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28 août 2025
par l'éditorialiste de seneplus, jean-claude djéréké
DÉNIGRER LA RUSSIE NE PEUT REDORER LE BLASON DE LA FRANCE EN AFRIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Quand on se gêne pas de courber l'échine devant le meurtrier de Khashoggi, quand on a avalisé un troisième mandat anticonstitutionnel ici et là, le bon sens voudrait qu'on se garde de donner des leçons de démocratie aux autres
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 01/08/2022
Au Bénin, comme au Cameroun, Emmanuel Macron a encore dénigré le pays de Vladimir Poutine et invité les Africains à s'en méfier. En somme, le successeur de François Hollande a tenu un discours haineux et mensonger dont voici un extrait : "La Russie est l'une des dernières puissances impériales et coloniales. Elle décide d'envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts. Quand vous les voyez poindre leur tête, n'y voyez pas autre chose, même s'ils tiennent le discours inverse."
Les vrais impérialistes ne sont-ils pas ceux qui se vantaient d'avoir "sorti Gbagbo et installé Ouattara" (Sarkozy), ceux qui voulaient renverser Bachar Al-Assad sous prétexte qu'il était dictateur et qu'il "ne devrait pas avoir sa place sur terre" (Laurent Fabius), ceux qui, sous couleur de protéger la population civile, assassinèrent Mouammar Kadhafi et détruisirent la Libye ? Les vrais colonialistes ne sont-ils pas ceux qui ont installé et maintiennent des bases militaires dans certains pays africains ? Les vrais bandits ne sont-ils pas ceux qui pillent l'or du Mali, l'uranium du Niger, les diamants de Centrafrique, le cacao de Côte d'Ivoire, le coton du Bénin, le pétrole du Congo-Brazzaville et du Gabon sans jamais songer à apporter un semblant de développement industriel et technologique à ces pays ? Bolloré, Bouygues, Elf et d'autres groupes français travaillent-ils gratuitement en Afrique ?
Et puis, à quoi cela sert-il de gueuler tout le temps contre la Russie qui vous a battus à plate couture en Syrie et vous en a délogés ? Pourquoi ne pas aller affronter Poutine chez lui ou en Ukraine si vous êtes aussi courageux ?
Macron, vos mises en garde contre la Russie sont inutiles, non pour les petits affamés et complexés que vous aviez invités à Montpellier le 8 octobre 2021, mais pour la jeunesse africaine consciente qui veut juger sur des faits et non entendre des discours creux. Or c'est un fait que, contrairement à l'Europe, jamais la Russie n'a eu de colonies en Afrique, jamais elle n'a renversé ou assassiné un dirigeant africain qui ne lui plaisait pas, jamais elle n'a fermé de banques ou décrété un embargo sur les médicaments.
Depuis que vous déblatérez, Poutine vous a-t-il répondu ? Non, parce qu'il sait que votre pays ne vaut rien, parce qu'il a compris que les Africains ont tourné le dos aux vrais esclavagistes et aux vrais hypocrites.
Monsieur Macron, quand on ne se gêne pas pour courber l'échine devant le meurtrier du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, quand on vend des airbus aux pays qui financent le terrorisme qui tue les Africains et déstabilise leurs pays, quand on a avalisé un troisième mandat anticonstitutionnel ici et là, le bon sens voudrait qu'on se garde de donner des leçons de morale et de démocratie aux autres.
Vous avez bombé le torse devant des Camerounais et Béninois qui devaient se demander si vous n’étiez pas en train de délirer. Vous vouliez peut-être leur dire que vous n’avez peur de rien. Mais le vrai courage eût été de confesser que votre pays a fait preuve de barbarie en massacrant des hommes et des femmes dont le seul crime est qu’ils voulaient un Cameroun libre et souverain. Le vrai courage eût consisté à présenter des excuses pour ces crimes pour lesquels une commission n’est plus nécessaire puisqu’ils ont déjà été documentés par des historiens camerounais et français.
LES PREMIERES TENDANCES DES LEGISLATIVES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi 1 août 2022 commentent le déroulé et les premières tendances des élections législatives tenues le 31 juillet dernier et les différentes déclarations de victoire de ses candidats en lice.
Les quotidiens parus ce lundi 1 août 2022 commentent le déroulé et les premières tendances des élections législatives tenues le 31 juillet dernier et les différentes déclarations de victoire de ses candidats en lice. Ecoutez le point de l'actualité présenté par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
Par Seybani SOUGOU
LA BEREZINA ELECTORALE DE BENNO SIGNE L’ECROULEMENT DU REGIME DE MACKY SALL
« Personne ne peut modifier le sens du scrutin du 31 juillet 2022 : la cohabitation est irréversible »
Les tendances lourdes et irréversibles issues du scrutin du 31 juillet 2022 constituent une énorme déflagration, pour la coalition BENNO BOK YAKAR, qui en l’espace d’une journée a été totalement réduite en charpie, aussi bien l’échelle nationale qu’au niveau de la diaspora.
Malgré les dizaines de milliards de F CFA injectés au Sénégal et les centaines de milliers d’euros déversés un peu partout à l’étranger (en France, les centaines de milliers d’euros alloués pour des bus n’ont servi à rien, malgré le débauchage de maires et de dizaines de transhumants, malgré la propagande effrénée d’une partie de la presse corrompue ; les sénégalais ont assisté en direct le 31 juillet 2022, au crash de BENNO et à un tsunami électoral d’une ampleur inouïe (la vague YEWWI-WALLU a tout emporté sur son passage).
L’humiliation est historique pour Macky SALL qui vient incontestablement de subir son plus cuisant échec électoral depuis son accession « accidentelle » au pouvoir en 2012. Les résultats provisoires issus des urnes sont connus de tous, sans appel, et confirment totalement nos prévisions exposées dans une contribution en date du 05 juillet 2022 intitulée « Toutes les conditions, pour une cohabitation au soir du 31 juillet 2022, sont réunies ».
Pour la première fois, dans l’histoire électorale du Sénégal, une liste de suppléants, sans photo (équipe de seconde division), a pris le dessus sur une liste de titulaires composée de pontes du régime. Du jamais vu, dans l’histoire politique de notre pays. Totalement sonnés par l’avalanche des chiffres de BENNOI désastreux dans chaque localité, égrenés au fur et à mesure, les visages des imposteurs de la majorité sont défaits. Pour Macky SALL, le rêve d’une 3eme candidature en 2024 s’effondre comme un château de cartes (c’est le début de la fin).
Dans les « Carnets secrets de l’alternance, un soldat au cœur de la démocratie », le Général Lamine Cissé, ancien Ministre de l’Intérieur, restituait le contenu d’un échange téléphonique historique avec le Président Abdou DIOUF, au soir du 19 mars 2000 (à 23H40 précises), au cours duquel, il avait la lourde tâche d’annoncer à ce dernier qu’il avait définitivement perdu l’élection présidentielle : « Monsieur le Président, la situation est difficile pour vous et pour votre parti. Les tendances en votre défaveur sont désormais irréversibles. ».
Avec un sang-froid hors pair, une lucidité exceptionnelle et un professionnalisme remarquable, le Général Lamine Cissé avait fait preuve de responsabilité, en préparant le Président Abdou DIOUF à digérer sa défaite, lui communiquant dès 18H50, le 19 mars 2000, les premières tendances issues de 275 bureaux de vote tests répartis sur tout le Sénégal.
Tenter de confisquer la volonté populaire par une falsification des résultats (déclaration ubuesque d’Aminata TOURE qui fournit des chiffres préfabriqués) alors que les tendances sont claires, nettes et précises est ridicule et constitue par ailleurs une forfaiture d’une extrême gravité (tentative de coup d’état électoral). Aucun sénégalais qui jouit de ses facultés mentales ne croit à la victoire de BENNO. A la débâcle électorale, il ne faut pas ajouter l’indignité (refus de la défaite). Victorine NDEYE (candidate de Benno à Ziguinchor), et Modou Diagne FADA ( Dara MOUSTY) ont fait preuve de dignité et d’élégance républicaine, en reconnaissant leur défaite, avant la proclamation officielle des résultats. La souveraineté appartient au peuple. L’ère des coups d’état électoraux et des falsifications de résultats est révolu au Sénégal. Tous les républicains et démocrates, toutes les organisations de la société civile, tous les médias libres, sérieux et indépendants et tous les citoyens doivent se dresser contre ce régime moribond pour dire STOP : non à un coup d’état électoral au Sénégal. Comme le disait Charles Péguy, « qui ne crie pas tout haut la vérité quand il sait la vérité, se fait le complice des menteurs et des faussaires ».
Nous mettons solennellement en garde une partie de la presse corrompue, aux ordres du régime de Macky SALL qui serait tentée contre des espèces sonnantes et trébuchantes de publier de faux résultats préfabriqués fournis par le régime. De tels actes sont d’une extrême gravité et assimilables à une complicité d’une tentative de coup d’état électoral. Ces médias s’exposent à des poursuites judiciaires.
Tous les sénégalais ont qui suivi en direct les résultats savent ce qui s’est passé au soir du 31 juillet 2022. BENNO a été laminé presque partout. Le tsunami et la razzia électorale de YEWWI- WALLU est incontestable. Personne ne peut déformer ou nier la réalité électorale issue des urnes le soir du 31 juillet 2022.
Dans tous les pays démocratiques du monde, les tendances sont connues au soir du scrutin. Quand elles sont lourdes, elles sont irréversibles. En France, les estimations fournies par les instituts de sondage, dès 20 heures le soir de chaque scrutin, sur la base de résultats sortis des urnes sont toujours confirmés.
Macky SALL n’a ni l’élégance républicaine des Présidents Abdou DIOUF et Abdoulaye WAYE, ni la dignité dans l’épreuve et la défaite.
C’est le président le plus indigne de l’histoire du Sénégal.
DEUP CAISSE MOUNOU FI AME (il n’est pas possible d’inverser les résultats).
Pour leur non-accès à l’électricité, les populations du village de Dara Nguer, localité située dans la commune de Keur Mbouki (département de Mbirkelane) région de Kaffrine ont boudé l’unique bureau de vote
Les populations du village de Dara Nguer, localité située dans la commune de Keur Mbouki (département de Mbirkelane) région de Kaffrine ont boudé l’unique bureau de vote ouvert dans ce village à l’occasion du scrutin législatif d’hier.
Ces populations qui auraient dû être remontées par le manque d’un certain nombre de besoins essentiels à leur bien-être social, dont leur non-accès à l’électricité, ont manifesté leur colère en refusant de vote.
Pis, ces populations décident de camper sur leurs positions tant que leur village ne sera pas électrifié. Jusqu’à 12h 30 mm pendant la journée d’hier, une seule personne a réussi à s’acquitter de ce devoir civique. Alors que dans ce bureau, personne parmi les habitants du village n’a fait le déplacement.
A part le personnel administratif investi pour le vote et l’agent de sécurité en poste, aucune silhouette d’homme ne rôdait sur les lieux. Si pour certains, cette réticence collective est liée à l’effet de la pluie, d’autres pensent que depuis quelques temps, les populations de ce village ne peuvent plus digérer l’abandon dont elles sont victimes en termes d’électrification.
Car quelques semaines auparavant, les populations de Dara Nguer s’étaient soulevées pour réclamer l’accès de leur village à l’électricité et aux autres infrastructures sociales de base auxquelles elles ont couru pendant plusieurs années. Il nous est toutefois signalé que le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Seydi Sow, une fois saisi de cette affaire, s’est rendu d’urgence sur les lieux pour s’enquérir de la situation et faire revenir ses populations à de meilleurs sentiments.
Ainsi interrogé sur cet incident, le directeur général de la Senelec Pape Mademba Bitèye, quant à lui, dit avoir déjà effectué une tournée au niveau de tous les villages du département de Mbirkelane où il a relativement présenté les programmes d’électrification rurale attribués à ces villages et pour lesquels le village de Dara Nger est tributaire.
Pape Mademba Bitèye annonce toutefois que “ quelle que soit la situation, boycotter ou ne pas boycotter le scrutin, le village de Dara Nguer tout comme les autres villages du département de Mbirkelane seront tous électrifiés avant Juin 2024. Car ce sont aussi des programmes qui nécessitent des études, des travaux avant toute opération de connexion”. Il faut cependant souligner que dans ce village, la coalition Bby a remporté le scrutin avec trois (3) voix contre 0 pour toutes les autres entités en lice.
LES LIONS LOCAUX AU SECOND TOUR DU CHAN, MALGRÉ LEUR DÉFAITE FACE AU LIBERIA
L’équipe nationale locale du Sénégal s’est qualifiée pour le second tour des éliminatoires du CHAN 2023, malgré la défaite concédée (1- 2) devant le Liberia, samedi au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio
L’équipe nationale locale du Sénégal s’est qualifiée pour le second tour des éliminatoires du CHAN 2023, malgré la défaite concédée (1- 2) devant le Liberia, samedi au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio. Raymond Dieme Ndour a ouvert le score en première mi-temps pour le Sénégal.
Les Libériens ont marqué leurs deux buts en seconde période. Au match aller, la semaine dernière, le Sénégal s’était imposé par 3 buts à 0 à Monrovia.
Pour le second tour, les Lions locaux vont rencontrer la Guinée. Le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023), compétition réservée aux joueurs évoluant en Afrique, se jouera du 8 janvier au 5 février 2023 en Algérie.
L’entraîneur sénégalais du club guinéen de Horoya, Lamine Ndiaye, pourra désormais s’assoir sur le banc lors des prochains matches de son équipe en compétitions africaines. Depuis près d’un an et demi, le technicien sénégalais, vainqueur de la Ligue des champions avec le TP Mazembe, en était privé pour absence de licence A.
L’histoire commence par de nouvelles règles imposées par la Confédération africaine de football (CAF), qui exige désormais la licence CAF A ou la licence UEFA Pro pour s’assoir sur le banc dans les compétitions africaines. Lamine Ndiaye, qui ne possède que la Licence A UEFA, ne peut être pas sur le banc de Horoya malgré son expérience et son palmarès en Afrique, avec notamment sur son CV une Ligue des champions CAF, une Super Coupe CAF et une place de finaliste lors de la Coupe du monde des clubs en 2010. L’ancien sélectionneur des Lions du Sénégal est circonspect, encore plus quand la Fédération sénégalaise de football « oublie » de le mettre dans la liste des entraineurs à qui elle octroie la fameuse licence. Ndiaye devra donc passer par la France pour obtenir le Brevet d’Entraîneur Professionnel de Football (BEPF) grâce à une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) et ainsi décrocher le fameux sésame. Ouf !
Lamine Ndiaye, plus de vingt ans comme entraîneur en Afrique mais vous avez dû retourner un peu à l’école pour pouvoir vous assoir sur un banc pendant les compétitions africaines…
Oui, il n’y avait pas d’autre solution, je devais solliciter une VAE. Cela a duré 5 mois, heureusement que j’ai été accompagné d’un expert en développement de projets sportifs à l'international, M. Hugo Sanudo. Cela m’a permis de revoir des amis et de replonger dans le bain. C’était une sorte de révision, je devais restituer l’expérience que j’ai eue durant mes plus de 25 ans de carrière. De toute façon quand tu es entraîneur, il faut toujours rester au diapason pour ne pas être largué. Le foot va tellement vite.
Ce diplôme vous le ressentez comme quelque chose qui va vous ouvrir d’autres portes ou une simple façon de vous mettre en règle avec les exigences de la CAF ?
C’est surtout pour me mettre en règle avec ce qui a été demandé en sachant que les gens de la CAF ont un peu exagéré. Dans toute règle, il y a des exceptions. Quand quelqu’un joue une compétition (NDLR : la Ligue des champions africaine), qu’il gagne cette compétition et atteint plusieurs fois les demi-finales, il est logique de penser que cette personne a les compétences requises pour officier à ce niveau. Ils sont allés un peu trop loin je trouve. Si j’avais su, il y a 20 ans, qu’on me demanderait cela en Afrique, je l’aurai fait naturellement. Le paradoxe, c’est qu’il y a pas mal d’entraîneurs aujourd’hui sur les bancs africains, que j'ai moi-même formés. J’en ai formé au Cameroun, au Congo..
Comment avez-vous vécu cette « privation » ?
Se retrouver privé de banc du jour au lendemain, c’est déroutant. Il faut savoir aussi que si je voulais passer la licence A de la CAF, il aurait fallu que je reprenne tout à zéro. Vous vous rendez compte ? C’est bien louable de vouloir harmoniser comme en Europe où le diplôme espagnol te permet par exemple d’entrainer en France, mais il faut le dire, on est trop en déficit en Afrique aujourd’hui concernant la formation. Les directeurs techniques nationaux ne forment pas les gens alors que cela fait partie de leurs prérogatives. Si tu veux te développer, il faut former les formateurs d’abord.
On vous sent encore amer, vexé ?
Pas du tout. Cela m’a surpris, c’est vrai. Ce qui est encore pire, c’est quand on te dit que tu ne peux pas aller sur le banc, mais que quelqu’un, qui n’a aucun diplôme, peut y aller. J’aimerais bien qu’on m’explique. Par exemple, pendant ces 20 mois, celui qui était sur le banc de Hotoya pendant les compétitions africaines, c’est un de mes adjoints et il avait une licence C. Comment cela est-il possible ? Je ne sais pas qui a réfléchi à ce schéma, mais la CAF aurait pu mûrir cette réflexion. Il y a tellement de non-sens là-dedans. Elle risque de se prendre à son propre jeu.
Vous auriez pu passer aussi par la Fédération sénégalaise pour obtenir cette licence…
La Fédération sénégalaise a organisé une session pour délivrer la licence à des entraineurs du pays sans que je n’en sois informé ni contacté. La Fédération sait bien où me trouver, elle sait où j’entraîne. Il y a beaucoup de fédérations qui ont juste contacté leurs ressortissants pour leur dire : « Venez, votre diplôme vous attend ». Ils savent qu’ils ont les compétences. Moi, ma Fédération ne m’a pas contacté, je suis donc reparti là où j’avais passé mes diplômes, en France. Je ne sais pas si c’est fait sciemment, mais en tout cas, c’est maladroit. Aujourd’hui, je n’ai aucune relation avec les autorités du foot sénégalais.
YEWWI-WALLU RATISSE, BENNO RÉSISTE
Les premiers résultats des élections législatives tenues dimanche 31 juillet placent l’inter-coalition Yewwi-Wallu en tête de moult départements à l’intérieur du territoire national mais aussi dans la diaspora
D’après les premiers résultats issus des élections législatives tenues hier, dimanche 31 juillet, l’inter-coalition Yewwi-Wallu (opposition) a fait une percée significative dans plusieurs départements du Sénégal. S’exprimant lors d’un point de point tardif dans la soirée, la tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yakaar, Aminata Touré, est montée au créneau pour clamer cependant la « victoire sans appel» de la coalition majoritaire à l’issue de ces élections législatives dans 30 départements.
Les premiers résultats des élections législatives tenues hier, dimanche 31 juillet, placent l’inter-coalition Yewwi-Wallu à la tête de moult départements à l’intérieur du territoire national mais aussi dans la diaspora.
Plusieurs localités remportées par la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, lors des dernières élections locales, sont tombées sous l’escarcelle de cette coalition de l’opposition. Il s’agit entre autres de Saint-Louis, Sédhiou, Thiès et Tivaouane pour ne citer que ces localités.
Outre ces départements, l’alliance de l’opposition a également conforté sa suprématie sur l’ensemble des cinq départements de la région de Dakar, en surclassant la coalition Benno Bokk Yakaar à Dakar, Pikine, Guédiawaye, Keur Massar et Rufisque. Il en est de même pour Mbacké, Ziguinchor, Oussouye et Bignona, Bambey, Saraya pour ne citer que ces localités.
Dans la région de Louga, les premières tendances donnent également à l’opposition une avance par rapport à la coalition au pouvoir au niveau des départements de Kébémer et de Louga que Benno dit également avoir remporté. Outre ces localités, l’inter-coalition Yewwi-Wallu a également remporté près de huit départements de la diaspora.
VOTE GLOBAL DANS LE CALME, ABSTENTION EN PROGRESSION
Dans un communiqué paru le même jour, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a fait état d’un « bon démarrage » du scrutin et d’un « vote dans la paix et la discipline dans la grande majorité des lieux de vote » au niveau des 1000 bureaux
Les Sénégalais étaient appelés, hier dimanche 31 juillet, à rallier les urnes pour élire les 165 députés, qui vont siéger à l’Assemblée nationale pour le compte de la 14ème législature. 8 listes ont été en compétition.
Dans un communiqué paru le même jour, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a fait état d’un « bon démarrage » du scrutin et d’un « vote dans la paix et la discipline dans la grande majorité des lieux de vote » au niveau des 1 000 bureaux de vote qui composent la carte électorale nationale.
Selon la commission, 97,7% des bureaux de vote ont ouvert à l’heure (8 heures), 99,6% du matériel électoral étaient complets, 99,8% des bureaux ont bien déroulé le vote et 94,79% des centres de vote ont connu la présence de sécurité. Cependant, ces législatives sont marquées par un taux d’abstention croissant. La preuve, le taux de participation de la dernière présidentielle était de 66,27%, et 54% lors des dernières législatives de 2017, tandis que celui des joutes électorales d’hier est largement en deçà de ces statistiques.
Cette tendance abstentionniste pourrait être expliquée par les fortes pluies qui se sont abattues le matin dans plusieurs localités du pays, comme à Ziguinchor, Diourbel, Kaffrine, Daara-Djolof, Kolda, Kaolack, etc. A cela s’ajoute également l’éviction de la liste nationale des titulaires de « Yewwi Askan Wi », principale coalition de l’opposition, dans ces échéances électorales au motif de non-respect de la parité.
Ladite liste nationale conmprenait le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, mais aussi Déthié Fall, Habib Sy et Aida Mbodj, qui n’ont pas pu prendre part à la course. La coalition « Yewwi Askan Wi » s’est ainsi retrouvée avec sa liste des suppléants, qui regroupe des candidats mal connus par l’écrasante majorité des électeurs.
La proximité entre la date de la célébration de la fête de Tabaski et le jour du scrutin, survenu à moins d’un mois, entre aussi en ligne de compte. Car beaucoup de musulmans sénégalais n’ont pas jugé nécessaire de retourner aussi rapidement dans leurs localités d’origine pour remplir leur devoir citoyen, après y avoir récemment célébré le sacrifice d’Abraham.