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16 juin 2025
Par Adama Ndiaye
SECRETS D’ALCÔVE
Rien ne lasse un peuple patient. De nos jours, les bavardages de coulisses inondent la société pudibonde. Même les secrets les plus enfouis s’étalent sur la place publique qui s’en délecte avec avidité. Le danger rôde partout.
Rien ne lasse un peuple patient. De nos jours, les bavardages de coulisses inondent la société pudibonde. Même les secrets les plus enfouis s’étalent sur la place publique qui s’en délecte avec avidité. Le danger rôde partout. Dans un monde ouvert comme un livre, le rôle et la place du secret se modifient.
La parole libre, avatar des lieux de rencontres virtuelles supplante la liberté de parole qui fut sans doute l’une des plus belles conquêtes de la vie humaine. Au fil du temps, hélas, elle est devenue un épouvantail. Ceux qui l’agitent sont à la fois redoutés et craints, admirés et honnis. En un mot détestés, donc malaimés dans une société qui sait de moins en moins ce qu’elle veut. Elle sait ce qu’elle ne veut pas, en principe.
Mais parce qu’elle ne le dit pas avec force sa parole se couche. Or l’attrait de la vie en société reposait sur une adhésion à des règles et à des causes préalablement discutées entre esprits clairvoyants. Ceux-ci deviennent peu visibles. Ils existent et vivent en repli. La vertu se voile dans sa pudeur. Le vice s’affiche dans une repoussante ostentation. Ce qui laisse libre cours à l’exhibitionnisme des médiocres.
Un tel renversement de perspectives, autant dire une perversion des valeurs, secrète un mode de vie hybride, sibyllin, une mystérieuse manière d’être qui inquiète et horrifie. Des personnages retors peuplent la scène et manient avec une dextérité tortueuse des intrigues de couloirs. Dépourvus de pudeur, ces finauds d’une insoutenable légèreté, hantent le sommeil des justes souvent pris pour des « cibles » à abattre dans le simple but de les réduire au silence ou de les voir se confiner dans des espaces de réclusion.
Ainsi, cette privation volontaire de mouvement affecte beaucoup d’honnêtes citoyens perdus aujourd’hui dans une société méconnaissable, gagnée de surcroît par la froideur, l’indifférence et la cupidité. Cette dernière tare éclipse, à elle seule, la grandeur de la société sénégalaise, en attendant de l’éliminer pour de bon. Elle perd petit à petit ses propres moyens de défense. Elle se défigure. Pas que : elle mute pernicieusement à travers des irrégularités d’humeur qui brouillent son essence, sa singularité, son identité propre. Bref sa spécificité.
Qui s’en émeut aujourd’hui ? Peu de monde, à dire vrai tant les préoccupations du moment, autrement dit les moyens de vivre, prennent le dessus sur les raisons de vivre. Le quotidien s’appauvrit chaque jour un peu plus quand s’amplifie la précarité sociale alors que la solidarité ne fonctionne plus. En s’accentuant, ces phénomènes affaiblissent le tissu social. Pour peu, l’on y verrait une entreprise de démolition initiée par des « mains invisibles ».
La permanence de la polémique ôte tout crédit au discours et transforme les « parloirs » (studios, salons et amphithéâtres) en des foires d’empoigne qui n’ont rien à envier aux rings et aux arènes. Les failles, les faillites, les forfaits et les mécomptes trouvent toujours des défenseurs souvent même plus brillants que les « gardiens de l’orthodoxie ».
Une sage-femme épinglée pour faute lourde dans un hôpital régional bénéficie d’un large soutien de ses pairs. Lesquelles, attachées à leur « dignité de rang », invoquent l’environnement de travail pour disculper leur collègue fautive. L’incompétence de la sage-femme a coûté la vie à deux êtres humains : la maman et son enfant en gestation. A ce scandale s’ajoute, dans une autre entité sanitaire, l’irresponsabilité d’une infirmière cette fois, qui expédie au purgatoire, à savoir la morgue, « une innocente vie » au motif d’une mort constatée.
L’erreur de diagnostic a été fatale puisque, ramenée parce que « vivante », l’enfant a fini par rendre l’âme dans une indescriptible pagaille hospitalière. La directrice de l’unité de santé, sans doute inspirée, joue l’apaisement en relevant la vigilance citoyenne, désormais établie et active, pour mieux plaider la performance des plateaux médicaux. Pour un cas su et vilipendé, combien d’autres passent à la trappe et disparaissent sans laisser de traces ?
L’émotion n’est plus de saison. Le mal de nos hôpitaux réside dans cette affligeante omerta où les uns et les autres se couvrent de leurs turpitudes le long des couloirs de la mort. Une réorganisation de la santé publique s’impose chez nous. Il est loin le temps où la médecine au Sénégal était portée aux nues. Ce prestige bat de l’aile maintenant. D’autant que la multiplication des unités de soins a entraîné une désertion des hôpitaux publics au profit des cliniques privées où affluent patients fortunés, médecins et professeurs.
Or l’hôpital était le point d’ancrage, la référence sanitaire, le sanctuaire de la notoriété et le lieu privilégié de l‘éclosion des talents universitaires. Les CHU étaient ce creuset de savoir. Dakar a eu de ce fait son « printemps de la santé », son heure de gloire avec des hôpitaux qui respiraient la… santé. Les réputations d’alors n’étaient pas surfaites parce que les échelons de responsabilités et les protocoles sanitaires obéissaient à des règles intangibles auxquelles rien ni personne ne portaient atteinte. Inimaginable en ces temps vertueux.
La nation se construisait avec pour toile de fond la reconnaissance du mérite comme seul et valable critère d’attribution de faveurs et d’ascension sociale. La dégradation ou la descente aux enfers viennent de la surenchère entretenue comme un fond de commerce par de viles forces de jouissance immédiate. L’inégalité de l’accès à l’information crée une situation de rente qui profite à une vilaine « caste d’initiés » voraces devant le gain qu’ils se disputent presque « à couteaux tirés ». Tout s’obtient avec véhémence.
A l’intérieur des hôpitaux, la confraternité affichée cache une haine héréditaire entre barons des plus hautes hiérarchies médicales où prévalent des pratiques d’un autre âge. Faudra-t-il s’attendre à une évolution des mœurs dans la santé ? Une certitude demeure cependant : tout finira par se savoir même à l’intérieur des bureaux capitonnés.
La dynamique démocratique et les ressorts de puissance d’une presse professionnelle (parce que responsable) participent du renouveau de la vie publique nécessaire à la restauration de la confiance entre malade et traitant. L’ampleur du discrédit justifie ce retour aux fondamentaux.
COMMENT NOUS SOMMES PARVENUS A CET ACCORD AVEC WALLU
Pour les prochaines élections législatives, les deux coalitions de l’opposition les plus significatives, Yewwi Askan Wi (YAW) et Wallu Sénégal, ont conclu cet accord qui consiste à présenter des listes communes dans chaque département.
C’est un accord ‘’historique’’ qui a été conclu, selon Déthié Fall. Pour les prochaines élections législatives, les deux coalitions de l’opposition les plus significatives, Yewwi Askan Wi (YAW) et Wallu Sénégal, ont conclu cet accord qui consiste à présenter des listes communes dans chaque département.
Après avoir déposé leur dossier candidature, le mandataire de YAW, Déthié Fall, revient sur cet accord. « Nous avons très tôt compris qu’il nous fallait, avec ce système que le président Macky Sall a mis en place, augmentant le nombre de députés dans les départements, trouver une stratégie qui nous permettra de le retrouver dans ces départements, mais aussi, de réunir toutes les conditions d’une victoire seine, sérieuse et profonde. C’est ça qui nous a permis, après de longues heures de discussions, d’entretiens sur des sujets qui touchent en profondeur le développement du pays, sa démocratie et ses libertés, de conclure à cet accord historique », a-t-il déclaré.
D’après lui, si l’opposition est parvenue à cet accord, c’est parce que, Khalifa Ababacar Sall et Me Abdoulaye Wade y ont joué un grand rôle. « Évidemment, il y a beaucoup de spéculations. Mais dans les prochaines heures, voir jours, nous allons revenir en détails sur le contenu de cet accord, expliquer avec preuve à l’appui, toutes les conséquences électorales de l’accord et pouvoir véritablement dès la prochaine législature disposer d’une majorité confortable au niveau de l’Assemblée nationale. Cela nous permettra d’engager très rapidement les réformes qui mèneront vers le développement attendu par tous les Sénégalais », a-t-il déclaré.
VERS UNE ÉVALUATION DES OBSTACLES À LA PARTICIPATION DES FEMMES DANS LES OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX
Le Fonds de l’initiative Elsie a validé, lundi, le financement du Sénégal en tant que pays bénéficiaire afin de soutenir le ‘’Projet d’évaluation des obstacles à la participation des femmes des armées dans les opérations de maintien de la paix
Dakar, 10 mai (APS) – Le Fonds de l’initiative Elsie a validé, lundi, le financement du Sénégal en tant que pays bénéficiaire afin de soutenir le ‘’Projet d’évaluation des obstacles à la participation des femmes des armées dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies’’, a appris l’APS d’un communiqué.
’’Le Sénégal est le 16e plus grand contributeur en contingent dans les opérations de paix des Nations Unies, déployant 987 personnels militaires en février 2022. Parmi ceux-ci 38 sont les femmes (3.8%)’’, souligne le document.
Il signale que le projet, ‘’en phase avec la Stratégie sectorielle genre des Forces armées sénégalaises 2012-2022’’, constitue ‘’une étape majeure vers la réalisation de l’égalité de genre dans le secteur de la sécurité’’.
Le communique indique que l’un des principaux objectifs de la stratégie sectorielle ‘’est de renforcer la participation accrue et significative du personnel féminin dans les forces armées, y compris dans les postes de décision’’.
Pour le Général de corps d’armée Cheikh Wade, chef d’état-major général des armées sénégalaises, ‘’le Fonds de l’Initiative Elsie vient opportunément renforcer les actions prioritaires pour l’intégration du genre dans les Armées sénégalaises’’.
’’Les conclusions et les recommandations de l’évaluation permettront ainsi d’élaborer des interventions sur mesure afin de surmonter les obstacles à la participation significative des femmes aux opérations de paix onusiennes et de soutenir l’accroissement du personnel féminin au sein des Forces armées’’, rapporte la source.
Elle assure que ces conclusions ‘’orienteront également l’élaboration de la Stratégie sectorielle genre des Forces armées du Sénégal réévaluée et actualisée pour la période 2022-2032’’.
Le communiqué rappelle que le Sénégal était en 2011 l’un des premiers pays africains à avoir adopté un Plan d’action national (PAN) pour la mise en œuvre de la Résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le PAN actuel, couvrant la période 2020-2024, ‘’définit cinq domaines prioritaires : la prévention des crises et la protection des femmes et des filles, notamment en améliorant les services de la Justice, de la Police et de l’Armée ; la participation et la promotion des femmes dans les dispositifs et les processus de prévention, de négociation et de maintien de la paix ; et la coordination de la mise en œuvre du PAN’’.
Le communiqué informe que le Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) a été sélectionné pour conduire l’évaluation de la mise en œuvre du Projet d’évaluation des obstacles.
Il sera épaulé par le soutien technique de l’Agence nationale de statistique et de la démographie (ANSD) en utilisant la Méthodologie de mesure des opportunités pour les femmes dans les opérations de paix (MOWIP), élaborée par le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF).
La Police et la Gendarmerie ont précédemment conclu une évaluation similaire des barrières ; les enseignements et les bonnes pratiques observées pourront ainsi être exploitées pour faciliter la conduite de ce projet.
Créé par l’ONU et le Canada en 2019, le Fonds vise à ‘’accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de l’ONU en matière de genre, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et à la Stratégie de parité entre les sexes applicable au personnel en uniforme 2018-2028’’.
Le Fonds de l’Initiative Elsie, financé par les contributions de l’Australie, du Canada, de la Finlande, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni, ‘’soutient le déploiement durable et la participation significative des femmes en uniforme chargées du maintien de la paix en offrant une aide et des incitations financières’’.
MACKY ENTRE GAINS POLITIQUES ET IRRATIONALITÉ ÉCONOMIQUE
« Cash transfert » exceptionnel de 43 milliards de francs en faveur des ménages vulnérables - Kadialy Gassama voit une manière de booster la consommation avec un impact réel, au plan économique, Pape Abdoulaye Seck estime une pratique bannie
En Conseil des ministres le 27 avril dernier, le président de la République rappelait que les (542.956) ménages actuellement répertoriés dans le RNU vont recevoir de la part de l’Etat un Cash Transfert exceptionnel d’un montant global de 43 milliards de francs CFA. La remise symbolique doit se faire à l’occasion d’une cérémonie de lancement de cette opération de solidarité nationale inédite, qu’il présidera, ce mardi 10 mai 2022, en présence des représentants des forces vives de la Nation. Dans les détails, il a été précisé que chaque ménage devrait recevoir 80.000 francs en cash. Deux économistes donnent des points de vue divergents sur ce transfert d’argent en faveur des ménages défavorisés. En effet, si Kadialy Gassama, du Parti socialiste, voit en ce geste du Président une manière de booster la consommation avec un impact réel, au plan économique, au regard de la hausse des prix des denrées de première consommation, son collègue Pape Abdoulaye Seck estime, lui, qu’en termes purement économiques cette pratique est bannie par toutes les théories de rationalité…
La Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale organise ce mardi une grande cérémonie de remise d’enveloppes de 80.000 francs aux ménages sélectionnés. Le grand rendez-vous se tient au Grand Théâtre sous la présidence du président de la République. Intervenant à quelques semaines du démarrage de la campagne électorale pour les élections législatives, l’initiative est diversement appréciée entre ceux qui parlent de corruption et d’achat de consciences et les partisans du président Macky Sall qui, eux, saluent un geste destiné à booster le pouvoir d’achat des ménages. Un pouvoir d’achat sérieusement mis à mal par la pandémie de covid-19 et aussi par l’actuelle guerre en Ukraine. En tout cas, d’autant soutiennent que le président de la République s’est transformé en distributeur automatique de billets dans un contexte de crise économique tendue aussi bien au Sénégal que partout ailleurs. Parmi ceux-là, Pape Abdoulaye Seck, spécialiste des questions économiques.
Pape Abdoulaye Seck : « En termes purement économiques cette pratique est bannie par toutes les théories de rationalité… »
D’après lui, le fait que le président de la République ait décidé de distribuer 43 milliards de francs CFA à des ménages (précisément 542956), serait, en termes de décision politique et sociale, un acte d’une grande générosité qui n’est pas sans nous rappeler cette posture d’Etat providence déjà connue sous le président Senghor entre les années 1970 et 1980. Selon le spécialiste des questions économiques, dans le contexte actuel où l’on se dirige vers les législatives de juillet, ce transfert d’argent liquide peut être d’un grand effet sur l’électorat non militant. Cependant, s’empresse de préciser notre interlocuteur, « en termes purement économiques, cette pratique est bannie par toutes les théories de rationalité qui sont toujours guidées par le binôme «Utilité =Efficience « des dépenses publiques ». Se voulant didactique, Pape Abdoulaye Seck souligne qu’en termes simples il s’agit de mobiliser 43 milliards avec tous les coûts y afférents (taux d’intérêt, garantie, frais de courtage ou d’intermédiation) puis de distribuer gratuitement cette manne financière en supportant même des charges de location ou de prestations au profit des plateformes de distribution utilisées. Enfin, poursuit-il, « au regard du kit qui est distribué par ménage, à savoir 80 000 f cfa, soit 02 sacs de riz, 20 litres d’huile et 10kg de sucre, aucune possibilité d’autonomisation ou de réduction de la pauvreté n’est envisageable ». Or, cette enveloppe importante, à son avis, aurait pu faire bouger beaucoup de secteurs économiques et mobiliser trois fois plus de Sénégalais motivés et engagés dans les défis de développement que sont l’autosuffisance alimentaire, la valorisation des produits de l’artisanat, le renforcement des acquis de l’horticulture, du maraîchage, la modernisation des filières mangue, huitres, tomate et acajou, la promotion des industries de transformation, la restructuration et la modernisation du secteur de la mécanique automobile etc…
Kadialy Gassama : « Cette enveloppe, va booster la consommation avec un impact, au plan économique, au regard de la hausse des prix des denrées de première nécessité »
Un point de vue qui n’est pas partagé par l’économiste Kadialy Gassama qui trouve que cette enveloppe va au contraire booster la consommation avec un impact au plan économique au regard de la hausse des prix des denrées de première nécessité. Ce geste intervient dans un contexte de crise économique mondiale avec la hausse du prix du baril du pétrole, entre autres conséquences de la guerre en Ukraine, qui ralentit l’activité économique avec les pénuries et l’inflation. De ce point de vue, considère le directeur du Marché central au poisson, ces 43 milliards constituent une bouffée d’oxygène pour l’économie. D’un point de vue social, il considère que c’est un geste salutaire car un bon nombre de ménages sont confrontés à des difficultés pour s’offrir par exemple un mouton pour la fête de Tabaski. En plus, estime Kadialy Gassama, il faut se féliciter de ce gigantesque cash transfert car il entre dans le cadre de la politique de soutien aux ménages les plus vulnérables en ces temps de crise. Pour terminer, l’économiste membre du Parti socialiste se félicite du fait que les perspectives économiques et financières sont très bonnes, de l’avis même du Fmi, avec un taux de croissance à deux chiffres, en 2023, en intégrant le développement de l’agriculture mais surtout l’entrée du pays dans l’ère des pays producteurs de pétrole et de gaz.
LES ACTES DE VANDALISME SUR LA LIGNE DU TER ET LES LÉGISLATIVES À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les actes de vandalismes sur la ligne du Train express régional (TER) et les candidatures aux législatives sont en exergue dans la livraison des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 10 mai (APS) – Les actes de vandalismes sur la ligne du Train express régional (TER) et les candidatures aux législatives sont en exergue dans la livraison des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
La circulation sur le tracé du TER a connu lundi des perturbations après que des individus ont sectionné et emporté 60 mètres de câble du système de signalisation du train entre Keur Mbaye Fall et Yeumbeul (banlieue de Dakar).
’’Un sabotage qui a failli virer au drame’’, affiche à sa Une Le Soleil. La publication indique qu’une enquête est ouverte et assure que le trafic est revenu à la normale depuis hier nuit.
Le directeur général de l’APIX, Mountaga Sy, parle ’’d’acte de vandalisme, d’incivisme criminel’’. Selon lui, l’acte de sabotage a causé un désagrément à 15.000 Sénégalais qui n’ont pas pu se rendre au travail. La ligne de TER longue de 36 Km est surveillée en permanence par 238 gendarmes, a t-il souligné.
Pour le quotidien Bës Bi Le Jour, ’’on a frôlé la catastrophe !’’. ’’Dans ce pays, on arrive à jouer avec la vie des gens pour des intérêts bassement personnels. Comment peut-on sectionner des câbles de communication du TER pour sans doute les vendre à vil prix dans une ville trufée de receleurs’’, écrit le journal dans son billet ’’Scuré-Salé’’.
’’(...) On a échappé à un tremblement de terre, car personne ne saurait mesuré les coûts d’une éventuelle tragédie’’, ajoute la publication.
Les alliances électorales en perspectives des élections législatives du 31 juillet intéressent également les journaux.
’’Les coalition Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal ont posé un pas important vers la réalisation de leur ambition commune d’imposer au régime en place une cohabitation politique à l’Assemblée nationale lors de la prochaine législature’’, écrit Sud Quotidien qui affiche à la Une : ’’Alliance Yewwi-Wallu contre Macky : l’opposition joue le coup Ko’’.
’’En effet à travers l’alliance conclue en direction des législatives de juillet prochain, les deux entités vont mutualiser partout leurs forces pour faire face à la liste du régime en place et retourner la stratégie du coup Ko contre Macky Sall et toute velléité de 3ème candidature à la magistrature suprême’’, écrit Sud.
L’Info parle de ’’l’entente de tous les dangers pour BBY’’ et renseigne que 36 départements seront sous les couleurs de Yewwi Askan Wi et 20 autres sous celles de Wallu.
’’Des candidats d’une coalition peuvent se retrouver sur la même liste de l’autre en fonction des département’’, relève encore l’Info.
Source A informe que les discussions ayant conduit à cette alliance ont été entérinés dimanche soir au siège de ’’Taxawu Sénégal’’.
Le journal L’As, souligne que ’’c’est tardivement dans la soirée de dimanche à lundi que les coalition Yewwi et Wallu ont signé une alliance (...)’’.
Pour la publication, ’’ce protocole d’accord va à coup sûr révolutionner aussi bien la donne pour le pouvoir que l’opposition. Si celle-ci doit gérer les frustrations et travailler pour le maintien de l’entité politique quel que soit le résultat du scrutin, le régime de Mack Sall quant à lui devrait craindre la cohabitation’’.
’’EnQûete’’ s’est intéressé à la présidentielle de 2024 et parler d’’’imbroglio’’ à propos d’une ’’troisème candidature’’ de Macky Sall.
’’Alors que la Constitution devrait être la seule référence pour déterminer le nombre de mandats du président de la République au Sénégal, tout semble dépendre des désidératas de celui qui est au pouvoir’’, écrit le journal.
Il ajoute : ’’Sa décision pourrait soit libérer le peuple, apaiser les cœurs, soit les plonger dans des lendemains aussi sombres qu’en 2012’’.
CAMBRIOLAGE DE L'INSTITUT PASTEUR DE DAKAR
Les auteurs des deux cambriolages dont a été victime l’Institut Pasteur de Dakar ont été interpellés ce dimanche par la brigade de recherches de la DPTS lors d’une opération de sécurisation
Les auteurs des deux cambriolages dont a été victime l’Institut Pasteur de Dakar ont été interpellés ce dimanche par la brigade de recherches de la DPTS lors d’une opération de sécurisation.
Les auteurs du cambriolage audacieux de l’Institut Pasteur de Dakar sont tombés ! Il s’agit des nommés Ismaïla Diallo, un ressortissant guinéen de 32 ans, commerçant domicilié à la Médina et de son compatriote Mamadou Oury Barry, 29 ans, maçon domicilié à Rufisque. En effet, saisie à deux reprises sur des cambriolages perpétrés à l’Institut Pasteur de Dakar, la DPTS surveillait la zone comme du lait sur le feu en multipliant les opérations de sécurisation.
Le premier cambriolage s’était produit dans la nuit du 09 au 10 mars. Les malfrats étaient alors entrés par effraction à travers la fenêtre de derrière du bâtiment DIATROPIX, en défonçant les grilles de protection, pour accéder dans la grande salle. Ils avaient emporté six (06) ordinateurs portables professionnels de marque LENOVO et leurs chargeurs, de même qu’une montre connectée de marque K60.
La DPTS qui s’était déplacée sur les lieux avait constaté, grâce à l’exploitation de la caméra de surveillance placée au-dessus de la fenêtre de derrière, que l’auteur des faits, visible sur les images, avait défoncé les grilles de protection pour se faire une voie d’accès dans la grande salle. Également, les enquêteurs avaient remarqué que l’hôtel en construction se trouvant à proximité, squatté par des sans-abris, donnait un accès facile à l’institut qui n’est clôturé que par des barbelés.
C’est ainsi que la brigade de recherche de la DPTS a été instruite afin d’intensifier les patrouilles dans ce secteur. Ce qui n’empêchera cependant pas un second cambriolage dans la nuit du 27 au 28 avril 2022 dans le même institut avec le même modus operandi. Mais cette fois-là, avant de commettre leur forfait, les malfrats se sont d’abord débarrassés de la caméra de surveillance qui couvrait l’arrière du bâtiment.
Pour ce second cambriolage, ils ont emporté quatre (04) ordinateurs dont trois (03) de marque DELL et un (01) de marque LENOVO, des écouteurs de marque IPhone, un téléphone portable professionnel de marque Tecno, des chargeurs d’ordinateur, une sacoche contenant des documents administratifs et un montant de cinquante mille (50.000) FCFA. La fouille de l’hôtel en construction a permis de retrouver dans l’une des chambres la sacoche abandonnée sans l’argent qu’elle contenait. Les enquêteurs ont trouvé également, dans un tiroir, la présence d’un pantalon ressemblant à celui que portait l’auteur du premier cambriolage.
Des indices qui seront plus tard d’une grande utilité. En effet, dans la nuit du samedi 07 au dimanche 08 mai 2022, deux individus ont été interpellés au cours d’une opération de sécurisation menée par les éléments de la brigade de recherches de la DPTS et une descente à l’hôtel sus indiquée. L’un des délinquants présentait des traits de ressemblance avec le malfaiteur pris par la caméra de surveillance dans la nuit du 09 au 10 mars.
Les deux individus sont immédiatement interpellés et conduits au siège de la DPTS. Il ressort des premiers éléments de l’enquête que les malfaiteurs, qui ont tenté dans un premier temps de nier les faits, sont finalement passés aux aveux. Pour le premier cambriolage, Ismaila Diallo a reconnu avoir agi seul et n’avoir été assisté que lors du second par son ami Mamadou Oury Barry. En ce qui concerne les dix (10) ordinateurs volés, ils ont avoué les avoir vendus à un certain Thiaw, commerçant établi au marché Colobane et qui est activement recherché. L’enquête se poursuit.
Démission de Kalidou Niasse mandataire de «Gueum Sa bopp»
Encore une défection dans les rangs de la coalition «Gueum sa Bopp» de Bougane Guèye Dany. Et cette fois-ci, c'est son mandataire national Kalidou Niasse, par ailleurs ancien député-maire sous le magistère libéral, qui a démissionné depuis hier des rangs de ce mouvement politique. Il n’est plus en odeur de sainteté avec le leader du mouvement «Gueum sa Bopp», Bougane Guèye Dany qui symbolise, selon lui, «tout ce qui est abject en politique». Kalidou Niasse qui dit continuer son chemin politique avec des valeurs et des principes promet de revenir en détails sur cette démission.
Mbaye Dione, investi à Thiès ?
Mbaye Dione de l'Alliance des Forces de Progrès (AFP) et maire de la commune de Ngoundiane est-il l'un des élus investis sur la liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) du département de Thiès aux élections législatives ? En tout cas, nos sources l'affirment avec persistance. Le département de Thiès compte maintenant 04 investis sur sa liste. Et pour la coalition BBY, les mêmes sources indiquent que les deux autres investis sont du parti Rewmi et le quatrième de l'Alliance pour la République (APR). Rien n'a encore filtré en ce qui concerne l'identité des deux rewmistes et de l'Apériste, mais les supputations vont bon train, jusque dans les chaumières.
Bokk Gis Gis passe haut la main
La coalition Bokk Gis Gis Ligéey dirigée par l'ancien maire de Dakar Pape Diop, qui a été la première à déposer ses listes alors que le tirage l'avait placée en 11e position, est maintenant d'attaque pour affronter les urnes à l'occasion des prochaines élections législatives. La page du parrainage est tournée pour elle, après la réception de son procès-verbal de contrôle des parrainages en bonne et due forme. Sur les 55.323 parrains déposés, la coalition a enregistré zéro rejet pour doublon avec d'autres listes. Elle a, cependant, totalisé 9 552 rejets pour d'autres motifs, soit au total 45 471 parrains validés sur un nombre requis de 34 580. C'est la région de Diourbel qui a fourni le plus grand nombre de parrains avec 6.047 signatures, suivie de Thiès où la coalition a recueilli 5.776 parrainages.
«AAR Sénégal» valide le parrainage
Une étape de plus dans le processus électoral franchie par la coalition «AAR Sénégal». Son porte-parole national, Thierno Bocoum informe que leur coalition vient de passer l’étape du parrainage après le contrôle de la Direction générale des élections (Dge). Sur les 55.327 parrainages fournis, la Dge a validé 43.560 parrains. Le mandataire national de la coalition «AAR Sénégal» a reçu le procès-verbal de contrôle des parrainages de la Direction générale des élections.
Ziguinchor enregistre sa première pluie
Ziguinchor a reçu, hier, ses premières gouttes de pluie. Ces précipitations enregistrées dans l’après-midi ont arrosé une bonne partie de la région. La ville de Ziguinchor a recueilli 11.0 millimètres d’eau de pluie, selon le chef du service régional de la météorologie. Si dans les autres stations, on n’a pas les quantités exactes, des sources informent qu’il a plu dans plusieurs localités de la partie sud du pays. Du Cap Skirring dans le département d’Oussouye à Bignona, en passant par Niaguis dans le département de Ziguinchor, des précipitations avec des quantités variables ont été enregistrées. A en croire le chef du service régional de la météorologie de Ziguinchor, il est encore tôt pour parler d’hivernage car, dit-il, ce phénomène appelé averse est inhabituel. Selon Mamadou Ba, la situation redeviendra normale ce mardi. Il renseigne tout de même que la saison des pluies va s’installer tôt cette année, c'est-à dire vers la fin du mois de mai et le début de juin, selon les prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Apprentis chauffeur drogués
Apprentis chauffeurs de profession, Abdoulaye. D et Assane D. sont des accros de la drogue. Ils attendent souvent que leurs cars de transport en commun stationnent pour prendre leurs doses quotidiennes. Malheureusement, ils ont été surpris par une patrouille de la police de Grand-Yoff qui a effectué une descente sur leurs lieux de prédilection, à savoir la Patte d’Oie. Les limiers ont trouvé par devers eux du chanvre indien. Ce qui a alors motivé leur conduite au poste de Police de Grand-Yoff puis leur défèrement au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Vol dans un chantier
Maçon de profession, M. Niang qui est fauché comme un rat d’église n’a eu d’autres solutions pour résoudre ses problèmes que de s’adonner au métier de vol. Ce qui l’a poussé à se rendre dans un chantier à Grand-Yoff pour tenter de chiper 04 étais. Mais son plan a foiré, puisqu’il a été surpris par les ouvriers qui s’activaient dans le chantier. M. Niang est conduit sous bonne escorte à la police de Grand-Yoff où il sa été placé en garde à vue puis envoyé au parquet.
Un musicien malmené par une bande
Abdou A.Nd. ainsi que Ababacar F. et Ibrahima G. alias «Fara» croupissent en prison pour vol en réunion avec violences commis la nuit. Le trio a bastonné l’artiste musicien A. Ndiaye dont le seul tort est de leur réclamer ses habits qu’il avait oubliés et que les quidams tenaient dans leurs mains. Les faits se sont produits à Grand-Yoff. L’artiste qui a discuté avec les mis en cause a pris congé d’eux. Mais en cours de route, A.Ndiaye se rend compte qu’il n’avait pas ses pantalons. Il rebrousse chemin pour les récupérer. Ce qu’il ne fallait pas faire. Il trouve que l’un des pantalons était déjà porté par un élément de la bande. L’artiste réclame alors la restitution de tous ses habits. La bande s’y oppose farouchement et le malmène. En plus, ils emportent les 45.000 Fcfa de A. Ndiaye qui s’en est sorti avec des blessures. L’artiste dépose une plainte à la Police de Grand-Yoff contre les membres de la bande. Ces derniers, entendus par les enquêteurs, donnent des explications alambiquées. Loin d’être convaincus, les limiers vont les placer en garde à vue avant de les déférer au parquet pour vol en réunion avec violences commis la nuit.
Affaire du bébé Diary : L’aide-infirmière en garde à vue
L’aide-infirmière à l’origine du scandale à l’hôpital régional de Kaolack est en garde à vue au commissariat de police. Sur le plan administratif, la Directrice de l’hôpital, Mme Khadidiatou Sarr Kébé, est sortie de sa réserve pour indiquer que la procédure est en cours. A l’en croire, l’incident est circonscrit en un laps de temps malgré le fait qu’il ait eu lieu le 06 mai, une journée de grève générale. Mais le service a fonctionné correctement ce jour-là, a-t-elle rassuré. Mme Khadidiatou Sarr Kébé renseigne que la procédure administrative est enclenchée, mais elle demeure confidentielle. Quant à celle judiciaire, la directrice de l’hôpital dit être à la disposition des autorités judiciaires. Cet incident vient saper des efforts fournis par la direction de l’hôpital, du moins si l’on se fie aux propos de Mme Khadidiatou Sarr Kébé. Elle confie que l’hôpital, dans sa démarche avant-gardiste, organise depuis janvier 2022 des cycles de formation sur l’accueil, l’orientation et la bonne conduite destinés à l’ensemble du personnel. Auparavant, Mme Kébé a regretté cet incident et présenté ses condoléances à la famille éplorée. Elle invite le personnel à garder la sérénité tout en continuant à œuvrer pour la performance du système hospitalier.
Moubarack Lô investi sur la liste de «And Nawlé»
L'économiste Moubarack Lô est investi sur la liste de «And Nawlé» pour les élections législatives. Le Directeur général du Bureau de prospective économique du Sénégal dirige la liste départementale de «And Nawlé» de Louga, d’après Dakaractu. Le maire de Niomré (département de Louga) fera ainsi face aux ténors de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) et aux coalitions de l'opposition.
Gestion nébuleuse des fonds communs et retard de salaires
L'Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) dénonce la gestion nébuleuse des fonds communs des greffes qui sont la seule source de revenus qui permet aux travailleurs de la justice de survivre décemment. Dans un communiqué, le Secrétaire général adjoint de l’UNTJ, Issa Kamara, regrette que ce fonds commun soit, depuis de longues années, l’objet d’une gestion nébuleuse avec des versements irréguliers. En plus, dit-il, la traçabilité de ces fonds au niveau du Trésor, des Impôts et domaines est un mystère. Quant au fonctionnement du comité de gestion dudit fonds au ministère de la Justice, c’est le plus gros nœud à dénouer. Selon lui, ce sont quelques personnes qui gèrent ce fonds et les travailleurs qui sont dans le désarroi n'ont aucun droit de regard ou simplement d'information sur leurs dus. C’est pourquoi, l’Union nationale des travailleurs de la justice interpelle le Président Macky Sall et le ministre de la Justice pour qu’ils mettent fin à cette situation.
Kédougou : manif des populations de Kolia
Les populations de Kolia (Saraya) ont manifesté hier lundi pour demander à la société minière Afrigold de réaliser un certain nombre d’infrastructures sociales dans le cadre de sa Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE). Les manifestants, qui ont bloqué la porte d’entrée de l’usine, réclament des emplois, la construction de la case de santé et celle du foyer des jeunes. Ils souhaitent aussi une prise en charge des frais sanitaires des habitants vivant autour de la mine et l’arrêt de la pollution des eaux du fleuve Falémé. Munies de pancartes, elles ont brûlé des pneus, pendant cinq heures, dans les rues du village, a constaté APS. Après la manifestation, le préfet du département de Saraya, Antoine Cyprien Mballo, a décidé de convoquer à nouveau les deux parties pour une rencontre autour de la question, ce mardi. «On va se retrouver encore autour d’une table avec vos responsables et ceux de la compagnie minière, dès demain, pour trouver des solutions durables», a-t-il dit.
Le voleur de bétail Cheikh Diouf arrêté à Kael
Les propriétaires de bétail de la ville de Touba et environs, qui ne dormaient que d’un œil, vont pousser un gros ouf de soulagement après l’arrestation de Cheikh Diouf. Très connu des services de police, ce voleur quinquagénaire multirécidiviste, qui comptabilise plusieurs condamnations à son actif, est tombé entre les mailles des filets des gendarmes de Kael. Il a été interpellé au cours d’une opération de sécurisation. D’ailleurs, les pandores ont été même surpris de tomber sur l’homme qui était activement recherché depuis plus d’une année. Selon des sources bien renseignées, Cheikh Diouf tentait de cacher son identité au moment de son arrestation. Placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Mbacké, Cheikh Diouf sera présenté au procureur de Diourbel ce mercredi. Ce dernier devrait lui notifier son placement sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel. Il risque de passer devant la Chambre criminelle pour les crimes de vol de bétail, vol commis en réunion la nuit avec effraction, association de malfaiteurs, entre autres et encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il faut souligner qu’aucun de ses complices n’a pour le moment été arrêté.
FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS, LE SÉNÉGAL EN RETRAIT
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a retiré sa candidature pour abriter la finale de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), laquelle a décidé de tenir la rencontre au Maroc.
Dakar, 9 mai (APS) - La Fédération sénégalaise de football (FSF) a retiré sa candidature pour abriter la finale de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), laquelle a décidé de tenir la rencontre au Maroc.
"La CAF a reçu des candidatures de la Fédération sénégalaise de football et de la Fédération royale marocaine de football pour l’accueil de la finale de la Ligue des champions 2022. La Fédération sénégalaise de football a, par la suite, retiré sa candidature", affirme la CAF dans un communiqué.
La FSF avait fait acte de candidature pour que le stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio (ouest), réceptionné le 22 février dernier, puisse accueillir la finale des clubs champions d’Afrique.
Ce joyau construit à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar a accueilli, fin mars, sa première rencontre officielle, un match retour des barrages qualificatifs de la Coupe du monde 2022, entre l’Egypte et le Sénégal.
"La CAF est donc heureuse d’attribuer l’organisation de la finale [de la Ligue des champions] au Maroc", déclare le communiqué.
La Confédération africaine de football rappelle que la finale est fixée au 30 mai.
Selon plusieurs sites d’information marocains, elle se tiendra au complexe sportif Mohammed V de Casablanca.
La CAF annonce, par ailleurs, qu’elle est en train de mener des discussions en son sein pour revenir à l’ancienne finale aller-retour, à domicile, puis à l’extérieur, pour déterminer le vainqueur de la Ligue des champions, plutôt qu’une finale simple.
Le 17 juillet 2019, la Confédération africaine de football, dirigée à l’époque par le Malgache Ahmad Ahmad, a pris la décision de désigner le vainqueur de la Ligue des champions par une finale à une manche, renonçant à la précédente formule à double rencontre.
MULTIPLE PHOTOS
AAR SENEGAL PASSE LE BARRAGE DU PARRAINAGE
La coalition AAR SÉNÉGAL vient de passer l’étape du parrainage avec 43560 parrainages validés sur 55327 parrainages fournis.
La coalition AAR SÉNÉGAL vient de passer l’étape du parrainage avec 43560 parrainages validés sur 55327 parrainages fournis.
Le procès verbal de contrôle de parrainage a été reçu ce lundi 9 Mai de la direction générale des élections, note un communiqué de la coalition signé par le porte parole national, Thierno Bocoum, parvenu à Emedia.