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26 août 2025
DES PATIENTS ET UNE PARTIE DU PERSONNEL LAISSÉS À LEUR SORT À L'HÔPITAL LE DANTEC
Sur une superficie de 6 ha que constitue l’hôpital Le Dantec, seuls trois seront utilisés pour le projet, le reste sera liquidé pour permettre de prendre en charge les frais de cette reconstruction. Une situation déplorée par le collectif
Le 14 août prochain, les portes de l’hôpital Aristide Le Dantec seront fermées au personnel soignant et les malades pour cause de la réhabilitation de l’édifice. Seulement, beaucoup des blouses blanches ne sont pas encore édifiées dans leur sort. Tout comme les patients, ils ne savent plus où se donner de la tête.
Constitué en collectif pour la défense et la sauvegarde de l’hôpital Aristide Le Dantec, une partie de son personnel de santé, a tenu un point de presse lundi dernier dans les dits locaux. Ces derniers ne sont pas en phase avec la vision du chef de L’Etat de vouloir réhabiliter l’hôpital avec un plan en hauteur constitué d’immeuble de six paliers.
Sur une superficie de 6 ha que constitue l’hôpital Le Dantec, seuls trois seront utilisés pour le projet, le reste sera liquidé pour permettre de prendre en charge les frais de cette reconstruction. Une situation déplorée par le collectif.
Pour les camarades de Mangue Ngom, rappellent que l’Etat du Sénégal par l’entremise du ministère de la santé et de l’action sociale avait signé un accord avec un promoteur sénégalais pour la reconstruction de l’hôpital. «L’Etat du Sénégal a décidé de confier la reconstruction à des Espagnols. Ces derniers sont venus avec leur propre maquette qui n’est pas conforme avec les réalités du pays. Déjà, dans plusieurs structures de santé, les ascenseurs sont souvent en panne, aujourd’hui, l’Etat décide de reconstruire Le Dantec en hauteur. C’est un autre problème de maintenance qui viendra s’ajouter aux nombreux autres dans la santé», a-t-il fait savoir.
Et de poursuivre : «L’hôpital Le Dantec est construit sur une superficie de 6 ha, l’Etat décide de le reconstruire sur 3ha. Il y a problème ! Si c’est l’argent qui manque, il y a déjà un promoteur avec qui le ministère avait déjà signé l’accord, il a l’argent et nous avons un plan qui a déjà été validé par toutes les parties prenantes de la santé».
Pour ces agents de la santé, composés dans leur majorité de personnel paramédical, «le gouvernement du Sénégal, à sa tête le Président de la République, cherche à liquider l’hôpital Aristide Le Dantec devenu centenaire». Un autre problème évoqué lors de ce point de presse reste la fermeture de ce site prévu pour le 14 août prochain.
Plusieurs praticiens ont déjà rejoint leurs structures hospitalières d’accueil. Ils sont redéployés à Dakar à Dalal Diam, Principal, Idrissa Pouye, A Saint Louis ou encore à Touba. Seulement, une grande partie à quelques jours de la fermeture n’est pas encore édifiée sur son sort. «90% du personnel de l’hôpital Le Dantec sont des contractuels pris en charge par la gestion de l’hôpital même. Il n’y a pas une note circulaire qui nous édifie sur notre avenir. Des chefs de services sont partis sans rien nous dire, le personnel est toujours dans l’expectative» a annoncé M. Ngom.
Si ces derniers ne savent pas encore leur destination, d’autres par contre en sont édifiés. Toutefois, ils attendent toujours la note de service. Les patients internés au sein de l’hôpital, eux, ont été priés de quitter les lieux. Si on se fie aux dires du personnel de santé et des familles des malades, il n’y a pas un plan de redéploiement de ces malades dans d’autres structures sanitaires. Considérés pour la plupart comme des gros malades souffrant d’une pathologie cardiaque, de cancer, le collectif qualifie le geste de «criminel».
L'OMS PRESSÉE DE CHANGER LE NOM DE LA VARIOLE DE SINGE
La municipalité de New York souhaite le changement de nom de cette maladie qui frappe de plein fouet sa population afin de préserver les victimes de la discrimination
À quand le changement d’appellation de la variole du singe ? L’hypothèse déjà envisagée en juin dernier par l’organe directeur de la santé mondiale afin d’éviter la stigmatisation des porteurs du virus, relève désormais d’une nécessité absolue pour les responsables de New York.
La ville américaine a, en effet, demandé, via une lettre adressée mardi 26 juillet 2022 au patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, le changement immédiat de dénomination de cette maladie en expansion dans le monde depuis sa résurgence avec la découverte, en mai 2022, de cas au Royaume-Uni.
Elle s’est depuis étendue à 78 pays, avec plus de 18 000 infections dont cinq morts, obligeant l’OMS à la classer en urgence de santé publique de portée internationale.
Les germes d’une méprise
Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, la maladie appelée "monkeypox" en anglais et dont les rongeurs sont le principal foyer de provenance, n’a pas grand-chose à voir selon les spécialistes, avec le singe. Ce dernier lui est associé à l’origine en raison de la découverte du virus chez l’animal en 1958 dans un laboratoire danois.
Le grand public, bien entendu, n’est pas forcément au fait de cela. D’autant que la maladie avait été, par le passé, rarement localisée hors des régions occidentale et centrale de l’Afrique. Elle y est d’ailleurs endémique.
Une grande proportion des contaminations recensées jusqu’ici concerne des personnes homosexuelles, même si cette communauté n’y est pas plus prédisposée que le reste de la population. Toute personne est susceptible de contracter le virus transmissible par contact, à en croire les scientifiques.
Risques de stigmatisation
Ce sont autant de sources de stigmatisation potentielle, selon la municipalité de New York, épicentre de la maladie aux États-Unis avec 1228 des 4 639 cas dénombrés au 27 juillet 2022 dans l’ensemble du pays par le CDC, l’agence américaine de santé publique.
"Persister à appeler l’épidémie variole du singe pourrait raviver des sentiments de racisme et de stigmatisation à l’égard des Noirs, d’autres personnes de couleurs ainsi que des membres de la communauté LGBTQIA+", peut-on lire dans le courrier adressé à l’OMS sous la plume d’Ashwin Vasan, commissaire à la Santé de la ville de New York, disponible sur Twitter.
L’autorité municipale rappelle à cet effet les épisodes de discrimination vécus par la communauté asiatique au fort temps du Covid-19 en 2020. Dans une rhétorique particulièrement controversée, l’ancien président Donald Trump parlait publiquement à l’époque du "virus chinois" en rapport avec Wuhan, la ville du centre de la Chine où ont été découverts les premiers cas.
par Texte Collectif
LETTRE OUVERTE À ANTHONY BLINKEN
EXCLUSIF SENEPLUS - Se contenter de blâmer le Rwanda pour une grande partie de la violence sur le sol congolais n'apportera pas la paix. Veuillez bien prendre la mesure des activités néfastes de tous les groupes armés dans la région des Grands Lacs
À l’occasion de la visite du secrétaire d’État américain Antony J. Blinken dans la région des Grands Lacs, des intellectuels africains et américains lui adressent une "Lettre ouverte", appelant à un partenariat respectueux et dénué de toute attitude condescendante et moralisatrice. S'agissant de la crise dans l’Est de la RD Congo, ils l’invitent à adopter une approche moins simpliste, tenant compte des ramifications politiques, économiques et socioculturelles de la situation. Se prononçant sur le cas de M. Rusesabagina, les signataires de cette "Lettre ouverte" rappellent au secrétaire d’État que la vie des citoyens rwandais n'a pas moins de valeur que celle des citoyens américains.
Monsieur le Secrétaire d’État, Antony J. Blinken
En ce moment où vous préparez votre prochaine visite dans trois pays africains, dont la RD Congo et le Rwanda, nous, intellectuels africains et américains, professeurs d’université, chercheurs, artistes, journalistes, avocats et autres professionnels, espérons sincèrement qu'elle contribuera à l’avènement d’une paix durable dans la région des Grands Lacs. Nous espérons également qu’elle renforcera les liens entre l’Afrique et les États-Unis et encouragera un partenariat respectueux et dénué de toute attitude condescendante et moralisatrice
Au cours de votre séjour en RD Congo, vous entendez évoquer la question des élections « libres, justes et inclusives en 2023 » ainsi que les moyens « de faire avancer la paix dans l’Est du Congo ». La question des élections est importante dans un pays où certains leaders veulent de plus en plus restreindre l’accès à la présidence de la République aux seuls candidats ayant deux parents congolais. De plus, les propos anti-Rwanda et, en particulier, le discours de haine contre les Congolais Tutsi est en train de se répandre rapidement en RDC avec une virulence extrême, notamment dans les médias sociaux. Cela a coûté la vie à de paisibles Congolais Tutsi, lynchés et brûlés vifs. Nous avons à l'heure actuelle toutes les raisons de craindre une instrumentalisation de ce discours haineux, devenu banal, contre une partie de la population dans la campagne présidentielle de 2023. Il pourrait malheureusement en résulter un plus grand nombre de victimes et une déstabilisation accrue de l’est du pays, région d’origine des Congolais rwandophones.
S’agissant de la paix dans l'est du Congo, si nous apprécions une attitude ferme face au M23, l’on ne peut pas oublier ou passer sous silence les groupes rebelles violents opérant actuellement en RDC. Refuser d'adopter une approche holistique de la situation congolaise dans toute sa complexité et avec toutes ses ramifications politiques, économiques et socioculturelles serait de toute évidence contre-productif. Nous vous invitons donc à ne pas feindre d'ignorer l'existence de ces centaines de groupes armés - en particulier les FDLR - qui sont responsables au premier chef d'un bain de sang généralisé dans l'est du Congo. Nous vous demandons instamment de prendre en considération le fait que les Congolais parlant le kinyarwanda, victimes d'exclusion et d'incitation publique à la haine, sont souvent massacrés. Se contenter de blâmer le Rwanda pour une grande partie de la violence sur le sol congolais n'apportera pas la paix et ne résoudra pas une crise socio-économique datant, il faut bien le dire, de la présidence de Mobutu. Au contraire, cela aggrave et légitime l'hostilité contre une communauté innocente, dédouane les politiciens de leur responsabilité sociale et, last but not least, permet aux médias de distraire l'opinion au moment même où les multinationales exploitent sans retenue les richesses congolaises.
En annonçant votre visite au Rwanda, vous avez évoqué ce que vous appelez « la détention illégale du résident permanent régulier américain Paul Rusesabagina ». Nous avons été surpris par votre jugement unilatéral sur cette affaire. Rusesabagina était accusé, entre autres crimes, de création et de financement de groupes terroristes, d'enrôlement d'enfants-soldats et d’enlèvements. Si vous aviez des réserves sur cette affaire, il aurait été préférable de contester directement chacun des chefs d’accusation retenus contre lui. Rusesabagina a créé le Front de Libération nationale (FLN), une organisation criminelle qui servait de bras armé à son Mouvement rwandais pour le changement démocratique (MRDC). En 2018, en trois différentes occasions, le FLN a mené de violentes attaques à l'intérieur du Rwanda, tuant neuf civils, en blessant plusieurs et détruisant des propriétés. Paul Rusesabagina a fait plusieurs déclarations se félicitant de ces actes criminels et en revendiquant la responsabilité. Le moins qu'on puisse dire est que son soutien au Front de Libération nationale est de notoriété publique. Début 2019, dans une vidéo disponible en ligne, Rusesabagina a réaffirmé son leadership sur ce groupe criminel, déclaré la guerre au Rwanda et appelé au recrutement et à la mobilisation de combattants. Est-il besoin, par ailleurs, de rappeler qu’une partie des preuves qui ont permis d’établir sa culpabilité ont été fournies par la justice belge, membre éminent de l’Otan dont elle abrite au demeurant le siège ?
Ce 2 août 2022, vous avez célébré la mort d'Al-Zawahiri en ces termes : « Nous avons tenu notre engagement d'agir contre les menaces terroristes émanant de l'Afghanistan. Le monde est plus sûr après la mort du chef d'Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri. Les États-Unis continueront à agir contre ceux qui menacent notre pays, notre peuple ou nos alliés ». Si les États-Unis ont le droit de tuer un ressortissant étranger en recourant à la « répression transnationale », alors le Rwanda qui, lui, a aboli la peine de mort, a aussi le droit et est encore plus légitime à traduire au moins en justice Rusesabagina, un citoyen rwandais, fondateur d'un groupe armé responsable de la mort de civils rwandais. Sachez que, malgré le génocide de 1994, les vies rwandaises ne comptent pas moins que les vies de vos concitoyens américains.
Le Rwanda a connu une véritable catastrophe et a réussi à s'en remettre. En 1994, l'administration américaine, sous la direction d'un démocrate, a évité d'utiliser le mot « génocide » pour ne pas avoir à y mettre un terme mais a également refusé de brouiller la Radio Télévision Libre des Mille Collines (RTLM) qui appelait à l'extermination de toute la population Tutsi. Près de trente ans plus tard, les mêmes mots sont entendus en RD Congo et la haine y est plus vivace que jamais. Rien d'étonnant à cela, car ce sont les mêmes qui ont perpétré le génocide de 1994 qui s'acharnent à le poursuivre aujourd'hui sous le nom de FDLR. Nous vous demandons, ainsi qu'à l'administration américaine actuelle, dirigée par un autre démocrate, de prêter attention au moins cette fois-ci à ces discours de haine et de bien prendre la mesure des activités néfastes de tous les groupes armés dans la région des Grands Lacs.
Nous espérons que pendant votre séjour au Rwanda vous aurez l'occasion de visiter les sites mémoriaux du génocide, de rencontrer des citoyens congolais de langue kinyarwanda vivant dans des camps de réfugiés depuis 25 ans parce que chassés de leurs terres. N'oubliez pas non plus d'écouter les victimes du groupe armé de Rusesabagina. Nous vous invitons même à parler aux rebelles détenus du groupe armé de Rusesabagina. Il n'est pas d'autre moyen de vous forger un avis éclairé sur la situation.
Veuillez croire, monsieur le Secrétaire d’État, à l’assurance de notre haute considération,
Les signataires :
Margee Ensign, Présidente de l’« American University of Nigeria », Yola, Nigeria
Boubacar Boris Diop, écrivain, lauréat du Prix International de littérature Neustadt 2022, Dakar, Sénégal
Jean-Pierre Karegeye, Professeur de « Francophone Studies » et Ethiques Sociales, Directeur de l’« Interdisciplinary Genocide Studies Center », Boston, MA, Etats-Unis..
Aminata Dramane Traoré, Essayiste, ancienne ministre de la Culture et du tourisme du Mali, Bamako, Mali
Richard Gisagara, Avocat à la Cour, Paris, France
Koulsy Lamko, Ecrivain, chercheur, Hankili So Africa, Mexico.
Bojana Coulibaly, Responsable du « Harvard African Language Program », Boston, MA, Etats-Unis.
Gatete Nyiringabo, Avocat des droits humains, chercheur, Kigali, Rwanda.
Gatsinzi Basaninyenzi, Professeur à Alabama A & M University, AL, Etats-Unis.
Josias Semujanga, Professeur de Littérature, Université de Montréal, Montréal, Canada
Bea Rangira Gallimore, Professeure Emerita des Études francophones, University of Missouri, Columbia, MO, Etats-Unis.
Susan Allen, Professeure au Département de « Pathology and Laboratory Medicine, Rwanda Zambia HIV Research Group, Ecole de Médecine, « Emory University », Atlanta, GA, Etats-Unis.
Edward White P.C, Avocat à la Cour, Boston, MA, Etats-Unis.
Adam Rovner, Professeur de Littérature, Directeur du “Center for Judaic Studies”, University of Denver, Etats-Unis.
Timothy Horner, Professeur, Center for Peace and Justice, Villanova University, PA, Etats-Unis.
Aimable Twagilimana, Professeur de littérature anglaise et « Fulbright Scholar », Université d’Etat de New York/Buffalo State, Buffalo, NY, Etats-Unis.
Alphonse Muleefu, Professeur au « School of Law », Ag. Principal, College of Arts and Social Sciences, Université du Rwanda.
Yolande Mukagasana, Ecrivaine et rescapée du génocide, fondatrice et présidente de la Fondation Yolande Mukagasana, Kigali, Rwanda
Abdourahmane Seck, Professeur d’Anthropologie, Université Gaston Berger de St Louis, Saint Louis, Sénégal, auteur de "La question musulmane au Sénégal".
Gaetan Gatete, Ingénieur, Directeur, Manufacturing Systems, AM General, South Bend, IN
Mabrouka Gasmi, militante de la société civile tunisienne, Tunis
Almamy Mamadou Wane, Ecrivain, auteur de “La cuisine françafricaine”, Paris, France
Alice Urusaro Karekezi, Professeure de “Peace and Development studies”, Center for Conflict Management (CCM), University of Rwanda (UR), Kigali, Rwanda
Khadim Ndiaye, Historien, auteur de « Conversations avec Cheikh Anta Diop », Montréal, Canada.
Pape Samba Kane, Ecrivain, Directeur du journal "Le politicien", auteur de « Sabaru Jinne, Dakar, Sénégal
Jean Kayitsinga, Professeur Adjoint, « Julian Samora Research Institute », « University Outreach and Engagement », Université d’Etat du Michigan, MI, Etats-Unis.
Massamba Mbaye, journaliste, Dakar, Sénégal
Gerise Herndon, Professeure, Nebraska Wesleyan University, Lincoln NE, USA.
Yan Gwet, éditorialiste et auteur, Kigali Rwanda
Makhily Gassama, écrivain ancien ministre de la Culture du Sénégal, Dakar, Sénégal
Jean-Marie Vianney Rurangwa, écrivain, dramaturge Zwolle, Pays-Bas
Michael Cracknell, Enda-Arabe, Tunis, Tunisie
DISSOLUTION DU FNDC, ALIOUNE TINE DONNE DE LA VOIX
Après l'annonce du gouvernement guinéen de sa décision de dissoudre le Front National pour la Défense de la Constitution, le président de Africa Jom Center, Alioune Tine, dénonce une violation des droits humains.
Après l'annonce du gouvernement guinéen de sa décision de dissoudre le Front National pour la Défense de la Constitution, qui regroupe une coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile, le président de Africa Jom Center, Alioune Tine, dénonce une violation des droits humains.
''Mamadi Doumbouya vient de franchir un seuil critique dans la violation des droits humains avec la dissolution du FNDC. Ce que Alpha Condé n'a jamais fait. La CADHP et rapporteur spécial de l'Onu sur la liberté d'expression doivent intervenir en Guinée'', a tweeté Alioune Tine.
Il faut savoir que le FNDC été le fer de lance de la contestation contre l’ancien président Alpha Condé. Il s’est aussi opposé depuis plusieurs mois à la junte au pouvoir.
La dissolution du FNDC, est une mesure totalement arbitraire qui viole les obligations de la Guinée par rapport à la Charte africaine des droits de l’homme et ds Peuples dt la Guinee est partie. Nous demandons la levée de cette mesure et la liberation des détenus politiques.
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QU'IL ESSAIE DE NE PLUS RECRUTER LES JOUEURS AFRICAINS
Dans une interview accordée à BBC, Aliou Cissé revient sur la polémique relancée par les propos du président du club de football de Naples en Italie sur la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) qui tombe en pleine saison
"Ne me parlez plus des footballeurs africains. Je n’en prendrai plus, tant que la Coupe d’Afrique des nations sera organisée au milieu de la saison. Sauf s’ils renoncent à la disputer".
Cette déclaration du président de Naples, Aurelio De Laurentiis, dans une interview accordée au média économique "Wall Street ItItalia", n'a pas plu au sélectionneur des Lions, Aliou Cissé.
"J’ai beaucoup de respect pour De Laurentiis, mais je le mets au défi d’essayer de ne pas recruter de joueurs africains. Un joueur de football peut jouer pour douze clubs, mais il n’aura qu’une seule équipe nationale. Les clubs ne seront jamais au-dessus de notre drapeau et de nos équipes nationales", a-t-il lâché sur BBC.
Le vainqueur de la CAN 2021 en début d’année soutient que "chaque Sénégalais qui joue en Europe, où qu’il soit, je l’appellerai pour défendre les couleurs de la nation, s’il est compétent. Évidemment, les clubs ont peur de la Coupe d’Afrique des nations, mais c’est important pour notre pays et notre continent".
Allant plus loin dans son raisonnement, Aliou Cissé fait remarquer, pour le regretter, que les internationaux africains ne sont pas traités comme les autres sur ce sujet. "Pourquoi le débat n’existe que lorsqu’il s’agit de joueurs africains ? Quand un Brésilien est appelé par sa sélection, il n’y a pas de débat. Pourtant, nous sommes à cinq heures (d’avion) de l’Europe, alors qu’en Amérique du Sud, ils sont à dix-sept ou dix-huit heures. Les clubs devraient dialoguer avec les joueurs pour trouver la meilleure solution afin qu’ils puissent les aider tout en aidant leurs sélections. Nous ne combattons pas les clubs. J’ai toujours essayé d’avoir une bonne relation avec eux", a ajouté le technicien sénégalais.
Tirs groupés sur De Laurentiis
A noter que récemment transféré de Naples à Chelsea, Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions, a également réagi aux propos de son ancien employeur dans le sud de l’Italie, qui a déclaré qu’il ne recruterait plus d’internationaux africains du fait de l'organisation de la CAN tous les deux ans, le plus souvent en hiver.
"S’il pense que l’équipe peut jouer sans africains, c’est à lui de décider. Mais je pense que tout le monde n’a pas la même idée que lui au sein du club, car je connais leurs supporters et ils ne pensent pas comme ça", a déclaré le défenseur central.
De son côté, la Confédération africaine de football (CAF) s’est dit "consternée" par "les propos irresponsables et inacceptables" tenus par De Laurentiis, en appelant l’UEFA à ouvrir une enquête disciplinaire contre le dirigeant de 73 ans.
NOUS AVONS REPRIS UNE EXPLOITATION NORMALE
Envahi par les eaux de pluie après le déluge du vendredi 5 août, le poste de Hann, isolé depuis lors, a pu reprendre ses clients. Une annonce faite ce lundi, par le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal, Papa Mademba Biteye
Envahi par les eaux de pluie après le déluge du vendredi 5 août, le poste de Hann, isolé depuis lors, a pu reprendre ses clients. Une annonce faite ce lundi, par le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Papa Mademba Biteye. « Nous avons repris une exploitation normale grâce à la résilience de notre système électrique. Nous sommes en train de mettre tout en œuvre pour qu’on puisse retrouver une exploitation normale qui nous permettra de pouvoir faire face à ce genre de situation », a-t-il garanti. S’exprimant après une visite au poste source de Hann, en compagnie de son homologue de l’ONAS, il a salué les « efforts des différents acteurs » dans le cadre du Plan Orsec déclenché par le chef de l’État, Macky Sall.
Une solution d’urgence déployée au poste source de Hann qui alimente une « bonne partie » de Dakar.
Interrogé par Emedia, Momar Sall, chargé de la maintenance des ouvrages transport, a expliqué que « c’est le poste HTA de 30 mille volts qui est indisponible ». Aussi, a-t-il confirmé : « nous sommes en train de confectionner en urgence un nouveau poste pour pouvoir soulager les populations et alimenter quelques quartiers actuellement en souffrance. On a déjà déployé de gros moyens et pendant la journée, on va pouvoir mettre en service ». Par ailleurs, a-t-il décrit : « c’est du matériel acquis par Senelec (pour) justement dans ces genres de situation, quand un poste source est en panne, déployer rapidement ces types de solutions pour soulager la population. » Il s’agit du « matériel lourd », demandant « beaucoup de logistiques », et qui étaient « stockés dans d’autres sites, qu’on est en train de déployer ».
Aliou Niass, chef du département Protection, ajoute que la solution « provisoire » comprend « une cabine mobile » qui permettra « de reprendre » quelques secteurs délestés : Parcelles Assainies, Pikine et Guédiawaye. Pour rappel, le poste source de Hann de la Senelec alimente « une bonne partie de Dakar », avec 19 départs.
« C’est une solution qui est fiable. Les équipements haute tension sont logés dans des containers. La partie (haute tension) est protégée de la pluie. C’est une solution provisoire le temps qu’on trouve une solution pérenne », a appuyé le technicien, soulignant que le transformateur va aussi « alléger » les départs qui servaient « de secours jusqu’à présent ».
Toutefois, la Senelec a déjà élaboré « une solution définitive » consistant « à déplacer ce poste » vers la Patte d’Oie » et qui permettra « de sortir définitivement de ce point bas », a dit Mademba Biteye. Qui constate qu’« on ne peut plus continuer à faire fonctionner ce poste dans son état actuel ».
En effet, parmi les dégâts, le faux plancher du compartiment réservé à la sécurité du réseau a été soulevé par les eaux dont l’évacuation se poursuit sur place.
Le Dg de la Senelec a aussi relevé pour s’en désoler que « des postes ont été construits malheureusement par des privés dans des zones inondables » : « Aujourd’hui, ces postes sont inondés. L’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. On est obligé par mesure de sécurité d’isoler ces postes pour ne pas faire plus de dégâts. Maintenant, pour tous ces postes, Senelec est en train de faire un inventaire exhaustif de l’ensemble de ces postes pour voir comment les remplacer par des postes beaucoup plus modernes et ensuite en les mettant dans des positions beaucoup plus sécurisées, qui permettront aux populations, même en cas de fortes pluies, de continuer à disposer du service d’électricité ».
CONAKRY ANNONCE LA DISSOLUTION DU FNDC
Le gouvernement guinéen vient d’annoncer la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), une coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile.
Le gouvernement guinéen vient d’annoncer la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), une coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile. Le FNDC a été le fer de lance de la contestation contre l’ancien président Alpha Condé et s’oppose depuis plusieurs mois à la junte au pouvoir.
Le gouvernement de transition, par le biais d’un arrêté daté du lundi 08 août, accuse dans la soirée le mouvement d’organiser des manifestations armées sur la voie publique et lui reproche d’agir comme un groupe de combat ou une milice privée. Des manifestations qui, selon le gouvernement, mettent en péril l’unité nationale.