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26 août 2025
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LÉGISTLATIVES, CE QUE MACKY SALL DOIT SAVOIR
Au soir de l’annonce des résultats provisoires des législatives, nous avons donné la parole aux Sénégalais pour qu’ils se prononcent sur l’issu du scrutin. Ils ne semblent pas surpris de l'issu du scrutin. Ils invitent le président au décryptage
Au soir de la proclamation des résultats provisoires des Législatives du 30 juillet dernier, marqués par une percée des grandes coalitions de l’opposition, nous avons interrogé des Sénégalais, très intéressés par cette élection, dans les rues de la capitale pour prendre leurs réactions.
Ces résultats montrent très clairement que la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakar (BBY), du président Macky Sall a perdu sa majorité à l'Assemblée nationale.
Pour gouverner plus ou moins dans la quiétude, la majorité au pouvoir va devoir négocier avec une partie de l'opposition, notamment les "petits candidats" avoir ne serait-ce qu’un seul. Chose qui n'est pas gagnée.
Inversement si ces candidats « faiseurs de rois » rejoignaient les grandes coalitions gagnantes l'opposition, celles-ci auront la majorité et pouvoir aura beaucoup du mal à avancer sans elles. Voici le florilège de réactions recueillies pour vous.
OUATTARA GRACIE GBAGBO
Le président ivoirien a annoncé samedi avoir accordé sa grâce à son prédécesseur et ancien rival, sous le coup d'une peine de 20 ans de prison dans son pays à la suite de la crise post-électorale de 2010-2011
Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé samedi avoir accordé sa grâce à son prédécesseur et ancien rival Laurent Gbagbo, sous le coup d'une peine de 20 ans de prison dans son pays à la suite de la crise post-électorale de 2010-2011.
"Dans le souci de renforcer la cohésion sociale, j'ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à M. Laurent Gbagbo", a déclaré M. Ouattara dans un discours à l'occasion du 62e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire.
Le chef de l'Etat a également annoncé avoir demandé "qu'il soit procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arriérés de ses rentes viagères".
Il a a en outre annoncé avoir signé un décret accordant "la libération conditionnelle" à deux anciennes figures de l'appareil militaire et sécuritaire du régime de Laurent Gbagbo, condamnées pour leur rôle dans la crise de 2010-2011.
Il s'agit du contre-amiral Vagba Faussignaux, ex-patron de la Marine, et du commandant Jean-Noël Abéhi, ancien chef de l'escadron blindé de la gendarmerie du camp d'Agban, à Abidjan.
Laurent Gbagbo, 77 ans, définitivement acquitté en mars 2021 de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye où il avait été transféré fin 2011, est rentré dans son pays en juin 2021.
Sans jamais avoir été inquiété depuis son retour, il restait néanmoins sous le coup en Côte d'Ivoire d'une condamnation à 20 ans de prison pour "le braquage" de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pendant la crise de 2010-2011.
La crise était née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle de fin 2010 qui avait entraîné des violences ayant fait quelque 3.000 morts jusqu'à l'arrestation de Laurent Gbagbo à Abidjan en avril 2011.
En octobre 2021, Laurent Gbagbo a lancé le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), une nouvelle formation politique panafricaniste de gauche, assurant vouloir continuer la politique jusqu'à sa mort.
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CETTE JEUNESSE DERRIÈRE SONKO
Le président du parti Pastef et leader de l’opposition, rassemble autour de lui de nombreux jeunes issus de différentes classes sociales et qui, pour la plupart, se désintéressaient de la politique. Leur point commun : un profond désir de changement
Ousmane Sonko, président du parti Pastef et leader de l’opposition, rassemble autour de lui de nombreux jeunes issus de différentes classes sociales et qui, pour la plupart, se désintéressaient de la politique. Leur point commun : un profond désir de changement.
Qui est cette jeunesse en quête de rupture ? France 24 a rencontré plusieurs jeunes engagés au sein de Pastef.
par Ousmane Sonko
JE SUIS TRISTE POUR CE PEUPLE
Les pluies enregistrées sur Dakar jeudi ont causé plusieurs dégâts dont au moins un mort. Tout ceci est la résultante d’une gouvernance incompétente et mensongère, tant sur les priorités du pays que sur l’effectivité des investissements
Les fortes pluies enregistrées sur Dakar ce jour ont causé plusieurs dégâts dont au moins une perte en vie humaine.
Je présente mes sincères condoléances aux proches de la victime emportée par les inondations causées par ces pluies.
Je voudrais également compatir aux désagréments subis par l’ensemble des Sénégalais sur leurs activités et leur mobilité et m’incliner devant les nombreuses victimes d’accidents de la circulation de ces dernières heures.
Soyez assurés que je prends part entière à la peine des milliers de victimes de dégâts matériels sur tout le territoire national : maisons inondées ou endommagées, véhicules et autres biens engloutis.
Je compatis aux désagréments subis par l’ensemble des Sénégalais sur leurs activités et leur mobilité.
Chers compatriotes, tout ceci est la résultante d’une gouvernance incompétente et mensongère, tant sur les priorités du pays que sur l’effectivité des investissements supposés consentis.
Je suis triste pour ce peuple qui ne mérite pas ces multiples supplices.
par Achille Mbembe
CAMEROUN-FRANCE, TOUT SE JOUE AUJOURD'HUI
La manière dont la France accompagnera la fin de l’ère Biya donnera le ton de ce que seront les relations de Paris avec le continent. Un enjeu éminemment stratégique pour Emmanuel Macron
Jeune Afrique |
Achille Mbembe |
Publication 06/08/2022
Emmanuel Macron ayant proclamé sa volonté de renouveler les relations entre l’Afrique et la France, sa visite au Cameroun, à la fin de juillet, représentait un sérieux test, peut-être le plus difficile pour lui. Pays-pivot, concentré de contradictions explosives, le Cameroun est l’un des États les plus complexes et les plus énigmatiques du continent. Pour des raisons historiques évidentes, il est, depuis l’époque coloniale, l’un des foyers les plus critiques, et même les plus virulents à l’égard de la politique française en Afrique.
À l’origine du nationalisme camerounais
Protectorat allemand de 1884 à 1918, il devient, en 1919, un territoire sous mandat de la Société des nations (SDN) avant d’être placé sous la tutelle de l’ONU, qui en confie l’administration à la France et à la Grande-Bretagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. D’un point de vue juridique, il ne fut donc jamais une colonie proprement dite, même si les deux puissances occupantes tinrent à l’administrer comme telle. Ce statut juridique exceptionnel est à l’origine du nationalisme camerounais.
Créée en 1948, l’Union des populations du Cameroun (UPC) en porte le flambeau. Son secrétaire général, Ruben Um Nyobe, qui en est le théoricien et le porte-parole (« Mpodol »), est assassiné, le 13 septembre 1958, dans le maquis de Libel-li-Ngoy, en Sanaga-Maritime, par les troupes françaises, après que son mouvement a été exclu de la scène politique légale en 1955. Profanée, sa dépouille est traînée jusqu’à Eséka, où il est enseveli dans un immense bloc de béton. D’autres figures subiront un sort plus ou moins similaire : Félix-Roland Moumié, Castor Osendé Afana, Ernest Ouandié.
a guerre d’indépendance, qui débute en 1955, fera des dizaines de milliers de morts. Ce conflit sanglant se prolongera bien après la décolonisation. Il aura façonné la nature de l’État camerounais et aura, selon les historiens, fait du pays l’un des laboratoires privilégiés du système tant décrié de la Françafrique.
Ainsi que l’a admis Emmanuel Macron lui-même à Yaoundé, cette période traumatique a fait l’objet d’un refoulement actif de part et d’autre. En revanche, le souvenir des luttes de l’époque a servi de matrice à l’imaginaire culturel de la nation camerounaise, au point que la critique et la contestation de la politique française en Afrique s’en nourrissent aujourd’hui, y compris au sein des jeunes générations, qui n’ont connu ni la colonisation ni la guerre d’indépendance.
De toute évidence, la façon dont ces luttes sont menées et la forme que prendra leur dénouement constituent l’un des enjeux majeurs de la politique africaine de la France. Accompagner et, surtout, réussir la succession de Paul Biya est un objectif politique stratégique du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Un tel succès ouvrirait un vaste champ de possibilités à tous les acteurs impliqués dans le projet de refondation des rapports entre l’Afrique et la France. Surtout, il donnerait un cours nouveau à l’histoire d’une sous-région en panne d’intégration, menacée par l’enkystement de régimes vieillissants et par la métastase progressive de foyers de tensions de plus en plus difficiles à éradiquer.
ORAGES ET PLUIES SUR UNE BONNE PARTIE DU PAYS LES PROCHAINES HEURES
Les conditions météorologiques resteront favorables à des orages et pluies d’intensités variables sur une bonne partie du pays, annonce, samedi, l’Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie
Les conditions météorologiques resteront favorables à des orages et pluies d’intensités variables sur une bonne partie du pays, annonce, samedi, l’Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM).
‘’Les conditions météorologiques resteront favorables à des orages et pluies d’intensités variables sur une bonne partie du pays notamment sur les régions Sud-ouest, Centre, sur la Petite côte et Dakar au cours de cet après-midi, la nuit allant à la matinée de demain’’, indique l’ANACIM, dans son bulletin de prévision à courte échéance, reçu à l’APS.
Selon les prévisionnistes, ‘’d’autres manifestations pluvio-orageuses risqueront d’être notées sur les régions Ouest, plus particulièrement en Casamance, au Centre-ouest y compris à Dakar au courant de l’après-midi et la nuit de demain’’.
Ils ajoutent que ‘’le temps sera relativement chaud sur le pays au courant de la journée et les températures maximales seront relevées dans les localités Nord-est où le pic tournera autour de 36°C’’.
‘’Ailleurs, les températures journalières varieront entre 29°C sur le littoral et 32 à 34°C dans les régions Centre et Sud’’, indique l’ANACIM.
Elle précise que ‘’les visibilités seront généralement bonnes. Les vents seront de secteur Ouest à Sud-ouest et d’intensité faible à modérée’’.
DANS L'ATTENTE DE LA FORMULE MACKY
Diverses options s’offrent au chef de l’Etat pour avoir une majorité absolue et faire voter ses projets de loi à l’Assemblée. Tout dépendra de l’approche que le locataire du Palais, qui a démontré dans le passé ses capacités de négociateur, adoptera
De nombreuses et diverses options s’offrent au chef de l’Etat pour avoir une majorité absolue et faire voter ses réformes et autres projets de loi à l’Assemblée nationale. Même une distribution assez équilibrée des postes du bureau de l’Assemblée nationale avec une partie de l’opposition n’est pas à exclure. Tout dépendra de l’approche que le locataire du Palais, qui a démontré dans le passé ses capacités de négociateur auprès de ses adversaires politiques, adoptera.
Difficile de dire quelle approche le chef l’Etat va adopter pour contrôler de l’Assemblée nationale et réussir à faire passer ses réformes et autres projets de loi. Les options qui s’offrent au chef de la majorité sont nombreuses et variées. Même s’il a la majorité des députés dans son camp, le président Macky Sall ne devrait pas écarter l’option d’un vrai dialogue au niveau de l’Hémicycle avec le camp d’en face. Un dialogue qui devrait se traduire par une répartition assez équilibrée des postes du bureau de l’Assemblée nationale. La coalition au pouvoir, par l’entremise de son chef, devrait être en mesure de faire de grandes concessions à l’opposition en laissant celle-ci occuper des postes de vice-présidents, la présidence de la stratégique commission des finances, une première dans l’histoire politique du Sénégal, et d’autres postes de présidents de commissions et de secrétaires élus.
Casser la dynamique unitaire de Yewwi-Wallu
La première option, qui n’est pas de moindre importance, consisterait pour le chef de l’Etat à chercher à casser la dynamique unitaire qui anime actuellement l’inter-coalition Yewwi-Wallu. Démarcher Wallu en remettant sur la table les retrouvailles de la famille libérale, mais aussi convoquer de nouveau la volonté proclamée des Libéraux, du temps de la première alternance, de régner sur le pays pendant 50 ans, ne seraient pas saugrenues comme idées pour le premier des Sénégalais. Tout en sachant que le dossier de l’amnistie de Karim Wade est bien gardé au chaud par Me Abdoulaye Wade et ses camarades.
La deuxième option pour avoir une mainmise définitive sur la place Soweto, demeure de décrocher l’un des trois députés élus hors de l’inter-coalition. Même si ici, les marges de manœuvre du Président Macky Sall semblent trop étroites. Puisqu’aux yeux de nombreux observateurs, négocier avec l’ex-Président du Sénat afin de lui offrir le poste stratégique de président de l’Assemblée nationale et par ricochet le rang de deuxième personnalité de l’Etat semble être l’option la plus sérieuse pour le pouvoir. Tout dépendra des capacités de persuasion du Président Macky Sall. Mais aussi de l’intérêt que suscite le poste pour l’ancien maire de Dakar, au regard de la situation politique actuelle. D’où le caractère inédit de la démarche politique relative à cette probable option du régime.
Autre député, autre choix : la tête de liste de Aar Sénégal. Thierno Alassane Sall (TAS), pour ne pas le nommer, ne semble pas être une option sérieuse pour le régime, au regard de sa trajectoire dans la vie publique au Sénégal. La manière dont il avait quitté le gouvernement dirigé alors par Mahammed Boun Abdallah Dionne, ses diatribes contre le régime en place tout comme l’engagement, l’activité et la détermination dont il a fait montre pendant 21 jours de campagne électorale aux côtés de ses alliés, n’incitent pas à croire que TAS va tourner casaque après sa première élection à un mandat de député.
Approcher le nouveau parlementaire, Pape Djibril Fall de la coalition ‘’Les Serviteurs’’, afin de s’octroyer une majorité absolue ne pourrait pas, non plus, être concluant pour les tenants du pouvoir. Le journaliste vient d’être porté à l’Hémicycle pour sa première participation à une élection nationale. Avec sa fougue de jeunesse dans la faune parlementaire, il devrait songer normalement à mener à bien sa nouvelle mission de représentant du Peuple afin de se donner – qui sait – des chances de se projeter vers la future échéance électorale : la Présidentielle de 2024.
Débaucher des parlementaires de l’opposition
Chercher à débaucher des parlementaires, à l’image de ce que le pouvoir a jusqu’ici eu à faire avec les maires et autres élus locaux et responsables politiques de l’opposition, ne serait pas à exclure. Le régime en place n’aura aucune difficulté majeure à aller dégarnir les rangs de l’opposition parlementaire significative. Il se dit même que des nouveaux députés de Yewwi askan wi (Yaw), partisans de Serigne Mansour Sy Djamil, qui a rejoint au début de la campagne le camp présidentiel et appelé au vote-sanction de Yaw, pourraient être démarchés par le pouvoir afin de grossir ses rangs au sein de l’Hémicycle.
Le bémol est que cette pratique est réprouvée par les électeurs, qui viennent de l’exprimer à travers les urnes. Le but de la manœuvre étant toujours pour la coalition Benno bokk yaakaar (Bby) de se donner plus qu’une simple majorité relative : une majorité absolue.
En tout état de cause, on n’est pas en face d’un véritable casse-tête présidentiel. Il faudra s’attendre à des surprises, vues les capacités de négociateur du locataire du palais de l’avenue Senghor et des ressources et pouvoirs dont dispose Macky Sall. En homme habile qui a toujours su cacher son jeu, le Président Macky Sall pourrait trouver le moyen de résoudre cette véritable équation à plusieurs inconnues qui se présente à lui. Il l’a prouvé, dans le passé, en prenant de court tout son monde lors du remaniement ministériel de novembre 2020 avec l’entrée de ministres membres de Rewmi dans le gouvernement et la nomination de Idrissa Seck comme président du Cese.
LE SOLEIL PLOIE SOUS LES DISCORDES
Comme hier, vendredi, Le Soleil n’est pas (ap)paru ce samedi. Une première dans l’histoire du média public. Le problème ? Un conflit entre le syndicat-maison et le directeur général de l’entreprise, Yakham Mbaye.
Comme hier, vendredi, Le Soleil n’est pas (ap)paru ce samedi. Une première dans l’histoire du média public. Le problème ? Un conflit entre le syndicat-maison et le directeur général de l’entreprise, Yakham Mbaye.
«La non-parution de Le Soleil est liée à un processus qui a démarré au mois de novembre 2021, explique Souleymane Diam Sy, un des responsables syndicaux interrogé dans L’Observateur de ce samedi. Nous avons alerté depuis longtemps que le directeur général n’était pas à la hauteur pour gérer Le Soleil.»
S’il regrette d’assister «à un jour sans ‘Soleil’», Souleymane Diam Sy laisse entendre que leur action, qui en est la cause, est nécessaire pour «sauver ce patrimoine historique».
La non-parution du journal durera combien temps ? Un syndicaliste contacté par Seneweb est formel : «Elle durera jusqu’à nouvel ordre.»
D'ici là, les agents du Soleil entendent maintenir la pression sur leur directeur général. Ils ont déposé contre lui une plainte à l'OFNAC et envisagent une grève générale illimitée.
4 CHEFS DE SERVICE ONT DÉMISSIONNÉ DU QUOTIDIEN LE SOLEIL
Au lendemain de l’arrestation de 11 syndicalistes, relâchés dans la même nuit, les travailleurs du Soleil continuent d’exiger le départ de leur Directeur général Yakham Mbaye.
Au lendemain de l’arrestation de 11 syndicalistes, relâchés dans la même nuit, les travailleurs du Soleil continuent d’exiger le départ de leur Directeur général Yakham Mbaye. Lors d’un point de presse organisé vendredi, Ndiol Maka Seck, responsable du collège de délégués, a salué le « courage » des membres du directoire de l’entreprise. Selon lui, en 24 heures, 4 responsables du Soleil ont démissionné de leurs postes. Et selon nos sources, il s’agit de rédacteurs en chef qui avaient été nommés par Yakham Mbaye. Même s’ils ont salué « l’augmentation du budget alloué au Soleil par l’État », il n’en demeure pas moins qu’ils constatent que ce dernier est « en train de dilapider les ressources du quotidien national ».
LES FORTES PLUIES ET LEURS DÉSAGRÉMENTS À DAKAR, À LA UNE DE LA REVUE DEPRESSE DE L'APS CE SAMEDI
Les journaux, reçus samedi à l’APS, ont mis en exergue, les fortes pluies tombées sur Dakar, occasionnant la mort d’un homme, d’importants dégâts matériels qui ont poussé le gouvernement à déclencher le Plan national d’organisation des secours (ORSEC)
Dakar, 6 aout (APS) – Les journaux, reçus samedi à l’APS, ont mis en exergue, les fortes pluies tombées sur Dakar, occasionnant la mort d’un homme, d’importants dégâts matériels qui ont poussé le gouvernement à déclencher le Plan national d’organisation des secours (ORSEC) pour venir en appui aux sinistrés.
Le ministère de l’Intérieur, sur instruction du chef de l’Etat, a annoncé le déclenchement, vendredi, du Plan national d’organisation des secours (Plan ORSEC), à la suite des fortes pluies tombées (avec 126 millimètres à Dakar) le même jour.
Selon le ministère de l’Intérieur, ‘’ces précipitations ont été à l’origine de beaucoup de désagréments pour les populations et ont engendré le décès d’un individu de sexe masculin sur la corniche ouest’’ de Dakar.
‘’126 millimètres tombés sur Dakar : La pluie réinstalle le chaos’’, affiche à sa Une Enquête.
La publication, note qu’’un mois après les premières inondations de 2022, le ciel a remis ça hier. ‘’Résultats : un mort, d’immenses dégâts matériels et le plan Orsec déclenché par le président de la République’’.
Elle ajoute : ‘’88 millimètres de pluies avaient suffi, le 8 juillet dernier, pour plonger, Dakar dans les eaux. Hier, c’est plus de 126 millimètres qui sont tombés dans la capitale sénégalaise. Et les conséquences occasionnées n’en ont été que plus importantes’’.
‘’Une personne a perdu la vie dans le tunnel de la corniche Ouest de Dakar, selon le ministère de l’Intérieur. L’homme d’une trentaine d’années s’est retrouvé coincé dans sa voiture de type L200 dans les eaux au fonds du tunnel, en raison des embouteillages’’, précise Enquête.
L’Observateur aussi est allé à fonds pour relater ces intempéries et écrit : ‘’126 mm de pluie à Dakar : Le chaos’’.
‘’Les moments sont terribles, pénibles, les images impressionnantes. Avec 126 millimètres de pluies, vendredi, la capitale sénégalaise s’est transformée en une sorte de parc aquatique géant, où les dégâts à flots se compte par milliers’’, relève L’Obs.
Selon la publication, ces fortes pluies ont eu pour conséquences : ‘’des maisons inondées, des voitures engloutis, des routes coupées, un trafic embouteillé’’.
‘’Le chaos était en …scènes un peu partout. Même si le bilan humain, le plus craint dans ce genre de situation catastrophique, n’est qu’à un mort, les scènes de désolation sont légion’’, souligne, L’Observateur.
‘’Fortes pluies à Dakar : encore un Plan Orsec ! s’exclame Sud Quotidien qui constate que plusieurs quartiers de Dakar sont sous les eaux, mais aussi l’affaissement du bassin de la zone de captage et l’usine d’eau de la zone de captage qui était à l’arrêt.
Sud a aussi signalé la mort d’un homme noyé sur la corniche.
Le journal rapporte les propos de Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement, interrogé par la RFM (radio privée Dakaroise) à propos de ces fortes pluies et les dégâts enregistrés.
‘’Dakar a recueilli, 126 mm en 4 heures, alors que les ouvrages d’assainissement sont calibrés pour 105 mm en 24 heures, étant donné que la précipitation a dépassé la capacité de résilience prévue, il ne serait pas trop de parler d’une catastrophe naturelle comme cela s’est passé dans certains pays’’, a déclaré le ministre de l’eau et de l’Assainissement.
Il a assuré que ‘’les ouvrages d’évacuation des eaux ont fonctionné, en atteste le tunnel d’où le jeune homme s’est noyé. L’eau a été évacuée trois heures après’’.
Le ciel tombe sur le Sénégal’’, titre Walfquotidien.
‘’Dans la capitale sénégalaise, les inondations causées par les fortes précipitations ont emportées une personne au niveau du tunnel de la corniche’’, indique la publication.
Elle informe que ‘’la corniche ouest de Dakar était submergée par les eaux des pluies’’. Selon Walf, ‘’dans cette partie, les eaux ont pris possession la chaussée sur la corniche ouest à hauteur des bureaux de Atepa Groupe et de l’Ambassade d’Egypte’’.
‘’Beaucoup de voitures ont été englouties sous le regard impuissant de leurs propriétaires’’ constate le journal.
Le Quotidien lui écrit à propos de ces intempéries : ‘’fortes pluies d’hier : Dakar, inondée et isolée’’.
Le journal décrivant la situation constate que ‘’Dakar n’a pas été capable d’avaler…126 mm de pluies hier’’. ‘’Et c’est une seule partie de la capitale qui a été arrosée, car la banlieue a échappé aux pluies diluviennes’’, indique le Quotidien.
‘’Pluie diluvienne à Dakar : ô mort ! ô désespoir ! s’exclame, Bès bi le journal, en évoquant les fortes pluies tombées vendredi dans la capitale sénégalaise.
Le journal, qui est revenu largement sur ces intempéries, écrit : ‘’fortes précipitations dans la capitale : Dakar dans le déluge de l’hivernage !’’.
‘’La forte pluie enregistrée à Dakar, durant toute la journée d’hier, a occasionné des inondations spectaculaires qui se sont soldées par la mort d’un homme sur la corniche à hauteur du tunnel de Mermoz’’, renseigne Bès bi.
‘’Avec ces fortes précipitations, des images de routes impraticables, de bouchons à perte de vue et de quartiers envahis par les eaux ont défiguré la face de la capitale sénégalaise’’, note Bès bi le journal.
Vox Populi aussi est allé à fond sur ces intempéries et a titré : "Vendredi noir à Dakar : l’eau prend le pouvoir".
‘’126 mm de pluies noient la capitale dans un calvaire jusqu’au bout de la nuit’’, indique la publication.