TENNIS, VERS L’ÉRECTION D’UNE ACADÉMIE AUX NORMES INTERNATIONALES À DIAMNIADIO
Une académie de tennis aux normes internationales va voir le jour au Sénégal. Ce complexe sera érigé à Diamniadio sur un terrain de 7 hectares octroyé par l’Etat du Sénégal à la Fédération sénégalaise du tennis
Le tennis sénégalais va se redéployer avec une nouvelle Académie qui sera implantée sur un site de 7 h octroyé par l’Etat du Sénégal, à Diamniadio. Le président de la Fédération sénégalaise de tennis Issa Mboup, qui a fait l'annonce hier, vendredi 12 août, indique que le complexe sportif devra répondre aux normes internationales. Ce projet bénéficiera de l'appui de la Fédération française dans le cadre d’un accord de coopération signé entre le Sénégal et la France en perspectives des Jeux olympiques et paralympiques de Paris2024 et ceux de la Jeunesse de Dakar2026.
Une académie de tennis aux normes internationales va voir le jour au Sénégal. Ce complexe sera érigé à Diamniadio sur un terrain de 7 hectares octroyé par l’Etat du Sénégal à la Fédération sénégalaise du tennis. Le président de la Fédération de tennis (FST), qui en fait l'annonce hier, vendredi 11 août, indique le complexe sportif répondra aux exigences et aux normes du sport de haut niveau. "Pour cette académie, je voudrai remercier le gouvernement du Sénégal qui a mis à notre disposition une assiette foncière de 7 hectares à Diamniadio. Ce que nous voulons avec la Fédération Française de tennis bâtir des courts de tennis. Nous voulons en mettre quatorze terres battues. Le complexe sera labélisé par Rolland Garros (tournoi de tennis sur terre battue qui se tient annuellement). Il est important de le préciser», a-t-il déclaré lors de son point de presse.
Le président Mboup soutient, qu'il est important par le biais du ministère des Sports que l’Etat s’implique davantage dans le sport particulièrement le tennis en tant que sport ayant besoin de moyens, de terrains et d’infrastructures. «Nous avons perdu plusieurs dizaines de courts dans la région de Dakar alors qu’on en a besoin pour faire la promotion de ce sport en ayant des terrains et du matériel pour développer cette discipline», renseigne-t-il.
En perspective de la mise en place de l'Académie, le président Mboup rappelle que de la Fédération sénégalaise de tennis (FST) a signé un accord de coopération avec celle de la France en perspectives des Jeux olympiques et paralympiques de Paris2024 et ceux de la Jeunesse de Dakar2026. Selon lui, il est prévu dans le cadre de la convention signée avec la Fédération française de tennis (FFT), des renforcements de capacités, le partage de son savoir-faire en matière de sélection et d’entretien de la terre battue pour l’académie de Diamniadio. «Dans la convention que nous avons signé, la Fédération française a décidé de nous envoyer des experts pour nous former dans tout ce qui est terre battue au Sénégal. C'était donc extrêmement important. Nous avons amené le Comité national olympique sportif sénégalais qui est le comité d'organisation des JOJ pour tout ce qui est besoin en matière de management au cours des grands événements, qu'on pourra bénéficier de l'expertise française. Ça c'est déjà acté", a fait savoir Issa Mboup avant de préciser : «Nous allons également envoyer nos membres qui vont aller se former et revenir former les ramasseurs de balles et former des athlètes».
M. Mboup a profité pour relever et saluer la victoire qui vient de décrocher le tennis sénégalais lors du tournoi de la Coupe Davis du Groupe IV Afrique qui s’est tenue au Cameroun du 27 au 30 juillet. Le Sénégal s'était imposé en finale en dominant le Burundi.
Par Sandrine LAMBERT et Karine GENTELET
L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE NE PEUT ÊTRE CONSIDÉRÉE COMME UN SIMPLE OUTIL
Le thème de l’intelligence artificielle (IA), outre les nécessaires tentatives de définitions et de clarifications, est souvent très polarisant.
Sandrine LAMBERT et Karine GENTELET |
Publication 13/08/2022
Le thème de l’intelligence artificielle (IA), outre les nécessaires tentatives de définitions et de clarifications, est souvent très polarisant. Certains voient cette technologie comme regorgeant de possibilités pour un monde et un avenir meilleurs, d’autres y voient la certitude d’une humanité qui finira en lambeaux, faute de contrôle possible face à une chimère aussi puissante. Parmi les arguments défendant le potentiel de l’IA tout en reconnaissant éventuellement ses biais et possibles discriminations, nous retrouvons cette idée largement partagée que l’IA ne serait finalement qu’un outil. Cela sous-entend que l’incidence, la portée et les effets de cette technologie dépendront de ce que nous en faisons. Mais est-ce si simple ? Pas tout à fait. En tant que chercheures travaillant sur les impacts sociétaux de l’intelligence artificielle et particulièrement sur la justice sociale, nous souhaitons apporter notre éclairage sur cette question.
DES ROBOTS SOCIAUX ?
Premièrement, l’IA est bien plus qu’un outil, car son développement reflète avant tout une certaine vision du monde et des interactions humaines et sociales. Par exemple, SoftBank Robotics, qui produit les robots humanoïdes NAO et Pepper, construits grâce à des systèmes d’IA développés notamment pour la détection faciale avec port du masque, investit massivement la sphère de la santé, particulièrement pour assister les personnes âgées. Une version plus simple du robot NAO, appelée Zora, garantie par ses développeurs « 100 % intelligence humaine », peut stimuler, distraire, informer, entraîner et faire danser les personnes âgées. En cela, c’est un outil. Cependant, la décision d’introduire ce robot dans les milieux de vie met potentiellement en lumière l’échec d’une prise en compte humaine des personnes âgées. À l’heure des compressions budgétaires dans les hôpitaux et dans les résidences pour aînés soumises à des logiques de rentabilité, il est difficile de ne pas voir ces robots comme une réponse technologique face à l’allègement des ressources humaines. C’est en cela un choix de société. Qualifier ces artefacts de « robots sociaux » ou souhaiter qu’ils aient une « dimension morale » ne change rien à la problématique. La dimension morale des robots était évoquée par l’écrivain de fiction Isaac Asimov, déjà en 1942, dans ses 3 lois de la robotique. Selon sa loi numéro 1, Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. Les bonnes intentions et les énoncés de principe ne suffisent pas, car aujourd’hui, l’intelligence artificielle révèle et renforce une représentation du monde au sein de laquelle la solidarité humaine et le tissu social semblent s’éroder.
UNE QUESTION DE JUSTICE SOCIALE
Deuxièmement, si certains affirment que ce n’est qu’un outil, cela suppose que chaque personne peut jouir de son usage et que ses droits fondamentaux ne seront pas impactés. Or, c’est ignorer les asymétries de pouvoir qui existent au sein de l’écosystème de l’IA ainsi que les incidences documentées sur les droits humains. En effet, qui est aux commandes ? À l’heure actuelle, les citoyens ne sont pas associés à la création des systèmes d’IA, ce qui est à l’origine de biais algorithmiques fréquemment relevés. Les citoyens ne participent pas non plus à la définition des visions du monde que dessinent les IA développées en ce moment. Le seul contre-pouvoir repose sur les tentatives actuelles de réguler et de minimiser les biais et les impacts négatifs de l’IA sur la société. En effet, les États, des institutions supranationales comme l’Union européenne, le Conseil de l’Europe ou encore des organisations internationales telles que l’Unesco par exemple, tentent de mettre en place des mécanismes pour atténuer et encadrer les risques liés à l’IA. La régulation est une bonne chose, mais il faudrait également, en amont du déploiement de cette technologie, être capable de définir les besoins sociaux, éducatifs, judiciaires, médicaux, environnementaux auxquels devrait répondre l’IA. Autrement dit, avant toute conception et diffusion des technologies d’IA, une concertation ouverte et publique sur la nature des besoins qu’elle vient combler et sur la manière de le faire pourrait éviter d’agir après coup, comme c’est le cas quand des organisations se mobilisent pour mitiger des risques ou atténuer des biais déjà existants.
LA TECHNOLOGIE N’EST PAS LE REMEDE A TOUS LES MAUX
Et puis il serait temps d’admettre que l’IA ne peut pas tout résoudre, et ainsi d’en finir avec le technosolutionnisme. Le technosolutionnisme est cette idéologie qui répand l’idée qu’il existe une technologie pour chaque problème rencontré : un robot pour améliorer la prise en charge des aînés comme nous l’avons vu, ou encore des applications mobiles pour arrêter l’insécurité alimentaire en Afrique, une IA pour lutter contre les changements climatiques ou des algorithmes pour faire diminuer le chômage, pour ne citer que quelques exemples. Or, il est possible que la meilleure réponse à un problème social, environnemental ou de santé publique ne soit finalement pas toujours technologique, mais plutôt humaine, économique ou politique. Par ailleurs, dans un contexte d’épuisement des ressources et de crise écologique majeure, une attention particulière devrait être portée à la sobriété numérique.
En effet, les technologies numériques sont extrêmement coûteuses en énergie, en matériaux rares et génèrent un grand nombre de déchets, liés notamment à l’obsolescence programmée, mais aussi à l’encouragement de la surconsommation. Par exemple, la sécheresse qu’a connue Taïwan en 2021 a révélé les quantités d’eau nécessaires à la fabrication des puces électroniques. Cette année-là, le gouvernement a fait le choix d’interdire l’arrosage des terres agricoles pour que l’industrie des puces électroniques puisse continuer à fabriquer et vendre ses produits indispensables à de nombreuses technologies numériques. C’est pourquoi il est essentiel de pouvoir collectivement définir quand les systèmes d’IA sont requis, par qui, pour qui et en fonction de quels besoins et objectifs nous devons les déployer. L’intelligence artificielle est intimement liée à des enjeux de pouvoir et nécessite une « démocratisation radicale », pour reprendre les mots du chercheur Pieter Verdegem. Dans son ouvrage AI for Everyone ? Critical Perspectives (2021), il rappelle que l’IA doit être accessible à chacun, tous nous représenter et bénéficier à tout le monde sans exception.
L’IA DEVRAIT SERVIR LE BIEN COMMUN
Selon nous, pour être considérée comme un outil, cette technologie devrait être gouvernée comme un commun. Comme l’a théorisée Elinor Ostrom, politologue et économiste américaine, un commun est une ressource partagée dans l’intérêt général et dont la gouvernance doit permettre l’inclusion et la participation de tous les citoyens sans critères de genre, de race, d’appartenances socioculturelles, et des organisations de la société civile. Si nous prenons l’exemple de la radio, qui fut, en son temps, une « nouvelle technologie », celle-ci a permis de porter toutes les paroles grâce à l’émergence des radios libres, souvent associatives, qui réclamaient la liberté d’expression et la défaite du monopole d’État pour démocratiser ce média en Europe. Il en fut d’ailleurs de même pour Internet à ses débuts, qui a redonné « un nouveau souffle » à la théorie des communs. La radio fut un outil de propagande et de résistance certes, de divertissement aussi, mais chacun a pu s’en saisir pour faire passer ses messages, pour l’usage qui convenait à sa communauté. La radio libre, autogérée, permettait alors la participation citoyenne en facilitant la gouvernance par toutes les personnes impliquées dans ce qu’on pourrait voir comme un commun de la connaissance. Ainsi doit être l’intelligence artificielle, saisissable par tout un chacun, extirpée des logiques de profits ou d’experts. Les enjeux sont si grands que chacun devrait contribuer à en définir les usages. Ceux qui le souhaitent doivent avoir la possibilité de comprendre comment sont gouvernés les algorithmes, grâce à la transparence et l’imputabilité des organisations qui les utilisent. Mais également comment et pour quelles fins sont collectionnées de telles données, comment fonctionne par exemple l’apprentissage profond (ou « deep learning ») et à quel dessein est-il déployé. L’IA devrait servir l’intérêt général et le bien commun.
SANDRINE LAMBERT
CANDIDATE AU DOCTORAT EN ANTHROPOLOGIE, UNIVERSITÉ LAVAL
KARINE GENTELET
PROFESSEURE ET TITULAIRE 2020- 2022 DE LA CHAIRE SUR LA JUSTICE SOCIALE ET L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ABEONA-ENS-OBVIA, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN OUTAOUAIS (UQO)
ALCOOL, TENUE, LOGEMENTS, RAPPORTS SEXUELS… CE QUI ATTEND LES SUPPORTERS AU QATAR
Le Mondial 2022 débutera le 20 novembre au Qatar et se terminera le 18 décembre à Doha. A 100 jours de la cérémonie d’ouverture et du match inaugural, RMC Sport détaille le périple qui attend les supporters pendant la compétition.
Le Mondial 2022 débutera le 20 novembre au Qatar et se terminera le 18 décembre à Doha. A 100 jours de la cérémonie d’ouverture et du match inaugural, RMC Sport détaille le périple qui attend les supporters pendant la compétition.
UN PAYS FERME PENDANT LE MONDIAL
La plupart des pays qui accueillent un événement international en profitent pour essayer de séduire les touristes du monde entier. Mais avec une superficie totale de 11. 571 km² (celle de la France est de 543.940 km²), le Qatar a choisi de faire les choses différemment pour sa Coupe du monde. C’est simple, l’accès au territoire qatarien ne sera pas autorisé aux personnes non détentrices de billet ou d’accréditation pour un match du Mondial. Pour visiter le Qatar pendant le tournoi, une famille devra par exemple s’assurer que tous ses membres ont chacun une place pour une rencontre. Un membre de cette famille n’a pas de billet, l’accès au territoire lui sera interdit selon les éléments confirmés à RMC Sport par les organisateurs. Les tickets achetés par les supporters sont tous reliés aux informations des acheteurs avec leur hôtel et leur Fan ID. Un contrôle qui permet de gérer à la personne près le nombre de ressortissants étrangers sur le territoire pendant les 28 jours de compétition. Au micro de RMC Sport, un supporter de l’équipe de France a partagé sa joie et son impatience de découvrir le Qatar… même s’il craint d’en avoir rapidement fait le tour en marge des trois matchs de poule des Bleus. "Aujourd’hui tout est bouclé. On a les billets de matchs, l’hébergement, même si ça a été compliqué tout est bouclé et les billets sont réservés. On a qu’une envie c’est de partir, glisse Yannick Vanhee, qui assistera à sa septième Coupe du monde. [Un Mondial différent ?] Oui parce qu’il n’y a pas grand-chose à faire dans le pays déjà. On va essayer d’aller dans les pays à proximité. L’aspect alcool c’est sur la voie publique. Nous à la maison on aura tout ce qu’il faudra, on fera des barbecues entre copains, on prendra l’apéro."
L’ALCOOL AUTORISE UNIQUEMENT DANS CERTAINES ZONES
A l’image de ce fan de l’équipe de France, de nombreux supporters ont exprimé leur inquiétude à l’idée de ne pas pouvoir boire d’alcool pendant la Coupe du monde au Qatar afin de respecter la loi islamique en vigueur dans le pays. Afin de s’en tirer avec ce dossier bouillant, les autorités ont donc montré une certaine souplesse. C’est une certitude, les fans pourront consommer de l’alcool dans le pays mais pas n’importe où et certainement pas dans les rues de Doha. L’alcool sera disponible dans les bars et restaurants des hôtels ainsi que dans les fan zones mises en place dans le pays "afin de respecter la culture et les traditions qataris". En 2019, lors de la Coupe du monde des clubs à Doha avec près de 45.000 supporters, les boissons alcoolisées étaient disponibles aux prix moyen 6,20 € pour un verre dans les fan zones. Le Comité Suprême travaille encore avec la FIFA et toutes les parties prenantes à des solutions qui assureront un approvisionnement pour tous. Certains éléments restent en attente de confirmation dans les prochaines semaines.
TENUE "DECENTE" EXIGEE MAIS PAS DE VOILE IMPOSE
Les autorités qatariennes devraient se montrer plus conciliantes avec les supporters pendant le Mondial qu’avec ses habitants le reste de l’année. Mais si la loi en vigueur dans le pays n’impose pas un code vestimentaire stricte, il existe des "directives" gouvernementales liées à la "décence commune". Des normes qui risquent donc fort d’être mises à mal par l’arrivée massive de fans internationaux et habitués à s’habiller comme bon leur semble. En clair, sauf mauvaise surprise ou excès de zèle, oui il sera possible de porter un débardeur moulant ou des crop tops si l’on se rend au Qatar. De la même manière, et contrairement à un cliché qui perdure sur les états où règnent la loi islamique, le port du voile n’est obligatoire pour les femmes au Qatar. Pour ceux qui en doutaient, les récents barrages intercontinentaux Pérou-Australie et Costa Rica-Nouvelle Zélande l’ont bien rappelé.
LES RELATIONS SEXUELLES NE SERONT PAS SURVEILLEES
Parmi les autres motifs d’inquiétude pour les supporters, celle sur les relations sexuelles hors-mariage ont déclenché une vive polémique ces derniers mois. Mais rapidement, les organisateurs ont lancé des contrefeux pour apaiser les choses. Certes, dans la loi du Qatar, il est inscrit que deux personnes non-mariées n’ont pas le droit de coucher ensemble et risquent alors 7 ans de prison. Mais la réalité est très différente. Les autorités répètent en boucle cette phrase: "En novembre, venez comme vous êtes". Interrogés à ce sujet par RMC Sport courant 2022, la plupart des habitants de la capitale ont la même réaction: ils dégainent leur téléphone portable pour montrer les applications de rencontre. Une preuve, selon eux, de l’ouverture du pays et du changement progressif des mentalités. "On ne va pas venir ouvrir votre chambre et lever la couette", confie un réceptionniste d’un hôtel de Doha. De son côté, la FIFA assure que le Qatar "respectera la vie privée" des supporters. Le pays, qui veut surfer sur la vague Coupe du Monde pour devenir une destination touristique au Moyen-Orient, sait que l’erreur lui est interdite lors de ce Mondial 2022.
LES SUPPORTERS LGBTQ+ BIENVENUS, PAS LEURS REVENDICATIONS
A l’image de l’Australien Josh Cavallo, devenu un symbole de la cause LGBTQ+ dans le sport après son coming-out, certains homosexuels ont partagé leur inquiétude à l’idée de se rendre au Qatar. Si l’homosexualité constitue un délit passible de peines de prison. Mais là encore, le pays du Golfe pourrait profiter de la Coupe du monde pour faire preuve d’une plus grande tolérance. Nasser al-Khater, le directeur de Qatar 2022, a même affirmé que le petit émirat "s'est engagé à ce que le tournoi soit ouvert à tout le monde, quels que soient sa religion, sa race, son genre et son orientation sexuelle". Interrogé par l'agence Associated Press début avril, le responsable de la sécurité de Qatar 2022, le général Abdullah alAnsari, avait évoqué la promotion d'orientations sexuelles et d'identités de genre non-normatives pendant le Mondial. "Si un supporter brandit un drapeau arc-en-ciel dans un stade et qu'on le lui enlève, ce ne sera pas parce qu'on veut l'offenser, mais le protéger, a-t-il dit. Si on ne le fait pas, un autre spectateur pourrait l'agresser. Si vous souhaitez manifester votre point de vue concernant la cause LGBT, faites-le dans une société où cela sera accepté [...] mais ne venez pas insulter toute une société avec ça."
130.000 LOGEMENTS ESPERES AU QATAR
Enfin, et c’est certainement l’ultime dossier majeur à régler pour les organisateurs: comment loger dizaines voire centaines de milliers de supporters pendant la Coupe du monde. A 100 jours de l’ouverture du Mondial, 100.000 places sont déjà disponibles pour l’hébergement des fans venus du monde entier. Un total qui devrait atteindre 130.000 places d’ici le début de la compétition en novembre selon les éléments avancés par le Comité Suprême à RMC Sport. "Le problème sur cette Coupe du monde c’est qu’il y a très peu de communication. Les gens ont eu peur. La vente de billets de match a eu lieu en avril et les gens ne savaient pas s’ils allaient pouvoir être logés, a encore expliqué Yannick Vanhee qui fera le voyage pour soutenir les Bleus au Qatar. Beaucoup de gens ont donc jeté l’éponge alors qu’on a réussi à avoir des tarifs à peu près normaux. Le Qatar a bloqué les tarifs donc on ne s’en sort pas si mal. C’est 80 euros par personne la nuit." Afin de digérer au mieux les flux de supporters pendant la Coupe du monde, le Qatar veut surtout s’appuyer sur ses voisins afin d’augmenter sa capacité hôtelière. Plus de 150 liaisons quotidiennes avec les pays voisins. Reste à savoir si les fans de football seront prêts à ne rester que quelques jours sur place, dans une ambiance coupe du Monde, avant de rejoindre une autre destination. Une vraie modification des habitudes
GORGUI SY DIENG DOTE KÉBÉMER D’UN HÔPITAL
L’international sénégalais de basket Gorgui Sy Dieng poursuit ses œuvres sociales. Cette fois, il va, à travers sa Fondation, doter la ville de Kébémer d’un hôpital.
L’international sénégalais de basket Gorgui Sy Dieng poursuit ses œuvres sociales. Cette fois, il va, à travers sa Fondation, doter la ville de Kébémer d’un hôpital.
«Ce n’est pas important de dévoiler des chiffres. Cela n’a jamais été mon intention. Je pense que l’impact dans la vie des populations est plus important. La mairie nous a donnés 4 hectares. Ce projet devait être fait par l’État du Sénégal, mais ils ont accepté de s’associer avec nous dans cet important projet. Nous allons effectuer la pose de la première pierre, entamer les travaux jusqu’où on peut aller en fonction de nos moyens. Ils pourraient prendre le relais dans le futur, afin d’agrandir ou de rehausser les plateaux. C’est pourquoi nous avons demandé cette superficie», a fait savoir Gorgui Sy Dieng.
Plusieurs personnalités sont attendues pour la pose de la première pierre est prévue ce dimanche 14 août. «Derrick Rose est au Sénégal pour cet évènement. Il est venu avec une cinquantaine de personnes. C’est aussi un moyen pour nous de vendre la destination Sénégal. Les gens vont parler de notre pays sur les réseaux sociaux et c’est une bonne chose. Derrick va parler de tout ce qu’il a vu durant son séjour au Sénégal. Nous n’avons que le Sénégal et nous cherchons toujours à le hisser au sommet. Je n’attends rien en retour, même pas «MERCI». J’essaie toujours de voir ce que je peux apporter pour l’essor de mon pays», a souligné le basketteur.
Gorgui Sy Dieng compte poursuivre son soutien envers les populations à travers sa Fondation. «Je ne savais pas l’impact au sein de la population. C’est une association (ndlr : Ndimbël Jaboot,- Aidez les gens en wolof) qui faisait ça mais elle n’avait pas les moyens. Donc, je me suis engagé à les soutenir. Eux, ils voulaient circoncire 200 enfants. Je leur ai dit pourquoi pas 1200. Toutes les familles n’ont pas les moyens de le faire pour leurs enfants. On va aider tant qu’on peut et sans rien attendre. Je ferai de mon mieux pour soutenir toutes actions qui peuvent changer la vie des gens», a déclaré Gorgui Sy Dieng.
Il est aussi revenu sur l’organisation du camp. «Le Covid-19, les fenêtres FIBA, entre autres programmes n’ont pas favorisé la tenue du camp ces dernières années. On a jugé nécessaire d’organiser le camp ce dimanche, pour permettre aux jeunes d’apprendre de nouvelles choses. J’ai le matériel chez moi depuis deux ans. Mais, on a pu organiser un tournoi national des jeunes à travers ma Fondation», a-t-il dit.
QUAND L’ETAT PLOMBE LE JEU AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Le Conseil Constitutionnel n’a plus de président. Papa Oumar Sakho qui occupait jusqu’ici ce poste a officiellement quitté ses fonctions le jeudi 11 août, à minuit
Le Conseil Constitutionnel est de nouveau amputé d’un membre. Papa Oumar Sakho qui occupait jusqu’ici le poste de président de cette haute juridiction est officiellement admis à faire valoir ses droits à la retraite, le jeudi 11 août dernier, à minuit. Ainsi, faute de nomination de son remplaçant par le chef de l’Etat, le Conseil Constitutionnel est de nouveau rattrapé par l’épisode de juillet 2021 qui lui avait valu toutes sortes de critiques.
Le Conseil Constitutionnel n’a plus de président. Papa Oumar Sakho qui occupait jusqu’ici ce poste a officiellement quitté ses fonctions le jeudi 11 août, à minuit. Nommé par décret n°2016-1222 du 12 août 2016 pour un mandat de 6 ans non renouvelable, le désormais ancien président du Conseil constitutionnel est admis à faire valoir ses droits à la retraite et n’a donc plus droit de participer aux délibérations du Conseil Constitutionnel sous peine de les rendre illégales au regard des dispositions de la loi organique n° 2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel.
De l’autre côté, le président de la République qui devait procéder à la nomination non seulement d’un nouveau membre du Conseil constitutionnel mais aussi du remplacement de Papa Oumar Sakho à la présidence de la haute juridiction n’est pas encore passé à l’acte ou du moins n’a pas encore officialisé sa décision. Une situation qui a fini de mettre le Conseil constitutionnel dans une position très délicate puisqu’il est amputé d’un de ses membres et sans président dont la voix est prépondérante en cas d’égalité des voix lors des délibérations.
Seulement, il faut souligner que ce ne n’est pas une première fois que cette haute juridiction traverse une telle situation. D’ailleurs, on se rappelle l’épisode de juillet 2021 qui avait valu au Conseil constitutionnel toutes sortes de critiques. A l’époque, saisi d’un recours déposé par l’opposition parlementaire contre les modifications du Code pénal, du Code de procédure pénale et du Code électoral, le Conseil constitutionnel a été contraint de statuer avec seulement quatre membres sur les sept qui la composent du fait que les trois autres étaient frappés d’un empêchement définitif. Un des membres est décédé le 3 janvier 2021 (Mme Boussou Diao Fall) et les deux autres ont épuisé leur mandat de 6 ans, non renouvelable le 25 juin 2021.
Brandissant les dispositions de l’article 23 de ladite loi organique qui souligne que « le Conseil constitutionnel ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres, sauf empêchement temporaire de trois d’entre eux au plus, dûment constaté par les autres membres », plusieurs personnalités avaient pris la parole pour condamner sa violation par le président Oumar Sakho et ses trois autres collègues.
Le président de la République à qui la Constitution confère le pouvoir exclusif de nomination des membres du Conseil constitutionnel est également accusé d’avoir manqué à ses obligations constitutionnelles de garant du fonctionnement régulier des institutions. Aujourd’hui encore, un an après l’épisode de juillet 2021, voilà le Conseil constitutionnel rattrapé par cette imperfection qui risque de plonger notre pays dans une nouvelle polémique stérile dans les prochains jours. Et ceci tout simplement à cause du manque de diligence du chef de l’état dans la nomination à temps des juges devant remplacer ceux proches de la retraite. Cette situation consistante à toujours attendre jusqu’à ce que des personnalités concernées par la retraite soient frappées d’une incapacité juridique de continuer à occuper leur fonction est d’autant plus incongrue que le Sénégal dispose de brillants magistrats et personnalités qui ont le grade et le profit d’intégrer cette haute juridiction.
Je vous propose dans la suite du post précédent de nous intéresser aux deux projets à titre comparatif et à la vente d’une partie de l’assiette foncière de l’hôpital pour financer la reconstruction.
Je vous propose dans la suite du post précédent de nous intéresser aux deux projets à titre comparatif et à la vente d’une partie de l’assiette foncière de l’hôpital pour financer la reconstruction.
Il y a d’un côté un ancien projet confié à un prestataire sénégalais et de l’autre un nouveau projet qui est validé par les autorités confié aux espagnols.
Étudions les deux attentivement surtout leurs modes de financement et leurs conséquences.
D’abord le projet qui fait intervenir le prestataire sénégalais propose la reconstruction de l’hôpital sur fonds propres par le mécanisme du B.O.T.
Le « build operate transfert » (BOT) est un contrat par lequel un investisseur privé s'engage à construire un équipement, puis à le faire fonctionner pendant un certain temps, pour, à l'issue de cette période, en transférer la propriété au cocontractant, qui est souvent une personne publique (Etat, région...).
En contrepartie, sa rémunération est issue des redevances qu'il facture aux usagers de l'infrastructure, pendant toute la durée contractuelle d'exploitation par l'investisseur privé.
Pour comprendre cela c’est exactement ce qui s’est passé avec l’autoroute à péage et Eiffage.
Ce dernier exploite l’infrastructure sur une trentaine d’années si je ne m’abuse pour amortir son investissement.
Dans le cas de figure de l’hôpital le prestataire sénégalais qui je le rappelle ne justifie d’aucune expérience connue dans la construction d’un tel hôpital, finance le projet à hauteur de 90 milliards si mes souvenirs sont bons (information à vérifier) et il est payé sur une période déterminée par les recettes générées par l’infrastructure ou alors par nos impôts pour amortir son investissement.
Si cela n’est pas une privatisation temporaire de l’hôpital qui ne dit pas son nom qu’est-ce que c’est ?
Vous imaginez aisément que dans ces circonstances l’accès aux soins de qualité de cet hôpital n’est absolument pas garanti à ceux qui n’ont pas les moyens et aux indigents : une vraie catastrophe en porte-à-faux avec la mission d’un hôpital public.
De la même façon que seuls les nantis ont la possibilité d’emprunter l’autoroute à péage, seuls les nantis pourront supporter le coût des prestations à l’hôpital.
À la différence fondamentale que les usagers de la route ont une alternative consistant à prendre la route nationale alors que les usagers de l’hôpital n’auront aucune alternative.
Quant au projet qui est validé par les autorités son mode de financement annoncé comporte la vente d’une partie de l’assiette foncière de l’hôpital qui servira à financer la reconstruction.
Dans ces circonstances l’accès aux soins est garanti à tout le monde sans discrimination.
Il faut savoir que ce mode de financement n’a rien d’étrange ni de nouveau : ça se fait ailleurs en particulier en France où j’exerce présentement et je vous en donne un exemple.
A Strasbourg, les hôpitaux universitaires de Strasbourg où j’ai exercé pendant une dizaine d’années, disposaient d’un grand hôpital situé en plein centre-ville dénommé Hôpital Civil où Hospices Civils de Strasbourg.
Celui-ci était à l'origine un hôpital pavillonnaire composé de 45 bâtiments répartis sur 23 hectares.
Lorsqu’il a fallu reconstruire le Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg qui est le plus gros chantier hospitalier de France sur une superficie de 9 hectares avec un montant des financements prévisionnels s’élevant à 230 Millions d’Euros, il a été procédé à une vente d’une grande partie de l’assiette foncière le reste étant conservé comme patrimoine historique notamment la célèbre cave des hospices et la mythique grande pharmacie de l’hôpital.
Comme vous le voyez, ce mécanisme de financement n’est pas une première exceptionnelle.
Maintenant on peut déblatérer en long et en large sur l’opportunité ou non de la vente d’une partie du foncier de l’hôpital Le Dantec, fallait-il trouver une autre source de financement ou pas, la transaction est-elle transparente ou nébuleuse ? etc…
Ces questions ne m’intéressent pas personnellement je les laisse aux politiciens et aux organismes de contrôle de gestion des ressources du pays etc.
Chacun est libre d’y apporter son grain de sel.
En ma qualité de médecin spécialiste ayant travaillé dans les conditions désastreuses de l’hôpital A. Le Dantec et connaissant parfaitement les conditions d’exercice de mes confrères je ne peux qu’approuver un tel projet qui plus est est annoncé clés en main au bout 18 mois.
Je n’ai pour boussole que l’intérêt supérieur des malades et des populations sénégalaises et cet intérêt est dans ce projet sur le plan médical qui est mon domaine de compétences.
Par ailleurs la question de la démolition des services récemment reconstruits avec toutes leurs péripéties (en particulier la Maternité au bout de tant d’années) montre encore une fois ce que j’ai toujours fustigé :
À savoir l’attitude qui consiste à faire cavalier seul, chaque service voulant se développer dans son coin tout seul en négociant le financement de sa reconstruction en marge du projet global d’établissement de la CME (Commission Médicale D’Etablissement) qui intègre tous les services dans une dynamique harmonieuse et cohérente.
Naturellement ce projet validé à la Présidence de la République avec la CME n’agrée pas les cavaliers solitaires qui cherchent à le torpiller par tous les moyens à coup d’instrumentalisation (des syndicats et autres comités de défense des intérêts du personnel), de mauvaise volonté et de sabotage.
C’est ce qui explique qu’on veuille remettre en cause ce projet et imposer celui du prestataire sénégalais avec des prétextes fallacieux de slogans nationalistes du genre « préférence nationale » pour entretenir l’amalgame, la désinformation et la manipulation.
Qu’y a t-il entre ce prestataire et les défenseurs de son projet ? Yalla réka kham.
Maintenant ce qu’on attend de mes confrères médecins en mettant à leur disposition un tel bijou comme outil de travail c’est enfin de dispenser aux populations des soins de qualités accessibles à tous et la préservation de l’infrastructure.
Pour cela il va falloir faire preuve de professionnalisme et se débarrasser des tares que nous connaissons je n’entre pas dans les détails on se connaît.
Il faudra une réelle introspection dans ce sens c’est cela qu’on attend.
Les questions de foncier et les questions architecturales ainsi que la validation technique de l’infrastructure ne relèvent pas de nos compétences nous professionnels de santé il faut arrêter ce cirque.
Maintenant vous savez !
JOUEUR UEFA DE L'ANNEE, SADIO HORS DU TOP 5
L'UEFA a dévoilé, ce vendredi, la liste des finalistes pour le tire de meilleur joueur de l'année. Benzema, Thibaut Courtois et Kevin De Bruyne occupent respectivement le podium.
L'UEFA a dévoilé, ce vendredi, la liste des finalistes pour le tire de meilleur joueur de l'année. Benzema, Thibaut Courtois et Kevin De Bruyne occupent respectivement le podium.
Les 12 autres joueurs classés
4-Robert Lewandowski (Bayern, désormais à Barcelone et Pologne) – 54 points
5-Luka Modrić (Real Madrid et Croatie) – 52 points
6-Sadio Mané (Liverpool, désormais au Bayern et Sénégal) – 51 points
7-Mohamed Salah (Liverpool et Égypte) – 46 points
8-Kylian Mbappé (Paris et France) – 25 points
9-Vinícius Junior (Real Madrid et Brésil) – 21 points
10-Virgil van Dijk (Liverpool et Pays-Bas) – 19 points
11-Bernardo Silva (Manchester City et Portugal) – 7 points
12-Filip Kostić (Eintracht Frankfurt et Serbie) – 7 points
13-Lorenzo Pellegrini (Roma et Italie) – 5 points
14-Trent Alexander-Arnold (Liverpool et Angleterre) – 2 points
15-Fabinho (Liverpool et Brésil) – 1 point