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3 septembre 2025
DES TIRS À LA BASE MALIENNE DE KATI, RÉSIDENCE DU COLONEL ASSIMI GOÏTA
"C'est aux environs de 5h00 (05h00 GMT) que des hommes armés non identifiés ont attaqué la ville de Kati", a indiqué à l'AFP un habitant joint par téléphone, préférant garder l'anonymat pour des raisons de sécurité
C'est de la base militaire de Kati que sont partis de nombreux coups d'Etat au Mali.
Des tirs ont été entendus vendredi à l'aube à Kati, ville-garnison dans la proche banlieue de Bamako, coeur de l'appareil militaire malien et lieu de résidence du président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a constaté un journaliste de l'AFP ainsi que des habitants sur place.
L'ambassade de France a prévenu ses ressortissants par SMS d'une "attaque en cours à Kati", recommandant la prudence.
"C'est aux environs de 5h00 (05h00 GMT) que des hommes armés non identifiés ont attaqué la ville de Kati", a indiqué à l'AFP un habitant joint par téléphone, préférant garder l'anonymat pour des raisons de sécurité.
"On a été réveillés par des tirs à 5 heures du matin et des bruits d'explosion, on ne sait pas ce qu'il se passe", a confirmé un autre habitant, ainsi qu'un troisième demeurant dans cette ville de garnison: "Notre camp est attaqué", a-t-il dit.
Un déploiement de forces spéciales maliennes était visible à 08H00 et deux hélicoptères de l'armée volaient dans le ciel, a constaté un journaliste de l'AFP, qui a aussi entendu des détonations à l'intérieur du camp.
La cause des tirs, des détonations et du déploiement de militaires n'étaient pas claires et les autorités locales injoignables dans l'immédiat.
Kati abrite la principale base militaire du Mali.
C'est également là qu'habitent les principales autorités militaires maliennes, notamment le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, et son ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara.
Les deux ont étudié à Kati d'où sont partis de nombreux coups d'Etat au Mali.
En 2020, avec trois autres officiers, les colonels ont pris le pouvoir par la force à Kati. Des coups de feu avaient été entendus dans le camp, puis les militaires étaient "descendus" à Bamako.
Les personnalités arrêtées -le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, les président et premier ministre Bah Ndaw et Moctar Ouane en 2021- ont systématiquement été emmenés par le passé et retenues dans le camp de Kati.
Jamais la base militaire de Kati n'a été la cible d'une attaque jihadiste.
En revanche, six attaques simultanées ont eu lieu jeudi dans le Centre du Mali et dans la région de Koulikoro, proche de Bamako.
A l'aube, à la même heure que les tirs de ce vendredi, des hommes armés identifiés par l'armée comme membres de la katiba Macina affilié à Al-Qaïda ont attaqué des postes de contrôle, gendarmerie, camp militaire dans six attaques coordonnées dont l'une dans la localité de Kolokani, à une centaine de kilomètres au nord de Bamako.
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LE SACRE DU SENEGAL AUX CAF AWARDS ET LA CAMPAGNE ELECTORALE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE VENDREDI
L'ensemble des quotidiens parus ce vendredi 22 juillet 2022, évoquent la bonne moisson du Sénégal au CAF Awards avec le doublé de Sadio Mané comme meilleur joueur africain ainsi que les rebondissement dans la campagne électorale pour les législatives
L'ensemble des quotidiens parus ce vendredi 22 juillet 2022, évoquent la bonne moisson du Sénégal au CAF Awards avec le doublé de Sadio Mané comme meilleur joueur africain ainsi que les rebondissement dans la campagne électorale pour les législatives du 31 juillet prochain. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les onde de la Zik Fm.
LA MILITARISATION TOTALE DE L’HÔPITAL PRINCIPAL DE DAKAR, LA SOLUTION ?
Entravé voire paralysé par des mouvements d’humeur abusifs et des sit-in à n'en plus finir, « Le Témoin » a appris que l’Hôpital Principal de Dakar se prépare à un processus de militarisation totale
Mardi dernier, les travailleurs civils de l’hôpital Principal de Dakar ont encore organisé un sitin, un de plus, pour exiger de la Direction le respect d’énièmes accords signés avec eux. Des accords « financiers » bien sûr et comme toujours. Inutile de dire que ces mouvements d’humeur répétitifs entravant la circulation des ambulances et des malades dans cet hôpital d’instruction des Armées sont incompatibles avec la discipline militaire. Face à cette situation inadmissible de prise en otages permanente des usagers de cet établissement public, « Le Témoin » a appris que l’Hôpital Principal de Dakar se prépare à un processus de militarisation totale à l’image de l’Hôpital militaire de Ouakam (Hmo).
Pour exiger de la direction de l’Hôpital Principal de Dakar dirigée par un médecin-général le respect d’accords financiers (indemnités et arriérés) signés avec elle, le Syndicat des travailleurs civils était en mouvement d’humeur pour manifester sa colère. Cela se passait mardi dernier devant cet hôpital d’instruction des Armées où la circulation des ambulances et des malades a été entravée. Enième scène inédite dans un domaine militaire sous les regards impuissants des gendarmes en faction. Pour le secrétaire général du syndicat, M. Abdoulaye Diaw, le sit-in du jour se justifiait par le fait que la direction de l’Hôpital n’a pas honoré les engagements visant à améliorer les conditions des travailleurs civils, le paiement des primes d’intéressement et autres arriérés des agents requalifiés. Au-delà d’un simple sit-in, les syndicalistes ont menacé d’aller en grève les prochains jours.
Du côté de la Direction de l’hôpital Principal, on assure que ces « engagements » n’existent que dans l’imagination des syndicalistes dès lors que tous les accords signés ont été respectés. « Le Témoin » vous révèle d’ailleurs que les autorités militaires encouragées par d’autres administrateurs civils comptent déclencher un processus de militarisation totale de l’Hôpital Principal de Dakar. Un ancien directeur de la Santé militaire confirme et explique qu’« il faut que les travailleurs civils sachent que cette institution est un domaine militaire ! Donc, il est temps de mettre fin à cette pagaille qui est contradictoire avec la discipline militaire. Car l’Armée a ses valeurs, ses lois et ses règlements que le commandement ne doit pas laisser piétiner par des personnels civils » rappelle cet ancien médecin-colonel des Armées.
Avant d’ajouter : « Allez faire la revue des troupes, vous y verrez des militaires du rang (hommes et filles) comptables, infirmiers, biologistes, ambulanciers, caissiers, cuisiniers, sages-femmes etc. qui peuvent remplacer les personnels civils de l’hôpital Principal de Dakar. Des médecins-militaires, n’en parlons pas ! Donc, il est temps de militariser carrément cette institution des Armées qui fait la fierté de la sous-région puisque c’est notre Val-de-Grâce national » confie ce médecin-colonel des Armées à la retraite.
Hôpital militaire de Ouakam (Hmo), un exemple !
Toujours est-il que pour les syndicalistes « rivaux » ou parallèles, certains travailleurs civils sont toujours dans leur logique de siphonner les ressources financières de l’hôpital par des revendications pécuniaires à longueur d’année. Et surtout en cette période de campagne électorale considérée comme un moment de grands chantages sociaux. « Vous savez, les salaires et les diverses primes coûtent à l’hôpital près de 800 millions cfa par mois. Avec l’’accord des partenaires sociaux, une prime de 75. 000 cfa a été accordée à toutes les catégories de personnels. Et cela a l’avantage de ne pas dépendre des recettes et de l’équité par non influence du grade. C’est pour cela que, jusqu’à ce jour, c’est ce compromis qui prévaut. Malheureusement, les syndicalistes demandent l’augmentation de cette prime à 125 000 cfa. La direction a fait la proposition au Conseil d’administration qui a estimé que l’hôpital ne peut pas soutenir une telle augmentation compte tenu de sa situation financière. Quant au paiement des arriérés de requalification, il est lié aux salaires et sera payé dès cette fin du mois. Donc que veulent-ils ? » s’étrangle un des syndicalistes dépeints comme des « défaillants ».
Toujours est-il que nombreux sont des observateurs militaires qui pensent que l’heure de réglementer le syndicalisme dans ce domaine militaire a sonné ! Ce en attendant un processus de militarisation totale à l’image de l’Hôpital Militaire de Ouakam (Hmo) ou de l’Hôpital de gendarmerie de la Caserne Samba Diéry Diallo de Colobane « parce que les hôpitaux appartiennent aux malades et nous devons faire en sorte qu’ils restent leur propriété par une gouvernance qui ne consacre pas les ressources financières à des primes et des salaires au détriment de leur raison d’être qui de faire des investissements et acquérir des équipements et des médicaments pour soigner les malades » indique notre médecin-colonel et ex-directeur de la Santé militaire « Qui aurait imaginé un tel sit-in au sein de l’Hôpital de la caserne Samba Diéry Diallo ou à l’Hôpital militaire de Ouakam qui sont des domaines militaires comme l’Hôpital ? » s’interroge-t-il avec désolation.
Par Moussa KAMARA
POUR ET CONTRE
Après presque deux semaines de campagne la dualité APR et Pastefs est patente au niveau des coalitions qui les englobent
La campagne pour la chasse aux voix se poursuit bon an mal an avec des pics et des plats qui apparemment laissent dubitatifs ceux qui vont voter. Tous les sujets sont convoqués et rappelés pour grappiller des voix. Pour la plupart des candidats, cette campagne pour élire des députés s’apparente à une campagne pour élire un Président de la République.
Après presque deux semaines de campagne la dualité APR et Pastefs est patente au niveau des coalitions qui les englobent. Malgré les autres coalitions qui contestent cette dualité pour exister, pour parader ou pour s’opposer autrement. Même les LGBT ont fait leur entrée dans cette campagne. On les a taxés d’avoir financé des partis ou coalitions sans aucune espèce de preuve et comme c’est de bon ton, de lapider Macky Sall qui a pourtant publiquement dit non à Obama. Certes qu’un opposant conséquent ne prononcera jamais une phrase pour louer le Président.
Loin s’en faut ! Un opposant trouvera toujours à redire sur les belles réalisations comme les stades de foot, de basket, de lutte, les ponts, les autoponts, les autoroutes, le Ter et le Brt et j’en passe. Un opposant ne construit pas. C’est un moulin à paroles qui déconstruit et cherche à annihiler tous les efforts de ceux qu’il combat. Jusqu’à les faire quitter pour enfin reconnaitre quelques-uns de leurs mérites.
L’Angleterre berceau de la démocratie où existe le Shadow cabinet n’a pas ce nombre incompréhensible de partis politiques. Qui frise les trois cents partis ici au Sénégal. Un parti se crée sur un coup de gueule ou un coup de cœur. Le Shadow cabinet permet à ses membres d’être immédiatement opérationnels dès qu’ils accèdent au pouvoir. Ce cabinet nous épargnera ces longues consultations, juste faites pour la gloire du Chef que pour autre chose.
Après 27 ans d’opposition, nous avons tous vu et entendu en direct à la télé, les directives et la feuille de route délivrées aux ministres choisis. Notre ouverture d’esprit doit nous pousser à adopter les bonnes mœurs observées ailleurs sans nous figer dans cette tradition à la française qui nous inhibe plus qu’elle nous développe.
La tentative de Maitre Wade d’associer le Chef de l’Opposition à la marche du pays était louable. Malheureusement on en parle plus et pourtant c’était une excellente idée. On l’aurait appliquée aujourd’hui qu’on entendrait plus parler de radicalisation, de rébellion et de réduction de l’Opposition à sa plus simple expression.
KEEMTAAN GI – DEBAUCHAGE
Il est beau notre pays tandis que charmante est sa scène politique. Quant à certains de ses acteurs, ils sont tout simplement pathétiques. Pouvoir et opposition confondus. Ils ont cet art spectaculaire et proche de la bouffonnerie de défendre avec conviction une chose pour revenir le lendemain tenter de nous convaincre du contraire ! Ce, avec une assurance qui frise l’imbécilité. Ainsi donc, deux ténors du parti de Père Wade ont décidé de soutenir la formation politique qu’ils combattent depuis 2012. Dix ans qu’ils vocifèrent, critiquent les actes posés par le parti au pouvoir avec souvent des arguments massues si bien qu’on ne doutait point de leur bonne foi. La raison de leur dépit? Ces messieurs voient leur chance d’être parlementaires amoindrie. L’un d’eux n’a cessé de ruminer sa colère à l’image d’un gamin privé de son ballon. Et si on ne le retient pas, on le verra bientôt mettre fin à ses jours. L’idée de ne plus être à l’Assemblée nationale lui ronge le cœur. L’autre, qui n’a rien pu faire dans son patelin lors des Locales, voudrait aussi être en bonne place et se voir appeler député. Après avoir boudé sa formation politique, il a décidé, il y a moins de deux jours, de voter pour les ennemis d’hier. De la conviction politique, ils en font peu cas. C’est être député ou rien. Le plus sidérant est de les entendre dans de laborieuses explications, dire que c’est pour une question de principe. Laver l’humiliation subie. Belle façon de pratiquer la politique et d’en tirer des dividendes. D’autres ont décidé, en cours de route, de rejoindre le Chef. Bien entendu, il ne faut pas croire que tout s’est fait gratuitement. Ils ont dû marchander leur traitrise pour retourner aussi spectaculairement leurs costumes. Et chez ceux qui distribuent les bonbons à sucer, ils ne sont pas près d’arrêter leur opération de débauchage. Ainsi va, hélas, la vie politique dans ce charmant pays. KACCOOR BI (LE TEMOIN)
LEGISLATIVES FARBA NGOM RATE SES MENACES, SONKO TRIOMPHE À MATAM
Farba Ngom avait annoncé qu’il attendait Ousmane Sonko de pied ferme à Matam. Dans son planning de campagne, il était question que la délégation de Yewwi arrive en plein jour à Matam. Mais devant la détermination des militants de la coalition de Yewwi Walou qui insistaient à chaque étape pour que Sonko prenne la parole, le retard s’est creusé. Finalement le convoi qui est venu par Bakel devait passer par Ourossogui pour l’étape de Matam. C’est au niveau du rond -point de Ourossogui, près de la maison du maire Me Moussa Bocar Thiam qu’un comité d’accueil de personnes visiblement mal intentionnées et favorables au camp de la mouvance présidentielle ont commencé à caillasser le cortège de Yewwi. Il s’en est suivi une course poursuite. Les forces de l’ordre étaient visiblement débordées. Les militants de l’opposition n’étant pas des enfants de cœur, la partie a été très chaude pour les militants de Me Moussa Bocar Thiam. Seulement Farba Ngom a raté ses menaces d’empêcher Sonko d’entrer à Matam. Le leader de la coalition Yewwi-Wallu a pu triompher à Matam. Sonko a fait un triomphe à Matam
LEGISLATIVES MACKY SALL RETROUVE ET ENRÔLE ALBOURY DIOP
Nos radars installés au Palais de la République n’ont pas raté hier une audience particulière du chef de l’Etat avec un ancien ami Alboury Diop. De 17h en passant par le Jokko de Macky Sall avec les étudiants, les deux hommes ont passé la soirée ensemble avant de finir par une séance de travail. Macky Sall a tout simplement demandé à son hôte du jour de travailler à ses côtés surtout dans la perspective des législatives du 31 juillet. L’ambiance bon enfant qui a régné lors de l’audience s’explique par le fait que ce sont deux amis qui se retrouvent. Deux amis qui ont cheminé ensemble dans le PDS de Me Wade. Alboury Diop a milité au sein des jeunesses libérales où il a occupé d’importantes fonctions politiques et surtout administratives puisqu’il a été même chef de cabinet du ministre Aliou Sow. Alboury Diop était très présent et impliqué dans la galaxie de Macky Sall. Devenu cadre portuaire, il s’était un peu éloigné de la sphère présidentielle pour convenances personnelles. L’homme est d’une témérité politique puisqu’il a été l’un des rares à s’opposer à Karim Wade du temps de la toute-puissance de ce dernier. Ce qui lui avait valu une mise à l’écart du temps de Me Wade. L’audience de ce jeudi 21 juillet pourrait sonner son retour puisqu’Alboury Diop a accepté de travailler aux côtés du chef de l’Etat à Dakar.
«LE SOLEIL» COUP DE CHAPEAU À YAKHAM !
Rappelons-le, « Coup de chapeau » est une célèbre vieille rubrique du « Témoin-Hebdo » créée en 1990 devenu « « Témoin-Quotidien ». Pour une fois, nous exhumons cette défunte rubrique pour la décerner à M. Yakham Mbaye, directeur général du quotidien national « Le Soleil ». Quoi qu’on puisse lui reprocher, Yakham est en passe de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué, c’est-à-dire favoriser l’accès équitable des partis de l’opposition aux médias d’Etat qui sont des services publics. Toujours est-il que dès son arrivée à la tête du quotidien public « Le Soleil », Yakham Mbaye a sonné une rupture voire une « petite » rupture en faisant couvrir les activités politiques des partis de l’opposition. Quitte à leur accorder quelques bonnes lignes dans « Le Soleil » contrairement à la Rts. Et de nombreux lecteurs et observateurs politiques l’ont d’ailleurs constaté. Turbulent communicant averti, Yakham Mbaye a très tôt compris que trop de zèle ne fait que desservir son mentor, le président Macky Sall. En tout cas, les médias d’Etat sont appelés à changer de ligne éditoriale et rédactionnelle pour ne « disparaitre ». A l’ère du numérique marquant l’arrivée massive des réseaux et médias sociaux, les télé-Youtubes et blogs de propagande sont en train de supplanter les télévisions et journaux classiques.
GESTES LORS DE LA TABASKI 2022 PAPE MADICKÉ DIOP REMERCIÉ PAR LA FAMILLE POLITIQUE DE ME MBAYE JACQUES DIOP
Bien avant le décès de son père Me Mbaye Jacques Diop en novembre 2016, le fils ainé de ce dernier Pape Madické Diop s’illustrait dans le soutien de la famille politique de son pater. Seulement le PDG de Bem-Dakar a continué à s’illustrer sur ce domaine après la disparition de son père. La Tabaski 2022 a été encore un moment de manifestation de la générosité de l’homme en direction de la famille politique de son père, pas uniquement de Rufisquois, mais à l’endroit de Sénégalais vivant partout sur le territoire. Pape Madické Diop n’a jamais voulu faire dans l’ostentatoire, ou dans la récupération de sa générosité sociale puisque l’homme n’est pas bruyant. Il ne cherche qu’à aider socialement. Comme les autres années, il a été d’un précieux secours pour les amis politiques de son père. Le doyen Oumar Fall du PPC qui constitue sa croix de transmission s’honore d’ailleurs de la confiance que lui accorde Pape Madické Diop. C’est ce dernier entouré d’hommes et de femmes qui sont restés fidèles dans l’amitié avec feu le président Me Mbaye Jacques Diop qui a tenu à remercier le Pdg de Bem-Dakar. Outre la Tabaski, ce dernier s’illustre aussi lors de la Tamkharit en offrant des bœufs aux mosquées de Rufisque et dans d’autres domaines à chaque qu’il est sollicité. Pape Madické Diop n’a pas oublié les amis de son père comme les porteurs de pancarte avec le doyen Barro Diène, la dame Awa Guèye, des amis comme le vieux Abdallah Dieng, les familles des défunts Karim Diagne, Ousmane Sène Blé entre autres. Oumar Fall n’a pas oublié les gestes de Badou Mbengue et Mapenda Diop deux autres fils du président Mbaye Jacques Diop à leurs endroits. Les grands enfants de feu Me Mbaye Jacques Diop n’ont pas oublié d’honorer ceux que leur père honorait de son vivant. Oumar Fall a tenu aussi à remercier le président Macky Sall qui n’a jamais oublié la famille du président Mbaye Jacques Diop.
DJIENDER/MONT ROLLAND UN ACCIDENT ENTRE DEUX VOITURES FAIT 5 MORTS ET 5 BLESSÉS GRAVES
Cinq morts sur le coup et cinq blessés graves. C’est le lourd bilan d’un accident d’une rare violence survenu, dans l’après-midi de ce jeudi 21 juillet 2022, aux environs de 16 heures, entre les villages de Thiaye et Mbidiém, juste à hauteur du pont du Lac Tanma, sur la route des Niayes, à cheval entre les communes de Djiender et de Mont-Rolland (département de Tivaouane). Deux véhicules de transport de marchandises (légumes), un camion frigorifique immatriculé « A A 795 G J » et un car « Ndiaga Ndiaye - D L 75 79 C » sont entrés brutalement en collision. Le premier décompte fait état de cinq individus ayant rendu l’âme sur le coup, deux hommes et deux femmes qui étaient à bord du car « Ndiaga-Ndiaye » et le conducteur du camion frigorifique dont le corps est resté coincé durant deux heures environ avant d’être extrait. Les sapeurs-pompiers étant arrivés sur les lieux avec des moyens limités. Dès que la nouvelle est tombée les populations des localités environnantes, Keur Mbir Ndao, Thiaye, entre autres, ont vite accouru secourir les blessés, dont certains étaient tragiquement coincés à bord des véhicules. Selon certains chauffeurs qui empruntent souvent cet axe de la Route des Niayes, « un dos d’âne très mal fait est à l’origine de plusieurs accidents déjà survenus sur les lieux ». Aussi ils réclament une caserne des sapeurs-pompiers dans la zone d’autant que de Rufisque à Mboro, il n’y en a pas. Les corps ont été déposés à la morgue du centre régional hospitalier Ahmadou Sakhir Ndiéguene de Thiès.
Madrid au chevet des jeunes filles ayant abandonné l’école
L’abandon de l’école par les jeunes est un fait récurrent dans certaines villes du département de Mbour. Pour récupérer ces jeunes qui, pour diverses raisons, arrêtent trop tôt les études, la ville de Madrid appuie la commune de Joal-Fadiouth dans le programme de la formation des jeunes dont la majorité est composée de filles. Grâce à ce projet dénommé «promotion du droit des femmes à l’éducation, à la formation professionnelle et à l’emploi, selon le principe d’égalité des chances à Joal-Fadiouth au Sénégal», financé par la mairie de Madrid et déroulé par Architecture Sans Frontières en collaboration avec le Forum Civil et l’association la Dynamique femmes, l’espoir est en train de renaître chez cette couche vulnérable. La ville de Madrid a dégagé une enveloppe de 100 millions de francs pour une durée de 16 mois. Revenant sur les résultats du projet, le professeur de la section couturier-modéliste au CFP de la ville de Joal informe que 15 filles ont appris la couture-modélisme. Les meilleures d’entre elles vont intégrer les grandes écoles de coupe et de mode. A l’en croire, ce sont des modules standards enseignés en français pour cette première expérience ; mais elles seront initiées aux designers africains. Pour sa part, le représentant d’Architecture Sans Frontières Espagne, Igor Sujar, indique que le projet a joué un rôle important dans la mise en œuvre et le déroulement des activités.
Les menaces du Drh aux syndicalistes de Sen’eau
La direction générale de Sen’eau et les syndicalistes se regardent en chiens de faïence. Le directeur des ressources humaines et de la transformation de Sen’eau s’est opposé fermement à la tenue d’une rencontre dans les locaux de la société. Dans une note adressée au personnel, Magatte Niang informe que l’organisation de l'assemblée générale à Hann, prévue par les syndicats Sates et Utis hier, est formellement interdite. D’ailleurs, il l’a notifié aux responsables des syndicats avant de menacer les travailleurs que «toute participation à cette manifestation dans l'enceinte de Hann sera appréciée conformément aux dispositions du Règlement intérieur en vigueur dans l'entreprise.
L’intersyndicale de Sen’eau décrète une grève de 48h
Restons avec la Sen’eau pour dire que la menace du directeur des ressources humaines et de la transformation risque de braquer les travailleurs. Ces derniers ont tenu ailleurs leur assemblée générale à l’issue de laquelle ils ont décidé de mettre à exécution leurs menaces. Ainsi, l’intersyndicale de Sen’eau a décrété un mot d’ordre de 48h lundi et mardi prochains. Il faut rappeler que le préavis de grève déposé par l'intersyndicale expire ce samedi.
Le Pool des avocats de François Mancabou prend acte…
Le pool des avocats de François Mancabou dit prendre acte du fait qu'une enquête diligentée par la police pour un crime supposé commis par la police se déroule au pas de charge dans l'agitation suspecte et sous des airs de propagande qui augurent d'une volonté manifeste de cacher la vérité derrière un rideau de fumée. Dans un communiqué reçu à «L’As», le conseil de la famille Mancabou donne acte au chef de la Dic de l'autopsie commanditée après «avis du Conseil de l'ordre des Médecins» au Professeur Chérif Mohamed Moustapha Dial, assisté des docteurs Gabriel Nougnignon Comlan Deguenonvo et El Hadj Omar Ndoye qui ont procédé, le 17 courant, à l'expertise médico-légale dans la salle d'autopsie de l'hôpital de Grand-Yoff où le corps, gisant à la morgue de l'hôpital Principal, avait été transporté pour les besoins de la cause. Selon Me Cheikh Khoureyssi Ba, la famille et les avocats ont pris bonne note des conclusions du trio de médecins qui ont opéré sous l'œil vigilant du commissaire chef du GRI, de deux lieutenants de police chef de la Bag/Dic et d’un autre en service à la Bat/Dic, d'un adjudant de police, enquêteur à la Bag, d'un adjudant et d'un agent de police de la PTS. «Il va sans dire que ce genre d'autopsie faite quasiment dans la clandestinité par des professionnels officiant pour ainsi dire le pistolet à la tempe n'est pas de celles qui rassurent...», relève le pool des avocats.
…Et sollicite une contre-autopsie
Restons avec l’affaire François Mancabou pour signaler qu’après concertation, les proches du défunt et le pool des avocats constitués ont d'ores et déjà décidé de solliciter une contre-autopsie et, le cas échéant, des analyses toxicologiques approfondies dès lors que des prélèvements biologiques ont été réalisés et sont disponibles. Dans l'attente des résultats de la contre-expertise, le pool des avocats invite les parties prenantes à la sérénité. Le Conseil de défense de François Mancabou invite les protagonistes de cette tragédie, dans l'intérêt de tous et de chacun, à veiller scrupuleusement au respect strict du secret de l'enquête.
Accident mortel à Keur Massar
Un scootériste a été heurté par un véhicule 4x4 avant d'être écrabouillé par un camion. Le conducteur du camion a pris la clé des champs après l’accident. La victime répondant au nom de Souleymane Ka et âgé de 33 ans, est mort sur le coup. L’accident a eu lieu hier à la cité Safco sur la route de Keur Massar-Tivaouane Peul-Niacoulrab.
Bfem : 3037 candidats dans la commune de Saint-Louis
L’examen du Brevet de Fin d’Études Moyennes (Bfem) a démarré hier sur le territoire national sénégalais. Dans la commune de Saint-Louis, il y a au total 3037 candidats répartis dans 21 centres d’examen qui polarisent 22 jurys. Du point de vue des ressources humaines, 22 chefs de centres et 21 présidents de jury ont été commis dont trois femmes pour chaque catégorie. En plus, 65 secrétaires sont mobilisés dont 43 hommes et 22 femmes. Pour les correcteurs, 351 professeurs sont concernés dont 115 femmes. 266 surveillants sont également convoqués parmi lesquels 166 femmes. Au total, ce sont 695 enseignants qui sont mobilisés pour l’organisation dont 309 femmes. La nouveauté à l’IEF de Saint-Louis commune, c’est la présentation pour la première fois d’un candidat, déficient visuel, élève du collège Guillabert, au Bfem. Il est accompagné par une commission spéciale et compose les mêmes épreuves transcrites en braille. Comme il est de tradition, une délégation conduite par monsieur le préfet du département de Saint-Louis, accompagné de l’IEF Saint-Louis commune, a visité quelques centres.
Aminata Touré à Nioro du Rip
La tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yaakaar a été accueillie hier en grandes pompes à Nioro du RIP, sous la houlette de Aly Mané, président du Conseil départemental. Après une traversée de la Gambie, le cortège d’Aminata Touré a fait un tour à Médina Sabakh. La caravane de la mouvance présidentielle a sillonné les rues des villages de Dabaaly et de Firgui dans le Kabakoto, avant le grand meeting à Nioro. Devant les militants et sympathisants, Aminata Touré a d’abord remercié la Gambie dont la police a escorté le convoi tout au long de sa traversée. Une marque de bon voisinage et de solidarité, selon Mimi Touré qui s’est glorifiée de l’électrification intégrale de cette partie du Saloum, de la réhabilitation de la route Dinguiraye-Keur Ayip, de l’édification de 24 postes de santé, de l’érection de 04 lycées, de la mise en place d’un agropole centre, du projet Eau et Assainissement en milieu rural. Compte tenu de ces réalisations, Aminata Touré appelle les populations à soutenir le Président Macky Sall parce qu’il a investi comme tête de liste une femme Saloum-Saloum.
Louga : Le candidat de Naataange Askan wi, un député modèle
La tête de liste départementale de la coalition Naataange Askan Wi à Louga, Mouhamadou Moustapha Seck, promet s’il est élu, d’être un député modèle pour apporter un changement à l’Assemblée nationale. Il compte proposer des lois claires qui vont mettre fin à toute cette polémique autour du troisième mandat, de l’homosexualité et du foncier. S’exprimant lors d’un entretien avec la presse, M. Seck a souligné que sa coalition souhaite se battre pour renforcer la loi relative au Waqf (la finance islamique), la mutualité sociale et la Responsabilité sociétale. «Ce pays a besoin d’être réorienté. Et c’est pour cela que le député doit être très technique, savoir monter et rectifier des lois, savoir comment siéger dans des commissions et proposer un programme gouvernemental. C’est cela le vrai combat du député», a-t-il dit à l’«Aps». Pour ce faire, a-t-il poursuivi, la coalition Naataange askan wi souhaite disposer d’une majorité à l’Assemblée nationale, malgré un processus galvaudé et un calendrier électoral très serré. «Les élections législatives se tiennent dans des conditions difficiles, puisque coïncidant avec les examens et l’hivernage. Un aménagement du calendrier électoral aurait été nécessaire», a-t-il souligné.
Sédhiou : Pape Diop promet des réformes à l’Assemblée nationale
La tête de liste nationale de la coalition de la Convergence Bokk Gis Gis-Liguey, Pape Diop, promet des réformes à l’Assemblée nationale en cas de victoire aux élections législatives du 31 juillet. En conférence de presse mercredi dernier à la Chambre des métiers de Sédhiou, M. Diop a indiqué qu’il est contre la façon de faire des députés de la majorité de cette treizième législature. «La plupart des projets de lois passent comme lettre à la poste, sans amendements», a déploré le président de Bokk Gis-Gis qui exige ainsi des réformes à l’Assemblée nationale pour donner plus de pouvoir au peuple. Par ailleurs, l’ancien président de l’Assemblée nationale a appelé à se méfier des réseaux sociaux qui, selon lui, véhiculent de fausses informations, soulignant que le combat doit se faire sur le terrain et dans les urnes. Pape Diop estime que la campagne électorale doit avoir lieu dans les marchés, les gares routières et les places publiques. «L’enjeu, c’est d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale», a-t-il dit à l’«Aps». Des militants surexcités et chauffés à bloc ont réitéré leur engagement au leader de la coalition Bokk Gis Gis-Liguey, en lui promettant une victoire éclatante au soir du 31 juillet. La coalition a investi toute catégorie de citoyens (imams, cultivateurs, éleveurs), a rappelé sa tête de liste, ajoutant que tous les éléments nécessaires y sont représentés pour prétendre remporter les élections législatives dans le département de Sédhiou.
Boulangeries et pâtisseries en quête de solutions…
Les associations membres de la Confédération ouest-africaine de la boulangerie et de la pâtisserie (COABP), réunies à Dakar, ont évoqué la nécessité pour ce secteur d’activité de trouver des solutions à la cherté des matières premières et à la hausse des prix de leurs produits, dont le pain, a constaté l’APS, jeudi. «Nous avons décidé de nous réunir pour trouver des solutions en accompagnant nos gouvernements », a dit Amadou Gaye, le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS). La FNBS et d’autres associations réunies dans la capitale sénégalaise pour l’assemblée générale constitutive de la COABP souhaitent contribuer à des politiques agricoles capables de fournir assez de céréales aux boulangers et aux pâtissiers, selon M. Gaye. La Confédération ouest-africaine de la boulangerie et de la pâtisserie est constituée de boulangers et de pâtissiers de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Sénégal et du Togo. Ces professionnels de la boulangerie et de la pâtisserie souhaitent harmoniser les textes qui encadrent l’exercice de leur profession. De l’avis du président de la FNBS, les pays concernés doivent procéder à des échanges de céréales utilisées dans ce secteur d’activité. De tels échanges peuvent augmenter le volume commercial entre ces pays et leur permettre de se passer du blé qui ne pousse que dans les zones où le climat est tempéré, a souligné le président de la FNBS.
Par Birahim SECK
« LE FAIT DE DISPOSER D'UN NINEA NE PEUT, EN AUCUN CAS, ETRE ASSIMILE A L'EXERCICE D'ACTIVITES IMPOSABLES »
Birahime SECK se prononce sur l'affaire Fisc-Queen Bizz
"Il est heureux de noter que l’administration fiscale a communiqué après les déclarations de Madame Coumba Diallo dite «Queen Bizz» dans le cadre d’un redressement fiscal engagé à son encontre.
Dans sa réponse, la Direction des Services Fiscaux nous apprend que " Madame Coumba DIALLO dispose d’un NINEA qui constitue le numéro d’identification fiscale attribué à des personnes exerçant des activités taxables ou titulaires de biens ou revenus imposables ».
Il est également soutenu dans le même document que « la proposition établie à son encontre résulte de l’exploitation de renseignements qui ressortent, sur la période allant de 2019 à 2021, l'existence d’importations effectives réalisées par madame DIALLO et non déclarées à l’Administration fiscale ».
Ces deux passages appellent de notre part les commentaires suivants :
1. Le fait de disposer d'un NINEA ne peut, en aucun cas, être assimilé à l'exercice d'activités imposables ni au fait d’être considéré comme un titulaire de biens ou revenus imposables. En application du décret n° 95.364 abrogeant et remplaçant le décret n°86-1014 du 19 août 1986 portant création d’un numéro national d’identification, d’un répertoire national des entreprises et associations, d’un comité de suivi, cet identifiant est obligatoire pour les entreprises (personnes physiques et morales), les associations nationales ou étrangères (régulièrement déclarées ou autorisées, les syndicats professionnels et les partis politiques, à toute personne morale de droit privé) et administrations publiques centrales, établissements publics et collectivités locales exerçant une activité sur le territoire du Sénégal, quels que soient leur forme, leur statut juridique, leur nationalité.
2. La mention de « l'existence d’importations effectives réalisées par madame DIALLO » constitue, au sens strict et au premier degré, une violation de l’article 604 du Code général des Impôts qui astreint les agents des impôts et des domaines au respect du secret professionnel.
Cependant, la volonté de la DSF d’informer les contribuables, suite à la sortie de Madame DIALLO, atténue cette atteinte à l’article précité qui dispose que : « sous réserve de l’obligation qui leur est imposée par le Code de Procédure pénale, les agents des Impôts et des Domaines chargés de l’assiette, de la liquidation, du contrôle ou du recouvrement des impôts, droits, taxes et redevances, sont tenus, conformément aux dispositions du Code Pénal, *de garder secrets les renseignements de quelque nature qu’ils soient recueillis dans l’exercice de leur fonction ».
Le respect de l’Etat de droit impose à l’administration de se soumettre à ses propres règles.
Dans le fond, le fait d’avoir réalisé des importations n’est pas synonyme d’exercice d’activités ou d’opérations assujetties à l’impôt. L’importation est, en tant que telle, une opération soumise à la TVA au cordon douanier ; c’est le passage à la frontière d’un bien qui est soumis à une imposition sur la consommation à laquelle est assujettie toute personne physique ou morale sans considération sur le caractère professionnel ou non de l’usage ultérieur des biens ou marchandises importés.
De façon incidente, la réalisation d’une importation ne peut être assimilée à l’exercice d’une activité professionnelle puisque les biens ou marchandises importés peuvent être destinés à la consommation personnelle de « l’importateur ».
En revanche, l’impôt sur le revenu, la Contribution Economique Locale (Valeur locative et Valeur Ajoutée), la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et la Retenue à la Source (soit sur les salariés ou sur les tiers) réclamés à Mme Diallo sont des prélèvements exigibles d’une personne qui mène des activités professionnelles. En l’espèce, l’administration doit rigoureusement établir et documenter la réalisation d’activités professionnelles et de revenus de même nature.
En définitive, il est primordial pour l’administration fiscale sénégalaise de crédibiliser ses actions de mobilisations de recettes publiques en se conformant à la Directive n°01/2009/CM/UEMOA portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques au sein de l’UEMOA et à la loi n° 2012-22 du 27 décembre 2012 qui imposent aux administrations financières de se « protéger de toute influence politique et veiller au respect des droits des contribuables et à l’information du public à intervalles réguliers de leurs activités » (articles 7 de la Directive et de la Loi susvisées).
De même, les contribuables, à l’image de Mme Diallo, qui contestent leur imposition, doivent le faire dans le cadre des procédures prévues par la Loi, loin de toute autre intention.
*Birahime SECK, Forum Civil"
LA ’’RAZZIA’’ DU SÉNÉGAL AUX CAF AWARDS A LA UNE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE VENDREDI
La ’’razzia’’ du Sénégal, jeudi soir, aux CAF Awards a bousculé l’actualité politique notamment la campagne pour les élections législatives du 31 juillet à la Une des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 22 juil (APS) – La ’’razzia’’ du Sénégal, jeudi soir, aux CAF Awards a bousculé l’actualité politique notamment la campagne pour les élections législatives du 31 juillet à la Une des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’CAF Awards 2022 : l’impitoyable domination du Sénégal’’, affiche à sa Une WalfQuotidien.
L’attaquant sénégalais Sadio Mané a remporté le Ballon d’or africain, pour la deuxième fois de suite, à la cérémonie des CAF Awards 2022, au centre technique Mohammed VI de Rabat, où le Sénégal s’est vu décerner plusieurs autres distinctions.
Aliou Cissé a été désigné meilleur entraîneur africain de l’année et le milieu de terrain Pape Matar Sarr, lauréat du prix du meilleur jeune joueur de l’année.
La sélection sénégalaise a aussi gagné le trophée de la meilleure équipe de l’année. Pape Ousmane Sakho, un ancien pensionnaire de Teungueth FC (Sénégal), actuel attaquant du Simba Sporting Club (Tanzanie), a remporté le trophée du plus beau but de l’année.
’’Sadio Mané, Aliou Cissé, Pape Matar Sarr, Pape Ousmane Sakho, sélection de l’année, la concurrence n’a pas vraiment existé’’, souligne Walf.
Avec cette ’’pluie de trophées’’, Les Lions ’’inondent l’Afrique’’, selon le quotidien Bës bi le Jour.
’’Cinq comme le nombre de trophées que le Sénégal a remportés dans les Caf Awards ce jeudi au Maroc. Une prouesse qui confirme encore une fois que l’année 2022 est véritablement celle de la consécration du football sénégalais’’, renseigne ce journal.
Dans les colonnes de cette publication, la star de l’équipe nationale, désormais double ballon d’or déclare : ’’Cela n’a pas été facile, on le savait. Mais, comme je le dis, la chose la plus importante pour nous, c’était de gagner la CAN. Ce genre de récompense, pour nous, vient après (Caf Awards)’’, a confié Sadio Mané.
Le Soleil aussi parle de cette ’’razzia’’ et note que le football masculin a brillé hier aux CAF Awards. ’’Le Sénégal a remporté la quasi-totalité des trophées en jeu’’, selon le Soleil.
Le Sénégal ’’opère une razzia aux CAF Awards’’, affiche L’AS qui estime que ’’rien n’a presque été laissé en rade par les Lions’’.
’’Razzia du Sénégal lors des CFA Awards à Rabat’’, selon L’Info, parlant de ’’2ème sacre des Lions après la CAN’’.
’’La razzia du Sénégal’’, écrit à sa Une Le Témoin pour saluer les performances des Lions et de leur coach, Aliou Cissé. Le journal rappelle que Sadio Mané, après son deuxième sacre, égale El Hadji Ousseynou Diouf, ancienne star des Lions des années 2002 et double ballon d’or.
Pour le journal, ’’en prononçant +meilleur footballeur de l’année…Sadio Mané+, le speaker marocain n’a fait qu’exprimer une évidence’’.
’’Sadio Mané, ballon d’or’’, affiche à sa Une Sud Quotidien. Selon le journal, ’’il ne manquait que Youssou Ndour sur le podium pour entonner une belle chanson devant immortaliser davantage la razzia du Sénégal lors de la cérémonie des CAF Awards, organisée hier à Rabat, dans la salle du complexe Moulay Abdallah pleine à craquer’’.
’’Mais hier, la star de la musique sénégalaise s’est contentée de regarder défiler Pape Ousmane Sakho, Pape Matar Sarr, Aliou Cissé, les Lions et Sadio qui n’ont laissé aucune chance à leurs concurrents. Ils ont tout raflé’’, ajoute Sud.
’’’Manita historique !’’, s’exclame le quotidien sportif Stades.
En politique, d’autres quotidiens se sont focalisés sur la campagne électorale en vue des législatives du 31 juillet prochain.
’’Campagne électorale à Matam : accueil musclé pour Sonko’’, indique à sa Une EnQuête qui rapporte des échos du déplacement dans le nord du pays, des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi avec à leur tête, Ousmane Sonko.
Selon la publication, ’’les violences attendues ont eu lieu hier à Matam, au passage de la caravane des leaders de Yewwi Askan Wi’’. ’’Une véritable scène d’intifada pour empêcher la caravane de progresser. Il a fallu l’intervention musclée des forces de l’ordre pour protéger Ousmane Sonko et Cie’’, rapporte Enquête.
L’Observateur s’est lui intéressé aux fake-news dans cette campagne électorale et écrit : ’’Les réseaux du mensonge’’.
L’Obs note qu’"en campagne électorale, tous les coups sont permis. Tous les moyens sont bons pour dénigrer son adversaire, quitte à diffuser de fausses informations’’.
Selon la publication, ’’les fake-news sont devenus une arme de politique de destruction massive’’.
Parlant des législatives du 31 juillet, Kritik estime que l’abstention, les intentions de vote et le vote-sanction pourraient être ’’les clefs du scrutin’’.