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1 septembre 2025
UNE FILLE DE 19 ANS ENLEVÉE, SÉQUESTRÉE, TORTURÉE ET VIOLÉE À TOUR DE RÔLE PAR 3 HOMMES
La Chambre criminelle de Dakar a enrôlé hier une sordide affaire de mœurs. Au banc des accusés se trouvent Adama Ndiaye, Diégane Diouf et Lamine Diène qui ont partagé le prétoire avec la victime Céline Gomis.
Céline Gomis a été enlevée, séquestrée et violée par trois hommes pendant 48 heures. Ses bourreaux, Adama Ndiaye, Diégane Diouf et Lamine Diène, ont été attraits hier devant la Chambre criminelle de Dakar pour séquestration et viol collectif. Ces derniers, qui encourent la réclusion criminelle à vie, seront édifiés sur leur sort le 4 octobre prochain.
La Chambre criminelle de Dakar a enrôlé hier une sordide affaire de mœurs. Au banc des accusés se trouvent Adama Ndiaye, Diégane Diouf et Lamine Diène qui ont partagé le prétoire avec la victime Céline Gomis. La fille avait 19 ans au moment des faits. Le 10 décembre 2019, la gendarmerie est saisie de la disparition de Céline Gomis qui a été enlevée au quartier de Fann-Hock par trois hommes. Au moment des faits, des étudiants qui faisaient leurs révisions sont tombés sur cette scène alors qu’ils quittaient la faculté de Médecine pour celle de Droit. C’est ainsi que ces derniers ont relevé la plaque d’immatriculation du véhicule avant que les ravisseurs ne disparaissent. Saisie de l’affaire, la gendarmerie a ouvert une enquête et, de fil en aiguille, a retrouvé le véhicule et Adama Ndiaye (celui qui était au volant) et ses co-accusés. Au cours de leurs recherches, les pandores ont retrouvé la victime Céline Gomis à l’hôpital. Interrogée, la jeune fille raconte que le jour des faits, elle était envoyée par sa grande sœur dans une boutique à Fann Hock. En cours de route, à hauteur de Claudel, un individu l’a tapotée avant de lui placer au niveau du nez un morceau de tissu humide. Elle perd aussitôt connaissance. A son réveil, elle était dans une chambre avec les mains et les pieds ligotés.
A l’en croire, ses violeurs étaient au nombre de 3 et ont couché avec elle à tour de rôle pendant deux jours. Elle estime qu’elle n’est pas en mesure d’identifier ses bourreaux, car on lui avait bandé les yeux. Elle s’est réveillée dans la forêt de Mbao avant d’être secourue par des maçons qui l’ont conduite à l’hôpital de Pikine où elle a été examinée par une gynécologue. L’homme de l’art a attesté des blessures que lui ont infligées les malfaiteurs avec des objets contondants et le viol. Devant la barre, les accusés ont unanimement nié le viol collectif et la séquestration. Adama Ndiaye, 26 ans, reconnaît qu’il conduisait le véhicule suspect, mais il ne s’est jamais garé à l’université et ne transportait personne. La même version a été servie par son acolyte, le vigile Diégane Diouf. D’après les gendarmes, des préservatifs ont été retrouvés dans sa chambre où était séquestrée Céline Gomis. Pourtant à l’enquête préliminaire, les mis en cause avaient reconnu avoir conduit la victime à Fann Résidence dans la maison dont la garde était assurée par Diégane Diouf. Faisant partie des accusés, Lamine Diène, âgé de 39 ans mécanicien de profession, marié et père de 3 enfants, a indiqué que le jour des faits, il s’était couché à 22 heures.
LA VICTIME : «J’AI FAILLI SOMBRER A CAUSE DE LA TORTURE ET DU VIOL COLLECTIF SUBI, MAIS…»
Entendue à son tour, la plaignante dit être très courageuse de venir comparaître après avoir vécu l’horreur. «J’ai failli sombrer, mais grâce à Dieu, je me suis relevée et je tiens à continuer. Après les faits, j’ai poursuivi mes études à l’Iam. J’ai même soutenu ma licence en communication», a-t-elle renchéri. Revenant sur sa mésaventure, Céline Gomis soutient que les violeurs l’avaient attachée à un lit métallique en ressort. «Lorsque j’étais avec les policiers dans la maison suspecte où ils m’avaient séquestrée, c’estle même lit qu’on a trouvé là-bas. Ils m’ont torturée. J’avais des blessures au niveau de mes membres inférieurs. Après mon réveil dans la forêt de Mbao, j’ai eu accès à mon portable et j’ai appelé le fiancé de ma sœur», a expliqué la victime.
ME MARTIN DIATTA : « IL N’Y A PAS DE FAIT PLUS GRAVE ET PLUS ECŒURANT QUE LE VIOL..»
De l’avis du conseil de la partie civile, Me Martin Diatta, il n’y a pas de faits plus grave et plus écœurant que le viol reproché aux accusés qui se présentent comme de doux agneaux. «Ce qu’ils ont fait est criminel. Mon client vivait avec sa sœur qui, elle aussi, était étudiante. Elle était sortie pour aller chercher à manger vers 22h et c’est sur le chemin du retour qu’elle a été agressée par des individus qui l’ont droguée en utilisant des somnifères à cette heure de la nuit. Elle n’a même pas eu le temps d’émettre des cris, parce qu’on lui a mis un tissus imbibé de liquide avant qu’elle ne perde connaissance. Celui qui s’était chargé de la droguer l’avait portée comme un sac de patate.
La victime, après avoir été retrouvée, a déclaré qu’à son réveil, elle se trouvait dans une chambre fermée. Depuis 3 jours, ils se relayaient sur elle. Elle n’a pas mangé. Elle avait juste reçu une bouteille d’eau. Elle a pu identifier le domicile dans laquelle elle a été séquestrée grâce aux sirènes d’ambulance. Je suis choqué. Je comprends pourquoi le législateur a criminalisé ces faits. Cela dépasse l’entendement. Elle a eu son baccalauréat avec la mention, mais malheureusement elle est tombée sur ces personnes horribles et elle a vécu l’horreur. Heureusement que ses parents lui ont cherché un psychologue.
Espérons que ce travail de psychologue la ramènera sur un chemin paisible», a indiqué Me Diatta qui demande le franc symbolique. Dans ses observations, le ministère public a sollicité l’acquittement en faveur de Lamine Diène et la réclusion criminelle à perpétuité contre Diégane Diouf et Adama Ndiaye. La défense a plaidé la relaxe. Délibéré au 4 octobre prochain.
«Boy Djinné» fixé sur son sort le 4 octobre prochain
Modou Fall alias Boy «Djinné» a comparu encore pour une énième fois devant la Chambre criminelle de Dakar pour agression et cambriolage, pour des faits qui se sont produits au courant de l'année 2008-2009. Le juge a décidé de renvoyer l’affaire au 24 octobre prochain pour la comparution des parties civiles. Non sans rejeter la demande de sa liberté provisoire. Son avocat Me Alioune Badara Ndiaye a rappelé que son client a passé sept à neuf années de sa vie en prison pour des faits qu'il a toujours contestés. Il répondra à toute convocation de la justice pour la manifestation de la vérité, rassure la robe noire. «Pour ces faits qui datent de plus de 12 ans, il n'y a pas eu de troubles à l'ordre public. Il ne doit pas être condamné à cause de la position de la presse. La garde à vue et le placement sous mandat de dépôt sont les premières sanctions», plaide Me Ndiaye. Abondant dans le même sens, Me Maïmouna Dièye déclare que la plupart des objets volés ont été restitués et que certaines parties civiles sont décédées. Son confrère Me Doudou Ndoye souligne pour sa part que son client fut un délinquant, un voleur pour un temps, mais il a changé. A l’en croire, «Boy Djinné» s'est amendé et il est propre maintenant. Mieux, ajoute Me Ndoye, aucune partie civile ne s'est présentée au cours de l'information pour asseoir l'infraction. Alors, dit-il, Modou Fall mérite la liberté provisoire. Mais le parquet a demandé le rejet de la demande de liberté provisoire car «Boy Djinné» ne présente aucune garantie valable. Le juge a suivi son réquisitoire.
Plainte pour détournement de la «Une» du journal EnQuête
Un sale coup au journal «EnQuête».Des délinquants utilisent la maquette du quotidien pour en faire un montage d’Ousmane Sonko et de son épouse Anna Diamanka qui s’attaque à son époux. Surprise de voir la maquette sur les réseaux sociaux, la direction du quotidien promet de poursuivre en justice les auteurs de cet acte. La direction constate que depuis quelque temps, la «Une» du journal «EnQuête» fait l’objet d’un détournement par des personnes mal intentionnées qui l’utilisent pour attaquer leurs adversaires politiques. Ceci constitue un fait extrêmement grave qui nuit à la réputation du journal et heurte la sensibilité de ses lecteurs, dénonce la direction. D’ores et déjà, elle remercie tous ceux qui ont appelé pour avertir et manifester leur solidarité au journal. A la suite de cela, elle informe les lecteurs et l’opinion qu’une plainte sera déposée aujourd’hui, afin que cela cesse et que le préjudice soit réparé. Le dossier est entre les mains des avocats.
Colère des jeunes Lébous de Yoff, Ngor et Ouakam
Des jeunes Lébous de Yoff, Ngor et Ouakam réclament la libération de Mame Birane Mbengue, président du Parti rénovateur progressiste PRP/Yeesal et coordonnateur du collectif des jeunes de Tank (Yoff-Ngor -Ouakam) et ses codétenus. Il s’agit de Ndongo Seck, Cheikh Abdourahmane Djeylany Samb, Nicole Faye, Socle Ndiaye, Jean Emmanuel Gomis, Moustapha Samba, Lamine Samba, Moustapha Ndiaye et Papa Idy Samba. Face à la presse hier, ces jeunes ont dénoncé leurs arrestations arbitraires et abusives. Ils rappellent que la collectivité lébou a toujours réclamé les terres de l’aéroport Dakar-Yoff, terre de leurs ancêtres de Tank (Ouakam, Ngor, Yoff), depuis le règne du Président Abdoulaye Wade. Mame Birane Mbengue a été arrêté et inculpé pour les chefs de participation à une manifestation interdite, de saccages de biens appartenant à l’Etat et provocation directe d’attroupements, le 25 février à Ngor. Son seul tort, c’est d’avoir fustigé la façon dont des terrains de 200 m² ont été attribués aux footballeurs champions d’Afrique. Le peuple lébou réitère ses exigences pour la libération immédiate et sans condition de ses fils détenus. Ces jeunes promettent de tenir un sit-in la semaine prochaine et de sanctionner la mouvance présidentielle aux élections législatives.
BAC 2022 : Record du Prytanée militaire de Saint Louis
L’excellence n’est pas un vain mot au Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis. L’école a obtenu un taux de réussite de 100% au baccalauréat général 2022. Tous les 64 candidats sont déclarés admis avec 60 mentions. Il y a eu 08 mentions Très-Bien, 20 mentions Bien et 32 mentions Assez-Bien. Seuls 4 candidats ont eu la mention Passable. Aucun candidat n’a été admis au second tour. Pour Mamadou Thierno Talla, ancien pensionnaire du Prytanée militaire Charles N’Tchoréré, ce résultat ne constitue pas une surprise, mais cela devrait être la règle. A l’en croire, le secret de l’école, c’est la rigueur. En plus, les enfants de troupe sont mis dans des conditions idéales de réussite. Pour lui, le Prytanée militaire Charles N’Tchoréré est une école qui fait la fierté de toute l’Afrique.
Modernisation des infrastructures routières
Le Président Macky Sall a demandé hier au gouvernement d’accélérer la modernisation des infrastructures routières. Il a aussi salué l’état d’avancement du programme de réalisation des autoponts, avec la mise en service de l’autopont de Keur Massar, ouvrage de dernière génération, qui va particulièrement améliorer la mobilité et consolider le développement urbain dans le nouveau département. Dans la même perspective, il a instruit le gouvernement de hâter le pas sur l’exécution des projets sectoriels initiés dans le département de Keur Massar, une circonscription qui doit bénéficier, à court terme, d’infrastructures socio-économiques d’envergure, pour asseoir le bien-être des populations des communes concernées. Par ailleurs, le chef de l’Etat a félicité le ministre des Collectivités territoriales, la Banque mondiale, la coopération française et l’Agence de Développement municipal pour les efforts d’amélioration du cadre de vie des populations et de la résilience côtière de Saint-Louis. A ce propos, le ministre de l’Environnement et du Développement Durable est invité à accentuer les actions de lutte contre l’érosion côtière le long du littoral du département de Rufisque.
Les travaux de construction de 23 centres de formation lancés à Kahi
Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, DameDiop, a lancé mardi, à Kahi (Kaffrine), la construction de 23 centres de formation d’un coût global estimé à 87 milliards Fcfa représentant le premier lot d’un total de 46 centres prévus dans l’ensemble du pays. Ces centres permettront de former au moins 30 mille jeunes par an dans des domaines techniques, a-t-il expliqué à l’ «Aps». Le centre de Kaffrine sera construit dans la commune de Kahi sur un terrain de quatre hectares octroyé par son maire, Aliou Diané, et devra être réceptionné dans 18 mois, a précisé Dame Diop. Il a rappelé que le développement du capital humain demeure un axe stratégique majeur du Plan Sénégal Émergent (PSE) qui promeut, entre autres, la formation professionnelle orientée vers le marché de l’emploi. C’est ainsi que (..) 30 % des sortants du cycle fondamental seront orientés vers la formation professionnelle et technique à l’horizon 2030 et ceci, dans une perspective d’élargissement de l’accès à la formation professionnelle, a-t-il indiqué. L’atteinte de cet objectif passe, selon lui, par la construction et l’équipement de nouveaux centres de formation professionnelle en privilégiant l’approche territoire et l’expérimentation du système de formation en alternance. «Chaque centre aura sa spécificité (…) car il a fallu étudier dans chaque département les potentialités économiques capables d’insérer les jeunes sortants de ces centres», a précisé Dame Diop, donnant l’exemple du centre de Kaffrine qui sera axé sur les métiers de l’agriculture, au sens large du terme.
253 kg de chanvre indien saisis à Joal
La Gendarmerie nationale ne connait pas de répit dans la lutte contre le trafic de drogue. Les éléments de la brigade territoriale de Joal ont saisi 253 kg de chanvre indien. Les pandores en profitent pour sensibiliser davantage les populations sur les dangers de la drogue.
Le nouveau câble sous-marin 3 de la Sonatel
La Sonatel accélère la connectivité numérique du Sénégal avec l’atterrissement d’un nouveau câble sous-marin 3 fois plus puissant et le doublement de son Data Center. En outre, doublant ainsi la capacité de son Data Center Tier 3, Sonatel multiplie aussi par trois la connectivité du Sénégal, avec la construction et l’exploitation de la station de raccordement d’un tout nouveau câble sous-marin de très haute capacité, qui viendra compléter les 4 câbles qu’il exploite déjà. D’où le choix de la nouvelle Directrice générale du groupe Orange, Christel Heydemann, de réserver sa première visite en Afrique subsaharienne à Dakar pour célébrer les avancées importantes de Sonatel pour les capacités numériques du Sénégal. Lors de son séjour à Dakar, elle a inauguré la 2e salle du Data Center de Sonatel à Rufisque, permettant de doubler les capacités d’hébergement de services et données numériques de ce Centre. Le Data Center Sonatel de Rufisque héberge de nombreux services de Sonatel et les clients d’Orange Business Services Sénégal. C’est le dernier d’une toute nouvelle génération de centres de calcul, qui bénéficie d’une multi redondance à tous les niveaux, renseigne un communiqué. D’après la même source, Sonatel est déterminée à fournir des services de la plus haute qualité en réalisant son ambitieux programme, à savoir la couverture 4G partout au Sénégal d’ici fin 2023.
Meeting de Cheikh Ba à la Médina
Responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à la Médina, Cheikh BA a fait une démonstration de force lors du meeting qu’il a organisé dans le cadre de la campagne électorale pour les Législatives. C’est une foule immense qui a répondu à l'invitation du Directeur général de la Cdc qui était entouré par tous les responsables politiques de la Médina. Les orateurs ont, à tour de rôle, magnifié l'unité constatée à la Médina et ont appelé les populations à donner une majorité confortable au Président Macky Sall au soir du 31 juillet.
Élections des hauts conseillers
On est loin de sortir du cycle des élections, même si cette fois-ci, le corps électoral est moins important. En effet, après les Législatives, ce sera le tour des Hauts conseillers. D’ailleurs, le gouvernement a adopté hier en conseil des ministres le projet de décret fixant la date du scrutin pour le renouvellement du mandat des Hauts conseillers à élire au scrutin majoritaire départemental. Dans le même sens, le projet de décret portant convocation du collège électoral pour le renouvellement du mandat des Hauts conseillers à élire au scrutin majoritaire départemental est également adopté. Hugues Diaz cède son fauteuil Hugues Diaz quitte le secrétariat général du Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose. Le chef de l’Etat a nommé hier en conseil des ministres l’administrateur du Festival national des Arts et Cultures (FESNAC), Fatou Sidibé Guèye, au poste de Secrétaire général du Grand Théâtre. Directeur de laGéologie, Dr Rokhaya Samba Diène est promue Directeur général du Service géologique national du Sénégal (SGNS). Mamadou Mbengue, lui, devient Directeur des financements verts et des partenariats au ministère de l’Environnement et du Développement durable
LE THEATRE-FORUM A L’HONNEUR
La 16ème édition du Festival sénégalais de théâtre-forum (Fstf) a démarré hier, mercredi 20 juillet, et va se poursuivre jusqu’au 26 du même mois,
Prévue du 20 au 26 juillet, la 16ème édition du Festival sénégalais de théâtre-forum (Fstf) s’est ouverte hier mercredi à Yarakh. Organisé par la troupe «Kaddu Yaraax», ce festival, selon son directeur artistique, Mamadou Diol, a la prétention de répondre à une requête artistique en matière de développement de l’individu et d’accompagnement social.
La 16ème édition du Festival sénégalais de théâtre-forum (Fstf) a démarré hier, mercredi 20 juillet, et va se poursuivre jusqu’au 26 du même mois, avec comme thème : «Tiyaatar leen ! Te bu leen ci xaar kénn !» Autrement dit en français : «Faites du théâtre ! Faites-le vous-mêmes !» Dans un communiqué de presse, l’organisateur indique qu’une causerie sera consacrée à ce thème, jeudi à 13 heures, sur le site du festival installé à l’école élémentaire Bara Gaye de Hann.
Cette 16e édition du Festival de théâtre-forum, qui inscrit dans son programme des causeries sur divers sujets liés à la thématique de cette édition, rassemble à Dakar, différentes troupes théâtrales venant du Sénégal, notamment des régions de Dakar, Kaffrine, Kaolack, Ziguinchor et du département de Podor, mais aussi de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et d’An¬gleterre.
Le festival se veut ouvert à toutes les formations d’artistes du monde entier qui s’expriment à l’aide des techniques du théâtre de l’opprimé et qui pratiquent le théâtre social d’intervention dont les acteurs sont avant tout des agents locaux de développement et de coopération. «Leurs actions contribuent à l’extension et au maintien de relations non conflictuelles entre les populations et à tous les niveaux», indique le directeur artistique de Kaddu Yarakh.
D’après Mamadou Diol, on désigne par théâtre social, toutes les représentations de théâtre qui se tiennent hors des salles institutionnelles, avec un contenu sociopolitique ou d’essor culturel, et qui plaident ouvertement pour une histoire, une cause, généralement celle des communautés.
Comme à l’accoutumée, des sujets tels qu’ «Etre artiste-comédien dans un milieu défavorisé», «La pratique du théâtre social en Afrique» et la «Nécessité de planifier les évènements théâtraux au Sénégal» seront débattus tout au long du festival. Des prestations théâtrales sont aussi prévues dans les rues de Yarakh et Hann, selon le programme transmis par les organisateurs.
Pour obtenir une reconnaissance populaire et une appartenance communautaire, Mamadou Diol souligne que les groupes d’artistes qui évoluent dans ce milieu sont en quête permanente de perfectionnement et de formation. Mixant jeu théâtral et dialogue citoyen, «la pratique du théâtre amène les spectateurs à la pratique concrète de la démocratie sur un espace scénique», a fait savoir M. Diol dans le document.
FESPACO 2023, LE COMITE DE SELECTION EN PLACE
A quelques mois du démarrage de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), du 25 février au 4 mars 2023, la Délégation générale a rendu public le comité de sélection.
A quelques mois du démarrage de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), du 25 février au 4 mars 2023, la Délégation générale a rendu public le comité de sélection. Cette année, le Fespaco est placé sous le thème : «Cinéma d’Afrique et culture de la paix.»
La 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Oua¬ga¬dougou (Fespaco) est prévue du 25 février au 4 mars 2023. En prélude à l’évènement, la Délé¬gation générale du Fespaco a rencontré la presse hier pour présenter le comité de sélection. Il s’agit d’une brochette de professionnels du 7e art du continent. «Les personnes identifiées sont une équipe dynamique de professionnels qui ont bâti leur carrière dans le développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel africaine et du monde.
Leurs profils forts et divers faciliteront l’exploration d’un paysage cinématographique africain de plus en plus diversifié», souligne l’organisation. Cette année, le comité de sélection est composé du producteur et consultant en cinéma mozambicain, Pedro Pimenta, la productrice tunisienne, Lina Chabanne, Guy Désiré Ya¬meogo du Burkina Faso, Laza Razanajatovo, le créateur et directeur artistique du Festival Rencontres du Film Court de Madagascar, Claire Diao, critique de cinéma franco-burkinabè, Farah Clé¬mentine Dramani-Issoufou du Bénin, Enoka Julien Ayemba du Cameroun et Hawa Essu¬man, scénariste et réalisatrice basée à Nairobi, au Kenya.
Placé sous le thème «Cinéma d’Afrique et culture de la paix», la deuxième édition, qui sera réalisée sous la baguette du Délégué général, Alex Moussa Sawadogo, se prépare activement dans la capitale du Faso. «Nous savons que nos cinématographies façonnent les attitudes, les comportements et les opinions. C’est la raison pour laquelle la culture de la paix, qui est un processus permanent, doit transparaître dans les créations cinématographiques», a commenté la ministre burkinabè de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Valérie Kaboré, sur la Rtb, la télévision nationale du Burkina Faso, rapporte l’Agence de presse sénégalaise (Aps).
Innovation de la précédente édition, les Ateliers Yennenga reviennent également pour une deuxième édition. Ce dispositif, consacré à l’accompagnement des films au stade de post-production et à l’immersion des aspirants aux métiers du cinéma, comporte deux volets.
Le Yennenga post-production qui favorise les partenariats de coproductions et l’accès au marché international des œuvres africaines en offrant une opportunité de présenter des films encore en phase de production aux professionnels du cinéma et aux distributeurs internationaux. Et le Yennenga academy qui est un programme de formation du Fespaco, dédié aux jeunes talents du cinéma africain qui proposent des master class autour de différents métiers du cinéma : production, réalisation, écriture de scénario, distribution, critique…
Pour rappel, les cinéastes africains et de la diaspora ont jusqu’au 31 octobre prochain pour envoyer leurs productions au comité de sélection. Comme pour la dernière édition, la compétition officielle comprend huit catégories, fiction long métrage, fiction court métrage, documentaire long et court métrages, les films des écoles, les séries, les films d’animation et la compétition nationale dédiée aux réalisateurs du Burkina Faso. Quatre autres catégories sont prévues, Perspectives, Panorama, Sukabe et Fespaco Classics.
Par Cheikh Sidiya DIOP
EVITONS CETTE POLÉMIQUE SUR LA QUESTION IDENTITAIRE !
L’exploitation politicienne de ce concept identitaire est scandaleuse, surtout avec des arguments qui n’ont aucune cohérence objective, logique et cartésienne
Cette question identitaire telle qu’alimentée par la classe politique, risque de plonger le Sénégal dans une incertitude aux conséquences incalculables.
Et, à mon humble avis, les questions relatives à l’appartenance identitaire, ethniques, religieuses, régionalistes et aux minorités, soulevées par la classe politique du Sénégal, sont dangereuses puisque conflictuelles, en attribuant régulièrement des soupçons à tort et à travers. Cette question est très sensible et divise plus qu’elle ne rassemble. Elle stigmatise les honnêtes citoyens, les dignes et illustres fils de ce pays, républicains et démocrates comme apolitiques.
L’exploitation politicienne de ce concept identitaire est scandaleuse, surtout avec des arguments qui n’ont aucune cohérence objective, logique et cartésienne.
Au contraire, le risque est irréfléchi dans le seul but d’endormir les électeurs et de les détourner par l’inessentiel. Une fois de plus, cette polémique stérile sur cette question identitaire, qui ne cesse d’alimenter la vie politique sénégalaise, est un faux débat puisque improductif face aux enjeux majeurs et questions essentielles qui nous interpellent. Cette question sur l’appartenance est improductive et n’apporte rien de significatif au vécu quotidien des populations qui ont d’autres préoccupations : les coupures à n’en plus finir, en eau et en électricité, le chômage endémique des jeunes, la cherté vertigineuse de la vie, les crises chroniques des secteurs clefs comme l’éducation, la santé et l’agriculture, sans oublier les menaces terroristes sur notre sécurité intérieure comme extérieure, idem pour l’extinction de notre lustre diplomatique avili, etc.
Par ailleurs, force est de condamner la prolifération d’invectives de part et d’autre, l’acharnement et le tapage intempestif sur des femmes et des hommes, porteurs d’une opinion contradictoire dans leur fonction d’alerte et de veille, dans leur noble quête de réfléchir et proposer des reformes pour la bonne marche de notre Sénégal.
Cette dérive est inadmissible et ne reflète pas le niveau d’éducation et le rayonnement du Sénégal moderne qui occupe une place appréciable dans le concert des nations. Pour ma part, je condamne, avec la plus grande fermeté, ces injures proliférées, et que rien ne justifie, à l’encontre de personnalités comme Mankeur Ndiaye, professeur Ibrahima Fall, professeur Mary Teuw Niane, Aminata Tall, etc., y compris sur le professeur Ismaëla Madior Fall. Sachons se contredire et échanger dans le respect mutuel, sans violence ou dérapage. Evitons également d’être totalement en phase sur toutes les questions importantes. Le béaba est de trouver un consensus fort autour de l’essentiel et autour des grandes lignes.
Pis, à ce rythme où va le Sénégal avec cette pléthore d’invectives. Quelle éducation ratée ou bâclée ! Entre guillemets, une campagne électorale n’est pas un espace de violence et d’échanges houleux, mais un cadre de dialogue et de concertation où les visions sur l’essentiel se confrontent et se contredisent. Malheureusement, nos acteurs politiques ne portent pas haut le débat. Et une fois de plus, les thématiques de bas étage qui animent notre campagne électorale poussent à une réflexion profonde sur le poids de la question identitaire et sur celle du troisième mandat.
Au contraire, cette polémique pompeuse, improductive et stérile, entretenue et encouragée par tous ces laudateurs en manque de maturité et d’expérience, de connaissances et de bagages, pollue et tympanise la société sénégalaise. En sus, cette offre politique autour de la violence qui anime la campagne électorale est stérile, pauvre et infructueuse puisque n’apportant pas une alternative crédible aux problèmes auxquels sont confrontées les populations dans des secteurs en panne.
En conséquence, refusons de nous embarquer dans cette barque à vau-l’eau. Ne nous détournons pas de l’essentiel et recentrons le débat qui est ailleurs. Reconcentrons-nous sur des problématiques bien posées par des thématiques majeures qui aideront le Sénégal à émerger dans sa quête de perspectives par une prospective profonde des élites du pays qui, chacun, dans son champ d’action, son domaine de compétence, a le devoir et l’obligation de produire, de se revisiter par une introspection lucide et d’apporter sa modeste contribution pour l’essor du pays.
Pour conclure, ce débat sur l’appartenance identitaire est malsain, immoral, dangereux, conflictuel et contreproductif. Cette polémique stérile n’apportera que des ennuis à notre stabilité politique et n’offrira rien de significatif aux problèmes auxquels sont confrontés les Sénégalaises et Sénégalais. Et surtout que c’est un débat gênant que les politiciens sénégalais, de la majorité comme de l’opposition, doivent éviter d’en faire un fonds de commerce pour la simple raison que la diversité est une richesse pour un pays, pour sa stabilité et sa paix sociale. Notre seule appartenance est le Sénégal.
Par Nicolas Silandibithe BASSENE
AURA-T-ON DROIT À DES DÉPUTÉS DU PEUPLE OU À DES DÉPITÉS DU PEUPLE ?
Depuis fort longtemps, le Sénégal organise des élections législatives pour choisir les députés à l’Assemblée nationale. Un député est un parlementaire qui, à l’Assemblée nationale, participe au travail législatif et au travail de contrôle du gouvernement
Nicolas Silandibithe BASSENE |
Publication 21/07/2022
31 juillet 2022, le Sénégal va sacrifier à la traditionnelle élection législative. Cette élection est celle visant à élire les membres du Parlement, les représentants du Peuple. Au sortir de chaque législature, les Sénégalais sont déçus du comportement irresponsable de la majorité des députés et de la qualité des débats lors des séances. A tel enseigne qu’on se croirait être en face des représentants de partis politiques plutôt que des représentants du Peuple. Qu’est-ce qui pourrait expliquer ce comportement ? Dans le fond, ont-ils vraiment compris le niveau pour assurer la mission assignée ? Mesurent-ils le rôle qu’ils sont censés jouer ? Ont-ils réellement conscience qu’ils sont les représentants du peuple et non de partis politiques ? Pourrons-nous espérer avoir droit à une Assemblée nationale dont les députés portent et jouent un véritable rôle ?
Depuis fort longtemps, le Sénégal organise des élections législatives pour choisir les députés à l’Assemblée nationale. Un député est un parlementaire qui, à l’Assemblée nationale, participe au travail législatif et au travail de contrôle du gouvernement. Bien qu’élu dans le cadre d’une localité, chaque député, compte tenu de la mission, représente la Nation tout entière et exerce à ce titre, un mandat national. «La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants ou par la voie du référendum» (article 3 de la Constitution). En conséquence, les députés se déterminent librement dans l’exercice de leur mandat.
Egalement, il vote la loi ; il peut déposer des propositions de loi en commission, puis en séance publique, il peut proposer, par amendement, des modifications au texte examiné et prendre la parole ; après le vote d’une loi, un député peut, avec d’autres, saisir le Conseil constitutionnel pour qu’il se prononce sur la conformité du texte voté à la Constitution.
En outre, au titre du contrôle, le député peut interroger le gouvernement, examiner son action au sein d’une commission, voire, s’il est rapporteur spécial au sein de la Commission des finances, contrôler l’emploi de l’argent public ; il peut aussi, en signant une motion de censure qui sera soumise au vote de l’ensemble des députés, mettre en cause la responsabilité du gouvernement. Un député appartient obligatoirement à l’une des commissions permanentes de l’Assemblée dont la fonction principale est de préparer le débat qui aura lieu en séance publique et qui aboutira au vote de la loi.
En effet, l’histoire des députés et le Peuple sénégalais est celle d’une amoureuse dépitée. Ces députés, bien qu’issus des partis politiques dans leur écrasante majorité, sont des représentants de la Nation tout entière. Ce qui devrait les conscientiser à jouer un rôle et à porter les intérêts de la Nation. Bien que l’Assemblée nationale reconnaisse la nécessité de cultiver un ancrage territorial et de garder le contact avec le terrain pour en relayer les problématiques dans les débats parlementaires. Cependant, les députés ne sont pas les porte-paroles de leurs électeurs à l’Hémicycle. Ils se doivent de porter une vision plus large, celle de l’intérêt général. Porter une vision plus large ne rime pas avec la constitution de groupe parlementaire au sein de l’Hémicycle car tous les députés de la majorité comme de l’opposition ont les mêmes missions et rôles vis-à-vis du Peuple ? En se constituant en groupuscule, nous voyons clairement se dégager deux voire trois forces antagonistes. Là naissent les soucis de s’auto-protéger, de solidarité de groupe et de survie. Par conséquent, se contrer les uns les autres, quelle que soit par ailleurs la pertinence d’idée, devient l’inévitable mot d’ordre qui s’impose à chaque clan et dont tous sont soumis moralement. Est-ce là la mission assignée ? Ces députés oublient qu’ils sont payés par l’argent du contribuable sénégalais. Pourtant le Peuple que ces «dépités» semblent représenter est un, les lois qu’ils doivent voter devaient être impersonnelles. En résumé, le pouvoir législatif devait être un dans la défense des intérêts du peuple bien qu’ils soient investis par des partis politiques différents ?
En définitive, s’informer avec calme, recul et confiance est plus que jamais nécessaire pour le Peuple afin de faire le bon choix le 31 juillet 2022. Ces «dépités», au cours de ces législatures qui se sont succédées, nous ont causé plus de tort que de bien en votant soit des lois libertines, soit des lois visant à éliminer un adversaire, soit en bloquant une proposition de loi bénéfique au Peuple, soit en adoptant une posture irresponsable et indigne, soit ils sont aux abonnés absents, soit ne contrôlent pas l’Exécutif. Notre Assemblée nationale est devenue un champ de bataille où volent très haut des injures, un ring où des coups de poing sifflent, des âneries rien que pour satisfaire l’Exécutif. Où est la séparation des pouvoirs (Exécutif, Législatif, judiciaire et Médiatique) qui sous-tende la démocratie ? De deux choses l’une, soit nous (Peuple), nous voulons des députés, soit nous optons pour des dépités. Rendez-vous est pris le 31 juillet 2022.
L’USPA AVEC AS MANDÉ DU MALI ET DETERMINE GFC DU LIBERIA
Championne du Sénégal, l’Union sportive des Parcelles Assainies (Uspa) connaît depuis hier ses adversaires en éliminatoires pour la Ligue des Champions africaine féminine.
Championne du Sénégal, l’Union sportive des Parcelles Assainies (Uspa) connaît depuis hier ses adversaires en éliminatoires pour la Ligue des Champions africaine féminine. A l’issue du tirage au sort effectué ce mercredi au Complexe Mohammed VI de Salé, les Parcelloises sont logées dans le Groupe A de la zone A de l’Union des fédérations ouest africaines de football (Ufoa) avec l’As Mandé du Mali et Determine Gfc du Liberia. Les championnes du Sénégal auront comme objectif de terminer premières de leur groupe, synonyme de qualification en Ligue des Champions. Elles auront à cœur de prendre la revanche de leurs compatriotes du Dakar Sacré-Cœur, barrées par la même formation malienne, l’As Mandé, lors de la première édition.
SÉRÉNA GOMIS : «SOUKEYNA CISSÉ SERA SUR LE BANC POUR LA LIGUE DES CHAMPIONS»
Entraîneure principale, Séréna Léna Gomis révèle que c’est Soukeyna Cissé, la coacheadjointe, qui sera sur le banc lors de cette compétition africaine où le Sénégal va jouer dans une poule à 3 équipes. «Pour la Ligue des Champions, Soukeyna Cissé sera sur le banc. Elle est titulaire de la licence C. Un diplôme qu’elle a obtenu après l’examen organisé cette année par la Fédération sénégalaise de football (Fsf), sous la direction de la Confédération africaine de football (Caf). Personnellement, je n’ai pas encore la licence C, mais je compte passer l’examen qui va être organisé bientôt dans ce sens. J’ai obtenu un diplôme en Allemagne, plus précisément à l’université des Sciences des Sports de Leipzig. J’ai un diplôme qui est l’équivalent de l’Uefa A», a précisé Séréna Léna Gomis. Une information confirmée par son adjointe : «Oui en effet je serai sur le banc pour la Ligue des Champions.».
DES RETROUVAILLES AVEC L’AS MANDÉ
Connaissant depuis hier leurs adversaires, Séréna et Soukeyna vont s’atteler à faire mieux que l’équipe de Dakar Sacré-Cœur qui n’a pu sortir de sa poule après avoir été éliminée par la formation malienne, l’As Mandé. Exempte de la première journée, la formation des Parcelles Assainies va entrer en lice le 19 août contre l’As Mandé avant d’affronter Determine Fc du Liberia deux jours plus tard. Faut rappeler que l’équipe classée première va représenter la zone l’Ufoa/A lors de la deuxième édition de la Ligue des Champions féminine de la Caf.
KEEMTAAN GI - L’EMERGENCE, VOUS Y ÊTES !
Pas de quoi s’alarmer ! Il ne s’est rien passé hier après que quelques millimètres de pluie se soient abattus sur notre pays. Rien, on vous dit ! Les images que des plaisantins ont fait défiler sur les réseaux sociaux ont été prises ailleurs. Pas dans ce charmant pays en plein dans l’émergence. Ou peut - être que ces facétieux se sont servis d’images d’archives pour mettre le Chef en mal avec son si gentil peuple. Hier, il a certes plu, mais rien de grave ne s’est produit dans ce coin du paradis qu’est Galsen. L’eau est repartie comme elle était venue. « Plus de peur que de mal » ! En tout cas, c’est l’avis de ce qui nous sert de télévision propagandiste. Elle nous a fait voir une autre image de la ville que celle faisant apparaître des familles dans le désarroi. Et après avoir vidé les caisses de l’Etat — 766 milliards de francs en dix ans ! — pour nous faire oublier ces désagréments récurrents, les voilà qui viennent nous parler de phénomènes climatiques. Plutôt que de nous construire du solide, ils nous offrent des gadgets. Des ouvrages que l’on inaugure pour des raisons politiques sans qu’ils soient prêts pendant que le Chef se glorifiait d’avoir réalisé du béton. Les « cuune » ont assurément eu raison de lui qui raillait ses adversaires déclamant à la manière des gladiateurs des arènes de lutte : « Li niou def fii cuune douko def ». Il s’est révélé plus limité que les tocards qu’il moquait. Un Plan décennal de lutte contre les inondations… à l’eau avec des infrastructures de prestige pour épater de pauvres nègres comme le Train express régional ou le Bus Rapid Transit qui n’ont servi qu’à enrichir des entreprises étrangères. Bon, on peut tout de même se flatter d’avoir des bus que l’on expose comme si on était déjà sur la planète mars. Du folklore et de la propagande en plus avec des images du Chef bien aimé dans les cars. C’est déjà l’émergence ! Prenez pied ! KACCOOR BI (LE TEMOIN)
KEUR MASSAR
Le nouveau département de Keur Massar continue d’être au centre des préoccupations du chef de l’Etat. Hier, en Conseil des ministres, il s’est réjoui de la mise en service de l’autopont de Keur Massar le 13 juillet dernier. Macky Sall estime que cet ouvrage de dernière génération qui participe à l’accélération de la modernisation des infrastructures routières va particulièrement améliorer la mobilité et consolider le développement urbain dans le nouveau département. Le président de la République a, dans cette perspective, demandé au Gouvernement d’accélérer l’exécution des projets sectoriels initiés dans le département de Keur Massar, circonscription qui doit bénéficier, à court terme, d’infrastructures socio-économiques d’envergure pour asseoir le bien-être des populations des communes concernées.
AMÉLIORATION DU POUVOIR D’ACHAT DES MÉNAGES
Le Gouvernement continue de mettre un accent particulier sur les mesures d’’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs et des ménages, mais aussi, sur la nécessité de poursuivre, sans relâche, au regard du contexte international, les efforts budgétaires exceptionnels consentis, pour subventionner l’énergie et assurer la stabilité durable des prix des produits essentiels sur l’ensemble du territoire national. Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a évoqué la situation sociale dans les universités publiques, en demandant au ministre de l’Enseignement supérieur de veiller, en relation avec les recteurs, les directeurs des centres des œuvres universitaires et les représentants des étudiants, à créer les conditions d’un dialogue social, indispensable pour un déroulement apaisé du calendrier académique. Concernant le développement de la pêche artisanale, il a invité le ministre des Pêches à poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs, pour finaliser un projet de plan consensuel de relance de la Pêche artisanale, qui sera examiné et validé prochainement, lors d’un Conseil Présidentiel.
MESURES INDIVIDUELLES
Madame Rokhaya Samba DIENE, Docteur - Ingénieur en Géologie appliquée, précédemment Directeur de la Géologie, est nommée Directeur général du Service géologique national du Sénégal (SGNS) - Madame Fatou Sidibé GUEYE, Conseiller aux Affaires culturelles, précédemment Administrateur du Festival national des Arts et Cultures (FESNAC), est nommée Secrétaire général du Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, en remplacement de Monsieur Hugues DIAZ, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Mamadou MBENGUE, Titulaire d’un Master en Technique de Comptabilité et de Fiscalité, est nommé Directeur des Financements verts et des Partenariats au ministère de l’Environnement et du Développement durable, poste vacant.
LIQUIDATION D’AIR AFRIQUE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE PLOMBE LE PAIEMENT DES INDEMNITÉS
Encore l’éternel dossier des ex-travailleurs de la défunte compagnie aérienne Air Afrique sur le tarmac des lamentations. Tenez et attachez vos ceintures de la déception ! En mai dernier, lors de la fête du travail, le président de la République Macky Sall, très sensible à l’affaire de la liquidation d’Air Afrique, avait donné des instructions fermes au ministre du Budget et à l’Agence judicaire de l’Etat de procéder au paiement effectif des indemnités dues aux 223 ex-travailleurs sénégalais restants. Joignant le geste à la parole, le président Macky Sall avait déclaré avoir fait budgétiser 4,1 milliards Fcfa dans ce sens. Il est vrai que l’Agence judiciaire de l’Etat et le Trésor public avaient démarré les opérations de paiement. Des paiements qui se faisaient de façon graduelle, c’est-à-dire que les ayants-droits aux plus petits montants à savoir les personnels au sol et autres agents de l’air (hôtesses, stewards, agents de piste, manutentionnaires etc.) devaient être les premiers à être payés. D’ailleurs, « Le Témoin » a appris que, effectivement, quelques ayants-droit sont rentrés dans leurs fonds. Depuis lors, rien ! Les pilotes en particulier attendent toujours d’être convoqués pour se faire payer. Renseignements pris, « Le Témoin » vous file que c’est la campagne électorale en vue des élections législatives qui a pu bloquer que la procédure de paiement. Comme quoi, la plupart des responsables du Trésor public et du Budget ont déserté les caisses pour aller battre campagne sous la bannière de Bby. Souhaitons que ces « signataires » soient rappelés à Dakar par Macky Sall pour que redécolle l’avion social de l’espoir…
DÉNONCIATION À L’ATTENTION DU PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE
Depuis quelques jours, les milliers de pèlerins sénégalais qui étaient partis effectuer leur « Hajj » à La Mecque ont commencé à revenir au Sénégal, leur pays, où nous leur disons « marhaba » ou bienvenue. Seulement voilà, il est une chose qu’en notre qualité de bons citoyens nous ne pouvons manquer de signaler à nos forces de sécurité et particulièrement au procureur de la République. Au cours de leur pèlerinage, en effet, ces « oudiadj » ont eu à lapider Satan « sanni Jamra » en lançant des pierres au Démon. Mais en procédant à cet exercice, Monsieur le Procureur, est-ce que ces citoyens ne s’entraînaient pas en vérité à jeter des pierres sur nos braves forces de l’ordre ? Les bons citoyens que nous sommes suggérons au procureur de la République d’instruire la Sûreté urbaine d’ouvrir une enquête pour voir si ces braves pèlerins, de retour au pays, ne chercheraient pas à déstabiliser nos institutions après avoir reçu une formation au lancement de pierres en Arabie saoudite. Car, qui sait ?, peut-être bien qu’eux-mêmes se sont constitués en « Force spéciale ». Donc vite, une enquête confiée à la Sûreté urbaine !
AFFAISSEMENT DE LA ROUTE DE LA PATTE D’OIE L’AGEROUTE ESTIME QUE LE PONT N’EST PAS AFFECTÉ
La forte pluie tombée hier sur la capitale Dakar a laissé beaucoup de dégâts matériels. Notamment au niveau de la commune de la Patte d’Oie qui a vu la route attenante au Pont de l’Emergence inauguré en juillet 2017 et construite par la Compagnie Sahélienne d’Entreprise (CSE) s’affaisser. Très vite des regards accusateurs se sont orientés vers l’Ageroute, l’agence de l’Etat chargée de construire des ponts et des routes. Une telle accusation largement relayée à travers les réseaux sociaux a poussé les services du directeur général Ibrahima Ndiaye a publier un communiqué de presse (voir page 7). En fouinant du côté du siège de l’Ageroute, les réponses obtenues dégagent toute responsabilité de l’agence dans cette affaire. « Le pont n’a rien à voir avec l’affaissement qui touche la route. Le problème est dû à des travaux entrepris sur la route pour un raccordement de canalisation de gros diamètres dans le cadre du BRT. C’est la réparation provisoire qui a été emportée par les eaux. Les réparations sont en cours pour remettre en l’état la route. Le pont lui-même qui n’a subi aucun dégât est dimensionné pour 100 ans au moins » assure un haut responsable de l’Ageroute. Aussitôt alerté, le préfet de Dakar, M. Mor Talla Tine, s’est rendu sur lieux. Sur place, il a indiqué que « les dispositions sont prises pour non seulement sécuriser les lieux, mais aussi mettre en œuvre un plan de déviation pour faciliter la circulation.» En outre, toujours selon le préfet, «l’entreprise qui était chargée de travaux a été mobilisée et a engagé les travaux de réhabilitation»
...LEGISLATIVES DÉMONSTRATION DE FORCE DE CHEIKH BA À LA MÉDINA
La Médina a vibré hier avec la démonstration de force de Cheikh Ba. Le patron de la CDC (Caisse des dépôts et consignations) tenait dans son fief un meeting dans le cadre des législatives. Une foule immense est venue répondre à l’invitation du DG de la CDC. Les orateurs ont, à tour de rôle, magnifié l’unité constatée à la Médina et ont appelé les populations à donner une majorité confortable au président de la République au soir du 31 juillet prochain en votant pour les listes de Benno Bokk Yaakar (BBY).
OUMAR BOUN KHATAB SYLLA SUR LA DETTE RECLAMEE “DAKAR DEM DIKK NE LEUR DOIT PAS DE L’ARGENT”
Alors que le Directeur général de Dakar Dem Dikk poursuivait une visite guidée de certains services installés au terminus Liberté 5, un groupe de retraités de la société de transport a tenté d’accéder dans l’enceinte. Ils sont une dizaine et tiennent tous des pancartes et portent des brassards rouges pour réclamer des indemnités de tenue de trois ans estimés selon eux entre 40 et 50 millions de francs CFA. Pour Oumar Boun Khatab Sylla, ce sont des agents qui sont partis à la retraite et qui réclament le paiement des frais de leur tenue de travail sur trois ans. “Il faut éviter de faire de l’amalgame, car cette situation ne m’a pas trouvé ici. Mais quand on hérite d’une entreprise, on prend en compte le passif et l’actif. Sur ce point, le principe de croisement de dette ne saurait être admis, car il n’y a pas de base légale. J’ai été très constant et ouvert à des discussions pour trouver une solution à l’amiable. Dakar Dem Dikk ne leur doit pas de l’argent, nous avons fait une évaluation de ces tenues ”, a expliqué Sylla. Il ajoute que DDD est une entreprise en difficulté qui est sur la voie de la restructuration et de la relance. Il a fallu une intervention de la police pour empêcher ces retraités d’accéder au terminus où se tenait la cérémonie. Les policiers ont aussi bénéficié de l’aide des agents de sécurité de DDD. Pendant plusieurs minutes, ces anciens de la société ont crié leur colère et résisté aux policiers qui les repoussaient vers l’autre côté de la rue. Mais c’était sans compter avec la détermination de ces vieux qui n’hésitaient pas à marcher dans les eaux pour se faire entendre. Chose faite, car beaucoup de personnes venues assister à la cérémonie ont couru vers l’entrée du terminus pour voir ce qui s’y passait. Une mauvaise publicité dont le directeur général de Dakar Dem Dikk, le magistrat politicien Oumar Boun Khatab Sylla, se serait bien passée.