SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 juin 2025
L’OFNAC RELÈVE DES INCONGRUITÉS DANS LA PROCÉDURE DE DÉLIVRANCE DES LICENCES DE PÊCHE
Il a été constaté, dans certains cas, la délivrance d’une lettre de garantie dite « promesse de licence de pêche » à des navires en phase de naturalisation
L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a remis avant-hier, mardi 10 mai, au président de la République Macky Sall ses rapports d’activités pour les années 2021, 2020 et 2019. Dans son rapport 2021, l’Ofnac a relevé des incongruités dans la délivrance de licences de pêche au Sénégal. Selon le rapport, il n’a pas été relevé d’indices susceptibles de confirmer les allégations des dénonciateurs sur des faits de concussion ou de corruption. En revanche, il a été constaté, dans certains cas, la délivrance d’une lettre de garantie dite « promesse de licence de pêche » à des navires en phase de naturalisation.
L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a enregistré, à la date du 23 décembre 2019, une dénonciation collective introduite par l’UPAMES, le CONIPAS et le GAIPES qui s’insurgent contre la délivrance, par le Ministère en charge des Pêches, de licences de pêche, en violation du Code de la Pêche maritime. Selon lesdits dénonciateurs, des licences auraient été accordées à des navires récemment naturalisés. Ils soupçonnent des faits de corruption et de concussion à la base de ces autorisations.
Dans le cadre des investigations menées par l’Ofnac, 09 personnes ont été entendues. Il s’agit, notamment des acteurs de la pêche, de personnes ressources de la société civile et de certains responsables du Ministère de la Pêche. Il ressort des documents produits, que 29 bateaux de l’UE sont en activité dans les eaux sénégalaises tandis que ceux battant pavillon Sénégalais sont au nombre de 111. Selon le rapport pour l’année 2021 de l’Ofnac, les investigations menées ont permis de relever que les acteurs de la pêche, principalement le GAIPES et l’UPAMES, ont pris part régulièrement aux travaux de la CCALP de 2017 à 2020, à l’exception d’une réunion tenue en mode virtuel en 2020 et à laquelle ils ont été conviés. Au terme de chacune de ces réunions, un procès-verbal reflétant l’avis de la Commission sur chaque dossier de demande de licence est transmis au Ministre chargé des Pêches à qui la loi confère la prérogative d’accorder ou non les licences.
En ce qui concerne la délivrance de licence de pêche, il n’a pas été relevé d’indices susceptibles de confirmer les allégations des dénonciateurs sur des faits de concussion ou de corruption. En revanche, il a été constaté, dans certains cas, la délivrance d’une lettre de garantie dite « promesse de licence de pêche » à des navires en phase de naturalisation. D’après le rapport, cette pratique n’est prévue, ni par le Code de la Pêche maritime, ni par une disposition réglementaire habilitant l’autorité concernée à procéder de la sorte.
En outre, l’attribution de la «licence de pêche démersale profonde, option « chalutiers poissonniers et céphalopodiers» à des bateaux, constitue une violation de la loi par le Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime dans la période 2014- 2019, car cette catégorie de licence n’existe pas encore. Face à cette situation, une commission paritaire d’enquête a été mise en place pour statuer sur la suite à réserver à ces licences. Au terme de ses travaux, ladite commission, qui n’a pas souhaité rapporter les décisions d’octroi de licences en cause, a préconisé d’attendre que celles-ci arrivent à expiration avant de procéder à la régularisation par le changement de l’option.
C’est le calme avant la tempête au sein de la mouvance présidentielle. En effet, depuis la clôture de la procédure de dépôt des fiches de parrainages et des listes de candidatures aux élections législatures du 31 juillet prochain, les responsables politiques de la coalition majoritaire sont plongés dans un silence assourdissant concernant les investitures pour ce scrutin.
C'est un secret de polichinelle, le président de la République et de la coalition majoritaire, Benno Bokk Yakaar (Bby) au pouvoir depuis 2012, Macky Sall, ne dort plus du sommeil du juste. En effet, depuis la validation des parrains de la liste Benno Bokk Yakaar, un silence assourdissant règne dans la mouvance présidentielle. Aujourd’hui, tous les responsables politiques de la coalition majoritaire ont leurs yeux rivés vers le Palais de la République où le président Sall « pilote lui-seul » le dossier des investitures aux législatives du 31 juillet prochain. Toutefois, au regard de la situation qui prévaut au sein de la coalition majoritaire que d’aucuns qualifient d’ailleurs d’armée mexicaine en raison de son manque de structuration, c’est un véritable défi qui attend le chef de l’Etat.
MIMI TOURE FACE AU DEFI DU CONSENSUS
Le choix d’une tête de liste nationale consensuelle est certainement l’un des premiers défis auquel l’actuel chef de l’Etat fait actuellement face dans le cadre des investitures aux prochaines législatives au sein de la majorité. En effet, même si le choix de l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, semble acté, cette dernière ne fait pas le consensus. Et, il est peu probable que les autres ténors du parti au pouvoir avec qui elle est en course pour la succession du président de la République puissent se donner à fond dans cette bataille des législatives dont elle sera l’unique bénéficiaire en cas de victoire de la majorité. Il faut donc dire que la proximité de ces législatives avec le dernier mandat du président de la République n’est pas pour arranger les choses. Car, contrairement en 2017 où l’union sacrée de tous les responsables de la mouvance présidentielle autour de l’ancien Premier ministre, Mahammed Boune Abdallah Dionne avait permis une éclatante victoire de la coalition au pouvoir, lors des législatives de cette année, la fin du mandat présidentiel prévue en 2024 risque d’impacter négativement l’élan de solidarité et de mobilisation de tous les responsables de la coalition au pouvoir autour de Mimi Touré.
LE CHOIX DES TETES DE LISTES
Au-delà du défi de faire accepter le choix de Mimi Touré à tous les responsables de son parti, l’Alliance pour la République et ses alliés au sein de Benno Bokk Yaakaar, le chef de l’Etat devra également résoudre une autre équation non moins importante. Il s’agit de la désignation des 46 têtes de listes départementales sur le territoire national.
A Dakar, comme dans tous les autres départements, la guéguerre entre responsables de la mouvance présidentielle risque également de porter un coup à l’ambition du chef de l’Etat de remporter le maximum de départements pour disposer d’une large majorité à l’Assemblée nationale lors de la 14ème législature. D’ailleurs, c’est certainement la raison du verrouillage des informations autour de ces investitures par le chef de l’Etat et son entourage proche impliqué dans ce dossier de préparation des listes. Car, en dehors du nom de l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental, aucune information ne circule concernant les autres investis sur les listes de la coalition majoritaire.
A Dakar, après la circulation dans un premier temps du nom de l’ancien argentier de l’Etat, Amadou Ba, par ailleurs coordonnateur de Bby dans la capitale, c’est maintenant celui du responsable socialiste et ministre de la Pêche, Alioune Ndoye, par ailleurs maire de Dakar Plateau qui est évoqué pour diriger la liste de la mouvance présidentielle à Dakar.
Toutefois, l’un comme l’autre, il sera très difficile de fédérer toutes les forces au sein de la majorité dans la capitale. Surtout après ce qui s’était passé lors des dernières élections municipales et départementales où des problèmes de leadership entre responsables politiques de la majorité ont plombé l’élan de l’actuel ministre de la Santé dans sa marche pour le fauteuil de maire de Dakar.
LA MAJORITÉ FACE À SES GRANDS DÉFIS
Le chef de l’Etat Macky Sall est confronté, en perspective du scrutin de juillet qualifié par certains de test majeur avant la présidentielle de 2024, à plusieurs grandes équations
A mi-mandat de son quinquennat, le président Macky Sall s’achemine vers des élections législatives qui pourraient s’avérer largement rédhibitoires. Pour cause, le patron de la majorité et chef de l’Etat se retrouve confronté, en perspective du scrutin de juillet qualifié par certains de test majeur vers la présidentielle de 2024, à de véritables défis : mortal kombat avec l’opposition sous dominante Yewwi-Wallu, investitures de tous les dangers au sein de Benno Bokk Yaakaar.
Programmées dans quelques semaines, les élections législatives devant renouveler la treizième législature forte de 165 membres, ne sont pas parties pour être une partie de plaisir pour le président Macky Sall. Alors que la coalition majoritaire vient juste de sortir fortement perturbée d’élections locales où elle a perdu dans la majorité des grandes villes du pays (Dakar, Thiès, Ziguinchor, Kaolack, Diourbel…), son patron organise, moins de six mois après, des Législatives quasiment décisives pour son pouvoir. Et cela, d’autant que l’opposition qui a été ragaillardie par sa percée électorale de mars dernier s’est fixée pour mot d’ordre d’installer la cohabitation au sein de l’Assemblée nationale.
Histoire de promouvoir un autre modèle de contrôle des politiques publiques et surtout de barrer la route à toute velléité de troisième mandat au président Macky Sall. Pour ce faire, une alliance assez inédite a vu le jour dans le champ politique avec la jonction opérée par Yewwi Askan Wi d’Ousmane Sonko de Pastef Les Patriotes, Khalifa Sall de Taxawu Sénégal et autre Moustapha Sy du Pur, avec la Grande Coalition Wallu Sénégal pilotée par le Pds de Me Abdoulaye Wade et ses alliés. Une véritable force politique (si elle parvient à survivre de ses guêpiers internes) qui s’est d’ailleurs accordée à promouvoir des listes départementales sur la base du «Tous pour un, tous contre Macky». C’est dire que le Président de la République qui est déjà à mi-mandat de son quinquennat, premier mandat ou dernier mandat selon les uns et les autres, se retrouve à une étape décisive de son règne.
Pour la première fois au cours de sa présidence débutée en 2012, avec le déboulonnage du troisième président du Sénégal, en l’occurrence Me Abdoulaye Wade, Macky Sall qui a toujours réussi à réduire son opposition à « la plus simple expression » en gagnant toutes ses élections (Législatives de 2012 et 2017, Locales de 2014, élections territoriales de 2016, Présidentielle de 2019), fait face à une force politique qui pourrait lui faire très mal.
Dans ce «mortal kombat» pour les élections législatives, ce n’est pas seulement Ousmane Sonko, arrivé troisième à la dernière présidentielle et tête de liste nationale de Yewwi Askan Wi, qui ira à l’assaut du « Macky », en compagnie de toute l’opposition. Le facteur x pourrait bien l’entrée en lice de Me Abdoulaye Wade qui serait pressenti comme tête de liste nationale de Wallu Sénégal.
Quoique comptant 95 ans, le «Pape du Sopi» qui avait boycotté la dernière présidentielle comptabilise un électorat naturel qui pourrait lui être encore fidèle, le 31 juillet prochain. Et du coup, faire tanguer la balance au niveau de certains départements où le pouvoir en place régnait sur le fil du rasoir.
KEEMTAAN GI – CACOPHONIE
Le 31 juillet, date des Législatives, c’est dans deux mois et une vingtaine de jours, mais la cacophonie s’est déjà installée dans ce doux pays des paradoxes. Une cacophonie qui, hélas, pourrait se poursuivre jusqu’à la présidentielle de 2024. Et plutôt que de se mettre dans le temps de l’action pour faire face à l’après-Covid et aux conséquences déjà ressenties de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, on risque de passer deux ans à jacasser et à se donner des coups au risque de plonger ce petit pays dans le chaos. Nous n’en sommes pas encore là. Qu’à Dieu ne plaise ! De la fonction de député, cet élu étant considéré comme la voix du peuple, y en a qui en font une sinécure. Ce malgré ce qu’ils veulent nous faire croire. Ils prétendaient s’être unis pour libérer le peuple de ses chaines. On les avait crus et leur avait livré quelques grandes villes lors des locales. L’idéal aurait donc été qu’ils taisent leurs divergences pour concrétiser cette idée de libération du peuple des chaines qui l’asservissent. Mais voilà que, depuis mardi et, surtout, hier ils se déchainent et s’accusent de tous les maux de la terre au risque de faire imploser la coalition qui aspirait à délivrer le peuple. Beaucoup de ces messieurs et dames n’arrivent en effet pas à digérer le fait de ne pas figurer en position éligible sur la liste nationale de leur coalition — étant donné que le scrutin majoritaire pour les départementales, ne leur en parlez surtout pas ! Et les voilà claquant rageusement la porte, la bave et l’insulte à la bouche. Des dépités des investitures qui donnent une très mauvaise image aux jeunes. La fonction de parlementaire, ils en font un filon. L’autre cacophonie, c’est cette liste de la coalition Yewwi Askan Wi pour le département de Dakar qui risque d’être forclose pour une raison toute bête, le non respect de la parité. La parité dans les assemblées électives, c’est cette connerie que nous a fourguée l’ancien président de la République connu pour son populisme. Mais voilà, c’est la loi et elle est faite pour tout le monde sauf dans une ville religieuse de ce pays. Evidemment, la logique et l’équité voudraient qu’ou bien on applique cette loi pour tout le monde ou alors qu’on la foute à la poubelle. Et nous au « Témoin », on est pour qu’on la jette dans la décharge de Mbeubeuss et qu’on n’en parle plus ! KACCOOR BI
FORCLUSION DE LA LISTE DE YEWWI DE DAKAR LE DIRECTEUR DES ÉLECTIONS CONDAMNE ET PRÉCISE
Dans un communiqué, le directeur général des Élections, M. Tanor Thiendella Fall, condamne et regrette ce qu’il appelle la tentative d’intrusion de l’actuel édile de la ville de Dakar, M. Barthélémy Dias, dans ses locaux. Selon le général de police Thiendella Fall, ces incidents sont survenus après le dépôt des candidatures, étape déjà dépassée, suit la phase de contrôle et de régularisation des parrainages jusqu’au 76ème jour avant le scrutin, c’està-dire le mardi 17 mai 2022 comme en dispose l’article L179 du code électoral. Puis, il souligne que pendant cette période, c’est-à-dire du 09 mai au 17 mai, la commission ne s’occupe que des parrainages, ce qui a d’ailleurs été exposé aux deux mandataires, Déthié Fall et Lamine Thiam, respectivement mandataires de la coalition Yewwi Askan Wi et la coalition Wallu Sénégal qui s’étaient présentés ce mercredi 11 mai à 16 heures à la Commission de réception des dossiers de candidatures pour les législatives. L’objet de leur visite, explique l’organisateur en chef des Elections, était de faire accepter par sa commission des lettres de démission de candidats en vue de leur remplacement sur les listes déjà déposées. M. Fall indique qu’un tel cas de figure n’est pas prévu par la loi électorale. A noter que la liste départementale de « Yewwi Askan Wi » a été invalidée. Elle pourrait même être forclose nous souffle-t-on. Ce dont la tête de liste de « Yewwi » Barthelemy Dias, maire de Dakar, ne veut pas entendre parler. D’ailleurs, cette terrible situation a poussé le turbulent Barth et ses partisans à assiéger les locaux de la direction générale des Elections pour faire du…forcing gagnant.
BARTHÉLÉMY «SI YAW NE PARTICIPE PAS…»
Selon le nouveau maire de Dakar, Barthélemy Dias, par ailleurs tête de liste départementale de la coalition Yewwi Askan Wi, la loi leur offrait le droit de procéder au dépôt de leur liste jusqu’à hier soir, à minuit. « Puisqu’ils ont décidé de ne pas prendre, je demande au peuple de Dakar de se mobiliser. Puisque Macky Sall a dit que Yewwi ne participera pas, je donne rendez-vous aux Dakarois le 31 juillet prochain. Si Yaw ne participe pas aux élections législatives, personne n’y participera » a-t-il menacé. C’est à la suite de cette déclaration musclée que les partisans du président de la République ont convoqué la presse au siège de l’APR pour porter la réplique au bouillant maire de Dakar (lire l’article de Mor Fall en page 3).
AFFAIRE BÉBÉ VIVANT DÉCLARÉ MORT À L’HÔPITAL DE KAOLACK RETOUR DE PARQUET POUR L’AIDE-INFIRMIÈRE SEYNABOU DIÈNE
L’affaire du nouveau-né déclaré décédé alors qu’il était vivant, qui a eu pour cadre l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack, a pris une nouvelle tournure. En effet, après que la police a déféré la mise en cause au terme de 24h de garde à vue, Seynabou Diène, l’aide-infirmière qui avait signé l’acte de décès, a bénéficié hier d’un premier retour de parquet. A retenir qu’elle a été accusée du délit de mise en danger de la vie d’autrui ce qui lui a valu son interpellation suivie de son inculpation. Dans la foulée, hier, les travailleurs de l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass ont tenu un sit-in devant les locaux dudit établissement sanitaire. La cause, ils disent vouloir attirer l’attention sur le professionnalisme de leur collègue pour ainsi dire que cet incident, bien que grave, a été commis par mégarde. Dés lors, ils demandent clémence pour qu’à la fin de la procédure, l’aide infirmière s’en tire avec un sort doux. Ils se foutent vraiment de la gueule des Sénégalais, ces travailleurs de l’hôpital de Kaolack !
LÉGISLATIVES 2022 MACKY DEMANDE UNE BONNE PRÉPARATION DES ÉLECTIONS
Macky Sall a invité le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, hier, en Conseil des ministres, à veiller au bon déroulement des préparatifs des élections législatives du 31 juillet prochain. « Le président de la République invite le gouvernement, notamment le ministre de l’Intérieur, ministre chargé des élections, à prendre toutes les mesures et dispositions requises en vue du déroulement adéquat du processus lié aux élections législatives du 31 juillet 2022 » rapporte le porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye. Dans le communiqué du Conseil des ministres, on peut lire que « le chef de l’Etat salue le respect du calendrier républicain et demande aux acteurs politiques et aux électeurs de veiller (…) à la consolidation de la stabilité sociale et du rayonnement démocratique international du Sénégal ». Malgré tout, plusieurs listes de candidature aux élections législatives ont été invalidées bien qu’il soit permis à certaines d’entre elles de faire les corrections nécessaires, dans un délai de quarante-huit heures, en vue de leur recevabilité. Rappelons-le, les Sénégalais vont élire 165 députés, le 31 juillet, pour un mandat de cinq ans.
CORRUPTION MACKY SALL DÉTERRE ENCORE LA HACHE DE LA GUERRE
Le président de la République a rappelé, hier son attachement à l’éradication de la corruption au Sénégal et a demandé aux membres du gouvernement d’examiner avec attention les recommandations des rapports de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Le chef de l’Etat a rappelé son attachement particulier à l’éradication de la corruption à travers la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (2020-2024) » lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. « Cette stratégie a été « validée le 16 septembre 2020 en Conseil des ministres, pour un coût évalué à 5 milliards 764 millions de francs cfa ». Le président de la République demande (…) aux membres du gouvernement (…) d’examiner avec attention et de prendre en charge avec diligence les recommandations des rapports de l’Ofnac » ajoute le communiqué. Toujours est-il que le Macky Sall a déterré la hache de guerre en demandant à son gouvernement d’accentuer le soutien au déploiement intensif et au suivi-évaluation de cet instrument consensuel de pilotage et la Stratégie nationale de lutte contre la corruption en impliquant tous les acteurs concernés. Nous, tant que les rapports transmis au Parquet par cet Office ne se traduiront pas par l’ouverture de poursuites contre les gestionnaires publics concernés, eh bien on ne croira jamais à cette volonté proclamée de lutter contre la corruption dans notre pays !
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
- Monsieur Alexandre NGOM, Ingénieur Polytechnicien, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société Réseau Gazier du Sénégal (RGS) ;
- Monsieur Abdoulaye TOURE, Conservateur, est nommé dans les fonctions de Directeur de la Bibliothèque de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour une période de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Papa Arona NDIAYE, admis à la retraite ;
- Sont nommés Professeurs titulaires à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à compter du 1er octobre 2021 :
• Monsieur Amadou Oury BA, spécialité : Allemand ;
• Monsieur Mamadou FALL, spécialité : Histoire moderne et contemporaine;
• Monsieur Alioune Badara KANDJI, spécialité : Littérature anglaise ;
• Monsieur Maguèye NDIAYE, spécialité : Civilisation et histoire des idées islamiques.
LA CORÉE DU NORD ANNONCE SON TOUT PREMIER CAS DE COVID
Ce premier cas, détecté lors de tests effectués dimanche à Pyongyang sur des personnes malades et fiévreuses, "correspond" au variant Omicron, hautement transmissible
Le premier cas d'infection au Covid-19 depuis le début de la pandémie a été signalé en Corée du Nord, a annoncé jeudi la presse officielle, qualifiant cela de "grave urgence nationale".
Ce premier cas, détecté lors de tests effectués dimanche à Pyongyang sur des personnes malades et fiévreuses, "correspond" au variant Omicron, hautement transmissible, a précisé l'agence officielle KCNA.
Le dirigeant du pays Kim Jong Un a annoncé la mise en place d'un système de contrôle du virus d'"extrême urgence" à l'issue d'une réunion de crise du bureau politique.
"L'objectif était d'éliminer la racine dans les plus brefs délais", a affirmé le leader cité par l'agence d'Etat KCNA. "Il nous a assuré que du fait de la forte conscience politique de la population [...], nous surmonterons sûrement l'urgence et réussirons avec le projet de quarantaine d'urgence", a précisé l'agence de presse.
Kim Jong Un a demandé un contrôle plus strict des frontières ainsi que des mesures de confinement, demandant aux habitants "d'empêcher complètement la propagation du virus malveillant en bloquant totalement leurs quartiers dans toutes les villes et tous les comtés du pays", selon KCNA.
Toutes les activités productives et commerciales seront organisées de manière à ce que chaque unité de travail soit "isolée" pour éviter la propagation du virus, a-t-il ajouté.
Le pays a complètement fermé ses frontières dès le début de la pandémie en 2020, aux dépens de son économie.
Pyongyang n'avait annoncé aucun cas confirmé de Covid-19 jusqu'à jeudi.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, la Corée du Nord avait mené, en 2020, 13.259 tests anti-Covid, qui se sont tous révélés négatifs.
Les observateurs estiment que le système de santé du pays, très déficient, aurait dû mal à surmonter une épidémie d'ampleur.
LA DGE RESTE FERME
Barthélémy Dias a tenté de s’introduire par la force dans nos locaux. Le dépôt des candidatures est une étape déjà dépassée. Les mandataires sont les seuls interlocuteurs de la commission de réception des dossiers de candidatures - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de la Direction générale des élections daté du 11 mai à propos des événements qui se sont produits dans ses locaux ce jour.
"Ce mercredi 11 mai vers 16 heures se sont présentés à la commission de réception des dossiers de candidatures pour les élections législatives du 31 juillet 2022, messieurs Déthié Fall et Lamine Thiam, respectivement mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi et de la coalition Wallu Sénégal.
L'objectif était de faire accepter par cette commission des lettres de démission de candidats en vue de leur remplacement sur les listes déjà déposées. Un tel cas de figure n’est pas prévu par la loi électorale.
À 17h15 minutes, monsieur Barthélémy Dias par ailleurs maire de la ville de Dakar, accompagné d’autres personnes a tenté de s’introduire par la force dans les locaux de la direction générale des élections où siège cette commission. Dépourvu de qualité pour y être admis parce que n'étant pas mandataire, les forces de l’ordre l’en ont empêché.
La direction générale des élections condamne et regrette cette tentative d’intrusion dans ses locaux.
Pour rappel, après le dépôt des candidatures, étape déjà dépassée, suit la phase de contrôle et de régularisation de parrainage jusqu’au 76ème jour avant le scrutin c’est-à-dire le mardi 17 mai 2022 comme en dispose l’article L179 du code électoral. Pendant cette période, c’est-à-dire du 09 au 17 mai, la commission ne s’occupe que des parrainages. Ce qui a été exposé aux deux mandataires pré-cités...
En tout état de cause, il est rappelé que les mandataires sont les seuls interlocuteurs de ladite commission prévus par le Code électoral et qu'aucune dérogation à ce principe n'est prévue par la loi."
VIDEO
SI NOTRE LISTE EST BLOQUÉE, IL N'Y AURA PAS D'ÉLECTION
La tête de liste de la coalition Yeewi Askan Wii à Dakar, Barthélémy Dias a fait face à la presse pour contester la décision des membres du Comité de validation des dossiers de candidatures
La tête de liste de la coalition Yeewi Askan Wii à Dakar, Barthélémy Dias a fait face à la presse pour contester la décision des membres du Comité de validation des dossiers de candidatures.
Selon le maire Dakar, le comité à refuser le dossier des remplaçants de leurs membres investis et qui ont désisté. Il prépare l’opinion si leur liste est bloquée «il n’y aura pas d’élections » au moment où le non-respect de la parité plane sur eux.
Il explique que « les deux dernières de la listes ont pris leur propre initiative en se désistant. C’est leur responsabilité. C’est le même exemple avec le maire de Grand Yoff, Madiop Diop, qui, de son propre gré, s’est désisté, hier, de la liste nationale de YAW. La Loi le lui permet ». Il souligne que les dossiers des remplaçants ont été rejetés.
L'ORGANE LÉGISLATIF FIXE À TROIS ANS LA DURÉE DE LA TRANSITION EN GUINÉE
Ce délai de 36 mois est revu très légèrement à la baisse par rapport à l'annonce faite le 30 avril par le chef de la junte militaire, le colonel Mamady Doumbouya, qui avait annoncé avoir opté pour une durée de transition de 39 mois
L'organe législatif en Guinée, réuni en séance plénière mercredi, a fixé à trois ans la durée de la transition avant de rendre le pouvoir aux civils, défiant ainsi les partenaires régionaux de ce pays qui demandent un délai bien plus court, a constaté un correspondant de l'AFP.
Ce délai de 36 mois est revu très légèrement à la baisse par rapport à l'annonce faite le 30 avril par le chef de la junte militaire, le colonel Mamady Doumbouya, qui avait annoncé avoir opté pour une durée de transition de 39 mois. Le chronogramme présenté par le Conseil national du rassemblement pour le développement (CNRD) - organe dirigeant de la junte, NDLR - a été "débattu, apprécié et adopté" par les membres du Conseil national de transition (CNT). Un porte-parole du CNT a estimé auprès de l'AFP que 36 mois étaient "suffisants" de son point de vue pour préparer le pays à un retour à l'ordre constitutionnel.
Le colonel Mamady Doumbouya a renversé Alpha Condé en septembre 2021 et s'est fait proclamer chef de l'Etat depuis lors. Il s'est engagé à remettre le pouvoir à des civils élus.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait déclaré le 1er mai souhaiter que la junte militaire en Guinée rende le pouvoir à des civils "dans les délais les plus brefs".
Comme le Mali et le Burkina Faso, deux autres pays de la région où les militaires ont pris le pouvoir, la Guinée a été suspendue des instances de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).