SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
26 août 2025
par Abdourahmane Ba
EFFECTIVITÉ DE L’ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES, UNE DES PRIORITÉS POUR LA NOUVELLE ASSEMBLÉE NATIONALE
Depuis les indépendances, nous définissons et mettons en œuvre des politiques publiques avec des succès et des échecs sans en mesurer l’ampleur de manière scientifique pour une prise de décision plus rigoureuse
Le 19ième siècle marqua un tournant très important dans l’histoire économique et sociale de l’humanité avec la révolution industrielle et ses corollaires comme la « question sociale » décrite au début du 20ième siècle par le brillant philosophe et sociologue français Robert Castel. La théorie de la « question sociale » peignit entre autres un exode rural massif autour des grandes villes comme Londres. Apparurent donc autour de Londres au début du 19ième siècle, un accroissement de la misère, une précarité du monde ouvrier, des problèmes d’assainissement des nouveaux quartiers et faubourgs peuplés par une population pauvre et analphabète pour la plupart.
La misère grandissante, la faiblesse des filets sociaux, les problèmes d’assainissement et de santé publique ainsi que la question des sans-domicile poussèrent la Couronne britannique, en parallèle aux stratégies structurelles d’accélération de l’entrée dans le commerce et l’industrialisation, à lancer au début du 19ième siècle, un grand programme de lutte contre la pauvreté et d’amélioration des conditions de vie des ouvriers et populations pauvres des faubourgs de Londres.
Après une décennie de mise en œuvre de cet important programme de développement social et économique pour les habitants de Londres et alentour, le gouvernement de la Couronne introduisit vers 1835 une requête au parlement britannique pour le renouvellement du financement et la continuation du programme pour renforcer les résultats obtenus. Seulement, aucune évaluation pertinente n’avait été menée pour attester des résultats et impacts mis en avant par le gouvernement dans la requête de financement additionnel.
C’était l’ère de ce qu’on appelle dans l’histoire de l’évaluation des politiques publics la « Reform Act » ou la grande loi « Representation of the people Act 1832 ». Cette loi qui avait introduit en Grande Bretagne le droit de vote aux petits propriétaires terriens, aux fermiers, aux commerçants, aux locataires et aux plus pauvres, avait pour objectif de « prendre des mesures efficaces pour corriger les abus divers qui ont longtemps prévalu…», un meilleur contrôle participatif des programmes gouvernementaux par le parlement. Ainsi, ce parlement nouveau, qui opéra sous le règne de Guillaume IV, instituât une évaluation approfondie de la première phase du programme de développement économique et sociale avant de prendre la décision de voter pour le renouvèlement du financement.
Beaucoup d’auteurs attribuent l’invention de l’évaluation moderne des politiques publiques aux partenaires techniques et financiers comme la Banque mondiale, et la situent après la deuxième guerre mondiale. Les praticiens et managers-chercheurs dans l’évaluation des politiques publiques que nous sommes retiennent indubitablement que les cahiers de charge de l’évaluation approfondie du programme économique et sociale de Londres et alentours que le parlement britannique de la « Reform Act » transmit au « Buro of Statistics » de Londres pour exécution et que Charles Booth retraça plus tard dans son fameux article « Life and Labour of the People in London » publié en 1886, marquent le début de l’histoire de l’évaluation moderne des politiques publiques, notamment celle dirigée par les parlements.
Ce rappel historique est important dans le cas d’espèce du Sénégalais suite aux élections législatives historique du 21 juillet 2022 avec plus de représentation de l’opposition, des femmes et des jeunes. Aussi, le Sénégal, dans l’article 15 de la constitution, dispose : « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration » et le nouveau parlement qui est une belle représentation de la société sénégalaise est une grande opportunité, surtout avec la loi n°2016-10 du 05 avril 2016 portant révision de la constitution, avec l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale, notamment en matière d’évaluation des politiques publiques. Effectivement, l’article 59 de la Constitution dispose « L’Assemblée représentative … exerce le pouvoir législatif. Elle vote, seule, la loi, contrôle l’action du Gouvernement et évalue les politiques publiques ».
Le cadre institutionnel de l’évaluation des politiques publiques au Sénégal, est l’un des plus dotés et des plus complets de l’Afrique. En effet, en plus de l’Assemblée nationale, nous avons l’Inspection générale d’Etat (IGE) rattachée au Cabinet du président de la République qui, par la loi n°2011-14 du 08 juillet 2011, est appelée à conduire des missions d’évaluation des politiques publiques. Il y a aussi la Commission d’évaluation et de Suivi des Politiques et Programmes publics (CESPPP) qui traduit l’intérêt aux fonctions de suivi et évaluation et qui a été instituée en 2012, par le décret n°2012-437 du 10 avril 2012 et rattachée au Cabinet du Président de la République.
À cela s’ajoute le Bureau Organisation et Méthodes (BOM) qui est placé sous l’autorité du Ministre, Secrétaire général de la présidence de la République, et qui doit jouer un rôle important dans le suivi et l’évaluation des politiques publiques par l’article 2 du décret n°2016-300 du 29 février 2016. Au Sénégal aussi, nous avons la Cour des Comptes qui, aux termes de l’article 3 de la loi organique n°2012-23 du 27 décembre 2012, doit veiller à la vérification, à la production d’information et de conseil, et à l’évaluation des politiques et programmes publics.
Le Sénégal a systématisé sur le papier depuis 2015 le cadre national de suivi et évaluation des politiques publiques. En effet, le Décret n° 2015-679 du 26 mai 2015 a institué auprès du Président de la République (article premier, alinéa 3) un cadre harmonisé de suivi-évaluation des politiques publiques chargé, entre autres : 1- de l’évaluation périodique des politiques publiques, à travers l’analyse de leurs effets et impacts sur les populations et l’environnement ; 2- du recueil, du partage et de la diffusion des résultats des politiques publiques.
D’autres institutions aussi jouent un rôle clé dans l’évaluation des politiques publiques au Sénégal. Entre autres, le Conseil économique social et environnemental (CESE) qui, à l’exclusion des lois de finances, est compétent pour examiner les projets et propositions de loi ainsi les projets de décret à caractère économique et social et contribue à l’évaluation des politiques publiques à caractère économique, social et environnemental (article 3, alinéa 2 de la loi organique n°2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique social et environnement).
Ainsi, notre pays est bien doté, sur le papier, d’institutions et de cadres opérationnels nécessaires pour le pilotage et l’évaluation des politiques publiques. Et les agences comme l’ANSD et la DPEE jouent un rôle fondamental dans la collecte et l’analyse des données. Mais, il se pose principalement le problème de la coordination effective et d’efficacité de l’évaluation des politiques publiques, surtout en ce qui concerne l’Assemblée nationale, le parlement.
Comme l’ont souligné des universitaires et des leaders de la société civile récemment, la composition de cette nouvelle Assemblée nationale, au-delà des querelles politiciennes autour de la « cohabitation », doit jouer un rôle crucial dans la coordination et l’efficacité du suivi et l’évaluation des politiques publiques au Sénégal. Depuis les indépendances, nous définissons et mettons en œuvre des politiques publiques avec des succès et des échecs sans en mesurer l’ampleur de manière scientifique pour une prise de décision plus rigoureuse. Il est grand temps de mettre en œuvre efficacement le cadre national institutionnel d’évaluation des politiques publiques au Sénégal. Cette nouvelle Assemblée nationale en est une opportunité, il faut la saisir.
Pour continuer l’histoire, la principale conclusion de Charles Booth en 1886, dans « Life and Labour of the People in London », était que, pour réduire effectivement la pauvreté, il fallait mettre en place des systèmes efficaces d’évaluation qui collectent, analysent et diffusent pour la prise de décision et l’apprentissage, des données qualitatives et quantitatives sur les programmes et politiques publiques, les plans, les réalisations, et les résultats et impacts. Voilà ce que notre nouvelle Assemblée nationale devra faire, entre autres, en priorité. Les institutions et les organisations sont des éléments clés de l'efficacité du développement.
Certains pays sont riches tandis que de nombreux autres sont pauvres non pas par manque de ressources ou par absence de croissance économique, mais par le fait d’institutions mal gouvernées et des incitations contre-productives. Les institutions, « les règles du jeu » selon North (1991), sont les forces sous-jacentes qui régissent les questions économiques, sociales et politiques, et l’Assemblée nationale est au cœur de ces institutions. Ainsi, les institutions y compris l’Assemblée nationale, leur gouvernance et leur système de suivi et évaluation sont essentiels au changement positif vers le développement. Selon North, « les institutions fournissent la structure incitative d'une économie, et à mesure que cette structure évolue, elle façonne la direction du changement économique vers la croissance, la stagnation ou le déclin. »
Dr. Abdourahmane Ba est consultant International, Expert en évaluation de politiques et programmes de développement.
par A. Camara
HÔPITAL ARISTIDE LE DANTEC, LES MANŒUVRES DE LA HONTE
Pourquoi cette précipitation pour évacuer l’hopital totalement alors qu'il y avait mieux à faire en amoindrissant les dégâts collatéraux ? Qu’est-ce qui motive cet affolement subit jusqu’à en perdre la raison ?
Déguerpissement total d’un hôpital Dantec recevant 10 000 usagers par jour, 24 services et 800 lits d’hospitalisation en moins de 15 jours, un record mondial au Sénégal ! C’est le sort réservé à l’hopital A. Le Dantec de surcroit un CHU.
Le compte à rebours a démarré, top chrono pour le 15 août 2022 ! « Je suis triste pour ce peuple qui ne mérite pas ces multiples supplices » Est-ce vraiment la phrase qu'il faut ? Non parce que nous sommes tout simplement le peuple et c’est à ce titre que cette phrase nous intéresse tous, mais pas l’auteur de cette citation. Il ne faut pas penser que le malheur, c’est pour les autres alors que nous sommes tous ensemble un et unique « ci biir gal gui » c’est-à-dire nous sommes dans le même bateau, s’il y a des « multiples supplices » nous subissons les mêmes supplices d'une manière ou d'une autre.
C’est pourquoi le sort réservé, aujourd’hui, à l’hôpital A. Le Dantec (HALD) devrait interpeller tous les Dakarois et conséquemment tous les Sénégalais. Et de saluer - en passant- la naissance à temps opportun du Collectif pour la Reconstruction de l'HALD" initié par le journaliste et chroniqueur Charles Faye. Nous encourageons tous les sénégalais à porter ce combat.
Il s’agit, en fait, de déguerpir tous les occupants de l'HALD : malades, personnels soignants et administratifs, et au plus tard le 15 août. C’est le « sauve qui peut » général qui est imposé sauf pour les malades qui ont besoin d’assistance. Ahurissante est cette situation et des rumeurs persistantes laissent entendre qu’il faut impérativement et pour raison d’État que les lieux soient évacués et libérés pour certains ce lundi et pour les autres dans une semaine pour plier bagage.
Les syndicalistes, les travailleurs de l'HALD en sont encore stupéfaits et même médusés ou sidérés. Incroyable mais vrai... Dans leur plan, les personnels soignants seront répartis d’autres dans des centres de santé, d’autres dans des hôpitaux et même peut-être d’autres dans des cliniques privées (que payera peut-être le malade riche). Quel gain en tireront les privés comme cette nouvelle maladie qui a enrichi une partie du monde des chercheurs, des laboratoires, et autres du milieu médical bref....
Où va-t-on ? Depuis la création des hôpitaux et dans l’histoire de la médecine, ce qui va se passer ou qui est déjà en route comme un rouleau compresseur est inouïe : la décision d’évacuer l’hôpital Dantec qui est en marche et au plus tard ce 15 août tout le monde doit partir ou se verra de force quitter les lieux. D’éminents professeurs et chantres de la médecine seront expulsés comme des malpropres sous l'autel de la raison d’état. Raison d’État, vous avez dit... Quelle date historique ! ce sera à l'image du 26 septembre 2002 où le bateau « Le Joola » a chaviré car elle sera aussi dramatique dans notre histoire sanitaire et le 15 août 2022 marquera la mort définitive d’un hôpital aussi entré dans le système sanitaire en Afrique, ce lieu emblématique où il y a eu la séparation, pour la première fois ici au Sénégal, de bébés siamois par le professeur Ndoye mais également sur le plan mondial, la découverte du VIH 2 par le professeur Souleymane Mboup. Ces exemples d'exploit ne sont pas exhaustifs tant ils sont nombreux dans cette structure qui a eu à former de nombreux Africains subsahariens et du Nord.
Pourquoi cette précipitation pour évacuer l’hopital totalement alors qu'il y avait mieux à faire en amoindrissant les dégâts collatéraux ? Qu’est-ce qui motive cet affolement subit jusqu’à en perdre la raison ? Des questions et des questionnements surgissent de toute part et méritent réflexion. Va savoir est ce pour un agenda électoral ou un engagement au profit du futur acheteur de la moitié du terrain qui exige l’évacuation du terrain promis à l’achat, sinon il ne va pas s’engager. Est-ce que cette moitié n'est pas déjà vendue et que l’acquéreur exige immédiatement la possession ? Est-ce cette vente de la moitié du terrain est validée par le Conseil d’Administration de l’hôpital et même de l’Assemblée Nationale ? Dans cette affaire c’est comme si un groupement de personnes au minima a décidé de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Tout semble fait dans la nébulosité absolue et le Sénégalais exige la lumière.
Quelle audace ont-ils fait preuve ? le Gouverneur William Ponty (qui se remuerait aujourd’hui dans sa tombe) ne s’attendait pas qu’en 2022, malgré le titre foncier qu’il avait attribué à l’hôpital Dantec de 9 hectares dont 1,5 hectare prêtés à l’institut Pasteur et 1,5 hectare prêtés à la Sones, que ce site fasse l’objet de vente alors que tout était réuni pour une reconstruction qui aurait été faite avec un chronogramme bien défini et un système de phasage qui n'aurait pas foncièrement gêné la marche de la structure. La preuve est là ! L’hôpital Dantec se verrait ainsi passer de 6 hectares à 3 hectares alors qu’il a besoin que de 4 hectares pour réaliser son projet validé par la Commission Médicale de Validation et la commission nationale.
Ou allons-nous ! Nous n’osons pas et refusons de penser que la réponse à nos questionnements soit au profit du futur acquéreur et au détriment des malades, du personnel administratif et certains personnels médicaux qui ont compris et même ceux qui n’ont pas compris car leur honnêteté se situe dans la naïveté de gens obnubilés par le fait de croire que ce futur hôpital s’il se réalise leurs appartient.
C’est dommage. Retenir deux choses : soit il n’y aura pas de construction ou s’il y aura, ce serait évidemment un hôpital régional (l’extrait de l’interview de l’un des professeurs qui disait dans un publi-reportage sur la RTS « que cet hopital serait de niveau 3 effectivement et c’est exactement vrai au vu de ce qui a été présenté par le futur constructeur retenu. C’est ce qui se décrit des plans en référence dans le lexique la construction des structures hospitalières.
Bref pour revenir sur le sujet on ne peut pas mettre en concurrence une polyclinique de niveau 4 en construction à 400 m de distance et cet hôpital Dantec dont la fréquentation est soi-disant pour « les démunies » ou l’hôpital des indigents comme disaient le Toubab à l’époque en 1906 date de sa création.
Ce qui est bizarroïde, c’est que d'aucuns pensent que cet acquéreur s’il existe a pu amener l’Etat à céder ou que l’Etat est sur le point de céder. « Oui si les carottes sont cuites comme dirait l’une des autorités aux syndicalistes de l’hôpital », il y a matière à réflexion et pourtant...Ces mêmes syndicalistes, des professeurs, des médecins et autres employés de l’hôpital sont angoissés et crient leur désarroi sous tous les toits en pensant aux conséquences fâcheuses engendrées par le nouveau projet dit validé par l’état après un autre tout aussi validé et conçu par des Sénégalais, bon teint qui ont fini de faire leur preuve ici et partout ailleurs.
Alors pourquoi ne pas procéder par une méthode de phasage, ouvrir un tiroir et le refermer une fois qu’on finit de s’en servir. Cette méthode est connue et rependue dans les opérations de reconstruction d’hôpital surtout vieux, centenaire et de réputation mondiale en qualité de soins, de formation et de recherches. L’opération tiroir est défini ainsi (Dans le jargon des urbanistes,
cela s’appelle une opération tiroir. Elle consiste à reloger temporairement des locataires dans des appartements-relais durant des travaux de réhabilitation lourds avant qu’ils ne réintègrent des appartements remis à neuf).
« La réussite d’un projet est liée à la mise en œuvre d’une méthodologie de gestion de projet et à une participation coordonnée des acteurs. Le projet médical, le cadrage des capacités et la définition des organisations doivent être finalisés au plus tard pour l’avant-projet sommaire. Les médecins, architectes, ingénieurs, directeurs et personnels hospitaliers doivent travailler ensemble pour construire un hôpital moderne et adapté aux besoins. » Extrait du rapport sur Nouvelles Organisations et Architectures Hospitalières. HAS, France.
Toutes nos pensées aux malades. Que Dieu vous garde !
LA DIPLOMATE SÉNÉGALAISE ARRÊTÉE AU CANADA DEVAIT PLUS DE 45 000 DOLLARS À SON LOCATAIRE
La diplomate aurait occupé un bungalow à Gatineau pendant deux ans, soit de novembre 2018 à octobre 2020, et aurait laissé derrière elle des dégâts et dommages considérables
Une ordonnance du Tribunal administratif du logement, dont Radio-Canada a obtenu copie, explique la raison de la visite d’un huissier à la résidence d’une diplomate sénégalaise le 2 août. Cette visite a dégénéré et des policiers se sont rendus sur les lieux. Il s’en est suivi une intervention musclée, qui s’est transformée en incident diplomatique.
C’est après cette décision qu’un huissier s’est rendu chez la dame qui a été arrêtée, puis relâchée par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG). Elle devait plus de 45 000 $ en dommage à son locateur, selon les documents judiciaires.
La décision a été rendue le 2 juin, mais la dame était absente lors de l’audience.
Dans le document, on y apprend que le locateur demande le recouvrement du loyer non payé au moment du départ du locataire, des dommages-intérêts pour dommages au logement, plus les intérêts et l’indemnité additionnelle prévue au Code civil du Québec et les frais.
La diplomate aurait occupé un bungalow à Gatineau pendant deux ans, soit de novembre 2018 à octobre 2020, et aurait laissé derrière elle des dégâts et dommages considérables.
De la moisissure sur les murs, des planchers imbibés et des infestations de coquerelles en font partie.
Des meubles auraient été endommagés et certains sont manquants, toujours selon le document rendu par la cour.
Le fil des événements, selon le gouvernement sénégalais
L’ambassade du Sénégal avait publié un communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur sur sa page Facebook au sujet de l'incident.
LE SÉNÉGAL DOMPTE LE MADAGASCAR À L'AFROBASKET U18
Ce match fera sans doute partie des plus beaux duels de ce championnat d’Afrique Fiba U18. Les deux équipes se sont âprement disputé la première place du groupe A, finalement remportée par le Sénégal (70-62)
Le Sénégal s’est offert le pays hôte de l’Afrobasket U18 (70-62) avec un Mouhamed Faye des grands jours, qui a claqué 26 points. Les Lionceaux rencontrent en quart l’Angola.
Ce match Madagascar-Sénégal fera sans doute partie des plus beaux duels de ce Championnat d’Afrique Fiba U18. Les deux équipes se sont âprement disputé la première place du groupe A, finalement remportée par le Sénégal (70-62).
Une première période pour Madagascar et une seconde période pour le Sénégal. Ainsi pourrait-on résumer ce duel des invaincus ! En effet, ces deux équipes du groupe A n’ont pas perdu leurs deux premiers matchs de poule et devaient ainsi se départager pour la dernière rencontre avant la phase à élimination directe.
Adoubé par le public venu nombreux dans la salle de Mahamasina Stadium, Madagascar a donné du fil à retordre aux poulains de Parfait Adjivon qui n’ont pas su améliorer un jeu défensif pour arrêter les assauts malgaches. Ils vont filer devant à la fin du premier quart-temps (20-15). Les Lionceaux vont essayer de limiter les dégâts lors du deuxième round où chaque équipe a réussi à inscrire 16 points. A la pause, Madagascar était provisoirement en tête du groupe A (36-31).
Sénégal-Angola pour les quarts
Les coéquipiers de Mouhamed Faye, auteur d’un énorme match (26 points et 15 rebonds), vont se réveiller au retour des vestiaires. Un très bon 3e quart-temps (20-10) qui permet au Sénégal de remonter la pente et de passer devant (51-46). La force offensive malgache est muselée et ne pourra pas faire mieux que lors de la première période. Le sélectionneur des Lionceaux laisse ses meilleurs hommes sur le terrain pour arracher la victoire finale. Un dernier quart-temps remporté (19-16) pour obtenir le gain du match avec 8 points d’écart.
Le Sénégal termine à la première place du groupe A à la fin de la phase de groupes et affrontera l’Angola en 1/4 de finale. La rencontre est prévue ce jeudi 11 août à 14h 30 Gmt. Dans les autres affiches, on aura Bénin-Mali, Guinée-Madagascar et Algérie-Egypte.
Mouhamed Faye, capitaine des U18 : «Ce qui a fait la différence»
Le Sénégal a réussi à faire tomber le pays hôte de l’Afrobasket U18, lors de la dernière journée de la phase de groupes. Une victoire acquise difficilement selon le capitaine Mouhamed Faye.
«Déjà je dis Alhamdoulilah parce que nous avons atteint notre objectif d’être premiers de notre poule. Ça c’est déjà fait et c’est quelque chose quand même. C’était le match le plus difficile parce que jouer contre le pays hôte n’est jamais facile. C’était difficile pour nous de gérer le public, les arbitres et l’équipe adverse qui était en confiance. Ils avaient beaucoup de réussite en première mi-temps. Mais dans les vestiaires, nous avons parlé entre nous et le coach nous a poussés à être plus agressifs, à imposer notre jeu. C’est ça qui a fait la différence.»
Le jeune Faye fait focus sur le match de quart de finale contre l’Angola : «On reste sereins et concentrés. On reste focus sur l’objectif. On est conscients que maintenant on va vers les phases à élimination directe et là c’est quelque chose de plus sérieux. Il faut obligatoirement gagner. Là nous sommes confiants. On prépare ce match avec beaucoup de sérénité. Je pense que si on impose notre jeu, on va s’en sortir inchAllah.»
DES EXPOSITIONS POUR FINANCER LA FORMATION DES ENFANTS DE LA RUE
Comment sortir les enfants déshérités de la rue ? Malgré les multiples efforts consentis dans ce sens, l’Etat n’y est jamais parvenu
Quelles solutions pour sortir les enfants déshérités de la rue ? La Galerie d’art et des conceptions africaines (Gaca) y a réfléchi et propose la mise en place de filières de formation au bénéfice de ces jeunes. Elle a organisé une exposition pour réunir les fonds nécessaires à ce projet.
Comment sortir les enfants déshérités de la rue ? Malgré les multiples efforts consentis dans ce sens, l’Etat n’y est jamais parvenu. Mais, la Galerie d’art et des conceptions africaines (Gaca) croit détenir la solution miracle à cette lancinante question qui affecte l’image du pays, en organisant une exposition nationale. «Nous avons constaté qu’il y a un chômage des jeunes au Sénégal. Et les enfants déshérités sont les plus touchés. Pour les sortir de cette situation, nous voulons organiser une exposition nationale qui aura lieu les 18 novembre, 5 et 6 décembre», a informé El Hadji Ababacar Bangoura.
D’après le Président directeur général de la galerie d’art et des conceptions africaines (Gaca), les retombées de cette exposition vont servir à acheter du matériel qui sera installé au niveau des succursales et à financer la formation de ces jeunes déshérités dans les domaines de la sérigraphie, de la décoration, de l’informatique, la peinture et l’art plastique. «C’est après l’exposition que nous allons recruter les enfants pour leur offrir une formation», a-t-il fait savoir. Ainsi, trois thèmes sont choisis par la Galerie d’art et des conceptions africaines pour cette exposition.
En dehors du thème sur les enfants déshérités, il y a le thème sur les femmes africaines et le thème sur la lutte traditionnelle. «Nous avons choisi le thème sur les enfants déshérités parce que nous voulons les sortir de la rue. Et nous allons créer des œuvres qui vont refléter la vie de ces enfants afin de pousser les gens à acheter. Ensuite nous prélèverons 15% de ces recettes pour créer des infrastructures. Ce qui nous a poussés à choisir le thème des femmes, c’est que nous voulons montrer la valeur et la beauté de la femme africaine. Nous allons exposer des œuvres de belles femmes africaines. Pour ce qui concerne le thème de la lutte traditionnelle, nous avons vu que c’est un sport qui se développe de manière fulgurante dans le pays, mais la carrière d’un sportif ne dure pas longtemps. S’ils ne sont pas formés à autre chose, ils se retrouveront en chômage à la fin de leur carrière sportive. C’est ce que nous nous voulons éviter», a expliqué en outre El Hadji Aboubacar Bangoura.
La Galerie d’art et des conceptions africaines ne compte s’arrêter en si bon chemin. Elle envisage une autre exposition internationale en France dans la région de Toulouse, en Allemagne et en Amérique. Toutefois, les membres de la galerie se réjouissent du soutien des autorités étatiques. «Nous bénéficions de l’appui des autorités comme le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, du ministre de la Culture, Abdoulaye Diop, de chefs d’entreprise et d’hommes d’affaires», a listé le Président directeur général de la Gaca. Pour impliquer le chef de l’Etat dans ce combat, «nous lui avons envoyé une œuvre d’art de très grande qualité qui se trouve déjà dans son bureau», a confié El Hadji Aboubacar Bangoura.
ATTENTION AU MESSAGE DU PEUPLE
Le pouvoir a beau jubiler, le message du peuple sénégalais a été sans équivoque, au soir du 31 juillet 2022. À travers les élections législatives, l’électorat a rejeté la gouvernance de Macky Sall, comme il avait annoncé la couleur en janvier dernier
Le pouvoir a beau jubiler, le message du peuple sénégalais a été sans équivoque, au soir du 31 juillet 2022. À travers les élections législatives, l’électorat a rejeté la gouvernance de Macky Sall, comme il avait annoncé la couleur en janvier dernier avec les Locales. Pour la première fois dans l’histoire politique du pays, le pouvoir se retrouve minoritaire à l’Assemblée nationale, même si c’est à un député près (82 pour la majorité présidentielle contre 83 pour l’opposition réunie).
Pour l’instant, l’Apr et ses alliés de Benno bokk Yaakaar préfèrent voir la bouteille à moitié pleine. Mais ils seront obligés de regarder la moitié vide de la bouteille. L’erreur a déjà été commise par le président Macky Sall à l’issue des Locales. Il y a donc peu de chance que cela se répète. Et le prochain gouvernement va, à coup sûr, indiquer qu’il a tiré, sinon toutes les leçons qui s’imposent, du moins, certaines d’entre elles. Le DG de la Sicap montre déjà la voie à ses camarades. “BBY mène la course en tête, mais nous avons perdu du terrain qu’il faut reconquérir…”, déclare Mamadou Kassé.
Cependant, le pouvoir n’est pas le seul à devoir décrypter le message du peuple. L’opposition doit aussi se livrer à cet exercice, en particulier la coalition Yewwi Askan wi, singulièrement Ousmane Sonko. Ce dernier a intérêt à s’arrêter sur ce qui s’est passé ces dernières semaines pour comprendre la posture des Sénégalais, la majorité silencieuse en particulier.
Réponse à Sonko et Macky
En effet, au sein de l’intercoalition, le Pds est quasi absent. Quant à Khalifa Sall, il a certes participé à la campagne électorale, il est aussi là lors des sorties médiatiques, mais il est sans doute le présent le plus absent. Il est avare en parole et peu agressif, ce qui fait que ses propos sont peu relayés par la presse. A l’inverse, Ousmane Sonko est omniprésent. Il a été presque seul durant toute la campagne, à ses risques et périls. C’est lui qui, au nom de la coalition, lance toujours les mots d’ordre en direction de l’opinion, la jeunesse en particulier.
Et c’est là qu’intervient la nécessité pour lui d’être plus prudent et d’être davantage à l’écoute du peuple. En effet, à la veille de la proclamation des résultats des Législatives, l’opposition a crié au bourrage des urnes dans le Nord du pays. Lors d’une conférence des leaders, Ousmane Sonko a demandé au peuple d’être à l’écoute de la coalition pour des mots d’ordre à venir. Ce qui veut dire que Sonko et Cie comptent demander aux jeunes de sortir encore dans les rues pour des manifestations.
Une stratégie non seulement risquée, mais qui pourrait être contreproductive. Un coup d’œil dans le rétroviseur permet de mieux comprendre. À quelques semaines des Législatives, Yaw a initié une manifestation et des concerts de casseroles pour protester contre l’invalidation de la liste des titulaires de la coalition. Non seulement, la marche n’a pas eu lieu, mais il y a eu 3 morts que le pouvoir et le camp de Sonko se rejettent. Il est important, sur ce point, de souligner que le régime ne pointe jamais la responsabilité des autres leaders de l’opposition. Sonko reste toujours leur unique cible à qui ils veulent imputer la responsabilité de la mort de ces jeunes.
A propos des concerts, le peuple a répondu massivement au premier appel. A la seconde tentative, les Sénégalais n’ont pas suivi. Ce boycott était donc une façon pour l’opinion de demander à Ousmane Sonko d’arrêter de donner des mots d’ordre et de la laisser agir à sa manière. La sanction infligée à Macky Sall en est une parfaite illustration.
Les risques d'un échec personnel de Sonko
Aujourd’hui, l’opposition voudrait avoir quelques sièges de plus pour déstabiliser le pouvoir à l’hémicycle. Il faut méconnaitre la réalité politique du Sénégal pour penser que le régime n’aura pas de majorité à l’Assemblée nationale. Même s’il restait 10 députés à Macky Sall, le chéquier et le pouvoir de nomination lui permettraient de faire le plein.
La transhumance de certains maires comme Bamba Fall entre les Locales et les Législatives est la preuve de ce que les politiciens sont capables sous nos cieux. Ousmane Sonko lui-même en sait quelque chose lorsqu’il déclare que Macky Sall a certainement eu des assurances du côté des autres coalitions ou bien même de leur propre coalition.
Il ne sert donc à rien d’appeler à manifester pour contester les résultats des élections dans une partie du pays. Car, en cas de réussite, le risque est grand de voir des jeunes se faire tuer. Macky Sall en portera certainement la responsabilité, mais Sonko sera aussi pointé du doigt. En cas de fiasco, ce sera un échec personnel de Sonko, au vu de l’attitude du Pds et de Khalifa Sall.
Or, le risque de fiasco dans ce contexte est grand. En effet, avec les fortes pluies qui se sont abattues dans la capitale, les Dakarois sont fortement affectés par les inondations. Ils n’ont donc pas la tête à des manifestations politiques. Ils ont besoin plus de soutien face à cette épreuve que d'un bras de fer.
Ainsi, la posture la plus responsable pour l’intercoalition et la moins risquée pour Ousmane Sonko consiste à se satisfaire des 80 sièges et de retenir ce qu’il y a d’essentiel : la perte de vitesse de Macky Sall et l’éloignement du troisième mandat. Toute autre posture pourrait se retourner contre le leader du Pastef qui doit être très vigilent durant ces 18 mois qui le séparent de la présidentielle de 2024. L’horizon tant convoité !
LE SOLEIL REAPPARAIT
Après trois jours d’éclipse (Vendredi, samedi et lundi), Le Soleil est réapparu ce mercredi dans les kiosques. L’édition du jour est de 24 pages, avec une manchette consacrée au lancement de la campagne agricole
Après trois jours d’éclipse (Vendredi, samedi et lundi), Le Soleil est réapparu ce mercredi dans les kiosques. L’édition du jour est de 24 pages, avec une manchette consacrée au lancement de la campagne agricole et le tiers de la dernière colonne à droite consacré à une «Note de l’éditeur».
Après un rappel de la cause de la non-parution du journal («situation née de désaccords entre le directeur général et les délégués du personnel»), l’éditeur a exprimé ses regrets pour «cet impair», «qui a causé du tort à l’Etat, à (leurs) lecteurs et à (leurs) annonceurs».
«C’est une première dans notre histoire plus que cinquantenaire et espérons ne plus revivre pareille situation», signale l’auteur de la Note. Qui a présenté ses «excuses» aux lecteurs et aux annonceurs du Soleil ainsi qu’«à l’Etat du Sénégal dont le soutien ne (leur) a jamais fait défaut».
«Nous réitérons, enfin, notre engagement à toujours vous servir un journal au service de tous les publics», promet l’éditeur du journal.
Les syndicalistes du Soleil réclament le départ de leur directeur général, Yakham Mbaye. Il le juge incompétent et l’accuse de piller l’entreprise qu’il dirige depuis 2017.
LE SENEGAL NE JOUERA PAS LE MATCH D'OUVERTURE DU MONDIAL
Les organisateurs de la Coupe du monde 2022 ont annoncé ce mercredi, un changement de la date d'ouverture du tournoi prévu dans quelques mois au Qatar. En plus clair, le Mondial débutera finalement le 20 novembre avec une autre affiche inaugurale
Les organisateurs de la Coupe du monde 2022 ont annoncé, ce mercredi, un changement de la date d'ouverture du tournoi prévu dans quelques mois au Qatar. En plus clair, le Mondial débutera finalement le 20 novembre avec une affiche inaugurale entre l'Equateur et le Qatar, rapportent plusieurs sites sportifs.
Les organisateurs qatariens du Comité suprême ont indiqué qu'au lieu de débuter le 21 novembre prochain, la compétition commencera le dimanche 20 novembre. Un changement qui va permettre au Qatar de jouer le match inaugural face à l'Equateur. La décision sera officialisée plus tard ce mercredi par la FIFA, selon les informations transmises à RMC Sport.
Pour rappel, le match d’ouverture devait normalement opposer le Sénégal aux Pays-Bas mais la cérémonie d’ouverture officielle était quand même prévue en marge du match entre le Qatar et l'Equateur plus tard dans la soirée du 21 novembre.
Finalement le match du Qatar face à l'Équateur sera avancé d’une journée avec une cérémonie d’ouverture que l’on annonce "assez spectaculaire" au sein du Comité Suprême.
VIDEO
LES INONDATIONS ET LE DEROULE DU PLAN ORSEC A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 10 août 2022 reviennent de font en comble sur les dernières inondations et la mise en oeuvre du plan Orsec ainsi que d'autres politiques liés à la nouvelle configuration de la 14ème législature.
Les quotidiens parus ce mercredi 10 août 2022 reviennent de font en comble sur les dernières inondations et la mise en oeuvre du plan Orsec ainsi que d'autres politiques liés à la nouvelle configuration de la 14ème législature. Ecoutez la revue de presse présenté par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik FM.
LES SUJETS POLITIQUES AU MENU DELA REVUE DE PRESSE DE L'APS DE CE MERCREDI
Les quotidiens se sont surtout intéressés à la nouvelle législature, à l’élection des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et à la constitution du prochain gouvernement.
Dakar, 10 août (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés à la nouvelle législature, à l’élection des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et à la constitution du prochain gouvernement.
‘’Ces grands défis de la 14e législature’’, titre Sud Quotidien, ajoutant que ‘’Birahim Seck, du Forum civil, invite les nouveaux députés à débloquer les dossiers [se trouvant] sous le coude du président de la République’’.
Le Soleil et Tribune s’intéressent aux ‘’faiseurs de roi’’ à l’Assemblée nationale, Pape Diop, Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall.
Leur ralliement aux futurs groupes parlementaires de Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal permettra à l’une de ces deux coalitions de détenir la majorité des sièges, puisqu’elles obtiennent respectivement 82 et 80 députés, sur un total de 165.
Pape Diop, Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall ‘’doivent savoir que le peuple est avide de changement, que toute erreur risque d’être fatale pour leur avenir politique’’, commente Tribune.
‘’Maintenant, tout le jeu repose principalement sur ces trois députés’’, a dit un analyste politique interrogé par Le Soleil.
Ces trois élus de l’opposition vont jouer les ‘’faiseurs de roi’’ lorsqu’arrivera le moment de voter les lois, de choisir le président de l’Assemblée nationale et les présidents des commissions parlementaires, selon Le Soleil.
WalfQuotidien pose ‘’l’équation Mimi’’. Aminata Touré, alias Mimi, leader de la coalition BBY aux élections législatives du 31 juillet dernier, ‘’devrait en toute logique occuper le poste de président de l’Assemblée nationale’’, selon le journal.
WalfQuotidien mesure les forces et les faiblesses de son éventuelle candidature à la présidence du Parlement.
‘’La présidence de l’Assemblée nationale va être âprement disputée’’, rapporte Le Témoin Quotidien, citant un analyste politique.
‘’De grosses manœuvres politiques’’ sont en cours en vue de la nomination du Premier ministre et des autres membres du gouvernement, note EnQuête.
Au cours des derniers jours, ‘’le président de la République s’était replié à Popenguine (ouest) pour bien réfléchir, parce qu’il est clair que toute erreur de casting se paiera cash’’, ajoute-t-il.
Concernant le même sujet, Mouhamadou Moustapha Diagne, leader d’un mouvement politique proche de BBY, estime que ‘’les résultats [des élections législatives] imposent un renouvellement du personnel politique qui accompagne Macky Sall’’.
Une ‘’mini-crise diplomatique’’
Les quotidiens relayent la réclamation faite par plusieurs organisations de la société civile sénégalaise en faveur d’une évaluation des tâches du HCCT.
Elles exigent de l’opposition et de la majorité présidentielle qu’elles dressent le ‘’bilan’’ de cette ‘’assemblée consultative’’ avant l’élection de ses membres prévue le 4 septembre prochain.
‘’Le Collectif des organisations de la société civile invite les acteurs à faire son inventaire’’, lit-on dans EnQuête. Ce journal rappelle que les membres du HCCT, une ‘’institution qualifiée d’‘inutile’’’, sont élus par les conseillers municipaux et départementaux.
Les quotidiens commentent aussi la ‘’mini-crise diplomatique’’ survenue entre le Canada et le Sénégal, à la suite de la ‘’descente d’une rare violence de la police canadienne, le 2 août 2022, au domicile d’une diplomate sénégalaise en service à l’ambassade du Sénégal à Ottawa’’.
Selon Libération, la personne concernée a été l’objet d’une plainte pour ‘’dégradation de logement’’ et d’‘’arriérés de loyer’’.
‘’Il est du devoir des autorités du pays de défendre leurs concitoyens (…) A fortiori quand ces citoyens sont protégés par leur statut de diplomate. En contrepartie, ces concitoyens devraient avoir un comportement digne, qui fasse honneur à leur pays’’, commente Le Quotidien.