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26 août 2025
CONAKRY ANNONCE LA DISSOLUTION DU FNDC
Le gouvernement guinéen vient d’annoncer la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), une coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile.
Le gouvernement guinéen vient d’annoncer la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), une coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile. Le FNDC a été le fer de lance de la contestation contre l’ancien président Alpha Condé et s’oppose depuis plusieurs mois à la junte au pouvoir.
Le gouvernement de transition, par le biais d’un arrêté daté du lundi 08 août, accuse dans la soirée le mouvement d’organiser des manifestations armées sur la voie publique et lui reproche d’agir comme un groupe de combat ou une milice privée. Des manifestations qui, selon le gouvernement, mettent en péril l’unité nationale.
LE LEGS DE FEU MANSOUR BOUNA NDIAYE, ANCIEN DÉPUTÉ-MAIRE DE LOUGA
La Tamkharite est célébrée le 10ème jour de Mouharram, ou Achoura et la nuit qui le précède. On pourrait comparer cette fête au 31 décembre ou Jour de l’An dans le calendrier grégorien. La nuit et le jour de Tamkharite (achoura) regorgent de grâces
La Tamkharite est célébrée le 10ème jour de Mouharram, ou Achoura et la nuit qui le précède. On pourrait comparer cette fête au 31 décembre ou Jour de l’An dans le calendrier grégorien. La nuit et le jour de Tamkharite (achoura) regorgent de grâces et de bienfaits qu’il importe de connaître pour mieux en tirer profit en adoptant une conduite appropriée. En termes de dévotion, il est particulièrement recommandé de jeûner, de réciter le Coran, de prier, d’implorer le pardon, de faire œuvre charitable, de se montrer solidaire avec les nécessiteux et les orphelins et de faire largesses à l’endroit des membres de sa famille.
Au Sénégal, avant et après l’indépendance, ce jour de l’An Musulman n’a jamais été décrété férié contrairement au jour de l’An grégorien. Une certaine immoralité qu’un homme décida, du tréfonds de sa piété de corriger en faisant un combat, pacifique certes, mais déterminé.
En 1978, Mansour Bouna Ndiaye, Député-Maire de Louga et fils du dernier Bourba, Bouna Alboury Ndiaye, soutenu par ses pairs dont on peut citer le député Feu Birahim Gallo de Louga et par tous les Khalifes généraux de l’époque, introduit une proposition de loi visant à faire de ce jour de l’an un jour férié, chômé et payé, au point que cette fête demeure aujourd’hui la seule fête dont le lendemain est férié quel que soit le jour où elle est célébrée. Sa conviction personnelle était que, le Jour de l’Achoura est un jour anniversaire des plus grands évènements de l’Univers, de l’Islam et de l’Humanité. Ceci pour illustrer sa fameuse citation : "Je suis fils de... n’est pas une médaille d’honneur à mettre sur la poitrine, mais un sacerdoce pour servir son peuple.
Ce n’était pas si évident que cela cette époque car, raconte l’Imam Mansour Diop, ancien Ambassadeur du Sénégal en Inde et Imam à la Zawiya El Hadj Malick Sy, « les députés ne proposaient pas de loi, ne faisaient que voter les projets de loi en provenance de l’exécutif. »
C’est alors, qu’armé de son courage Princier et de sa dévotion à Allah (swt) qu’il réussira avec brio à introduire la « loi Mansour Ndiaye » et à convaincre lors des débats, qu’il fallait réparer cet oubli colonial. Cette démarche s’est déroulée sous une forte pression des forces obscures anti-islamistes et la réticence de quelques députés "musulmans" Socialistes.
L’œuvre de cet ancien député à l’Assemblée Nationale, historien et homme politique de dimension internationale, Feu Mansour Bouna Ndiaye est une anthologie humaniste. Il fut député et ne concevait sa mission que comme un devoir. C’est pour cette unique et intime raison qu’il a œuvré pour tous les citoyens et en particulier les musulmans sénégalais.
L’ancien Président Feu Mamadou Dia lui témoigna ces fortes paroles à son rappel à Dieu en Juillet 2008 "Mansour Bouna faisait partie des premiers cadres de la coopération qui ont mis en place sous mon gouvernement les premières structures de l’économie rurale qui devait aboutir à la liquidation de l’économie de traite et à la libération de nos paysans"
A l’image de son père Bouna Alboury dont l’identité se confond avec celle du bâtisseur, Mansour Bouna s’était engagé à la tête de la Mairie de Louga qu’il dirigea longtemps, à poser les mêmes gestes : percer des routes, apporter de la lumière, assister, épauler, aider, etc.
Fondateur du Musée d’histoire du Djoloff et de l’amitié France-Sénégal, il a reçu comme ses frères et sœurs, l’agrément de son Illustre Père, Bouna Ndiaye Madjiguène Bassine et la bénédiction des Soufis. Son rappel à Dieu en atteste. C’était le lundi 28 juillet 2008. Son Père s’est aussi éteint un Lundi 28 juillet 1952. Cette divine surprise est l’expression d’une sainte coïncidence qui renseignent sur la dimension cachée de celui que la presse a présenté, à son extinction, comme le Dernier Prince du Djoloff.
Bouna Alboury croyait en la liberté. Son fils Mansour Bouna « croyait en la démocratie ». Tous les deux étaient humanistes et c’est cet humanisme qui est célébré dans l’hommage que lui rendront désormais, tous les lendemains de Tamkharit sa famille et les fils du Djoloff.
Aujourd’hui , face aux multiples attaques et lobbies dont l’Islam est victime dans le monde, les Sénégalais, rendent un vibrant hommage et adressent des prières à cet homme, car cette loi a permis aux millions de Musulmans Sénégalais de jouir d’un lendemain de Tamkharit chômé et payé , et ils pourront pratiquer en toute quiétude leurs actes de dévotion envers Allah (swt) comme le rappelle ce hadith du Prophète (PSL) : « quiconque aura vivifié la nuit de Achoura par l’accomplissement d’actes de dévotion, sera considéré comme ayant servi Allah (swt) à l’image des proches serviteurs ».
Il est temps de sortir de l’oubli et de magnifier les actes posés par nos Hommes et Femmes, Pour que nul n’en ignore mais aussi pour inspirer la nouvelle et future génération.
par Farid Bathily
LE DESTIN TRAGIQUE D'UN NIGERIAN HANDICAPÉ BATTU À MORT EN PLEIN JOUR EN ITALIE
Alika Ogorchukwu, vendeur ambulant handicapé de 39 ans, a succombé aux assauts de son agresseur, sous le regard indifférent de plusieurs témoins. Le drame, survenu en période électorale, relance la question du sort peu enviable des immigrés en Italie
Vendredi, 29 juillet, vers 14 h, un handicapé de nationalité nigériane, vendeur de rue dans la ville italienne de Civitanova Marche, interpelle un passant et lui propose, en vain, d’acheter ses produits.
Après avoir progressé de quelques mètres, le passant retourne sur ses pas et poursuit le vendeur. Il se saisit de sa béquille, le reverse avant de le rouer de coups, jusqu’à la mort. Au moins quatre personnes présentes sur place ont filmé la scène qui aura duré entre trois et quatre minutes, à l’aide de leur téléphone portable, selon les témoignages.
Homicide
Cette confrontation a sonné le glas pour Alika Ogorchukwu. L’homme de 39 ans, vivant en Italie depuis une dizaine d’années avec son épouse Charity Oriachi et leur fils de huit ans, avait perdu l’usage de sa jambe gauche après un accident de la route en 2021, à en croire la chaîne Sky.
Cet épisode l’avait contraint à abandonner son emploi d’ouvrier pour se convertir en vendeur itinérant, en plus de faire par moment la manche. Ce qui serait à l’origine de son passage à tabac, selon les premiers éléments de l’enquête. Ces derniers indiquent, en effet, que l’agresseur présumé, Filippo Ferlazzo, 32 ans, n’aurait pas apprécié l’insistante demande d’aumône d’Alika Ogorchukwu.
Suffisant pour le tabasser à mort ? L’avocat de l’accusé plaide des antécédents de troubles psychiatriques pour son client. Il entend demander une expertise médicale.
Incompréhension
Au-delà de la cruauté de l’agression, c’est l’indifférence, voire le cynisme des témoins qui émeut l’Italie. L’épouse de la victime, inconsolable, s’est notamment demandée pourquoi personne n’est allé au secours de son mari. "Il y avait assez de monde autour. Peut-être que si quelqu’un l’avait aidé, mon Alika serait toujours là", a-t-elle déclaré dans la presse, demandant justice pour son époux.
La police a, pour l’heure, exclu la thèse d’un acte motivé par des considérations de race. Mais pour la communauté noire d'Italie, l’affaire suinte le racisme. D’autant que la ville concernée a déjà connu par le passé plusieurs crimes commis sur des étrangers.
L’éditorialiste du quotidien turinois La Stampa a ainsi dénoncé "le crépuscule de la civilisation occidentale" au lendemain du drame, rappelant le triste record du pays en matière de traitement des immigrés.
En pleine campagne pour des législatives anticipées pour lesquelles l’extrême droite est favorite, la classe politique s’est saisie de l’affaire, chaque camp accusant l’autre d’instrumentaliser l’événement à des fins électorales.
par Farid Bathily
NANA AKUFO-ADDO EXIGE DES RÉPARATIONS POUR L'AFRIQUE
Le chef de l’État ghanéen a appelé le monde à se pencher enfin sur la question des réparations dues aux descendants des victimes de l’esclavage et de la traite négrière
"Il est maintenant temps. Le moment est venu depuis longtemps", a lancé Nana Akufo-Addo, mardi 2 août 2022 sur Twitter. À travers une série de plusieurs tweets, sans doute destinés à secouer les consciences, le président de la République du Ghana a exhorté l’Occident à procéder à des réparations vis-à-vis de l’Afrique pour les méfaits de l’esclavage.
"Les effets de la traite des esclaves ont été dévastateurs pour le continent africain et sa diaspora. Toute la période ayant étouffé le progrès économique, culturel et psychologique de l’Afrique", a-t-il rappelé, précisant qu’aucune compensation financière ne saurait véritablement réparer ces dommages.
Prise d’initiative
À en croire le chef de l’État ghanéen dont les propos faisaient suite à un sommet ouvert la veille à Accra sur la justice réparatrice post-esclavage, nombre de propriétaires d’esclaves ont été indemnisés dès la fin de cette période sombre de l’histoire de l’humanité, en guise de réparation.
Il cite, à cet effet, les anciens esclavagistes britanniques, américains et français notamment, payés à hauteur de plusieurs millions dans leur devise respective. "Les victimes mêmes n’ont rien reçu", a souligné Akufo-Addo.
Le président ghanéen dont le pays encourage le retour sur son sol des descendants des victimes de l’esclavage à travers une initiative nationale lancée en 2019, insiste sur la nécessité d’intensifier le débat autour de la problématique des réparations. "Il est temps que l’Afrique, dont 20 millions de fils et de filles ont vu leurs libertés restreintes en esclavage, reçoive des réparations", a-t-il plaidé, exigeant par ailleurs des excuses officielles de la part des nations concernées par ce système.
Éternel débat
Ce sujet éminemment politique et extrêmement polarisant entre pro et anti-réparations revient de façon cyclique au-devant de la scène depuis plusieurs décennies. Même si le statu quo demeure, en dehors de quelques initiatives éparses de compensations des victimes, il existe un consensus sur le caractère abominable de la traite négrière.
La réparation tant exigée pour les victimes de la traite esclavagiste reste ainsi un concept creux dans la plupart des pays ayant été impliqués dans ce commerce. Aux États-Unis, la Chambre des représentants a réussi à faire voter en avril 2021 un projet de loi entérinant le principe d’une compensation financière pour réparer les dommages de l’esclavage, mais il ne franchira pas l’étape suivante, celle du Sénat, du fait de la forte opposition du Parti républicain.
Nana Akufo-Addo appelle l’Union africaine à se saisir de cette épineuse question au nom du continent africain et de sa diaspora.
par Gaston Kelman
LA RECONNAISSANCE D'UN FAIT HISTORIQUE N'A POINT BESOIN DE COMMISSION
Au mieux, la reconnaissance par la France des crimes coloniaux devrait être la cerise sur le gâteau de la conscientisation et de la désaliénation de l’Afrique. Sinon, on devrait pouvoir s’en passer. Alors, ma pauvre France sera bien à plaindre
Jeune Afrique |
Gaston Kelman |
Publication 09/08/2022
Je pense au Chant des partisans, sa mélodie gutturale et ses appels lancinants. On croirait entendre Ruben Um Nyobè – ou les plus fougueux Ernest Ouandié et Castor Osende Afana. Je pense jusqu’à l’obsession à Frantz Fanon qui affirme que « chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». J’entends la prophétie de Césaire, non pas celle sur l’Afrique, cœur de réserve de l’humanité – elle aurait toute sa place ici –, mais celle où « la vieille négritude progressivement se cadavérise ». Et revenant au Chant des partisans, je le modèle à ma mesure, me tourne vers l’humanité, l’Afrique, la France, pour demander : entends-tu la vieille négritude se cadavériser ? Entends-tu cette jeunesse parée pour sa fanonienne mission ?
Tous responsables
Depuis les indépendances des colonies françaises, chaque génération présidentielle, de Charles de Gaulle à Emmanuel Macron, n’a qu’une obsession : dans une relative opacité, accomplir sa mission, pérenniser la Françafrique. Chacun sa méthode, suivant l’opacité qu’il affronte : les nationalismes, l’éveil à la démocratie, les temps Kadhafi-Gbagbo… L’opacité à laquelle doit faire face Macron, c’est cette jeunesse teigneuse, debout contre la Françafrique et le CFA, courtisée par la Russie et la Chine. Elle a trouvé sa mission et est déterminée à l’accomplir. Pour affronter cette jeunesse, on a fait appel à Achille Mbembe. L’historien a levé cahin-caha une légion de jeunes pour la veillée d’armes de Montpellier. L’histoire dira si la vielle recette de la division est la bonne méthode.
J’ai donné mon avis sur Montpellier. Je voudrais ici dire ce que je pense de la commission Macron sur la guerre camerounaise d’indépendance. Je ne rappellerai pas comme certains l’ont fait – et à raison – que pour noyer un sujet, on crée une commission. Je tairai les agaçantes références du président français à son propre âge pour se désolidariser de ce pan de l’histoire de France survenu avant sa naissance. Je me ferai violence pour oublier que sa proposition inclut la nécessité de faire la part des responsabilités entre les nationalistes et les impérialistes. Je ne m’appesantirai pas sur mon regret qu’outre ses limites cette solution soit juste une réponse impromptue à une question de journaliste. Mais je regretterai amèrement que le président n’ait pas profité de son voyage au pays de Um Nyobè pour s’incliner devant la mémoire des milliers de martyrs camerounais du colonialisme.
Si le président avait lu Fanon, il connaîtrait l’humaine solidarité qui a fait dire au maître : « Je suis homme et c’est tout le passé du monde que j’ai à reprendre. La guerre du Péloponnèse est aussi mienne que la découverte de la boussole .»
Je n’ai pas été acteur de cette guerre. Mais j’ai une double responsabilité parce que né au Cameroun et aujourd’hui citoyen français. Cette double appartenance m’impose des devoirs, mais surtout l’obligation de loyauté envers les deux parties. Si cette situation peut être parfois inconfortable – la tentation de privilégier l’une ou l’autre –, elle me donne le privilège de pouvoir influer sur le destin de l’une et de l’autre. Je l’ai fait avec beaucoup de bonheur, d’honneurs et de succès pour la France. Ici, j’agis pour les deux.
Après une année sous les lambris internationaux, le président sénégalais est confronté à des résultats aux législatives peu enthousiasmants pour sa coalition. Son avenir politique pourrait en être modifié…
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 09/08/2022
La starification internationale a son revers domestique. Drapé dans sa toge de président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall fut, ces derniers mois, sur tous les fronts internationaux, jusqu’à sa mémorable rencontre avec Vladimir Poutine, séparé du maître du Kremlin par une table plus étroite que celle où Emmanuel Macron appuya ses coudes. Cette différence avec le président français ne devrait pas suffire à dissimuler quelques ressemblances…
Pleinement de retour aux affaires nationales, après une année sénégalaise éreintée notamment par la crise du système de santé, Sall doit gérer un casse-tête post-électoral proche de celui de Macron. Et avec les mêmes éléments de langage chers au chantre du trompe-l’œil et du « en même temps ». Certes, au Sénégal, la commission nationale de recensement des votes vient de confirmer – officiellement mais provisoirement – que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) est la première force politique du Sénégal, avec ses 82 sièges de députés dans la nouvelle législature.
L'ancien président est accusé d'avoir délibérément négligé certains de ses dossiers avant leur transmission pourtant obligatoire aux Archives nationales américaines
L'ancien président américain Donald Trump a annoncé lundi que sa célèbre résidence de Floride, Mar-a-Lago, avait été "perquisitionnée" par la police fédérale (FBI).
"Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI", a-t-il déclaré dans un communiqué, se disant victime d'une "persécution politique".
"Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée", a-t-il affirmé.
"Ils ont même forcé mon coffre-fort!", s'est indigné Donald Trump. Contacté par l'AFP, le FBI, qui n'a pas encore confirmé la perquisition, n'a pas souhaité faire de commentaire.
Le républicain n'a pas indiqué les raisons de cette opération policière. Il est lié, de près ou de loin, à plusieurs dossiers judiciaires en cours. L'intervention concernerait la potentielle mauvaise gestion de documents classifiés, qui avaient été envoyés à Mar-a-Lago, a déclaré une source proche du dossier au Washington Post.
La façon dont le milliardaire gérait ses documents officiels lorsqu'il se trouvait à la Maison Blanche est au coeur de plusieurs investigations. L'ancien président est accusé d'avoir délibérément négligé certains de ses dossiers avant leur transmission pourtant obligatoire aux Archives nationales américaines.
Cette agence fédérale avait demandé à la justice américaine d'ouvrir une enquête sur ces faits, selon plusieurs médias américains. Elle avait dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021.
Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des États-Unis qui avait fait l'objet d'échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués "secret défense".
Les Archives nationales assurent que le républicain n'avait en aucun cas le droit de partir avec ces cartons: en vertu d'une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver.
"Rendre des comptes"
Le personnel de la Maison Blanche découvrait aussi régulièrement des liasses de papiers bouchant les toilettes, et soupçonnait le président de vouloir se débarrasser de documents, selon un livre à paraître d'une journaliste vedette du New York Times.
Une commission parlementaire cherche également à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021. Ce jour-là, des centaines de ses partisans avaient semé la violence et le chaos à l'intérieur du siège du Congrès, retardant la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Le ministère de la Justice enquête sur cette attaque, mais n'a pour l'heure pas engagé de poursuites contre l'ancien président.
Fin juillet, le ministre de la Justice Merrick Garland n'avait toutefois pas écarté cette possibilité. "Nous avons l'intention de faire rendre des comptes à quiconque est responsable pénalement pour (son rôle dans) les événements autour du 6 janvier, dans une quelconque tentative d'interférer avec le transfert légal du pouvoir d'une administration à l'autre", a-t-il dit.
Enfin, deux enquêtes, l'une civile et l'autre pénale, sont menées à New York sur des soupçons de fraudes financières au sein de la Trump Organization. Donald Trump, toujours très populaire parmi les républicains, flirte de plus en plus ouvertement avec l'idée de se présenter à l'élection présidentielle de 2024.
COUMBA DIENG SOW, NOUVELLE REPRÉSENTANTE DE LA FAO AU RWANDA
Mme Sow s’est dite très enthousiasme à rejoindre et à servir dans un pays qui a fait de si grands pas vers la réalisation des objectifs de développement durable
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Rwanda a une nouvelle représentante. Il s’agit de la Sénégalaise Coumba Dieng Sow. Avant de rejoindre la FAO Rwanda, Mme Sow, a occupé le poste de responsable sous-régionale principale de la résilience, dirigeant le travail de la FAO sur les urgences et la résilience en Afrique de l’Ouest et au Sahel. En tant que représentante de la FAO, Mme Sow s’est dite très enthousiasme à rejoindre et à servir dans un pays qui a fait de si grands pas vers la réalisation des objectifs de développement durable, note un communiqué. Elle n’en a pas moins mentionné la remarquable croissance économique inclusive du Rwanda au cours des 28 dernières années qui est source d’inspiration pour beaucoup.
« Je suis très reconnaissant au Directeur général de m’avoir nommé nouveau Représentant de la FAO au Rwanda et je suis vraiment ravi aujourd’hui de commencer ce voyage avec vous, un voyage qui, j’en suis sûr, sera passionnant pour tous », affirme Mme Sow
Mme Sow a rejoint la FAO pour la première fois en 2006 en tant que responsable des politiques agricoles au sein de la Division de l’appui au développement des politiques et des programmes à Rome, en Italie. En 2013, elle a été nommée au Cabinet du Directeur général, chargé d’appuyer la mise en œuvre des activités dans la région Afrique. Depuis le 18 juillet 2022, Mme Coumba Dieng Sow, en tant que nouvelle représentante de la FAO au Rwanda.
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PROFITS ASTRONOMIQUES POUR CRIMES PARFAITS
Les profits engrangés par des réseaux de trafiquants d’êtres humains est énorme. C’est plusieurs dizaines de milliards de dollars par an. Et quand ils s’allient aux trafiquants de drogue, aux bandes djihadistes, on est dans des liaisons dangereuses.
Malgré les efforts des Nations Unies avec la collaboration des États membres et l'aide de la coopération internationale, les réseaux de traite des personnes restent inventifs pour toujours rebondir et continuer à sévir partout dans le monde, selon Dr. Amado Philippe de Andrés, Dr de l'ONUDC Afrique de l'Ouest et du Centre.
Ainsi, au plus fort de la pandémie de Covid-19, ils ont, en quelque sorte fait eux aussi du « télétravail » comme tout le monde en usant et en abusant des outils qu’offrent les hautes technologies afin de recruter leurs victimes sur Internet.
Au vu de cette impressionnante capacité d’adaptation et de mutation, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) appelent tous les acteurs, en l’occurrence, le secteur privée (banques et hôtels) à se joindre aux efforts des États pour affaiblir ces bandes criminels, protéger les victimes et poursuivre les trafiquants.
D'ailleurs, grâce à la coopération internationale près des 40% de leurs ressources ont été coupées ces 10 dernières années, d'après Dr. Amado Philip de ANDRÉS, le Directeur régional Afrique de l'Ouest et du Centre de l'ONUDC. Il invite à plus de coopération dans ce sens. (Voir interview)
Le défi le plus grand dans la lutte aujourd’hui c’est que les bandes criminelles de traite des personnes s’allie aux réseaux de trafiquants de drogues d’Asie et d’Amérique Latine, s’associe au groupes djihadistes afin de continuer d’opérer. Ça se sont des liaisons dangereuses qui peuvent faire très mal.
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PROJET DE 3E MANDAT, NON C'EST NON
Y-a-t-il réellement un projet de 3è mandat au Sénégal? Quels sont les signes avant-coureurs ? N'est-ce pas une fiction entretenue pour le prévenir? Qui et quels moyens pour s'y opposer? - Réponses recueillies dans la rue de Dakar
Imaginaire ou réel, la question du troisième mandat passionne les Sénégalais chaque jour que Dieu fait et ce, depuis un bon moment.
Pour la plupart des citoyens interrogés la semaine dernières, les résultats provisoires des Législatives du 31 juillet 2022 est un message clair pour rappeler au président Sall que son bail expire en 2024 et qu'il n'y a aucune possibilité de renouvellement. En d’autres termes, le projet du 3è mandat s’il existait, il faudra l’enterrer définitivement.
Le projet de 3è mandat serait un sens interdit. Pour des jeunes, il vaut mieux ne pas tenter le forcing. Autrement, ils se disent prêts à y faire face
En effet, ces résultats, qui privent le pouvoir en place de sa majorité, renferment très clairement pour certains Sénégalais, un sous-texte que le pouvoir lui-même devrait décrypter sans difficulté aucune.
Mais malgré la persistance, voire l'omniprésence de cette idée de 3è mandat que viserait, le président Sall, d'aucuns ne croient pas à l'existence de ce projet. Pour eux, l'agitation de cette idée dans les médias serait plutôt une pression entretenue par l’opposition afin prévenir toute tentative allant dans ce sens.
D’autre part, on rencontre aussi quelques rares personnes qui se disent pourquoi pas? Pour eux, le président s'il le juge peut bel et bien postuler pour un nouveau mandat afin de poursuivre ses projets.
Pour sûr, beaucoup ne sont nullement surpris de l’issu du scrutin législatif du 31 juillet dernier et estiment que c'est la suite logique des dernières municipales.