SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
26 août 2025
LE SOLEIL REAPPARAIT
Après trois jours d’éclipse (Vendredi, samedi et lundi), Le Soleil est réapparu ce mercredi dans les kiosques. L’édition du jour est de 24 pages, avec une manchette consacrée au lancement de la campagne agricole
Après trois jours d’éclipse (Vendredi, samedi et lundi), Le Soleil est réapparu ce mercredi dans les kiosques. L’édition du jour est de 24 pages, avec une manchette consacrée au lancement de la campagne agricole et le tiers de la dernière colonne à droite consacré à une «Note de l’éditeur».
Après un rappel de la cause de la non-parution du journal («situation née de désaccords entre le directeur général et les délégués du personnel»), l’éditeur a exprimé ses regrets pour «cet impair», «qui a causé du tort à l’Etat, à (leurs) lecteurs et à (leurs) annonceurs».
«C’est une première dans notre histoire plus que cinquantenaire et espérons ne plus revivre pareille situation», signale l’auteur de la Note. Qui a présenté ses «excuses» aux lecteurs et aux annonceurs du Soleil ainsi qu’«à l’Etat du Sénégal dont le soutien ne (leur) a jamais fait défaut».
«Nous réitérons, enfin, notre engagement à toujours vous servir un journal au service de tous les publics», promet l’éditeur du journal.
Les syndicalistes du Soleil réclament le départ de leur directeur général, Yakham Mbaye. Il le juge incompétent et l’accuse de piller l’entreprise qu’il dirige depuis 2017.
LE SENEGAL NE JOUERA PAS LE MATCH D'OUVERTURE DU MONDIAL
Les organisateurs de la Coupe du monde 2022 ont annoncé ce mercredi, un changement de la date d'ouverture du tournoi prévu dans quelques mois au Qatar. En plus clair, le Mondial débutera finalement le 20 novembre avec une autre affiche inaugurale
Les organisateurs de la Coupe du monde 2022 ont annoncé, ce mercredi, un changement de la date d'ouverture du tournoi prévu dans quelques mois au Qatar. En plus clair, le Mondial débutera finalement le 20 novembre avec une affiche inaugurale entre l'Equateur et le Qatar, rapportent plusieurs sites sportifs.
Les organisateurs qatariens du Comité suprême ont indiqué qu'au lieu de débuter le 21 novembre prochain, la compétition commencera le dimanche 20 novembre. Un changement qui va permettre au Qatar de jouer le match inaugural face à l'Equateur. La décision sera officialisée plus tard ce mercredi par la FIFA, selon les informations transmises à RMC Sport.
Pour rappel, le match d’ouverture devait normalement opposer le Sénégal aux Pays-Bas mais la cérémonie d’ouverture officielle était quand même prévue en marge du match entre le Qatar et l'Equateur plus tard dans la soirée du 21 novembre.
Finalement le match du Qatar face à l'Équateur sera avancé d’une journée avec une cérémonie d’ouverture que l’on annonce "assez spectaculaire" au sein du Comité Suprême.
VIDEO
LES INONDATIONS ET LE DEROULE DU PLAN ORSEC A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 10 août 2022 reviennent de font en comble sur les dernières inondations et la mise en oeuvre du plan Orsec ainsi que d'autres politiques liés à la nouvelle configuration de la 14ème législature.
Les quotidiens parus ce mercredi 10 août 2022 reviennent de font en comble sur les dernières inondations et la mise en oeuvre du plan Orsec ainsi que d'autres politiques liés à la nouvelle configuration de la 14ème législature. Ecoutez la revue de presse présenté par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik FM.
LES SUJETS POLITIQUES AU MENU DELA REVUE DE PRESSE DE L'APS DE CE MERCREDI
Les quotidiens se sont surtout intéressés à la nouvelle législature, à l’élection des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et à la constitution du prochain gouvernement.
Dakar, 10 août (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés à la nouvelle législature, à l’élection des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et à la constitution du prochain gouvernement.
‘’Ces grands défis de la 14e législature’’, titre Sud Quotidien, ajoutant que ‘’Birahim Seck, du Forum civil, invite les nouveaux députés à débloquer les dossiers [se trouvant] sous le coude du président de la République’’.
Le Soleil et Tribune s’intéressent aux ‘’faiseurs de roi’’ à l’Assemblée nationale, Pape Diop, Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall.
Leur ralliement aux futurs groupes parlementaires de Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal permettra à l’une de ces deux coalitions de détenir la majorité des sièges, puisqu’elles obtiennent respectivement 82 et 80 députés, sur un total de 165.
Pape Diop, Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall ‘’doivent savoir que le peuple est avide de changement, que toute erreur risque d’être fatale pour leur avenir politique’’, commente Tribune.
‘’Maintenant, tout le jeu repose principalement sur ces trois députés’’, a dit un analyste politique interrogé par Le Soleil.
Ces trois élus de l’opposition vont jouer les ‘’faiseurs de roi’’ lorsqu’arrivera le moment de voter les lois, de choisir le président de l’Assemblée nationale et les présidents des commissions parlementaires, selon Le Soleil.
WalfQuotidien pose ‘’l’équation Mimi’’. Aminata Touré, alias Mimi, leader de la coalition BBY aux élections législatives du 31 juillet dernier, ‘’devrait en toute logique occuper le poste de président de l’Assemblée nationale’’, selon le journal.
WalfQuotidien mesure les forces et les faiblesses de son éventuelle candidature à la présidence du Parlement.
‘’La présidence de l’Assemblée nationale va être âprement disputée’’, rapporte Le Témoin Quotidien, citant un analyste politique.
‘’De grosses manœuvres politiques’’ sont en cours en vue de la nomination du Premier ministre et des autres membres du gouvernement, note EnQuête.
Au cours des derniers jours, ‘’le président de la République s’était replié à Popenguine (ouest) pour bien réfléchir, parce qu’il est clair que toute erreur de casting se paiera cash’’, ajoute-t-il.
Concernant le même sujet, Mouhamadou Moustapha Diagne, leader d’un mouvement politique proche de BBY, estime que ‘’les résultats [des élections législatives] imposent un renouvellement du personnel politique qui accompagne Macky Sall’’.
Une ‘’mini-crise diplomatique’’
Les quotidiens relayent la réclamation faite par plusieurs organisations de la société civile sénégalaise en faveur d’une évaluation des tâches du HCCT.
Elles exigent de l’opposition et de la majorité présidentielle qu’elles dressent le ‘’bilan’’ de cette ‘’assemblée consultative’’ avant l’élection de ses membres prévue le 4 septembre prochain.
‘’Le Collectif des organisations de la société civile invite les acteurs à faire son inventaire’’, lit-on dans EnQuête. Ce journal rappelle que les membres du HCCT, une ‘’institution qualifiée d’‘inutile’’’, sont élus par les conseillers municipaux et départementaux.
Les quotidiens commentent aussi la ‘’mini-crise diplomatique’’ survenue entre le Canada et le Sénégal, à la suite de la ‘’descente d’une rare violence de la police canadienne, le 2 août 2022, au domicile d’une diplomate sénégalaise en service à l’ambassade du Sénégal à Ottawa’’.
Selon Libération, la personne concernée a été l’objet d’une plainte pour ‘’dégradation de logement’’ et d’‘’arriérés de loyer’’.
‘’Il est du devoir des autorités du pays de défendre leurs concitoyens (…) A fortiori quand ces citoyens sont protégés par leur statut de diplomate. En contrepartie, ces concitoyens devraient avoir un comportement digne, qui fasse honneur à leur pays’’, commente Le Quotidien.
Par Yoro DIA
APRÈS CÉSAR, SALIF IRA À CANOSSA
C’est le moment d’offrir une porte de sortie honorable à Salif Sadio en lui reconnaissant que son combat n’a pas été vain, pour nous avoir permis d’avoir un nouveau contrat social sénégalais, qui fonde une société plurielle mais indivisible
César Atoute Badiate est venu à Canossa. C’est juste une question de temps mais Salif Sadio aussi viendra à Canossa. Depuis l’offensive lancée par le Colonel Kandé pour nettoyer le Sud de la Casamance en janvier 2021, ce qui restait du Front Sud n’avait vraiment plus que le choix de la capitulation et l’Etat, grâce au président Embalo, est intervenu au bon moment pour leur offrir une porte de sortie honorable avec les accords de Bissau, appliquant une sagesse churchillienne qui dit que «la magnanimité envers un adversaire vaincu est non seulement morale, mais c’est un bon investissement pour l’avenir». Et l’avenir ici, c’est la paix durable, parce que les maquisards du Mfdc ne peuvent pas faire comme les combattants de l’Olp au Liban, qu’on avait mis dans des bateaux pour les exfiltrer à Tunis.
Salif Sadio aussi viendra à Canossa. Il l’aurait fait depuis longtemps si la pression de l’Armée, avec la dernière offensive, avait été plus forte. «La conversion ou la valise», c’était le choix qu’on offrait aux musulmans et aux juifs après la reconquête catholique en Espagne. Aujourd’hui, c’est le choix qui s’offre à Salif Sadio. La conversion à la paix ou la valise. Et même le choix de la valise est hypothétique avec des pouvoirs démocratiques et amis du Sénégal à Banjul et Bissau. L’histoire montre qu’une rébellion ne négocie sérieusement que si elle est convaincue que l’option militaire est impossible. Et aujourd’hui, toutes les ailes du Mfdc, aussi bien politiques que militaires, en sont convaincues. Pour une rébellion, avant d’en arriver à cette conviction qu’il est militairement impossible de gagner, la négociation n’est rien d’autre que la continuation de la guerre par d’autres moyens. Et le Mfdc a souvent usé et abusé de cette ruse des négociations comme stratégie pour continuer la guerre par d’autres moyens.
Ces négociations et accords sont probablement les bons parce qu’on peut enfin croire à la sincérité du Mfdc qui n’a plus le choix avec l’épée de Damoclès sur sa tête et qui fait que le mouvement n’a pas grand-chose à mettre sur la table pour négocier. Donc, c’est le moment d’offrir une porte de sortie honorable à Salif Sadio en lui reconnaissant que son combat n’a pas été vain, pour nous avoir permis d’avoir un nouveau contrat social sénégalais, qui fonde une société plurielle mais indivisible et qui a permis à notre Administration territoriale de passer de «Faidherbe à Claude Levis Strauss». Cette porte de sortie honorable à monsieur Salif Sadio est un bon investissement pour l’avenir, comme ce fut le cas avec Jefferson Davis, le dirigeant des Etats sécessionnistes du Sud des Etats-Unis, qui est mort tranquillement dans son lit plus de 20 années après la guerre de sécession, grâce à la magnanimité de Lincoln, qui avait compris que c’est indispensable pour la réconciliation et la reconstruction.
La paix revenue, il va falloir songer à la réinsertion des maquisards.
Evidemment, le Sénégal ne commettra pas l’erreur de les intégrer dans les Forces de défense et de sécurité. Cette erreur a été fatale aux armées du Mali et de Côte d’Ivoire. Par contre, ils vont être très utiles pour leur région et leur pays, dans le reboisement et le déminage. Les accords sont un excellent prétexte pour rendre un hommage aux deux piliers et aux deux remparts de la République, à savoir le soldat et l’instituteur. Au milieu de la tourmente, ces deux piliers ont toujours été l’avant-garde de la République. Il fut un bon moment où, dans les coins les plus reculés de la Casamance, la présence de l’Etat et de la République se réduisait au cantonnement militaire et à l’école, au soldat et à l’instituteur, avec des cas où c’est le soldat qui devient l’instituteur pour garder l’école ouverte. Malgré le principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation dans la charte de l’Oua/Ua, l’Erythrée est devenue indépendante après avoir gagné sa guerre et le Sud Soudan, surtout pour avoir gagné la bataille de l’opinion contre le Soudan.
Le Mfdc a perdu les deux batailles essentielles : la bataille militaire et celle de l’opinion internationale. Le Sénégal doit aujourd’hui son intégrité territoriale à son armée mais aussi au consensus politique national sur la question, malgré les alternances. Le Mfdc a été successivement affaibli par le tout-militaire de Diouf, la division du maquis grâce aux mallettes de Wade et au désenclavement accéléré par Macky Sall qui a eu le mérite de virer Jammeh et d’accélérer la construction du pont de Farafegny.
La chute de Jammeh a été décisive dans l’agonie du Mfdc qui a perdu soutien et base arrière. Malgré les accords, il peut y avoir de la violence résiduelle mais le retour de la paix est devenu irréversible. Un long cycle des guerres du Sud, ouvert avec le coup d’Etat de Kukoi Samba Sagna en juillet 1981, s’est fermé à Bissau la semaine dernière, avec des épisodes comme l’opération Gabou ou Micega, sans oublier les affrontements en Casamance. L’Armée a été à la hauteur des guerres du Sud dont le cycle se ferme. Elle doit se concentrer maintenant sur celle de l’Est, avec le fleuve Sénégal comme ligne de Front, avec un djihadisme parti de Kidal et qui est maintenant à Kayes. La plus grande leçon des guerres du Sud est qu’un pays ne doit jamais sous-traiter sa sécurité. C’est pourquoi nous devons tous une grande gratitude à l’Armée qui a payé le prix fort pour éviter la partition du pays.
LES DESSOUS MALPROPRES D’UNE DIPLOMATE
Canada –que faisaient un huissier et la police chez Mme Oumou Kalsoum Sall, première conseillère à l’ambassade du Sénégal à Ottawa ?
Il y a l’arrestation musclée à Gatineau et les réactions outrées des ministres des Affaires étrangères sénégalais et canadien. Mais, il reste aussi une question fondamentale : que faisaient un huissier et la police chez Mme Oumou Kalsoum Sall, première conseillère à l’ambassade du Sénégal à Ottawa ? Les policiers voulaient aider un huissier à faire exécuter une ordonnance d’un juge. Car le Tribunal administratif du logement (Tal) a ordonné à la diplomate sénégalaise de payer plus de 22 millions 650 mille F Cfa (45 300$) à son ex-logeur pour avoir «abîmé» sa maison.
Selon Radio-Canada et Journal du Montréal, qui ont exploité la décision de Justice rendue le 2 juin dernier, la visite de l’agent judiciaire a dégénéré et des policiers se sont rendus sur les lieux. Il s’en est suivi une intervention musclée, qui s’est transformée en incident diplomatique.
Si la dame était absente lors de l’audience, on apprend dans le document exploité que le bailleur avait sollicité le recouvrement du loyer non payé au moment du départ de Mme Sall, des dommages et intérêts pour dommages au logement, plus les intérêts et l’indemnité additionnelle prévue au Code civil du Québec et les frais, ajoute Radio-Canada. D’après toujours le média canadien, la diplomate aurait occupé un bungalow à Gatineau pendant deux ans, soit de novembre 2018 à octobre 2020, et aurait laissé derrière elle des dégâts et dommages considérables. «En mai 2020, il s’avère que la maison est infestée de coquerelles. Il y aura quatre traitements. Cela ne suffira pas. […] Résultat, le locateur doit se départir de presque tous ses meubles», note la juge citée par le journaldumontreal.com. Sans entrer dans d’autres détails liés à l’état dans lequel la maison aurait été laissée par la diplomate, il y avait de la moisissure sur les murs, des planchers imbibés… Et autres…
Par ailleurs, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (Dpcp) a fermé le dossier concernant la plainte des policiers, a indiqué le ministère de la Sécurité publique du Québec, en raison de l’immunité diplomatique, note Radio-Canada qui rappelle que le Bureau des enquêtes indépendantes (Bei) a été mandaté pour enquêter sur les événements.
L’arrestation musclée et «violente» de la première conseillère de l’ambassade du Sénégal au Canada a provoqué le courroux de Dakar, qui avait dénoncé un acte «raciste» et «barbare». Si Dakar a demandé une «enquête» approfondie pour tirer cette affaire au clair, le ministère des Affaires étrangères canadien s’est montré embarrassé par la tournure des évènements. Dans un communiqué, la cheffe de la diplomatie canadienne n’a pas mâché ses mots pour condamner cet acte : «Le Canada continuera de coopérer pleinement avec le Sénégal pour remédier à cette situation regrettable.» «Nous sommes extrêmement concernés et attendons une enquête approfondie», rassure Mélanie Joly. Elle serait «en contact avec son homologue sénégalaise» pour vider ce dossier, qui constitue une violation de la Convention de Vienne.
Nos tentatives de parler à la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur n’ont pas abouti…
LA MAFIA KACCI KACCI TOUCHÉE
Après Outhmane Diagne et Papito Kara, Jules Aloïse P. Faye sous les verrous
La Mafia kacc kacci est dans de beaux draps ! Alors que Outhmane Diagne a rejoint en prison Papito Kara, c’est au tour de Jules Aloïse P. Faye de commencer son séjour à Rebeuss. Il est poursuivi pour un supposé virement frauduleux de 50 millions F Cfa, accès et maintien frauduleux dans un système informatique, usurpation d’identité numérique et tentative d’escroquerie.
Ils ont tous un point commun : ils sont membres de la Mafia kacc kacci. Ils Sont placés sous mandat de dépôt. Il y a une semaine, c’était Pape Ibrahima Guèye dit Papito Kara, le «re¬vueur» de presse, qui était placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et effacement, modification, fabrication et introduction de données informatiques. Il a été arrêté dans le cadre de l’affaire des Unes détournées des journaux à des fins de propagande politique. Il sera rejoint par le coordonnateur de la Mafia kacc kacci, Outhmane Diagne, qui est actuellement à Rebeuss et doit répondre des chefs d’accusation de diffusion de fausses nouvelles et effacement, modification, fabrication et introduction de données informatiques.
Arrêté il y a 4 jours par la Division des investigations criminelles (Dic), Jules Aloïse P. Faye, membre de la Mafia kacc kacci, a été écroué aussi pour un virement présumé frauduleux de 50 millions F Cfa, accès et maintien frauduleux dans un système informatique, usurpation d’identité numérique, tentative d’escroquerie. Il a rejoint ses frères de kacc kacci en prison, car il a été lui aussi placé sous mandat de dépôt. A la différence des deux premiers cités, ce cadre du parti Pastef a mis en place une entreprise de vente et de location de voitures de luxe et d’utilitaires. En effet, Azur automobile est une filiale du Groupe Azur, propriété de M. Faye, qui fut directeur de Maersk Line et qui se présente comme «expert automobile». Jules Aloïse P. Faye est en affaire avec la marque chinoise Hongqi. Son entreprise est présentée comme un concessionnaire de voitures automobiles, qui convoite 25% du marché sénégalais estimé par ses soins à 2 milliards Us dollars.
Fondée par Jules Aloïse Faye en 2013, Azur automobile est à l’origine une entreprise vendant des véhicules d’occasion importés du Canada. Aujourd’¬hui, «nous sommes une entreprise qui a dû se tailler une grande partie du marché automobile. Nous importons des voitures sur commande et aussi des ca¬mions pour de grandes entreprises de construction et de logistique. Notre objectif est de devenir l’un des plus grands concessionnaires en Afrique de l’Ouest pour la distribution automobile», selon son propre montage financier. Azur automobile est plus un intermédiaire qu’un concessionnaire. «Nous aidons le client à trouver les véhicules idéaux sur Internet et gérons la livraison. Nous aidons certaines entreprises qui ont besoin de camions et de véhicules pour leurs activités à en obtenir de bons à des prix plus bas.» Azur automobile se spécialise dans la vente de berlines de luxe et d’utilitaires.
Faut-il le rappeler, la Mafia kacc kacci est une entité connue pour ses levées de fonds. En effet, elle a pu récolter quelque 45 millions Cfa pour acheter une voiture à Guy Marius Sagna alors qu’il était en conflit avec l’Administration sénégalaise. Qui l’avait affecté dans le Sud-est du pays. C’est le même cas avec l’ancien capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré, qui avait été radié suite à la gestion de l’affaire Adji Sarr. C’est l’équivalent d’une année de salaire qui a été collecté pour l’ancien capitaine qui venait tout juste de voir son contrat avec l’Iam annulé. Ces collectes sont organisées quand le débat sur le financement du parti Pastef était à son apogée.
LES AGENTS DE L’ADMINISTRATION EXIGENT LA GÉNÉRALISATION DES INDEMNITÉS DE LOGEMENT
Les agents de l’administration peuvent pousser un ouf de soulagement.
A travers un communiqué, le Collectif des Agents de l’Administration Sénégalaise a magnifié la matérialisation par le gouvernement du Sénégal de la revalorisation salariale. Toutefois, le coordonnateur du Collectif, Oumar Dramé et ses camardes exigent la généralisation des indemnités de logement.
Les Agents de l’Administration Sénégalaise peuvent pousser un ouf de soulagement. Le gouvernement a en effet satisfait une de leurs doléances en revalorisant leurs salaires. «Le Collectif des Agents de l’Administration Sénégalaise se réjouit de la matérialisation par le gouvernement du Sénégal, à travers une émission spéciale effective le mercredi 3 août 2022, de la revalorisation salariale que le président de la République avait promise», indiquent les membres du Collectif dans un communiqué.
Selon Oumar Dramé et ses camarades, cette revalorisation substantielle montre à suffisance que l’Etat mesure avec netteté l’apport important des agents de l’administration dans la construction de notre Sénégal. «Le collectif des agents interministériels qui regroupe 17 ministères salue cet acte de haute portée sociale qui va sensiblement améliorer les conditions de travail de tous les agents. Tout compte fait, vu le prix élevé du loyer au Sénégal, le collectif demande à l’Etat de généraliser l’indemnité de logement à tous les travailleurs, toutes catégories confondues, puisque plus de 80% des travailleurs en bénéficient déjà», soulignent-ils.
Par ailleurs, Oumar Dramé et compagnie rappellent au ministère de la Fonction Publique la nécessite de procéder à la reconnaissance des diplômes obtenus par les agents dans les instituts supérieurs publics et privés de même que le reclassement automatique, à l’instar des autres corps de l’administration. «Nous réitérons notre disponibilité à toute discussion avec les autorités sur les points de revendication et remercions tous les agents de l’administration pour leur engagement sans faille à servir l’Etat pour le grand bonheur des citoyens, des partenaires, qui concourent au développement de notre cher pays», affirment-ils.
A rappeler que collectif réunit entre autres les agents des ministères du Tourisme, de l'Urbanisme, du Travail, de l'Agriculture, de la Pêche, de l'Elevage, du Développement communautaire, de l'Enseignement supérieur, de la Justice, de la Fonction Publique et ceux des Collectivités Territoriales, du Pétrole et des Energies.
SEPT GRÉVISTES ÉVACUÉS DE LA SOTRAC
Sias et Ama-Sénégal, les ex-travailleurs de la défunte Sotrac observent une grève de la faim illimitée pour réclamer à l’Etat la somme de 13 milliards FCFA
Les ex-travailleurs de Sotrac, Sias et Ama Sénégal observent depuis deux semaines une grève de la faim pour réclamer à l’Etat la somme de 13 milliards FCFA. Les effets de cette diète se font terriblement ressentir puisque sept grévistes de la faim ont été évacués à l’hôpital.
Le refus de s’alimenter est un recours extrême de lutte syndicale. Mais depuis deux semaines, les ex-travailleurs de la défunte Sotrac, de la Sias et d'Ama Sénégal observent une grève de la faim illimitée pour réclamer à l’Etat la somme de 13 milliards FCFA. En attendant qu’ils obtiennent gain de cause, sept parmi eux ont été évacués à l’hôpital parce qu’ils sont sérieusement atteints.
En effet, ces travailleurs courent, depuis plusieurs années, derrière un reliquat d’indemnisation de 13 milliards FCFA. Les ex-agents de ces trois entreprises liquidées ont reçu une avance sous le règne de Me Abdoulaye Wade, mais plus rien depuis lors. Après avoir maintes sonné l’alerte sur leur situation, ils ont investi la mosquée sise au terminus de liberté 05 pour poser un acte de dernier recours. Amdy Moustapha Ngom (porte-parole du collectif) et ses camarades sont déterminés à aller jusqu’au bout pour rentrer dans leur fonds. «Nous ne lèverons jamais ce mot d’ordre tant que l’État n’aura pas mis la main à la poche pour nous payer la somme reliquataire et qui se chiffre à 13 milliards FCFA, concernant la Sotrac, la Sias et Ama Sénégal. Malgré les évaluations, les élections législatives du 31 juillet dernier et la Tamxarit célébrée avant-hier, nous avons maintenu le mot d’ordre de grève pour réclamer à l’Etat nos droits», affirme Monsieur Ngom avant de rappeler le début du mouvement.
«Nous avons commencé dans la nuit du 20 juillet la grève, et nous en sommes à notre septième évaluation ; et heureusement que ces sociétés qui font 5 503 agents ont inscrit 120 volontaires qui se succèdent dans cette mosquée pour observer la grève de la faim. A chaque fois qu’un travailleur est évacué, un autre le remplace pour que fondamentalement l’Etat nous écoute et viennent à notre secours pour nous donner ce qu’il nous doit.» Mais, se désole-t-il, l’Etat n’a jamais réagi. «Lors de la campagne électorale, le ministre de la Pêche, Alioune Ndoye, tête de liste de la coalition présidentielle à Dakar, est passé devant la mosquée et nous lui avons dit la détresse des travailleurs dans ce dossier, mais il n’est même pas descendu nous voir», s’émeut le porte-parole du collectif des ex travailleurs de la Sotrac, de la Sias et d’Ama Sénégal.
Bilan plan Orsec
Le ministère de l’Intérieur a fait le point hier du plan Orsec déclenché à la suite des fortes pluies tombées sur Dakar. A la date d’hier, indique le ministère de l’Intérieur, 380 sapeur-pompiers et 98 électropompes (plus l’armée, l’ONAS et la DPGI) ont été mobilisés. Les équipes ont évacué sur la zone de captage, le Poste haute tension de Hann, Parc Hann et Cité Belle vue, 1 400 000 m3 d'eau. Les opérations se poursuivent nuit et jour, d’après le ministère. Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Orsec, la Croix rouge sénégalaise s’est mobilisée pour aider la Senelec à consolider la digue de protection au niveau du poste de haute tension de Hann.
Déclaration de patrimoine
Le coordonnateur national du Forum Civil rappelle aux nouveaux parlementaires que certains d’entre seront assujettis à la loi portant sur la déclaration de patrimoine en tant qu’ordonnateur de dépenses. Birahime Seck rappelle que le prochain président de l'Assemblée nationale et le premier Questeur devront faire leur déclaration de patrimoine.
Me Aïssata Tall Sall sur l’affaire de la diplomate violentée
L’enquête sur l’affaire de la diplomate sénégalaise violentée par la police au Canada avance à grands pas. L’information est de la ministre des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Suite à l’entretien téléphonique, Me Aissata Tall Sall salue l'engagement de son homologue canadien, Mélanie Jolie, pour que lumière soit faite sur les violences policières dont a été victime notre diplomate et surtout notre volonté commune de poursuivre l'excellente coopération entre les deux États.
La diplomate sénégalaise devait plus de 30 millions
On en sait un peu plus sur les dessous de l’affaire de la diplomate sénégalaise violentée au Canada. D’après nos confrères de Radio-Canada qui citent des documents judiciaires, notre compatriote devait plus de 45 000 $ en dommage à son locateur. La décision de justice a été rendue le 02 juin, mais la dame était absente à l’audience. Dans le document, on y apprend que le locateur demande le recouvrement du loyer non payé au moment du départ du locataire, des dommages-intérêts pour dommages au logement, plus les intérêts et l’indemnité additionnelle prévue au Code civil du Québec et les frais. D’après les mêmes sources, la diplomate aurait occupé un bungalow à Gatineau pendant deux ans, soit de novembre 2018 à octobre 2020, et aurait laissé derrière elle des dégâts et dommages considérables. De la moisissure sur les murs, des planchers imbibés et des infestations de coquerelles en font partie. Des meubles auraient été endommagés et certains sont manquants, toujours selon le document rendu par la cour. Mais en raison de l’immunité diplomatique, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (Dpcp) a fermé le dossier concernant la plainte des policiers contre la diplomate (Elle avait blessé des policiers, Ndlr), a indiqué le ministère de la Sécurité Publique du Québec. Le ministère a aussi confirmé que le Bureau des enquêtes indépendantes (Bei) a été mandaté pour enquêter sur les événements. Par ailleurs, l’ambassade sénégalaise a refusé les demandes d’entrevue de Radio Canada.
Outhmane Diagne de mafia «Kacc Kacc» sous mandat de dépôt
Des têtes continuent de tomber dans l’affaire du détournement de «Unes» de journaux. Après le placement sous mandat de dépôt de Papitot Kara qui faisait la revue de ces «titres détournés», par le juge du 2e cabinet, le coordonnateur de Mafia «Kacc Kacc» se retrouve en prison. Outhmane Diagne a été envoyé en prison lundi par le juge du 2e cabinet d’instruction. D’après le pool d’avocats de ce jeune militant de Pastef, le magistrat instructeur vise les chefs de diffusion de fausses nouvelles, effacement et modification des données de journaux. Membre du pool d’avocats, Me Bamba Cissé avait exprimé son étonnement lorsque leur client avait été placé en garde à vue. «Aussi étonnant que cela puisse paraître, Outhmane Diagne est arrêté juste pour avoir partagé sur sa page Facebook des "Unes" de journaux satiriques avec en entête 3 emoji de sourires. Des dizaines de personnes ont aussi partagé cela sans être inquiétées une seule fois. On lui impute ainsi une diffusion de je ne sais quelles fausses nouvelles», avait dénoncé la robe après l’audition de son client à la Section de recherches. Mieux, ajoute l’avocat, «aucun journal n’a déposé de plainte contre lui. L’Observateur n’a pas déposé de plainte, c’est le procureur qui s’est autosaisi. C’est tout simplement extraordinaire !» dit-il.
Outhmane Diagne de mafia «Kacc Kacc» sous mandat de dépôt (bis)
Restons sur l’affaire Outhmane Diagne pour dire que ses conseils sont stupéfaits. Me Patrick Kabou se perd, dit-il, dans ce qu’il fait comme avocat (contentieux en droit des médias et du numérique) et enseigne. Avocat, chargé d'enseignement, Docteur en droit international public, post doctorats en droit pénal international et en droit international humanitaire en France, Me Kabou se demande qui a pu qualifier ainsi ces faits. A l’en croire, pour tout spécialiste en la matière, c'est du grand délire. «On a même pitié de son auteur. Aucune relation entre les faits et les motifs de sa détention. Ce pays est à califourchon sur l'incohérence», écrit la robe noire avant de préciser qu’en droit, les mots ont un sens. Entre celui qui diffuse, efface, modifie des données de journaux et celui qui partage une publication avec des emoji, dit-il, l'intention est clair : rire d'un fait ou d'une situation. «Dans une tentative de « génuflexion» du droit, j'aurai compris, et ça avec vraiment des neurones en extension, la notion de complicité dans l'infraction. Mais pour que cela soit fondée, il faut que cette infraction existe : effacement et modification des données de journaux», regrette Me Kabou.
143 candidats à l’émigration interpellés à Nianing et Fimela
Les éléments des brigades de gendarmerie de Fimela et Nianing ont brisé le rêve de plus d’une centaine de candidats à l’émigration clandestine. Dans la nuit du samedi au dimanche, les pandores ont interpellé 143 émigrants clandestins dont 57 étrangers, à bord de 04 véhicules de transport en commun. Dans un communiqué, la gendarmerie indique que cette action s'inscrit dans le cadre de l'exécution des instructions du Haut commandement de la Gendarmerie nationale relatives au renforcement de la lutte contre l'émigration clandestine. A ce propos, le dispositif de veille et de surveillance des côtes mis en place, a permis aux éléments de la brigade de proximité de Nianing de procéder vers 02 heures du matin, à l'interpellation de 02 véhicules de transport en commun avec à bord 68 individus de diverses nationalités. Parallèlement, ajoute la même source, la brigade de Gendarmerie territoriale de Fimela procédait, la même nuit, à l'immobilisation de 02 autres cars de transport en commun, à hauteur du village de Mbissel (commune de Fimela), à bord desquels se trouvaient 75 candidats clandestins dont 37 étrangers. Tous les 04 véhicules avaient pris départ à Diamniadio pour rallier le lieu de l'embarquement. Les gendarmes ont mis la main sur un des convoyeurs. Ce dernier était chargé de la coordination et de l'embarcation des migrants sur la côte, à destination de l'Europe, contre 300 000 francs CFA pour chaque personne. Une enquête est ouverte.
Incendie dans un entrepôt à Cambérène
Un violent incendie s’est déclaré dans un entrepôt de matériels électroménagers à Cambérène. D’après Dakaractu, les sapeurs-pompiers ont mobilisé plusieurs camions citernes pour tenter d’éteindre le feu qui a causé déjà beaucoup de dégâts matériels. La tâche n’était pas facile pour les soldats du feu puisqu’il y avait des explosions de téléviseurs, des réfrigérateurs et autres matériels électroménagers. Les pertes sont estimées à plusieurs centaines de millions. Pour le moment, l’origine de l’incendie reste inconnue.
L'effondrement d'une dalle fait un mort et 04 blessés
Un drame plonge le quartier Parcelles-Assainies de Keur Massar dans l'émoi et la consternation. Selon des sources de Seneweb, une dalle s'est affaissée, ce mardi vers 10h, sur des membres d'une famille. Ainsi, un bébé âgé d'environ deux mois y a perdu la vie et 04 autres personnes se sont retrouvées avec des blessures. Les gendarmes de la brigade de Keur Massar qui ont été informés du drame se sont rendus sur les lieux pour procéder au constat. Une enquête est ouverte par les hommes du Major Kane.
Une dalle chute sur un garçon de 8 ans à Yeumbeul
L'affaissement d'une dalle a fait aussi une victime à Yeumbeul. Selon des sources de Seneweb, c’est une partie de la cuisine d’un appartement situé au premier étage qui s'est effondrée sur un garçon de 8 ans, au moment où sa mère cuisinait à l'intérieur. Évacué à l'hôpital, S. Sow a fini par perdre la vie. Le drame est survenu samedi dernier à Mbed Fass. Informés des faits, les policiers du commissariat de Yeumbeul-Comico ont rappliqué dare-dare sur les lieux pour faire le constat. L'enquête ouverte par la police suit son cours.
Benno Bokk Yaakaar de Wahinane Nimzatt
Les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar de la commune de Wakhinane Nimzatt (Guédiawaye) ont évalué les résultats des élections législatives du 31 juillet 2022, à l’occasion d’une assemblée générale d’évaluation. D’abord, l’édile de Wahinane Nimzatt, Racine Talla et Cie ont salué la maturité du peuple qui a sacrifié au devoir citoyen du vote, dans le calme, la responsabilité et la sérénité. Car aucun incident majeur n’aura été relevé le jour du scrutin. Ils se sont ensuite félicités du professionnalisme de tous les acteurs engagés dans l’organisation du processus. Dans un communiqué sanctionnant la rencontre, les responsables de la mouvance présidentielle soutiennent qu’avec ces législatives, le Sénégal est entré dans le cercle restreint des grandes démocraties et cela a été salué par les observateurs internationaux qui ont supervisé le scrutin. Enfin, ces responsables de Wakhinane Nimzatt se félicitent des résultats obtenus par la coalition BBY avec 82 députés, faisant d’elle la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale mais aussi sur le plan territorial avec le contrôle de 29 départements sur les 46 que compte le Sénégal.
Benno Bokk Yaakaar de Wahinane Nimzatt (bis)
Restons avec la section communale de BBY de Wakhinane Nimzatt pour souligner que l’assemblée générale constate sa défaite, malgré une évolution positive de son électorat de 700 voix, par rapport aux Locales de janvier 2022. Remerciant très vivement les populations pour leur confiance ainsi que tous les responsables pour l’énorme travail accompli, l’assemblée générale appelle à une grande mobilisation et une meilleure occupation du terrain de tous les segments de la mouvance présidentielle. Dans cette perspective, elle recommande que chaque parti s’inscrive, dès maintenant, dans un processus d’élargissement de sa base et que chaque responsable s’attelle à la mise en place de comités de base pour continuer de faire de Wakhinane un bastion imprenable. A cet effet, un comité d’initiative sera institué pour la supervision des comités. Les responsables ainsi que les militants sont invités à l’unité pour aborder, dans les meilleures conditions, les batailles à venir. Par ailleurs, ces responsables de la mouvance présidentielle appellent à barrer la route à cette opposition locale, «chantre de l’escroquerie politique, adepte de la démagogie et du populisme, de la mythomanie, de la mégalomanie et de la manipulation qui ont été leurs principales armes de campagne contre le bilan de Benno Bokk Yaakaar»