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16 juin 2025
DIVERGENCE AUTOUR DE L'ACCORD DE PRINCIPE ENTRE GOUVERNEMENT ET SYNDICALISTES
La Fédération des syndicats de la santé (F2S) est sortie de sa réserve hier pour apporter des précisions sur « l’accord de principe » sur le régime indemnitaire trouvé entre le gouvernement et les syndicats de la santé.
La Fédération des syndicats de la santé (F2S) est sortie de sa réserve hier pour apporter des précisions sur « l’accord de principe » sur le régime indemnitaire trouvé entre le gouvernement et les syndicats de la santé. La F2S récuse cet accord et parle de « manœuvre mensongère entretenue par des syndicalistes affairistes avec la complicité d’une frange gouvernementale ». La fédération a tenu une réunion le vendredi 6 mai 2022 afin d’évaluer les discussions avec le ministère des Finances, qui portaient sur les points à incidence financière.
« Pour précision, ces discussions n’ont pas encore pour le moment fait l’objet d’un quelconque accord entre la F2S et le gouvernement », ont indiqué Cheikh Seck et ses camarades. « Il faut rappeler que ces manœuvres ne datent pas d’aujourd’hui. En effet, au moment où la F2S était à son deuxième plan d’action, le gouvernement a préféré convoquer une organisation dirigée par des retraités sans emploi pour traiter des problèmes de travailleurs en activité », a notifié le document. Selon eux, malgré la pression liée à la rétention d’information et à la « réussite » des jours de grève, le gouvernement « finira par ouvrir des discussions, même si nous avons constaté le dilatoire qui a entrainé la bouderie du ministère de la santé ».
La F2S ajoute : « Cette logique entretenue par l’équipe du ministère de la santé et une partie de la fonction publique a conclu à la tentative de vouloir réduire la délégation de la F2S lors des négociations. D’ailleurs, même le ministère de la Santé finira par signer un accord bidon avec ses affidés, pour faire croire à l’opinion que des accords ont été trouvés avec les travailleurs de la santé ; ce qui est totalement faux ». F2S martèle que les négociations sont « au point mort ».
Toutefois, les secrétaires généraux de l’organisation ont fait savoir dans ce sens que le ministère des Finances a apporté des « propositions pour l’amélioration du système indemnitaire et des points à incidence financière » ; ce qu’ils apprécient positivement. Avant d’ajouter : « Nous souhaitons que le délai de janvier 2024 initialement fixé pour un rehaussement de cette indemnité de logement à 100 000 FCFA soit ramené à janvier 2023. »
LE FONCTIONNEMENT DU TER PARALYSÉ
Une coupure de câbles de communication qui pourrait être due à des "voleurs" a entraîné lundi un ralentissement du train express de Dakar et de nombreux retards des usagers
Une coupure de câbles de communication qui pourrait être due à des "voleurs" a entraîné lundi un ralentissement du train express de Dakar et de nombreux retards des usagers, a appris l'AFP auprès de la société de patrimoine.
"Des câbles de communication du TER ont été coupés (lundi) vers 2 heures (GMT et locales). Ca a ralenti la vitesse des trains dans la zone de coupure", a affirmé Abdou Ndéné Sall, directeur général de la Senter, la société de patrimoine du train express régional (TER) détenue à 100% par l'Etat sénégalais.
"C'est peut être dû à des voleurs. Les travaux de réparation sont en cours", a dit M. Sall. Des câbles, destinés notamment à la communication internet, ont été sectionnés à hauteur de la forêt classée de Mbao, une banlieue de Dakar traversée par le TER, a précisé la même source.
"Les investigations sont en cours. On soupçonne un sabotage", a de son côté indiqué une source sous le couvert de l'anonymat à l'Apix, l'agence publique qui a assuré la maîtrise d'ouvrage de ce projet ayant coûté plus d'un milliard d'euros et inauguré en décembre.
Le TER relie depuis décembre, en une trentaine de minutes, les 36 km qui séparent le centre de Dakar de Diamniadio, un trajet connu des automobilistes pour ses embouteillages monstres, dans une région de près de quatre millions d'habitants.
Des travaux ont débuté en mars pour prolonger de 19 km la ligne inaugurée en décembre, soit sur le tronçon entre Diamniadio et Diass où se trouve l'aéroport international de Dakar Blaise Diagne.
A terme, le trajet entre Dakar et l'aéroport, soit 57 km, se fera en 45 minutes avec le TER, selon l'Apix.
ASPENOVAX, LE VACCIN MADE IN AFRICA BOUDÉ PAR L'AFRIQUE
Le sérum fabriqué en Afrique du Sud s’accumule dans son usine de production, faute de preneurs. Le continent africain qu’il est censé alimenter souffre pourtant d’un déficit criant de doses
Le sérum fabriqué en Afrique du Sud s’accumule dans son usine de production, faute de preneurs. Le continent africain qu’il est censé alimenter souffre pourtant d’un déficit criant de doses.
L’Afrique, qui a longtemps aspiré à disposer de capacités de production conséquente de vaccin anti-Covid, témoigne aujourd’hui d’un énorme paradoxe dans ce combat. Pays après pays, les décideurs du continent ignorent tout bonnement une de ses sources locales d’approvisionnement.
Le vaccin Aspenovax, fruit d’un accord d’exploitation de licence 2021-2026 entre la firme pharmaceutique sud-africaine Aspen Pharmacare et l’Américaine Janssen, n’intéresse manifestement personne. C’est du moins ce que laisse entendre le cri du cœur lancé ces derniers jours par Stavros Nicolaou, cadre supérieur chez Aspen.
Des vaccins sans commandes
Le dirigeant a notamment indiqué, il y a moins d’une semaine, que sa société n’avait toujours pas reçu la moindre commande de vaccins malgré une production entamée depuis bientôt un mois au prix de longues tractations.
Aspen, participant depuis le début de la lutte contre la pandémie à la mise en flacon des sérums Johnson & Johnson (J&J) de Janssen, a obtenu de cette dernière le droit d’en fabriquer dans ses installations de Port-Elizabeth le 8 mars, après des négociations remontant à l’année écoulée. L’entreprise implantée au Nigeria, en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie entre autres, pariait alors sur le fort besoin en vaccins de l’Afrique pour écouler son produit.
Fiasco et mauvais précédent
Il faut dire qu’avec seulement 16% de sa population entièrement vaccinée fin mars selon l’OMS, le continent représente un marché à fort potentiel pour Aspenovax. Une aubaine pour l’entreprise fabricante qui visait dès juin une production mensuelle de 35 millions de doses.
Mais l’aventure censée être pionnière pour nombre d’initiatives de fabrication de vaccins anti-Covid en cours sur le sol africain risque de tourner court. Ce qui pourrait mettre en péril l’ambition de l’Union africaine de produire sur place 60% des sérums inoculés en Afrique à l’horizon 2040. Et pour cause, les Africains toujours aussi réfractaires aux vaccins, contraignent leurs dirigeants à en détruire régulièrement des centaines de milliers qui leur proviennent de dons occidentaux.
Difficile dans ces conditions de convaincre les pays d’investir pour s’approvisionner. C’est pourtant ce à quoi vient de s’engager le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, afin de sauver Aspenovax d’une mort précoce.
CE QU’IL FAUT POUR ATTIRER LES TANNERIES
Victor Ndiaye, membre du Conseil des investisseurs du Sénégal (CIS) est l’un des concepteurs du Pse. Il intervenait lors de la 3ème édition du « Meetup » organisée par le groupe Septafrique.
Victor Ndiaye, membre du Conseil des investisseurs du Sénégal (CIS) est l’un des concepteurs du Pse. Il intervenait lors de la 3ème édition du « Meetup » organisée par le groupe Septafrique. Dans cette interview, il revient sur la nécessité de protéger les industries naissantes, notamment la filière cuir. Pour M. Ndiaye, cela n’est possible qu’avec une meilleure stratégie.
Vous avez beaucoup insisté sur la protection des industries naissantes. Quelles sont les industries naissantes à protéger ?
Quasiment toutes les industries sont naissantes. On a une industrie agroalimentaire dont le potentiel est là mais peu développé pour ne pas dire faible. Dans cette filière, il y a au moins cinq à six domaines qui ont besoin d’être protégés et développés. Que ce soit la filière de l’arachide ou la vraie ambition ne doit pas être de produire et de l’exporter en chine comme on le fait aujourd’hui, mais avoir une grande industrie des oléagineuses à partir de cette arachide. Il y a également la filière des céréales locales, de l’élevage, de l’horticulture. On a toutes les filières issues de l’artisanat comme le cuir et le textile. Donc, c’est tout une panoplie de filières qui sont assez peu développées aujourd’hui et pour lesquelles nous ne nous développerons pas si un certain nombre d’entre elles n’émergent pas. L’économie c’est un peu comme le sport, aux jeux olympiques, vous gagnez quand vous revenez avec des médailles. Mais aux jeux Olympiques, il y a plus de 200 disciplines et vous ne pouvez pas gagner partout. Il faut avoir les disciplines sur lesquelles vous souhaitez gagner et préparer des champions qui vont gagner. Il nous faut des filières dans lesquelles nous comptons gagner dans l’économie mondiale, parce que gagner ce n’est pas seulement se nourrir, il faut aussi exporter, car c’est l’exportation qui permet de créer de la richesse et de l’emploi. Pour gagner dans le monde économique, c’est indispensable de protéger les industries naissantes, mais il faut également renforcer la compétitivité de ces industries, parce que protéger seul ne suffit pas. Et quand on dit renforcer la compétitivité, c’est là où on se rend compte que tout est à faire mais ce sera efficace si on arrive à concentrer nos efforts dans un certain nombre de domaines et ne pas à saupoudrer partout.
Quelles sont les filières dans lesquelles le Sénégal pourrait gagner dans l’économie mondiale ?
Je prends l’exemple du cuir, domaine dans lequel le Sénégal est en train de lancer une filière cuir. C’est une filière dans laquelle on a une forte tradition. Il y a beaucoup d’activités de cuir qui se font à Médina, à Ngaye Mékhé et qui ont alimenté toute la sous-région. Mais cette filière a été très fortement touchée à un moment où on a ouvert nos importations. Le marché a été envahi notamment par des produits bas de gamme. Plus tard, ce sont des importations turques qui sont venues perturbé le marché. C’est clair, on peut difficilement développer une filière, si on ouvre tout et sans laisser aux acteurs de se préparer. Mais en même temps, il faut une vraie politique de compétitivité et pour cela, il nous faut d’abord une stratégie.
Quelle stratégie développer pour tirer profit de ce secteur ?
La stratégie est un terme fondamental, parce que le marché du cuir est vaste. La stratégie, notamment, c’est d’utiliser ce qui nous intéresse. Ce n’est pas vendre des peaux brutes ou du cuir. C’est de vendre des articles transformés et on ne vise pas le bas de gamme, mais le haut de gamme, parce qu’on a la capacité de cibler ce marché. Le segment que vous ciblez est fondamental et détermine tout dès le départ. Une fois qu’on passe cette étape, c’est là où tout le travail commence. On se rend compte qu’il faut impérativement améliorer la qualité de nos productions, parce que vous commandez dix chaussures, à nos artisans, elles ne doivent pas être de la même taille, ni de la même couleur. Donc, il y a un énorme travail à faire pour améliorer la production, le renforcement de capacité, la formation, la reconfiguration sans doute même de l’artisanat sénégalais. Parce qu’aujourd’hui, tout le monde fonctionne en petits ateliers de trois à quatre personnes et le savoir reste en famille. Il faut des normes, des formations, mais également développer la production du cuir commence à l’élevage. On se rend compte que la qualité des peaux qui proviennent de notre élevage est de très mauvaise qualité. Il y a tout un travail à faire en amont pour que la qualité de la peau soit meilleure. Nos parents élèvent pour la viande et le lait, malheureusement au niveau mondial, quand on regarde ces animaux, les cuirs rapportent plus que le reste. Comme on ne valorise pas, on détruit les peaux. Il y a tout un travail à faire au niveau de l’abattage. On voit bien, lors de nos fêtes, toutes les peaux qui sont perdues. Donc, il y a un travail à faire au niveau de la tannerie.
Que faire pour rendre le secteur du cuir plus compétitif ?
La proposition de la stratégie, c’est de mettre en place un parc régional du cuir, une plateforme industrielle ou on va attirer un certain nombre de tanneries de la sous-région. On se rend compte qu’à l’échelle du Sénégal, cela ne suffira pas et surtout qu’on a besoin des peaux de la sous-région. On pourra les avoirs en ayant des tanneries dans les régions. Attirer ces tanneries de la sous-région sera possible si on leur donne un parc dans lequel ils ont un écosystème dont ils ont besoin, notamment un bon système d’épuration d’eau qu’ils n’ont pas chez eux. On a discuté avec eux et ils sont prêts à venir. Donc c’est pour dire qu’il y a également tout un travail à faire avec nos maroquiniers, c’est là où on a nos champions qui sont en train de faire des choses formidables dans la maroquinerie. Il faut voir comment améliorer ce secteur. Il y a tout un ensemble d’autres choses à faire pour qu’au final on soit capable de remporter des médailles sur le marché économique mondial et c’est ça le développement. C’est cela qui va faire que de plus en plus d’entreprises informelles dans le secteur de l’élevage deviennent progressivement formelles. C’est ça qui fera que des financements puissent accompagner plus facilement, avoir des formations plus efficaces car ciblées. C’est l’orientation que prend aujourd’hui la suite des politiques publiques comme le Pap II A qui est la stratégie de développement du secteur privé et derrière, des partenariats publics privés. Quand vous voulez importer moins de produits chinois, vous ne pouvez pas le décréter. On voit aujourd’hui comment le Maroc est derrière ses champions, notamment pour qu’ils viennent ici et on doit en faire autant. L’équipe est formée de l’ensemble de ces partenaires publics et privés. C’est l’ensemble de ces efforts, en termes de formation, de formalisation, d’appui de financement qui font qu’au final on devient compétitif.
AFFAIRE DU BÉBÉ DÉCLARÉ MORT RETROUVÉ VIVANT, L’ASSISTANTE INFIRMIÈRE CONVOQUÉE À LA POLICE
L’ assistante infirmière qui avait faussement constaté la mort d’un nouveau-né a été convoquée, ce lundi, au commissariat central de Kaolack (centre) pour des besoins d’enquête, a appris l’APS.
Kaolack, 9 mai (APS) - L’ assistante infirmière qui avait faussement constaté la mort d’un nouveau-né a été convoquée, ce lundi, au commissariat central de Kaolack (centre) pour des besoins d’enquête, a appris l’APS.
Il lui est reproché d’avoir mis en danger la vie d’autrui, selon des sources judiciaires.
L’affaire remonte au 06 mai dernier à la pédiatrie de l’hôpital régional de Kaolack.
L’assistante infirmière avait déclaré mort un nourrisson en dressant un certificat de décès alors que ce dernier était encore en vie.
Le corps d’un bébé déclaré mort par un médecin de la pédiatrie de l’hôpital régional de Kaolack (centre) a été retrouvé vivant et mis dans un carton, quelques heures plus tard, à la morgue du même établissement de santé, a déclaré son père, Alassane Diallo.
’’Mon fils, qui a été déclaré mort par un médecin, à la pédiatrie de l’hôpital régional de Kaolack, a été retrouvé vivant dans un carton, à la morgue de l’hôpital’’, a annoncé M. Diallo à la presse locale, samedi soir.
’’Nous comptons bien faire la lumière sur cette affaire. C’est une négligence. Nous allons saisir la justice’’, a-t-il soutenu.
Le docteur Kalidou Ly, président de la commission médicale d’établissement de l’hôpital régional El Hadji-Ibrahima-Niass de Kaolack, a réagi à ce fait insolite
‘’Le bébé n’a jamais été mis dans les tiroirs’’ de la morgue, où sont déposés les corps des personnes décédées, a-t-il précisé.
’’Quand les agents de la morgue ont constaté que le bébé était vivant, ils l’ont ramené à la pédiatrie, et il a été remis en hospitalisation’’, a dit M. Ly.
’’Malheureusement, a-t-il déclaré, le bébé est décédé dans la même soirée’’. Un décès confirmé à la presse locale par le père de l’enfant.
Le procureur de la République a annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider cette affaire.
UNE HAUSSE DE 20, 56 % DES NOUVEAUX CAS DE PALUDISME AU SÉNÉGAL
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a fait état dimanche d’une augmentation de 20, 56 % des cas de paludisme au Sénégal entre 2020 et 2021.
‘’Le nombre de cas de paludisme est passé au Sénégal de 445 313 en 2020 à 536 850 en 2021 soit une augmentation de 20,56 %, a-t-il indiqué lors d’une cérémonie officielle de lancement d’une campagne de distribution de masse de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA).
Sur la même période, le nombre décès liés à la maladie a augmenté de 6, 97 %, passant notamment de 373 en 2020 à 399 en 2021 au Sénégal, a-t-il fait savoir à cette manifestation organisée dans le village frontalier de Karang, hôte de cette cérémonie de lancement d’une campagne synchronisée de dotation de MILDA en Gambie et au Sénégal.
Il a, dans le même temps, insisté sur le fait que la situation épidémiologique laissait toutefois apparaître une baisse significative de la morbidité palustre chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes entre 2017 à 2021, avec respectivement 26,3% et 51,1%.
Organiser sur le thème : ‘’Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies’’, cette cérémonie a enregistré la présence du ministre gambien de la Santé et de l’Action sociale Ahmadou Lamin Samakeh.
Le Sénégal et la Gambie sont engagés à aller vers l’élimination du paludisme au plus tard à l’horizon 2030 dans le cadre d’un partenariat dynamique à travers cette campagne de distribution gratuite de masse de MILDA aux ménages.
Plusieurs personnalités des deux pays de même que des partenaires techniques et financiers ont pris part à cette cérémonie.
par Damien Glez
ANTIFRANÇAIS DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS
La photo de Kemi Seba et Assimi Goïta a enthousiasmé les réseaux sociaux : l’activiste franco-béninois a été reçu par le président malien de la transition. Shoot de nationalisme internationaliste…
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 09/05/2022
Leurs domaines d’intervention respectifs ne sont pas vraiment les mêmes. Pour l’un, Kemi Seba – de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capochichi –, africaniste militant né à Strasbourg, le message martelé est celui de la nécessaire réforme monétaire des pays francophones d’Afrique, jusqu’au happening de l’autodafé d’un billet de 5 000 F CFA. Pour l’autre, Assimi Goïta, nationaliste malien formé dans le camp du génie militaire de Bamako, le créneau politique est la dénonciation d’« atteintes françaises » à la souveraineté nationale, jusqu’à la rupture subite d’accords de défense avec un pays qui n’a pas encore terminé de sécuriser le repli d’une opération militaire pourtant chapeautée par ladite coopération.
Excitation mutuelle
Les occasions faisant les larrons, et les ennemis d’ennemis étant susceptibles d’être des amis, Kemi Seba et Assimi Goïta se retrouvent sur la solidarité générationnelle – ils ont respectivement 40 ans et 39 ans –, sur la convocation de leaders historiques intransigeants comme Thomas Sankara ou Sekou Touré, sur la dénonciation d’un certain néocolonialisme français et sur le réquisitoire contre des institutions sous-régionales présumées caporalisées. L’Uemoa et la Cemac pour l’un, la Cedeao pour l’autre.
Ils étaient faits pour s’enthousiasmer mutuellement, cliché à l’appui sur des réseaux sociaux forcément électrisés. C’est fait. Ce dimanche 8 mai, le président de l’ONG Urgences panafricaines a été reçu en audience par le président de la transition malienne…
PAR OÙ DEVRA-T-IL SE RÉINVENTER DEMAIN, APRÈS LUI ?
Il n’existe que des femmes et des hommes sous-développés, c’est à dire sans ancrage historique solide, sans culture, sans formation. Il faut de l’enracinement et de la projection. Malgré les réalisations jamais notées dans le pays, les défis s’accumulent
«Les Sénégalais sont fatigués », entend-on ! Malgré les réalisations et infrastructures impressionnantes jamais notées dans le pays, les crises et les défis s’accumulent et la conjoncture mondiale vient encore tout compliquer. Tout est prioritaire !
D’abord la mise en place d’un bouclier du pouvoir d’achat ; le soutien aux ménages ; l’augmentation des habitats sociaux pour les plus démunis ; la revalorisation des retraites ; la prise en charge des handicapés ; l’urgente réforme de l’accueil des malades et blessés aux urgences ; les nouvelles missions à donner à la Direction de la Pharmacie nationale pour l’approvisionnement gratuit des pharmacies dans les hôpitaux afin de soulager les plus démunis qui meurent sous des ordonnances de première nécessité ; la réduction du chômage des jeunes ; l’étude du projet 10 jeunes un hectare avec les machines remboursables ; la création de théâtres de verdure et de cinémathèques dans chaque centre culturel régional ; la création de brigades mobiles sécuritaires motorisées ; la valorisation des salaires des militaires, gendarmes et policiers ; la réforme urgente de l’école sénégalaise avec de nouveaux projets pédagogiques ; l’ouverture d’école de métiers où les jeunes pourront être orientés dès l’admission à l’entrée en 6ème, ce qui donne un apprentissage et des filières qui s’ouvrent sur des débouchés ; la réduction drastique des dépenses publiques de prestige ; la négociation de bonnes dettes maitrisées -elles sont incontournables- ; la facilitation de la compétitivité de nos entreprises ; l’exigence de transfert de technologies face aux entreprises étrangères ; fouetter l’attractivité économique ; accompagner le secteur privé avec une exigence de résultats et d’évaluations ; asseoir des allègements fiscaux sans nuire les recettes dont l’État a besoin pour accompagner les Sénégalais dans une vie meilleure.
Si l’État ne gagne pas de l’argent, il ne pourra pas investir et faire face à ses politiques de développement. Et dire qu’un homme seul décide de tous ces travaux d’Hercule, fait seul face et reçoit seul tous les fouets ! C’est son destin ? Il l’a choisi ?
Certes, mais au regard de toutes ces taches, cet homme doit être secouru, ce qui veut dire que ses énormes et multiples responsabilités sont de trop et doivent être partagées selon de nouvelles réformes constitutionnelles. C’est d’un nouveau système politique dont il s’agit pour aider les Présidents à venir à mieux gouverner en étant lesté de responsabilités excessives ! Une nouvelle société sénégalaise réinventée, s’impose. Cet homme qui fait face à tant de montagnes est cependant debout, omnipotent comme l’exige sa mission, et non agenouillé ! Mais il manquera toujours quelque chose à son efficacité, au regard de l’excès des taches que le peuple sénégalais lui a confiés.
Le temps présidentiel est court et étroit. Il est inscrit dans l’immédiateté et le résultat. Il fait face au fracas, au corps-à-corps, aux pulsions, à la jalousie, la surdité, la confrontation, la violence. Mais c’est le temps exigeant de la démocratie. Et ce n’est qu’un homme face à 17 millions de compatriotes ! « Plus vite on monte et plus vite on descend », me dit, énigmatique, un vieil ami. Alors, prudence et patience sur le chemin du pouvoir…
On peut tout reprocher au chef actuel du pouvoir politique en place -car chacun doit être libre de juger, de critiquer, d’approuver, de désapprouver -, mais Macky Sall a tout de même bossé, bossé, bossé ! Il faut sortir de Dakar la moche, l’enfumeuse, et plonger au cœur des régions par les péages, les routes, les pistes et les ponts, les éclairages, les réseaux solaires, les points d’eau, les ouvrages hydrauliques en milieu rural, pour se rendre compte de la réalité des essentiels réalisés.
Bien sûr, il en restera toujours. Il n’existe pas d’homme providence. Il n’existe que des hommes qui travaillent et Macky travaille ! Dans l’aristocratie « halpoular », on ne vole pas, on ne ment pas, on prend ! Point final. Un homme qui a une blessure dans le dos est un homme qui a fui. Il s’y ajoute que devant le fait accompli, on meurt ou on part ! Mais les temps ont tellement changé ! Après Macky Sall, espérons ne pas subitement vieillir de 100 ans !
A la vérité, aucun président de la République ne saurait « kidnapper » le Sénégal. Le peuple sénégalais sera garant de sa propre souveraineté et de sa quête têtue de démocratie. Jamais dans ce pays, nous n’assisterons au « déclin du courage » !
La première mission de ceux-là qui, demain, occuperont tour à tour le palais de l’Avenue L.S.Senghor, sera de tenter de construire la meilleure des infrastructures, la plus fondamentale d’entre toutes: le nouvel homme sénégalais ! C’est une urgence ! Sans cette nouvelle « infrastructure » humaine primordiale, nous resterons dans la peur, le doute, l’inachevé, l’inaccompli, l’errance, l’exil intérieur. Nous sommes déjà entrés dans la civilisation des va-t-en je m’en fous ! Ceux qui ne respectent rien ni personne, insultent, cognent, violentent, volent, violent, tuent, assassinent, défient l’ordre public, pissent sur leurs géniteurs, se moquent de Dieu, crachent sur le sacré. Le mal, le sang et l’argent sont leurs trophées ! Bref, des femmes et des hommes du chaos.
Les délinquants d’État compris et souvent impunis ! La criminalité sous toutes ses formes est devenue un jeu d’enfants ! Nous devons nous armer pour freiner un tel type de société, ce facteur d’anéantissement et du néant ! Nous devons défendre l’héritage de nos traditions et valeurs ! Refusons cet universalisme odieux qui ne saurait être notre modèle dans un monde qui se veut uniforme ! S’ouvrir certes, mais rester dans l’or des trésors de nos identités.
L’État doit asseoir sa responsabilité, son autorité et son efficacité. Sans faiblir ! Un État doit être fort. Il doit « protéger, décider, agir », ne rien remettre au lendemain pour parer au temps à la fois long et court des mandats présidentiels. Mais pour être fort, il faut surtout savoir reconnaitre le droit des autres, le respecter, quoique cela coûte ! Nous sommes dans un total traumatisme politique et social ! Il faut s’en sortir et aller vite aux réformes, particulièrement celles de nos institutions, celles de l’Administration centrale qui paralyse tout.
Sans compter cette terrifiante plaie que constitue la corruption et qui la gangrène impunément. Mais, à la vérité, cette fondamentale première infrastructure de réinventer un nouvel homme sénégalais, n’est pas l’œuvre d’un seul Président. Elle incombe à chaque Sénégalais, même si celui que nous avons choisi comme guide politique temporel doit, dans l’exercice de ses fonctions, faire de l’éthique, de la justice, du civisme, de la discipline, du respect du bien public, de la dignité de soi, son cheval de bataille.
En un mot, tout commence par la culture ! Il n’existe pas de pays sous développé. Il n’existe que des femmes et des hommes sous-développés, c’est à dire sans ancrage historique solide, sans racines, sans culture, sans formation. Il faut de l’enracinement et de la « projection » ! La première alternance politique de notre pays a fait exploser et dans une totale désintégration, nos systèmes de valeurs, alors qu’elle était si attendue dans ses promesses, après les longs règnes de Senghor et de Diouf. On s’attendait à prendre un tournant décisif pour nous offrir un autre système politique encore plus ouvert, plus démocratique, plus audacieux. Le tournant fut une déception sans nom. La surprise fut apocalyptique ! Jamais un pays « pauvre » ne s’inscrivit autant à des rallyes aux milliards.
Jamais un pays ne connut des nominations surréalistes aux hauts postes de la République, des femmes et hommes sortis de nulle part et sujets à tant d’incompétences crasses et de dérives. Naissait ainsi, en rampant, la désarticulation éthique et morale la plus inattendue de l’histoire politique de notre pays. L’État avait implosé.
Le Vieux avait même créé son propre hymne « africain » qui semblait snober l’hymne national. Mais, aussi paradoxal que cela pouvait paraître, c’est dans ce méli-mélo nauséabond que le Sénégal connut pourtant son développement infrastructurel le plus spectaculaire, le plus audacieux, depuis l’indépendance. Le Vieux avait beaucoup osé ! Cela est à saluer ! Ne nous lassons jamais de répéter ce qui suit afin que les jeunes générations le sachent : l’histoire a voulu que le Sénégal ait été rêvé et porté par un poète qui lui donna l’indépendance. Les poètes font toujours sourire. Là, c’était sérieux.
Ce poète qui fut tant décrié puis chanté plus tard, nous laissa les fondements d’un État fort, bâti sans pieu mais au fond d’un sol dur. Il rêva d’une nation, la théorisa comme penseur et comme humaniste, l’esquissa avec un puissant talent. Chrétien minoritaire, Sérère minoritaire, il réussit l’osmose et mit debout une nation rassemblée. C’est sur ce terreau solide et fertile, que tout le reste a poussé, après lui. Puis, vint un pur, solide et éthique technocrate, distant avec l’argent, formé de part en part dans le moule prégnant d’un très long exercice du pouvoir administratif au cœur de l’État central.
Puis vint un avocat et professeur d’économie. Puis vint un ingénieur. Le seul tronc commun entre ces quatre présidents de la République du Sénégal, est qu’ils étaient tous des hommes politiques parmi les plus redoutables qui furent. Ce qui devrait nous interpeler tous pour nous demander en quel temps il sera un jour possible d’accéder au pouvoir sans forcément passer par la politique, comme nous le vivons depuis Senghor à Macky Sall. N’est-ce pas cela d’ailleurs le véritable but lorsque l’on dit vouloir « changer le système » ?
Le piquant, est que ceux qui ont le pouvoir de changer le système sont dans le système ! Le peuple n’a que le pouvoir d’élire un Président et non le pouvoir de changer un système. Pour un politicien, on ne change pas un système qui vous fait gagner ! A moins d’être un personnage hors du commun ! C’est pourquoi, il serait utile d’étudier comment aux côtés des innombrables pouvoirs du président de la République, il serait également possible d’en donner au peuple souverain qui pourra proposer et même imposer par les urnes, ce qu’il croit être le meilleur pour lui. Le droit serait-il immuable pour l’éternité ? N’est-ce pas l’homme qui a inventé le droit ? Alors, pourquoi le même homme ne le réinventerait-il pas pour servir d’abord pleinement le peuple avant le prince, l’État avant le prince, le prince avant le chaos ?
Notre Constitution doit être réinventée et offrir enfin au peuple sénégalais une grande part de responsabilités. Elle devra également être verrouillée pour 25 ans au moins, sans possibilité de retouche, ni par référendum ni par l’entremise du parlement. Au prochain millénaire, peut-être qu’un fils de ce pays changera la donne autrement que ce qu’elle est aujourd’hui ! Utopie ? Que non ! Plutôt incapacité humaine de dépassement! Manque de prospective ! Manque de rêve, de créativité et d’anticipation ! Absence d’émotion, d’amour, de générosité et de vie !
Les Présidents élus ont tous les pouvoirs possibles et le peuple n’a que ses larmes en attendant la prochaine élection. Cela devrait-il encore durer un siècle, deux siècles ? C’est hélas un poète qui pose un débat bien curieux, bien inquisiteur. Cela fera encore sourire les paresseux, ceux qui sont incapables ni de rêver ni de s’émouvoir ! Et la vie continuera ainsi son cours avec les vivants et les morts, comme si ce qui est ici proposé, relevait d’un esprit malade et hors du temps des hommes. Le vieil homme arrivé au pouvoir par la première alternance politique du Sénégal, portait d’énormes espérances.
Près de 40 ans de lutte démocratique et d’entrisme ont hélas abouti au chaos social et éthique. La fin de règne non plus ne fut pas belle, car n’eut été la vigilance du peuple sénégalais, son cher enfant lui aurait succédé. Notre pays ne méritait pas cette dangereuse aventure, cette tâche indélébile, cette honte sans nom ! Mais… c’est un père… qui n'a pas pu faire la part des choses !
Il est difficile alors de dire que les attentes du peuple sénégalais ont été servies et que cette première alternance avait comblé des rêves, si ce n’est des rêves de quête folle d’argent et si injustement gagné. Un insoutenable cauchemar ! Cette alternance a tout pourri et cela sentait vraiment mauvais ! La médiocrité, le griotisme, le larbinisme, le favoritisme, la falsification, la tricherie, le mensonge, le parasitisme, l’impunité, avaient rageusement tout envahi. Le pouvoir central était embué, envahi, encerclé, ceinturé. Le Vieux avait la tête dans les étoiles et refusait de la sortir de là !
Amadou Lamine Sall est poète, Grand Prix de Poésie de la Ville de Trieste, Italie.
LES ÉTAPES À SUIVRE DANS LE CADRE DES LÉGISLATIVES
Tous les partis et coalitions étaient avisés dès le départ en ce qui concerne la procédure de dépôt des dossiers de candidatures pour les élections législatives du 31 juillet prochain. En ce sens, un guide a été produit et distribué à tous les acteurs
Vingt-cinq formations politiques s’étaient présentées le jeudi 05 mai dernier au tirage au sort pour l’ordre de dépôt des dossiers de déclarations de candidatures pour les élections législatives du 31 juillet prochain. Mais pour que ces différentes entités prétendent à une quelconque participation au scrutin, il faudrait au préalable que la commission de réception des dossiers de candidatures donne son feu vert en apposant son cachet.
Tous les partis et coalitions étaient avisés dès le départ en ce qui concerne la procédure de dépôt des dossiers de candidatures pour les élections législatives du 31 juillet prochain. En ce sens, un guide a été produit et distribué à tous les acteurs.
Conformément à la loi électorale, les différentes formations politiques devraient déposer, entre le vendredi 6 et le dimanche 8 mai, leurs dossiers. En effet, note-t-on dans le guide pratique établi, la commission de réception est chargée, quatre-vingt-cinq (85) jours au plus et soixante (60) jours au moins avant celui du scrutin, de la réception matérielle de l’intégralité des listes de parrainages et des dossiers de candidatures, du contrôle, des régularisations éventuelles et de la validation des listes de parrainage ; de l’étude pour la recevabilité juridique des dossiers de candidatures déposés ; des modifications légales à apporter sur les dossiers de candidatures, en relation avec le mandataire ; de la préparation de l’arrêté portant publication des candidatures déclarées recevables. Ceci étant, souligne le document, à la fin de toutes les opérations de contrôle et de régularisation éventuelle sur les listes de parrainage entreprises à la suite du dépôt matériel, soit soixante-seize (76) jours avant celui du scrutin, la commission de réception procède, dans les cinq (05) jours qui suivent, à l’analyse des dossiers pour les besoins de la recevabilité juridique.
A en croire toujours le guide pratique pour le dépôt des dossiers, après la date limite de dépôt, aucun retrait ou substitution n’est plus possible sur les listes déposées ; sauf en cas d’inéligibilité de candidats et de pièces périmées ou comportant des erreurs matérielles. Elle indique dans la foulée que la commission fait procéder par le mandataire au remplacement des candidats inéligibles, sans préjudice de l’ordre d’investiture, et la substitution de pièces périmées ou comportant des erreurs matérielles. «Les faits constatés sont immédiatement notifiés au mandataire de la liste concernée. Ce dernier dispose ainsi de trois (3) jours, à compter de la date de notification, pour y remédier, sous peine de rejet de la candidature concernée », précise le document.
MOTIFS DE REJETS DES CANDIDATURES
Dans le guide pratique pour la constitution et le dépôt des dossiers de candidature, il est également indiqué que la commission de réception des dossiers doit recevoir toutes les déclarations de candidatures et qu’après analyse, elle déclare irrecevable la liste qui est incomplète ou celle qui ne comporte pas les indications obligatoires telles que la signature de 0,5% au minimum et 0,8% au maximum des électeurs inscrits du fichier général et dont une partie de ces électeurs ne provient pas obligatoirement de sept régions à raison de mille au moins par région. Il est aussi déclaré irrecevable la liste qui ne respecte pas la parité absolue homme-femme.
La commission doit également déclaré irrecevable la liste qui n’est pas accompagnée de bordereau de dépôt ; de quittance confirmée par une attestation signée par le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations attestant du dépôt du cautionnement ; d’une déclaration d’investiture par laquelle le parti, la coalition ou l’entité présente ses candidats ; d’une déclaration de candidature par laquelle le parti, la coalition ou l’entité précise les départements où il se présente et le mode de scrutin choisi ; d’une déclaration individuelle de candidature, obligatoirement signée par le candidat, par laquelle il certifie qu’il pose sa candidature, qu’il n’est candidat que sur cette liste et qu’il ne se trouve dans aucun des cas d’inéligibilité prévus par le présent code. Non sans préciser que cette déclaration individuelle de candidature est accompagnée des pièces suivantes : un extrait d’acte de naissance datant de moins de six (06) mois ou la photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO; un bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois mois.
LES DECLARATIONS DE CANDIDATURE PUBLIEES SOIXANTE (60) JOURS AVANT LE SCRUTIN
Dans le cas où, le ministre chargé des élections estime qu’une liste n’est pas recevable, la loi l’oblige à notifier, par écrit, les motifs de sa décision au mandataire de ladite liste dans les deux (02) premiers jours suivant le début de l’analyse pour la recevabilité juridique. En cas de contestation de la décision d’irrecevabilité d’une liste par le ministre chargé des élections, les mandataires des listes de candidats peuvent, dans les vingt-quatre (24) heures suivant la notification de la décision ou sa publication, se pourvoir devant le Conseil constitutionnel qui statue dans les (03) trois jours qui suivent celui de l’enregistrement de la requête.
En définitive, il faut relever qu’au plus tard, soixante (60) jours avant le scrutin, le ministre chargé des élections arrête et publie les déclarations reçues, modifiées éventuellement. En cas de contestation de l’arrêté de publication du ministre chargé des élections, les mandataires des listes de candidats peuvent, dans les vingt-quatre (24) heures suivant la notification de la décision ou sa publication, se pourvoir devant le Conseil constitutionnel qui statue dans les (03) trois jours qui suivent celui de l’enregistrement de la requête.
PROGRESSION DE 9 % DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE EN MARS
L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est renforcée de 9 % en mars, indique la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Dakar, 9 mai (APS) - L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est renforcée de 9 % en mars, indique la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Dans son Point mensuel de conjoncture de mai, la DPEE explique cette performance par la bonne tenue des secteurs secondaire (+14,1%), tertiaire (+6,1%) et primaire (+6,1%).
La publication, qui paraît 30 jours après la période étudiée, signale que sur une base annuelle, une croissance de 5,4% de l’activité économique est notée en mars 2022 à la faveur du tertiaire (+7,0%), du secondaire (+4,6%) et de l’administration publique (+6,2%).
Toutefois, relève t-elle, ’’ce regain a été limité par la contraction de 5,8% du primaire sur la période’’.