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17 juin 2025
LE SECTEUR EXTRACTIF SÉNÉGALAIS EMPLOIE 10.000 PERSONNES
Les emplois déclarés dans le secteur extractif, regroupant les mines et les hydrocarbures, se chiffrent à 10.000 postes dont 95,6% des titulaires sont de nationalité sénégalaise
Dakar, 7 juin (APS) - Les emplois déclarés dans le secteur extractif, regroupant les mines et les hydrocarbures, se chiffrent à 10.000 postes dont 95,6% des titulaires sont de nationalité sénégalaise, a-t-on appris lundi de la présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Seynabou Ndiaye Diakhaté.
"Le rapport de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE – Sénégal) publié en décembre 2021 montre en ce qui concerne les emplois que les 26 sociétés ayant communiqué le détail de leur effectif, emploieraient près de 10.000 personnes qui sont, à 95,6% de nationalité sénégalaise", a-t-elle dit.
Mme Diakhaté intervenait à l’ouverture d’un atelier de restitution des résultats d’une étude sur les vulnérabilités à la corruption dans le secteur extractif au Sénégal.
D’après ce document, "pour l’année 2020, la contribution du secteur extractif (minier et hydrocarbures) aux recettes budgétaires totales de l’État a représenté 5,66% tandis que son apport au PIB s’est évalué à hauteur de 3,39%".
"Le gouvernement a si bien compris l’apport significatif de ce secteur que, dans ses projets phares, le Plan Sénégal émergent (PSE) lui accorde une place prépondérante’’, qui le fait figurer "parmi les six secteurs prioritaires identifiés pour booster la croissance du pays à 7% d’ici 2023", a ajouté la présidente de l’OFNAC.
Commanditée par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), cette étude sur les vulnérabilités à la corruption dans le secteur extractif au Sénégal a été menée par le cabinet SOPEL, avec l’appui d’un comité scientifique pluridisciplinaire mis en place par la présidente de l’OFNAC.
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YAW PRÊTE À DÉFIER L'INTERDICTION DE MANIFESTER MERCREDI
Sonko s'est dit déterminé mardi à braver une éventuelle interdiction de manifester mercredi avec ses supporteurs contre le rejet de sa liste aux législatives. "Soit on nous laisse manifester et le pays sera en paix, soit il faudra tous nous arrêter"
"Soit on nous laisse manifester et le pays sera en paix, soit il faudra tous nous arrêter", a déclaré M. Sonko à la presse alors que sa coalition, Yewwi Askan Wi, attendait toujours la décision de l'administration d'autoriser la manifestation prévue mercredi vers 15h00 (heure locale et GMT). Yewwi Askan Wi avait annoncé ce rassemblement contre le pouvoir avant la décision du Conseil constitutionnel de confirmer le rejet de la liste sur laquelle figurent M. Sonko et d'autres personnalités d'opposition pour les élections législatives du 31 juillet. Cette invalidation revient à écarter M. Sonko de la course. Ce dernier a qualifié la décision de "forfaiture". "Il y a des choses qu'on ne peut plus admettre. On se permet de piétiner la Constitution et de mettre le pays en insécurité", a-t-il dit.
Les autorités reprochent à la liste de l'opposition l'inéligibilité d'une de ses candidates, figurant par inadvertance à la fois parmi les titulaires et les suppléants. Le Conseil constitutionnel a également invalidé une liste de la majorité présidentielle parce qu'elle manquait aux règles de parité hommes-femmes. Mais il s'agit d'une liste de suppléants et non de titulaires. "Nous appelons les Sénégalais à sortir en masse", a dit M. Sonko, sérieux prétendant à la présidentielle de 2024 après avoir fini troisième lors de la présidentielle de 2019.
Yewwi Askan Wi a dénoncé ces derniers jours une tentative de la part du président Macky Sall de l'éliminer des élections sous couvert de moyens légaux. Le préfet de Dakar n'avait pas autorisé la tenue d'une manifestation de l'opposition initialement prévue pour le 3 juin, avant que ne soit connue la décision du Conseil constitutionnel.
Les législatives visent à renouveler les 165 députés de l'Assemblée nationale, largement dominée par la coalition présidentielle. La mise en cause de M. Sonko par la justice dans une affaire de viols présumés avait contribué en mars 2021 à plusieurs jours d'émeutes qui avaient fait au moins une douzaine de morts.
’TOUT FAIRE POUR QUE LA RAISON L’EMPORTE SUR LA PASSION
L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a invité les Sénégalais, lundi, à Popenguine (ouest), à faire en sorte que la raison l’emporte sur la passion, lors des élections législatives du 31 juillet prochain.
L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a invité les Sénégalais, lundi, à Popenguine (ouest), à faire en sorte que la raison l’emporte sur la passion, lors des élections législatives du 31 juillet prochain.
‘’Nous devrons nous efforcer de tout faire pour que la raison l’emporte sur la passion, dans le respect du bien commun, afin que les élections puissent se dérouler en paix et en toute transparence’’, a déclaré le guide religieux.
Il intervenait à la cérémonie officielle de la 134e édition du pèlerinage marial de Popenguine, en présence du ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, et de nombreux fidèles catholiques.
‘’Ces élections législatives feront encore appel à notre sens du devoir civique et à notre responsabilité personnelle et collective’’, a souligné Monseigneur Benjamin Ndiaye.
Les Sénégalais doivent consolider la démocratie par leur parole et leurs actes, a dit l’archevêque de Dakar à quelques semaines d’un scrutin qui s’annonce controversé.
Il dit déplorer les erreurs à l’origine de l’invalidation de certaines listes de candidature par le ministre de l’Intérieur et le Conseil constitutionnel.
Il s’agit essentiellement de listes appartenant à Benno Bokk Yaakaar, la coalition de la majorité présidentielle, et à Yewwi Askan Wi (YAW), qui réunit plusieurs partis d’opposition.
Les leaders de YAW ont décidé de tenir un rassemblement en guise de protestation contre le rejet de l’une de leurs listes, mercredi prochain, à Dakar.
CHERS POLITICIENS DE TOUS BORDS
Plus le temps passe plus les Sénégalais constatent votre manque notoire de respect à leur égard. D’un côté, la majorité durcit les conditions de participation aux élections à tel point qu’elle tombe elle-même dans le piège.
Plus le temps passe plus les Sénégalais constatent votre manque notoire de respect à leur égard.
D’un côté, la majorité durcit les conditions de participation aux élections à tel point qu’elle tombe elle-même dans le piège. Désormais, il faut faire un parcours du combattant pour prendre part à des élections au Sénégal (parrainages sans doublon, parité alternative...). Cette extrême rigueur ne se justifie que par la volonté de barrer la route à une certaine opposition. C’est une honte et il faut y mettre un terme. Cette rigueur est plus attendue dans la gestion des fonds publics et la lutte contre la corruption et la concussion.
D’un autre côté, une partie de l’opposition qui se sent lésée crie au scandale alors qu’elle est censée être suffisamment organisée pour solliciter la confiance des Sénégalais et proposer une véritable alternative. Elle sait très bien que ce sont ses combines de dernière minute qui lui ont coûté cher et qui risquent d’empêcher sa participation aux élections législatives. Au lieu de se préparer pour 2024, ils se sont faits piéger dans un combat hypocrite pour élire une Assemblée nationale caduque au bout d’1 an et demi. Ils vont s’opposer entre eux après le départ de Macky Sall en 2024.
En retrait, une opposition très faible s’en frotte les mains. Elle ne compte en réalité que sur l’absence de la majorité sortante et de la forte opposition pour avoir des députés. Elle pense même déjà pouvoir composer le prochain gouvernement du Sénégal en août prochain. Sa démarche consiste à dire : « Je n’arrive à convaincre personne, je pourrais éventuellement être repêchée au plus fort reste. J’ai donc intérêt à aller seule aux élections sans concurrence aucune. » Quelle piètre conception de la démocratie !
Nous en sommes là au Sénégal après 62 ans de construction nationale !
Au sauveur de l’Afrique de sauver maintenant le Sénégal !
Cher Président Macky Sall, il faut organiser des élections législatives transparentes avec la participation de toutes les coalitions crédibles (ayant déjà participé au moins aux locales) ! Que la meilleure gagne !
JE NE SUIS PAS EN COHABITATION AVEC LE CHEF DE L’ÉTAT
On pourrait l’appeler « le Barthélémy Dias » de Niamey. Maire de la capitale nigérienne Niamey, Oumarou Dogari, membre du parti Moden Fa Lumana de l’ancien Premier ministre Hama Amadou, est un opposant au régime en place à l’image du maire de la capitale
On pourrait l’appeler « le Barthélémy Dias » de Niamey. Maire de la capitale nigérienne Niamey, Oumarou Dogari, membre du parti Moden Fa Lumana de l’ancien Premier ministre Hama Amadou, est un opposant au régime en place à l’image du maire de la capitale sénégalaise. Mais la comparaison tant dans le style que le tempérament s’arrête là entre les deux premiers magistrats de capitale. Sur un autre plan, au niveau du pouvoir central, au Niger comme au Sénégal, on pourrait également dire que le Président Mohamed Bazoum n’est pas non plus le Président Macky Sall. Tout est question finalement de style mais aussi de compréhension des attributions de l’un et de l’autre en matière de décentralisation.
Qu’est-ce qui explique vos rapports saints avec le pouvoir central malgré votre appartenance à l’opposition ?
Lorsque l’on est de l’opposition et qu’on assume des tâches comme celle du Président de conseil de ville de Niamey, il est important de regarder les relations entre le pouvoir central et le pouvoir local que je représente. Fort heureusement et fort opportunément au Niger la loi a déjà tout balisé. Je ne suis pas en cohabitation. C’est le chef de l’Etat qui définit la politique nationale. La décentralisation est une réalité au Niger. Le code général des collectivités territoriales qui est la loi qui régit le domaine que j’occupe est assez clair entre la répartition des tâches entre l’état central et les pouvoirs locaux. Cependant, pour pouvoir bien exercé les attributions qui sont les nôtres, en tant que démembrement de l’Etat d’où nous tirons l’essentiel de la substance de ces attributions-là, il faut avoir des rapports, les plus simples possibles. Je voudrais faire une mention spéciale au Président de la République, parce que très tôt, il a reçu l’ensemble des collectivités territoriales, les régions comme les communes et selon ses propres termes, la décentralisation au Niger doit être une réalité et il lui importait peu que l’on soit du pouvoir ou de l’opposition, son rôle était de soutenir les pouvoirs locaux. Depuis un an, je dois avouer que le président de la République a bien joint l’acte à la parole puisque chaque fois que nous l’avons sollicité, nous avons été soutenu dans les actions que nous menons. Et donc, c’est sans ambages que je le dis, aujourd’hui nous avons le soutien du président de la République qui a été suivi par le gouvernement qui chaque fois que de besoin nous a soutenu. En plus d’être reçu trois par le Président, nous avons été parfois associé à ses voyages. L’appui de l’Etat, ne nous fait vraiment pas défaut. Pour exercer nos attributions, on a forcément besoin de lui, car la loi nous dit que les collectivités territoriales doivent avoir l’appui de l’Etat et cet appui-conseil s’exerce à travers le contrôle de la légalité. Aujourd’hui nous sommes dans de très bonnes perspectives, car pour le contrôle de la légalité, le retour se fait très rapidement. C’est important pour tous les acteurs de la décentralisation qu’il y ait ce sentiment d’accompagnement de l’Etat.
Quel est le Budget de la ville de Niamey ?
Le budget de la ville de Niamey tout compris, tourne autour de 45 milliards de Francs Cfa.
À quoi est due cette relation paisible ? Est-ce une volonté d’ouverture ou c’est la loi qui oblige le chef de l’État à travailler avec vous ?
Il s’agit des deux. Moi je suis de l’opposition, je suis du parti de l’ancien Premier ministre (Hama Amadou).
Les populations qui vous ont élu ne se sentent-elles pas un peu trahies au vu des bons rapports que vous avez avec le président de la République ?
C’est possible, mais disons que c’est juste des sentiments. On peut être d’accord ou pas d’accord avec la manière. Moi il m’appartient d’être en symbiose avec mon parti. J’ai des ambitions politiques qui font que, forcément, avec mes militants je dois avoir des rapports les plus simples et les plus francs possibles. Mais que mes partisans comprennent dans quelle démarche je suis, çà c’est mon travail politique. Du reste, tout ce que je fais, je le fais après discussions franches et profondes avec mon parti et mes militants. Mais en face aussi, les gens du parti au pouvoir estiment peut-être que je cultive leurs champs, mais là aussi il m’appartient d’avoir la position la plus équilibriste possible, sans compromission. C’est un challenge politique qui est exaltant et qui nous pousse toujours.
Etes-vous satisfait de l’expérience démocratique du Niger ?
Vous savez, avec toutes nos expériences, je pense qu’en matière démocratique, c’est le Sénégal, le grand frère. Et je crois que même là quand même, aujourd’hui encore, il y a des choses à parfaire et l’actualité est là pour le démontrer. Le Sénégal avec qui j’ai un rapport particulier, moi j’étais à l’Iut de Dakar pendant deux ans. Dans tous les systèmes, il y a des choses à améliorer. Au Niger aussi, il y a des choses à améliorer. Est-ce que j’en suis satisfait ? Non. On ne peut pas se satisfaire de juste ce qu’on a. On cherche le meilleur pour l’ensemble de nos pays, du reste. Mon vœu c’est que dans le cadre de la gouvernance, on améliore tout ce qu’on peut améliorer. Sur les bonnes pratiques, car il y a des bonnes pratiques en Afrique, nous ne sommes pas des éternels derniers. Je pense qu’il y a des choses qu’on peut améliorer, déjà en échangeant entre nous, pour voir ce qui se fait de mieux au Sénégal, qui peut être bénéfique au Niger et ainsi de suite. Mais aujourd’hui de l’expérience démocratique africaine lancée il y a une trentaine d’années, il y a quand même une avancée importante.
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NOUS ALLONS VERS DES LÉGISLATIVES TRONQUÉES
Aujourd’hui, le processus électoral sénégalais semble reculer 25 ans en arrière. Le président Sall a atteint son seuil de tolérance à l’autoritarisme. L'opposition semble entrer dans une phase de radicalisation - ENTRETIEN AVEC MAURICE SOUDIECK DIONE
À moins de deux mois des élections législatives, le contexte politique se crispe au Sénégal. Le Conseil constitutionnel a décidé, vendredi soir, de rejeter les recours de la principale coalition d'opposition, « Yewwi askan wi », contre la décision du ministère de l'Intérieur de ne pas enregistrer la liste nationale de cette coalition, jugée irrecevable. Ce qui exclut du scrutin plusieurs figures de l'opposition, dont Ousmane Sonko.
Maurice Soudieck Dione, enseignant-chercheur en sciences politiques à l'université Gaston-Berger de Saint-Louis, est l'invité de RFI.
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AU DELÀ DES CHIFFRES, SADIO MANÉ
C’était une question de temps. centaine de jours après avoir porté le Sénégal au sommet du football africain, Sadio Mané a élargi l’étendue de son royaume de performances par une nouvelle belle conquête individuelle.
C’était une question de temps. centaine de jours après avoir porté le Sénégal au sommet du football africain, Sadio Mané a élargi l’étendue de son royaume de performances par une nouvelle belle conquête individuelle.
L’un des innombrables records, et sans doute le plus signifiant, de Henri Camara est tombé samedi sur la pelouse du stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio. Cela fait une quinzaine d’années que le Magnific Seven trônait comme un roi solitaire sur la plus haute marche du classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la sélection nationale.
Seule une Masterclass aurait pu le déchoir de son statut. Qui aurait pu mieux s’en charger que lui, Sadio Mané ? Depuis que Henri Camara a raccroché les crampons en 2009, beaucoup d’avant-ventres et d’attaquants de grande qualité sont passés, aucun ne s’est rapproché de ses 31 réalisations inscrites en 98 sélections (autre record).
Il aura donc fallu dix ans de présence dans la Tanière au plus grand footballeur de l’histoire du Sénégal pour renforcer la trace de sa légende. Dix ans pendant lesquelles il aura systématiquement marqué sans forcément être obnubilé par le but, pendant lesquelles il aura connu toutes sortes de désillusions comme ses prédécesseurs dans la Tanière, mais sans jamais rechigner à se remettre au travail.
Et a y regarder de près, tout interpelle dans la grille statistique de Mané. Le nombre de penaltys (10, soit un tiers des buts) pour un joueur dont ce n’est clairement pas la qualité première. Le total de goal contribution à hauteur de 54 buts en 87 sélections et le voilà quasiment assuré de battre, cette fois ci avec Gana Gueye, dans quelques mois l’un des derniers records du sympathique résistant Henri Camara : celui de joueur le plus capé (98 sélections pour Henri).
Ou encore la vingtaine d’adversaires différents contre lesquels il a inscrit son nom au tableau d’affichage, sans oublier sa belle régularité : Meilleur buteur, mais également meilleur passeur (22 passes) de l’ère moderne, tout sur les chiffres de Mané détonne et son statut de meilleur joueur de l’histoire du Sénégal se confirme sur tous les plans, en club comme en sélection, sur le plan individuel comme collectif, dans le factuel comme dans la symbolique.
Et puisque les challenges ne sont jamais finis pour les légendes de sa dimension, il lui reste maintenant à aller titiller ceux qui sont sur le sommet du continent, Samuel Eto’o, George Weah et compagnie.
Et cela passe non pas par un sacre au Ballon d’Or ou une compilation de buts, mais surtout par une performance brillante et mémorable à la prochaine Coupe du monde au Qatar où il sera attendu plus que tout autre footballeur du continent, où il aura sur ses larges épaules, la destinée de conduire tout un peuple sur le toit du monde.
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LES LEGISLATIVES ET DES REACTIONS CONTRE UN EVENTUEL 3EME MANDAT DE MACKY AU MENU DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE ZIK FM CE MARDI
Les parutions de ce mardi 7 mai 2022 évoquent le mécontentement des leaders de l'opposition suite à la décision du conseil constitutionnel ainsi la question du 3ème mandat de Macky.
Les parutions de ce mardi 7 mai 2022 évoquent le mécontentement des leaders de l'opposition suite à la décision du conseil constitutionnel ainsi la question du 3ème mandat de Macky. Ecoutez la résumé de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de Zik Fm.
LE SENEGAL SORT DE LA ZONE GRISE ET REÇOIT TROIS DISTINCTIONS
Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux : Les efforts du Sénégal en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme commencent à porter ses fruits
Les efforts du Sénégal en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme commencent à porter ses fruits. En effet, lors de l’ouverture de la 25e réunion ministérielle du Giaba tenue ce week-end à Saly, le Sénégal a reçu trois prix. Le premier prix honorifique concerne la contribution du Sénégal dans les rapports d’évaluation mutuels des 15 pays de la Cedeao, de Sao Tomé et Principe et des Comores. Le deuxième prix pour le mentorat concerne l’aide que le Sénégal accorde à d’autres pays pour accéder au groupe Egmont, le groupe des cellules de renseignements financiers dans le monde et enfin le troisième prix honorifique concerne la collaboration et le soutien aux activités du Giaba.
Des distinctions qui couronnent de succès, les efforts déployés par les autorités sénégalaises pour traquer les terroristes. D’ailleurs, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall, qui présidait la cérémonie d’ouverture, n‘a pas caché sa satisfaction. «C’est un grand motif de satisfaction et de fierté. Cela montre que notre pays se positionne en leader dans ce secteur, un leadership apprécié par ses pairs», s’est réjoui Me Malick Sall.
Dans la même foulée, il a indiqué que le Sénégal sortira de la zone grise du Gafi dès le mois de septembre prochain. Selon lui, le Sénégal s’est retrouvé certes à un moment dans la zone grise, mais du fait de mauvaises mesures prises. «Vous savez que nous avons mis en place les textes qui nous permettent d’identifier les bénéficiaires effectifs des entreprises, et qui nous avait valu d’être dans cette liste grise. Ce texte maintenant est effectif. Nous avons mis en place l’Office national de recouvrement des avoirs criminels qui, aujourd’hui, est fonctionnel et qui a son directeur et son Conseil d’administration. Donc, ce sont les deux points qui avaient été retardés et qui avaient amené le Sénégal à être dans cette zone grise. Ces points sont comblés et je pense qu’au rapport de septembre, vous verrez que le Sénégal sera dans une posture beaucoup plus agréable. D’ailleurs, si on vient à un forum comme ça et que le Sénégal est accueilli par trois prix, cela veut dire que ceux qui nous avaient mis dans cette zone grise ont reconnu notre travail», s’est glorifié le Garde des sceaux, ministre de la Justice.
Au cours de cette 25e réunion ministérielle du Giaba, les rapports d’évaluation du Togo et de la Gambie ont été adoptés.
A en croire Kimelabalou Aba, Directeur général du Giaba, qui termine son mandat le 25 juin prochain à la tête de cette institution, dans l’ensemble, en ce qui concerne les efforts en matière de conformité des textes législatifs, la conformité des institutions mises en place dans les deux pays évalués ont enregistré des résultats satisfaisants. Il précise, tout de même, qu’au niveau de l’efficacité, les deux pays ont eu des notations faibles pour presque l’ensemble des résultats immédiats qui sont des indicateurs de performances. «Mais, ce qui est essentiel dans une évaluation mutuelle, c’est que le pays est amené à prendre des mesures nécessaires en vue de corriger les lacunes stratégiques, identifiées et consignées dans le rapport d’évaluation mutuelle. Et je pense que l’engagement de haut niveau pris par les autorités de ces deux pays va nous assurer que ces recommandations seront mises en œuvre ou renforcer les dispositifs juridiques et institutionnels», indique le Dg du Giaba.
Il rappelle que l’évaluation mutuelle est un exercice qui permet d’évaluer, d’apprécier les efforts déployés par les Etats membres, les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des normes définies au niveau mondial. «Un calendrier a été établi pour évaluer ces Etats membres. Ces derniers temps c’était le tour du Togo et de la Gambie…», a conclu le Dg du Giaba.
VERTS DE TENSION
Au Parti socialiste, la réunion du Bureau politique de samedi a été le moment d’évacuer les frustrations nées des investitures dans Benno Bokk Yaakaar où il n’a que 10 investis
Au Parti socialiste, la réunion du Bureau politique de samedi a été le moment d’évacuer les frustrations nées des investitures dans Benno Bokk Yaakaar où il n’a que 10 investis. ça n’a été un long fleuve tranquille pour Aminata Mbengue Ndiaye qui a désigné Macky Sall comme responsable des choix.
C’était la séance d’explications après des investitures où le Parti socialiste n’a eu que 10 sur les listes de Benno bokk yaakaar (Bby). Samedi devant les membres du Bureau politique, Aminata Mbengue Ndiaye a cristallisé les frustrations des uns et des autres. Investi sur la 40ème place de la liste nationale, le secrétaire général du Mouvement national des jeunesses socialistes a évoqué ses «incompréhensions» dans le huis clos. Selon plusieurs personnes ayant assisté à la réunion, le député sortant a soutenu que les militants sont frustrés et ont raison de le manifester. «Les frustrations sont légitimes et justifiées», a lancé l’un des secrétaires élus à l’Assemblée nationale. Jeudi, lors du Secrétariat exécutif national, Makhoudia Ndour, responsable dans le département de Rufisque a appelé la direction du Ps à se ressaisir. «On va directement vers l’impasse. Il faut un dialogue franc et sincère», a réitéré M. Ndour.
Mamoudou Wane boude la rencontre
Pour sa part, Aminata Mbengue Ndiaye a dégagé ses responsabilités dans la confection des listes de Bby. D’après le successeur de Ousmane Tanor Dieng, carte blanche a été donnée au Président Macky Sall de la part de la Conférence des leaders de la coalition présidentielle. «Lors de la réunion, j’ai taquiné le Président en lui disant que je ne suis pas d’accord. Il m’a répondue avec humour que si c’était mon frère Tanor, je l’aurais accepté», a rapporté l’ancien maire de Louga. Mais la réunion a été émaillée d’un incident. «Sur la soixantaine d’orateurs, Mamoudou Wane, secrétaire national à la vie politique s’est inscrit vers la trentaine. Après une dizaine de personnes, Aminata Mbengue Ndiaye a donné la parole à Mamoudou Wane. Ce dernier a dit que son heure n’était pas encore arrivée. Le temps que Wane proteste, la présidente du Hcct lui indique que son temps est épuisé», raconte notre source.
Mais le patron du Ps aux Parcelles Assainies ne s’exécute pas et refuse de donner le micro. Aminata Mbengue Ndiaye fait appel à la sécurité. Des membres du Bureau politique s’interposent en faveur de Mamoudou Wane. «Pourquoi tu es contre moi Aminata ? Tu dois me respecter», a pesté le Secrétaire national à la Vie politique, rouge de colère. Finalement, le calme est revenu et Mamoudou Wane finira par bouder la rencontre laissant dans la salle Serigne Mbaye Thiam, Abdoulaye Wilane, Cheikh Seck, entre autres. A noter que le Bureau politique n’a curieusement pas de communiqué final.