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13 juin 2025
RÉVÉLATIONS SUR LE MEURTRE DE KINÉ GAYE
La femme retrouvée morte dans un multiservice à Pikine est décédée à la suite de coups et blessures par arme blanche", selon la Police, ajoutant que l’enquête ’’a permis d’avoir comme suspect son collègue à l’Entreprise Mansour Sy
La femme retrouvée morte dans un multiservice à Pikine est ’’décédée à la suite +de coups et blessures par arme blanche+", selon la Police, ajoutant que l’enquête ’’a permis d’avoir comme suspect son collègue à l’Entreprise Mansour Sy’’.
’’Le certificat de genre de mort renseigne que la défunte Kiné Gaye est décédée à la suite de coups et blessures par arme blanche’’, a indiqué la Police, lundi, dans un communiqué.
Elle signale que ’’l’enquête a permis d’avoir comme suspect son collègue à l’Entreprise Mansour Sy’’.
La Police ajoute que ’’des objets, en lien avec le crime, ont été découverts chez le suspect et placés sous scellé’’.
Dans son communiqué, elle rappelle que vendredi dernier, aux environs de 22h, le commissariat de Pikine ’’a été informé de la découverte d’un corps sans vie dans un multiservice sis à Pikine, rue 10, en face de l’école 5’’.
La même source indique que ’’le déplacement effectué sur les lieux a permis d’identifier la victime, en l’occurrence la nommée Kiné Gaye’’.
Elle signale que ’’les éléments du commissariat de Pikine, renforcés par la Sureté urbaine, avec l’assistance de la Division technique et scientifique, ont procédé aux premières constatations, à l’issue desquelles, il a été dénombré plusieurs blessures sur le corps de la victime’’.
Le corps sans vie a été, par la suite, acheminé à l’hôpital Aristide Le Dantec, à la suite d’une réquisition aux fins d’autopsie.
Dans son communiqué, la Police nationale ’’présente ses sincères condoléances à la famille de la victime’’.
TROIS ARRESTATIONS APRÈS L'AGRESSION PRÉSUMÉE HOMOPHOBE D'UN ÉTRANGER
La victime est un artiste musicien américain qui "à cause de son style, son habillement" a été "accusé à tort d'être un homosexuel par des individus mal intentionnés"
Trois hommes ont été arrêtés et présentés à la justice sénégalaise après l'agression violente la semaine dernière d'un jeune étranger par une foule qui lui a lancé des insultes homophobes, a indiqué lundi une source policière.
L'agression est survenue le 17 mai dans le quartier appelé HLM de Dakar. Des vidéos diffusées sur Youtube et TikTok montrent une foule en colère de plusieurs dizaines d'hommes encerclant en plein jour un jeune homme pieds nus et vêtu simplement d'un caleçon, et lui administrant des claques sur le dos et la tête en proférant des invectives homophobes.
Selon le site d'information sénégalais Seneweb, la victime est un artiste musicien américain qui "à cause de son style, son habillement" a été "accusé à tort d'être un homosexuel par des individus mal intentionnés". Il était venu à Dakar avec une amie et des collègues pour la Biennale, évènement d'art contemporain africain en cours dans la capitale, dit Seneweb. La victime et les personnes avec lui ont été dépouillées de leur téléphone portable et de leurs effets personnels, selon le site.
Une source policière interrogée par l'AFP ne s'est pas prononcée sur la nature de l'agression. Mais elle a indiqué que "trois individus (avaient) été arrêtés par la police du quartier HLM et déférés au parquet pour mise en danger de la vie d'autrui et violences". Elle a requis l'anonymat, relevant la "sensibilité de cette affaire". "La victime est saine et sauve, elle a regagné son domicile", a-t-elle dit. Elle a ajouté que le pays d'origine de la victime avait insisté sur "la confidentialité" de l'affaire. Sollicitée par l'AFP, l'ambassade américaine au Sénégal ne s'est pas exprimée.
L'agression est survenue en pleine controverse au Sénégal et en France autour du joueur de football du Paris Saint-Germain et international sénégalais Idrissa Gana Gueye, accusé d'avoir refusé de s'associer à la lutte contre l'homophobie en portant un maillot arc-en-ciel lors d'un match en France.
Alexandre Marcel, président du comité Idaho France, une association venant en aide à des membres persécutés de la communauté LGBTI en particulier en Afrique, a exhorté lundi à la protection des homosexuels au Sénégal. "Quand vous êtes LGBTI aujourd'hui au Sénégal vous êtes en danger car les populations souhaitent faire justice elles-mêmes. Les LGBTI fuient et pas un jour ne passe sans que nous ne recevions un appel à l'aide ou au secours en provenance du Sénégal", a-t-il dit à l'AFP.
Dans ce pays musulman à 95% et très pratiquant, l'homosexualité est largement considérée comme une déviance. La loi sénégalaise y réprime d'un emprisonnement d'un à cinq ans les actes dits "contre nature avec un individu de son sexe". L'homosexualité est aussi volontiers décriée comme un instrument employé par les Occidentaux pour imposer des valeurs totalement étrangères à la culture et aux traditions sénégalaises.
LA FAO A LA RESCOUSSE DES FEMMES TRANSFORMATRICES DES PRODUITS HALIEUTIQUES
Les femmes transformatrices de produits halieutiques de Dionewar viennent de bénéficier d’un four artisanal de grande capacité qui va rendre leurs activités beaucoup plus rentables. Grâce à la Fao, elles vont se débarrasser du fumage à sol
Les femmes transformatrices de produits halieutiques de Dionewar viennent de bénéficier d’un four artisanal de grande capacité qui va rendre leurs activités beaucoup plus rentables. Grâce à la Fao, elles vont se débarrasser du fumage à sol pour mieux s’adapter aux standards internationaux.
C’est l’eau qui entoure leur terroir. Dionewar est une zone insulaire qui fait partie des îles du Saloum. Ici, les femmes ne restent pas les bras croisés face à l’immensité des potentialités qu’offre la mer. Les dames de Dionewar, tout comme celles des autres îles environnantes, s’activent dans la transformation des produits halieutiques. « La mer nous fait travailler. Vous avez vu ces barrages, c’est nous qui les avons installés là-bas (environ une quarantaine de mètres du littoral). Ce sont des niches que nous avons créées pour récupérer certains produits de la mer que nous allons transformer », nous renseigne, Ndèye Seynabou Sarr.
La cinquantenaire est transformatrice de poissons comme ces nombreuses dames, regroupées dans une fédération d’une dizaine de regroupements. Elles sont venues, ce jeudi 19 mai 2022, assister à l’inauguration du Four FTT dont elles viennent de bénéficier grâce à la Fao. Ces femmes transformatrices de Dionewar et celles de S. Vicente/Maio (Cabo Verde) ont bénéficié, sous l’initiative de la Fao, des formations par les femmes transformatrices de Locodjro (Côte d’Ivoire) sur le fumage du poisson avec les fours FTT. Ces fours artisanaux, d’une capacité de 20 tonnes de produit le mois, permettent aux femmes de se départir du fumage des poissons par le sol pour un fumage plus adapté des petits pélagiques (ethmaloses/sardinelles).
Cette nouvelle pratique permettra aux femmes de mieux rentabiliser leurs activités transformatrices. « Je voudrais mettre l’accent sur le rôle des femmes dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Ces femmes prennent beaucoup de risques au niveau de leur santé et de leur revenu très réduit. Elles font beaucoup de sacrifices. Cette action permet aux femmes de transformer le poisson. Et comme vous le savez la transformation fait une valeur ajoutée et ça leur permet d’améliorer leur revenu », a indiqué le Coordonateur sous régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Docteur Robert Gouantoueu Guei. Selon lui, les femmes étaient exposées à d’énormes risques sanitaires en faisant du fumage. « Les conditions de fumage des femmes étaient difficiles. Elles sont exposées au gaz carbonique et à la chaleur, qui sont des tueurs silencieux, alors que les femmes ne se rendent pas compte qu’elles sont en train de ruiner leur santé. Le four leur permet de régler ce problème de façon définitive », a-t-il indiqué.
S’adapter aux standards internationaux
A Dionewar, la transformation du poisson est l’activité phare des femmes. La pêche reste le principal secteur économique depuis la création du village. À l’époque, la mer était très poissonneuse et les pêcheurs n’avaient pas besoin de trop s’éloigner pour remplir leur pirogue au grand bénéfice des femmes. Avec la surabondance, explique Djibril Sarr, Conseiller municipal à la mairie, toute la production n’était pas utilisée par les populations de Dionewar. Le reste était transporté à Djiffer pour son acheminement dans les autres localités du pays.
Dans le cadre de l’Initiative Pêche Côtière de la FAO, ce four, financé à hauteur de 50 millions de F CFA, les femmes transformatrices vont découvrir de nouvelles pratiques de transformation adaptées aux standards internationaux. « Ces dames des îles du Saloum sont des exemples en matière de transformation de produits halieutiques. Le four va leur permettre de travailler en étant beaucoup plus en forme, d’abord pour leur santé, en évitant tout ce qui enfume. Mais surtout de régler les questions de salubrité, d’hygiène. Vous avez vu, c’est construit avec le système de la marche en avant qui s’occupe de qualité et d’hygiène pour tout ce qui est alimentaire. Nous avons fait le tour de l’installation de la plateforme. On n’a pas vu un seul insecte. On n’a pas senti de fumée qui peut affecter la santé », a constaté le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye. Qui promet de multiplier l’exemple à l’échelle nationale sur tous les sites de transformation.
Le sentiment est le même chez Mère Mariama. Elle est responsable de vente au niveau de la nouvelle plateforme du four FTT. C’est cette dame, la soixantaine, qui s’était rendue en Côte d’Ivoire pour la formation sur l’utilisation du four.
Avec l’interdiction du fumage par le sol, Mère Mariama estime que le four est venu à son heure. « Nous sommes vraiment contentes de ce four. Quand je l’ai découvert en Côte d’Ivoire, j’ai dit à notre responsable qu’il nous fallait nécessairement ces fours au Sénégal. On était obligé de bouillir les poissons. Et nous n’avions pas la meilleure qualité sur nos produits. C’est le grillage qui donne la meilleure qualité. C’est pourquoi ces fours sont les bienvenus », se réjouit-elle. Avec cette nouvelle donne, elle espère que leurs chiffres d’affaires vont augmenter. « L’aspect qualité est très important. Souvent les femmes sénégalaises se font la complainte de ne pas pouvoir exporter leurs produits. Cela est dû souvent à un manque de qualité sur nos produits. Avec le four la qualité du fumage est garantie », renseigne Mère Mariama. Selon elle, près de 300 femmes, appartenant à plusieurs groupements, d’une même fédération, vont travailler au niveau de la plateforme qui est bâtie sur environ une superficie de 400 mètres carrés.
JE N’AI PAS ENCORE RENOUVELÉ LES LICENCES DES BATEAUX DE L’UE
Actuellement, il n’y a aucun bateau de l’Union européenne (Ue) sur les côtes sénégalaises. Cela depuis cinq mois. Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, qui a fait cette révélation, renseigne qu’il est toujours en négociation avec l’Ue
Actuellement, il n’y a aucun bateau de l’Union européenne (Ue) sur les côtes sénégalaises. Cela depuis cinq mois. Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, qui a fait cette révélation, renseigne qu’il est toujours en négociation avec l’Ue sur le renouvellement de leurs licences de pêche qui sont expirées depuis décembre 2021. « De la même manière que je contrôle les bateaux sénégalais que je contrôle aussi leurs bateaux. Quand je vois que les contrats qu’ils veulent signer, le Sénégal n’en profite pas, je ne leur accorde pas de licence. C’est pourquoi, depuis le mois de janvier (2022), je n’ai pas encore renouvelé les licences des bateaux de l’Ue. S’il en est ainsi, c’est parce qu’il y a des parties dans les conventions où nous ne nous sommes pas encore tombés d’accord », a-t-il déclaré, vendredi dernier, lors d’une cérémonie d’échanges avec les associations de femmes transformatrice du Sénégal qu’il a reçues à Dionewar. D’ailleurs, ce sont elles qui ont évoqué, devant le ministre, la problématique de la rareté du poisson due à la présence des bateaux étrangers.
YAW JUGE RECEVABLE SA LISTE ET REJETTE TOUTE LOGIQUE DE COMPROMISSION
Dans la soirée du samedi, Sonko avait fait un post affirmant qu’« une dernière faute d’inattention vient de compromettre notre liste nationale » et que « tout le travail abattu par Yewwi, risque de remettre les compteurs à zéro avec l’autre coalition ».
Dans la soirée du samedi, Sonko avait fait un post affirmant qu’« une dernière faute d’inattention vient de compromettre notre liste nationale » et que « tout le travail abattu par Yewwi, risque de remettre les compteurs à zéro avec l’autre coalition ». Une info qui avait démoralisé ses troupes au point que certains avaient pensé que son compte était piraté.
Mais c’est bien la tête de liste nationale de Yaw qui en est l’auteur. Et, quelques heures plus tard, Benno bokk yaakaar a fêté ce qu’elle considère comme étant un motif d’invalidation de la liste concurrente. Son mandataire national, Benoît Sambou, a rendu compte à Mimi Touré et aux autres responsables et militants de Bby au siège de l’Apr jusqu’après minuit. Dans un communiqué, publié hier, et signé par la conférence des leaders, Yewwi « informe ses militants et sympathisants ainsi que l’opinion nationale et internationale que sa liste proportionnelle est conforme aux dispositions du Code électoral et sa recevabilité ne souffre d’aucune irrégularité ».
Ils assurent que « conformément aux dispositions de l’article L.179 du Code électoral, l’anomalie décelée sur cette liste nationale sera régularisée ». Mais Sonko, Khalifa Sall et Cie maintiennent que celle de Bby est « irrecevable ». Alors que Aar Sénégal soupçonne des velléités de négociations pour faire valider les listes de Bby et Yaw ou alors de prendre prétexte de leur éventuelle invalidation pour repousser les élections, Yaw « rejette toute logique de compromission et exige la pleine et entière application de la loi électorale, quel que soit le contrevenant ou la formation politique concernée ». Mais aussi, elle exige la tenue des élections législatives le 31 juillet 2022.
MASSALY AVERTIT LES POLITICIENS AVENTURIERS
Union pour une nouvelle République (Unr) est le parti lancé, hier, à Thiès par Mouhamadou Lamine Massaly. L’ancien responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) a décidé donc de marcher seul, après avoir quitté ses « frères ».
Union pour une nouvelle République (Unr) est le parti lancé, hier, à Thiès par Mouhamadou Lamine Massaly. L’ancien responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) a décidé donc de marcher seul, après avoir quitté ses « frères ». Il s’est démarqué des positions du parti de Abdoulaye Wade après la condamnation, puis l’exil de Karim. Massaly avait, comme Farba Senghor, Pape Samba Mboup et d’autres, accusé Karim Wade de diviser le parti.
Plus tard, lorsque Me Madické Niang a décidé d’être candidat, faute d’avoir été choisi en l’absence de Karim Wade, il a choisi de l’accompagner. Depuis que son candidat en 2019 a accepté la recommandation du khalife général des mourides de s’éloigner du champ politique et de venir à ses côtés, Massaly était devenu moins visible. Le leader de l’Unr a défini les axes prioritaires de son parti politique.
Mais il a aussi profité de cette tribune pour prévenir certains « politiciens aventuriers qui fréquentent les salons de massage et qu’il qualifie de vendeurs de chimères ». Dans un contexte de veille d’élection et de tension entre le pouvoir et l’opposition, l’ancien leader des jeunesses wadistes a invité tous les responsables politiques à « plus de sérénité » et au « respect du calendrier républicain ».
TROPHY TOUR, LOUGA DANS LA FERVEUR
Plusieurs dizaines de jeunes lougatois ont accompagné, dimanche, avec enthousiasme, la caravane de présentation du trophée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) remportée le 6 février dernier par le Sénégal
Louga, 23 mai (APS) - Plusieurs dizaines de jeunes lougatois ont accompagné, dimanche, avec enthousiasme, la caravane de présentation du trophée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) remportée le 6 février dernier par le Sénégal, a constaté l’APS.
La caravane a démarré vers 18h à la gouvernance. Pendant plus de deux heures, la délégation dirigée par le président de la Ligue régionale de football, Samba Top et le directeur de cabinet du ministre des Sports, Ibrahima Ndao, a sillonné les grandes artères de la ville de Louga pour présenter le trophée aux populations.
Enthousiasme et joie ont accompagné, tout au long de l’itinéraire, cette initiative du chef de l’Etat du Sénégal dénommée "Trophy Tour", d’associer tous les Sénégalais à la célébration du titre de champion d’Afrique.
Dans la matinée, le trophée a été présenté aux officiels des institutions, élus territoriaux et membres du comité régional de développement(CRD).
La cérémonie était présidée par le gouverneur, Elhadji Bouya Amar, en présence du gouverneur chargée des Affaires administratives et des préfets de la région.
Un concert animé par des artistes locaux a été organisé à la place civique de la commune pour clôturer l’étape de Louga.
Le directeur de cabinet du ministre des Sports a promis que la caravane se rendra à Linguère et Dahra (Louga) après l’étape de Matam prévue mardi. Lundi, le cortège se rendra à Saint-Louis.
Louga est la deuxième étape, après Thiès, à accueillir ce trophée remporté par les Lions lors de la CAN organisée au Cameroun.
Le ministre des Sports, Matar Ba, a lancé, lundi dernier à Dakar, la tournée de présentation de la Coupe d’Afrique des Nations dans les 14 régions du pays.
LIGUE 2, SONACOS, LEADER, WALLIDAN ET STADE DE MBOUR AUX AGUETS
Le leader de la Ligue 2, Sonacos, conforte son statut après un match nul, mais ses poursuivants, Wallidan et le Stade de Mbour, sont aux aguets grâce à leurs victoires enregistrées lors de la 23-eme journée.
Dakar, 23 mai (APS) - Le leader de la Ligue 2, Sonacos, conforte son statut après un match nul, mais ses poursuivants, Wallidan et le Stade de Mbour, sont aux aguets grâce à leurs victoires enregistrées lors de la 23-eme journée.
Contraints au nul (2-2) par le Port, les huiliers de Diourbel gardent la tête du classement de Ligue 2.
Mais, avec ce résultat, la Sonacos voit son avance se réduire. Elle est même tallonnée par Wallidan et le Stade de Mbour.
Les thiessois et les mbourois ont respectivement battu Dakar université club et Renaissance.
L’Union sportive de Ouakam se positionne également pour la montée en Ligue 1.
Les ouakamois ont battu, 1-0, Jamono de Fatick .
En bas du classement, l’équipe de Niarry Tally-Grand Dakar-Biscuiterie (NGB) s’enfonce après sa defaite concédée devant Oslo (1-2).
-Voici les résultats de la 23-eme journée de Ligue 2 :
-NGB-Oslo FA(1-2) ; Sonacos-Port(2-2) ; Demba Diop-Keur Madior (1-1) ; Thiès FC-Amitie FC (3-0) ; USO-Diamono Fatick (1-0) ; Stade de Mbour-Renaissance (1-0) et DUC-Wallidan (1-2).
«CELA PEUT ENTRAÎNER L’ABSENCE D’UNE REPRÉSENTATION LÉGITIME ET INCLUSIVE DES CITOYENS SÉNÉGALAIS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE»
Alioune TINE alerte sur les rejets éventuels des listes de Bby et de Yaw
Le think tank Afrikajom Center dit être préoccupé par l’absence éventuelle de certaines coalitions électorales aux prochaines élections législatives. Dans un communiqué parvenu samedi dernier à «L’AS», Alioune tine a alerté sur les conséquences que pourraient engendrer les rejets des listes de Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de Yewwi Askan Wi (YAW) ; non sans appeler le Conseil constitutionnel à agir dans le sens d’apaiser les tensions politiques et d’avoir une représentation parlementaire plurielle.
Le non-respect de la parité sur la liste nationale de BBY et les problèmes d’éligibilité incorrigible sur celle de YAW risquent de disqualifier les deux entités aux élections législatives du 31 juillet prochain. Une situation inédite qui sera certainement portée au niveau du Conseil constitutionnel. En attendant que celle-ci soit saisie, le Think tank Afrikajom Center est sorti de sa réserve pour lui demander en tant qu’organe de régulation du Contentieux électoral d’agir de manière à apaiser les tensions politiques grandissantes et les risques de violences politiques.
A en croire le communiqué parvenu samedi à «L’AS» signé Alioune Tine, la juridiction constitutionnelle doit veiller à renforcer le système démocratique, la paix etla sécurité, et à contribuer à l’avènement d’une institution parlementaire plurielle et inclusive.
AFRIKAJOM Center estime que cela est d’autant plus important qu’il y a une vive préoccupation face à l’aggravation du contentieux préélectoral qui durcit chaque jour et crée une fuite en avant de la logique d’exclusion des listes électorales, qui risque de devenir une menace pour la survie de l’Etat de droit au Sénégal. «Aujourd’hui, on a atteint un seuil critique de l’autodestruction du système politique et démocratique au-delà duquel il n’existera plus de démocratie, ni d’Etat de droit au Sénégal », a déclaré Alioune Tine. Il ajoute que jamais l’horizon d’élections législatives au Sénégal n’aura été aussi incertain, sombre, confus et indécidable au regard des menaces réelles d’effondrement du système. «On assiste en direct à des révélations tonitruantes portant sur les difficultés liées à l’application du parrainage ou de la loi sur la parité, par certains acteurs politiques. Ce qui peut entraîner de façon absurde et catastrophique l’absence d’une représentation légitime et inclusive des citoyens sénégalais à l’Assemblée Nationale », affirme Alioune Tine.
Selon lui, l’élection doit être une fête pour le citoyen électeur et une célébration de l’Etat de droit démocratique. Mieux, dit-il, tout concourt à se mettre dans une logique absurde et insensée d’autodestruction de l’Etat de droit, du système politique et démocratique sénégalais, que rien ne semble pouvoir stopper pour le moment.
MOTIVATIONS D’AFRIKAJOM CENTER
Par ailleurs, pour conforter sa position, Afrikajom Center invoque la Constitution sénégalaise en son article 3 qui, souligne-t-il, garantit la liberté de candidature. Aussi, il a fait appel à l’article 13 de la Charte africaine des droits de l’Homme et de peuples intégrée dans le Préambule de la Constitution qui stipule : « Tous les citoyens ont le droit de participer librement à la direction des affaires publiques de leur pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis, ce, conformément aux règles édictées par la loi ».
Le Think tank se base également sur la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance qui prône d’instaurer sur le continent une culture politique de changement de pouvoirs, fondée sur la tenue d’élections régulières, libres, équitables et transparentes, conduites par des organes électoraux nationaux compétents, indépendants et impartiaux.
Il considère en outre qu’aux termes de l’article 25 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques : « Tout citoyen a le droit et la possibilité, sans aucune des discriminations visées à l'article 2 et sans restrictions déraisonnables : de prendre part à la direction des affaires publiques, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis ; de voter et d'être élu, au cours d'élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l'expression libre de la volonté des électeurs... ».
En définitive, il a été fait appel à la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO relative au parrainage qui note clairement qu’on doit prendre en compte la nécessité absolue de la continuité de l’Etat de droit, de la démocratie et de la survie de notre système politique bâti dans la durée pour garantir la paix civile et la stabilité de la Nation. Aussi, conclut-il, prendre en compte également l’intérêt supérieur de la Nation.
LES PROCUREURS DE TAMBA ET THIÈS MUTÉS
Bien que peu démocratiques, les fameuses consultations à domicile du conseil supérieur de la magistrature ont repris en force avec un fort relent de règlement de comptes entre vieux et jeunes magistrats ou encore pour faire des promotions de copains et...
Bien que peu démocratiques, les fameuses consultations à domicile du conseil supérieur de la magistrature ont repris en force avec un fort relent de règlement de comptes entre vieux et jeunes magistrats ou encore pour faire des promotions de copains et coquins. Celle de la semaine écoulée n’a pas dérogé à la règle en ce sens qu’elle a consacré, entre autres décisions majeures, la mutation du procureur Issa Ndoye de Tamba et Abdoulaye Bâ de Thiès.
Le Procureur de la république du tribunal de grande Instance de Tamba devient substitut général à la cour d’appel de Ziguinchor. Il est remplacé par Aliou Dia jusque-là Délégué du Procureur de Dakar. Son collègue Abdoulaye Bâ précédemment patron du parquet de Thiès est affecté à la cour d’appel de Kaolack comme substitut général. Ce sont là des décisions majeures de la dernière consultation à domicile du conseil supérieur de la magistrature.
LA GESTION DE LA SAISIE DE PRÈS DE 2 MILLIARD EN CASH
Si les raisons de l'affectation du procureur Issa Ndoye ne sont pas connues, tout laisse deviner que c'est une mesure-sanction sauf que Issa Ndoye jouit d'une réputation d'homme très sérieux et très courtois. «Ce n’est pas pour rien s’il a été désigné responsable de classe par ses promotionnaires », confie un magistrat à «L’As». «Partout où il est passé, il a laissé les empreintes d'un homme disponible, rigoureux et courtois. De Dakar en passant par Rufisque, Tivaouane, Sédhiou, jusqu’à Tambacounda où il a été il n’y a même pas 06 mois», dit-il.
Seulement après quelques investigations, «L’As» est en mesure de dire que le procureur Ndoye a subi la foudre du procureur général de la cour d’appel de Tamba. Djibril Bâ lui reprocherait d’avoir libéré les suspects dans l’affaire de la saisie de plus d’un milliard CFA en liasses, effectuée à la frontière malienne. Or en l’espèce, la transaction signée par la Douane annule la procédure. Autrement dit, le procureur n’est plus en droit de les garder s’il se conforme au code douanier qui s’impose dans ce cas. Mais visiblement, le Procureur général, se prévalant de sa proximité avec le garde des Sceaux, n’aurait pas apprécié son attitude qu’il a qualifiée d’insubordination : Il a fait abattre le couperet sur la tête du chef du parquet régional. Après moins de six mois, Issa Ndoye va injustement se tourner les pouces à Ziguinchor.
Pour le cas d’Abdoulaye Bâ, il a dû sans doute aussi être emporté par cette affaire où l’As a appris que 350 millions ont été payés par les convoyeurs pour recouvrer leurs sous. Au-delà de ces deux nominations plus ou moins surprenantes puisqu’elles ont été effectuées six mois seulement après le dernier Conseil supérieur de la magistrature, le magistrat Moussa Thiam en service à l’Agence judiciaire, proche d'Aissé Gassama Tall, est nommé Procureur de Thiès. Sohibou Sy précédemment Substitut Général à Kaolack atterrit à Tamba comme Substitut Général. Alors que Samba Sèye précédemment Président du Tribunal d’Instance de Kaffrine est promu patron du tribunal de grande instance de Kaffrine. Cheikh Faye en devient Procureur de la république.
Fatou Ngom Cissokho qui a fait 15 ans au Tribunal d’instance devient Présidente du tribunal d'instance de Kaffrine. D’après nos sources, ce mois, il y a eu deux consultations à domicile : le premier en début de mois a consacré le renforcement du Parquet de Pikine avec la nomination de Lamine Cissé comme substitut du Procureur. Il s’agit en effet des corrections apportées au dernier CSM de novembre, un CSM avec beaucoup de cafouillages qui ont créé dans certains endroits des vides comme au Parquet Général de Tambacounda nouvellement installé ainsi qu'à Pikine avec le départ de Baye Thiam. Ce mouvement a aussi été l'occasion de réparer quelques injustices comme le cas de Cheikh Faye le nouveau Procureur de Kaffrine (non encore installé) ; les juges ne sont pas encore nommés, seul le Procureur et le Président ont été nommés.
Pour beaucoup de magistrats contactés, la sanction d’Issa Ndoye est une pilule amère. «Les gens ne lui connaissent pas de choses louches. Tout laisse croire que c'est un règlement de comptes ou du gang qui sévit à la Chancellerie », confie un magistrat rencontré au parquet de Dakar où la plupart des personnes interrogées disent qu'elles ne voient pas l'urgence d'une consultation à domicile. «Une consultation à domicile n'est pas faite pour sanctionner des personnes ou promouvoir des personnes à des postes de responsabilité, surtout s'il n'est pas avéré que ces gens sont fautifs », concluent nos sources.