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16 juin 2025
LEGISLATIVES, LE MAIRE DE YOFF TOURNE DOS A YEWWI ASKAN WI
Élu maire de Grand Yoff sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi lors des dernières locales, le maire de Grand Yoff vient d’annoncer qu’il se retire de la liste de la grande coalition de l’opposition.
Élu maire de Grand Yoff sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi lors des dernières locales, le maire de Grand Yoff vient d’annoncer qu’il se retire de la liste de la grande coalition de l’opposition. Annoncé comme suppléant sur la liste départementale de Dakar, Madiop Diop, informe les militants, sympathisants, l’opinion nationale et internationale qu’il se retire de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi pour les élections législatives de Juillet 2022. L’information a été confirmée par un de ses proches. L’édile de Grand Yoff précise également avoir informé qui de droit et a également déposé sa lettre de désistement au niveau du Ministère de l’intérieur. Toutefois, il a donné rendez-vous à la presse dans les prochains jours pour plus de détails.
MANIFESTATION À BAMAKO POUR RÉCLAMER LE RETOUR À L'ORDRE CONSTITUTIONNEL
"Tout ce qui devait être fait pour reconquérir la souveraineté du pays, ils l'ont fait mais la souffrance a des limites", a lancé à des journalistes lors de la manifestation Mamedy Dioula Dramé, porte-parole du mouvement "Sauvons le Mali - Dokera"
Environ une centaine de personnes (300 selon les organisateurs), dont de nombreux jeunes, ont manifesté mardi à Bamako pour réclamer la levée des sanctions contre leur pays et le "retour à l'ordre constitutionnel", a constaté un correspondant de l'AFP.
La manifestation avait été autorisée par le gouvernement malien. "Tout ce qui devait être fait pour reconquérir la souveraineté du pays, ils (autorités maliennes, dominées par les militaires, NDLR) l'ont fait mais la souffrance a des limites", a lancé à des journalistes lors de la manifestation Mamedy Dioula Dramé, porte-parole du mouvement "Sauvons le Mali - Dokera".
Les Etats ouest-africains ont pris le 9 janvier une série de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l'encontre du Mali pour sanctionner l'intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années, après deux putschs en août 2020 puis en mai 2021. La junte a opté pour une transition de deux ans alors que la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) demande à Bamako d'organiser des élections en 16 mois maximum.
Pour Mamedy Dioula Dramé, "il est temps" que les autorités maliennes fassent "face aux problèmes des Maliens en trouvant une solution avec nos pays voisins" afin d'obtenir un "consensus avec la Cédéao (...) et la levée de l'embargo". "Nous avons marché contre le régime dictatorial", a poursuivi le porte-parole. "Ce n'est pas le nombre de manifestants qui compte mais l'intention".
Le Mali est le théâtre depuis 2012 d'opérations de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique, ainsi qu'à des violences de toutes sortes perpétrées par des milices autoproclamées d'autodéfense et des bandits. Les forces régulières sont elles-mêmes accusées d'exactions. Ces violences, parties du nord en 2012, se sont propagées au centre, puis au Burkina Faso et au Niger voisins. Elles ont fait des milliers de morts civils et militaires ainsi que des centaines de milliers de déplacés, malgré le déploiement de forces onusiennes, françaises et africaine.
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LE MONDE NON OCCIDENTAL REGARDE AVEC PRUDENCE LA GUERRE EN UKRAINE
Vu d’Occident, on peut avoir l’impression que la Russie s’est isolée en agressant l’Ukraine. Et que le monde entier soutient l’Occident. C’est une erreur, une grave illusion d’optique
Vu d’Occident, on peut avoir l’impression que la Russie s’est isolée en agressant l’Ukraine. Et que le monde entier soutient l’Occident. C’est une erreur, une grave illusion d’optique
Rares sont les pays qui soutiennent explicitement Poutine : la Syrie, la Biélorussie, la Corée du Nord, l’Érythrée. Mais très nombreux sont ceux, en Afrique, en Asie, en Amérique latine qui adoptent de la distance vis-à-vis du conflit. Près de 40 pays se sont abstenus lors des deux votes à l’ONU pour condamner l’attaque russe. Et surtout, en dehors des pays occidentaux et de leurs alliés comme le Japon ou la Corée du Sud, personne n’a adopté de sanctions contre Moscou. De multiples facteurs expliquent cette prudence, qui démontre aussi combien la notion de "communauté internationale" est une coquille vide.
par Amadou Tidiane Wone
LORSQUE LES BORNES SONT FRANCHIES
La destination de Dubaï doit faire l’objet d’un traitement particulier, en raison des événements récents. Ce qui interpelle, c’est la posture à la « je n’ai rien vu ni rien entendu » du ministère des Droits de la femme
La pauvreté et l'ignorance mènent à tout. L’appât du gain facile et le goût immodéré du luxe noient, dans la luxure et dans le libertinage, des jeunes femmes inconscientes dont les réseaux sociaux viennent de dévoiler le secret de la «réussite ». Au prix d'une renommée fragile et factice, qui les élève au rang « d'influenceuses » (sic !), l'on vient de découvrir que ces jeunes dames aux formes généreuses, qui s'affichent avec des moues suggestives et pathétiques, sont tout simplement des prostituées… Rien de plus !
Quelle que soit la manière dont on aborde la question, les réponses qui tombent mènent à une réalité hideuse qui concentre tous les éléments d’une bestialité masculine aux confins de la barbarie. Mais à ce niveau, ce qui me choque davantage, c’est le silence assourdissant des féministes, la posture impassible des associations de protection des droits humains. Ce qui interpelle c’est la posture à la « je n’ai rien vu ni rien entendu » du ministère des Droits de la femme et du Genre ! Mais où sont donc tous les outragés d’un viol supposé qui voient circuler, impassibles, des vidéos de femmes dénudés, laisse au cou, sous le jet d’urines de mâles en rut ? Mais où sont les apôtres de la liberté et du laisser-aller, laisser-faire ? Jusqu’à ce point ?
« Lorsque les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites !!"
Le temps est venu de siffler la fin de la récréation ! Et de dénoncer les dérives vers lesquelles nous mène la perte du sens de l’orientation de nos populations, colonisées, violées culturellement et dépossédées jusqu’au sens de la dignité humaine ! Et cela est de la responsabilité des pouvoirs publics tout autant que la construction d’infrastructures et l'organisation d'élections. La préservation de la sécurité publique, dont les mœurs sont une dimension essentielle, revient à l'Etat. Alors ne faisons pas mine de regarder ailleurs ! Cette interpellation s'adresse aussi à toute la classe politique dont les principaux leaders sont bien silencieux sur ce sujet. Le silence des autorités religieuses, marabouts et clergé est tout aussi préoccupant. Qui pour veiller déformais sur nos errements et nous remettre sur le droit chemin ?
Au demeurant et disons-le carrément : la destination de Dubai doit faire l’objet d’un traitement particulier, en raison des événements récents et de ce que cela dévoile. Mais aussi et surtout de tout ce qui n’est pas encore remonté à la surface en termes de réseaux pédophiles et homosexuels… Bref, la barbarie est en pleine renaissance !
Certainement, me dira-t-on, que ce genre de faits se déroulent tout près de chez nous, et dans plusieurs parties de ce monde décadent. Mais jamais des outrances telles n’ont été faites à un continent et à une race ! Que des citoyens de pays arabes soient racistes et vulgaires, cela est suffisamment connu. Qu’ils filment et diffusent sur les réseaux sociaux les ignominies de leurs prédations, mérite une réaction vigoureuse des pays dont les ressortissants sont concernés !
Je lance un appel solennel afin que des plaintes soient déposées par nos gouvernements, pour démanteler les réseaux de proxénétisme qui sont à la base de ces faits inqualifiables. Que des mesures soient prises afin que ces activités illicites soient sévèrement réprimées.
Parallèlement, une campagne de sensibilisation doit être engagée pour remettre nos valeurs en exergue et dénoncer les marchands d’illusion et de rêves fallacieux qui exploitent la femme et la chosifie .
J’attends les théoriciens du « chacun est libre de faire ce qu’il veut de son corps » venir me justifier la mise en laisse d’un être humain qui plonge son nez dans la merde d’un sauvage pour quelques milliers de dollars…
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AOUA BOCAR LY-TALL EXPLORE L’HUMANISME DE CHEIKH ANTA DIOP
La chercheure en sciences sociales vivant au Canada présentait, samedi, à Dakar, son dernier livre, ‘’Cheikh Anta Diop : l’humain derrière le savant’’, paru cette année aux éditions L’Harmattan Sénégal
La dimension humaine de Cheikh Anta Diop (1923-1986) est tout aussi fulgurante que sa vie intellectuelle, déclare la sociologue Aoua Bocar Ly-Tall, auteure d’un essai-témoignage sur le savant sénégalais.
La chercheure en sciences sociales vivant au Canada présentait, samedi, à Dakar, son dernier livre, ‘’Cheikh Anta Diop : l’humain derrière le savant’’, paru cette année aux éditions L’Harmattan Sénégal.
Aoua Bocar Ly-Tall, docteure en sociologie, explore la vie du savant et du politique, de l’humain, de l’éducateur et du panafricaniste que fut Cheikh Anta Diop en même temps, selon la quatrième de couverture de l’ouvrage.
L’auteure s’est employée à ‘’peindre’’ l’éminent historien célébré aujourd’hui pour ses idées politiques, scientifiques et idéologiques, qu’elle a fréquenté pendant neuf ans. Son livre est fait, entre autres aspects, d’anecdotes sur la vie sociale et politique du savant dont la première université publique sénégalaise porte le nom depuis 1987.
‘’Cheikh Anta Diop, c’est la grandeur dans l’humilité’’, a témoigné Aoua Bocar Ly-Tall lors de la cérémonie de présentation de son livre, se souvenant des visites qu’elle effectuait à l’improviste au domicile du célèbre égyptologue, historien et homme politique, près de l’Université de Dakar – qui portera son nom plus tard.
La sociologue loue ‘’le respect et la sensibilité de Cheikh Anta Diop pour la cause paysanne’’. Selon elle, les paysans, que l’élite intellectuelle méprise par moments, était, aux yeux du savant, ‘’dépositaire de la sagesse africaine’’. ‘’On ne peut pas prétendre diriger un peuple sans le connaître dans sa profondeur’’, a commenté Aoua Bocar Ly-Tall, estimant qu’il en va de même pour qui veut diriger les paysans.
De même a-t-elle évoqué la contribution de Cheikh Anta Diop au débat politique au Sénégal, une contribution véhiculée par son parti politique, son journal d’opposition et le syndicat paysan dont il était le fondateur.
Une confrontation intellectuelle et politique
L’écrivain, professeur et ancien ministre de la Culture Abdoulaye Elimane Kane, prenant part à la cérémonie de présentation du livre, a loué la ‘’sobriété’’ et la ‘’rigueur’’ de Cheikh Anta Diop, qui adorait ‘’la simplicité’’, dans le port vestimentaire comme dans le régime alimentaire.
L’ambassadeur du Congo au Sénégal, Luc Aka-Evy, également neveu de Théophile Obenga, égyptologue et compagnon de Cheikh Anta Diop, se souvient encore de l’‘’humanisme’’ et de la ‘’générosité’’ du savant, qui ‘’n’hésitait jamais à [l]’introduire dans le cercle des savants, lors des rencontres scientifiques internationales’’ auxquelles ils participaient tous les deux, en France.
Le décès de Cheikh Anta Diop, survenu le 7 février 1986 à Dakar, mit fin à une intense vie politique, militante et scientifique. Outre son égypto-centrisme, il lui a été souvent reproché l’importance qu’il accordait à la notion de race et la grande influence de son combat politique sur ses théories scientifiques.
La période 1960-1980, marquée sa confrontation intellectuelle et politique avec le président et grammairien Léopold Sédar Senghor (1906-2001), président du Sénégal, est considéré comme l’un des épisodes culturels et politiques les plus saillants de l’histoire africaine contemporaine.
‘’Nations nègres et culture : de l’Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique noire d’aujourd’hui’’, publié en 1954, fait partie des nombreux essais publiés par Cheikh Anta Diop et devenus de véritables références scientifiques et historiques.
LE MANQUE DE SANG, "UN PROBLÈME MAJEUR" À L’HÔPITAL DE NDIOUM
Le manque de sang est "un problème majeur" à l’hôpital de Ndioum, a déploré Dr Mamadou Ndiaye, le chef du service laboratoire de cette structure sanitaire située dans le nord du pays.
Ndioum, 10 mai (APS) - Le manque de sang est "un problème majeur" à l’hôpital de Ndioum, a déploré Dr Mamadou Ndiaye, le chef du service laboratoire de cette structure sanitaire située dans le nord du pays.
"C’est un problème majeur, le manque de sang. Et les structures hospitalières qui en disposent sont très éloignées. Il faut faire 200 kilomètres pour aller à Ourossogui ou bien 100 Kilomètres pour se rendre à Richard Toll’’, a déclaré, dans un entretien avec l’APS, Dr Ndiaye, par ailleurs président de la Commission médicale d’établissement (PCME) du centre hospitalier régional de Ndioum.
Il a signalé que seuls deux agents travaillent à la Banque de sang. Ce qui fait que l’hôpital arrive "difficilement" à collecter 1200 poches de sang.
"La banque de sang n’a jamais atteint sa capacité de stockage qui dépasse 1500 poches par an", a fait savoir le chef du service laboratoire auquel est rattachée la Banque de sang, érigée en Unité.
Pourtant, a-t-il ajouté, "le matériel pour sa conservation est bien en place. Mais difficile de trouver des donneurs dans la zone où le besoin est réel".
Selon lui, l’établissement de santé de niveau 2 dispose de beaucoup de services tous de gros consommateurs de poches de sang.
"A la Maternité, par exemple, le besoin est énorme avec les nombreuses interventions chirurgicales. Des femmes en couches qui arrivent à terme pour subir des césariennes. Ce qui fait qu’elle consomme beaucoup de poches de sang. Soit 50% de notre stock’’, a-t-il expliqué.
Dr Ndiaye a par ailleurs expliqué que la ville de Ndioum est située sur la route nationale n°2 où sévissent beaucoup d’accidents de la circulation. Elle est également adossée au Diéri, une zone d’élevage. Pour toutes ces raisons, Ndioum "doit, à tout moment et en toute urgence, disposer du sang", a-t-il estimé.
D’ailleurs, a-t-il relevé, le Service de la chirurgie est le deuxième consommateur des poches de sang à cause des accidents de la route et des bagarres à l’arme blanche ou encore des blessés dans les travaux champêtres ou domestiques.
’’Il y a la néphrologie avec l’unité de dialyse qui a démarré en octobre dernier, la pédiatrie, la médecine, (…)’’, a encore listé Dr Ndiaye.
Dr Ndiaye a lancé un appel aux autorités de la ville, du département et de l’Etat central pour les aider à combler le déficit en personnel à la Banque de sang.
Il a rassuré toutefois que des efforts sont faits pour la continuité du service.
Il a aussi demandé aux parents des patients de faire don de sang, soulignant que son service compte se rendre au camp militaire, au centre de secours des sapeurs-pompiers de Podor et de Pété, et rencontrer les groupements de femmes, les A.S.C, etc.
"Nous irons également voir les imams pour traiter la question du don de sang dans leurs prêches du vendredi", a-t-il informé.
Dr Ndiaye a aussi appelé les autorités gouvernementales et départementales à trouver "une solution urgente" au problème de scanner auquel fait face l’hôpital de Ndioum.
"L’hôpital n’a toujours pas de scanner. Les patients sont obligés de se rendre encore soit à Ourossogui, soit à Saint-Louis", a-t-il déploré.
PÉNURIE DE PAPIER DANS LE MONDE, MENACE RÉELLE SUR L’ÉDITION ET LA DÉMOCRATIE
L’imprimerie est fortement menacée à cause d’une pénurie de papier qui s’annonce dans le monde. À l’origine, de cette pénurie de papier, il y a le contexte mondial lié à la pandémie de Covid-19, mais aussi, la guerre en Ukraine.
L’imprimerie est fortement menacée à cause d’une pénurie de papier qui s’annonce dans le monde. À l’origine, de cette pénurie de papier, il y a le contexte mondial lié à la pandémie de Covid-19, mais aussi, la guerre en Ukraine.
Baba Tandian, qui sonne l’alerte prédit, à cet effet, la mort très probable de certains quotidiens. ‘’ Les imprimeries ont mis du temps à redémarrer après la Covid-19. Cela s’est répercuté sur le marché. Ce qui fait que le papier on en trouve difficilement. Avant, ce sont les producteurs qui vous forçaient à acheter leurs papiers. Maintenant, vous courez derrière eux pour qu’ils respectent les délais de livraison. Ces délais vont de deux à trois mois. La tonne est passé de 840 euros à 1450 euros. C’est une augmentation de 50 à 60%’’, a révélé le PDG de l’imprimerie Tandian.
Selon lui, les conséquences de cette pénurie au niveau national seront d’abord la raréfaction du papier. Ce qui va impacter négativement sur la fabrication des journaux tabloïds ou encore les manuels scolaires. ‘’ La demande sera largement supérieure à l’offre. Le prix qui est proposé pour avoir du papier journal ne correspond pas du tout aux prix appliqués au Sénégal. Un journal à 100 F CFA, je pense que les Sénégalais doivent apprendre à l’oublier. Le vrai prix d’un journal doit être défini en tenant compte du coût du papier, du coût de l’impression mais également de l’aluminium. Les plaques qui servent à imprimer les journaux c’est à base d’aluminium. Et l’aluminium est introuvable à cause de la guerre en Ukraine’’, a-t-il indiqué.
Il faut également dire que ce manque de papier, ce ne sont pas seulement les journaux qui vont en pâtir. Avec les élections législatives qui arrivent, on risque d’assister à une pénurie de bulletin si les principaux fournisseurs de l’État n’ont pas pris les devants. ‘’ Si vous voulez chercher du papier pour préparer les élections ce sera extrêmement difficile. Le papier est introuvable. Par exemple, j’avais commandé un stock chez le fournisseur. Ce dernier a reçu des offres de plus 15 à 25% par rapport au prix normal. Heureusement notre collaboration date de 25 ans et il a respecté son engagement’’, renseigne M. Tandian.
RÉPLIQUE DE BARTH A MACKY, OUMAR GUEYE N'ABANDONNE PAS
Barthélemy Dias pensait avoir enterré le dossier dans sa réplique au chef de l’Etat jeudi dernier, mais la polémique relative au recrutement de Guy Marius Sagna et du Capitaine Seydina Oumar Touré refait l’actualité.
Barthélemy Dias pensait avoir enterré le dossier dans sa réplique au chef de l’Etat jeudi dernier, mais la polémique relative au recrutement de Guy Marius Sagna et du Capitaine Seydina Oumar Touré refait l’actualité. C’est le ministre des Collectivités territoriales qui en parle pour conforter les propos du Président Macky Sall. «Un contrat qui n’est pas conforme aux organigrammes types, il ne sera jamais visé par l’Inspection du travail. Aucun bulletin de salaire ne pourra être payé. Si un maire vous dit : «je vous prends et à la fin du mois, je prends mon argent et je vous le donne», ce n’est pas un recrutement. A l’heure où nous parlons, il n’y a aucun recrutement de par la loi, qui s’est opéré dans une collectivité territoriale», a clarifié hier Oumar Guèye, hier en marge de la revue annuelle du ministère des Collectivités territoriales.
Pour le ministre, l’activiste de Frapp et l’ancien gendarme ne sont pas encore des agents de la mairie de Dakar. «Demandez qu’on vous montre le contrat ou un bulletin de salaire. Vous ne les verrez pas car c’est impossible. C’est le percepteur municipal qui paie. Ce n’est pas un problème mais un rappel que nous faisons à l’ensemble de l’exécutif local» a affirmé M. Guèye. L’ancien maire de Sangalcam ajoutera : «Les collectivités sont des démembrements de l’Etat. Le principe de la libre administration des collectivités est encadré par les lois et règlements. Une collectivité ne peut pas faire ce qu’elle veut. Beaucoup d’exécutifs locaux confondent ce principe de libre administration, qui ne signifie pas faire ce qu’on veut. Tout est normé par les lois et règlements. Du point de vue recrutement, c’est normé. C’est aussi le cas sur l’application et du contenu de ces recrutements.»
D’après le ministre, il existe depuis le 8 janvier, un organigramme type faisant l’objet d’un décret et opposable à toute collectivité. «Une collectivité territoriale est obligée de recruter en fonction de l’organigramme type. On ne peut pas faire autrement. Si le maire fait un contrat non conforme à l’organigramme type, il ne sera jamais visé par l’Inspection du travail. Par conséquent, aucun bulletin de salaire ne pourra être payé», a-t-il conclu.
YEWWI ASKAN WI ET WALLU SE RÉPARTISSENT LES DÉPARTEMENTS DU PAYS
Yewwi et Wallu qui iront ensemble aux législatives au niveau départemental ont défini le mode de déploiement sur les départements du Sénégal.
Yewwi et Wallu qui iront ensemble aux Législatives au niveau départemental ont défini le mode de déploiement sur les départements du Sénégal.
Les coalitions Yewwi Askan Wi et Wallu iront ensemble aux élections législatives. Il s’agit d’un compagnonnage départemental. Les deux listes vont en effet se rejoindre dans les départements pour une liste commune. Dans certains départements Yewwi va investir des candidats de Wàllu, mais avec la bannière Yewwi. Dans d’autres départements Wàllu va investir des candidats Coalition Yewwi Askan Wi mais sous la bannière Wallu. Chaque coalition va déposer sa propre liste avec un mix dans les départements.
Ainsi, la coalition Yewwi Askan Wi va se déployer dans 25 départements au Sénégal que sont : (Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Rufisque, Bambèye, Fatick, Kaffrine, Koungheul, Kaolack, Kédougou, Kolda, Vélingara, Linguère, Louga, Matam, Ranérou Ferlo, Dagana, Saint-Louis, Goudomp, Sedhiou, Goudiry, Tambacounda, Mbour, Thiès et Tivaouane).
Pour sa part, la coalition Wallu Sénégal grignotera son nombre de sièges dans les départements de : « Pikine, Diourbel, Mbacké, Foundiougne, Gossas, Mbirkilane, Malem Hodar, Guinguineo, Nioro, Salemata, Saraya, Medina Yoro Foula, Kebemer, Kanel, Podor, Bounkiling, Bakel et Koumpentoum).
Dans la diaspora, la coalition d’Ousmane Sonko et Cie vont pourvoir des sièges pour la diaspora, notamment en Afrique de l’Ouest, du Nord, en Afrique Australe, en Europe du Nord, en Europe de l’Ouest et en Europe du centre. Aussi, dans la zone de l’Océanie, en Amérique, en Asie et au Moyen Orient, la coalition Yewwi Askan Wi sera présente. Wallu Sénégal sera dans deux zones de la diaspora notamment en Afrique du centre et en Europe du Sud.
MAYORO FAYE ET CHEIKH MBACKÉ BARA DOLLY GÈLENT LEURS ACTIVITÉS AU SEIN DU PDS
Les deux personnalités ont annoncé leur retrait des instances du parti libéral sur fond de guerre de positionnement dans le cadre des législatives
Mayoro Faye a décidé de geler ses activités dans le Pds. C’est lui-même qui l’annonce. Le coordonnateur départemental de Saint-Louis qui s’occupe par ailleurs de la communication du parti explique ce choix par ce qu’il qualifie de « manque de considération » à son égard. En effet, il trouve injuste qu’il soit à la 19ème place sur la liste nationale de Wallu Sénégal.
Il s’aperçoit que malgré tous les sacrifices qu’il a faits, sa formation a préféré investir d’autres responsables devant lui.
Il assimile cela à une trahison dont l’unique responsable est le fils de Me Abdoulaye Wade.
«Karim Wade m’a trahi », a-t-il confié à Les Échos. Je me suis battu pour lui, mais je n’ai récolté que de l’humiliation. Je ne vais plus l’accepter. Je tourne la page ».
Le président du groupe parlementaire Démocratie et Liberté, Cheikh Mbacké Bara Dolly, a également annoncé sa démission du PDS. Il ne supporte pas d’avoir été zappé de la liste départementale de Wallu Sénégal à Mbacké au profit de son frère et rival, Abdou Mbacké Bara Dolly, désigné tête de liste, pour être investi sur la proportionnelle.
« Le PDS m’a trahi. Avec tous les sacrifices que j’ai consentis pour défendre ce parti, les responsables viennent de me planter un couteau dans le dos. Que le parti ne compte pas sur moi pour quoi que ce soit », a-t-il déclaré dans les colonnes du journal Les Échos.