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17 juin 2025
CES MAUX SILENCIEUX ET SOURNOIS BANALISÉS DANS LA SOCIÉTÉ
Le «body shaming» est une expression venant de l'anglais et qui consiste à critiquer quelqu'un en raison de sa forme, de sa taille ou de l'apparence de son corps
Une bonne partie de la population en souffre surtout les jeunes garçons et filles, les femmes, en silence. Allant jusqu’à créer un manque de confiance en soi, une phobie et du stress permanent, à perturber leur quotidien, leur scolarité, entre autres. Le «body shaming» est une pratique très répandue de nos jours. Cette pratique qui consiste en la propension des personnes de se moquer de l'apparence (physique) d’autres est devenu monnaie courante, surtout sur les réseaux sociaux. Perdant peu à peu toute confiance en elles, les personnes qui en sont victimes développent, au fur du temps, de l'anxiété, des troubles du comportement... allant jusqu'à être dépressifs. Quid du «bashing» également, qui consiste au «dénigrement» ? Radioscopie de maux silencieux !
Le «body shaming» est une expression venant de l'anglais et qui consiste à critiquer quelqu'un en raison de sa forme, de sa taille ou de l'apparence de son corps. Dans sa définition, le dictionnaire en ligne linternaute.fr note que le «body shaming», un nom masculin, «désigne le blâme que subit une personne par une autre personne ou un groupe d'individus (souvent sous forme de mots cruels), à cause de l'apparence de son corps, lequel peut être jugé trop gros, trop maigre, trop musclé, etc. Exemple : Le body shaming témoigne de la trop grande importance que la société accorde au physique». En plus du «body shaming», ces personnes subissent souvent du «bashing» également, un terme qui signifie «dénigrement». Il est dérivé de l’anglais (le verbe) «bash» veut dire frapper, cogner. Mais le «bashing», c'est le fait de «se défouler en critiquant, insultant, colportant des rumeurs et mensonges sur quelqu'un, un groupe ou quelque chose». Dans notre société actuelle, que l'on soit gros ou mince, de petite taille ou de gabarit imposant etc., on a au moins une fois été confronté au «jugement» de l'autre. Des paroles, signes ou même des gestes renvoyant au physique qui peuvent être blessants pour la plupart du temps. Dans une société où on ne se livre pas beaucoup, où on ne partage pas et ne se confie pas par rapport à ce genre d’attaques (la culture du tabou aidant), certaines de ces paroles moqueurs, à la longue, peuvent directement mener à la dépression. Le «body shaming» est alors devenu, en l'espace de quelques années, un mal sociétal qui menace l'épanouissement des personnes et qui, avec le développement des réseaux sociaux, s'est répandu un peu partout dans le monde. Pis, certaines remarques peuvent être le fait de membres de la famille, des amis et parfois même d'inconnus, avec les conséquences dévastatrices qui peuvent s'en suivre.
DES CONSEQUENCES SUR LA SANTE
Beaucoup minimisent les insultes, les moqueries relatives au physique de l’autre. Et pourtant, ces humiliations à répétitions et les remarques peuvent créer une vraie détresse psychologique chez certaines personnes, allant jusqu'à la dépression, la dysmorphie (obsession sur un défaut physique), la baisse/manque de confiance en soi, entre autres. Mais pire encore, des troubles alimentaires peuvent même survenir, après ce genre de phénomène. Selon une étude de l'Université de Pennsylvanie, les personnes qui sont victimes de «body shaming» sont également celles qui ont une santé fragile. Il est à noter que le body shaming ne concerne pas seulement la gente féminine, même si les femmes et les filles sont les plus touchées par ce phénomène qui a pris une proportion démesurée, surtout sur les réseaux.
EN PLUS DES RESEAUX SOCIAUX, LE MAL DES REMARQUES DEPLACEES AU SEIN DE LA FAMILLE
Sur les réseaux sociaux, les personnalités publiques, et pas seulement, sont constamment épiés et reçoivent fréquemment des remarques sur leur physique. Lassées d'être attaquées, ces derniers, pour faire taire certaines rumeurs ou critiques, prennent la parole et se défendent contre leurs détracteurs. Et au Sénégal, ils sont nombreux à subir ce genre de moqueries sur leurs physiques. Et malgré leur désarroi, les détracteurs continuent toujours de s'acharner sur eux. Faire l’objet de remarques sur son physique a toujours été le quotidien de Maty Samb. «Depuis toute petite, j'ai toujours été fine. Au début, cela ne me dérangeait pas ; mais, au fur et à mesure que je grandissais, j'ai commencé à faire l’objet de remarques du genre : "tu es trop maigre" ou "Te ne manges pas assez". Et on me comparait souvent avec d'autres personnes. Ce que je ne supportais pas du tout. Peu à peu, j'ai perdu confiance en moi. Le regard des autres pesait beaucoup. Je sortais rarement et même quand je sortais, je fuyais le regard de tout le monde». Toutefois, Maty nous confie qu'elle était plus touchée par les critiques venant des membres de la famille. «Je me rappelle, un de mes oncles n'arrêtait pas de me critiquer à tel point que je ne voulais plus aller à la maison familiale. Rien qu'en y pensant aujourd'hui, ça me rend triste parce que ça été une période sombre de ma vie.»
LE MOUVEMENT "BODY POSITIVITY" EN REPONSE ET CONTRE LE "BODY SHAMING"
Par contre, pour d'autres, les remarques n'ont pas eu d'effets sur eux. C'est le cas de Mbaye qui nous révèle : «On m'a toujours taxé de grosse-tête. Certains même me taxaient de "kilos bop liibaru yaram". Au tout début, ça me faisait mal ; mais en grandissant, cela ne m'a plus du tout affecté». Monsieur Mbaye d'ajouter que «lorsqu'ils ont remarqué que cela ne m'affectait plus, ils ont arrêté. J'en profite pour encourager ceux qui en sont victimes et leur dire qu'il est nécessaire de faire un travail d'acceptation de soi-même, d'avoir un mental d'acier, de tel sorte que ce que disent les autres ne nous atteigne pas». Certaines personnes critiquent sur le physique, alors que d'autres, par contre, aiment critiquer sans raison. Conscient des dangers du body shaming et en réponse à ce fléau, s'est développé le mouvement du "body positivity" ou "positivité corporelle" qui promeut que tout le monde mérite d'avoir une image corporelle positive, indépendamment de la façon dont la société et la culture populaire perçoivent la forme, la taille et l'apparence idéales.
LE BUT DU BODY SHAMING
Docteur Souleymane Lo, sociologue se prononcent sur le «body shaming» et le «bashing»
Comment appréhendez-vous cette tendance qu'ont les gens à faire des commentaires négatifs sur le physique de l'autre ?
La société sénégalaise, comme toute société, dispose d’un système de régulation sociale pour garantir le fonctionnement souhaité des interactions entre ses membres. Cela requiert l’établissement de normes, de valeurs et des règles de conduites applicables à des degrés différents dont la force réside dans leur caractère coercitif. Ainsi, tout membre qui s’en écarte devient, de facto, la victime. Et par conséquent, il lui est applicable la sanction prévue à cet effet. C’est dans cette optique qu’il faudrait comprendre l’usage «d’un propos désobligeant», une forme de réaction sociale comme sanction à l’encontre d’un membre de la société jugé fautif d’un écart de conduite. L’objectif est de blesser l’autre, avec ce qu’on dit, afin qu’il puisse se tenir à carreaux. Autrement dit, il s’agit de l’humilier par la remarque avec laquelle, d’ailleurs, on lui rappelle les imperfections dont son corps est plein, au regard de la représentation que la société fait du corps. En effet, c’est par la physionomie du corps que notre société juge et admire la personnalité de la personne, au point qu’elle tolère difficilement les insuffisances comme les excès physionomiques (tête, ventre, faciès, yeux, bouches, lèvres, fesses…).
Quels impacts peuvent avoir ces remarques sur l'état d'esprit de la personne?
Sous cet angle, tout excès ou insuffisance est perçu comme une opportunité malveillante dont il faut user pour réagir face à la personne dont le physique est en cause. En s'en prenant à la personne, le commentaire désobligeant résonne comme la sanction sociale admise par laquelle on se soustrait à l’ascendance de l’autre qui s’exprime par d’autres attributs dont on se libère en même temps par un «rire sarcastique parce que réparateur» des angoisses subies. C’est dire qu’il est admis, au sein du système de régulation sociale, au même titre que toute autre sanction (l’abandon, le châtiment, la prison…), d’émettre des jugements de nature à rabaisser, à humilier, à déstabiliser l’autre chez qui on a noté un comportement de l’ordre de ceux qui sont dignes de blâmes en société, lorsqu’il s’éloigne des valeurs morales telles que la discrétion, l’humilité, la courtoisie, la politesse, la sociabilité, la bonté, la justice que sais-je encore.
Si l'on se place du côté de la personne qui critique, n'est-ce pas pour elle une manière de projeter ses insécurités sur l'autre ?
Le résultat recherché, comme la conséquence manifeste sur la personne visée, est d’abord de manipuler sa conscience afin qu’elle puisse douter de sa propre fierté et des attributs qui la différencient des autres et ensuite lui fait changer de regard sur elle-même. Ce changement de regard sape toute confiance en elle, en installant la honte d’avoir sur elle les stigmates de l’imperfection physionomique au point qu’elle soit désormais condamnée à faire l’autruche en public
LE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL PERMETTRA À L'INDIVIDU SABOTÉ DE TIRER LA PARTIE POSITIVE DE SON EXISTENCE
Lamine Diolo, coach en développement personnel se prononcent sur Le «body shaming» et le «bashing»
Avant de parler de confiance en soi, il est tout d'abord important de définir globalement le développement personnel qui se veut comme un ensemble hétéroclite de pratiques qui appartiennent à différents courants de pensées et qui ont pour objectif l'amélioration de la connaissance de soi, la valorisation de ses talents et de ses potentialités, l'amélioration de la connaissance de sa vie personnelle, mais aussi la réalisation de ses rêves et de ses aspirations. C'est dans ces objectifs du développement personnel que la confiance en soi vient jouer un rôle crucial dans l'épanouissement de l'individu.
Quelle place la confiance en soi occupe-t-elle dans le développement personnel?
La confiance en soi, qui dans le jugement personnel, renvoie au pouvoir ou à la capacité que l'individu a pouvoir faire face à des situations externes ou les croyances profondes et les qualités qui existent en la personne pour arriver à réussir ses buts et ses objectifs, en réalité est l'un des éléments fondamentaux du développement personnel. Et cette confiance en soi, dans une définition toute simple, peut se résumer à ce qu'on peut appeler l'image qu'on a de soi. Cette image de soi, quand elle est bien définie et qu'elle est positive et constructive, alors cela participe à notre développement personnel. Et quand cette image de soi est mal définie, c'est-à-dire quand elle est détériorée, quand l'individu fait ce qu'on peut appeler de l'autosabotage par exemple, cela a un impact négatif sur la confiance que l'on a de soi et donc sur notre développement personne.
Le développement personnel peut-il permettre de mieux réagir contre le «bashing» et le «body shaming» qu'on a tendance à retrouver dans nos sociétés et surtout sur les réseaux sociaux ?
Le développement personnel permettra à l'individu qui est saboté, qui est calomnié, qui est critiqué, même dans ce cas-là, de tirer la partie positive de son existence, de son apparence, de son physique. L'apparence chez une personne, c'est quelque chose qui n'est pas forcément lié à notre capacité intellectuelle par exemple ou aux potentialités qui existent en nous, à ce génie qui peut être en nous. Donc l'individu doit être en mesure, au-delà de son physique, de voire en vrai ce qui existe en lui comme potentialité ; c'est pour cela que cette connaissance de soi est un élément très important dans le développement personnel qui permettra à l'individu de se questionner, de s'assumer mais aussi de s'accepter.
En quoi l'environnement dans lequel évolue la personne peut-il affecter la confiance qu'elle a en elle-même ?
Quand on parle de confiance en soi dans nos sociétés, ce que je dis très souvent dans mes interventions, c'est que ces choses-là sont très culturelles c'est-à-dire c'est comme si elles étaient ancrées en nous : très facilement on critique, on sabote, on minimise, on insulte. Et ce qui se passe, c'est que l'individu perd confiance dans ce type d'environnement. Quand l'environnement dans lequel nous évoluons ne nous soutient pas, ne nous aide pas à nous construire ou à nous réaliser, donc cela veut dire que c'est une menace à notre confiance. Et du moment où on évolue dans cette atmosphère de négativisme, ou justement de propos blessants, cela affaiblit notre confiance et parallèlement notre développement personnel. Donc il faut savoir que ces choses-là sont liées. On arrive à banaliser des choses qui sont très très graves. Par exemple : dire à une personne "Doo Tekki Dara" (Tu ne réussiras jamais, expression péjorative en Wolof) ; "Amoo Benn Jërign" (Tu n’es d’aucune utilité, propos péjoratifs en Wolof), etc. Ce sont des choses pour nous, c'est dans le quotidien, on le dit très souvent. Et ce qui se passe, c'est qu'on ignore l'impact que ça peut avoir chez la personne, sur la confiance sur son estime qu'elle a d'elle-même. Ce sont des choses que nous banalisons et cela influence négativement la confiance des gens. Quand la confiance est influencée, cela veut dire que nous avons perdu cette estime qu'on a de nous-même et donc notre développement personnel est menacé, d'une certaine manière.
Vu que dans la société dans laquelle nous évoluons, les gens ont facilité à indexer l'autre, comment le développement personnel peut-il aider à se prémunir des remarques négatives extérieures ?
L'individu doit arriver, d'une manière interne, à gérer son estime, à se questionner, à s'accepter et en réalité à assumer sa nature et sa vie telle qu'elle est ; c'est cela le début du véritable développement personnel. La base du développement personnel est la connaissance de soi et la valorisation de nos talents et de nos potentialités. Donc, quand on se connait, on parvient à réellement savoir nos qualités et nos potentialités, on peut travailler sur ça, c'est une suite logique. Et puis après c'est un travail sur la qualité de vie personnelle ; c'est aussi un travail sur nos rêves et nos aspirations. Donc on doit prendre conscience aujourd'hui des véritables urgences qui sont là et qui doivent changer notre regard par rapport à comment les gens nous voient, par rapport à comment nous interprétons toutes ces situations parce que tout dépend de l'interprétation qu'on en fait. Par exemple, si aujourd'hui quelqu'un est dénigré et qu'il est critiqué par rapport à son apparence, tout dépend de comment il le prend, l'interprète ; c'est ce qui fait toute la différence.
Quels conseils donnez-vous aux victimes de ce genre de phénomène ?
Le conseil que je peux donner à ceux qui sont victimes de «bashing» ou de «body shaming», c'est qu'en réalité ils valent plus que ça, ils valent plus que ce que les gens disent sur eux, ils valent plus que comment ils sont vus par l’autre et cela ne les définit pas. Je dis très souvent que l'avis des autres ne définit pas nos vies, les interprétations externes ne sont pas forcément ce qui nous définit. Cela nous définirait que si nous le décidons, en réalité. Maintenant, pour parvenir à interpréter ces situations d'une manière positive et constructive et réellement prendre conscience de soi, je conseillerai de réussir ce travail de développement personnel à travers des sessions de formation. J'ai eu des cas de «bashing» et de «body shaming» dans mes sessions de formation. Et après mes entretiens, ils ont retenus l'essentiel de ces formations-là et cela pousse l'individu à aller vers des questions plus urgentes sur sa personne c'està-dire le fait de se connaître véritablement, le fait de découvrir ses talents, ses potentialités, le fait de comprendre que quelle que soit notre apparence, notre couleur ou notre corpulence, nous avons la capacité, si nous le décidons sincèrement, d'arriver à réaliser des choses extraordinaires et cela qu'importe ce que les autres vont penser de nous. Nos pensées doivent être positives ; la manière dont nous nous voyons doit être constructive et l'image qu'on a de nous doit être une image qui reflète ou qui renvoie à la confiance en soi. Donc à ces personnes de capacités, de potentialités, je leur dirai de prendre conscience d'eux-mêmes et d'ailleurs de s'intéresser au développement personnel parce que c'est très crucial aujourd'hui pour l'épanouissement de l'individu. Malheureusement, nous vivons dans une société qui est très négative vis-à-vis de notre évolution ; mais nous devons accepter cela déjà. Et nous devons maintenant arriver à faire face à cela parce que cette capacité à se responsabiliser et d'arriver à se réaliser, d'arriver à se définir, à oser s'imposer est très important. Et je leur dirai pour le mot de la fin : "imposez-vous, n'ayez rien à quémander ; n'écoutez pas ce que les gens vous disent ; écoutez ce qui se passe au fond de vous. Et justement écoutez cette voix intérieure qui vous dit que vous aussi vous êtes capables, vous avez les possibilités, vous êtes talentueux et que vous pouvez arriver à faire des choses extraordinaires dans le monde."
L’OMERTA DE LA FSF
Polémique sur le nouveau maillot des lions, pelouse dégradée…Le début des éliminatoires de la CAN 2002 a été entaché par une polémique autour des nouveaux maillots qui sont loin de faire l’unanimité
Le début des éliminatoires de la CAN 2002 a été entaché par une polémique autour des nouveaux maillots qui sont loin de faire l’unanimité. Comme cela ne suffisait pas, elle s’est enflée avec la dégradation de la pelouse du stade Me Abdoulaye Wade constatée lors du match Sénégal-Bénin. Quelle est la position de la Fédération sénégalaise de football face à cette situation ? Pour l’heure, elle reste aphone et ne s’est pas officiellement prononcée pour éclairer sur le choix et le design de cette tunique largement rejetée par le public sénégalais.
Le rejet est quasi unanime ! Les nouveaux maillots arborés par l’équipe du Sénégal lors des deux premiers matchs des «Lions» ne sont pas appréciés. C’est du moins ce que révèle la vague de réactions et surtout la polémique soulevée dans les réseaux sociaux par le supporters. Et le débat porte principalement sur le choix de ces tuniques pour éliminatoires de la CAN 2023 et la prochaine Coupe du Mondial 2022 au Qatar.
Le modèle proposé par l’équipementier Puma la semaine dernière et officiellement publié est loin d’être du goût des Sénégalais et des supporters. Et ils ont été nombreux à le critiquer et à rejeter le design du maillot qui, à leurs yeux est loin d’être esthétique pour être attrayant. Là où d’autres pensent que les tuniques ne cadrent tout simplement pas avec les signes distinctifs du Sénégal notamment sa verticalité et l’absence de son étoile au milieu. Certains n’ont d’ailleurs pas hésité à le renvoyer tout bonnement aux maillots habituels des équipes du Mali et de la Guinée. Or, l’équipementier Puma a déjà officialisé ces nouveaux maillots et a commencé notamment la commercialisation.
Comment la Fédération sénégalaise de football a pu choisir et valider le modèle ? Dans des propos qui lui ont été prêtés dans les médias, Me Augustin Senghor président de la FSF a toutefois soutenu n’avoir reçu aucune proposition de design de l’équipementier Puma. Pourquoi l’équipementier a-t-il donc officialisé ce nouveau maillot du Sénégal sans l’aval de la FSF ? Autant de questions qui restent encore en suspens.
Pour l’heure, aucune déclaration ou communiqué officiels ne sont venus éclairer la lanterne des supporters sénégalais aussi bien sur cette question que sur d’autres. Entre autre, on note particulièrement celle liée à la qualité de pelouse du stade Me Abdoulaye Wade qui a refait surface. L’infrastructure flambant neuf de 50.000 places, inaugurée le 22 février dernier, dispose de toutes les commodités d’un stade moderne.
Doté d’une pelouse hybride, un mixte de pelouses naturelle et du synthétique mais aussi facile à entretenir selon la Société SOGIP, l’aire de jeu s’est pourtant dégradée quelques mois et seulement après les deux matchs de gala disputés lors de l’inauguration et de Sénégal-Egypte au mois de mars. Cette dégradation de la pelouse a été nettement relevée lors du match Sénégal-Bénin (3-1) de ce 4 juin et même à la veille. Interpelé sur cet aspect ministre des sports Matar Ba n’a pas manqué de répondre en soulignant qu’il faut jouer encore beaucoup de matchs pour voir comment la pelouse allait réagir à l’entretien de la pelouse hybride qui est une nouveauté au Sénégal.
Au delà de la question maillot, l’instance fédérale est attendue sur l’état de la pelouse mais aussi sur d’autres points qui continuent de faire désordre dans l’organisation des grandes rencontres internationales. Ils sont liés entre autres à l’accès au stade, la propreté des toilettes, des tribunes et des sièges souvent poussiéreux qui continuent d’être un véritable calvaire pour le public sénégalais.
Bon, il nous faut apprendre à être un peu dandys. Il y va de l’image écornée de notre pays. Oui nous, Sénégalais, sommes bien différents des autres nègres de ce continent béni des dieux qu’est l’Afrique. Nous sommes si racés, si civilisés tandis que les autres sont si…africains ! La preuve par Baye Seng qui parlait français mieux que le plus instruit des Toubabs. Il y a eu également Blaise Diagne, Lamine Coura Guèye sans compter l’Africain le plus diplômé de Casablanca au Cap et qui a bien inscrit dans notre Constitution la liberté de marcher et autorisé ses concitoyens à protester en bandeau rouge. Autre merveille de notre pays qui doit nous pousser à ne pas nous comporter comme des sauvages, nous avons les femmes les plus belles et les plus élégantes au monde. Les plus croqueuses de diamants aussi ! Mais ça, on n’a rien dit dé. Lesquelles sont à ce point coquines — et aussi langues vénéneuses ! —que tous les hommes du monde les craignent. Elles ont ce pouvoir démoniaque d’ensorceler n’importe quel homme. Nous sommes également si gracieux dans le port et dans le verbe. Bref, on est des Toubabs à la peau noire. Un pays beau pays, on vous dit ! Qui n’a jamais connu de guerre civile. Musulmans et chrétiens s’encanaillent souvent dans une belle fraternité. Un pays qui vit au rythme de la démocratie depuis des siècles. Et ce n’est pas tout. Nous avons un stade digne d’une coupe du Monde, un Train express régional en attendant le fameux bus transit rapide. Il ne restera alors qu’à foutre au diable les cars rapides et autres Ndiaga Ndiaye voire Tata qui font tout de même le bonheur de ce pauvre Kàccoor Bi. Avec tout cela donc, il nous faut apprendre à être moins sauvages. A voir les choses autrement. Comme ces conneries d’interdire des marches ou des rassemblements pacifiques. C’est une belle ambiance, bon enfant, qui a prévalu hier place de l’Obélisque. Ce qui nous fait dire qu’autoriser ces manifestations doit être la règle et les interdire l’exception. Il nous faut aussi nous départir de cette image ringarde de voir des forces de l’ordre gazer et pourchasser des opposants pacifiques. Et surtout, que personne ne vienne plus nous raconter des débilités du genre de la présence de rebelles dans la capitale. Celui qui distille cette connerie peine assurément à entrer dans l’Histoire KACCOOR BI (LE TEMOIN)
DOOR-MARTEAU FINANCIER LES BOUCLIERS DE BBY PORTÉS DISPARUS !
« Le Témoin » quotidien se demande pourquoi les dictateurs et autres chefs d’Etat n’apprennent pas des erreurs politiques de leurs devanciers ? Dommage que notre cher président de la République Macky Sall semble n’avoir rien compris aux erreurs de chefs d’Etat qui ont perdu le pouvoir par des moyens non démocratiques. Car, on ne le lui souhaite pas, mais s’il advenait qu’il se trouvât au bord du précipice, en tout cas dans une situation comparable à celle des émeutes de mars 2021, son entourage politique composé d’opportunistes, de truands, de faux conseillers et autres porteurs de « marteaux » à double tête sera le premier à le lâcher. Ou alors à le trahir comme ce fut le cas de Wade et ses Wadistes, Karim et ses Karimistes, Khalifa et ses Khalifistes, feu Tanor et ses Tanoristes, Collin et ses collinistes etc. A preuve par les partisans du maire Bamba Fall, de Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Augustin Tine, Abdoulaye Baldé, Jean Baptiste Diouf et autres qui s’étaient autoproclamé boucliers de Macky Sall. Mieux, les « jeunes » et militants de Bby se disaient prêts à organiser des contre- manifestations, hier, mercredi 08 juin 2021. Hélas, ce c’était que du « door marteau » financier ! Après avoir « encaissé », certains militants de Bby et autres partisans de l’Apr avaient disparu de la circulation du mercredi de tous les dangers. Nulle part dans le département de Dakar, on n’a constaté l’ombre d’une contre manifestation de Bby.
DOOR-MARTEAU FINANCIER LES BOUCLIERS DE BBY PORTÉS DISPARUS ! (BIS)
A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), nous rapporte-t-on, mêmes les membres et leaders du Mouvement des élèves et étudiants républicains (Meer) et de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) s’étaient terrés dans leurs chambres face aux vagues déferlantes de militants de l’opposition vers la place de l’Obélisque. Pourtant, nous souffle-t-on, le ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, aurait débloqué des fonds au profit de certains membres du Meer et de la Cojer qui prétendaient organiser des contre-manifestations. « Nous allons montrer aux jeunes de l’opposition que nous sommes plus nombreux qu’eux. Mme le ministre (Ndlr : Néné Fatoumata Tall), vous avez vu combien les jeunes de la mouvance sont nombreux et engagés aux côtés du président Macky Sall. Nous allons regrouper toute la jeunesse de la mouvance mercredi prochain à la place de la nation, pour montrer à l’opposition notre force avant de donner le 31 juillet une majorité éclatante à l’Assemblée nationale au Président » avaient déclaré ces « doorkatou marteau » du Meer et de la Cojer au ministre de la Jeunesse. Hier, bon nombre d’entre eux se sont fait très discrets vis-à-vis d’une très forte mobilisation de l’opposition qu’aucune force de défense ou de sécurité ne pouvait domestiquer ou disperser sans dégâts matériels et corporels. Quant aux partisans de Bamba Fall, on se demande où est-ce qu’ils étaient passés ?
RÉNOVATION DES SANCTUAIRES RELIGIEUX CATHOLIQUES
Avant de s’envoler hier pour Paris, le chef de l’Etat, Macky SALL, a présidé la traditionnelle réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République. Il a ainsi adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne suite au bon déroulement de la 134ème édition du pèlerinage marial de Popenguine. Macky Sall a salué la mobilisation des jeunes marcheurs ainsi que la qualité des messages évoqués et des prières formulées en cette occasion, afin de consolider la paix et la stabilité sociale du Sénégal. Également, il a réitéré ses directives relativement à l’accélération de la rénovation des sanctuaires religieux catholiques, en particulier celui de Popenguine, dont l’extension et la construction sont engagées en relation avec le clergé, maître d’œuvre.
VERS LA CRÉATION D’UNE BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DES ARCHIVES DE L’AUDIOVISUEL PUBLIC
Abordant la question liée à la modernisation de l’audiovisuel public, le président de la République est revenu sur la cérémonie de pose de la première pierre de la Tour de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), qu’il a présidée le 07 juin 2022, sur le site du Triangle sud, dans la commune de Médina. Le Chef de l’Etat indique que cet acte, historique et refondateur (car c’est le premier siège de la RTS financé directement par l’Etat), confirme davantage la place primordiale qu’il accorde à la modernisation de l’audiovisuel public. Il a saisi cette occasion pour féliciter le Directeur général de la RTS, ainsi que les agents des entreprises publiques de presse, notamment ceux de la RTS, du Soleil, de l’Agence de presse sénégalaise (APS, de Télédiffusion Sénégal (TDS), qui accomplissent, chacun dans son domaine, un travail remarquable qui doit être soutenu par le Gouvernement. Ainsi, il a demandé au ministre de la Culture et de la Communication, de poursuivre, avec les structures publiques de presse, la dynamique de transformation numérique et de modernisation des médias publics, en intégrant, au premier plan, la valorisation de nos langues nationales, le potentiel culturel, touristique et économique de nos différents terroirs. Macky Sall a invité, en outre, le ministre de la Culture et de la Communication, de veiller à la préservation des archives, du patrimoine et de la mémoire des entreprises publiques de presse dans une optique de créer une bibliothèque nationale des archives de l’audiovisuel public. Le chef de l’Etat a demandé, également, au Ministre de la Communication, de finaliser les derniers textes d’application du code de la presse, particulièrement celui relatif à l’éditeur public national de la communication audiovisuelle.
RÉHABILITATION DE QUATRE STADES POUR 40 MILLIARDS
Le chef de l’Etat a demandé, par ailleurs, au ministre des Sports, d’accélérer le processus de réhabilitation, en partenariat avec la République Populaire de Chine, des quatre (4) stades programmés (Léopold Sédar SENGHOR de Dakar, Aline Sitoe DIATTA de Ziguinchor, Lamine GUEYE de Kaolack, Elimanel FALL de Diourbel) pour un coût global de 40 milliards de francs CFA. On espère que ces marchés ne seront pas attribués en gré à gré à l’inévitable Mbaye Faye, grand ami du ministre Matar Bâ !
L’APPROVISIONNEMENT DU SÉNÉGAL EN MOUTONS
Également, Macky Sall a mis l’accent sur la sécurisation de l’approvisionnement du Sénégal en moutons : en perspective de la Tabaski, qui aura lieu dans un contexte international et économique assez particulier, le Président de la République demande au Gouvernement d’accentuer, avec les acteurs, l’application effective des mesures de facilitation de l’approvisionnement des populations en moutons, à des prix accessibles. Il a invité, enfin, les ministres en charge du Commerce, des Finances et de l’Elevage à prendre toutes les dispositions pour assurer la maitrise (durant cette période) des prix de l’aliment de bétail ;
MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes : • Monsieur Talla CISSE, titulaire d’un Master II en Management Stratégique et Juridique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (SONAGED S.A.). • Monsieur Mass THIAM, expert en management, Diplômé de HEC Montréal, est nommé Directeur général de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (SONAGED S.A.).
RAPPEL À DIEU DE NOTRE CONFRÈRE MAMADOU MOUSTAPHA SARR
Hier, juste après le rassemblement de la coalition Yewwi Askan Wi, la presse sénégalaise s’est trouvée endeuillée par la perte brutale de notre confrère Mamadou Moustapha Sarr. Le défunt connaissait bien « Le Témoin » pour y avoir fait ses armes avant de se retrouver dans d’autres médias. C’est plus tard qu’il a réussi au concours du Cesti dont il est issu de la 42ème promotion. Journaliste affable, très rigoureux et exigeant, le défunt a travaillé dans plusieurs organes de la place. Outre Le Témoin, il a aussi travaillé à Wal Fadjri. Administrateur du site Toutinfo.net, il a été rappelé à Dieu, ce mercredi 08 Juin 2022, des suites d’une courte maladie. La Rédaction du Témoin présente ses sincères condoléances à sa famille, ses épouses, ses collègues et à toute la Presse sénégalaise. Allah compte le défunt parmi ses élus et lui fasse miséricorde. La levée du corps aura lieu ce matin suivie de l’enterrement à Touba.
AMATH SUZANNE CAMARA APPELLE À «TUER» OUSMANE SONKO
La vidéo est devenue virale et largement partagée. Dans cet élément, le responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr), Ahmad Suzanne Camara, appelle clairement à tuer l’opposant politique Ousmane Sonko. « Tant qu’Ousmane Sonko vivra, il n’y aura pas de paix au Sénégal, il doit être exécuté, parce que c’est un adepte de la violence. Il doit être tué », a déclaré sans équivoque, l’ancien Secrétaire Général des enseignants aperistes. Une déclaration pour le moins dangereuse, même si tout le monde sait que le leader de Pastef est l’ennemi du pouvoir à abattre. Mais après une telle déclaration à visage découvert, le Procureur va certainement s’autosaisir. Il y va d la paix sociale. Pour moins que ça Cheikh Oumar Diagne a élu domicile à Rebeuss
Dakar, 8 juin (APS) - Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 08 juin 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne, suite au bon déroulement de la 134ème édition du pèlerinage marial de Popenguine.
Le Président de la République salue la mobilisation des jeunes marcheurs, ainsi que la qualité des messages évoqués et des prières formulées en cette occasion, afin de consolider la paix et la stabilité sociale du Sénégal.
Le Chef de l’Etat réitère ses directives relatives à l’accélération de la rénovation des sanctuaires religieux catholiques, en particulier celui de Popenguine, dont l’extension et la construction sont engagées, en relation avec le clergé, maître d’œuvre.
Abordant la question liée à la modernisation de l’audiovisuel public, le Président de la République est revenu sur la cérémonie de pose de la première pierre de la Tour de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), qu’il a présidée le 07 juin 2022, sur le site du Triangle sud, dans la commune de Médina.
Le Chef de l’Etat indique que cet acte, historique et refondateur (car c’est le premier siège de la RTS financé directement par l’Etat), confirme davantage la place primordiale qu’il accorde à la modernisation de l’audiovisuel public.
Le Président de la République saisit cette occasion pour féliciter le Directeur général de la RTS, ainsi que les agents des entreprises publiques de presse, notamment ceux de la RTS, du Soleil, de l’Agence de presse sénégalaise (APS, de Télédiffusion Sénégal (TDS), qui accomplissent, chacun dans son domaine, un travail remarquable qui doit être soutenu par le Gouvernement.
Ainsi, le Chef de l’Etat demande au Ministre de la Culture et de la Communication, de poursuivre, avec les structures publiques de presse, la dynamique de transformation numérique et de modernisation des médias publics, en intégrant, au premier plan, la valorisation de nos langues nationales, le potentiel culturel, touristique et économique de nos différents terroirs.
Le Président de la République invite, en outre, le Ministre de la Culture et de la Communication, de veiller à la préservation des archives, du patrimoine et de la mémoire des entreprises publiques de presse dans une optique de créer une bibliothèque nationale des archives de l’audiovisuel public.
Le Chef de l’Etat demande, également, au Ministre de la Communication, de finaliser les derniers textes d’application du code de la presse, particulièrement celui relatif à l’éditeur public national de la communication audiovisuelle.
Evoquant le renouveau de la politique sportive et le développement de la haute compétition, le Président de la République a rappelé que la victoire des Lions à la Coupe d’Afrique des Nations de football, au Cameroun, ainsi que les nouvelles infrastructures réalisées, ouvrent de nouvelles perspectives pour le football sénégalais et le sport national.
Le Chef de l’Etat saisit l’occasion du Conseil, pour féliciter les Lions de la Teranga, pour les deux victoires successives sur le Benin et le Rwanda, durant la phase des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023.
Le Président de la République réitère ses instructions au Gouvernement portant sur la nécessité de bien préparer, dans tous ses aspects, la participation du Sénégal à la Coupe du monde de football 2022 au Qatar.
Le Chef de l’Etat demande, par ailleurs, au Ministre des Sports, d’accélérer le processus de réhabilitation, en partenariat avec la République Populaire de Chine, des quatre (4) stades programmés (Léopold Sédar SENGHOR de Dakar, Aline Sitoe DIATTA de Ziguinchor, Lamine GUEYE de Kaolack, Elimanel FALL de Diourbel) pour un coût global de 40 milliards de francs CFA.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a insisté sur les points suivants :
1- la préservation du patrimoine historique classé et du cadre de vie de l’île de Gorée : à ce sujet, le Chef de l’Etat demande au Ministre de l’Intérieur, au Ministre en charge des Collectivités territoriales et au Ministre en charge de la Culture, d’engager avec les autorités municipales, le recensement, sur l’île, de l’ensemble des bâtiments menaçant ruine et de prendre toutes les mesures urgentes, nécessaires à l’exécution du plan de réhabilitation du patrimoine de Gorée (à l’image du projet réalisé à Saint Louis).
Le Chef de l’Etat rappelle, par ailleurs, au Ministre de l’Economie maritime, l’urgence de la réhabilitation du ponton et l’acquisition des chaloupes de transport pour assurer la desserte de l’île mémoire ;
2- la sécurisation de l’approvisionnement du Sénégal en moutons : en perspective de la Tabaski, qui aura lieu dans un contexte international et économique assez particulier, le Président de la République demande au Gouvernement d’accentuer, avec les acteurs, l’application effective des mesures de facilitation de l’approvisionnement des populations en moutons, à des prix accessibles.
Le Chef de l’Etat invite, enfin, les Ministres en charge du Commerce, des Finances et de l’Elevage à prendre toutes les dispositions pour assurer la maitrise (durant cette période) des prix de l’aliment de bétail ;
3- la lutte contre l’érosion côtière et la pollution des plages : à ce titre, le Président de la République rappelle au Gouvernement que la résilience face à l’érosion côtière et la préservation des plages contre les pollutions, doivent rester des priorités.
Le Chef de l’Etat demande, au Ministre de l’Environnement et du Développement durable, d’accélérer, d’une part, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre l’érosion côtière et, d’autre part, les actions préventives de sauvegarde de l’écosystème des plages.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur l’évaluation primaire des établissements publics de santé ;
- Le Ministre de l’agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation pluviométrique et sur la campagne agricole 2022 ;
- Le Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion a fait une communication sur la situation du programme "XEYU NDAW YI".
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Talla CISSE, titulaire d’un Master II en Management Stratégique et Juridique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (SONAGED S.A.).
• Monsieur Mass THIAM, expert en management, Diplômé de HEC Montréal, est nommé Directeur général de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (SONAGED S.A.).
• Sont nommés Professeur titulaires à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Monsieur Nicolas Cyrille AYESSOU, spécialité : Biochimie-Biotechnologie alimentaire.
- Monsieur Boniface BAMPOKY, spécialité : Comptabilité et Audit.
- Monsieur Moussa DIALLO, spécialité : Informatique, Télécommunications et Electronique.
- Monsieur Gervais MENDY, spécialité : Informatique Mathématiques
- Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE, spécialité : Energétique, Energie solaire.
- Monsieur Serge Francis Simen NANA, spécialité : Gestion des ressources humaines.
- Monsieur Samuel OUYA, spécialité : Télécommunications.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 8 JUIN
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 8 juin 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Talla CISSE, titulaire d’un Master II en Management Stratégique et Juridique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (SONAGED S.A.).
• Monsieur Mass THIAM, expert en management, Diplômé de HEC Montréal, est nommé Directeur général de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (SONAGED S.A.).
• Sont nommés Professeur titulaires à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Monsieur Nicolas Cyrille AYESSOU, spécialité : Biochimie-Biotechnologie alimentaire.
- Monsieur Boniface BAMPOKY, spécialité : Comptabilité et Audit.
- Monsieur Moussa DIALLO, spécialité : Informatique, Télécommunications et Electronique.
- Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE, spécialité : Energétique, Energie solaire.
- Monsieur Serge Francis Simen NANA, spécialité : Gestion des ressources humaines.
- Monsieur Samuel OUYA, spécialité : Télécommunications."
GORÉE BIENTÔT RÉHABILITÉ
Macky Sall demande le recensement, sur l’île, de l’ensemble des bâtiments menaçant ruine et de prendre toutes les mesures urgentes, nécessaires à l’exécution du plan de réhabilitation du patrimoine de la ville - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 8 juin 2022.
"Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 08 juin 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne, suite au bon déroulement de la 134ème édition du pèlerinage marial de Popenguine.
Le Président de la République salue la mobilisation des jeunes marcheurs, ainsi que la qualité des messages évoqués et des prières formulées en cette occasion, afin de consolider la paix et la stabilité sociale du Sénégal.
Le Chef de l’Etat réitère ses directives relatives à l’accélération de la rénovation des sanctuaires religieux catholiques, en particulier celui de Popenguine, dont l’extension et la construction sont engagées, en relation avec le clergé, maître d’œuvre.
Abordant la question liée à la modernisation de l’audiovisuel public, le Président de la République est revenu sur la cérémonie de pose de la première pierre de la Tour de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), qu’il a présidée le 07 juin 2022, sur le site du Triangle sud, dans la commune de Médina.
Le Chef de l’Etat indique que cet acte, historique et refondateur (car c’est le premier siège de la RTS financé directement par l’Etat), confirme davantage la place primordiale qu’il accorde à la modernisation de l’audiovisuel public.
Le Président de la République saisit cette occasion pour féliciter le Directeur général de la RTS, ainsi que les agents des entreprises publiques de presse, notamment ceux de la RTS, du Soleil, de l’Agence de presse sénégalaise (APS, de Télédiffusion Sénégal (TDS), qui accomplissent, chacun dans son domaine, un travail remarquable qui doit être soutenu par le Gouvernement.
Ainsi, le Chef de l’Etat demande au Ministre de la Culture et de la Communication, de poursuivre, avec les structures publiques de presse, la dynamique de transformation numérique et de modernisation des médias publics, en intégrant, au premier plan, la valorisation de nos langues nationales, le potentiel culturel, touristique et économique de nos différents terroirs.
Le Président de la République invite, en outre, le Ministre de la Culture et de la Communication, de veiller à la préservation des archives, du patrimoine et de la mémoire des entreprises publiques de presse dans une optique de créer une bibliothèque nationale des archives de l’audiovisuel public.
Le Chef de l’Etat demande, également, au Ministre de la Communication, de finaliser les derniers textes d’application du code de la presse, particulièrement celui relatif à l’éditeur public national de la communication audiovisuelle.
Evoquant le renouveau de la politique sportive et le développement de la haute compétition, le Président de la République a rappelé que la victoire des Lions à la Coupe d’Afrique des Nations de football, au Cameroun, ainsi que les nouvelles infrastructures réalisées, ouvrent de nouvelles perspectives pour le football sénégalais et le sport national.
Le Chef de l’Etat saisit l’occasion du Conseil, pour féliciter les Lions de la Teranga, pour les deux victoires successives sur le Benin et le Rwanda, durant la phase des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023.
Le Président de la République réitère ses instructions au Gouvernement portant sur la nécessité de bien préparer, dans tous ses aspects, la participation du Sénégal à la Coupe du monde de football 2022 au Qatar.
Le Chef de l’Etat demande, par ailleurs, au Ministre des Sports, d’accélérer le processus de réhabilitation, en partenariat avec la République Populaire de Chine, des quatre (4) stades programmés (Léopold Sédar SENGHOR de Dakar, Aline Sitoe DIATTA de Ziguinchor, Lamine GUEYE de Kaolack, Elimanel FALL de Diourbel) pour un coût global de 40 milliards de francs CFA.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a insisté sur les points suivants :
1- la préservation du patrimoine historique classé et du cadre de vie de l’île de Gorée : à ce sujet, le Chef de l’Etat demande au Ministre de l’Intérieur, au Ministre en charge des Collectivités territoriales et au Ministre en charge de la Culture, d’engager avec les autorités municipales, le recensement, sur l’île, de l’ensemble des bâtiments menaçant ruine et de prendre toutes les mesures urgentes, nécessaires à l’exécution du plan de réhabilitation du patrimoine de Gorée (à l’image du projet réalisé à Saint Louis).
Le Chef de l’Etat rappelle, par ailleurs, au Ministre de l’Economie maritime, l’urgence de la réhabilitation du ponton et l’acquisition des chaloupes de transport pour assurer la desserte de l’île mémoire ;
2- la sécurisation de l’approvisionnement du Sénégal en moutons : en perspective de la Tabaski, qui aura lieu dans un contexte international et économique assez particulier, le Président de la République demande au Gouvernement d’accentuer, avec les acteurs, l’application effective des mesures de facilitation de l’approvisionnement des populations en moutons, à des prix accessibles.
Le Chef de l’Etat invite, enfin, les Ministres en charge du Commerce, des Finances et de l’Elevage à prendre toutes les dispositions pour assurer la maitrise (durant cette période) des prix de l’aliment de bétail ;
3- la lutte contre l’érosion côtière et la pollution des plages : à ce titre, le Président de la République rappelle au Gouvernement que la résilience face à l’érosion côtière et la préservation des plages contre les pollutions, doivent rester des priorités.
Le Chef de l’Etat demande, au Ministre de l’Environnement et du Développement durable, d’accélérer, d’une part, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre l’érosion côtière et, d’autre part, les actions préventives de sauvegarde de l’écosystème des plages.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur l’évaluation primaire des établissements publics de santé ;
- Le Ministre de l’agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation pluviométrique et sur la campagne agricole 2022 ;
- Le Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion a fait une communication sur la situation du programme "XEYU NDAW YI".
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Talla CISSE, titulaire d’un Master II en Management Stratégique et Juridique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (SONAGED S.A.).
• Monsieur Mass THIAM, expert en management, Diplômé de HEC Montréal, est nommé Directeur général de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (SONAGED S.A.).
• Sont nommés Professeur titulaires à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar :
- Monsieur Nicolas Cyrille AYESSOU, spécialité : Biochimie-Biotechnologie alimentaire.
- Monsieur Boniface BAMPOKY, spécialité : Comptabilité et Audit.
- Monsieur Moussa DIALLO, spécialité : Informatique, Télécommunications et Electronique.