Le Sénégal compte renforcer ses relations avec la Fédération Wallonie Bruxelles. Dans ce cadre, il va accueillir le ministre-Président de cette Fédération, Pierre Yves Jeholet du 16 au 20 mai prochain.
Lors d’un petit-déjeuner de presse organisé hier, mardi 10 mai, le nouveau délégué général de Wallonie Bruxelles, Pascal Montoisy est revenu sur les objectifs et le programme de cette mission qui sera marquée, entre autres, par des rencontres, des échanges et des signatures d’Accords bilatéraux. «Les objectifs de la mission visent : à renforcer les relations avec les autorités sénégalaises, signer de nouveaux accords de partenariats dont un avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et deux concernant les programmes de l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger) et effectuer un suivi des projets de partenariats de la commission mixte permanente 2021-2025 entre la Fédération et le gouvernement du Sénégal», a fait savoir Pascal Montoisy.
Selon lui, le ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles va également rencontrer le Chef de l’Etat Macky Sall et inaugurer les nouveaux locaux de la Délégation générale. Devenu ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles en 2019, Pierre-Yves Jeholet a été vice-président et ministre de l’Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation du Gouvernement wallon. En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles collabore aussi avec le Sénégal dans le domaine du sport et de la culture.
Ainsi, la Délégation est en train de préparer une exposition réalisée par les stylistes Maguette Guèye et Bineta Seck dénommée «Gifaart» que ses nouveaux locaux vont accueillir dans le cadre du Off de la Biennale de Dakar. «Pour ce projet qui s’appelle Gifaart, le foulard de tête en langue balante, on a choisi six ethnies dont quatre minoritaires (Balante, Bédik, Bassari, Conia guis) mais on va aussi travailler avec les Lébous et les Signares. On a essayé de reprendre leur tenues traditionnelles qu’elles avaient l’habitude de porter et essayer de refaire une autre tenue moderne», a expliqué la styliste accessoiriste Bineta Seck. Le 18 mai prochain, un film de Oumy Ndour sur «Gifaart, une histoire de Mussoor» sera aussi visualisé.
La Fédération Wallonie-Bruxelles, au service des francophones de Bruxelles et de Wallonie, est dotée de services publics, d’un Parlement et d’un gouvernement.
ATTAQUE SUR LE TER, LE PARQUET OUVRE UNE ENQUETE
Le procureur de la République a demandé à la Section de recherches de la gendarmerie nationale de mener ’’toutes les investigations utiles’’ à l’élucidation des ’’actes de dégradation, de prévarication et d’incivisme’’, dernièrement constatés sur le TER
Dakar, 11 mai (APS) – Le procureur de la République a demandé à la Section de recherches de la gendarmerie nationale de mener ’’toutes les investigations utiles’’ à l’élucidation des ’’actes de dégradation, de prévarication et d’incivisme’’, dernièrement constatés sur le tronçon du Train express régional (TER) et ’’susceptibles d’être qualifiés d’actes de terrorismes’’.
’’J’ai donné des instructions à la section de recherches de la gendarmerie de mener toutes les investigations utiles afin d’élucider toutes les circonstances de ce méfait, d’en rassembler les preuves et d’identifier le ou les auteurs’’, a assuré le procureur dans un communiqué transmis à l’APS.
Il a souligné que ’’depuis un certain temps, des actes de dégradation, de prévarication et d’incivisme sont constatés de manière récurrente sur le tronçon du Train express régional dit TER’’.
Selon lui, ’’les derniers en date ont été commis dans la nuit du 09 mai 2022 au niveau de la voie n°2, dans les environs de Thiaroye, où les enquêteurs ont pu relever que soixante mètres de câbles ont été sectionnés et emportés’’.
Il a ajouté que les constatations matérielles avaient permis de retrouver sur les lieux et de mettre sous scellé des scies à métaux et un coupe-coupe qui ont probablement servi à la commission des faits.
Selon le maître des poursuites, ’’ces actes qui mettent en danger la sécurité et la vie des usagers du TER ainsi que l’outil de transport et les installations techniques relèvent d’une gravité extrême, susceptibles d’être qualifiés d’actes de terrorismes, de destructions, dégradations et dommages criminels de véhicules de toutes sortes visés par les articles 279-1, 407 et suivants du Code Pénal outre qu’ils menacent la liberté de circulation des populations’’.
Il a assuré qu’au regard de la gravité des faits, ’’l’enquête sera traitée avec toute la diligence requise et la loi sera rigoureusement appliquée à l’encontre de toute personne impliquée d’une manière ou d’une autre’’.
LA FSF RAPPELLE LA LSFP À L’ORDRE ET MENACE
Lutte contre la violence dans les stades -Suite aux agressions notées au niveau des stades, la fédération sénégalaise de football, dans son communiqué, annonce qu’elle prendra des mesures nécessaires pour éradiquer ces violences.
Dans le cadre de lutte contre les violences au niveau des stades, et suite aux agressions qui se sont produit lors de la rencontre contre ASC Ndiambour vs Jaraaf ce 08 mai 2022 lors de la 21ème journée du championnat, la Fédération sénégalaise de football (FSF) n’a pas tardé à rappeler à l’attention des ligues, des clubs et acteurs du football que tout manquement aux règles disciplinaires éditées risque des sanctions lourdes.
Suite aux agressions notées au niveau des stades, la fédération sénégalaise de football, dans son communiqué, annonce qu’elle prendra des mesures nécessaires pour éradiquer ces violences. «Lors de la séance de son Comité Exécutif du 09 Décembre 2021, la FSF avait annoncé qu’elle ne ménagerait aucun effort pour contribuer par des mesures préventives ou par des sanctions réglementaires à l’éradication des actes de violence et de vandalisme dans les stades avec comme corollaires l’atteinte à l’intégrité physique des individus et la dégradation des infrastructures sportives réalisées par l’Etat pour favoriser la pratique et le développement du sport dans notre pays», rappelle l’instance fédérale dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien.
Mieux, elle pointe la responsabilité sur les clubs. «Il convient de rappeler que les clubs, groupements et ligues qui organisent les matches sont responsables de la sécurité des acteurs, des officiels mais aussi du bon comportement des supporters et de la bonne organisation des matches», souligne l’édit fédéral. A l’occasion, elle rappelle que lors de la rencontre ASAC Ndiambour vs Jaraaf du 08 Mai 2022 comptant pour la 21ème journée du championnat professionnel, de graves débordements ont été constatés de la part des supporters occasionnant des blessures à l’arbitre du match lâchement attaqué à coups de pierre et à l’entraineur de l’équipe du Jaraaf violemment agressé physiquement à la mi-temps par un membre du camp adverse.
A la fin du match, «les officiels, les membres de l’équipe visiteurs menacés par une foule de supporters armés de pierres n’ont dû leur salut qu’à l’intervention des forces de police qui les ont exfiltrés du stade plus d’une heure après le coup de sifflet final.» Allant plus loin, «la FSF condamne fermement de tels agissements qui sont aux antipodes des principes de sportivité et de faire Play et s’engage à mettre en œuvre tous les moyens légaux, statutaires et réglementaires pour bannir cette violence et ce chauvinisme exacerbés de dirigeants, acteurs et supporters qui mettent l’enjeu de la victoire par tous les moyens au-dessus de tous les principes et valeurs du sport.»
Rappelant la ligue professionnelle et la commission d’être vigilantes pour un bon déroulement de la fin saison. Elle prône le niveau de tolérance «zéro» face à ces comportements et exhorte tous ses démembrements, particulièrement la Ligue professionnelle et la commission de discipline compétente à prendre toutes les mesures préventives et répressives idoines pour qu’en cette fin de saison les compétitions puissent se dérouler dans de bonnes conditions d’organisation et de sécurité dans un esprit empreint de sportivité. Dans ce cadre, elle veillera aux côtés de la Ligue professionnelle à ce que les responsabilités soient rapidement situées à partir des rapports des officiels du match Ndiambour-Jaraaf et que des sanctions exemplaires et dissuasives soient prises contre les fautifs.
La FSF rappelle enfin aux clubs et à tous les acteurs que tout manquement aux règles disciplinaires édictées les expose à de lourdes sanctions pouvant aller jusqu’à la suspension de stade, le retrait de points, la rétrogradation voire la radiation ou l’exclusion de toutes les compétitions organisées par la FSF sur toute l’étendue du territoire national.
VIDEO
REJET DES LISTES POUR FAUTE DE PARRAINAGES ET LA GUERRE DE POSITIONNEMENT POUR LES LEGISLATIVES 2022 AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 11 mai évoquent le recalage des listes pour invalidation des parrainages et la frustration dans les camps politiques suite aux positionnement sur sur les différentes listes en course pour les prochaines législatives
Les quotidiens parus ce mercredi 11 mai évoquent le recalage des listes pour invalidation des parrainages et la frustration dans les camps politiques suite aux positionnement sur sur les différentes listes en course pour les prochaines législatives de juillet 2022. Suivez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de Zik Fm.
TRANSPLANTATAION RÉNALE : AUCUN HÔPITAL N’A ENCORE REMPLI LES CONDITIONS POUR L’AGRÉMENT
Même si la loi a été votée en décembre 2015, les insuffisants rénaux, tout comme les familles, attendent l’effectivité de la transplantation au Sénégal
Ce n’est pas encore demain la veille pour pratiquer la transplantation rénale au Sénégal. Malgré la soumission de plusieurs structures de santé pour l’agrément, le Conseil national du don et de la transplantation a souligné «qu’aucun hôpital n’a encore rempli totalement les conditions. Il y a des compléments d’informations à faire dans les grilles ». Et de poursuivre : «l’acte chirurgical reste banal toutefois, c’est le management qui pose problème». Une sortie faite hier, mardi 10 mai à Dakar lors d’une rencontre avec la presse.
Le gouvernement du président Macky Sall compte aller doucement et sûrement vers la transplantation rénale en prenant toutes les dispositions de sécurité pour faire de cette pratique, une réalité au Sénégal. Selon le Conseil national du don et de la transplantation (CNDT), autorité chargée d’assurer la transparence, la coordination du don et du prélèvement, la gestion des registres ainsi que les échanges internationaux, «le travail de la sécurité sanitaire et du respect de l’éthique médicale est en train d’être mené avec tous les acteurs pour l’effectivité à court termes de la transplantation dans le pays». Même si la loi a été votée en décembre 2015, les insuffisants rénaux, tout comme les familles, attendent l’effectivité de la transplantation au Sénégal. Pour le CNDT qui a fait face à la presse hier, mardi 10 mai, les ressources pour la pratique de l’acte chirurgical ne manquent pas au Sénégal.
Toutefois, il reste toujours des préalables à régler. «Nous n’allons démarrer la transplantation que quand on aura un hôpital qui a déjà reçu un agrément. Pour le moment, ce n’est pas le cas. Il y a trois à quatre hôpitaux qui se sont manifestés mais il reste des compléments d’informations pour remplir les grilles», a fait savoir le président dudit Conseil, le professeur El Hadji Fary Ka. Et de rappeler : «ce ne sont pas les ressources humaines qui manquent. Le Sénégal a consenti de nombreux efforts. Si nous étions à deux voire trois néphrologues pour tout le pays, aujourd’hui, nous sommes à plus de 40 spécialistes. Le geste chirurgical est mineur mais la complexité réside uniquement dans le couple donneur-receveur».
Le Sénégal, dans sa démarche de prise en charge sanitaire de ses patients, entend aller vers la greffe du corner afin de permettre à certaines personnes de recouvrer la vue. Pour rappel, la transplantation rénale consiste en un transfert d’un rein sain d’un individu donneur à un parent qui présente une insuffisance rénale chronique sévère qui est le receveur, par un acte chirurgical librement accepté.
A cet effet, seules les personnes dont les reins ne peuvent plus assurer leur fonction de façon définitive doivent en subir l’acte. Les conditions pour recevoir un rein sont ainsi établies par le Sénégal à savoir : avoir un donneur apparenté, avoir une insuffisance rénale chronique sévère, ne pas avoir de contre-indications à la transplantation rénale et enfin signer le document de consentement.
PARRAINAGE : BBY ET YAW PASSENT, WALLU ET GUEUM SA BOPP TRÉPASSENT
Le parrainage citoyen appliqué pour les élections législatives de juillet prochain commence à faire ses premiers dégâts. Pour cause, alors que les coalitions Benno Bokk Yaakaar et Yewwi Askan Wi ont réussi à passer le contrôle de parrainage consécutif au dépôt des listes de candidature, d’autres coalitions ou formations comme Gueum sa bopp de Bougane Guèye Dany, And Nawlé Ligeey de Serigne Mboup, maire de Kaolack, Jammi Goox Yi de Fadel Barro ont été recalées par les services du ministère de l’Intérieur. De même que Wallu Sénégal, selon certaines informations, pour défaut de parrainages. Ces listes recalées ont 48 heures pour rectifier le tir.
Le système du parrainage citoyen, fortement décrié lors de la présidentielle de 2019 pour avoir recalé presque l’essentiel des candidatures pour n’en permettre finalement que cinq dont le président sortant, risque de l’être encore davantage après les Législatives de juillet. Surtout, si on se réfère au sort réservé aux uns et autres au niveau du contrôle des parrainages du ministère de l’Intérieur. Parmi ceux-ci, on relève les coalitions qui ont passé haut la main le dit contrôle et d’autres qui ont été tout simplement recalées.
La coalition Benno Bokk Yaaakar, majorité présidentielle, a ainsi franchi l’étape du parrainage avec 52. 623 parrainages validés sur 55327 fournis. D’ailleurs, le procès-verbal de contrôle de parrainage a été reçu hier, mardi 10 mai, de la Direction générale des élections. Idem pour les listes de Yewwi Askan Wi qui ont été acceptées, après les nombreuses vérifications à la Direction générale des élections, tenant compte de la loi et du règlement relatifs au système de parrainage.
D’ailleurs, la coalition Yewwi Askan Wi, par la voix de son mandataire national, a tenu à remercier et à féliciter tous les Sénégalais qui se sont mobilisés pour parrainer leur coalition, non sans manquer de féliciter « toutes les équipes qui ont travaillé dans la compilation des données ». Le même sort est aussi partagé par la coalition Bokk Guis Guis Ligueye de l’ancien maire de Dakar Pape Diop qui a confirmé ses listes avec 45.471 parrainages. Première à passer l’épreuve, la coalition de Pape Diop a confirmé ses parrainages sur 11 régions sur un total de 55.323 électeurs qui avaient été préalablement déposés à la Direction générale des élections.
A l’opposé de ses coalitions, celle de Bougane Guèye Dany n’est pas parvenue pour le moment à franchir l’épreuve du tamis parrainage. Gueum Sa Bopp a vu ses listes recalées au même titre que celles d’And Nawlé Ligeey de Serigne Mboup, maire de Kaolack, et de Jammi Goox Yi de Fadel Barro. En point de presse organisé dans la foulée de ce rejet hier, mardi, Bougane Guèye Dany, leader de « Gueum Sa Bopp », et les membres de sa coalition ont accusé le gouvernement d’avoir créé des parrains qui n’existent pas dans certaines régions. Qui plus est, ils ont dénoncé un système ténébreux, orchestré par le Chef de l’Etat, à travers son ministère de l’Intérieur. « Le logiciel des parrainages ne reconnaît pas le nom de notre coalition et a enregistré les parrainages pour le compte de « Gueum Sa Bopp » et pour la Grande Coalition « Gueum Sa Bopp ». Ils disent que nous avons 2000 doublons mais le fichier a rejeté plus de 36.000 noms », ont-ils expliqué tout en relevant que « Gueum Sa Bopp » est la troisième force politique de ce pays ».
Pour sa part, Fadel Barro a aussi indexé le Chef de l’Etat, à travers son ministère de l’intérieur. « Le Président Macky Sall pousse ce pays vers la révolte. Il ne peut pas à la fois être juge et partie. La plupart des conflits dans la sous-région ont pour origine les élections. Pourquoi le Chef de l’Etat ne veut pas qu’on parle des véritables problèmes de la société à l’Assemblée nationale ? Le Sénégal est un pays démocratique. Il n’appartient pas à Macky Sall qui doit organiser des élections transparentes ». Et de poursuivre dans la foulée : « Nous ne demandons rien que la possibilité de participer à des élections libres et transparentes dans ce pays. Demain, nous allons déposer notre lettre de contestation.
En outre, nos avocats ont engagé le combat. Nous avons des juges qui ne sont pas à la merci de Macky Sall ». A noter cependant que les listes rejetées par le contrôle de parrainage ont 48 heures pour rectifier le tir au niveau du ministère de l’Intérieur. Aux dernières nouvelles, l’on apprend aussi que la liste de Wallu Sénégal a été rejetée.
Selon des informations partagées par les médias, le dossier de la coalition « Wallu » a été recalé aussi pour défaut des parrainages nécessaires. La coalition n’aurait validé que 30.356 parrainages sur les 34.580 requis, relève-t-on. Me Wade et ses camarades pourraient cependant régulariser dans les 48 heures et ne pas être ainsi définitivement rejetés et manquer la prochaine législature.
AFFAIRE DES CÂBLES DU TER LE RÉQUISITOIRE D’UN PROCUREUR EN COLÈRE NOMMÉ OUSMANE DIAGNE
L’acte de vandalisme perpétré par des voyous contre le Train Express Régional (Ter) a mis le procureur général Ousmane Diagne dans tous ses états. Au même titre d’ailleurs que tous les citoyens sénégalais et particulièrement les passagers de la Banlieue dakaroise. Depuis un certain temps, souligne le procureur Ousmane Diagne dans un communiqué publié hier, des actes de dégradation, de prévarication et d’incivisme sont constatés de manière récurrente sur le tronçon du Train Express Régional dit TER. « Les derniers en date ont été commis dans la nuit du 09 mai 2022 au niveau de la voie n°2, dans les environs de Thiaroye, où les enquêteurs ont pu relever que soixante mètres de câbles ont été sectionnés et emportés. Les constatations matérielles ont permis par ailleurs de retrouver sur les lieux et de mettre sous scellé des scies à métaux et un coupecoupe qui ont probablement servi à la commission des faits » lit-on. Pour le défenseur de la société Ousmane Diagne, ces actes, qui mettent en danger la sécurité et la vie des usagers du TER ainsi que l’outil de transport et les installations techniques, relèvent d’une gravité extrême et sont susceptibles d’être qualifiés d’actes de terrorisme, de destructions, dégradations et dommages criminels de véhicules de toutes sortes visés par les articles 279-1, 407 et suivants du Code Pénal outre qu’ils menacent la liberté de circulation des populations. « C’est pourquoi, j’ai donné des instructions à la Section de Recherches de la Gendarmerie de mener toutes les investigations utiles afin d’élucider toutes les circonstances de ce méfait, d’en rassembler les preuves et d’identifier le ou les auteurs. Au regard de la gravité des faits, l’enquête sera traitée avec toute la diligence requise et la loi sera rigoureusement appliquée à l’encontre de toute personne impliquée d’une manière ou d’une autre » a déclaré le Procureur général que l’on sent très en colère contre les fossoyeurs, saboteurs, voleurs et casseurs de ce patrimoine national qu’est le Train Express régional dont les Sénégalais, en tout cas les habitants de la région de Dakar, ont fini de s’approprier.
PARRAINAGES COALITION «WALLU» VICTIME D’UN…REMPLISSAGE
La coalition « Wallu » de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade risque de ne pas participer aux prochaines élections législatives. Car son dossier a été rejeté pour insuffisance des parrainages nécessaires. Un fait triste et scandaleux pour un Parti cinquantenaire comme le Pds qui se respecte ! En effet, la coalition « Wallu », dont ce parti constitue la locomotive et qui comprend donc d’autres partis, n’a validé que 30.356 parrainages sur les 34.580 requis. En cherchant à connaître les raisons de cette situation inédite, « Le Témoin » quotidien a appris que beaucoup de responsables de « Wallu » se sont contentés de faire du remplissage au lieu de chercher de vrais parrainages. Autrement dit, ils remplissaient des fiches en se basant sur les cartes de membres vendues voire en y mettant de faux noms, des numéros de cartes nationales d’identité inventés etc. pour donner le maximum de parrainages possible à la direction du Pds et, ainsi, espérer se faire investir en une place éligible sur la liste. Autrement dit, dans l’espoir de se tailler une bonne place « députable ». Un vrai crime électoral dont Me Wade est victime. Mais bon, tout n’est pas encore perdu puisque « Wallu », qui n’a pas touché le sol avec ses quatre appuis, dispose encore de 48 heures pour régulariser et réparer les dégâts. C’est-à-dire effectuer une remontada de quelque 6.000 parrainages. Certes, c’est en principe dans les cordes du Pds mais, étant donné que ce jadis grand parti n’est aujourd’hui que l’ombre de lui-même, cette remontada risque donc de ressembler à une mission quasi impossible. Impossible ? Justement, Me Abdoulaye Wade, tête de liste de Wallu, ne connaît pas ce mot !
COALITION WALLU (BIS)
Les parrainages nécessaires pour participer aux élections législatives de juillet prochain semblent être le nœud gordien de certains partis ou coalitions de partis. Le PDS considéré comme le navire amiral de l’Opposition a vu sa liste rejetée pour doublons. Une grosse surprise pour ce parti qui a longtemps misé sur le leadership et la maestria de Maitre Wade pour affronter les bastilles et les voix du peuple. Avec l’âge avancé de son timonier et la défection de la plupart de ses cadres qui ont rallié la mouvance présidentielle, l’administration interne de ce parti semble éprouver d’énormes difficultés pour rassembler des listes de parrainages. Malgré ce qu’en dit Nafissatou Diallo qui estime qu’ils n’ont aucun problème pour passer. Après le rejet des listes de la coalition de Bougane Gueye Dany, entre autres, la coalition de Wade dispose de 48 heures pour régulariser sa liste et ses doublons.
LES DÉPITÉS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES LE MAIRE DE GRAND-YOFF JETTE L’ÉPONGE
Annoncé comme suppléant sur la liste départementale de Dakar, le maire de Grand-Yoff, Madiop Diop, informe, dans un document, les militants, sympathisants, l’opinion nationale et internationale qu’il se retire de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi pour les élections législatives de Juillet 2022. Il précise qu’il en a informé qui de droit et a également déposé sa lettre de désistement au niveau du Ministère de l’Intérieur et donne rendez-vous à la presse dans les jours à venir pour plus de détails. Encore un dépité des investitures en attendant d’autres.
53ÈME ANNIVERSAIRE AHMADOU MBAYE MAODO CE SAMEDI À TIVAOUANE
Comme chaque année, avec la bénédiction de Serigne Mbaye Sy Mansour, Khalife général des Tidianes et de Serigne Maodo Sy Dabakh, le célèbre homme de radio et président de tous les communicateurs traditionnels du Sénégal, Haj Mansour Mbaye, célèbre le Gamou annuel de son défunt père El Hadj Ahmadou Mbaye Maodo. Cette année marquera le 53e anniversaire de cette cérémonie religieuse tant attendue. Ce sera le samedi 14 mai à Tivaouane. La cérémonie sera placée sous le haut patronage de Son Excellence le Président de la République Macky Sall, de Mme Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Hcct et de M. Idrissa Seck, président du Cese. Plusieurs dignitaires religieux et autorités politiques sont attendues. Les deux marraines de cette 53ème édition sont Mme Marième Faye Sall, Première dame, et Adjaratou Ndella Wade. Au cours de cette journée du souvenir et de recueillement à la mémoire de feu Ahmadou Mbaye Maodo, des hommages seront rendus à d’autres illustres disparus comme El Hadj Tamsir Sakho, El Hadj Pape Malick Sy, El Hadj Ousmane Diagne père de Me Dior Diagne, El Hadj Ousmane Sène Bley, Ousmane Tanor Dieng, El Hadj Lamine Mbengue, El Hadj Idrissa Gueye etc. Pour la petite histoire, feu El Hadj Ahmadou Mbaye Maodo a consacré toute sa vie au service du saint homme de Tivaouane, d’où le sobriquet de « Maodo » collé à son nom.