Une explosion de colère s’est emparée hier soir de l’Université Iba Der Thiam (Uidt) de Thiès, où les étudiants ont saccagé le restaurant de l’Ecole polytechnique de Thiès (Ept) pour protester contre la fermeture de tous les restaurants des campus sociaux de l’Uidt par le directeur du Crous-T, Cheikh Sall.
Le mouvement d’humeur des étudiants de l’Université Iba Der Thiam (Uidt) a pris une nouvelle tournure. La Conférence des amicales d’étudiants a fait, hier soir, une sortie musclée en saccageant le restaurant de l’Ecole polytechnique de Thiès (Ept) pour riposter contre la fermeture de tous les restaurants des campus sociaux de l’Uidt par le directeur du Crous-T, Cheikh Sall. «Nous avons décrété 72h de cessation des activités pédagogiques et 72h de journées sans ticket. En réponse, le directeur du Crous a tout simplement fermé tous les campus sociaux de l’Uidt et les restaurants, à l’exception de celui de l’Ept. Ce qui a provoqué la colère des étudiants qui ont saccagé ce dit restaurant dont les dirigeants refusaient de nourrir les étudiants», explique Mouhamed Dia, membre de la Conférence des amicales d’étudiants. Lequel, fustigeant «le comportement irresponsable et irréfléchi du directeur du Crous-T, Cheikh Sall», a demandé à la communauté estudiantine de l’Uidt de rentrer définitivement chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Il faut rappeler que depuis quelques semaines, les étudiants de l’Uidt déroulent un plan d’actions pour réclamer l’achèvement des chantiers de l’université, à l’arrêt depuis plusieurs années. Ils ont organisé une série d’activités avec le soutien de l’ensemble de la communauté universitaire de Thiès, pour fustiger «l’arrêt depuis plusieurs années, pour seulement une enveloppe de six milliards F Cfa, des chantiers de Thiès».
Ils se sont offusqués que «depuis sa création en 2007, le campus de Thiès peine à prendre forme parce qu’ayant un gros déficit d’infrastructures. Il est constitué d’environ une vingtaine de bâtiments en location éparpillés à travers les quatre coins de la Cité du rail, ce qui coûte à l’Etat et au Rectorat, au moins plus d’une centaine de millions de F CFA par an».
Par conséquent : «Près de 40% du budget de l’université vont dans les paiements d’immeubles.» Pendant ce temps, s’étranglent les étudiants, «l’Uidt accueille le plus d’étudiants, après l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Et malheureusement, elle n’existe que de nom. L’Uidt est oubliée volontairement dans le programme de construction d’infrastructures universitaires. Elle manque de tout et doit être construite et équipée».
TOUBA EXIGE DES EXCUSES DE L’INDE
Le Khalife général des Mourides a dénoncé l’islamophobie en Inde
La confrérie mouride a condamné fermement les propos d’une «indécence incommensurable proférés à l’endroit du Prophète Muhammad (Psl)» tenus en Inde. Dénonçant par la même occasion l’islamophobie dans ce pays, le porte-parole du khalife a demandé à l’ambassadeur d’Inde au Sénégal de présenter des excuses publiques aux musulmans.
Le Khalife général des Mourides a dénoncé l’islamophobie en Inde. C’est par la voix de son porte-parole que le guide religieux s’est prononcé sur cette injustice que vivent les musulmans de ce pays. Serigne Bassirou Abdou Khadre fait savoir dans un document que cette islamophobie a atteint son paroxysme avec les «propos d’une indécence incommensurable proférés à l’endroit du meilleur des créatures, le Prophète Muhammad (Psl)».
La confrérie mouride condamne ainsi, «avec la plus grande fermeté, les déclarations de Naveen Jindal, le porte-parole du parti Bharatiya Janata, au pouvoir en Inde».
Protestant contre cet outrage à la foi des musulmans, elle demande à l’ambassadeur d’Inde au Sénégal de présenter des excuses publiques aux musulmans et appelle le gouvernement indien à éviter, à l’avenir, de blesser la sensibilité des musulmans. A défaut, précise le porte-parole, «la confrérie mouride ordonnera publiquement à tous ses disciples vivant au Sénégal et dans la diaspora de boycotter les produits d’origine indienne».
Rappelant que le «vénéré Cheikh Ahmed Al Khadim vouait un amour profond et inégalable à l’Elu, Seydina Muhammad (Psl) (…)», Serigne Bassirou Abdou Khadre souligne que «s’en prendre à l’image du Messager de Dieu, Muhammad (…), est une ligne rouge à ne pas franchir».
Dans le document, Serigne Bassirou Abdou Khadre renseigne que «depuis des années, les musulmans vivant en Inde subissent toutes sortes de torture, d’abus, d’oppression et de persécution de la part du parti au pouvoir dirigé par Narendra Modi».
Le porte-parole du Khalife général des Mourides a listé les énormes difficultés auxquelles les musulmans de ce pays font face : «Répression, saccage, interdiction des filles voilées de fréquenter les écoles et universités, démolition de maisons, de mosquées et tueries.» Précisant que «ces actes barbares ne s’expliquent à tort que par leur foi en Allah et en son Prophète (Psl)», Serigne Bassirou Abdou Khadre estime que «cette islamophobie pratiquée par les Hindous extrémistes a atteint son paroxysme».
La déclaration de ce responsable du Bjp avait plongé le monde musulman dans la colère. L’Organisation de la coopération islamique, basée en Arabie saoudite et qui regroupe près de 60 pays musulmans, a dénoncé les «propos insultants contre le Prophète Mohammed prononcés par une responsable du parti au pouvoir en Inde» qui, selon elle, interviennent dans un «contexte d’islamophobie en Inde». La haine est un nouveau virus avec une multiplication des attaques contre les minorités, notamment les musulmans qui représentent pourtant 14% de la population indienne.
Par Serigne Saliou DIAGNE
HAUSSE DU PRIX DU SUPERCARBURANT, UNE CASSE LIMITÉE
Le Sénégal a procédé, en ce début du mois de juin, à un réajustement tarifaire sur le prix du supercarburant.
Le Sénégal a procédé, en ce début du mois de juin, à un réajustement tarifaire sur le prix du supercarburant. Cette mesure peut se concevoir de façon objective au vu des tensions qui touchent le secteur des hydrocarbures, avec un baril se négociant à plus de 120 dollars. La levée de boucliers qu’a suscitée cette mesure, a eu pour effet d’éclipser l’effort colossal pour permettre l’accessibilité et l’abordabilité de l’énergie afin d’éviter des chocs économiques. La vérité dure de l’heure est que dans beaucoup de pays dans le monde, le pétrole est vendu bien en deçà de son coût réel grâce à des subventions étatiques pour rendre le coût de la vie supportable. Les services du ministère des Energies et du pétrole du Sénégal ont raison de dire que le prix du litre de supercarburant à la pompe, sans aucune subvention, serait de «1182 francs le litre». Mais on imagine mal un gouvernement inviter un loup aussi gros dans son action et ne rien faire face à des prix autant prohibitifs ! Vu l’énormité du loup, des réponses à la hauteur sont apportées à coups de subventions pour geler ponctuellement toute hausse. Il semble toutefois que les efforts faits sont des cris en vain. C’est le sentiment qu’on peut nourrir quand on se rend compte que parmi les hydrocarbures sollicités sur le marché sénégalais dans la consommation courante, seul le supercarburant connaît une hausse de prix.
Le gasoil, l’essence ordinaire, l’essence pirogue, le pétrole lampant et le gaz butane sont maintenus à leurs cours actuels sur le marché local afin d’éviter d’éprouver davantage les consommateurs ou de créer un effet domino avec des hausses subséquentes dans plusieurs secteurs d’activités du pays. On dit du pétrole qu’il est derrière chaque opération économique, chaque aliment et chaque objet. Cette maxime est d’autant plus vraie au Sénégal. L’intégralité de notre mode de vie repose sur l’énergie du pétrole dans toutes ses formes, il serait donc risqué de ne pas chercher à contrôler ses prix.
Le réajustement tarifaire du prix à la pompe du supercarburant, avec un litre passant de 775 francs Cfa à 890 francs Cfa, s’inscrit dans les nombreuses pratiques mises en œuvre par les Etats dans l’espoir d’atteindre un marché énergétique beaucoup plus stable. La France a vu, en ce mois de juin, le litre du supercarburant passer à plus de 2 euros malgré une remise sur le carburant de 18 centimes, en vigueur jusqu’au mois d’août. La Côte d’Ivoire a procédé à une revue à la hausse des prix du carburant depuis le 1er juin, après avoir consenti, entre janvier et avril 2022, à une subvention des produits pétroliers à hauteur de 120 milliards, dans une logique de protéger le pouvoir d’achat des populations. Le supercarburant est passé à Abidjan de 695 francs Cfa à 735 francs Cfa, alors que le litre de gasoil a été maintenu à 615 francs Cfa car impactant beaucoup plus de monde. La démarche prônée est similaire à celle du Sénégal, avec une subvention de tous les produits pétroliers à l’exception du «carburant des riches», le super sans plomb.
A Dakar comme à Abidjan, les systèmes de transport carburent au gasoil. Il serait impensable, dans les contextes actuels de ces deux pays, de voir le prix du gasoil monter en flèche. Une maîtrise des prix des produits pétroliers dans une fourchette raisonnable, et en faisant ressentir la hausse au plus petit nombre, est sans doute la recette pour avancer dans un contexte aussi incertain, en évitant des chocs socio-économiques majeurs. Le chaos se produisant au Sri Lanka, du fait d’une inflation insupportable découlant de la flambée des prix du pétrole et de l’impossibilité d’acceder à des produits comme le gaz, le fuel et l’essence, est un rappel froid de l’importance de l’accessibilité et de l’abordabilité de l’énergie dans tout Etat. Le coût de la vie est insupportable quand l’énergie est devenue hors de portée pour les Sri-Lankais. Les efforts pour «limiter la casse» sont à encourager dans l’impossibilité de demander plus. Il est aussi à souligner qu’il y a une vertu à taper sur la poche des plus nantis.
Il trône au Musée de Daqing en Chine, l’inscription suivante : «Le pétrole a une relation compacte avec la puissance politique, économique et militaire d’un pays». On peut en dire autant de l’importance des hydrocarbures sur la stabilité économique et sociale des pays. Il est regrettable que dans un pays comme le Sénégal, avec un avenir énergétique potentiellement radieux, que le débat sur les hydrocarbures ne soit pas entrepris de façon sereine et constructive par la classe politique. Son attitude rétive et hostile au débat sur les hydrocarbures rappelle tristement les manifestations de producteurs de barils à New York en 1886, en voyant débarquer le Gluckaüf, premier tanker en mesure de transporter une quantité de produit équivalente à 2000 barils dans l’Atlantique. On a vu les différentes rencontres sur les hydrocarbures, à l’initiative du président Macky Sall, être systématiquement déclinées par une certaine opposition, et pourtant c’est du Sénégal qu’on parle. Espérons que les premiers barils puisés de notre sous-sol seront appréciés pour leur utilité dans notre progrès commun par nos politiques !
Le député Cheikh Bara Doly en garde à vue
Le tonitruant parlementaire Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké devrait passer sa première nuit en garde à vue à la Division de la Cybercriminalité où il a été acheminé manu militari pour avoir tenu des propos indisciplinés à l’égard du chef de l’Etat. Connu pour ses sorties enflammées, son discours insolent, il est souvent traité de maître chanteur. Lors du meeting Yaw de mercredi dernier, il a tenu des propos discourtois et irrespectueux à l’égard de la première institution. Le procureur a actionné les limiers.
Soutien de Yaw-Wallu
Une délégation de Yewwi askan wi et de Wallu Sénégal s’est rendue hier dans la soirée à la Division spéciale de cybersécurité (Dsc) pour prendre les nouvelles du député Abdou Bara Dolly Mbacké qui y était en train d’être auditionné par rapport à ses propos tenus à l’encontre du chef de l’Etat, lors du grand rassemblement du mercredi à la place de la Nation. Parmi les responsables de l’opposition, il y avait Khalifa Sall, Moussa Tine, Mamadou Lamine Diallo, Aida Mbodj, Habib Sy etc.. Les limiers ont été saisis par le procureur de la République pour cueillir et entendre le député libéral. Affaire à suivre…
Deux autres éléments du Mfdc arrêtés
Les Forces de sécurité sont en train de faire du bon boulot. Après avoir étouffé toute velléité de rébellion et anéantit toute activité subversive, les hommes de Moussa Fall, haut commandant de la gendarmerie et ceux de Seydou Bocar Yague patron de la Police continuent la traque des rebelles venus de Casamance pour infiltrer la marche de l’opposition. Hier encore, deux autres rebelles ont été arrêtés. Un point de presse est prévu pour présenter ces membres du Mfdc.
Adji Sarr accule Sonko
Même si elle n’a pas encore obtenu justice, Adji Sarr continue d’acculer le leader des patriotes. Hier dans une video, la fille qui dit avoir été sodomisé par le leader de Pastef est apparu à nouveau en s’adressant à son bourreau présumé avec des menaces. Ce sera du mortal Kombat, dit elle.
Macky prolonge son séjour parisien
Le chef de l’Etat n’a pas regagné le pays comme prévu. Il poursuit son séjour et devrait y mener des activités politiques avant de regagner Dakar samedi soir. On annonce une rencontre avec les militants de l’Apr.
Vers une grève de la faim des travailleurs du «Le Soleil»
La crise sociale au quotidien «Le Soleil» persiste. En bras de fer avec le Directeur général Yakham Mbaye depuis longtemps, le collège des délégués du personnel a décidé d’intensifier la lutte dans les prochains jours. Dans un communiqué signé par les responsables syndicaux, les travailleurs préviennent Yakham Mbaye que ses «tentatives de manipulation» ne peuvent pas distraire les travailleurs du «Le Soleil» qui restent plus que jamais mobilisés pour la reconquête de leurs acquis et la restauration de leur dignité. Au-delà du préavis de grève déposé depuis le 20 mai et qui va conduire prochainement à un arrêt total de travail, une première dans l'histoire de cette institution publique, le personnel prévoit des actions d'envergure en vue d’obtenir une satisfaction de l'ensemble des revendications légitimes. Dans le plan d’actions des travailleurs, figurent l’organisation d’un sit-in à la Place de la Nation le 15 juin et une grève de la faim dans la foulée. D’après la même source, depuis quelques mois, «Le Soleil» vit les moments les plus difficiles et les plus sombres et incertaines de son histoire. A en croire les syndicalistes, depuis novembre 2021, tout est à l'arrêt. Dans ce contexte de flambée des prix des denrées où le gouvernement prend la décision d'augmenter les salaires dans presque toutes les structures, la direction générale du «Le Soleil», elle, continue de détruire des acquis des travailleurs et de bâillonner les libertés syndicales. Cela, en violation flagrante de l'accord cadre d'entreprise et des dispositions du code du travail.
La gestion de Yakham Mbaye décriée
Restons avec les travailleurs de l’astre de Hann pour dire qu’ils peignent un tableau sombre de la gestion de Yakham Mbaye. D’après les syndicalistes, au moment où le chef de l’Etat parle de poursuite, avec les structures publiques de presse, de la dynamique de transformation numérique et de modernisation des médias publics, «Le Soleil» ne dispose même pas d’un site référencé. Et pourtant, déjà en 1998, quelques années seulement après l’avènement de l’internet au Sénégal, le quotidien national était en ligne. En plus, les archives du «Le Soleil», un pan important de l'histoire du Sénégal, sont en train de se pétrifier au fond d’une chambre. Pendant ce temps, se désolent-ils, le directeur général se la coule douce dans sa jolie villa dont la simple réhabilitation a coûté plus de 50 millions au «Le Soleil». A les en croire, c’est le seul bilan dont il peut se gargariser d'ailleurs après sa prouesse d'avoir anesthésié bien des travailleurs que son verbe injurieux et ses licenciements abusifs ont inhibés. Les travailleurs se disent prêts à laisser leurs vies dans ce combat qui est celui de la survie du journal «Le Soleil» et de la dignité des travailleurs.
YAW à nouveau dans la rue le vendredi 17 juin
La Coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) va rééditer le rassemblement de mercredi dernier qui a été un énorme succès en termes de mobilisation. La conférence des leaders qui réitère son engagement dans le combat pour la sauvegarde des acquis démocratiques et la lutte contre la dégradation des conditions de vie des Sénégalais avec l'augmentation tous azimuts des prix des produits de consommation courante et la cherté intenable de la vie, compte organiser un autre hyper méga manifestation au même lieu pour le vendredi 17 juin 2022. A cet effet, les leaders vont déposer ce vendredi 10 juin 2022, une lettre d'information sur le bureau du Préfet de Dakar. Les leaders de Yaw appellent toutes les coordinations, sur toute l'étendue du territoire national et dans la diaspora, à s'organiser à partir de la base pour la tenue, dans la semaine, de manifestations similaires et de préparer celle du 17 juin. Aux différentes structures des jeunes, femmes et étudiants de la coalition Yewwi Askan Wi, elles sont invitées de travailler en synergie avec celles de la coalition Wallu Sénégal pour une belle réussite de cette grande manifestation. La conférence des leaders remercie et félicite, par ailleurs, la population sénégalaise pour la grande mobilisation du mercredi. Elles sont invitées à rester mobilisées pour les prochaines manifestations à venir.
Indemnisation des propriétaires des HLM Maristes détruits
C’est le Directeur général de la Sn Hlm, Mamadou Diagne Sy Mbengue, qui a donné l’information. Le gouvernement a dégagé un budget de 17,2 milliards Fcfa pour l'indemnisation des propriétaires des immeubles des Hlm Maristes qui ont été démolis. Tous les 596 propriétaires, qui souffrent le martyr depuis lors, recevront leur argent afin de trouver une autre maison. Par ailleurs, le Directeur général de la Sn Hlm souligne que la société qu’il dirige n’avait plus reçu une affectation foncière depuis 1999. C’est désormais chose faite. Car, selon M. Mbengue, le Président Macky Sall a mis à la disposition de la Sn Hlm 50 hectares dans la forêt classée de Sébikotane. Mamadou Diagne Sy Mbengue ajoute que la Sn Hlm avait des difficultés pour avoir des parcelles assainies. Et pour ce qui concerne la construction de logements sociaux, il avoue que c’est pratiquement à l’arrêt, pour ne pas dire au ralenti. Seulement, Sn Hlm va réceptionner entre 150 et 200 logements en 2022 à Dakar et dans les régions.
Fin de cavale des cambrioleurs du marché Ocass
La cavale des cambrioleurs du marché Ocass de Touba n’a duré que le temps d’une rose. La bande a été interpellée par le commandant de la brigade de gendarmerie de Mbacké hier vers 15h, dans un village de la commune de Darou Mousty. Les malfaiteurs ont été perdus par le véhicule pickup de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (Ansd) qu’ils avaient volé à Darou Salam dans la commune de Mbacké. D’ailleurs, ils avaient chargé le véhicule de denrées alimentaires après avoir dévalisé plusieurs magasins. Seulement, les cambrioleurs ignoraient que le véhicule de L’Ansd était équipé d’un GPRS. Ce qui a facilité la tâche aux gendarmes. Dans un premier temps, les pandores ont localisé la voiture derrière Touba avant de la prendre en filature. Les membres de la bande seront finalement retrouvés chez des bergers qui avaient déjà caché le véhicule sous une bâche. Trois d’entre eux ont été ensuite interpellés par le commandant Abdoulaye Wade et ses hommes. Il a livré les cambrioleurs à la police de Mbacké, d’après senactu.net. L’enquête suit son cours.
Lutte contre les maladies tropicales négligées
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a validé le plan de durabilité des acquis dans la lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN) 2022-2025 avec ses partenaires. C’était à l’occasion d’un atelier présidé par le Directeur de cabinet du ministre de la Santé, Alphonse Ousmane Thiaw. Celui-ci a insisté sur l’importance de mener de façon plus ardue la lutte, avant de relever les conséquences graves et dramatiques de ces maladies. Il rappelle qu’elles affaiblissent, handicapent et défigurent les victimes qui vivent déjà dans des conditions précaires d’hygiène, d’assainissement et d’éducation. A l’en croire, les maladies tropicales négligées maintiennent les populations dans un état perpétuel de pauvreté. D’où la nécessité de les combattre pour favoriser un développement harmonieux. Selon Alphonse Ousmane Thiaw, le nouveau plan stratégique national élaboré par le programme national de lutte contre les MTN a été mis en place dans cette perspective. Ainsi ce plan s’aligne-t-il au cadre global du plan national de développement sanitaire et social 2019- 2028 ainsi qu’à la nouvelle feuille de route de l’Organisation Mondiale de la Santé 2021-2030. M. Thiaw a souligné que sur les 20 maladies tropicales négligées (MTN) recensées au niveau mondial, Le Sénégal combat les 14, dont 05 avec la chimiothérapie préventive et 09 par la prise en charge au cas par cas.
Le Sénégal adhère à la convention de La Haye…
Le ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur annonce l’adhésion du Sénégal à la convention de La Haye du 05 octobre 1961 supprimant l’exigence de la légalisation des actes publics étrangers entre les parties contractantes. D’après le communiqué reçu à «L’As», cet instrument juridique, également appelé Convention Apostille, s’applique uniquement aux «actes publics» et exemptera désormais nos compatriotes de la longue procédure de légalisation et d’authentification de leurs documents administratifs à faire valoir auprès des 121 États Parties à ladite Convention. Selon la même source, cette adhésion prendra effet le 60e jour après l’expiration d’un délai de six mois entre le Sénégal et les États membres de cette convention qui n’auront pas élevé d’objections à son encontre, suite à la notification du ministère des Affaires Étrangères des Pays-Bas, dépositaire de l’accord susmentionné. Ainsi, la légalisation et l’authentification des documents administratifs de nos compatriotes seront-elles substituées par une procédure simplifiée à savoir la délivrance d’un « Certificat Apostille » par le ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.
Prévention contre l’exposition au plomb
Le moyen le plus efficace de prévenir l’exposition au plomb est d’établir une réglementation contraignante interdisant l’utilisation d’additifs au plomb dans les peintures, a indiqué Dr Siga Diop, chargée de la coordination et du suivi à la Direction de la santé. «L’exposition au plomb entraînerait chaque année 143.000 décès avec une concentration principale dans les régions en développement», a indiqué le Dr Diop en intervenant, jeudi, lors d’un atelier d’information et de sensibilisation sur la norme sur peintures au plomb, organisé sous l’égide du centre antipoison (CAP). Ce phénomène serait également à l’origine d’environ 600.000 nouveaux cas de déficience intellectuelle chez les enfants, chaque année, a-t-elle révélé. A l’en croire, «environ 25 % de la charge de morbidité au niveau mondial seraient liés à des facteurs environnementaux, notamment à des expositions aux produits chimiques». «Le plomb a été longtemps utilisé dans les peintures, qui constituent ainsi une source d’exposition importante, surtout pour les enfants, mais aussi pour les travailleurs», a rappelé le médecin d’après l’«Aps».
Il est inacceptable qu'on ne puisse pas assurer des revenus de 500.000F à 3 millions de francs par mois à nos jours locaux alors que Sadio Mané et Cie gagnent des milliards à l'étranger. Il faut corriger cela et c'est faisable.
Le football local a des talent et du potentiel, mais ils végètent dans une précarité incompréhensible, voir inaccpetable. Il n'est pas impossible de garantir aux jouers locaux footballeurs des salaires 500.000 à 3 millions de francs pour leur permettre d'avoir un certain confort et donner le meilleur d'eux-même. Ça peut se faire et ça devrait se faire puisqu'en Europe les internationaux comme Sadio Mané, eux engrangent des milliards. Surtout que ces mêmes jouers locaux quand ils sortent, ils sont aussitôt recrutés comme professionnel.
C’est l’avis de l’ancien international sénégalais Amdy Faye, qui a décidé de se battre pour améliorer la situation sociale des footballeurs au Sénégal. Pour lui, ce n’est pas acceptable que des footballeurs ne puissent pas avoir un moyen de transport propre et confortable pour aller en entrainement. Les détails dans cet entretien accordé à AfricaGlobe Tv
LA RÉPONSE DE MACKY SALL AUX LEADERS DE YEWWI ASKAN WI À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Les quotidiens reçus vendredi à l’APS commentent largement la réaction du chef de l’Etat aux menaces des opposants sur la tenue des élections législatives du 31 juillet.
Dakar, 10 juin (APS) - Les quotidiens reçus vendredi à l’APS commentent largement la réaction du chef de l’Etat aux menaces des opposants sur la tenue des élections législatives du 31 juillet.
Les élections législatives du 31 juillet prochain se tiendront à la date prévue, malgré les menaces brandies par les partis d’opposition membres de Yewwi Askan Wi (YAW), dont la liste nationale des titulaires a été jugée irrecevable par le ministre de l’Intérieur et le Conseil constitutionnel, a assuré le chef de l’Etat.
’’Maintenant, les menaces sur la non-organisation des élections, ça c’est devant nous. De toute façon, le pays va tenir ces élections (…) Le Conseil constitutionnel a décidé’’, a-t-il déclaré dans une interview accordée à RFI et à France 24.
Macky Sall, répondant à la question de savoir s’il ne craignait pas un embrasement du pays comme lors des manifestations consécutives à l’arrestation d’Ousmane Sonko en 2021, estime qu’‘’il faut éviter de prendre mars 2021 comme une référence absolue’’.
’’Le pays va faire ces élections’’, affiche à la Une Le Soleil qui se fait écho des propos du chef de l’Etat.
’’Macky Sall, droit dans ses bottes’’, dit WalfQuotidien qui écrit : ’’La menace de l’opposition d’empêcher la tenue des élections législatives à cause du rejet par le Conseil constitutionnel de sa liste de titulaires sur la proportionnelle n’ébranle guère le président de la République’’.
’’Macky Sall riposte’’ à Yewwi, selon Bës Bi Le Jour. ’’Les élections législatives auront lieu à date échue, le 31 juillet prochain, si l’on se fie à la déclaration du chef de l’Etat, hier, depuis Paris. Dans une interview accordée à Rfi et France 24, Macky Sall a répondu aux leaders de la Coalition Yewwi askan wi qui jurent qu’il n’y aura pas d’élections si leur liste nationale des titulaires, invalidée, n’y participe’’, écrit le journal.
Selon Kritik, ’’Macky Sall met au défi la bande à Sonko’’. ’’Macky Sall menace’’, soutient La Tribune. ’’Macky Sall, droit dans ses bottes’’, dit L’As.
Pour Sud Quotidien, Macky Sall ’’clôt le débat’’ sur la recevabilité des candidatures et la tenue des élections.
La publication ajoute : ’’Que l’opposition, plus précisément Yewwi askan wi, se le tienne pour dit : les élections législatives (…) se tiendront à date échue. C’est l’avertissement que semble donner le chef de l’Etat aux membres de Yewwi qui menacent de perturber les législatives si leur liste nationale n’est pas validée’’.
Selon le quotidien EnQuête, les leaders de Yewwi askan wi ’’risquent de trouver le président de la République sur leur chemin’’.
Après les menaces de l’opposition sur la tenue des élections législatives, Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majoritaire) ’’lance la riposte’’, selon L’Info qui écrit : ’’la coalition de la mouvance présidentielle, qui était en conférence de presse, jure que les prochaines législatives se tiendront à date échue, advienne que pourra’’.
Le Quotidien aussi parle de la ’’contre-offensive de Bennoo’’.
LES LIONS LOCAUX RENOUENT AVEC LA VICTOIRE FACE AU NIGER (1-3)
Tournoi des quatre nations - Dominée d’entrée au tournoi amical qui se déroule en Algérie par la RDC (2-1), la sélection sénégalaise dirigée par Pape Thiaw s’est relancée cet après en dominant le Niger (3-1).
Dominée d’entrée au tournoi amical qui se déroule en Algérie par la RDC (2-1), la sélection sénégalaise dirigée par Pape Thiaw s’est relancée cet après en dominant le Niger (3-1).
Après avoir été battus par la République Démocratique du Congo, il y a trois jours (2-1) à l’occasion de leur première sortie dans ce tournoi des quatre nations qui se joue actuellement en Algérie, les Lions ont enregistré cet après-midi leur premier succès.
Alors qu’ils affrontaient le Niger ce jeudi en deuxième journée, les protégés de Pape Thiaw se sont largement imposés au Stade Mustapha Tchaker (3-1), pour se relancer. Après un nul d’un but partout à la mi-temps, le Sénégal a fini par remporter le duel grâce notamment au meilleur buteur de la Ligue 1, Bouly Sambou auteur d’un doublé et une réalisation de son coéquipier du Jaraaf de Dakar Albert Diène.
Les Lions disputeront leur dernier match dans cette compétition le 13 juin face à l’Algérie, le pays hôte. Rappelons que ce tournoi est préparatif au septième Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2023) qui aura lieu du 8 janvier au 5 février 2023.
«NOS ATTAQUANTS ONT BESOIN DE BALLONS POUR MARQUER»
L’équipe du Sénégal a besoin de redéfinir ses options offensives face à des situations de défense basse. C’est le chantier que Lamine Mboup entrevoit au sortir deux premiers matchs que les Lions ont remportés devant le Bénin (3-1) et le Rwanda (1-0)
L’équipe du Sénégal a besoin de redéfinir ses options offensives face à des situations de défense basse. C’est le chantier que Lamine Mboup entrevoit au sortir deux premiers matchs que les Lions ont remportés devant le Bénin (3-1) et contre le Rwanda (1-0) en éliminatoire de la CAN 2023.
«Pour les chantiers, il s’agit de bien travailler par rapport à des situations de défenses basses, des situations où les joueurs doivent interpréter une action où chacun doit faire un petit déplacement. Par rapport à une situation donnée, les joueurs sont appelés à demander en profondeur pour que l’action puisse se poursuivre. Il faut travailler là-dessus et nous avons des joueurs. Je sais que le Sénégal, avec sa force défensive et les velléités offensives qu’il a, toutes les grandes équipes qui essayeront de nous attaquer vont en faire les frais», a souligné l’ancien international sénégalais, Lamine Mboup.
Le président du Syndicat des footballeurs professionnels du Sénégal refuse toutefois d’admettre le manque d’efficacité et de côté «tueur» que l’on continue de prêter aux attaquants sénégalais. Il estime que ces derniers ont besoin d’être plus en situation pour marquer des buts. «Il faut que l’on évite de dire que nos attaquants ne sont pas tueurs. Nos attaquants ont besoin de ballons pour marquer. S’ils ne l’ont pas, ils ne marqueront jamais ! Est-ce qu’on leur sert des ballons pour marquer ou est-ce qu’on les a vus en situation de marquer ?
Pour mettre quelqu’un en situation de marquer, il faut un bon centre, une passe en profondeur pour marquer, une pichenette qui va arriver dans la surface», a-t-il indiqué avant de relever dans la foulée un problème dans le milieu de terrains du Sénégal. «Aujourd’hui, nous avons des milieux de terrains défensifs qui ne servent pas en profondeur. Quand il y a un jeu en profondeur, ces milieux défensifs perturbent une défense. C’est comme ça que les latéraux font des centres en deuxième ligne. C’est ce problème que le Sénégal est confronté. Mais, nous avons tous les moyens pour rivaliser avec tout le monde», a dit Lamine Mboup.
Revenant sur les deux dernières rencontres du Sénégal, Lamine Mboup pense que si le Sénégal a pu s’imposer contre le Bénin, il le doit encore à ses individualités. «Le Sénégal a rencontré une équipe béninoise qui n’a pas cherché à se défendre. Il a essayé d’attaquer le Sénégal. Mais, on a la vélocité de Sadio Mané et des latéraux qui montent et si tu ne te prépares pas à défendre, tu risques de prendre l’eau. C’est ce qui est arrivé à l’équipe du Bénin. Cette équipe a essayé de jouer, de contrer le Sénégal qui en a profité. L’équipe s’est appuyée sur l’efficacité individuelle de certains joueurs », note-t-il. Et d’ajouter : «En retour, on a vu que l’équipe du Sénégal était attaquable du fait que les Béninois nous ont marqué un but. Ce qui veut dire que la domination de l’équipe nationale du Sénégal ouvre des brèches. L’erreur qu’il ne faut pas commettre, c’est de dominer et de laisser des brèches derrière. Avec une petite perte de balle, l’équipe a été contrée et a pris un but».
AÏDA AÏSSATOU DJIBA DÉCRIT LES MAUX DE LA SOCIÉTÉ
Pour un deuxième coup d’essai, Aïda Aïssatou Djiba Bodiang signe ainsi son entrée au panthéon de la littérature contemporaine.
En l’espace de deux ans, Mme Aïda Aïssatou Djiba a publié deux ouvrages qui peignent le fonctionnent claudiquant de la société sénégalaise avec à la clé la déperdition des valeurs d’une éducation de base. Après «Une Trajectoire difficile», la revoilà sur «Le Peuple du Gnalingba». Les viols, la trahison, l’amitié, l’éducation et les abandons scolaires y sonnent comme des tares à la promotion des filles sur fond de conflit entre tradition et modernité. La cérémonie de présentation a eu lieu au centre culturel régional de Sédhiou.
Pour un deuxième coup d’essai, Aïda Aïssatou Djiba Bodiang signe ainsi son entrée au panthéon de la littérature contemporaine. Son premier ouvrage s’intitule une «Trajectoire difficile» publié en mars 2020 par l’Harmattan et celui-ci «Le Peuple du Gnalingba» publié en août 2021 toujours à l’Harmattan.
D’un schéma classique et hybride entre tradition et modernité, Aïda Aïssatou Djiba invite le lecteur à une vraie promenade dans les couloirs de la société sénégalaise éclaboussée, écrit-elle, par des tares, facteurs de son retard. «Le peuple du Gnalingba», ce sont vraiment les faits qui rythment notre société à savoir les viols, le voisinage et ses contraintes, l’amitié, la trahison, l’éducation et le défi du maintien des filles à l’école et leur réussite. Ces défis sont plus accrus en milieu rural. Hormis, l’éducation, j’ai décrie aussi les aspects de la modernité qui côtoie la tradition encore une réalité dans bien des milieux en arrière-pays», soutient-elle.
Née à Bignona et grandie à Sédhiou où elle s’engage dans l’enseignement d’abord comme volontaire puis Gradée de l’Education sur fond d’un solide capital d’expériences, Aïda Aïssatou Djiba Bodiang magnifie ici les missions sacerdotales de l’enseignant. «L’enseignant est là en tant que miroir de la société mais aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il est de plus en plus négligé. Jadis, c’est lui qui éduquait et la déférence portée en lui attribuait un presque bien mérité à son endroit.
La fonction est précarisée et l’enseignant est jeté en pâture, c’est à découvrir dans le Gnalingba», note Aïda Aïssatou Djiba. Ce samedi était la cérémonie de présentation et de dédicace de son dernier ouvrage : Le peuple du Gnalingba. Le centre culturel régional de Sédhiou a refusé du monde. Proches et amoureux de la littérature y ont retrouvé leur marque et encouragé l’auteure à la persévérance car l’adage le rappelle très souvent «jamais deux sans trois ».