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13 juin 2025
POUR DES DÉRIVES LANGAGIÈRES, LE CNRA MET EN GARDE
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), disant avoir constaté des dérives langagières à l’émission "Jakaarlo" de la Télé Futurs médias (TFM), vendredi dernier, appelle cette chaîne privée "à veiller à ce que de telles dérives cesssent
Dakar, 23 mai (APS) - Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), disant avoir constaté des dérives langagières à l’émission "Jakaarlo" de la Télé Futurs médias (TFM), vendredi dernier, appelle cette chaîne privée "à veiller à ce que de telles dérives ne se reproduisent plus".
Dans un communiqué parvenu à l’APS, lundi, le régulateur indique avoir "constaté au cours de l’émission JAKAARLO du vendredi 20 mai 2022, un usage, par l’un des chroniqueurs, de propos inconvenants, injurieux et méprisants à l’encontre d’un des invités de l’émission".
Le CNRA, "en sa qualité d’organe chargé de veiller au respect par les médias audiovisuels de la réglementation", rappelle que la TFM "est responsable du contenu des émissions diffusées".
Aussi précise-t-il "qu’il est attendu des journalistes, présentateurs, animateurs, chroniqueurs ou collaborateurs d’antenne de rappeler ou de ramener à l’ordre les intervenants qui versent dans des écarts par rapport à la réglementation et non de créer le désordre en tenant des propos désobligeants ou insultants, notamment contre leurs invités".
Sur cette base, le CNRA "appelle la TFM à veiller à ce que de telles dérives ne se reproduisent plus", d’autant qu’il "rappelle qu’un courrier d’observations a été adressé à la TFM dans le cadre de la même émission à la suite de la diffusion du numéro du vendredi 12 février 2021".
CHAN 2023, LA GAMBIE VEUT AFFRONTER LE SENEGAL EN MATCH AMICAL
La Fédération gambienne de football (GFF) a annoncé, lundi, sur son site Internet officiel, la tenue d’un match amical international entre sa sélection locale et celle du Sénégal, le 10 juin.
Dakar, 23 mai (APS) - La Fédération gambienne de football (GFF) a annoncé, lundi, sur son site Internet officiel, la tenue d’un match amical international entre sa sélection locale et celle du Sénégal, le 10 juin.
Le compte twitter officiel de la GGF rapporte que l’entraîneur de sa sélection locale, Alagie Sarr, a publié une sélection de 30 joueurs pour une rencontre amicale contre celle du Sénégal.
Cette rencontre devrait servir de préparation à l’édition 2023 du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) prévue en Algérie.
Pape Thiaw, le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale locale du Sénégal, a organisé plusieurs stages au centre technique Jules Bocandé de Toubab Dialaw, depuis sa nomination vers la mi-avril.
Le Sénégal n’a pris part qu’à deux phases finales du Championnat d’Afrique des nations, en 2009 et 2011.
200 MILLIONS POUR LES FEMMES DE GUINAW RAILS NORD
Ce dimanche, les femmes de Guinaw rails nord ont bénéficié d’un financement de 200 millions de la part de l’U-IMCEC. S’exprimant lors de la cérémonie officielle de remise dudit chèque, Wally Ndiaye, maire de ladite commune s’est réjoui de ce financement.
Ce dimanche, les femmes de Guinaw rails nord ont bénéficié d’un financement de 200 millions de la part de l’U-IMCEC. S’exprimant lors de la cérémonie officielle de remise dudit chèque, Wally Ndiaye, maire de ladite commune s’est réjoui de ce financement. « Je vous avais dit lors de la campagne électorale pour les élections municipales que les femmes occupent une place de choix dans mon programme.
Et ce financement de 200 millions destiné à 60 groupements de femmes n’est qu’une étape. Nous allons tout faire pour accompagner les femmes à financer leurs activités d’insertion socioéconomique », a-t-il déclaré. Toutefois, le maire a demandé aux femmes de respecter le délai de remboursement pour espérer avoir d’autres financements.
« Quand on vous donne cet argent c’est pour que vous puissiez travailler et ensuite rembourser à la banque son argent. Le taux d’intérêt c’est juste 5%. Je vous demande de rembourser dans les meilleurs délais afin que nous puissions avoir d’autres financements qui peuvent aller jusqu’à 500 millions », a dit le maire Wally Ndiaye. Le directeur de la banque, Ousmane Thiongane, l’honorable député, Awa Niang, entre autres notables de la localité ont pris part à cette rencontre. Tout à tour, ils ont salué l’acte posé par le maire en collaboration avec la banque l’U-IMCEC.
AGRESSIONS, MEURTRES ET AUTRES, ANTOINE FELIX DIOUME DONNE DE LA VOIX
Ces derniers jours, les cas de meurtre et d’agression ont fait monter, d’un cran, le sentiment d’insécurité à Dakar. Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, qui s’est rendu à l’ancienne piste où a eu lieu un incendie mortelle, s’est exprimé
iGFM - (Dakar) Ces derniers jours, les cas de meurtre et d’agression ont fait monter, d’un cran, le sentiment d’insécurité à Dakar. Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, qui s’est rendu à l’ancienne piste où a eu lieu un incendie mortelle, s’est exprimé sur les cas de violence.
"Au-delà des pompiers, les forces de défense et de sécurité sont là, à la disposition des populations pour leur apporter tout ce qui est nécessaire afin de leur garantir la sécurité. Ces temps derniers, vous vous en êtes rendus compte, un débat s’est posé sur ce sujet. Je voudrais expliquer qu’il s’agit de violences aussi bien dans des sphères professionnelles que privées. Mais au-delà, on a eu à avoir des vols à l’arrachée."
Le nouveau numéro d'aletrte
"C’est l’occasion pour moi d’annoncer qu’au-delà du numéro de la gendarmerie qu’est le 800 00 2020 les citoyens sénégalais auront désormais à disposition un nouveau numéro plus facile à retenir qu’est le 123. J’invite toutes les populations de Dakar et des autres régions du pays, à chaque fois qu’elles voient quelque chose qui nécessite d’appeler des secours ou que les forces de défense et de sécurité soient présentes, qu’elles le fassent immédiatement. Avec la police nous avons le 17 qui est fonctionnel. Et enfin avec les pompiers il y a le 18."
Aucun répit aux malfaiteurs
"Je voudrais le dire de façon très ferme ici. Aucun répit ne sera donné aux malfaiteurs. Il faut qu’ils comprennent que les braves populations qui vivent à la sueur de leur front auront l’assistance, le soutien et la protection de l’Etat. C’est le message que je voudrais apporter aux populations sénégalaises."
NOUS FERONS FACE
Dans un contexte tendu où les deux grandes coalitions se regardent en chiens de faïence, Abdoulaye Seydou Sow ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique a mis en garde ceux de Yewwi.
Les prochains jours seront décisifs pour la coalition Yewwi Askan Wi qui reste dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel. Dans un contexte tendu où les deux grandes coalitions se regardent en chiens de faïence, Abdoulaye Seydou Sow ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique a mis en garde ceux de Yewwi. Il était l’invité du Grand oral sur Rewmi Fm.
Nous démarrons avec l’affaire Gana Gueye quelle est la position de la Fsf ?
Il faut se réjouir des fortes convictions de Gana car nous avons la responsabilité de rester à ses côtés. C’est un garçon qui a exprimé ses convictions religieuses. Je ne l’ai jamais vu rater une seule de ses prières. C’est important. La plus belle des expressions c’est qu’il est resté ce qu’il est. De même que tous les esprits épris de liberté. La plus belle des expressions aussi c’est celle du Président de la République qui soutient un de ses concitoyens. La Fédération aussi a communiqué et injonction a été faite aux autorités en charge du football français. La Commission de discipline a outrepassé ses attributions. Donc nous avons transmis le communiqué à la FIFA.
On peut parler d’un manque de tolérance des autorités françaises. Êtes-vous surpris de leur attitude?
Non, cela ne me surprend pas. L’Occident peut vouloir mettre ses convictions religieuses en les respectant mais ne doit pas nier aux autres leurs croyances culturelles. Le droit à la différence est inaliénable. Je suis content d’avoir vu un Gana porter ce substrat qui est le nôtre, malgré la pression. Nous sommes un grand peuple et cela est important. Donc il est nécessaire de se mobiliser tout de même. Gana doit se concentrer sur sa carrière. Et il faut que ce débat soit clos. Son pays l’a soutenu et il faut aller vers autre chose. J’ai échangé avec lui et je sens qu’il est déterminé et refuse d’être diverti par cet acte. Nous sommes en contact permanent avec nos joueurs et il vit cela avec beaucoup de sérénité. Je lui ai dit qu’il fait la fierté de tout un peuple et on sent un garçon honnête et le soutien de son peuple l’a aidé.
Vous vous attendez à des sanctions?
Son club, le PSG, n’a pas ouvert une procédure disciplinaire à son endroit. S’il l’aurait fait, il n’y aurait aucune base réglementaire ni dans l’arsenal juridique français ni international. La Commission d’éthique qui, à mon sens a outrepassé ses prérogatives.
Parlons urbanisation. Où en êtes-vous avec le projet des 100 miles logements ?
Il faut d’abord se réjouir de la volonté du Chef de l’État. Quand il est arrivé au pouvoir, nous étions sur une production de 5 000 unités d’habitation par an. Il fallait changer de paradigme avec 20 000 logements par an. Il faut des réformes avec le « Sénégal 0 bidonville. » D’où les 100 000 logements. Il fallait une loi et d’ailleurs, elle sera évaluée sous peu. Il faut des structures car l’accès au financement était extrêmement difficile. Il fallait une politique dans la garantie. La Sicap existait, mais il a créé une société nommée « Safru » qui va se charger de l’aménagement urbaine. Une première pour le Sénégal. Le nerf de la guerre était le foncier. Macky a demandé au ministère des Finances d’exonérer tous les produits intervenant dans la construction mais en mettant des garde-fous pour éviter que ce système conduise à des abus. La Banque mondiale est disposée à mettre 100 millions de dollars dans le démarrage du projet. Il faut que les sociétés, dont la Sicap et la Sn Hlm, soient restructurées. Il faut accompagner les promoteurs privés. Même l’International sera sollicité pour un appui. Il faut encadrer l’écosystème de la construction. Il faut stabiliser le secteur. Nous en sommes à 23 conventions signées avec ses promoteurs locaux qui doivent nous fournir 23 000 logements.
On se heurte à des difficultés liées au foncier et à l’aménagement. Pour la question foncière, on discute souvent avec des populations en conciliation et cela prend du temps. J’invite d’ailleurs les Sénégalais à plus de patience.
D’aucuns pensent qu’il y a plus de slogans que d’actions dans votre gouvernance?
Mais le projet de Baraka est visible. Bientôt nous le ferons à Grand-Dakar. La question des bidonvilles, on doit la régler à Dakar. On a trouvé une situation cocasse. C’est-à-dire que sur les 558 communes, 13% sont dotées d’instruments de planification urbaine. Comment peut-on envisager une politique urbaine sans planification ni outil d’instruments d’urbanisme. Macky nous demande d’ici à 10 ans d’avoir 90℅ de communes qui ont ces instruments. Le deuxième, ce sont les projets entamés dans ce cadre, ils ne sont pas des slogans. Et la plateforme qui a enregistré près de 272 000 inscrits est loin d’être un slogan. Il faut juste un temps de patience et c’est ce que nous demandons aux Sénégalais. Il faut négocier pour le foncier et trouver des solutions. Les logements sortent de terre mais l’objectif de 20 000 logements par an sera atteint sous peu. Nous sommes dans le fast-track. Dites-moi quel pays a réussi ses réformes en deux ans.
Vous avez initié des journées de « cleaning days » mais qui semblent être plombées. Pourquoi?
Les cleaning days ont été arrêtés par la Covid. Dès que la pandémie s’est installée, on a connu du surplace. Nous avons ensuite changé de slogan car l’appellation anglaise n’est pas notre culture. Nous avons dit « Bessup setal ». Depuis lors, nous en sommes à la 6ème édition. Nous avons fait le lancement à Dakar, sommes partis à Saint-Louis, à Sédhiou etc. Au mois de juin, nous serons à Dakar dans le cadre d’une semaine de désencombrement en relation avec le ministre de l’Environnement. Ce que nous avons voulu changer, c’est de faire de l’activité non pas en une journée mais qu’elle soit pérenne. Nous avons changé d’approche en impliquant les écoles, les daaras. Que les jeunes s’inculquent les valeurs de propreté. Les résultats obtenus nous encouragent car les collectivités locales se sont engagées de même que les préfets et les autorités locales. Il faut pérenniser ces actions. Le Président nous a demandé d’aller vers l’essentiel et d’éviter les aspects folkloriques. Macky a pensé qu’il faut réformer la gestion des déchets avec l’Ucg qui était juste à Dakar. L’État à décidé de démocratiser l’Ucg. Le Promoged aussi est là. L’Ucg sera transformée en société nationale. L’État ne peut pas regarder le Sénégal être aussi sale sans réagir. Ce que le Promoged a comme mission aussi c’est la démocratisation de la gestion des déchets mais avec une industrialisation. Il y a aussi la création d’emplois dont 17 000 en vue.
L'ACTRICE CHAFIA BOUDRAA N'EST PLUS
La célèbre actrice algérienne Chafia Boudraa, figure du cinéma et théâtre en Algérie qui avait notamment joué dans le thriller politique « Hors-la-loi » présenté en compétition au festival de Cannes en 2010, est décédée à l’âge de 92 ans
La célèbre actrice algérienne Chafia Boudraa, figure du cinéma et théâtre en Algérie qui avait notamment joué dans le thriller politique « Hors-la-loi » présenté en compétition au festival de Cannes en 2010, est décédée à l’âge de 92 ans, ont rapporté lundi les médias d’Etat.
Chafia Boudraa, née à Constantine en 1930 et veuve d’un combattant du FLN mort durant la guerre d’Algérie en 1960, était connue pour ses rôles dans des longs métrages cultes tels que El Hariq et L’Evasion de Hassan Terro. Elle est morte dimanche à Alger.
Lors d’une riche carrière de plus cinquante ans, elle avait aussi joué dans le film « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb, qui avait représenté l’Algérie au festival de Cannes en 2010. Dans ce thriller politique qui suit le destin de trois frères déchirés par la guerre d’Algérie, elle a interprété le rôle de la mère. Le film avait suscité une vive controverse en France, l’extrême droite et des associations de rapatriés d’Algérie l’accusant de « falsifier » l’Histoire.
Le décès de Chafia Boudraa est survenu quelques jours après celui, vendredi, d’un autre monument du cinéma algérien l’acteur et metteur en scène Ahmed Benaissa, qui avait joué le rôle du père dans « Hors-la-loi ». Ahmed Benaissa qui était à l’affiche de « Goutte d’Or », présenté à Cannes, y est décédé avant la projection du film dans le cadre de la semaine de la critique.
L’USAID VEUT PRÉVENIR ET RÉDUIRE LA MENDICITÉ FORCÉE DES TALIBÉS À DAKAR ET KOLDA
Le projet dénommé "USAID-wallu talibe yi", souhaite prévenir et réduire la mendicité forcée dans les régions de Dakar (ouest) et de Kolda (sud) grâce à la mobilisation et au leadership communautaires à travers les collectivités locales
Dakar, 23 mai (APS) - Le projet dénommé "USAID-wallu talibe yi", souhaite prévenir et réduire la mendicité forcée dans les régions de Dakar (ouest) et de Kolda (sud) grâce à la mobilisation et au leadership communautaires à travers les collectivités locales, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Ce projet financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), sera mis en œuvre par l’ONG Save the children international (SCI) et son partenaire Fundación educación y cooperación (EDUCO), précise le texte.
Il sera mis œuvre pour une durée de trois années (2022-2025) dans les régions de Dakar et de Kolda. Save the Children va assurer la supervision globale du projet et dirigera les opérations à Dakar tandis qu’EDUCO dirigera les opérations à Kolda, ajoute-t-il.
Le communiqué signale qu’il permettra à 6 500 talibés (apprenants) de bénéficier d’une éducation de base de qualité, de services de protection et de bien-être en complément de l’éducation coranique pour les préparer à une meilleure insertion dans la société.
Ce projet, poursuit la même source, est la continuité du modèle de "Daara communautaire", développé et piloté sous le financement de l’USAID depuis 2013.
De même, il encourage les parents à garder leurs enfants à la maison pour étudier le Coran dans leurs propres communautés et recevoir une éducation de base de qualité, fait-elle savoir.
Pour assurer la pérennité de l’intervention, le projet prévoit de mobiliser le financement du gouvernement sénégalais, du secteur privé et celui provenant des pratiques sénégalaises traditionnelles de solidarité et d’aumône (Sarax et Zakat) pour créer des ressources locales durables et renforcer l’autonomie pour transformer les daara traditionnels et améliorer le bien-être des enfants.
Le projet "USAID-Wallu Talibe yi" va également donner un élan aux initiatives nationales en vue de l’adoption et de la mise en œuvre d’un cadre législatif et politique efficace inspiré et soutenu par les communautés’’, mentionne le texte.
IL FAUDRA TROUVER UNE SOLUTION À LA PRATIQUE ACTUELLE DE L’AGRICULTURE
Le Directeur de la Protection des Végétaux (DPV), Docteur Saliou Ngom, a souligné, lundi, la nécessité de trouver une solution à la pratique actuelle de l’agriculture qui, dit-il, ‘’est fortement marquée par les changements climatiques
Toubab Dialaw (Rufisque), 23 mai (APS) - Le Directeur de la Protection des Végétaux (DPV), Docteur Saliou Ngom, a souligné, lundi, la nécessité de trouver une solution à la pratique actuelle de l’agriculture qui, dit-il, ‘’est fortement marquée par les changements climatiques, l’utilisation des intrants agricoles et un environnement dégradé’’.
‘’Il va falloir trouver une solution à la pratique actuelle de l’agriculture marquée par les changements climatiques et l’utilisation des intrants chimiques qui a entraîné un environnement fortement dégradé’’, a-t-il dit.
M. Ngom représentait le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, Moussa Baldé, à l’ouverture du forum inter régional TAPSA-Sahel sur le thème : ‘’Transition agroécologie et territoires sahéliens : Enjeux, expériences et perspectives’’.
C’est pour cette raison, selon lui, que les autorités du Sénégal et de la sous-région, à travers la politique agricole de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), ont orienté leurs activités vers une transition écologique, qui ‘’va permettre l’utilisation de produits organiques qui respectent l’environnement’’.
‘’Cette transition va aussi permettre la production des aliments de qualité pour la santé publique, mais également accroître les exportations avec des produits de meilleure qualité’’, a fait savoir le Dr Ngom, par ailleurs correspondant national du projet axé sur la transition écologique de la CEDEAO.
Le Directeur de la DPV ajoute que l’agroécologie est une agriculture qui va permettre la reconstitution des bases productives, aussi bien pour les sols et l’eau.
‘’Avec l’agroécologie, les agriculteurs ne vont pas cultiver pour aujourd’hui, mais pour demain. C’est dans ce sens qu’elle va participer à la souveraineté alimentaire en se basant sur des pratiques durables et compétitives par rapport aux intrants chimiques’’, a aussi expliqué Saliou Ngom.
D’ailleurs, a-t-il insisté, il va falloir éradiquer la conception selon laquelle les gros producteurs ne peuvent pas produire sans les engrais. ‘’Cela va leur permettre de s’engager vers une agriculture durable’’, a-t-il soutenu.
ASSEMBLÉES ANNUELLES DE LA BAD S'OUVRE CE MARDI A ACCRA
Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) vont s’ouvrir mardi au centre de conférences d’Accra, la capitale du Ghana, a appris l’envoyée spéciale de l’APS de ladite institution panafricaine.
Accra, 23 mai (APS) – Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) vont s’ouvrir mardi au centre de conférences d’Accra, la capitale du Ghana, a appris l’envoyée spéciale de l’APS de ladite institution panafricaine.
Près de 500 participants, dont des experts, des économistes et une cinquantaine de journalistes, prendront part à cette réunion internationale qui se poursuivra jusqu’à vendredi.
‘’Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste pour l’Afrique’’ est le thème principal de cette rencontre.
‘’Les assemblées annuelles constituent l’événement le plus important du calendrier de la gouvernance de l’institution. Le conseil des gouverneurs, qui est l’un des plus hauts organes de décision du groupe de la Banque africaine de développement, se réunira lors de ces assises’’, a expliqué le président de la BAD, Akinwumi Adesina, lors d’un point de presse, lundi, à Accra.
Cette rencontre sera l’occasion pour la Banque africaine de développement de ‘’faire le point sur les progrès réalisés au cours de l’année précédente’’, selon M. Adesina.
Les participants vont plancher sur un rapport annuel du conseil des gouverneurs de l’institution financière, sur ses finances et ses activités, a-t-il dit.
Ils doivent adopter des résolutions, prendre des décisions clés et examiner les conclusions des assemblées annuelles.
Le 50e anniversaire du Fonds africain de développement, le guichet de financement concessionnel de l’institution, sera célébré au cours de cette rencontre.
Chacun des 81 pays membres de la BAD est représenté par un gouverneur.
Le président de la Banque africaine de développement rappelle que les assemblées annuelles n’ont pas pu se tenir en présentiel en 2020 et en 2021 à cause de la pandémie de coronavirus.
Même si la pandémie est fortement en baisse, le protocole de santé et de sécurité contre le Covid-19 sera en vigueur au cours de la rencontre, a assuré Akinwumi Adesina.
RÉVÉLATIONS SUR LE MEURTRE DE KINÉ GAYE
La femme retrouvée morte dans un multiservice à Pikine est décédée à la suite de coups et blessures par arme blanche", selon la Police, ajoutant que l’enquête ’’a permis d’avoir comme suspect son collègue à l’Entreprise Mansour Sy
La femme retrouvée morte dans un multiservice à Pikine est ’’décédée à la suite +de coups et blessures par arme blanche+", selon la Police, ajoutant que l’enquête ’’a permis d’avoir comme suspect son collègue à l’Entreprise Mansour Sy’’.
’’Le certificat de genre de mort renseigne que la défunte Kiné Gaye est décédée à la suite de coups et blessures par arme blanche’’, a indiqué la Police, lundi, dans un communiqué.
Elle signale que ’’l’enquête a permis d’avoir comme suspect son collègue à l’Entreprise Mansour Sy’’.
La Police ajoute que ’’des objets, en lien avec le crime, ont été découverts chez le suspect et placés sous scellé’’.
Dans son communiqué, elle rappelle que vendredi dernier, aux environs de 22h, le commissariat de Pikine ’’a été informé de la découverte d’un corps sans vie dans un multiservice sis à Pikine, rue 10, en face de l’école 5’’.
La même source indique que ’’le déplacement effectué sur les lieux a permis d’identifier la victime, en l’occurrence la nommée Kiné Gaye’’.
Elle signale que ’’les éléments du commissariat de Pikine, renforcés par la Sureté urbaine, avec l’assistance de la Division technique et scientifique, ont procédé aux premières constatations, à l’issue desquelles, il a été dénombré plusieurs blessures sur le corps de la victime’’.
Le corps sans vie a été, par la suite, acheminé à l’hôpital Aristide Le Dantec, à la suite d’une réquisition aux fins d’autopsie.
Dans son communiqué, la Police nationale ’’présente ses sincères condoléances à la famille de la victime’’.