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16 juin 2025
ÉPILOGUE JUDICIAIRE DANS L'AFFAIRE SOKHNA ASTOU
Le tribunal de grande instance de Louga a condamné, mercredi, à six mois avec sursis, trois sages-femmes pour ’’non-assistance à personne en danger’’. La relaxe a été prononcée au profit des trois autres sages-femmes mises en cause
Le tribunal de grande instance de Louga a condamné, mercredi, à six mois avec sursis, trois sages-femmes pour ’’non-assistance à personne en danger’’ après la mort en couches le 1er avril dernier d’Astou Sokhna au centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye.
La relaxe a été prononcée au profit des trois autres sages-femmes mises en cause dans cette affaire.
Les sages-femmes ayant écopé d’une condamanation travaillaient dans l’équipe du soir au moment des faits, alors que celles relaxées étaient de service le matin le 1er avril.
Le ministère public avait requis une peine d’un an dont un mois d’emprisonnement ferme à l’encontre de quatre sages-femmes et la relaxe au profit des deux autres lors du procès tenu le 27 avril.
Deux des sages-femmes mises en cause dans cette affaire avaient comparu libres, alors que les quatre autres avaient été placées en détention après leur inculpation pour non-assisatance à personne en danger.
L’audience avait duré près de 16 heures et avait vu défiler devant la barre, une quinzaine de personnes, dont le mari d’Astou Sokhna, Modou Mboup.
Cette affaire judiciaire est partie du décès en couches d’Astou Sokhna, le 1er avril, à la maternité de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga.
Sa famille estimant qu’une négligence du personnel de l’établissement avait conduit à sa mort, avait déposé une plainte devant la justice pour non-assistance à personne en danager après qu’Astou Sokhna avait attendu, en vain, pendant plusieurs heures, pour subir une césarienne.
L’enquête policière avait alors débouché sur l’inculpation de six sages-femmes et la détention préventive de quatre d’entre elles.
Les circonstances du décès de cette femme d’une trentaine d’années avaient suscité une vive indignation au Sénégal. Des centaines de personnes avaient manifesté à Louga pour exiger la lumière sur sa mort.
Le ministère de la Santé avait alors pris des mesures conservatoires à l’encontre de certains employés de l’hopital régional de Louga après avoir diligenté une enquête administrative.
Dans la foulée, le directeur de cet établissement public de santé, Amadou Guèye Diouf, est limogé et remplacé par Abdallah Guèye, un administrateur hospitalier.
En réaction, plusieurs syndicats de travailleurs de la santé avaient tenu un sit-in pour dénoncer l’empressement ayant entouré la prise de mesures conservatoires à l’encontre de certains employés de l’hôpital.
Dans plusieurs régions du pays, les travailleurs avaient décrété une série de grèves en guise de protestation contre l’inculpation de leurs collègues sages-femmes.
IL Y A 41 ANS DISPARAISSAIT BOB MARLEY, L’ICÔNE DU REGGAE
Il figure également parmi les artistes musicaux les plus vendus de tous les temps, tandis que son style a influencé des artistes de différents genres
Robert Nesta dit Bob Marley, né le 6 février 1945 à Nine Miles (Jamaïque) et mort le 11 mai 1981 à Miami (États-Unis) d’un cancer généralisé, était un auteur-compositeur-interprète et musicien jamaïcain. Il rencontre de son vivant un succès mondial, et reste à ce jour le musicien le plus connu du reggae, tout en étant considéré comme celui qui a permis à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Il a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde.
Bob Marley commence sa carrière musicale en 1962. En 1963, Robert Nesta Marley forme avec Neville O’Reilly Livingston (plus tard Bunny Wailer) et Wynston Hubert McIntosh (plus tard Peter Tosh) un trio vocal sur le modèle des groupes vocaux américains comme les Impressions. Le trio est tout d’abord appelé les Wailing Wailers, avant de finir par s’appeler The Wailers. C’est avec Simmer Down (en), en 1964, que The Wailers rencontreront leur premier vrai succès local en Jamaïque. Il s’agit d’un appel à la cessation des luttes entre les ghettos et à l’union contre la pauvreté. Beaucoup d’autres chansons suivront jusqu’à 1968. Entre-temps, Bob Marley est devenu rasta à partir de 1966, sous l’influence de personnages importants (comme Mortimo Planno) du mouvement rastafari, alors en plein essor en Jamaïque. Entre 1968 et 1971, les Wailers, alors composés de Bob Marley, Bunny Livingston et Peter McIntosh, collaboreront avec le producteur Lee « Scratch » Perry.
Natty Dread, début du succès mondial de Marley
Cette collaboration très fructueuse générera quatre albums synthétisés en 1972 par le label Trojan à travers l’album African Herbsman.
Tout au début de1973 sort sous le nom de groupe The Wailers l’album Catch A Fire, puis Burnin’ en avril 1973, tous deux chez Island Record, le label fondé par Chris Blackwell. C’est à l’issue de la tournée anglaise Burnin’ Tour 1973 que Bunny Livingston puis Peter McIntosh quittent le groupe fin 1973. Bob Marley, évoluant désormais en solo, s’appuie sur la remarquable section rythmique composée par Aston « Family » Man Barrett (basse) et Carlton « Carly » Barrett (batterie) pour s’affirmer sous le nom de Bob Marley & the Wailers. À ce noyau dur s’ajoutent le claviériste Touter (remplacé dès Rastaman Vibration par Tyrone Downie et Earl « Wya » Lindo), le guitariste américain Al Anderson et le trio vocal The I-Threes composé de Rita Marley (sa femme), Judy Mowatt et Marcia Griffiths. En 1974, sort l’album Natty Dread qui marquera le début du succès mondial de Bob Marley, notamment sous l’impulsion de la reprise du titre I Shot the Sheriff par Eric Clapton. L’album est un succès à travers le monde.
S’ensuit l’album Rastaman Vibration (1976) qui fait définitivement de Bob Marley une star mondiale et le plus grand porte-parole du reggae. Quelques mois après la sortie de cet album, Bob Marley survit en décembre 1976 à une tentative d’assassinat chez lui, à Kingston, en Jamaïque, durant la campagne électorale, qui le pousse à s’installer à Londres. Il relate cet épisode dans la chanson Ambush in the Night sur l’album Survival. C’est durant cet exil, qui durera jusqu’à mi-1978, et le One Love Peace Concert à Kingston, que sort l’album Exodus(1977), œuvre considérée par Time Magazine comme le meilleur album du XXe siècle.
En mai 1977, au cours d’un match de football avec des journalistes à Paris, Bob Marley se blesse au pied droit et on lui diagnostique un mélanome au gros orteil. Il est opéré en juillet 1977 et il se croit tiré d’affaire. En 1978 sort l’album Kaya, puis Survival en 1979, qui est considéré par nombre de spécialistes musicaux comme son album le plus abouti. Avant et après Survival, Bob Marley fera plusieurs voyages en Afrique et donnera quelques concerts sur ce continent, notamment à l’occasion de l’indépendance du Zimbabwe en 1980.
Au cours de Exodus Tour, qui débute à Paris le 10 mai 1977 au Pavillon de Paris, que Bob Marley se blesse au pouce du pied droit lors d’un match de football avec des journalistes français, la veille du concert. Quelques jours plus tard, en sortant d’un concert au Rainbow Theater à Londres, Bob a le pied en sang. Il effectue une batterie d’examens, dont une biopsie, qui révèle un mélanome malin au gros orteil (maladie de la peau qui ne représente que 4 % des cancers), sans doute dû à une trop longue exposition au soleil.
Un médecin américain lui prescrit une amputation urgente de l’orteil. Mais un mélange de superstition de son entourage (selon ses proches, cette amputation l’empêcherait de danser sur scène ou de rejouer au football et surtout la culture rastafari interdit toute amputation) et de pression en pleine tournée européenne où il rencontre enfin son public, contribuent à retarder l’opération. Après beaucoup d’hésitations, un médecin de Miami lui retire uniquement le lit unguéal, croyant à tort arrêter la progression du cancer.
La tournée américaine d’Exodus est annulée. Début 1980 sort l’album Uprising et c’est au cours de la tournée mondiale Uprising Tour que Bob Marley est pris d’un malaise dans Central Park le 21 septembre 1980. Les médecins donnent à Bob Marley moins d’un mois à vivre, son cancer étant généralisé. Bob assure malgré tout le concert du 23 septembre à Pittsburgh, avant que la tournée ne soit définitivement annulée. Bob Marley ne remettra jamais plus les pieds ni en studio, ni sur scène. N’ayant plus grand espoir de s’en sortir, et sur des avis n’ayant pas vraiment fait l’unanimité, Bob Marley est alors soigné, à partir de novembre 1980, dans la clinique du controversé Dr Issels à la Ringberg-Klinik, en Bavière (Allemagne).
Le traitement « révolutionnaire » de ce docteur n’ayant pas produit les effets espérés, Bob Marley est rapatrié vers la Jamaïque pour y vivre ses derniers instants. C’est au cours d’une escale à Miami que Bob Marley meurt le 11 mai 1981, à l’âge de trente-six ans. Il est enterré le 21 mai dans son village natal de Nine Miles, paroisse de Saint Ann, Jamaïque. Ses funérailles nationales à Kingston et son rapatriement à Nine Miles où il repose aujourd’hui réunissent des centaines de milliers de personnes.
Au cours de sa carrière, Bob Marley est devenu le plus grand musicien de reggae à travers le monde et une icône du mouvement rastafari. Il est également considéré comme un symbole mondial de la culture et de l’identité jamaïcaine, tout en plaidant également pour le panafricanisme, le tiers monde et la réduction des inégalités et de la misère.
Bob Marley figure également parmi les artistes musicaux les plus vendus de tous les temps, tandis que son style a influencé des artistes de différents genres. La Jamaïque l’a honoré à titre posthume peu de temps après sa mort, puisqu’il a été nommé à l’ordre du Mérite jamaïcain. Il reste au XXIe siècle le Jamaïcain le plus connu dans le monde aux côtés d’Usain Bolt.
(Source : Wikipedia)
Par Madi Waké TOURE
ET SI ON PARLAIT DE MALADIE MENTALE ?
Tout se passe comme si une société devenue schizophrénique par ses injonctions contradictoires s’efforçait de rendre fous ses membres trop scrupuleux ou trop fragiles.
La vie, de nos jours, n’offre pas toujours aux hommes les possibilités d’épanouissement aux plans moral, social, culturel et économique. Ils sont nombreux ici et ailleurs à souffrir terriblement de tensions internes liées à des situations de manque durement ressenties. Des manques au plan affectif et aussi au niveau des besoins.
Tout se passe comme si une société devenue schizophrénique par ses injonctions contradictoires s’efforçait de rendre fous ses membres trop scrupuleux ou trop fragiles. Au Sénégal, le recensement national de 1988 renseigne que les personnes en situation de handicap mental (PSHM) constituent 10 % de la population des personnes en situation de handicap et suivent derrière les PSH moteurs (25 %) et les PSH visuels (18 %). Ces chiffres doivent faire peur en ce sens que personne n’est à l’abri d’une descente dans les …ténèbres.
Michel Foucault n’a pas tort avec ces mots puissants qui renseignent sur la gravité de la folie mais aussi notre proximité avec elle : « La folie est le plus vif de nos dangers et notre vérité première la plus proche ».
Imaginons un seul instant le spectacle terrifiant du basculement dans la folie d’un être proche. Imaginons sa sortie de l’humain, sa perte de la raison, le court-circuit de ses facultés, son exclusion : le pire de ce qui peut arriver.
Mais au fait qu’est-ce que la maladie mentale ? Pour avoir la bonne réponse, j’ai interrogé le Net : « Une maladie mentale est un ensemble de dérèglements au niveau des pensées, des émotions et/ou du comportement qui reflètent un trouble biologique, psychologique ou développemental des fonctions mentales. Une maladie mentale entraîne nécessairement une détresse pour l’individu et/ou une difficulté au travail ou dans les relations sociales.
Les recherches indiquent que les maladies mentales sont causées par l’interaction entre des facteurs biologiques, génétiques, psychologiques et sociaux qui mènent à des perturbations dans le cerveau. La vulnérabilité de chaque individu est différente mais la maladie mentale peut se déclarer chez n’importe qui si des facteurs de risque suffisants sont réunis. »
Cette définition analysée à l’aune des cours en psychiatrie de votre serviteur (trois années avec un stage dans les hôpitaux psychiatriques) l’agrée totalement. Ces précisions faites, intéressons-nous maintenant à quelques cas réels qu’il nous a été donné de rencontrer dans le cadre de notre pratique professionnelle.
Appelons la madame Diabé Mingo (un nom d’emprunt). De grande taille, teint clair et pas dépigmentée ! —, elle en imposait par sa beauté. Ses atouts physiques fort appréciables lui ouvraient toutes les portes. Elle s’était liée d’amitié avec une grande commerçante de la région de … qui lui remettait des marchandises qu’elle plaçait auprès de ses nombreuses connaissances. Ce rapport de confiance finit par voler en éclat pour non-respect du contrat moral qui liait les deux parties. Il s’ensuivit une dispute qui finit par atterrir dans les locaux de la police. Diabé Mingo fut arrêtée et déférée. Elle n’a pu supporter cette humiliation dans une ville où tout le monde la connaissait et où, dans bien des milieux, on lui déroulait le tapis rouge. Pour se « protéger », elle se réfugia dans la folie.
A aussi retenu notre attention le cas de cet homme d’une trentaine d’années. Evoluant dans une famille où la plupart de ses frères vivaient dans une relative aisance, Mambo Kala (nom d’emprunt) supportait difficilement la longue période de chômage dans laquelle il vivait. Débrouillard, il se battait pour sortir la tête de l’eau mais les choses n’évoluaient pas selon ses désirs. Il n’arrivait pas à trouver quelque chose qui soit à la hauteur de ses attentes.
Du travail comme remède !
Cette absence de perspective prometteuse dans sa vie finit par ébranler fortement ses assises psychologiques. Il bascula malheureusement dans la maladie mentale.
Le médecin traitant, brillant professionnel, comprit que, pour guérir ce patient, il fallait lui trouver du travail. En complicité avec les frères du malade, ils s’engagèrent à lui trouver du « travail ». On emménagea un bureau dans l’enceinte de l’hôpital qu’on confia à Mambo. Ses frères se cotisèrent chaque mois et remettaient l’argent au toubib qui, à son tour, versait la somme à Mambo.
Ce dernier prit très au sérieux son « travail ». Il venait à l’heure et ne repartait qu’à la descente. Au bout de six mois, les frangins de Mambo, qui n’avaient rien compris, décidèrent de lui couper les vivres au motif qu’il ne souffrait de rien et qu’il faisait tout juste du cinéma pour se faire de l’argent à moindre frais.
Ne recevant plus ce qu’il considérait comme un salaire, Mambo fit une rechute, plongeant une fois de plus sa famille dans le désarroi.
Venons-en enfin à ce récit bouleversant que nous a raconté notre professeur de psychiatrie, Birane Seck : « J’avais un patient, fonctionnaire de son état. Mais ce qui m’intriguait chez ce monsieur, c’est qu’il ne tombait malade qu’à la fin du mois. Chaque fois qu’on devait lui payer son salaire, il faisait une crise ». Cette histoire a suscité un débat fort intéressant dans la classe. Et le brillant professeur de conclure que le monsieur en question tombait malade parce que ce qu’il gagnait ne lui permettait nullement de satisfaire ses multiples besoins. Et pour ne pas vivre les affres d’une situation sociale compliquée, il préférait noyer son mal dans la …folie.
Interférence manifeste du social dans la survenue de certains troubles mentaux !
Bien évidemment, tous ces éléments évoqués supra renseignent sur l’interférence manifeste du social dans la survenue de certains troubles mentaux.
On peut dire que le milieu joue un rôle primordial dans les affections mentales à cause des pressions de la vie moderne. Cela est si généralement admis que Langner et Michael ont écrit un important ouvrage sur ce sujet intitulé « Le stress et la santé mentale » (angl.). De même, le Dr Karl Evang, un Norvégien, a dit : “Un grand nombre de gens sont capables de résister à certaines des maladies physiques les plus redoutées, mais presque tout le monde semble prédisposé aux troubles mentaux si les tensions et les pressions sont assez fortes et le climat social suffisamment défavorable.”
Fort des vérités énoncées plus haut et compte tenu des réalités qui organisent et structurent la vie dans ce pays, nous pouvons nous autoriser sans risque d’être démenti à soutenir que toutes les conditions sont réunies pour fragiliser le mental des hommes et femmes de ce pays.
En effet quand, dans une société, l’injustice sous toutes ses forme, règne en maître avec en toile de fond une crise morale, économique, sociale, culturelle voire spirituelle sans précédent, génératrice d’une violence sans précédent, il n’y a personne dans un environnement pareil qui puisse dire qu’il est hors d’atteinte d’une maladie mentale.
Face à une conjoncture difficile pour le plus grand nombre, il y a nécessité pour l’Etat central de revoir de fond en comble ses politiques publiques afin qu’elles répondent aux exigences d’une société plus humaine, plus solidaire. C’est à cette seule et unique condition qu’on pourra combattre efficacement la maladie mentale.
Elle reculera si le gouvernement change fondamentalement de paradigme en matière de gouvernance sociale et économique. Vaste chantier !
En attendant, protégeons-nous comme nous pouvons. Et méditons ces paroles d’un homme d’expérience : « Voyez donc votre corps sous un jour tout à fait nouveau : voyez en lui une sorte de magnétophone enregistrant et reproduisant non des sons, mais votre vie affective et spirituelle, vos émotions et vos convictions. Votre magnétophone n’enregistre que ce que vous désirez ; il restitue fidèlement ce que vous avez enregistré. Vous pouvez par conséquent enregistrer une mélodie d’amour et de beauté ou un refrain de peine et de misère. En tout cas, votre magnétophone ne reproduira rien qui n’ait été enregistré. Comme l’enseigne la médecine moderne, mécontentement, tristesse, jalousie, haine et autres troubles de votre vie affective s’expriment physiquement sous forme de diverses maladies. Il n’y a aucun doute à cela. Pour que votre vie soit heureuse, il est par conséquent important et nécessaire que vous appreniez à contrôler l’aspect spirituel et émotionnel de votre vie » in Dr. Joseph Murpy « Triomphez de vous-même et des autres…Se soigner par l’esprit…Savoir se dépasser…Réaliser tous ses désirs », Editions Ariston, Genève.
Rions, chantons, dansons….
Que dire encore concernant la prévention contre la maladie mentale ? Les conclusions auxquelles sont arrivées ce médecin britannique renseignent sur l’importance d’une alimentation saine : « Les découvertes du psychiatre britannique Richard Mackarness ont la même importance. À son avis, dans de nombreux cas de maladie mentale, le principe de la médecine psychosomatique est inversé, car ce n’est pas l’esprit qui rend le corps malade mais le contraire. Il s’agit d’une question d’allergie. Il parle de patients qui, pendant des années, n’ont fait qu’entrer et sortir des hôpitaux et des établissements psychiatriques, et qui ont été guéris après avoir éliminé de leur régime certains aliments auxquels ils étaient allergiques. Ces aliments varient selon les individus. »
Tout compte fait, la qualité de votre santé mentale dépend en partie de vous. Alors, rions, chantons, dansons pour nous aérer l’esprit et nous ouvrir de nouvelles avenues de paix et de prospérité. Car, comme dit l’autre, les sentiments et les pensées forment et modèlent notre destinée. Au-delà de tout ce qu’on peut dire sur cette problématique, il est temps qu’on se regarde en face pour se dire certaines vérités : la folie qui se développe à une allure vertigineuse dans ce pays n’est que le produit de notre société devenue elle-même folle. Elle doit trouver ses antidotes en elle-même, en changeant ses paradigmes.
Cela dit, un minimum de prise en charge de tous ceux qui dérapent et sombrent doit être assumé par les services de l’Etat.
Non respect de la parité : YAW forclos à Dakar ?
Une liste supposée être celle de Yewwi Askan Wi (Yaw) pour le département de Dakar circule dans les réseaux sociaux depuis hier, dans la soirée. Composée de Barthélémy Toye Dias, Fatou Ba, Babacar Mbengue, Ndialou Bathily, Abass Fall, Joseph Sarr et Palla Samba, la liste ne respecte visiblement pas la parité. Ainsi, faut-il le souligner, si réellement c’estla liste déposée par les mandataires de Yaw, elle est légalement forclose. Autrement dit, Yewwi Askan Wi sera forclos dans le département de Dakar. Parce que, d’après plusieurs sources concordantes contactées par «L’As», il n’y a pas possibilité de substitution en l’espèce. Si les responsables de Yaw commettaient l’erreur de ne pas respecter la parité, cela pourrait être interprété comme une volonté manifeste de saboter les prochaines élections législatives et de chercher à créer une situation de tension dans la capitale sénégalaise. Néanmoins un proche de la liste Yaw contacté par «L’As» précise que la liste qui circule n’est pas fiable. En tout état de cause, on en saura davantage les heures à venir…
Yaw franchit l’étape du parrainage
La coalition Yewwi Askan wi (Yaw) passe l’étape des parrainages. Son mandataire national, Déthié Fall, a reçu la notification de la validation du parrainage de la coalition pour les élections législatives du 31 juillet 2022 après vérification à la Direction Générale des Elections (Dge). Il félicite les parrains et les équipes qui ont travaillé dans la compilation des données et plus particulièrement Fatima Mbengue.
Le maire de Grand Yoff se désiste des Législatives 2022
Restons avec la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) dont les investitures ont créé beaucoup de frustrations. Le maire de Grand Yoff, Madiop Diop investi comme suppléant sur la liste départementale de Dakar, a décidé de se retirer des listes de Yaw. Il en a informé les responsables de Taxawu Sénégal et l’opinion nationale à travers un communiqué. L’édile de Grand Yoff en a informé également Khalifa Sall. Il va aussi déposer sa lettre de désistement au niveau du ministère de l’Intérieur. M. Diop promet de tenir un point de presse dans les prochains jours pour s’expliquer sur sa décision.
Désapprobation de Avenir Senegaal Bi Nu Begg…
Ne quittons pas les remous au sein de la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) sans signaler la colère du secrétariat politique national de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg. Il exprime sa totale désapprobation face au procèdé qu’il juge inique et injuste utilisé lors de la constitution des listes des candidats de Yewwi Askan wi, qui a eu pour résultat de reléguer le Dr Cheikh Tidiane Dièye et Mme Ndèye Fatou Diop Blondin respectivement aux 28e et 29e places sur la liste nationale, contre toute attente. La plateforme regrette que les critères liés à la compétence, à l’engagement dans la coalition et la capacité des leaders investis à tirer la liste de Yewwi Askan wi, du fait de leur engagement patriotique et leur image positive au sein de l’opinion publique soient sacrifiés sur l’autel du copinage et des intérêts partisans. Pour Avenir Senegaal Bi Nu Begg, si ces critères avaient et́é respectés, des membres de second rang de partis membres ou des leaders qui avaient quitté́ la coalition pour mettre en place des listes parallèles concurrentes lors des élections locales n’auraient pas et́é mis devant un membre de la Conférence des Leaders, du Comité́ ad hoc en charge des investitures et de surcroît président de la Commission des finances de la coalition. Toutefois, la plateforme Avenir précise qu’elle ne tombera jamais dans une bataille pour des postes et des places. Ainsi, elle rappelle que la coalition Yewwi Askan wi est un bien commun à la construction duquel elle a grandement contribue.́ Elle réaffirme par conséquent son ancrage dans cette coalition et poursuivra son action pour le triomphe du projet de Yewwi Askan Wi au soir du 31 juillet 2022.
Alioune Ndoye tête liste de BBY département de Dakar
On en sait un peu sur les investitures de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) dans le département de Dakar. Le nom de l’ancien ministre Amadou Ba revenait très souvent, mais la vérité, c’est que la liste majoritaire de Dakar de Bby est dirigée par le socialiste et maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye. Le Président Macky Sall a misé sur le socialiste pour espérer faire basculer la capitale dans l’escarcelle de la mouvance présidentielle et rafler les sept postes de députés. Il a zappé les responsables de Dakar de l’Alliance pour la République (Apr). Nos sources révèlent également que l’ancien ministre Amadou Ba occupe la deuxième poste sur la liste proportionnelle de Bby après Mimi Touré.
Guy Marius Sagna tête de liste de YAW à Ziguinchor
La candidature de Guy Marius Sagna a été validée. L’activiste est la tête de liste de la coalition Yewwi Askan wi du département de Ziguinchor. La deuxième candidate à la députation au département de Ziguinchor est l’enseignante Oulimatou Sidibé.
«AAR Sénégal» dénonce le recalage de certaines coalitions
La coalition «AAR Sénégal» dénonce le recalage de certaines coalitions à travers le filtre du parrainage en vue des élections législatives prochaines. Le porte-parole national de ladite coalition, Thierno Bocoum, condamne cette manière injuste de priver des Sénégalais de l’exercice de leur droit d’être candidats. A défaut d’être amélioré, souhaite M. Bocoum, le parrainage doit être écarté conformément à la décision motivée de la Cour de justice de la Cedeao sur la question.
Le procureur saisit la SR sur le vol des câbles du TER
Le procureur de la République a donné des instructions à la Section de Recherches de la Gendarmerie de mener toutes les investigations utiles pour arrêter les auteurs du vol de câbles du Train Express Régional (TER). Au regard de la gravité des faits, indique le parquetier, l’enquête sera traitée avec toute la diligence requise et la loi sera rigoureusement appliquée à l’encontre de toute personne impliquée d’une manière ou d’une autre. Selon le procureur, ces actes qui mettent en danger la sécurité et la vie des usagers du TER ainsi que l’outil de transport et les installations techniques relèvent d’une gravité extrême, susceptibles d’être qualifiés d’actes de terrorisme, de destructions, dégradations et dommages criminels de véhicules de toutes sortes. Il rappelle que depuis un certain temps, des actes de dégradation, de prévarication et d’incivisme sont constatés de manière récurrente sur le tronçon du Train Express Régional. Les derniers en date ont été commis dans la nuit du 09 mai 2022 au niveau de la voie n°2, dans les environs de Thiaroye, où les enquêteurs ont pu relever que 60 mètres de câbles ont été sectionnés et emportés. Les constatations matérielles ont permis, par ailleurs, de retrouver sur les lieux et de mettre sous scellés des scies à métaux et un coupecoupe qui ont probablement servi à la commission des faits, indique le parquet.
Barrick Gold Ltd invité à payer les 120 milliards d’impôts
Le coordonnateur national du Forum Civil pense que Barrick Gold Ltd n’a pas de prétexte pour ne pas éponger ses 120 milliards FCFA d’impôts. Barrick Gold Ltd annonce un solde net de trésorerie de 743 millions de dollars au premier trimestre 2022. Autrement dit, elle a gagné 408 milliards 650 millions de francs CFA après avoir enlevé toutes ses charges échues. Pour Birahime Seck, Barrick Gold Ltd devrait donc être en mesure de payer les 120 milliards de francs CFA que lui réclame la Direction Générale des Impôts et Domaines (DGID) du Sénégal. Ça serait une trahison de trop, après Coumba Ressources, dit-il, si le gouvernement s'aventurait à accepter des miettes en sacrifiant les intérêts du peuple, propriétaire des ressources naturelles.
Plaidoyer de Gora Khouma pour les Sapeurs-pompiers
S’il y a un syndicaliste meurtri par le traitement qu’on réserve aux sapeurs-pompiers, c’est bien le secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal (Urs), Gora Khouma. Ce dernier a d’ailleurs tenu hier un point de presse à son siège à Keur Massar pour demander au gouvernement de renforcer les soldats du feu en moyens matériels et humains, mais aussi en infrastructures face à leur noble mission qui est de sauver ou périr. Le responsable moral de l’URS exhorte également les usagers de la route au respect du code de la route en accordant plus d’attention aux véhicules de secours.
Sit-in des transporteurs des véhicules gros-porteurs
Le Syndicat Autonome des gros-porteurs et transports routiers du Sénégal (Sagr) menace de tenir un sit-in le 20 mai prochain, pour dénoncer les violations permanentes du code du travail au sein des entreprises établies au niveau du port de Dakar avec les nombreux licenciements. Ces acteurs du transport routier qui déplorent les salaires dérisoires, demandent aux autorités étatiques de rappeler à l’ordre leurs employeurs pour éviter le pire dans les prochains jours.
Colère de l’UJTL
Ça râle dans les rangs des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl). A l’origine, les investitures aux élections législatives de la coalition Wallu Sénégal. A les en croire, la jeunesse libérale a été laissée en rade. Demba Lo dénonce le tripatouillage des listes et l’investiture de Frank Dady Diatta à la 17e place. Ces jeunes promettent d’en découdre avec leurs responsables.
Rassemblement national sénégalais/Caytu (Rns/Caytu)
L’espace politique s’enrichit d’un nouveau parti. Il s’agit du rassemblement national sénégalais/Caytu (Rns/Caytu). Le nouveau parti est créé par Serigne Babacar Diop ancien coordonnateur national des cadres libéraux. Ce parti qui se réclame d’obédience libérale nationaliste a tenu son premier congrès à Guédiawaye pour dénoncer l’échec du règne de Macky Sall qui n’a pas respecté ses promesses. Et à ce sujet, Serigne Babacar Diop qui se réclame de l’opposition demande aux Sénégalais de voter pour Yewwi Askan wi aux Législatives.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a reçu hier une délégation du partenariat mondial pour la préparation et la fourniture du vaccin contre la Covid-19. Elle était conduite par son coordonnateur principal, Ted Chaiban. Les échanges ont porté sur la stratégie de vaccination du Sénégal. M. Chaiban a axé son intervention sur comment continuer la réponse, les possibilités d’accélération de la vaccination dans un contexte où Omicron a changé la perception, entraînant des rassemblements sans résurgence des cas. Quant au ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, il a exposé les plans qui seront mis en œuvre pour la mobilisation sociale afin d’arriver à un meilleur taux de couverture. Par ailleurs, le ministre de la Santé a rencontré le comité de coordination inter-agences, le CCIA, pour faire le bilan global de la vaccination 2021, PEV et Covid ainsi que des perspectives pour 2022.
8e édition des itinéraires artistiques
La 8e édition des itinéraires artistiques de Saint-Louis, ouverte dans la capitale du Nord, en présence d’une délégation du ministère de la Culture et de la Communication, a connu un franc succès. Selon l’initiateur Abdoukarim Fall l’édition 2022 connaît un cachet particulier car les artistes participants ont été sélectionnés sur la base d’un appel à candidatures. Au finish, 31 artistes ont été choisis par le comité de sélection, en plus de quatre doyens dont Adama Sylla, Abdoulaye Diallo, Zoulou Mbaye et l’artiste nigérian Tony Okujeni. Ce qui fait au total 35 artistes qui se sont exprimés sur des thèmes libres. L’artiste plasticien et initiateur de cet évènement inscrit dans l’agenda des grands rendez-vous culturels de Saint-Louis reconnaît que ça n’a pas été facile malgré le nombre d’exposants internationaux et la qualité des œuvres accrochées aux cimaises du Crds. D’ailleurs, il estime que les itinéraires artistiques de Saint-Louis méritent plus de soutien pour participer davantage au rayonnement culturel de la ville.
VERS LA RÉOUVERTURE DU MASTER DE RÉALISATION DOCUMENTAIRE ET CRÉATION A L'UGB
Le directeur de la Cinématographie du Sénégal, Germain Coly, a annoncé, mardi, à Saint-Louis (nord) la réouverture prochaine de la section de formation en image de création de l’Université Gaston Berger (UGB).
Saint-Louis, 11 mai (APS) – Le directeur de la Cinématographie du Sénégal, Germain Coly, a annoncé, mardi, à Saint-Louis (nord) la réouverture prochaine de la section de formation en image de création de l’Université Gaston Berger (UGB).
‘’Nous allons poursuivre la collaboration avec l’Université Gaston Berger de Saint-Louis pour reprendre et continuer à développer le Master en réalisation de documentaire’’, a-t-il déclaré à l’ouverture du 13e Festival international du film documentaire de Saint-Louis.
S’exprimant lors d’une cérémonie organisée devant un parterre de cinéphiles à la place Baya Ndar (ex-Place Faidherbe) Coly a insisté sur le fait que le ministère de la Culture travaillait pour la reprise du Master suspendu depuis 2017 à l’UGB après retrait des partenaires.
‘’Nous allons rencontrer très prochainement les porteurs du projet pour voir comment remettre en place ce master 2 de l’université Gaston Berger de Saint-Louis et lever toutes les difficultés qui avaient sont arrêt. Nous allons intensifier les discussions pour que cela se règle bientôt ’’, a assuré le directeur de la Cinématographie du Sénégal.
Il a ainsi fait part de l’engagement des pouvoirs publics à accompagner la reprise de ce Master. Selon lui, le ministère de la Culture par le biais du Fonds de promotion cinématographique et audiovisuelle, accorde de l’importance à la formation en liaison avec des universités.
‘’La feuille de route c’est de travailler et d’insister sur les questions liées à la formation, voire comment insister sur ces sujets pour que les jeunes puissent être préparés à ces métiers très exigeants et qui demandent beaucoup de rigueur’’, a-t-il expliqué.
Il a de nouveau fait part de la disponibilité du ministère de la Culture à accompagner le Saint-Louis’Docs, ‘’un festival qui permet de réunir à Saint-Louis des jeunes et des cinéastes venant d’un peu partout avec des films d’Afrique et d’ailleurs, montrant une autre vision de notre continent’’, a-t-il souligné.
Le master 2 de l’UGB a joué un grand rôle dans le développement de ce festival, a-t-il en espérant sa réouverture l’année prochaine.
Le master de Réalisation documentaire de création (Master RDC) est le produit de la coopération entre l’Université Gaston Berger, l’Université Stendhal de Grenoble 3, la Région Rhône-Alpes et l’Association Ardèche Images/ Africadoc.
Cette association initiatrice de ce partenariat a développé depuis 2000 un programme de formation à l’écriture documentaire sur le continent, un maillon essentiel de la formation de la nouvelle génération de cinéastes du continent africain.
Le Master fut hébergé à l’Ufr des lettres et sciences humaines, à sa création, en octobre 2007, puis transféré à l’Ufr des civilisations, des religions, des arts et de la communication (Ufr CRAC) en décembre 2014.
En 10 ans, plus de 90 jeunes cinéastes documentalistes africains ont été formés grâce au Master 2 de Saint-Louis. Parmi eux figurent la réalisatrice nigérienne Aïcha Macky et son compatriote Sany Magori actuellement directeur de la Cinématographie du Niger.
COUPE DU MONDE DES MALENTENDANTS, LES LIONS TRÉBUCHENT EN QUARTS DE FINALE
Dakar, 10 mai (APS) – L’équipe nationale de football des malentendants a été éliminée aux quarts de finale de la Coupe du monde de la catégorie par celle de l’Allemagne, 3-4, après un match à prolongations.
Dakar, 10 mai (APS) – L’équipe nationale de football des malentendants a été éliminée aux quarts de finale de la Coupe du monde de la catégorie par celle de l’Allemagne, 3-4, après un match à prolongations.
A la fin du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité, 2-2.
La compétition se déroule au Brésil, où l’équipe nationale du Sénégal est arrivée avec le titre de championne d’Afrique.
PLUS DE 25 MILLIONS POUR SE FAIRE UN REIN
Au Sénégal, il est possible de donner un rein en toute transparence et en toute sécurité. Cependant, le receveur et/ou la famille devront mettre sur la table des millions pour recouvrer la santé.
Au Sénégal, il est possible de donner un rein en toute transparence et en toute sécurité. Cependant, le receveur et/ou la famille devront mettre sur la table des millions pour recouvrer la santé. Un acte qui n’est pas à la portée du Sénégalais Lamda.
En Côte d’Ivoire, il faut plus de 25 millions pour se faire transplanter dans les structures sanitaires publiques. Cette révélation est d’un des malades qui a déjà effectué cette pratique dans ce pays. Il a estimé que le prix de l’intervention peut varier et aller à la hausse si on n’a pas de prise en charge. Au niveau du Sénégal, même si le coût de la prise en charge n’est pas encore défini, le Conseil national du don et de la transplantation (CNTS) reconnait la cherté de l’intervention.
Toutefois, le professeur El Hadji Fary Ka et son équipe ont déclaré : «nous travaillons avec le gouvernement et tous les acteurs afin que la transplantation ne soit pas une affaire de nantis mais à la portée de tous».
Revenant sur les médicaments qui doivent maintenir le rein transplanté en vie, le prix est hors de portée du sénégalais Lamda. «Il y a deux médicaments essentiels que j’utilise pour maintenir mon rein en vie. Au Sénégal, il n’y a que la pharmacie Guignon où on peut s’en procurer et les prix pour l’un est à 170 mille pour une consommation de 10 jours et l’autre 480 mille pour une vingtaine de jour», a expliqué le transplanté.
Au Sénégal, le CNDT a renseigné que le coût des médicaments chute d’année en année de traitement. «Il y a une bonne dose à prendre après l’opération à savoir la première année, les doses vont diminuer la deuxième année et ainsi de suite avec un bon suivi médical», a souligné le professeur Ka.
Et de poursuivre : «Au Sénégal, nous sommes en train de travailler avec le gouvernement par le biais de la Pharmacie nationale d’approvisionnement sur une liste de médicaments génériques qui sera subventionnée de manière substantielle. Nous voulons sécuriser aussi un stock de médicaments destinés aux transplantés pour pallier à la rupture».
LES INVESTITURES AUX LÉGISLATIVES ET LE LANCEMENT DES TRANSFERTS MONÉTAIRES EXCEPTIONNELS À LA UNE DE LA REVUE DE L’ACTUALITÉ DE L'APS CE MERCREDI
Les investitures aux législatives du 31 juillet prochain et le lancement des transferts monétaires exceptionnels à plus d’un demi millions de ménages sénégalais sont en exergue dans la majorité des journaux reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.
Dakar, 11 mai (APS) – Les investitures aux législatives du 31 juillet prochain et le lancement des transferts monétaires exceptionnels à plus d’un demi millions de ménages sénégalais sont en exergue dans la majorité des journaux reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.
’’Investitures : les leaders dans le confort des listes nationales, ils ont fui !’’, s’exclame à sa Une Bès bi le journal.
Après les dépôts officiels des listes de candidatures aux prochaines élections législatives, la publication constate que les leaders politiques se sont investis sur la liste nationale.
’’Les leaders désertent les départements pour loger à la confortable liste nationale’’, signale le journal en prenant l’exemple de coalition Yewwi Askan Wi, dont la liste nationale est composée essentiellement de leaders de Partis.
L’Observateur s’intéresse à la ’’bataille de positionnement’’ sur les listes et parle de ’’grosse dépravation des mœurs’’.
’’Pas satisfaits de leur position sur les listes, certains leaders ont quitté avec fracas leur formation politique. Ce faisant, ils donnent l’impression de faire passer leurs intérêts individuels avant l’intérêt commun’’, écrit L’Obs.
+Source A+ se fait écho de la ’’raction très houleuse des leaders zappés ou mal classés sur la liste nationale dans le groupe watsapp de Yewwi Askan Wi’’ et titre ’’Explosion de colère’’.
L’Info pense déjà à une future Assemblée nationale composée de ’’têtes bien faites’’ et de ’’têtes brulées de l’opposition’’ et estime que c’est ’’l’enfer en perspective pour Macky Sall’’.
’’Ousmane Sonko, Barthlémy Dias, Déthié Fall, Aïda Mbodji, Guy Marius Sagna, Bassirou Diomaye…les foudres de guerre de Yewwi Askan Wi presque à l’Assemblée nationale’’, dit le journal.
Il souligne que ’’Thierno Alassane Sall et Cie, à la fois têtes bien faites et têtes brulées ne feront pas de cadeaux à la mouvance présidentielle’’.
L’As revient sur les figures de Me Abdoulaye Wade, Ousmane Sonko et Aminata Touré, présentés comme têtes de liste de leur coalition. Pour le journal, ’’le patriarche, le challengeur et la revancharde partent à l’assaut de l’hémicycle’’.
Sud Quotidien aborde le ’’contrôle des parrainages’’ au ministère de l’Intérieur et parle de ’’l’épreuve de tous les dangers’’.
’’Le parrainage citoyen appliqué pour les élections législatives de juillet prochain commence à faire ses premiers dégâts’’, constate Sud.
Le journal indique que ’’Benno Bokk Yakaar et Yewwi Askan Wi ont réussi à passer le contrôle de parrainage consécutif au dépôt des listes de candidature, d’autres coalitions ou formations comme Gueum Sa Bopp de Bougane Gueye Dany, And Nawlé Liguey de Serigne Mboup, maire de Kaolack, Jammi Goox Yi de Fadel Barro ont été recalées par les services du ministère de l’Intérieur’’.
Sud informe aussi que le même sort a été réservé à Wallu pour défaut de parrainages. ’’Ces listes recalées ont 48 heures pour rectifier le tir’’ souligne la publication.
’’Contrôle des parrainages : second tour’’, titre le Quotidien qui signale que la caolition Wallu ’’a 48 heures pour compléter sa liste’’ de parrains.
’’Les listes de Gueum sa bopp et Jammi gox yi rejetées à l’étape du parrainage. Les deux coalition accusent la fiabilité du logiciel de contrôle et entendent mener le combat juridique pour obtenir gain de cause’’, rapporte Le Quotidien.
WalfQuotidien s’intéresse aux arguments que les responsables de l’Alliance Yewwi-wallu mettront en avant pour ‘’convaincre les électeurs’’.
’’Les coalitions Wallu et Yewwi ne devraient pas se limiter à leur alliance stratégique dans les départements. La crédibilité de cette conjonction des efforts pour renforcer les éléments des uns et des autres, dépendra d’un discours +intelligent+ sur les raisons de cette unité en donnant un visage à leurs propositions’’, écrit Walf.
Le Soleil est largement revenu sur le lancement mardi par le président de la République, Macky Sall, des transferts monétaires exceptionnels de 43 milliards 436 480 mille francs destinés aux 542.956 ménages inscrits dans le Registre national unique (RNU).
’’Programme de transfert monétaire exceptionnel aux ménages vulnérables : du cash aux premiers bénéficiaires’’, titre le journal.
Dans le quotidien L’As, Macky Sall a déclaré que ’’le Sénégal a connu une baisse de 5% du taux de pauvreté’’.
LE NOUVEAU DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DÉVOILE LES CONTOURS DE SA MISSION
Visite du ministre-président de la fédération Wallonie Bruxelles au Sénégal
Le Sénégal compte renforcer ses relations avec la Fédération Wallonie Bruxelles. Dans ce cadre, il va accueillir le ministre-Président de cette Fédération, Pierre Yves Jeholet du 16 au 20 mai prochain.
Lors d’un petit-déjeuner de presse organisé hier, mardi 10 mai, le nouveau délégué général de Wallonie Bruxelles, Pascal Montoisy est revenu sur les objectifs et le programme de cette mission qui sera marquée, entre autres, par des rencontres, des échanges et des signatures d’Accords bilatéraux. «Les objectifs de la mission visent : à renforcer les relations avec les autorités sénégalaises, signer de nouveaux accords de partenariats dont un avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et deux concernant les programmes de l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger) et effectuer un suivi des projets de partenariats de la commission mixte permanente 2021-2025 entre la Fédération et le gouvernement du Sénégal», a fait savoir Pascal Montoisy.
Selon lui, le ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles va également rencontrer le Chef de l’Etat Macky Sall et inaugurer les nouveaux locaux de la Délégation générale. Devenu ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles en 2019, Pierre-Yves Jeholet a été vice-président et ministre de l’Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation du Gouvernement wallon. En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles collabore aussi avec le Sénégal dans le domaine du sport et de la culture.
Ainsi, la Délégation est en train de préparer une exposition réalisée par les stylistes Maguette Guèye et Bineta Seck dénommée «Gifaart» que ses nouveaux locaux vont accueillir dans le cadre du Off de la Biennale de Dakar. «Pour ce projet qui s’appelle Gifaart, le foulard de tête en langue balante, on a choisi six ethnies dont quatre minoritaires (Balante, Bédik, Bassari, Conia guis) mais on va aussi travailler avec les Lébous et les Signares. On a essayé de reprendre leur tenues traditionnelles qu’elles avaient l’habitude de porter et essayer de refaire une autre tenue moderne», a expliqué la styliste accessoiriste Bineta Seck. Le 18 mai prochain, un film de Oumy Ndour sur «Gifaart, une histoire de Mussoor» sera aussi visualisé.
La Fédération Wallonie-Bruxelles, au service des francophones de Bruxelles et de Wallonie, est dotée de services publics, d’un Parlement et d’un gouvernement.