SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 juin 2025
CAMBRIOLAGE DE L'INSTITUT PASTEUR DE DAKAR
Les auteurs des deux cambriolages dont a été victime l’Institut Pasteur de Dakar ont été interpellés ce dimanche par la brigade de recherches de la DPTS lors d’une opération de sécurisation
Les auteurs des deux cambriolages dont a été victime l’Institut Pasteur de Dakar ont été interpellés ce dimanche par la brigade de recherches de la DPTS lors d’une opération de sécurisation.
Les auteurs du cambriolage audacieux de l’Institut Pasteur de Dakar sont tombés ! Il s’agit des nommés Ismaïla Diallo, un ressortissant guinéen de 32 ans, commerçant domicilié à la Médina et de son compatriote Mamadou Oury Barry, 29 ans, maçon domicilié à Rufisque. En effet, saisie à deux reprises sur des cambriolages perpétrés à l’Institut Pasteur de Dakar, la DPTS surveillait la zone comme du lait sur le feu en multipliant les opérations de sécurisation.
Le premier cambriolage s’était produit dans la nuit du 09 au 10 mars. Les malfrats étaient alors entrés par effraction à travers la fenêtre de derrière du bâtiment DIATROPIX, en défonçant les grilles de protection, pour accéder dans la grande salle. Ils avaient emporté six (06) ordinateurs portables professionnels de marque LENOVO et leurs chargeurs, de même qu’une montre connectée de marque K60.
La DPTS qui s’était déplacée sur les lieux avait constaté, grâce à l’exploitation de la caméra de surveillance placée au-dessus de la fenêtre de derrière, que l’auteur des faits, visible sur les images, avait défoncé les grilles de protection pour se faire une voie d’accès dans la grande salle. Également, les enquêteurs avaient remarqué que l’hôtel en construction se trouvant à proximité, squatté par des sans-abris, donnait un accès facile à l’institut qui n’est clôturé que par des barbelés.
C’est ainsi que la brigade de recherche de la DPTS a été instruite afin d’intensifier les patrouilles dans ce secteur. Ce qui n’empêchera cependant pas un second cambriolage dans la nuit du 27 au 28 avril 2022 dans le même institut avec le même modus operandi. Mais cette fois-là, avant de commettre leur forfait, les malfrats se sont d’abord débarrassés de la caméra de surveillance qui couvrait l’arrière du bâtiment.
Pour ce second cambriolage, ils ont emporté quatre (04) ordinateurs dont trois (03) de marque DELL et un (01) de marque LENOVO, des écouteurs de marque IPhone, un téléphone portable professionnel de marque Tecno, des chargeurs d’ordinateur, une sacoche contenant des documents administratifs et un montant de cinquante mille (50.000) FCFA. La fouille de l’hôtel en construction a permis de retrouver dans l’une des chambres la sacoche abandonnée sans l’argent qu’elle contenait. Les enquêteurs ont trouvé également, dans un tiroir, la présence d’un pantalon ressemblant à celui que portait l’auteur du premier cambriolage.
Des indices qui seront plus tard d’une grande utilité. En effet, dans la nuit du samedi 07 au dimanche 08 mai 2022, deux individus ont été interpellés au cours d’une opération de sécurisation menée par les éléments de la brigade de recherches de la DPTS et une descente à l’hôtel sus indiquée. L’un des délinquants présentait des traits de ressemblance avec le malfaiteur pris par la caméra de surveillance dans la nuit du 09 au 10 mars.
Les deux individus sont immédiatement interpellés et conduits au siège de la DPTS. Il ressort des premiers éléments de l’enquête que les malfaiteurs, qui ont tenté dans un premier temps de nier les faits, sont finalement passés aux aveux. Pour le premier cambriolage, Ismaila Diallo a reconnu avoir agi seul et n’avoir été assisté que lors du second par son ami Mamadou Oury Barry. En ce qui concerne les dix (10) ordinateurs volés, ils ont avoué les avoir vendus à un certain Thiaw, commerçant établi au marché Colobane et qui est activement recherché. L’enquête se poursuit.
Démission de Kalidou Niasse mandataire de «Gueum Sa bopp»
Encore une défection dans les rangs de la coalition «Gueum sa Bopp» de Bougane Guèye Dany. Et cette fois-ci, c'est son mandataire national Kalidou Niasse, par ailleurs ancien député-maire sous le magistère libéral, qui a démissionné depuis hier des rangs de ce mouvement politique. Il n’est plus en odeur de sainteté avec le leader du mouvement «Gueum sa Bopp», Bougane Guèye Dany qui symbolise, selon lui, «tout ce qui est abject en politique». Kalidou Niasse qui dit continuer son chemin politique avec des valeurs et des principes promet de revenir en détails sur cette démission.
Mbaye Dione, investi à Thiès ?
Mbaye Dione de l'Alliance des Forces de Progrès (AFP) et maire de la commune de Ngoundiane est-il l'un des élus investis sur la liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) du département de Thiès aux élections législatives ? En tout cas, nos sources l'affirment avec persistance. Le département de Thiès compte maintenant 04 investis sur sa liste. Et pour la coalition BBY, les mêmes sources indiquent que les deux autres investis sont du parti Rewmi et le quatrième de l'Alliance pour la République (APR). Rien n'a encore filtré en ce qui concerne l'identité des deux rewmistes et de l'Apériste, mais les supputations vont bon train, jusque dans les chaumières.
Bokk Gis Gis passe haut la main
La coalition Bokk Gis Gis Ligéey dirigée par l'ancien maire de Dakar Pape Diop, qui a été la première à déposer ses listes alors que le tirage l'avait placée en 11e position, est maintenant d'attaque pour affronter les urnes à l'occasion des prochaines élections législatives. La page du parrainage est tournée pour elle, après la réception de son procès-verbal de contrôle des parrainages en bonne et due forme. Sur les 55.323 parrains déposés, la coalition a enregistré zéro rejet pour doublon avec d'autres listes. Elle a, cependant, totalisé 9 552 rejets pour d'autres motifs, soit au total 45 471 parrains validés sur un nombre requis de 34 580. C'est la région de Diourbel qui a fourni le plus grand nombre de parrains avec 6.047 signatures, suivie de Thiès où la coalition a recueilli 5.776 parrainages.
«AAR Sénégal» valide le parrainage
Une étape de plus dans le processus électoral franchie par la coalition «AAR Sénégal». Son porte-parole national, Thierno Bocoum informe que leur coalition vient de passer l’étape du parrainage après le contrôle de la Direction générale des élections (Dge). Sur les 55.327 parrainages fournis, la Dge a validé 43.560 parrains. Le mandataire national de la coalition «AAR Sénégal» a reçu le procès-verbal de contrôle des parrainages de la Direction générale des élections.
Ziguinchor enregistre sa première pluie
Ziguinchor a reçu, hier, ses premières gouttes de pluie. Ces précipitations enregistrées dans l’après-midi ont arrosé une bonne partie de la région. La ville de Ziguinchor a recueilli 11.0 millimètres d’eau de pluie, selon le chef du service régional de la météorologie. Si dans les autres stations, on n’a pas les quantités exactes, des sources informent qu’il a plu dans plusieurs localités de la partie sud du pays. Du Cap Skirring dans le département d’Oussouye à Bignona, en passant par Niaguis dans le département de Ziguinchor, des précipitations avec des quantités variables ont été enregistrées. A en croire le chef du service régional de la météorologie de Ziguinchor, il est encore tôt pour parler d’hivernage car, dit-il, ce phénomène appelé averse est inhabituel. Selon Mamadou Ba, la situation redeviendra normale ce mardi. Il renseigne tout de même que la saison des pluies va s’installer tôt cette année, c'est-à dire vers la fin du mois de mai et le début de juin, selon les prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Apprentis chauffeur drogués
Apprentis chauffeurs de profession, Abdoulaye. D et Assane D. sont des accros de la drogue. Ils attendent souvent que leurs cars de transport en commun stationnent pour prendre leurs doses quotidiennes. Malheureusement, ils ont été surpris par une patrouille de la police de Grand-Yoff qui a effectué une descente sur leurs lieux de prédilection, à savoir la Patte d’Oie. Les limiers ont trouvé par devers eux du chanvre indien. Ce qui a alors motivé leur conduite au poste de Police de Grand-Yoff puis leur défèrement au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Vol dans un chantier
Maçon de profession, M. Niang qui est fauché comme un rat d’église n’a eu d’autres solutions pour résoudre ses problèmes que de s’adonner au métier de vol. Ce qui l’a poussé à se rendre dans un chantier à Grand-Yoff pour tenter de chiper 04 étais. Mais son plan a foiré, puisqu’il a été surpris par les ouvriers qui s’activaient dans le chantier. M. Niang est conduit sous bonne escorte à la police de Grand-Yoff où il sa été placé en garde à vue puis envoyé au parquet.
Un musicien malmené par une bande
Abdou A.Nd. ainsi que Ababacar F. et Ibrahima G. alias «Fara» croupissent en prison pour vol en réunion avec violences commis la nuit. Le trio a bastonné l’artiste musicien A. Ndiaye dont le seul tort est de leur réclamer ses habits qu’il avait oubliés et que les quidams tenaient dans leurs mains. Les faits se sont produits à Grand-Yoff. L’artiste qui a discuté avec les mis en cause a pris congé d’eux. Mais en cours de route, A.Ndiaye se rend compte qu’il n’avait pas ses pantalons. Il rebrousse chemin pour les récupérer. Ce qu’il ne fallait pas faire. Il trouve que l’un des pantalons était déjà porté par un élément de la bande. L’artiste réclame alors la restitution de tous ses habits. La bande s’y oppose farouchement et le malmène. En plus, ils emportent les 45.000 Fcfa de A. Ndiaye qui s’en est sorti avec des blessures. L’artiste dépose une plainte à la Police de Grand-Yoff contre les membres de la bande. Ces derniers, entendus par les enquêteurs, donnent des explications alambiquées. Loin d’être convaincus, les limiers vont les placer en garde à vue avant de les déférer au parquet pour vol en réunion avec violences commis la nuit.
Affaire du bébé Diary : L’aide-infirmière en garde à vue
L’aide-infirmière à l’origine du scandale à l’hôpital régional de Kaolack est en garde à vue au commissariat de police. Sur le plan administratif, la Directrice de l’hôpital, Mme Khadidiatou Sarr Kébé, est sortie de sa réserve pour indiquer que la procédure est en cours. A l’en croire, l’incident est circonscrit en un laps de temps malgré le fait qu’il ait eu lieu le 06 mai, une journée de grève générale. Mais le service a fonctionné correctement ce jour-là, a-t-elle rassuré. Mme Khadidiatou Sarr Kébé renseigne que la procédure administrative est enclenchée, mais elle demeure confidentielle. Quant à celle judiciaire, la directrice de l’hôpital dit être à la disposition des autorités judiciaires. Cet incident vient saper des efforts fournis par la direction de l’hôpital, du moins si l’on se fie aux propos de Mme Khadidiatou Sarr Kébé. Elle confie que l’hôpital, dans sa démarche avant-gardiste, organise depuis janvier 2022 des cycles de formation sur l’accueil, l’orientation et la bonne conduite destinés à l’ensemble du personnel. Auparavant, Mme Kébé a regretté cet incident et présenté ses condoléances à la famille éplorée. Elle invite le personnel à garder la sérénité tout en continuant à œuvrer pour la performance du système hospitalier.
Moubarack Lô investi sur la liste de «And Nawlé»
L'économiste Moubarack Lô est investi sur la liste de «And Nawlé» pour les élections législatives. Le Directeur général du Bureau de prospective économique du Sénégal dirige la liste départementale de «And Nawlé» de Louga, d’après Dakaractu. Le maire de Niomré (département de Louga) fera ainsi face aux ténors de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) et aux coalitions de l'opposition.
Gestion nébuleuse des fonds communs et retard de salaires
L'Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) dénonce la gestion nébuleuse des fonds communs des greffes qui sont la seule source de revenus qui permet aux travailleurs de la justice de survivre décemment. Dans un communiqué, le Secrétaire général adjoint de l’UNTJ, Issa Kamara, regrette que ce fonds commun soit, depuis de longues années, l’objet d’une gestion nébuleuse avec des versements irréguliers. En plus, dit-il, la traçabilité de ces fonds au niveau du Trésor, des Impôts et domaines est un mystère. Quant au fonctionnement du comité de gestion dudit fonds au ministère de la Justice, c’est le plus gros nœud à dénouer. Selon lui, ce sont quelques personnes qui gèrent ce fonds et les travailleurs qui sont dans le désarroi n'ont aucun droit de regard ou simplement d'information sur leurs dus. C’est pourquoi, l’Union nationale des travailleurs de la justice interpelle le Président Macky Sall et le ministre de la Justice pour qu’ils mettent fin à cette situation.
Kédougou : manif des populations de Kolia
Les populations de Kolia (Saraya) ont manifesté hier lundi pour demander à la société minière Afrigold de réaliser un certain nombre d’infrastructures sociales dans le cadre de sa Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE). Les manifestants, qui ont bloqué la porte d’entrée de l’usine, réclament des emplois, la construction de la case de santé et celle du foyer des jeunes. Ils souhaitent aussi une prise en charge des frais sanitaires des habitants vivant autour de la mine et l’arrêt de la pollution des eaux du fleuve Falémé. Munies de pancartes, elles ont brûlé des pneus, pendant cinq heures, dans les rues du village, a constaté APS. Après la manifestation, le préfet du département de Saraya, Antoine Cyprien Mballo, a décidé de convoquer à nouveau les deux parties pour une rencontre autour de la question, ce mardi. «On va se retrouver encore autour d’une table avec vos responsables et ceux de la compagnie minière, dès demain, pour trouver des solutions durables», a-t-il dit.
Le voleur de bétail Cheikh Diouf arrêté à Kael
Les propriétaires de bétail de la ville de Touba et environs, qui ne dormaient que d’un œil, vont pousser un gros ouf de soulagement après l’arrestation de Cheikh Diouf. Très connu des services de police, ce voleur quinquagénaire multirécidiviste, qui comptabilise plusieurs condamnations à son actif, est tombé entre les mailles des filets des gendarmes de Kael. Il a été interpellé au cours d’une opération de sécurisation. D’ailleurs, les pandores ont été même surpris de tomber sur l’homme qui était activement recherché depuis plus d’une année. Selon des sources bien renseignées, Cheikh Diouf tentait de cacher son identité au moment de son arrestation. Placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Mbacké, Cheikh Diouf sera présenté au procureur de Diourbel ce mercredi. Ce dernier devrait lui notifier son placement sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel. Il risque de passer devant la Chambre criminelle pour les crimes de vol de bétail, vol commis en réunion la nuit avec effraction, association de malfaiteurs, entre autres et encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il faut souligner qu’aucun de ses complices n’a pour le moment été arrêté.
FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS, LE SÉNÉGAL EN RETRAIT
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a retiré sa candidature pour abriter la finale de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), laquelle a décidé de tenir la rencontre au Maroc.
Dakar, 9 mai (APS) - La Fédération sénégalaise de football (FSF) a retiré sa candidature pour abriter la finale de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), laquelle a décidé de tenir la rencontre au Maroc.
"La CAF a reçu des candidatures de la Fédération sénégalaise de football et de la Fédération royale marocaine de football pour l’accueil de la finale de la Ligue des champions 2022. La Fédération sénégalaise de football a, par la suite, retiré sa candidature", affirme la CAF dans un communiqué.
La FSF avait fait acte de candidature pour que le stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio (ouest), réceptionné le 22 février dernier, puisse accueillir la finale des clubs champions d’Afrique.
Ce joyau construit à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar a accueilli, fin mars, sa première rencontre officielle, un match retour des barrages qualificatifs de la Coupe du monde 2022, entre l’Egypte et le Sénégal.
"La CAF est donc heureuse d’attribuer l’organisation de la finale [de la Ligue des champions] au Maroc", déclare le communiqué.
La Confédération africaine de football rappelle que la finale est fixée au 30 mai.
Selon plusieurs sites d’information marocains, elle se tiendra au complexe sportif Mohammed V de Casablanca.
La CAF annonce, par ailleurs, qu’elle est en train de mener des discussions en son sein pour revenir à l’ancienne finale aller-retour, à domicile, puis à l’extérieur, pour déterminer le vainqueur de la Ligue des champions, plutôt qu’une finale simple.
Le 17 juillet 2019, la Confédération africaine de football, dirigée à l’époque par le Malgache Ahmad Ahmad, a pris la décision de désigner le vainqueur de la Ligue des champions par une finale à une manche, renonçant à la précédente formule à double rencontre.
MULTIPLE PHOTOS
AAR SENEGAL PASSE LE BARRAGE DU PARRAINAGE
La coalition AAR SÉNÉGAL vient de passer l’étape du parrainage avec 43560 parrainages validés sur 55327 parrainages fournis.
La coalition AAR SÉNÉGAL vient de passer l’étape du parrainage avec 43560 parrainages validés sur 55327 parrainages fournis.
Le procès verbal de contrôle de parrainage a été reçu ce lundi 9 Mai de la direction générale des élections, note un communiqué de la coalition signé par le porte parole national, Thierno Bocoum, parvenu à Emedia.
ABDOUL AZIZ DIENG ÉLU PRÉSIDENT DU COMITÉ PERMANENT DU DROIT D’AUTEUR ET DES DROITS CONNEXES DE L’OMPI
Le Sénégalais Abdoul Aziz Dieng a été élu, lundi à la présidence du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a appris l’APS de l’intéressé.
Dakar, 10 mai (APS) – Le Sénégalais Abdoul Aziz Dieng a été élu, lundi à la présidence du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), a appris l’APS de l’intéressé.
Cette élection s’est déroulée à Genève en Suisse lors de la 42e session régulière dudit comité, a précisé Dieng lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.
‘’Je suis très fier et satisfait de cette élection dont la candidature a été portée par le Sénégal, le président de la République en premier, le ministère de la culture et le Conseil économique social et environnemental dont je suis membre et tous les pays africains’’, a souligné le conseiller technique n°1 au ministère de la Culture.
‘’La culture du droit d’auteur n’est pas développée en Afrique et l’expertise est faible. Cette éléction est un signal donné à l’Afrique et qu’ à force de travail, on peut se hisser à toutes les stations’’, a-t-il fait valoir.
Abdoul Aziz Dieng devient ainsi président du comité pour un mandat de deux ans renouvelable après avoir assuré l’intérim de la présidence du comité pendant un an (en 2021).
Il a été aussi vice-président dudit comité en 2017, un mandat renouvelé en 2019.
‘’Le Sénégal était en compétition avec le Canada. Il ne s’agissait pas de candidatures individuels. Ce sont Les pays qui proposent des candidatures’’, explique-t-il.
Aziz Dieng souligne que sa candidature a été portée par le Sénégal et soutenue par tous les pays africains représentés aux Nations Unies.
‘’J’ai eu le soutien de tous les pays africains, celui de la Chine, de l’Iran, de la Fédération de Russie et d’autres pays’’, précise-t-il lors d’un entretien téléphonique.
Mais il a fallu, dit-il, d’âpres négociationS entre les ambassadeurs des deux pays pour arriver à un consensus consistant à une ‘’présidence alternée’’ entre le Sénégal et le Canada.
‘’Il y a eu d’âpres négociations pendant plusieurs jours et je voudrais souligner le rôle capital joué par notre ambassadeur en Suisse Coly Seck. Accompagné par tout son cabinet, il a négocié avec l’ambassadeur du Canada et c’est aujourd’hui que l’on est arrivé à un consensus’’, raconte Aziz Dieng.
Le consensus trouvé est une proposition d’un ticket : ‘’le Sénégal et le Canada vont faire une présidence alternée’’, poursuit l’ancien PCA du Bureau sénégalais du droit d’auteur devenu aujourd’hui la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droit voisins.
Abdoul Aziz Dieng va assurer ainsi la présidence du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes de l’OMPI pendant un an au moment où le canada et la Hongrie assurent la vice-présidence.
Au bout d’un an le Canada sera à la présidence du comité et le Sénégal vice-président avec la Hongrie.
L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle est un organisme des Nations Unies et a pour missions d’administrer les traités internationaux sur le droit d’auteur et les droits voisins entre autres.
Le rôle du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes est de diriger les négociations multilatérales entre les pays des Nations-Unies pour l’adoption par consensus des traités.
VIDEO
L'ATTAQUE DU TER ET LES LEGISLATIVES DE JUILLET AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MARDI
La plupart des quotidiens de ce mardi reviennent sur la réaction du directeur général de l'APIX suite l'attaque qui a amoché le Train Express régional ainsi que les différentes têtes de liste pour les prochaines législatives.
La plupart des quotidiens de ce mardi reviennent sur la réaction du directeur général de l'APIX suite l'attaque qui a amoché le Train Express régional ainsi que les différentes têtes de liste pour les prochaines législatives. Suivez la revue des titres de Zik Fm présentée par Fabrique Nguéma.
KEEMTAAN GI - BONHEUR DU POUVOIR
Le pouvoir, quel bonheur de le détenir. D’en être l’ordinateur. Surtout, si dans vos rêves les plus absurdes, vous ne caressiez même pas l’idée de vous en approcher. Et voilà qu’il échoit entre vos frêles mains ! Comme une belle femme sur qui on fantasmait, ne pensant même pas qu’on aurait l’occasion de lui effleurer la main, et qui vient vous étreindre vous offrant de fougueux baisers. Déjà le septième ciel ! Et voilà que vous avez le pouvoir et que vous pouvez, d’un paraphe ou d’une seule signature, changer le destin d’hommes et de femmes. Cette faculté de nommer et de dégommer sans avoir à rendre compte ! Et souvent, même, d’éliminer des adversaires qui guignent votre fauteuil. Se faire obéir au doigt et à l’œil, voir des gens ramper, d’autres trembler pour vous servir obséquieusement de peur de perdre des privilèges. L’homme le plus important aux yeux de ces misérables après Dieu, c’est le président de la République ! Dans un état angélique, on se dit faussement — et on le fait savoir bruyamment — qu’on est là juste pour cinq ans. Et puis, on découvre les grands et petits bonheurs de cette vie si dorée. On découvre les fastes et les dorures, les femmes qui se jettent sur vous, vous déshabillent presque rien que pour une signature. Les séjours princiers chez les nababs du Golfe, les audiences avec les chefs d’Etat les plus puissants de la planète. L’avion présidentiel à votre seule disposition, les honneurs que l’on vous rend à chaque occasion. Les courtisans, les griots, les thuriféraires… Bref, une autre réalité de la vie qui vous pousse à vous dédire pour ne pas mourir idiot. Pensez-vous, être là à régenter la vie de deux dizaines de millions de vos compatriotes, et surtout que l’on vient de vous annoncer que le sous-sol de votre pays, plutôt ses profondeurs marines, d’apparence pauvre, est riche de gaz et de pétrole dont l’exploitation est fixée juste à la fin de dernier mandat. L’idée de laisser à d’autres la production de ces richesses pourrait assurément rendre débile le plus raisonnable des hommes. Il faut alors tout faire pour pérenniser son règne. Un troisième mandat ? Tant pis, même si, opposant, vous aviez défendu la limitation jusqu’à modifier la Constitution par un référendum pour le Trésor de votre pays. Sous les lambris du pouvoir, grisé que vous êtes, vous en fustigez le principe car vous ne détesterez pas ravaler vos vomissures en rallongeant votre bail alors que votre ultime mandat finit dans moins de deux ans. Désolant pour quelqu’un qui a combattu farouchement pour que son prédécesseur ne fasse pas un mandat de trop, le menaçant même d’aller le déloger en son palais, et qui se retrouve à jouer avec la Constitution de son pays. Triste retournement de l’Histoire ! KACCOOR BI
LIQUIDATION D’AIR AFRIQUE MACKY SALL EST-IL MAL INFORMÉ ?
Il y a quelques semaines, « Le Témoin » avait évoqué le sort, ou plutôt l’injustice, des ex -cadres et agents de la défunte compagnie aérienne Air Afrique que l’Etat du Sénégal peine à indemniser. Ce alors que le président Macky Sall avait ordonné le paiement effectif des 223 ex-travailleurs sénégalais travailleurs restants. La nouveauté c’est que, lors de la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales, le03 Mai dernier, le chef de l’Etat avait déclaré sur l’affaire des anciens d’Air Afrique que l’Etat a fait de gros progrès pour indemniser les ex-travailleurs pour un montant budgétisé est estimé à près de 4,1 milliards cfa. « Ce montant sera payé au plus tard la semaine prochaine c’est-à-dire après ce 09 mai 2022. Une fois que j’aurai validé d’après le Ministre des Finances la ventilation d’un sous compte et cela devra régler le problème. Toutefois il subsiste le problème des pilotes qui, eux, demandent un montant supplémentaire de 4 milliards et ça ce n’est pas pris en charge par l’AJE (agent judiciaire de l’Etat) qui demande aux intéressés de signer un engagement à renoncer à toute poursuite à l’Etat. Ils n’ont pas signé donc ça, on ne peut pas traiter…, on ne s’engage pas dessus…. Mais pour tous les autres nous allons dès la semaine prochaine payer ces 4.1 milliards qui devraient régler l’essentiel des… » avait fait savoir le président de la République. Payez tous les ex-travailleurs, sauf les pilotes ? Cette option a mis les ex- pilotes dans leurs états puisqu’ils n’ont jamais demandé 4 milliards cfa supplémentaires. Il est vrai qu’ils ont toujours mis sur la table de l’Etat leurs soldes de tous les comptes (Stc) qui s’élèvent à quelques 08 milliards cfa. Pour les pauvres ayants-droit, le président de la République a été mal informé par l’Agent judicaire de l’Etat et le Syndic qui tentent de les écarter du paiement. Un ex-pilote joint par « Le Témoin » apporte des éclairages à l’endroit du chef de l’Etat. « Nous sommes convaincus que le président de la République a parlé de bonne foi sur la note des personnes de mauvaise foi. Et cette surprenante déclaration appelle un certain nombre de remarques qui ne sauraient être passées sous silence. Le Président fait état d’une prétendue demande d’un montant supplémentaire de 4 milliards Cfa par les ex-pilotes qui viendrait donc en complément de leur solde de tout compte définitif : Les soldes de tous Comptes (STC) de 252 agents d’Air Afrique restants à indemniser avait été établi en 2017, sur instructions de M. le Président de la République. Mieux, le document final et consensuel déterminant les STC de 252 ex-agents d’Air Afrique (dont 28 pilotes) a été élaboré le 23 Mars 2017 sur instructions du Président de la République et sous l’égide du Premier Ministre d’alors, Boun Abdallah Dionne, et du ministre du Travail. Ce document définitif a été signé en mars 2017 par le Syndic liquidateur, l’Anacim et des membres du collectif des agents d’Air Afrique. Depuis lors, aucune autre rencontre officielle ou officieuse au cours de laquelle un groupe quelconque d’ex-pilotes en tant que tels aurait pu formuler une quelconque demande supplémentaire n’a eu lieu depuis la signature de ce document » se désole cet ancien pilote qui profite des colonnes du « Témoin » pour demander solennellement une audience au président de la République.
DÉLINQUANCE URBAINE DES CÂBLES DU TER COUPÉS
Le trafic du Train express régional (Ter) a connu des perturbations, hier. Ce, après que des personnes mal intentionnées ont commis des actes de vandalisme visant l’infrastructure ferroviaire. Des câbles de la ligne de communication, au niveau de la forêt classée de Mbao, ont été coupés, occasionnant des désagréments. Le directeur de l’APIX a ainsi annoncé une plainte contre X pour que soient mis aux arrêts les acteurs de ce forfait « criminel ». Mountaga Sy en appelle à la conscientisation des citoyens sénégalais par rapport aux catastrophes que ce genre d’actes pourrait induire. Il a cependant donné un délai de moins de 24h pour la réhabilitation des câbles. « Nous sommes en train de monter un câble aujourd’hui et nous allons retrouver un fonctionnement normal dans la soirée. Demain matin (Ndlr : Aujourd’hui), les trains retourneront au fonctionnement normal », rassure M. Sy
CHAMPIONNAT DU SÉNÉGAL L’ENTRAINEUR DU JARAAF AGRESSÉ À LOUGA
Dans un communiqué, le Jaraaf de Dakar dirigé par Cheikh Seck, l’ex-futur repreneur du club anglais de Chelsea, se réserve tous les droits de saisir l’autorité compétente pour réparer le préjudice physique et moral subi par son entraîneur qui a été victime d’une agression lors du match contre le Ndiambour de Louga, dimanche. Le club dakarois réclame «une sanction sévère contre les auteurs de cette agression», sans toutefois préciser s’il va ester en justice ou saisir une instance de discipline sportive. « Le Jaraaf condamne fermement cet acte ignoble, qui s’oppose aux valeurs et à l’esprit du sport», ajoute-t-il tout en affirmant que ses supporters ont également subi des invectives et des jets de pierres, de même que les joueurs. « Tous les membres du staff, ainsi que les supporters, ont été évacués du stade grâce à l’encadrement des forces de l’ordre dont nous saluons avec respect la promptitude et le professionnalisme » poursuit le communiqué. Rappelons-le, l’entraineur du Jaraaf Cheikh Guèye a été agressé et blessé lors des incidents qui ont émaillé le match Ndiambour-Jaraaf de la 21e journée de Ligue 1. C’était dimanche dernier à Louga.
L’OPPOSITION JOUE LE COUP KO
Les coalitions Yewwi Askan wi et Wallu Sénégal ont posé un pas important vers la réalisation de leur ambition commune d’imposer au régime en place une cohabitation politique à l’Assemblée nationale lors de la prochaine législature
Les coalitions Yewwi Askan wi et Wallu Sénégal ont posé un pas important vers la réalisation de leur ambition commune d’imposer au régime en place une cohabitation politique à l’Assemblée nationale lors de la prochaine législature. En effet, à travers l’alliance conclue en direction des Législatives de juillet prochain, les deux entités vont mutualiser partout leurs forces pour faire face à la liste du régime en place et retourner la stratégie du coup ko contre Macky Sall et toute velléité de 3eme candidature à la magistrature suprême.
On en sait davantage sur la nature de l’alliance électorale nouée par les responsables des coalitions Yewwi Askan wi et leurs camarades de Wallu Sénégal du Parti démocratique sénégalais dans la nuit du 8 au 9 mai dernier, lors de la dernière journée de dépôt de listes de candidature. En effet, d’après les premières informations largement partagées dans la journée d’hier, lundi 9 mai, les deux blocs les plus représentatifs de l’opposition politique au président Macky Sall ont décidé de présenter chacun sa liste nationale (proportionnelle) avec comme tête de liste, le députémaire de Ziguinchor, Ousmane Sonko pour Yewwi Askan wi et Me Abdoulaye Wade pour Wallu Sénégal. Pour ce qui est scrutin majoritaire, les deux coalitions ont opté pour la mutualisation de leurs forces dans les 46 départements au Sénégal et dans les 8 départements de la diaspora. Cette alliance permettra de fédérer les militants de ces deux entités au Sénégal et à l’étranger pour maximiser leurs chances de remporter ces élections face à la coalition du pouvoir en place, Benno Bokk Yakaar.
Autrement, en lieu et place de la confrontation directe entre les deux entités à laquelle on avait assisté lors des dernières locales, on est parti pour vivre sauf cataclysme, lors de la prochaine campagne électorale, une union sacrée entre les militants des deux grandes coalitions de l’opposition, soit pour conforter les localités remportées lors des dernières élections municipales et départementales du 23 janvier dernier, soit pour arracher des localités perdues lors de ces élections locales avec un écart de voix plus ou moins significatif. C’est donc dire que cette alliance partielle entre ces deux entités constitue un véritable coup politique car elle concrétise un pas important vers la réalisation du projet d’imposer une cohabitation politique au niveau de l’Assemblée nationale, lors de la 14ème législative qui se profile. Un projet ouvertement nourri notamment par les responsables de la coalition Yewwi Askan wi afin de barrer la route à une possible 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat.
Ainsi, selon le quota retenu, la coalition Yewwi Askan wi va briguer 28 départements sur le territoire national. Il s’agit des départements de : Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Rufisque, Bambey, Fatick, Kaffrine, Koungheul, Kaolack, Kédougou, Kolda, Vélingara, Linguère, Louga, Matam, Ranérou Ferlo, Dagana, Saint-Louis, Goudomp, Sédhiou, Goudiry, Tambacounda, Mbour, Thiès et Tivaouane, Ziguinchor, Bignona et Oussouye. Autrement dit, dans ces départements, la Grande Coalition Wallu Sénégal ne présentera pas de listes pour le scrutin majoritaire et va battre campagne pour la victoire de Yewwi. En retour, Yewwi Askan wi va faire de même dans les 18 collectivités départementales restantes et qui reviennent à Wallu Sénégal. Il s’agit de Pikine, Diourbel, Mbacké, Foundiougne, Gossas, Mbirkilane, Malem Hodar, Guinguinéo, Nioro, Salémata, Saraya, Médina Yoro Foula, Kébémer, Kanel, Podor, Bounkiling, Bakel et Koumpentoum. Dans ces départements, Yewwi Askan wi ne présentera pas de liste et invitera ses militants à voter pour Wallu Sénégal qui va s’octroyer tous les députés issus de ces départements en cas de victoire.
Dans les 8 départements de la diaspora, les deux entités ont convenu que Wallu Sénégal brigue les sièges des départements de l’Europe du Sud et de l’Afrique du centre. De son côté, Yewwi Askan wi va pourvoir les sièges de députés dans les six départements de la diaspora restants. A savoir : l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique du Nord, l’Afrique Australe, « Europe du Nord, Europe de l’Ouest et l’Europe du centre », Amérique, Asie et au Moyen Orient.
LE DEFI DE LA CONSTRUCTION DES LISTES CONSENSUELLES
Cependant, il faut préciser que malgré cette prouesse réalisée à travers la mise en place de cette alliance politique, les deux grandes coalitions politiques de l’opposition ne sont pas tout à fait hors de la zone de turbulence. Il leur reste encore beaucoup d’équations à résoudre sur la route des prochaines législatives dont la première est certainement le choix de la tête de liste nationale. En effet, si pour Yewwi Askan Wi, le choix du leader de Pastef, Ousmane Sonko pour diriger la liste nationale n’a pas posé de grandes difficultés, tel n’est pas le cas pour son nouvel allié, Wallu Sénégal. Locomotive de cette coalition, la formation libérale de Me Wade se cherche toujours. La preuve, après la circulation du nom de Lamine Thiam récemment nommé Directeur de Campagne par Me Wade, Secrétaire général nationale du Pds, comme tête de liste nationale de Wallu Sénégal, c’est désormais celui du Pape du Sopi himself qui est évoqué.
En plus de ce flou artistique autour de la tête de liste nationale, il y a également un autre défi qui attend les responsables de ces deux coalitions : la confection complète des listes consensuelles. Du côté de Wallu Sénégal, il faut dire que les signaux d’un climat tendu commencent déjà à gagner du terrain surtout après la mise à l’écart subite de certains responsables libéraux au moment de la finalisation des négociations avec Yewwi. Il s’agit entre autres de Doudou Wade ou encore Mayoro Faye, Secrétaire national chargé de la Communication du Pds et par ailleurs chargé des alliances politiques, tous deux membres du directoire de campagne pour les prochaines législatives mis en place par Me Wade. Responsable libéral dans la commune de Saint-Louis, Mayoro Faye qui conduisait ces négociations avec Yewwi Askan wi comme chef de la délégation Wallu Sénégal au début a été mis à l’écart au dernier moment.
LES ÉCLAIRAGES D'ABABACAR FALL DU GRADEC SUR L'ALLIANCE WALLU-YEWWI
L’alliance entre les coalitions Yewwi Askan wi et Wallu Sénégal qui ont décidé d’unir leurs forces pour briguer les sièges de la liste majoritaire dans les 46 départements au Sénégal et dans les 8 de la diaspora, a suscité beaucoup d’interrogations
L’officialisation de l’alliance partielle entre les coalitions Yewwi Askan wi et Wallu Sénégal qui ont décidé d’unir leurs forces pour briguer les sièges de la liste majoritaire dans les 46 départements au Sénégal et dans les 8 de la diaspora, a suscité beaucoup d’interrogations chez les Sénégalais hier, lundi. En effet, la spécificité des élections législatives avec un seul scrutin pour deux listes en même temps, a poussé beaucoup de concitoyens à s’interroger sur la limite de cette alliance électorale. Interpellé par Sud Quotidien, le Secrétaire général du Gradec, Ababacar Fall, par ailleurs expert électoral, nous explique les contours de cette alliance.
« Nous avons un mode de scrutin mixte qui combine la liste majoritaire et la liste proportionnelle mais, en réalité, la disposition du bulletin ne pose aucun problème pour cette alliance stratégique entre les deux coalitions. Cela peut paraître effectivement incohérent du fait que le nombre de voix sur la liste nationale est la somme des scores obtenus dans chaque département. A ce niveau, chaque coalition récupère ce qu'elle perd sur la liste nationale en nombre de députés sur le nombre de députés gagné sur la liste majoritaire où chaque coalition va gagner un ou deux députés. De façon schématique, en prenant l'exemple de Dakar où 7 députés sont élus, un partage peut s'opérer de la manière suivante : Yewwi étant sorti premier prend les 5 députés, Wallu prend les 02 et gagne là où il n'aurait pas de sièges s'il était parti seul, étant entendu que toutes les voix vont à Yewwi sur la liste nationale puisqu'étant le seul à présenter une liste départementale. Par contre, à Pikine où Yewwi n'avait pas de liste, Wallu s'adjuge par exemple 3 sur les quatre députés et Yewwi en prend 1, les voix du département bénéficiant à Wallu Sénégal sur la liste nationale. Ce même schéma appliqué dans tous les départements sera, dans chaque cas, bénéfique à l'une ou l'autre des coalitions si la liste gagne. A l'arrivée, chaque coalition gagnera des sièges sur la liste nationale et partagera avec l'autre les sièges de la liste majoritaire sur la base du principe « Un département, une coalition ». Ceci est de mon point de vue une stratégie payante à bien des égards et susceptible de changer les rapports de force à l'Assemblée nationale»
UNE CATASTROPHE FERROVIAIRE ÉVITÉE DE JUSTESSE
Vol de câbles de signalisation sur la plateforme du Ter à Mbao. S'agit-il d’acte de vandalisme, de vol ou même de sabotage ?
On a frôlé le pire hier, lundi 9 mai 2022, avec le vol de câbles de signalisation qui relie le Train express régional (TER) et Centre opérationnel de Colobane. Des individus non encore identifiés, ont fait intrusion sur la plateforme du TER, la nuit de dimanche à lundi, en faisant sauter le grillage de protection ou de sécurité pour se frayer des passages et accéder sur l'emprise du TER. Ils ont déterré près de 60 mètres de câbles qu’ils ont sectionnés et emportés. Une plainte a été déposée contre X par l'APIX, pour mettre la lumière sur cet acte qualifié de «criminel».
S'agit-il d’acte de vandalisme, de vol ou même de sabotage ? Les langues se délient sur cette rocambolesque affaire du vol de câbles sur la plateforme du Train express régional (TER), précisément dans la forêt de Mbao. Les responsables du TER ont été alerté par les gendarmes en faction sur l'emprise du TER du forfait qui s'est produit dans la nuit du dimanche 8 à lundi 9 mai 2022. Plusieurs endroits du grillage de protection ont été endommagés par des malfaiteurs pour accéder sur la plateforme. Ils ont sectionné sur une distance de 60 mètre le câble de signalisation du TER, interrompant le contact avec les conducteurs du TER et le Centre opérationnel (COF) de Colobane. C'est le lendemain que les techniciens ont constaté qu’il y a «interruption de communication sur l'axe Petit-Mbao sur PK 18460» car le TER fonctionne de 06h à 22h.
Et de 22h au lendemain il n’y a pas de fonctionnement hormis des interventions techniques. «Nous sommes présentement sur la plateforme du TER, le long du tracé, avec des opérations de sécurisation de l’équipe qui est là. Nous sommes donc sous contrôle des équipes de la SETER et de l’APIX. Le TER consacre des œuvres d’ouverture de 6h du matin à 22h. Et de 22h jusqu’au lendemain il n’y a pas de fonctionnement du TER à part des interventions sur le chantier. Hier soir (dimanche nuit, ndlr), en dehors des heures de fonctionnement, il y eu une intrusion sur la plateforme avec des actes de vandalisme et d’incivisme qui ont entrainé des vols de câbles enterrés. Donc ceux qui ont commis ce forfait connaissent très bien qu’ils ont accès à des câbles basse tension, c’est des câbles de signalisation. Ils ont pu déterrer les câbles, ils ont pu tirer des mous de 60 mètres de câbles, ils ont procédé au sectionnement. Nous avons en face de nous un câble d’une paire de 14, une paire de 28 mais aussi une paire de 2 fois câbles…
C’est ce matin, à la reprise des travaux que le système de supervision, de signalisation et de sécurité du TER a constaté l'absence de signal sur les capteurs qui détectent la présence du train sur les cantonnements. Et pour des raisons de sécurité nous avons procédé à l’opération d'analyse et d'identification de la panne, et tout de suite, on a localisé la position du compteur d'essieu impacté. Des équipes se sont rendues sur les lieux ; on a constatés les dégâts que vous voyez ici. Parce que le train partout où il se trouve, il est détecté et les informations remontées à Colobane», a expliqué le Directeur général de l’Apix, Mountaga Sy, sur les lieux, dans la forêt classée de Mbao.
UN ACTE CRIMINEL ET UNE PLAINTE DEPOSEE CONTRE X
Le DG de l’APIX, dans tous ses états, annonce une plainte contre X. Non sans dénoncer cet acte qu’il qualifie de criminel, puisqu’une catastrophe ferroviaire a été évité de justesse ; il est d’avis que ceux qui l’ont commis sont conscients de leurs forfaits parce qu’ils n’ont pas touché aux câbles haute tension. «C’est un acte de vandalisme, c’est un acte d’incivisme. C'est des actes extrêmement dangereux qu'on peut qualifier d'actes criminels. Nous avons porté plainte contre X pour mettre aux arrêts les acteurs de ce forfait. L’Etat ne sera pas faible, c’est un acte de danger. Cela pourrait causer un accident ferroviaire pour un train très prisé par des Sénégalais. Une catastrophe ferroviaire pouvait se produire, les auteurs sont conscients de leur acte. C'est l'incident majeure de risque de catastrophe ferroviaire qui a été évité de justesse parce qu'on a un dispositif de surveillance performant», déclare-t-il, revenant sur le film du vol.
Et le Dg de l'APIX de poursuivre que, pour ne pas trop subir les impairs de cette situation ils ont trouvé une alternative pour ne pas arrêter le service. Ainsi, sur la voie endommagée, il y a eu un fonctionnement au ralenti sur cette zone ; sur un linéaire de 1 km, le train roule à une vitesse de 30 km à l’heure. Donc le service continue, avec un retard de 30 minutes, même si la circulation est normale en dehors de la zone impactée. «Sur 1 km dans cette zone, le train roule à 30 km/h, pour continuer le service le temps que nous puissions réparer. Nous allons réparer cette nuit et reprendre le service demain (ce mardi, ndlr).»
«15.000 SENEGALAIS N'ONT PAS PU SE RENDRE A LEUR LIEU DE TRAVAIL…»
Revenants sur les risques le Dg de l'APIX d'indiquer : «les risques c'est des accidents d'une part, risques de fonctionnement d'autres parts et des risques d'électrocution. Le TER, c’est tout un système, les auteurs pouvaient perdre la vie. Vous, avant d’accéder à la plateforme, vous avez attendu 2 heures, le temps de sécuriser tout. Personne ne doit accéder à la plateforme, dehors des gendarmes ou des travailleurs. Les conséquences sont dramatiques et il est important de dire aux sénégalais que ce projet a aujourd’hui démontrer sa pertinence de transport urbain dans la région de Dakar ; ce projet qui a un niveau d'affluence, que les sénégalais ont épousé ce projet. D'ailleurs 5,5 millions de personnes ont emprunté le train et que des sénégalais avaient abandonné leurs véhicules pour le TER. Aujourd'hui 15.000 sénégalais n'ont pas pu se rendre à leur lieu de travail ce matin, à cause de cet incident et cela pouvait encore être beaucoup plus grave», a laissé entendre Mountaga SY. Et d’insister sur la sensibilisation. «Il y 238 gendarmes qui surveillent le TER. Le TER c’est 36 km, on ne peut pas poster un gendarme sur chaque mettre, ça fera 36.000 gendarmes. Le TER, c’est la sensibilisation, la conscience, l’éducation et le civisme qui l’assurent. Le combat, c’est le combat de toute la population qui doit refuser ce genre d’actes. Je ne sais pas pourquoi ils l’ont fait et quelle est leur intention. Ce n’est pas l’importance et la valeur marchande de 60 mètres de câbles qui les a poussés à venir ici».