L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI - LA SAISON DES MANIPULATEURS
Ils sont subitement devenus si agités ! Si bavards, si accessibles et d’une touchante générosité avec les médias qu’ils courtisent. C’est leur avenir qui est en jeu. Des privilèges suspendus au bout d’une signature qui pourrait les renvoyer à leur vie d’avant. Celle où ils végétaient dans l’anonymat, procédant à une éhontée danse du ventre pour se faire remarquer de celui qui nomme et dégomme. Certains se sont vite retrouvés dans des cercles de décisions à force d’aboyer ou de tirer sur l’ennemi. Pris comme des machines électorales, ils ont été grassement servis à travers des fonctions bien rémunérées qui leur ont servi de tremplins pour s’enrichir à un rythme supersonique. Plutôt que de servir la nation, ils se servent eux-mêmes, favorisant la famille, les amis et les coquins. Des privilèges qui pourraient bien leur passer entre les doigts après. Les plus forts en gueule d’entre les gens dont il est question ici sont justement ceux qui ont été sévèrement corrigés lors des deux dernières consultations électorales. Ne se sentant plus en place et craignant d’être remerciés, ils ont repris leur danse favorite. La manipulation et le mensonge. Ils procèdent à de la cosmétique comme certaines dames et demoiselles écervelées avec leur « make-up » et leurs cheveux dits naturels. Ils procèdent à un bourrage des consciences par des artifices qui se révèlent être du vent. De la poudre aux yeux. La preuve de la bonne tenue de la chose qui leur a été confiée, ils l’exhibent comme un trophée de guerre. Même s’ils sont dans la manipulation. Tous ceux qui sont sortis vainqueurs veulent également accéder au saint des saints. Là où se prennent les grandes décisions. C’est la course au ministrable. Ou au Premier ministrable ! Et pour ce faire, il leur faut une large fenêtre dans les médias histoire de se faire remarquer par le Chef. Les plus pathétiques parmi ces manipulateurs disent avec le plus grand sérieux avoir gagné leur centre de vote, d’autres leur bureau. A défaut d’avoir gagné leur département, ce qui était l’enjeu des dernières élections législatives. On se console comme on peut. Bien entendu, ils savent qu’ils ont été défaits. Mais veulent se voir plus beaux que les vainqueurs. Ah, l’odeur onctueuse du fromage du pouvoir !
Kaccoor Bi
TRAVAUX HÔPITAL LE DANTEC UNE COURSE CONTRE LA MONTRE…2024
A peine la mafia foncière actée, le « deal » finalisé et la « cola » des courtiers distribuée, les promoteurs immobiliers se pressent pour actionner les bulldozers devant raser le mythique et historique hôpital Aristide Le Dantec. Ce, dès la semaine prochaine pour pouvoir battre un record de « démolition-vente » ou « démolition-reconstruction » jamais égalé dans l’histoire du Btp au Sénégal. Pour « Le Témoin » quotidien, les promoteurs et sous-promoteurs espagnols, trucs et sud-africains appuyés par leur partenaire financier « Bdk » doivent entamer vite, et très vite, les travaux avant la présidentielle de 2024. Comme pour dire qu’un éventuel changement de régime pourrait arrêter les travaux de résurrection d’« Aristide Le Dantec » et remettre en question le juteux projet des promoteurs chargés de cette reconstruction. Toute cession de terrains du domaine privé immobilier de l’État devant être soumise à l’autorisation de l’Assemblée nationale, les promoteurs de cette reconstruction doivent accélérer la cadence des travaux en cette période où tous les sièges de l’hémicycle sont vacants. Car, si jamais ils trainent les «Caterpillar » jusqu’à l’arrivée de la 14e législature dite de « cohabitation », les turbulents députés de l’opposition risquent de torpiller leur projet ! Atout le moins de le déchirer.
HÔPITAL LE DANTEC IL Y A UN AN, « LE TÉMOIN » SONNAIT L’ALERTE !
Dans son édition du 09 septembre 2021, « Le Témoin » avait ainsi titré à la Une : « L’hôpital Le Dantec suscite des convoitises ». Presque un an après, l’histoire a donné raison à votre quotidien préféré. Malheureusement, à l’époque, notre l’alerte « Leuk » n’avait pas réveillé les combattants pour la défense du foncier qui se sont endormis depuis belle lurette. Pourtant, nous avions bel et bien révélé que des promoteurs immobiliers turcs, espagnols, marocains et indiens luttaient pour s’accaparer de l’assiette foncière de l’hôpital qui s’étend sur 6 hectares en plein Plateau de Dakar et au bord de l’océan. Ensuite « Le Témoin » était revenu à la charge par une alerte « Gaïndé » en révélant que des Indiens et Espagnols appuyés par des courtiers d’Etat s’activaient pour provoquer l’«euthanasie » de l’hôpital déjà malade de ses infrastructures. Obnubilés par cette assiette foncière estimée à une centaine de milliards cfa, ces prédateurs véreux avaient même proposé de démolir le stade de Léopold Sédar Senghor ou de délocaliser le dépôt Sotrac (Dem-Dik) de Ouakam à Dakar pour y reconstruire l’hôpital Le Dantec. Donc vous voyez à quel point ces promoteurs et courtiers d’Etat étaient prêts à tout pour s’enrichir illicitement sur les gravats et décombres de l’hôpital Le Dantec. Ils sont parvenus à leurs fins !
FONCIER UN PONTE DES DOMAINES S’OCTROIE 8 HA À BAMBILOR
Qui est ce ponte des impôts et domaines qui s’est octroyé une assiette foncière de 8 hectares à Bambilor ? Dans les milieux avisés, les commentaires fusent de partout pour décrier une telle gloutonnerie qui est passée certainement inaperçue au niveau des autorités supérieures du pays. Nous gardons pour le moment le nom du concerné. En tout cas ce qui est sûr, c’est que le bonhomme ne s’est pas gêné pour abuser de sa position et s’octroyer une telle assiette foncière. Et le pire dans tout cela, c’est que le concerné ne s’est pas caché en mettant directement son nom sur le titre de l’assiette foncière ainsi privatisée à son profit.
MAIRIE DE DAKAR LE SALAIRE DU CAPITAINE TOURÉ SUSPENDU
Le capitaine Seydina Touré continue de subir les harcèlements du régime. Depuis qu’il a été recruté par le maire de Dakar Barthélémy Dias, il n’a pas touché son salaire. Et cela fait 5 moins maintenant. C’est le concerné lui-même qui donne l’information, ce mercredi, sur sa page Facebook. «Aujourd’hui, cela fait cinq (05) mois depuis la date de ma signature du contrat avec monsieur Barthélémy Dias, cinq mois également depuis que l’État du Sénégal a décidé de suspendre les salaires de l’ensemble des membres de son cabinet » a souligné Seydina Omar Touré. L’ancien officier de la gendarmerie, qui parle d’« acharnement », a déploré une « haine des gouvernants contre un citoyen qu’ils doivent protéger et dont ils doivent garantir la survie conformément à leur engagement constitutionnel». Il a décidé avec des sympathisants, « de mettre en place un plan d’action dans les jours à venir pour participer activement dans l’assainissement politique de notre pays ». Interpellé sur le recrutement de Seydina Oumar Touré à la ville de Dakar, le ministre de tutelle, Oumar Guèye, avait signifié que les collectivités territoriales étant des démembrements de l’Etat, n’ont pas le droit de faire des recrutements qui ne sont pas conformes à l’organigramme type. « Car aucun inspecteur du travail ne signera le contrat de travail, aucun percepteur municipal ne procédera au paiement du salaire. Donc si vous avez un contrat et que la perception municipale ne vous paye pas, il n’y a pas de recrutement», avait-il dit. Seydina Oumar Touré continue d’être persécuté par le régime de Macky Sall. Avant l’épisode de la mairie de Dakar, l’homme radié des cadres de la Gendarmerie avait été recruté par l’IAM. Mais, après des pressions du ministère de l’Enseignement supérieur, il avait été remercié.
LE CASA SPORT EN DEUIL, DÉCÈS DE BASSIROU NDIAYE
Bassirou Ndiaye, frère de l’ancien joueur du Casa Sport, Ousmane Ndiaye alias «Compliqué», ancien sociétaire du club fanion de Ziguinchor, est décédé hier en France. Le défunt fut de la génération des années 1980 qui avait offert au Casa Sports sa première coupe du Sénégal de football en 1979. Cette finale très mémorable avait opposé le Jaraaf des Mbaye Fall, Séga Sakho, Cheikh Fam au Casa Sports avec les Jules Bocandé, Mody Ba, Mamadou Teuw, Ousmane Ndiaye (Compliqué) et autres. Le Casa Sports l’avait remporté par 2 à 0 avec un doublé de Bassirou Ndiaye qui est aussi parent de Aliou Cissé, l’actuel sélectionneur national. Le Témoin présente ses condoléances à toute la famille sportive du Sénégal ainsi qu’à celle biologique du défunt.