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17 juin 2025
DEUX ANS DE TRANSITION FIXÉE AU MALI
Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, a signé un décret en ce sens lu à la télévision d'Etat et stipulant que "la durée de la transition est fixée à 24 mois, (à) compter du 26 mars 2022"
La junte qui gouverne le Mali s'est donné lundi jusqu'à mars 2024 avant de rendre le pouvoir aux civils, en fixant par décret à deux ans à partir du 26 mars dernier la durée de la période dite de transition.
Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, a signé un décret en ce sens lu à la télévision d'Etat et stipulant que "la durée de la transition est fixée à 24 mois, (à) compter du 26 mars 2022". Cette annonce intervient au surlendemain d'un sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui a imposé le 9 janvier au Mali de sévères mesures de rétorsion commerciales et financières pour forcer la junte à présenter un calendrier "acceptable" de retour des civils au pouvoir.
Les colonels qui ont pris par la force en août 2020 la direction de ce pays plongé depuis 2012 dans une crise sécuritaire, politique et humanitaire profonde se sont dédits de leur engagement initial à céder la place à des civils après des élections programmées en février dernier. En début d'année, ils projetaient même de gouverner jusqu'à cinq années de plus.
Avant le sommet de la Cédéao, alors que les sanctions accentuent la crise dans ce pays pauvre et enclavé, ils avaient ramené leurs prétentions à 24 mois, sans les formaliser comme ils l'ont fait lundi. Jusqu'alors la Cédéao a consenti au maximum à 16 mois. A l'approche du sommet de samedi, la poursuite du dialogue entre la Cédéao et la junte avait suscité au Mali un certain espoir dans la levée des sanctions. Les dirigeants ouest-africains les ont en fait maintenues tout en gardant la porte ouverte à leur levée. Divisés sur la conduite à tenir, ils ont renvoyé toute décision à un nouveau sommet le 3 juillet. Mais ils ont décidé de "continuer le dialogue afin de parvenir à un accord permettant une levée graduelle des sanctions à mesure que les étapes de la transition seront franchies".
L'effet du décret pris lundi sur les discussions avec la Cédéao reste à voir. En juillet, il restera 20 mois et demi jusqu'à l'échéance fixée de mars 2024.
DE GAULLE SAVAIT POUR LE MASSACRE D'ALGÉRIENS À PARIS, MAIS A MAINTENU LES RESPONSABLES EN PLACE
Le massacre le 17 octobre 1961 à Paris de plusieurs dizaines d'Algériens avait été rapporté au président Charles de Gaulle, qui a pourtant maintenu dans ses fonctions le préfet Maurice Papon et les ministres responsables, selon des archives déclassifiées
Ce jour-là, quelque 30.000 Algériens avaient manifesté pacifiquement à l'appel du FLN (Front de libération nationale) contre le couvre-feu qui leur était imposé. La présidence française a reconnu en octobre 2021 pour la première fois que "près de 12.000 Algériens furent arrêtés et transférés dans des centres de tri au stade de Coubertin, au Palais des sports et dans d'autres lieux. Outre de nombreux blessés, plusieurs dizaines furent tués, leurs corps jetés dans la Seine". Le 16 octobre, à l'occasion d'une cérémonie pour le cinquantième anniversaire de ce massacre, Emmanuel Macron avait reconnu, dans un communiqué, des "crimes inexcusables" commis "sous l'autorité de Maurice Papon".
Dans les archives déclassifiées, Médiapart, un média en ligne, a retrouvé une note datée du 28 octobre 1961, rédigée par le conseiller du général De Gaulle pour les affaires algériennes, Bernard Tricot. Il écrit au président de la République qu'"il y aurait 54 morts". "Les uns auraient été noyés, les autres étranglés, d'autres encore abattus par balles. Les instructions judiciaires ont été ouvertes. Il est malheureusement probable que ces enquêtes pourront aboutir à mettre en cause certains fonctionnaires de police", y explique le haut-fonctionnaire. Dans une seconde note datée du 6 novembre 1961, M. Tricot expose à Charles de Gaulle une "question d'ordre gouvernemental" : "savoir si on se bornera à laisser les affaires suivre leur cours, auquel cas il est probable qu'elles s'enliseront, ou si le ministre de la Justice (ndlr: Bernard Chenot) ainsi que le ministre de l'Intérieur (ndlr: Roger Frey) doivent faire savoir aux magistrats et officiers de la police judiciaire compétente que le Gouvernement tient à ce que la lumière soit faite". "Il importe beaucoup, semble-t-il, que le gouvernement prenne dans cette affaire une position qui, tout en cherchant à éviter le plus possible le scandale, montre à tous les intéressés que certaines choses ne doivent pas être faites et qu'on ne les laisse pas faire", poursuit-il. La note, retrouvée aux Archives nationales après sa déclassification en décembre dernier, porte la réponse manuscrite du général De Gaulle : "Il faut faire la lumière et poursuivre les coupables" et "Il faut que le ministre de l'Intérieur prenne vis-à-vis de la police une attitude d'autorité, qu'il ne prend pas".
Aucune procédure à l'encontre de policiers n'a jamais été entamée. Les ministres de l'Intérieur Roger Frey et de la Justice Bernard Chenot ont été confirmés dans leurs fonctions, de même que Maurice Papon, qui a toujours nié quelque violence policière que ce soit. Maurice Papon a été condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité pour son rôle dans la déportation de juifs entre 1942 et 1944.
LES MAGISTRATS DOIVENT ÊTRE AIDÉS PARFOIS PAR LA PRESSE
Le juge même s’il est dans un tribunal, il y a ce que l’on appelle une indépendance interne. Le juge qui a en charge une affaire ne peut même pas recevoir d’instruction de la part de son Supérieur hiérarchique.
On entend souvent dire que le juge doit rendre des décisions qui vont dans le sens de l’apaisement social. Mais pour certains faits très graves comme l’affaire Astou Sokhna, décédée en couche à l’hôpital de Louga et l’affaire des 11 bébés calcinés à l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, ne fallait-il pas prendre des sanctions exemplaires pour avertir les autres ? Invité de l’émission Jury du Dimanche, l’ancien juge Ibrahima Hamidou Dème a cité la constitution qui dit que le juge n’est soumis qu’à l’autorité de la loi.
« Le juge même s’il est dans un tribunal, il y a ce que l’on appelle une indépendance interne. Le juge qui a en charge une affaire ne peut même pas recevoir d’instruction de la part de son Supérieur hiérarchique. Ce sont des garanties qui sont offerte au juge pour renforcer l’indépendance. Et, le magistrat doit aussi dans son travail faire preuve de pédagogie par l’exemple. Si dans le fonctionnement de notre société nous avons des difficultés par rapport à des négligences qui entraînent des drames le juge doit, par pédagogie, appliquer la loi pour que de pareils faits ne se reproduisent plus. Parce que c’est ça le rôle d’une sanction pénale », a-t-il indiqué.
Selon lui, c’est inimaginable qu’un juge, qui s’est fondé sur le droit, rend une décision et que des personnes aillent en grève pour contester la décision. « Les magistrats doivent être aidés parfois par la presse. L’indépendance des juges français a été possible grâce à un soutien de la presse. Quand des journalistes mettent dans la tête de l’opinion nationale qu’on ne doit pas sanctionner un médecin ou une personnalité politique quelle que soit la faute, ça entraîne des dysfonctionnements. Seule la loi protège et chacun doit remplir son rôle dans la société. Il faut laisser au juge son rôle de régulateur social, de garant de notre démocratie. Je pense que lui aussi s’il remplit son rôle convenablement, notre démocratie ne se portera que mieux », a-t-il aussi déclaré.
LIVERPOOL A REJETÉ UNE PREMIÈRE OFFRE DE 20 MILLIARDS FCFA POUR MANÉ
Liverpool a rejeté la première offre du Bayern Munich pour le Sadio Mané à hauteur de 25 millions de pounds (environ 30 millions d’euros soit près de 20 milliards FCFA) pour l’attaquant sénégalais, selon nos confrères anglais du Times.
Liverpool a rejeté la première offre du Bayern Munich pour le Sadio Mané à hauteur de 25 millions de pounds (environ 30 millions d’euros soit près de 20 milliards FCFA) pour l’attaquant sénégalais, selon nos confrères anglais du Times.
L’offre a été soumise à la fin de la semaine dernière et consistait en des frais de 21 millions de livres sterling (environ 25 millions d’euros soit près de 16,5 milliards FCFA), plus 4 millions de livres sterling en bonus (près de 5 millions d’euros soit environ 3,2 milliards FCFA).
Selon le média anglais, ledit bonus, dépendrait en grande partie de la victoire du Bayern en Ligue des Champions durant la période de présence de Sadio Mané (30 ans).
Les dirigeants de Liverpool n’ont pas accepté l’offre, qui, selon eux, serait très en deçà de la valeur du nouveau recordman de buts en sélection nationale du Sénégal. Toujours désireux de garder son joyau sénégalais à qui il reste un an de contrat, Liverpool n’a pas fixé de prix au Bayern.
Il appartient désormais au club bavarois d’accélérer la cadence en faisant une nouvelle offre supérieure à la première afin de prouver au joueur qu’il compte beaucoup sur lui, en espérant convaincre les Reds.
MULTIPLE PHOTOS
LA GROTTE DE MARIE, LIEU DE RECUEILLEMENT DES FIDÈLES
Paul Diandy est un fidèle chrétien. Venu de France pour les besoins du pèlerinage marial, ce natif de Palmarin a inscrit sur son agenda pour le pèlerinage une visite à la grotte de Popenguine. L’édifice est un vrai symbole.
Paul Diandy est un fidèle chrétien. Venu de France pour les besoins du pèlerinage marial, ce natif de Palmarin a inscrit sur son agenda pour le pèlerinage une visite à la grotte de Popenguine. L’édifice est un vrai symbole. C’est un site d’attraction, mais surtout de recueillement pour les fidèles chrétiens. Ici, la Vierge Marie est vénérée.
Située juste derrière le sanctuaire marial, la grotte constitue le passage obligé pour tout pèlerin chrétien qui souhaite que ses vœux soient exaucés durant le pèlerinage. Charles Degaulle Ndong en fait partie. Trouvé dans l’enceinte de la grotte, après sa prière, l’élève en classe de Terminale dit avoir bon espoir que ses vœux soient exaucés. « J’ai prié pour avoir mon Bac J’ai échoué à l’examen l’année dernière. Avec l’aide de Dieu, je voudrais que cette année soit la bonne », témoigne Charles qui porte ses espoirs sur Maman Marie.
Habillé en tee-shirt vert, culotte noire, pieds visiblement poussiéreux, Alphonse Jonathan Faye, originaire de la région de Thiès, partage le même vœu que Charles. C’est pourquoi, il est venu prier auprès de Marie, la Dame de la Délivrance. « Cette grotte représente beaucoup pour moi », reconnait le jeune Faye. Même s’il ignore son historique, Alphonse J. Faye dit avoir bon espoir pour la réussite de son examen grâce à « Maman Marie ».
Sur ce lieu de culte, entouré d’arbres, c’est le silence Cathédrale. Le genre est bien représenté aux pieds de la statue de notre Dame de la Délivrance. Le site, qui abrite la Vierge et une dizaine d’autres statues, est aussi visité par des enfants accompagnés de leurs parents. À Popenguine, si certains y viennent pour la réussite d’un examen d’autres, à l’image de Jacqueline Séne, étudiante en Licence en Transport logistique, leurs priorités se trouvent ailleurs. « Je prépare le concours de la Douane. C’est ce qui explique ma présence devant Maman Marie, la mère tendre et aimable de Jésus christ », souligne-t-il.
Dans la commune de Popenguine, on entend parler que la Sainte Vierge Marie aurait apparu à un groupe de pêcheurs à Popenguine. Et cela serait à l’origine de la bénédiction de cette terre de la Petite côte. Henri Ngom, la cinquantaine, enseignant de profession, pense que les élèves ont raison de se fier à la mère du sauveur. « Marie est mère pour tout chrétien. Elle symbolise l’espoir. Et même chez la tradition africaine, quand on a un problème, on se fie en premier à notre mère », informe M. Ngom. Seulement, estime l’enseignant, les élèves doivent bien travailler en classe avant d’espérer que leur prière soit exhaussée. « Aides toi, Dieu d’aidera », a-t-il rappelé à ses condisciples.
par Mohamed Lamine Ly
UNE DÉMOCRATIE EN DANGER
Les péripéties rocambolesques du processus électoral révèlent une réalité intangible que ni les arrêtés d’un ministre partisan ni les décisions tronquées du Conseil constitutionnel ne pourront changer : la perte inéluctable de majorité de BBY
Le président Macky Sall est arrivé au pouvoir, le 19 mars 2012, dans le cadre d’une dynamique démocratique, citoyenne et progressiste, conçue lors des Assises Nationales, faite de dialogue et de concertation. À 18 mois de la fin de son second mandat, notre pays est plus divisé que jamais à cause sa démarche politique clivante.
Reniement de l’esprit des assises
Au début de son mandat, il semblait s’inscrire dans une perspective de respect des dispositions de la Charte de gouvernance démocratique, qu’il avait, bien malgré lui, fini par signer pour bénéficier du soutien du peuple des Assises.
Mais à mesure que la date des présidentielles de février 2017 approchait, les préoccupations politiciennes allaient reprendre le dessus. En effet, lors du référendum du 20 mars 2016, il allait soumettre un projet de réforme constitutionnelle contenant des mesures en porte-à-faux avec les engagements antérieurs en matière de refondation institutionnelle. Parmi ceux-ci, le plus emblématique était certainement la recommandation du Conseil constitutionnel de supprimer, du projet de réforme, la disposition relative à la réduction de deux ans du septennat en cours, au motif qu’elle n’était conforme ni à l’esprit de la constitution, ni à la pratique constitutionnelle. Il s’en suivit un report de deux ans, des présidentielles de 2017.
En réalité, la renonciation délibérée du président Macky Sall à la réduction de son mandat constituait le dernier acte du processus de remise en cause de la totalité de l’héritage des Assises nationales. Cela se traduira aussi par le refus du président de valider des conclusions essentielles de la C.N.R.I - surtout le projet de Constitution.
Par la suite, sa gouvernance sera caractérisée par un autoritarisme excessif, se traduisant par des atteintes aux libertés et l’éviction de ses rivaux potentiels, par une judiciarisation extrême du jeu politique, avec l’organisation de procès irréguliers contre Karim Wade et Khalifa Sall.
Sept "faux sages"
Une autre entorse au processus de refondation institutionnelle prôné par les Assises par le président Sall est constituée par des régressions manifestes, dans le cadre de la gestion du processus électoral avec la loi sur le parrainage citoyen et une propension maladive à invalider les listes de l’opposition, aussi bien lors des locales de janvier 2022 que dans le cadre des prochaines législatives de juillet 2022.
La dernière décision du Conseil constitutionnel amputant de moitié les listes des deux principaux challengers des prochaines législatives, constitue un signal évident voire lumineux de l’état d’agonie dans lequel se trouve la démocratie sénégalaise. En effet, les experts du Droit sont unanimes pour réaffirmer le caractère indivisible des listes de candidats constituée de titulaires et de suppléants.
Ce "putsch civil", lourd de dangers pour la paix civile, symbolise donc, jusqu’à la caricature, cette volonté d’exclusion du chef du clan Benno-APR, qui a dû se résoudre à sacrifier les suppléants de sa liste nationale, dans son obsession morbide de pulvériser toute forme de résistance à ses velléités autocratiques.
Enfin, le verdict des "7 faux sages" va à l’encontre des règles politiques généralement admises, qui préconisent une approche consensuelle garante d’un climat apaisé, en matière de gestion des processus électoraux, ce que ne permet pas une lecture littérale du droit, auquel on tord le cou pour les beaux yeux du prince. Cela permet d’éviter de tenir des élections, sous État d’exception, avec des forces de défense et de sécurité, écartelés entre maintien de l’ordre et sécurisation des opérations de vote.
C’est dire que le système démocratique a des exigences auxquelles l’ensemble de la classe politique doit souscrire, sous peine d’assister à une interruption brutale des normes démocratiques par un putsch.
Entente programmatique délaissée
Face à cette démission de la coalition présidentielle concernant l’héritage des Assises nationales, force est de constater, que du côté de l’opposition, qui ambitionne de remporter les législatives de juillet prochain, on ne parle – pour le moment, tout au moins - ni de refondation institutionnelle, ni de programme alternatif.
Au sein des coalitions et des alliances politiques, l’entente programmatique est reléguée à l’arrière-plan. Elle constitue, le plus souvent, la dernière étape des négociations politiques, derrière la quête des suffrages, remplacée par des notions vagues comme la cohabitation ou une Assemblée de rupture, qui ne renseignent pas suffisamment sur les projets politiques des différents protagonistes.
Pire, nous assistons plutôt à des tiraillements sur des questions de préséance au niveau des listes de candidatures et à des erreurs dans la confection des listes.
Les péripéties rocambolesques notées dans le processus électoral ne pourront pas occulter une réalité politique intangible apparue lors des dernières élections locales, que ni les arrêtés d’un ministre partisan ni les décisions tronquées d’un Conseil constitutionnel partial et docile ne pourront changer, c’est la perte inéluctable de majorité par la coalition Benno Bokk Yakaar.
Les hommes politiques responsables de l’opposition doivent, au-delà de leurs différentes chapelles, s’investir pour la refondation institutionnelle telle que prônée par les Assises nationales, en commençant par la rénovation de notre processus électoral déstructuré par au moins une décennie de manipulations.
LA PROMESSE FERME DE MATAR BA POUR 3 LOCALITÉS DE LA RÉGION DE FATICK
Ce sont de vielles doléances qui ont refait surface en marge de ce Trophy tour qui était dans la région de Fatick, hier. Ainsi, de Gossas à Foundiougne, en passant par Sokone, les autorités municipales ont profité de la visite du ministre des Sports
Ce sont de vielles doléances qui ont refait surface en marge de ce Trophy tour qui était dans la région de Fatick, hier. Ainsi, de Gossas à Foundiougne, en passant par Sokone, les autorités municipales ont profité de la visite du ministre des Sports pour réitérer leur demande à la tutelle pour la construction de stades. Tout porte à croire que cette requête a été reçue 5/5. « Toutes ces localités susmentionnées auront bientôt chacune son stade, dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures sportives », a annoncé le ministre Matar Ba. Lequel a fait savoir également que le lancement des travaux de réhabilitation du stade Léopold S. Senghor aura lieu le 28 juin prochain.
LE FESTIVAL INTERNATIONAL DE JAZZ DE SAINT-LOUIS S’ACHÈVE SUR LES NOTES DE FLAVIO BOLTRO ET D’AVISHAI COHEN
La 30e édition du Festival international de jazz de Saint-Louis (nord) s’est terminée sur de mémorables prestations du trompettiste italien Flavio Boltro et du contrebassiste israélien Avishai Cohen, a constaté l’APS, dimanche.
Saint-Louis, 6 juin (APS) - La 30e édition du Festival international de jazz de Saint-Louis (nord) s’est terminée sur de mémorables prestations du trompettiste italien Flavio Boltro et du contrebassiste israélien Avishai Cohen, a constaté l’APS, dimanche.
De nombreux festivaliers ont pris part au dernier concert, dont la première partie a été assurée par le légendaire Boltro, auteur de plusieurs albums, né dans une famille de musiciens dont un père trompettiste et amateur de jazz. Accompagné de ses deux musiciens, Mauro Battisti (double basse) et Matteo Frigerio (batterie), l’Italien a régalé le public saint-louisien et ses invités.
‘’J’ai voulu faire plaisir à ce grand public et lui transmettre tout le feeling que j’avais pour ce festival’’, a dit le célèbre trompettiste passionné de beatbox, à la fin de sa prestation.
‘’J’ai toujours rêvé de prendre part à ce grand rendez-vous de la culture mondiale. Quand les restrictions (celles liées à la pandémie de Covid-19) ont été levées, j’ai écrit à l’ambassade [du Sénégal en Italie], qui m’avait sollicité, pour faire part de ma volonté de venir jouer’’, a ajouté Flavio Boltro, Grand Prix de l’Académie du jazz (France) en 2003 pour son album ‘’Air’’.
Il a fait part de sa volonté de collaborer avec des artistes sénégalais, notamment des percussionnistes, pour un album qu’il est en train de préparer.
‘’Je vais rester à Saint-Louis pendant quatre jours pour découvrir la ville’’, a dit Boltro.
Des chanteurs de renom, dont le Malien Pédro Kouyaté, le Guinéen Sékouba Bambino et la Française Sélène Saint‐Aimé, ont pris part au 30e Festival international de jazz de Saint-Louis, qui se tenait depuis jeudi sur la place Baya (ex-place Faidherbe). Les Sénégalais Djiby Diabaté et Alune Wade, la Mauritanienne Noura Mint Seymali et le Tunisien Mounir Troudi se sont produits également produits à Saint-Louis.
Les dernières notes musicales de l’événement ont été données par Avishai Cohen, qui était accompagné au piano par Elchin Shirinov et à la batterie par la percutante et talentueuse Roni Kaspi.
Avec un style calme et profond qui laisse souffler sa musique, le trio a joué de grands classiques à l’origine du style Avishai, affirmé depuis son album symphonique ‘’Two Roses’’. Des morceaux tirés de son dernier album, ‘’Shifting Sands’’, ont été repris au cours de cette inoubliable soirée du festival trentenaire, qui n’avait pas pu se tenir en 2020 et en 2021 à cause de la pandémie de Covid-19.
LE GOUVERNEUR DE FATICK INVITE LES JEUNES À S’APPROPRIER LES VALEURS SPORTIVES
Le gouverneur de Fatick (centre), Seynabou Guèye, a invité les jeunes de la région, samedi, dans la capitale régionale, à s’approprier ‘’les valeurs véhiculées et transmises par le biais du sport’’, dont la détermination, le courage et l’honneur.
Fatick, 6 juin (APS) - Le gouverneur de Fatick (centre), Seynabou Guèye, a invité les jeunes de la région, samedi, dans la capitale régionale, à s’approprier ‘’les valeurs véhiculées et transmises par le biais du sport’’, dont la détermination, le courage et l’honneur.
‘’J’invite les jeunes de la région à s’approprier aussi bien la Coupe que les valeurs véhiculées et transmises par le biais du sport’’, a lancé Mme Guèye.
Elle s’adressait à la jeunesse fatickoise, lors de la cérémonie officielle de présentation du trophée de la Coupe d’Afrique des nations de football aux populations de la commune de Fatick.
Seynabou Guèye a cité, parmi les valeurs en question, la détermination, le courage, l’honneur et la persévérance.
Elle s’est réjouie de l’accueil réservé à la caravane venue présenter aux Fatickois le trophée remporté le 6 février dernier au Cameroun par l’équipe nationale senior du Sénégal.
‘’Notre présence à Fatick, dans la cadre de la tournée de présentation du trophée de la Coupe d’Afrique des nations, nous donne l’énergie de continuer la mission que le président de la République nous a confiée depuis le 6 juillet 2014’’, a dit le ministre des Sports et maire de Fatick, Matar Bâ.
L'IVOIRIEN JEAN-CLAUDE BROU NOMMÉ GOUVERNEUR DE LA BCEAO
Désigné à Accra pour conduire la politique monétaire de l’Union, le nouveau gouverneur prendra ses fonctions à la tête de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest le 4 juillet prochain
Jeune Afrique |
Nadoun Coulibaly |
Publication 06/06/2022
Réunis à Accra ce samedi 4 juin lors d’un sommet extraordinaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest, les dirigeants des huit pays ayant en commun le franc CFA ont décidé de nommer l’Ivoirien Jean-Claude Brou, jusqu’ici président de la Commission de la Cedeao au poste de gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il remplacera à compter du 4 juillet prochain, son compatriote Tiémoko Meyliet Koné, promu vice-président de la Côte d’Ivoire après avoir dirigé l’institution monétaire pendant plus d’une décennie.
Les dirigeants de l’UEMOA ont félicité le gouverneur Koné pour « les réformes réalisées à la tête de la Banque centrale, notamment la réforme du franc CFA ». Ils ont également salué le travail du désormais vice-président de la Côte d’Ivoire pour la relance des économies de l’Union, à travers par exemple la mise en place des obligations de relance pour contrer les effets financiers dévastateurs de la crise sanitaire de 2020. L’UEMOA a régulièrement affiché, au cours des années pré-Covid, de fortes progressions de son PIB. Cette croissance s’est ainsi établie à 7 % en 2016, soit la plus forte progression de toute l’Afrique ; après avoir été de 6,5 % en moyenne entre 2012 et 2015.