A cause du Covid-19, le Pèlerinage marial de Popenguine, qui a été suspendu pendant deux ans, va se tenir ce weekend-end. La ministre de la Santé et de l’action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a effectué une visite hier à Popenguine pour évaluer le dispositif mis en place pour la couverture sanitaire du pèlerinage. Pour cette édition, plus de 500 agents de santé ont été mobilisés, en plus de 30 ambulances dont 12 médicalisées et 11 millions de francs Cfa en médicaments.
Après deux ans de pause provoquée par la pandémie du Covid-19, le Pèlerinage marial de Popenguine va se tenir ce week-end. Il y a l’ambiance des marcheurs, l’odeur des retrouvailles après une parenthèse qui a mis en quarantaine plusieurs grands rassemblements. Hier, la ministre de la Santé a effectué sa première sortie officielle à Popenguine après sa passation de service avec Abdoulaye Diouf Sarr. Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye était venue s’enquérir du dispositif sanitaire mis en place pour une bonne couverture du Pèlerinage marial de Popenguine.
Pour cette 134ème édition, qui commémore la descente de l’Esprit-Saint sur les apôtres, plus de 100 mille pèlerins vont effectuer le déplacement à Popenguine durant les 72h pour des moments de recueillement. Pour cette visite de prospection, la brigade des services d’hygiène, la brigade des sapeurs-pompiers ainsi que la gendarmerie sont à pied d’œuvre, depuis presque deux semaines, pour rendre la cité digne de l’évènement. La ministre a invité les populations à accompagner les Forces de défense et de sécurité dans le travail et assuré que le dispositif mis en place sera maintenu jusqu’à la fin du pèlerinage. Elle dit : «Nous invitons les pèlerins, surtout ceux qui sont malades, à venir avec leurs médicaments ; comme ça, en cas de problèmes, les médecins pourront rapidement les prendre en charge. D’ailleurs, nous invitons la population de Popenguine à venir se faire vacciner», déclare Dr Marie Khémesse Ngom.
Pour accompagner le dispositif, de gros moyens ont déployés pour avoir un évènement réussi. Surtout que, note la ministre de la Santé, le Covid-19 n’est pas vaincu à 100%. «Tout ce qui est maladie à potentiel épidémique, nous avons mis en place un dispositif pour dépister ou faire des consultations de proximité avec des postes médicaux avancés. Après cette édition, nous allons désinfecter les salles ou lieux qui ont accueilli les pèlerins. Nous avons emmené des produits d’hygiène et des masques, des médicaments pour prendre en charge les pèlerins», annonce la ministre de la Santé.
Dr Simon Birame Ndiaye, médecin-chef du district sanitaire de Popenguine, détaille le dispositif mis en place pour la couverture sanitaire de la 134ème édition du Pèlerinage marial : «Le centre de santé, qui compte 10 postes de santé et pas d’unité de néonatalogie, sera renforcé. Pour être dans un cadre propice, des opérations de désinfection et de désinsectisation des sites de pèlerins et des fosses septiques ont été réalisées. Mieux, des analyses ont été faites pour la qualité de l’eau, mais également la vente de boissons.» Pour une bonne surveillance épidémiologique, des dépistages de masse pour la tuberculose vont être organisés et des sites de vaccination contre le Covid-19 aménagés. «Nous allons installer des sites sentinelles au district sanitaire de Popenguine. Pour assurer la couverture de la marche, 7 ambulances seront mises sur l’axe Dakar, quatre sur l’axe Thiès et dans la zone centre Popenguine, nous mettrons 4 ambulances», dit le médecin-chef. Sans oublier le volet prévention de l’évènement qui démarre aujourd’hui. «Il y aura 13 Pma autour du sanctuaire dont les 6 vont fonctionner 24/24. Il y aura également le wagon de la Croix-Rouge. Nous avons également des hôpitaux de référence, à savoir Thiès, Mbour et Popenguine. Au total, 30 ambulances seront mobilisées dont 12 médicalisées. Pour assurer ce dispositif, plus de 500 agents de santé seront mobilisés et la ministre de la Santé a donné 11 millions en médicaments pour les malades», rassure Dr Simon Birame Ndiaye.
Par Alassane DIALLO
LETTRE A MES FILLES
Mes filles, vous n’avez ni à subir les injustices d’une société dont l’hypocrisie est le socle ni à cacher les souffrances qu’elle vous inflige au quotidien. Vous ne devez pas accepter d’être regardées comme des objets d’amusement
Ma plus grande peur est de vous laisser dans ce pays et dans ce monde d’hommes. Mes filles, pour dire vrai, je vous regarde le cœur lourd et les pensées troubles, non pas en doutant de vos capacités à vous distinguer dans ce monde de compétition et montrer toutes les compétences qui sont les vôtres, mais en vous abandonnant entre les mains de vils prédateurs. Vous résidez dans un pays où la femme est un ornement, un sujet de désirs d’une société perverse, d’une société d’exaltation et d’exhumation de ces trophées féminins. Et «ce qu’il y a de plus scandaleux, c’est que l’on s’y habitue».
Mes filles chéries, vous vivez dans un pays ou les mosquées sont plus nombreuses que les unités industrielles, on compte par milliers des gens qui mémorisent le Coran et par millions des gens croient en un Dieu unique. Un pays de sunnah prophétique qui nous enseigne la prééminence de la femme sur les hommes, un pays où dit-on, on vénère le Seigneur, celui qui nous prescrit le respect de la femme en lui dédiant une sourate entière et qui l’a libéré de toutes les chaînes d’aliénation. Oui, mes chères filles, c’est ce même pays qui nie votre parole, ce même pays qui ne donne aucune valeur à vos complaintes, ce pays d’hommes de dieu et de saints qui vous refuse votre voix dans la place publique.
Vous êtes nées dans une société d’obscénités, dans un cinéma d’indignités. Vos images dans la toile sont le dessert d’une race de personnes qui se nourrit du malheur des gens. Mes filles, les réseaux sociaux sont devenus un lieu de troc où des individus sans aucune éducation publient, à longueur de journée, des images dont l’unique but est de vous dénigrer ou de mettre dans la place publique ce qu’il y a de plus sacré chez vous. Des personnes d’une autre planète qui se nourrissent de la détresse de jeunes filles dont le seul tort est d’avoir, dans un cadre privé, laissé libre cours à leurs sentiments et insouciances. Le summum de la bêtise humaine est atteint lorsque ces personnes font le procès de jeunes filles en détenant leurs images. Ces nouveaux Tarzan des mœurs complètent «l’abrutissement de ceux et celles qui y naviguent sans boussole», par milliers, en se délectant d’une déshumanisation en masse de notre société.
Mes filles, ne vous aventurez pas à parler de vos blessures dans l’espace public. Vous aurez vos sœurs qui se dresseront contre vous, vos mères qui s’en prendront à vous sans vous accorder la chance de narrer votre histoire et vous donner la possibilité de comprendre votre souffrance. Vous ne trouverez pas le réconfort que vous attendez dans votre propre communauté, dans votre plus proche entourage. Le reproche vous sera fait, d’être les responsables de vos malheurs et d’être des victimes coupables, par votre accoutrement et le travail que vous exercez. Le comble c’est qu’on vous traitera de tous les noms d’oiseaux uniquement parce que vous osez dénoncer une société machiste.
Mes filles chéries, ne vous aventurez pas à accuser les hommes politiques, religieux ou ceux qui sont nés avec une cuillère d’argent. Vous serez la risée de tout un pays, car vos bourreaux seront élus maires, députés et deviendront peut-être un jour président de la République. Nous sommes dans un pays où le statut social donne tous les droits, où les privilèges sociaux peuvent acheter tous les silences.
Dans ce pays, les hommes politiques et religieux peuvent se permettre tous les écarts et au nom d’une représentativité politique ou confessionnelle, défier la Justice et chercher par tous les moyens à s’y soustraire. Vous êtes dans un pays où les positions sociales sont une monnaie d’échange de faveurs, où la promotion canapé est connue et sue de tout le monde. Ces positions sociales, qu’elles soient religieuses ou politiques, confèrent un statut d’incitation à la débauche.
Mes filles, vous hériterez d’un pays de religieux qui font l’apologie du viol et de l’adultère dans des plateaux de télévision, sans que cela n’émeuve personne. Une société de «tontons saï saï» dans nos maisons, qui échappent à la Justice par la complicité d’une société du silence et de la négation de vos droits. Lorsque les «tontons saï saï» abusent de petites filles, ce sont nos religieux et notabilités qui sont les premiers à convoquer des liens de parenté ou de je ne sais quoi pour étouffer les abus dont vous êtes victimes.
Vos traumatismes, vos douleurs de femmes victimes de viols, de harcèlements sexuels et de chantages sont le fruit d’une société en décadence, qui prend la femme comme un objet de désir.
Mes filles, vous n’avez ni à subir les injustices d’une société dont l’hypocrisie est le socle ni à cacher les souffrances qu’elle vous inflige au quotidien. Vous ne devez pas accepter d’être regardées comme des objets d’amusement. Si la société vous refuse les droits élémentaires de protection, levez-vous et exigez la reconnaissance due à votre rang. Je ne veux pas vous savoir dominées par des hommes qui n’ont de vertus que de noms. Mes filles, soyez fières de ce que vous représentez et montrez à la face du monde que vous savez mieux gérer, que vous avez l’expertise et la science nécessaires pour être au-dessus du mensonge et des calomnies.
Soyez la «moitié du ciel et même un peu plus (…) la moitié de tout. Et surtout, surtout la moitié partout où se prennent les décisions». Montrez à tous que le monde de demain devra «s’habituer (…) (à votre) présence partout, la présence de nos filles, de vos filles».
100 jours de guerre sanglante de la Russie en Ukraine : Le 3 juin, 100 jours maintenant que l’Ukraine résiste aux occupants russes. Qu’est-ce que cela signifie pour les Ukrainiens ?
Le 3 juin, 100 jours maintenant que l’Ukraine résiste aux occupants russes. Qu’est-ce que cela signifie pour les Ukrainiens ?
•100 jours de guerre à grande échelle avec la Russie qui dure en fait depuis des milliers d’années.
• 100 jours d’anxiété, d’excitation, de vie dans des conditions d’incertitude totale.
•100 jours qui ont changé à jamais la vie de chaque citoyen ukrainien, ont reformaté les aspirations qu’ils avaient auparavant.
•100 jours qui nous ont fait devenir plus forts à chaque seconde, surmonter des obstacles et forger une armure pour le cœur et le corps.
•100 jours d’une nouvelle vision de nous et de notre environnement, cristallisation de la foi en nous, notre pays et nos Forces armées.
Je voudrais tirer des conclusions qui, je l’espère, permettront aux lecteurs sénégalais de mieux comprendre ce qui se passe en Ukraine et, peut-être, d’être plus objectifs dans l’évaluation de la situation, notamment à travers le prisme de leur perception de la Russie.
1. L’Ukraine a résisté à une confrontation militaire directe avec la Russie. Les Ukrainiens ont fait preuve d’héroïsme et d’abnégation dans la lutte contre l’occupant qui est venu sur notre terre pour détruire l’Etat, la Nation et l’identité ukrainiens.
Nous payons un prix énorme pour la sécurité de l’ensemble du monde démocratique et notre sécurité commune des valeurs. Plus cette guerre dure, plus le prix de la défense de la liberté est élevé -non seulement pour l’Ukraine, mais pour l’ensemble du monde libre.
2. La Russie continue d’utiliser des armes interdites par les conventions internationales -bombes au phosphore, armes à sous-munitions, mines antipersonnel. La Russie attaque régulièrement et délibérément les infrastructures civiles des villes ukrainiennes -maisons, écoles, hôpitaux, centres communautaires. C’est un crime de guerre qui montre le vrai visage des Russes et les objectifs de leur guerre.
3. La Russie a commis des actes de terrorisme nucléaire en s’emparant des centrales nucléaires d’Energodar et de Tchernobyl et en prenant du personnel en otage. Un tel comportement est totalement irresponsable.
Ce pays menace le monde avec des armes nucléaires. Le bluff nucléaire est devenu l’outil préféré des Russes pour obtenir un avantage politique. Semer la peur est leur principale ressource.
4. Le monde doit soutenir l’Ukraine car l’avenir de l’Europe dépend de sa victoire, sinon la permissivité, l’impunité et le chantage (nucléaire) créeront de nouvelles ambitions pour les régimes autocratiques révisionnistes dans le monde.
5. La guerre est entrée dans une phase de conflit prolongé, c’est-à-dire d’épuisement. L’Ukraine a besoin d’armes lourdes occidentales immédiatement. Besoins particulièrement critiques -Mlrs, artillerie, défense aérienne, carburant et logistique.
6. Les principaux piliers de notre victoire qui peuvent être assurés par des partenaires et alliés restent inchangés : une pression maximale des sanctions contre la Russie, des livraisons plus rapides d’armes lourdes à l’Ukraine, une clarté sur l’avenir européen de l’Ukraine.
7. L’impact de la guerre russe se fait sentir dans le monde entier. La Russie en est seule responsable, provoquant la crise alimentaire mondiale.
8. La Russie bloque les ports maritimes ukrainiens par lesquels les céréales sont exportées vers les marchés mondiaux. Les agriculteurs ukrainiens travaillent en fait sous les tirs de roquettes pour nourrir le monde.
Sans céréales ukrainiennes, le monde est menacé de famine. La famine est synonyme d’instabilité politique et d’une nouvelle crise potentielle de réfugiés. Le monde doit garantir la liberté de navigation dans la Mer noire pour éviter le chaos.
9. La Russie utilisera le problème de la faim pour faire pression sur le monde afin qu’il assouplisse ou lève les sanctions. La seule cause d’une éventuelle catastrophe alimentaire est la Russie elle-même et son militarisme.
10. Les sanctions contre la Russie sont en vigueur et affaiblissent sa capacité à poursuivre sa guerre d’agression, c’est pourquoi Moscou essaie si désespérément d’y mettre fin.
Le monde doit résolument s’opposer à de telles tentatives.
L’isolement diplomatique, économique et politique complet de la Russie doit se poursuivre.
Cependant, pas tous les pays l’ont compris ou, peut-être, ne veulent tout simplement pas le comprendre. C’est plus pratique. Bien sûr, le choix est libre pour chacun d’eux.
Et maintenant, à propos du choix. Qu’est-ce que la guerre russe en Ukraine, si nous essayons de nous débarrasser de la rhétorique politique et nationale? C’est UN CRIME. Il y a un criminel et il y a la victime d’un crime.
Il y a un meurtrier et il y a quelqu’un qu’il tue ou essaie de tuer. Le criminel, c’est la Russie. La victime est l’Ukraine. Cela ne peut être nié, ni refuté. C’est un fait. Eh bien, chacun fait son choix : aider le criminel ou sauver sa victime.
Oui, se tenir à côté de quelqu’un qui se fait tirer dessus n’est pas toujours confortable. Probablement plus facile de rejoindre les rangs des tireurs.
Chacun fait son choix. Il est important de comprendre qu’il n’y a pas de troisième option.
Réunies au siège du Parti pour la République et le progrès (PRP) hier, vendredi, les deux coalitions de l’opposition actuellement en alliance pour les listes départementales ont expliqué leur stratégie dans toutes les localités du pays.
L’opposition sénégalaise est plus que jamais décidée à imposer à Macky Sall la cohabitation à l’Assemblée nationale. En perspective des Législatives de juillet prochain, la nouvelle alliance politique tissée entre les coalitions Wallu Sénégal et Yewwi Askan Wi a fait part en conférence de presse organisée hier, vendredi 03 juin, de la stratégie peaufinée pour mobiliser les électeurs et prendre possession de l’Assemblée nationale.
Réunies au siège du Parti pour la République et le progrès (PRP) hier, vendredi, les deux coalitions de l’opposition actuellement en alliance pour les listes départementales ont expliqué leur stratégie dans toutes les localités du pays.
Conscientes en effet de la force de leur adversaire Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle), Wallu Sénégal et Yewwi Askan Wi ont choisi de mettre en place une inter-coalition pour mieux engager les élections législatives.
Pour cette alliance, dans chaque département au niveau des 46 que compte le Sénégal et au niveau de la diaspora, un représentant des deux coalitions sera de fait installé. D’ailleurs, le ton était déjà donné au niveau des départements où ces deux coalitions avaient convenu de s’allier pour se soutenir mutuellement. Mais avec cette nouvelle stratégie qui sera plus ouverte, large et plus affinée, Wallu Sénégal et Yewwi Askan Wi veulent unir leur électorat pour permettre à l’opposition de disposer de plus de députés à l’Assemblée nationale.
En prenant la parole à l’occasion de cette rencontre, la Lionne du Baol Aïda Mbodj, ancienne député-mairesse de Bambey a tenu d’ailleurs à faire savoir considère que cette alliance Yewwi-Wallu est la matérialisation d'une union que les Sénégalais ont toujours demandée. Quid de la manifestation politique du 08 juin prochain que l’opposition compte organiser à Dakar ? Pour les deux coalitions Wallu Sénégal et Yewwi Askan Wi, le rassemblement de mercredi prochain doit être un déclic pour mettre à terre le régime du président Macky Sall.
Pour cela, Khalifa Sall et ses nouveaux alliés invitent à une forte mobilisation des citoyens pour confirmer la possibilité de la coalition à diriger l’Assemblée nationale. La conférence de presse s’est déroulée en présence de moult leaders de l’opposition dont Ousmane Sonko, Aida Mbodji, Habib Sy, Mamadou Lamine Diallo etc.
OUSMANE SONKO SUR LA MANIFESTATION DU 08 JUIN : « Rien, ni personne ne peut l’empêcher! »
La coalition Wallu Sénégal et Yewwi Askan Wi lance déjà les hostilités. C’est en marge de leur rencontre d’hier, vendredi, au siège du Prp que les leaders des coalitions ont annoncé la préparation de leur manifestation dont ils attendent déjà l’autorisation après l'avoir notifié au préfet de Dakar. Mais Ousmane Sonko est déjà dans la manifestation. En effet, le leader de Pastef précise que cette date est déjà prise et rien ne les fera reculer : « Nous allons bel et bien tenir cette mobilisation pour nous adresser publiquement aux Sénégalais. Ce vendredi, nous avons été notifiés d’une autre manifestation qui devait se tenir alors que nous avons même constaté, sur le terrain, que ce prétexte est erroné. Mais nous appelons les citoyens à sortir massivement pour la tenue de cette mobilisation qui peut mettre fin à cette tyrannie du régime...»
Mamadou Lamine Diallo décline les 5 objectifs phares de Yewwi-Wallu
En conférence conjointe de Yewwi Askan Wi et de Wallu Sénégal, le député Mamadou Lamine Diallo a décliné les 5 axes majeurs du pacte qu’elle souhaite matérialiser après la victoire aux élections législatives du 31 juillet prochain.
« Pourquoi faut-il construire une victoire Wallu-Yewwi pour une autre gouvernance du Sénégal ? Premièrement, Prendre le contrôle de l’Assemblée nationale abroger toutes les lois scélérates de l’actuel régime, utiliser par Macky Sall détruire la démocratie sénégalaise conquise de haute lutte à travers plusieurs générations de militants et de patriotes et au prix de lourds sacrifices. Deuxièmement, réaliser une alternance parlementaire avec une Assemblée nationale réconciliée avec le peuple sénégalais représentative et qui impose à Macky Sall une cohabitation gouvernementale responsable. Troisièmement, barrer la perspective à risque de Macky Sall de se présenter à l’élection présidentielle 2024 pour briguer un 3e mandat illégitime et anticonstitutionnel. Quatrièmement, faire l’économie de trouble politique et sécuritaire lourd de danger pouvant faire basculer le pays vers des lendemains incertains. Et enfin, cinquièmement donner au pays une nouvelle direction politique et stratégique dans la paix et la stabilité conditions sine qua none pour promouvoir des politiques publiques et patriotiques de développement économique social environnemental et culturel à la hauteur des attentes des Sénégalais ».
LA 30ÈME ÉDITION OUVERTE POUR 5 JOURS AVEC PLUSIEURS ARTISTES DE RENOM AU PROGRAMME
Le Gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe a présidé avant-hier, jeudi 2 Juin, la cérémonie officielle de démarrage des activités de la 30ème édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis prévu du 2 au 6 Juin 2022
Le Gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe a présidé avant-hier, jeudi 2 Juin, en présence du Secrétaire Général du ministère de la Culture et de la communication, Habib Léon Ndiaye, la cérémonie officielle de démarrage des activités de la 30ème édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis prévu du 2 au 6 Juin prochain. Une occasion saisie par le Président de l’Association Saint-Louis Jazz, structure organisatrice de ce festival, Me Ibrahima Diop, pour rappeler que "c’est le seul événement au Sénégal qui maintient le cap depuis trente années, malgré une césure en 2020, liée à la pandémie du Covid19.
Pour cette année, a-t-il souligné, la programmation artistique épouse les formes d’une diplomatie musicale avec un accent particulier mis sur des ténors de la sous-région, tels que Pedro Kouyaté, Sekouba Bambino, Alune Wade, Nourat Mint Seymali, Djiby Diabaté.
Ainsi, ils useront de voix et d’instruments traditionnels, langage le mieux parlé par tous, pour développer une culture de paix, vecteur de cohésion sociale et de fraternité entre les peuples. Aujourd’hui, a-t-il précisé, grâce au soutien du Chef de l'État Macky Sall et du maire de la commune de Saint-Louis, Mansour Faye, "nous revenons à un format normal de 5 jours sur la mythique place Baya Ndar, ex place Faidherbe".
Pour le Président du Conseil départemental de Saint-Louis, Me Moustapha Mbaye, " ce festival est l'événement phare du calendrier culturel du département de Saint-Louis qui mérite tout l'appui et l'accompagnement des autorités".
En plus de Me Mbaye, le Directeur Général de la société BP, Massaër Cissé, le représentant de l’Aibd, Habiboullah Fall, ont tous réitéré l’engagement de leurs institutions à soutenir et accompagner l’organisation de ce festival international de jazz. Pour sa part également, le Gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, a dit que cette activité sera inscrite dans l'agenda culturel mondial. « Saint-Louis est l'une des plus belles villes du Sénégal qui a tous les atouts et leviers sur lesquels on peut s'appuyer pour se développer ».
Pour Me Ibrahima Diop, une réflexion en profondeur avec les autorités administratives et municipales s'impose et devra être engagée dans ce sens, dès la fin de cette édition pour la mise en place d’un véhicule plus adapté à son envergure. Il s'y ajoute aussi leur volonté de voir un jour la Fondation Saint-Louis Jazz être mise sur pied pour une meilleure organisation de ce festival.
Ainsi les 30 ans seront un beau prétexte pour revenir aux fondamentaux du jazz avec des musiciens électriques à l’image de Sélène Saint-Aime, Flavio Boltro, African Jazz Roots et Avishaï Cohen. Des prestations en Off telles que le fameux "Autour de minuit" avec l'artiste Ablaye Cissokho et des Masters Class sont au menu des activités de la 30ème édition du Festival international de jazz de Saint-Louis.
LE FESTIVAL DE JAZZ BAT SON PLEIN
C’est désormais une tradition bien inscrite dans l’agenda culturel de la ville de Saint-Louis. Chaque année, le Comité d’organisation donne rendez-vous au public pour le Festival de jazz de Saint-Louis.
Le Festival de jazz de Saint-Louis a démarré dans l’après-midi du jeudi 2 juin dernier pour ce qui est sa 30ème édition, avec une cérémonie d’ouverture qui a réuni les autorités de la ville. Cette année, l’occasion est aussi de célébrer les 30 ans d’existence de l’évènement qui baisse ses rideaux ce lundi 6 juin, avec une riche programmation.
C’est désormais une tradition bien inscrite dans l’agenda culturel de la ville de Saint-Louis. Chaque année, le Comité d’organisation donne rendez-vous au public pour le Festival de jazz de Saint-Louis.
La 30ème édition placée sous le signe de «l’intégration régionale» a démarré dans l’après-midi du jeudi 02 juin, avec une cérémonie officielle tenue à la place Baya Ndar à laquelle les autorités de la ville ont pris part.
Il s’agit, cette année, de célébrer la longue histoire du festival avec ses trente ans d’existence mais aussi de redoubler de créativité pour offrir au public une expérience unique, surtout que l’édition 2020 n’a pas eu lieu en raison de la crise sanitaire et pour celle de 2021, seules les artistes africains et sénégalais avaient pu se produire. «Nous sommes l’une des rares associations organisatrices d’un tel évènement de dimension mondiale, à maintenir le cap depuis trente ans malgré une césure due aux restrictions sanitaires de la covid-19», s’est réjoui le président du Comité d’organisation du Festival de jazz de Saint-Louis, Me Ibrahima Diop.
Venu représenter le ministre de la Culture et de la Communication, le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Samb a fait savoir que «le festival est une aubaine pour la ville et avec plus d’organisation, il peut valoir plus de satisfaction et de retombées économiques aux populations de la région».
Pour cause, dira-t-il, Saint-Louis est une ville qui a des potentiels sur le plan économique, minier et des ressources humaines. Il n’a pas manqué de rassurer quant à l’accompagnement de l’Etat pour la résilience de l’évènement qui est une véritable vitrine artistique de la capitale du Nord. Les organisateurs du festival ont insisté sur la nécessité d’engager une «réflexion en profondeur avec les autorités administratives et municipales de la région pour la mise en place d’un mécanisme plus adapté à son envergure».
Comme chaque année, la BICIS accompagne aussi le festival. « Nous sommes heureux d’associer, de nouveau, notre marque à cette grande manifestation qui est l’une des plus réputées en la matière au Sénégal et en Afrique, ce d’autant plus que cette édition marque les 30 ans du festival», a déclaré son Administrateur général, Bernard Levie. Le festival a encore frappé fort avec une programmation dense et diversifiée à travers des affiches hautes en couleur.
Après la soirée d’ouverture animée par le Malien Pedro Kouyaté et le Guinéen Sékouba Bambino, d’autres talents sont à découvrir pendant le festival. Le public aura rendez-vous avec Sélène Aimé de la France, Djiby Diabaté du Sénégal, Alune Wade le Sénégal, Flavio Boltro de l’Italie et Avishai Cohen du Brésil. Et comme à l’accoutumée, l’artiste koriste sénégalais Ablaye Cissoko ne manquera d’enflammer la scène «Autour de minuit» de l’Institut français comme aux plus belles heures de ses concerts. Le grand koriste se produira en OFF dans le cadre du festival qui prend fin le 6 juin prochain.
LA FSF APPELLE AU FAIR-PLAY ET AU «SENS DE LA RESPONSABILITÉ»
Redoutant une nouvelle amende, la FSF fait part de ses inquiétudes, dans l'organisation et en appelant «au sens de la responsabilité».
Le président de la Fédération sénégalaise de football Me Augustin Senghor a invité le public sénégalais au fair-play lors de ce match Sénégal- Bénin de samedi 4 juin dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la CAN 2023.
Redoutant une nouvelle amende, la FSF fait part de ses inquiétudes, dans l'organisation et en appelant «au sens de la responsabilité». «Le Bénin est un pays frère. Il faudra être fair-play, saluer l'hymne béninois et ne pas faire comme lors du match contre l'Egypte même si tout avait débuté au Caire. Il faudra également éviter d'envahir la pelouse à la fin du match comme ce qui s'est passé face aux Egyptiens. Nous venons de payer une lourde amende de 112 millions. Donc, nous appelons au sens de la responsabilité », a souligné Me Senghor avant de rappeler les dispositions qui ont déjà été prises pour une bonne organisation. "Nous tenons à ce que les Sénégalais viennent en masse au stade. Nous voulons que tout se passe bien, dans le fair-play, pas de lasers, jets d'eau. La vente des billets se passe bien. Nous sommes revenus à la billetterie classique accompagnée de protection. Et surtout nous revenons aux bracelets pour que chacun sache où il doit aller. Hier, nous avons fait le déplacement avec la société qui gère les tickets pour mieux maîtriser. Nous sommes allés voir comment gérer les flux. Des barrières seront séparées, et je pense que ce sera important pour réussir l'organisation", a-t-il souligné sur FSF TV.