KEEMTAAN GI - DÉSERT DE LA PENSÉE !
-Il est temps de policer le discours dans l’espace politique sénégalais. Tout va à vau-l’eau avec des acteurs aux neurones constipés. Quand beaucoup d’entre eux l’ouvrent, ils ne font qu’écorcher nos oreilles par la puanteur de leur bouche. Ou l’inanité voire la vacuité de leurs propos. Du point de vue intellectuel, c’est la dégénérescence. Hélas, ceux qui s’illustrent le plus dans la vacuité, revendiquent avec prétention leur statut usurpé de cadres. Ce qui ne fait pas pour autant d’eux des intellectuels. C’est d’ailleurs l’une des plus grosses anomalies au sein de l’armée mexicaine. Les rares intellectuels qui s’y meuvent étant éclipsés par des nigauds qui se prennent trop au sérieux. Quand des ministres ou directeurs d’établissements publics pataugent dans des excréments, fouillant les poubelles ou se livrant à des attaques en dessous de la ceinture, on ne peut que s’affliger de la présence de tels hommes dans les cercles de décisions. Depuis plus d’un mois, le discours a pris une dimension dangereuse avec des accusations grotesques qui viennent saper notre cohésion sociale. Ça devient même une récurrence sans que personne n’invite ces pyromanes à la raison. Et c’est l’escalade verbale pour ces bornés aux idées séditieuses. Repenser le discours politique devient ainsi une urgence. L’escalade, c’est également cet étalage de la misère des gens. Cette Tabaski constitue la preuve de l’extrême pauvreté des populations. Une extrême indigence dont profitent les hommes politiques pour abuser les populations. L’exploitation de leur misère, pour se procurer un fonds électoral, est outrageante. La Tabaski de cette année est certainement celle où les politiciens n’ont pas joué à cache-cache avec leurs militants. A pareil moment les autres années, ils s’inventaient tous des voyage hors du pays ou effectuaient contraints et forcés un pèlerinage à La Mecque pour fuir les solliciteurs de moutons de Tabaski. Mais avec les Législatives, dont le coup d’envoi sera d’ailleurs donné le jour de la Tabaski, il leur faudra bien être présents sur le terrain. Et mettre la main à la poche pour une générosité oh loin d’être désintéressée ! KACCOOR BI (LE TEMOIN)
UNE PRÉSENCE BIEN DÉRANGEANTE D’UN ÉPOUX SALL
Les automobilistes qui ont emprunté hier aux environs de 18 heures l’axe qui va du rond-point du terminus des bus Dakar Dem Dik aux quartiers de Liberté 5 et Sacré Cœur 3, en passant par les Sicap environnantes ont souffert le martyre. Des escouades de policiers du GMI barraient les principaux carrefours menant au terminus de Liberté 5, déviant les voitures dans le sens Liberté V- Jet d’Eau. A cette heure de grands embouteillages tous les jours, interdire à la circulation ces axes très passants, c’était causer un calvaire épouvantable aux pauvres automobilistes qui, après une journée de travail, n’aspiraient qu’à rentrer chez eux. Déroutés dans les ruelles exigües des quartiers Sicap sur lesquelles deux véhicules ne peuvent pas se croiser, des centaines voire des milliers de braves automobilistes citoyens ont vécu le martyre pendant presque deux heures. Ce qui a créé un grand embouteillage dans les ruelles des quartiers environnants avec des bouchons indescriptibles. Vers la fin, un peu après 19h30, un cortège avec gyrophares et motards est passé en trombe en direction du Jet d’eau de la Sicap Liberté. Un cortège de huit voitures précédé de motards. Qui se trouvait dans ce cortège ? Le président de la République ou la vice-présidente Marième Faye Sall ? L’un ou l’autre était en tout cas dans le secteur pour présenter ses condoléances à la famille de Madieyna Diouf. Comme si cela ne pouvait pas attendre un dimanche. Créer un tel bordel rien que pour ça et ne même pas se soucier des désagréments que l’on cause aux pauvres citoyens ! Thiey les parvenus ! Mais que voulez-vous, nguuru Badolo c’est cela que ça donne. Et on s’étonnera après que les citoyens mécontents votent contre ces gens-là…
DÉPORTÉS D’ALGÉRIE DES MIGRANTS SÉNÉGALAIS DANS LE DÉSERT NIGÉRIEN
Les uns sont des maçons, les autres des marchands ambulants et autres ouvriers. Ils travaillaient en Algérie dans l’espoir de gagner de quoi rejoindre l’Europe. Hélas, suite à des opérations menées par la police algérienne, des centaines de migrants noirs africains ont été raflés pour situation irrégulière. Dans le lot de ces raflés, une centaine de migrants sénégalais dont la plupart sont des maçons. Trouvés dans un gigantesque chantier chinois où ils travaillaient comme journaliers, nos compatriotes ont été déportés d’Alger par la police algérienne pour être transportés dans des camions vers une destination inconnue. Cette destination n’est autre que le désert nigérien où nos compatriotes souffrent de tout ! Livrés à une morte certaine, nos compatriotes ont réussi à joindre le président de l’Ong-Adha, M. Adama Mbengue, pour qu’il vole à leur secours. Car ils sont bloqués depuis deux mois dans un camp de concentration « négrière » implanté dans le désert par l’Organisation internationale des migrations (Oim).Un camp situé en territoire nigérien et à 15 km de la frontière d’Algérie. En tout cas, l’Adha s’indigne des procédures mises en place par l’Oim exigeant avant toute intervention un nombre de 150 migrants c’est-à-dire le quota d’un vol de rapatriement. Inutile de vous dire que ces sénégalais risquent de mourir dans le désert avant que le nombre de passagers d’un charter soit atteint. Sauf si, bien sûr, les policiers algériens, faisant preuve d’un zèle particulier, multiplient encore leurs rafles et ratonnades d’immigrants noirs ! Ce terrain de la maltraitance des migrants subsahariens est sans doute le seul dans lequel le Maroc et l’Algérie s’entendent encore comme larrons en foire !
MEILLEURS VŒUX À LA OUMAH ISLAMIQUE
En réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, hier, au palais de la République, le chef de l’Etat a présenté ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique, à la communauté musulmane du Sénégal en particulier, à l’occasion de la célébration, en fin de semaine, de la fête de la Tabaski (Aïd Al Adah). Il a prié avec l’ensemble de la Nation, pour un Sénégal de paix, un Sénégal prospère et solidaire.
RESPECT DU CALENDRIER ÉLECTORAL
Sur la question liée à la campagne électorale en vue des élections législatives du 31 juillet 2022, le chef de l’Etat s’est réjoui du respect du calendrier républicain relatif à ces élections et a demandé, au Gouvernement et particulièrement au ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les dispositions pour un bon déroulement du processus électoral. Il a également salué le travail des députés de la treizième législature (majorité comme opposition) qui ont accompagné, selon les spécificités politiques, l’action du Gouvernement, dans le respect des prérogatives de chaque institution. Dans le même ordre idée, il a félicité le Gouvernement pour la qualité de l’agenda législatif exceptionnel présenté devant l’Assemblée nationale, agenda marqué par le vote de plusieurs textes de loi qui vont durablement marquer la vie économique, sociale, judiciaire, sanitaire, culturelle et environnementale du Sénégal. Le chef de l’Etat a engagé, en outre, le Gouvernement, à accélérer le processus de réhabilitation du siège de l’Assemblée nationale et de ses annexes.
HOMMAGE AU PRÉSIDENT MOUSTAPHA NIASSE
Il a saisi aussi cette occasion pour rendre un hommage mérité au Président Moustapha NIASSE, qui a géré de main de maitre l’Assemblée nationale. Macky Sall a magnifié son travail remarquable et salué ses qualités d’homme d’Etat accompli, qui font de lui, un modèle d’engagement républicain, de patriotisme et de loyauté, mais également une référence pour les agents publics et les acteurs politiques. Moustapha Niasse qui a été poussé vers la porte et qui ne voulait certainement pas partir !
MESURES INDIVIDUELLES
M. Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères, Ambassadeur de la République du Sénégal au Royaume de Belgique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur de la République du Sénégal auprès de l’Union européenne et Chef de la Mission auprès de la Communauté européenne de l’Energie atomique. M. Oumar DIOUF, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, en remplacement de Monsieur Oumar DIOUF, appelé à d’autres fonctions. - Mme Ndèye Awa NDIAYE, Juriste, est nommée Directeur de la Gestion des Carrières à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, en remplacement de M. Mamadou Lamine SANE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. - M. Mouhamed Fadel SARR, Instituteur, précédemment Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Gamadji Saré, est nommé Sous -préfet de l’Arrondissement de Nguélou, Département de Guinguinéo, en remplacement de Monsieur Ibrahima SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
MALI LA CHAMBRE DE COMMERCE DE DAKAR SALUE LA DÉCISION PRISE PAR LA CEDEAO
La Chambre de commerce, d’Industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), a salué dans un communiqué la décision prise par les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) de lever la plupart des mesures restrictives qui étaient imposées au Mali. L’Institution consulaire considère que ces sanctions économiques, financières et commerciales qui ont frappé ce pays voisin doublées de la fermeture des frontières terrestres et aériennes ont durement impacté les économies du Sénégal et du Mali. Cette levée partielle des sanctions a été décidée lors d’une réunion tenue à Accra, dimanche dernier.
MALI LE SG DE L’ONU ANTONIO GUTERRES SE FÉLICITE DE LA LEVÉE DES SANCTIONS
Restons avec le Mali pour dire que le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est félicité de la levée des sanctions économiques et financières contre ce pays décidée par les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lors de leur sommet ordinaire tenu le 3 juillet à Accra, au Ghana. ’’En particulier, il note la levée des sanctions, notamment les sanctions économiques et financières, imposées au Mali par la CEDEAO, à la suite des progrès réalisés dans la définition du calendrier de la Transition’’, indique dans un communiqué le SG de l’ONU. M. Guterres s’est dit ‘’encouragé par les différentes mesures prises par les autorités de transition en vue de conclure la transition en cours d’ici mars 2024 au plus tard’’. Le Secrétaire général salue les efforts « inlassables » du Médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, avec le soutien du Comité local de suivi de la transition, composé de l’Union africaine, de la CEDEAO et de la MINUSMA. Il s’est réjoui de la poursuite et du renforcement de ce partenariat vital en appui aux efforts du Médiateur. Il appelle également les partenaires du Mali à apporter tout le soutien nécessaire à la mise en œuvre des réformes et à la tenue des prochaines élections dans le plein respect des principes d’équité et de liberté. Le Secrétaire général exhorte fermement toutes les parties prenantes à continuer à travailler ensemble de manière constructive et consensuelle, en vue de mener à bien la transition et de jeter les bases pour une paix et une stabilité durables au profit du peuple malien.
LES NOMINATIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 6 JUILLET
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 6 juillet 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
- Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Royaume de Belgique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Représentant de la République du Sénégal auprès de l’Union européenne et Chef de la Mission auprès de la Communauté européenne de l’Energie atomique.
- Monsieur Oumar DIOUF, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, en remplacement de Monsieur Oumar DIOUF, appelé à d’autres fonctions.
- Madame Ndèye Awa NDIAYE, Juriste, est nommée Directeur de la Gestion des Carrières à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine SANE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
- Monsieur Mouhamed Fadel SARR, Instituteur, précédemment Adjoint au Sous préfet de l’Arrondissement de Gamadji Saré, est nommé Sous -préfet de l’Arrondissement de Nguélou, Département de Guinguinéo, en remplacement de Monsieur Ibrahima SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite."
COSTUMES AFRICAINS, LES TAILLEURS TIENNENT LE BON FIL
Les Sénégalais ont le feeling du costume africain. Ils l’enfilent avec bonheur et élégance après commande auprès de plusieurs jeunes qui ont investi le secteur
Les Sénégalais ont le feeling du costume africain. Ils l’enfilent avec bonheur et élégance après commande auprès de plusieurs jeunes qui ont investi le secteur. Aujourd’hui, avec l’intérêt et la forte demande, ces derniers tiennent le bon bout du fil et s’imposent en taille patron dans leurs ambitions taillées sur mesure, avec les réseaux sociaux en renfort. Une machine à sous dans ce contexte de crise.
Le commerce est le gagne-pain de beaucoup de Sénégalais. Ousseynou Samb emmagasine une décennie d’expériences. Il a frappé à plusieurs portes, il s’est intéressé à plusieurs produits. « J’ai même recyclé et vendu des sacs d’oignon », rigole-t-il, faisant référence à son passé de débrouillard. Aujourd’hui, les boubous traditionnels appelés costumes africains constituent l’un de ses plus grands marchés. À Thiaroye, non loin de la gare du Ter, le longiligne bonhomme, âgé de 39 ans, expose une kyrielle de paquets. La vitrine de la boutique met en valeur une couture taillée sur mesure de plusieurs catégories de tissus. « Le fil-à-fil simple et le fil-à-fil Getzner sont en vogue actuellement », explique-t-il, parlant de quatre boubous aux couleurs et modèles divers. Il ne coud pas, il expose et vend. C’est une collaboration qui est nouée avec des professionnels de la couture. « C’est mon business. J’achète des tissus auprès des grossistes de Pikine. Ensuite, le tailleur se charge du reste. Il y a des tailles standards pour les prêts-à-porter et des coutures sur mesure pour les commandes », ajoute-t-il d’une voix forte. Ainsi, pour chaque habit vendu, il se retrouve avec un bénéfice variant entre 5000 et 7000 FCfa. « Je vends le costume à 20 000 FCfa ; je récolte ainsi un bénéfice d’au minimum 5000 FCfa sur chaque tunique », dit-il. Dans sa boutique, sise à Thiaroye-sur-Mer, sont accrochées plusieurs tenues. Âgé de 39 ans, Moustapha Samb fait des costumes africains son filon. Et il s’en sort grâce à une clientèle consolidée. « Je les achète à 20 000 FCfa pour les revendre à 25 000 ou 30 000 si c’est à crédit », dit le commerçant installé en face de la Senelec.
Un catalyseur pour l’entrepreneuriat
Dans un contexte où les demandes d’emploi s’accroissent d’année en année, l’entrepreneuriat est en vogue. Il porte l’espoir de beaucoup de jeunes sénégalais. Momar en fait partie. Le jeune homme s’est mué en expert du costume grâce à son flair. Il en portait et un beau jour, il décide d’en vendre. « Les gens appréciaient tout le temps les habits que je portais. C’est ainsi que j’ai décidé d’aller à Colobane, d’acheter des tissus, faire le design et s’attacher les services de tailleurs. C’est en 2021 que j’ai créé ma marque « ‘‘Momar business’’ », informe-t-il. Un an après, le projet a pris son envol. Il collabore avec plusieurs artistes, dont Waly Seck. « Je collabore souvent avec des personnalités. Pas plus tard que le 12 juin, j’ai habillé l’orchestre du chanteur Waly Seck, de même que celui de Viviane », explique-t-il. Sa mutation est ainsi validée. D’expert en business plan et en création, il est devenu un acteur de la mode.
À Castor, Ousseynou tient une boutique prêt-à-porter. Ses rayons sont garnis de costumes africains pour hommes et femmes. « L’activité est rentable, car les tenues sont commodes. Quand quelqu’un a une urgence, il est obligé d’acheter immédiatement. La clientèle ne fait pas défaut », rassure-t-il tout en tenant une tenue bleue. C’est un long parcours qui l’a guidé vers cette entreprise. « J’étais dans le transfert d’argent, puis dans la coiffure. Et c’est ainsi que j’ai décidé d’acheter des tissus, de les coudre et de les revendre. Les costumes sont vendus entre 20 000 et 60 000 selon la qualité des tissus. Le bénéfice varie entre 12 000 et 20 000 FCfa. J’avoue que c’est un marché intéressant. En temps normal, nous pouvons vendre entre 15 et 25 habits en une seule semaine. Pour la période de Korité ou Tabaski, le chiffre peut être doublé ou triplé », souligne Ousseynou. Avec la réussite de son projet entrepreneurial, il est parvenu à créer trois emplois fixes. « Nous avons démarré avec deux boubous. Et nous sommes actuellement à plus d’une centaine. Et le stock est constamment renforcé. En plus des trois emplois fixes, nous collaborons avec des livreurs et plusieurs tailleurs », ajoute l’homme de grande taille.
Fonctionnaires et particuliers s’y mettent pour arrondir les fins de mois
C’est le marché et l’espoir de beaucoup de jeunes entrepreneurs, mais aussi une activité secondaire pour Ousmane Bodian. Travaillant dans une banque, le sieur de 39 ans en propose à ses collègues. C’est pour arrondir ses revenus à travers des gains supplémentaires. « Je dépense 20 000 FCfa pour un boubou et je le revends à 35 000 FCfa payables en deux tranches. Ces tenues sont élégantes et très aimées des Sénégalais », se réjouit-il. Enseignant, Moussa Niang ne se limite pas à sa solde mensuelle. En collaboration avec des tailleurs, il coud et vend environ huit à dix tenues par mois. « Tout est parti de la proposition de collaboration venant du tailleur. Et depuis plus d’un an, nous y sommes. Nous vendons les tenues à 40 000 FCfa payables en deux tranches. Et ça marche bien. Les bénéfices sont assez importants. Et nous comptons sur la confiance des clients qui, pour la plupart, sont nos collègues », souffle l’enseignant.
C’est au poste de santé qu’Aïssatou Fall se fait une clientèle. Infirmière, elle profite de son temps libre pour acheter des tissus et confectionner des tenues sur mesure. Huit mois après ses débuts, elle ne nourrit pas de regret. « Le commerce a toujours été une passion. Donc, je peux l’accompagner avec n’importe quelle activité. Les costumes africains sont à la mode. J’en vends pour toutes les tailles, entre 25 000 et 40 000 FCfa. Et ça marche bien », fait-elle savoir.
Les tailleurs pédalent à fond
D’habitude, la Tabaski et la Korité constituent les périodes fastes pour les tailleurs ; ce qui les expose souvent à une précarité pendant une période de l’année. Babacar Diouf peut désormais compter sur les sollicitations des boutiquiers. Actuellement, il collabore avec deux structures. « C’est un partenariat que nous avons noué. Je leur confectionne 25 à 30 costumes africains chaque mois », explique-t-il. Ce faisant, il peut gagner plus de 150 000 FCfa. Et à l’avenir, il n’exclut pas d’ouvrir sa boutique et travailler pour son propre compte. À l’intérieur de son atelier, situé à Yarakh, Moussa Guissé pédale à fond. Il est mobilisé par la couture d’un bazin bleu. En cette période de Tabaski, il observe une pause pour les costumes africains. « C’est un marché rentable qui nous permet de survivre. Pour un boubou confectionné, je gagne entre 8000 et 12 000 FCfa. C’est un partenariat gagnant-gagnant entre tailleurs et commerçants », se réjouit-il.
Chez Dame Diop, c’est également la réjouissance. À l’en croire, cette tenue très prisée des Sénégalais fait des heureux. « C’est à la mode et nos clients l’ont bien adoptée. C’est de la haute couture qui n’a rien à envier à celle des autres pays. La demande est forte en ce moment. Et d’importants emplois sont créés aussi », dit-il assis devant sa machine électrique. Si Abdoulaye Fall a exploré et investi ce marché, c’est par passion pour la mode. Imaginant plusieurs designs, il décide de proposer les costumes africains brodés à la main à ses clients. Et depuis lors, il ne cesse d’augmenter son investissement. « Je conçois et couds moi-même les tenues avant de les proposer à mes clients. J’y travaille depuis 2020. C’est un marché avantageux qui ne prend pas énormément de temps », renseigne-t-il.
Les vendeurs de tissus tiennent le bon bout
Il faut du tissu pour une belle tenue. Le fil-à-fil fait des émules. Il est utilisé pour la confection des costumes africains. Dans son magasin situé à Poste Thiaroye, Fatou Kouyaté expose plusieurs qualités de tissus. Elle dispose de wax, de bazin et de tissus fil-à-fil simple ou Getzner. Ces deux dernières variétés, souligne-t-elle, se vendent bien. « Nous les importons de la Turquie ou de la Chine, mais elles sont très courues actuellement », dit-elle assise sur un tabouret. À l’en croire, les prix varient entre 1500 et 4000 FCfa le mètre. « Il y en a pour toutes les bourses. Ce n’est pas cher et c’est adapté à tous les types de climats », informe-t-il. Contrairement à elle, Ndèye Ndiaye utilise ses bons rapports avec le voisinage pour écouler ses produits. Après s’être approvisionnée au marché de Thiaroye, la dame au teint clair, âgée de 34 ans, les place auprès des connaissances. « J’applique une marge bénéficiaire de 500 FCfa par mètre si le client paie cash. Si c’est à crédit, on passe à 700, voire 800 FCfa. Avec la couture des costumes africains, l’activité marche bien. Et nous sommes le maillon essentiel de la chaîne. Donc, nous y trouvons notre compte », sourit-elle devant son domicile en face du poste à péage de Thiaroye. Ismaïla tient également le bon bout du fil. Tenant une mercerie, il s’engage parfois dans le commerce de tissu fil-à-fil après avoir recensé des commandes. Ainsi, il récolte un bénéfice de 2000 FCfa sur le paquet de quatre mètres. « C’est une belle opportunité que nous saisissons. Cela nous garantit au moins des revenus supplémentaires qu’on peut réinvestir ailleurs », prévoit-il.
Les réseaux sociaux, la vitrine
Pour vendre, il faut une bonne politique marketing. Les réseaux sociaux constituent le cadre idéal pour beaucoup de commerçants. Il suffit juste de taper « Costumes africains à Dakar » pour s’en convaincre. Les résultats sont nombreux, présentant des produits savamment confectionnés, des contacts et des adresses. C’est ainsi que Moustapha Samb s’est fait des clients. Tellement mobilisé par l’achat de tissus et la collaboration avec les tailleurs, il n’a plus le temps d’interagir avec les followers. Du coup, il s’est attaché les services d’un Community manager. « Nous sommes sur Instagram, TikTok, Snapchat, WhatsApp et Facebook. La plupart des clients qui nous contactent sont tombés sur nos publications. Donc, les réseaux sociaux ont boosté nos activités », se félicite Moustapha. Avant d’ouvrir sa boutique, Bamba Mbengue s’est constitué un dense réseau de clients via les réseaux sociaux. L’utilisation de ces médias sociaux comme tribune lui a bien servi. « Nous avons démarré le projet sur WhatsApp. Ensuite, nous avons créé des comptes Facebook et Instagram. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 40 000 abonnés nous permettant ainsi de faire la promotion de nos marchandises. Et ces outils sont d’une grande utilité pour nos activités », reconnaît-il. Ainsi, la prochaine étape pour lui est la création d’un site internet. Par la magie du clic, le tailleur Pape Diagne ne sent pas encore la nécessité d’ouvrir une boutique physique. Son important réseau d’abonnés fait déjà l’affaire. « En un clic, mes abonnés sur Instagram et Facebook peuvent valider leurs commandes. Et dans les six heures qui suivent, la livraison est faite. C’est devenu sans frontières avec Internet.
Le danger de la saturation
Les initiatives poussent comme des champignons. Les boutiques physiques et en ligne émergent. Momar redoute une saturation du marché qui va réduire les gains des acteurs. « Si tout le monde vend la même chose, qui va acheter ? » s’interroge-t-il. C’est également le constat d’Ousseynou. Selon lui, les commerçants de costumes africains augmentent de jour en jour. Ceci peut, selon lui, contribuer à la baisse des revenus et impacter la qualité des produits. « Même si l’offre est importante, la saturation peut être un grand risque pour les tailleurs, les boutiquiers et les commerçants », regrette-t-il. Ainsi, souligne-t-il, la solution est de diversifier ou de présenter quelque chose de différent. « Il faut innover pour faire face à la concurrence. Sinon, cela risque d’être compliqué. À côté des costumes traditionnels, je propose également des chaussures fabriquées ici. Et je réfléchis sur d’autres projets », confirme Ousseynou
par l'éditorialiste de seneplus, ibe niang ardo
QUAND UN LOUP HURLE DÉMOCRATIE, C’EST L’AGNEAU QU’IL LEURRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Crier haro sur les dérives verbales, les invectives et insultes, c'est ce qu’il nous faut si on veut substituer notre situation délétère à une stabilité sociale durable
Ibe Niang Ardo de SenePlus |
Publication 06/07/2022
L’on a une classe politique qui au cri « démocratie ! démocratie ! » s’oppose et, au nom de ce concept gage de paix sociale, se donne paradoxalement le droit d’exercer la violence à l’encontre de frères rivaux, rabaissés au rang d’ennemis. Tout cela aux fins de s’aliéner les agneaux (en l’occurrence les forces vives de la nation, la jeunesse, les électeurs) et les mener dans la gueule des loups (les politiciens qu’ils sont). Gare ! La motivation de la plupart des hommes politiques est leur propre intérêt matériel et non ce qu’ils brandissent comme slogan fallacieux.
Comment comprendre sinon que le Sénégal, pionnier de l’État de droit démocratique en Afrique en soit aujourd’hui à reproduire à chaque échéance électorale les mêmes conflits maintes fois renégociés, alors que notre Code électoral a permis deux alternances par le verdict des urnes. Ce n’est point faute d’intelligence des protagonistes politiques mais tout simplement parce qu’aux moments de ces négociations, ils sont sous l’emprise de la même motivation : leur propre intérêt et non l’intérêt général. Tous les politiques, ilne faut pas s’y méprendre ! Les opposants d’aujourd’hui veulent le pouvoir pour se servir de la même permissivité d’un État régalien qui pour rien au monde pour eux, ne doit perdre de son lustre.
Il faudrait penser à instituer les principes du sacerdoce pour toutes les fonctions politiques : beaucoup de dévouement pour un salaire modeste et une rigueur dans les procédures dirimante à l’enrichissement illicite. Renforcer notre dispositif législatif et les procédures d’application des peines à l’effet d’une parfaite efficacité à l’encontre des forfaitures.
La démocratie est plurielle, évolutive et flexible
L’on se plaît à nous asséner abusivement la démocratie comme une panacée sociale avec comme référence les États-Unis d’Amérique ou la France. Pourtant nous n’avons rien à envier à ces pays au regard de l’Histoire, car ils ne sont pas nés avec de solides normes démocratiques. S’agissant des États-Unis il me plait de relever des faits politiques marquants de leur histoire qui donnent à relativiser les condamnations de notre jeune démocratie :
- savez-vous qu’en 1798 pour mettre fin à un climat politique invivable, fait d’hostilité et de méfiance extrêmes entre fédéralistes et républicains, les premiers avaient eu recours à la « Sedition Act » : une loi pour soi-disant criminaliser les diffamations à l’encontre du gouvernement, mais qui du fait de son ambiguïté avait virtuellement inclus toutes critiques extrêmes du gouvernement, de sorte à entraîner une grande retenue des commentateurs politiques, activistes et même journalistes. De nombreux historiens contemporains sont convaincus que cela a été très bénéfique et permis de stabiliser durablement le climat politique.
Plus tard en 1864 il s’est passé au terme d’un débat long et crucial à propos de l’abolition de l’esclavage, une élection à laquelle un tiers des États qui composaient l’Amérique n’avaient pas participé. Abraham Lincoln au pouvoir à l’époque, s’était retrouvé avec 22 des 50 sièges du Sénat et un quart des sièges du parlement vacants. Cela ne l’avait pas empêché de gouverner tranquillement. Il avait tout simplement suspendu la “Habeas Corpus Act”, cette loi fondamentale qui garantit la liberté individuelle des citoyens en remédiant aux dangers des arrestations et détentions arbitraires. Il s’était alors mis à prendre des ordres exécutoires pour la marche du pays comme il l’entendait. C’est d’ailleurs à l’un de ces ordres exécutoires que l’on doit la fameuse loi de l’abolition de l’esclavage aux USA
-Franklin Roosevelt, élu dans les années les plus sombres de la grande dépression, avait à la grande surprise des Américains, dit dans son allocution inaugurale au matin du 4 mars 1933 : « ... pour faire face à cette crise domestique grave, je vais demander au Congrès de m’accorder les pouvoirs exécutifs les plus étendus, pareils à ceux donnés pour braver une guerre... ».
Ce bref rappel d’événements qui ont marqué la démocratie américaine confirme que la démocratie est évolutive, mais également nous renseigne sur la flexibilité possible en cas de péril. Il y a des circonstances cruciales où l’urgence commande de rétablir l’ordre et la discipline, le respect mutuel et celui des institutions ; auxquels cas peuvent prévaloir les mêmes armes de défense de la République qu’en situation d’agression par un ennemi venant de l’extérieur.
Pour ce qui est de la France, je me contenterai ici de ne relever qu’un seul acte récent qui réaffirme la responsabilité de l’État face aux dégâts que causent les manifestations publiques : c’est la décision prise le 23 juin par le tribunal administratif de Rouen, qui a reconnu le préjudice financier subi par la société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France lors des manifestations des gilets jaunes et condamné l’État à verser respectivement 557 300 et 27 687 euros à deux sociétés d’autoroutes, juste parce que des automobilistes n’avaient pu accéder aux péages et payer leurs tickets, du fait des blocages de manifestants. N’est-ce pas là une claire mise au point pour ceux qui prônent captieusement la liberté totale de manifester où et quand l’on veut au nez de l’État ?
Normes et règles non écrites, réels gages de la démocratie
Ce que l’Amérique, après être passé par une guerre civile qui lui a coûté des centaines de milliers de morts et causé de graves traumatismes avait fini par apprendre, était que les lois ne suffisaient pas pour vivre une démocratie pacifique. Au-delà, il était nécessaire de bannir la rhétorique agressive en politique et convenir de normes non écrites de mutuelle tolérance en lieu et place de l’animosité partisane et l’opposition permanente. Une résolution salutaire devenue une solide culture politique.
Crier haro sur les dérives verbales, les invectives et insultes, est ce qu’il nous faut si on veut substituer notre situation délétère à une stabilité sociale durable. Des hommes politiques raisonnables, quel que soit leur camp, qui respectent leurs pairs, respectent les institutions, l’administration publique, les magistrats, les militaires, policiers et gendarmes et qui ont l’impérieux soucis de l’équilibre des pouvoirs de la République dans toutes les décisions qu’ils prennent. C’est de cela dont on a besoin là et tout de suite ; d’hommes et de femmes au comportement éthico-religieux indubitable, capables d’amorcer ce virage et non de pyromanes qui agitent en permanence un déluge de feu et de sang à leur bon gré.
LES ÉTATS-UNIS METTENT À LA DISPOSITION DU SÉNÉGAL UN LOT SUPPLEMENTAIRE DE VACCINS
Le gouvernement des États-Unis, en partenariat avec l’initiative COVAX et l’Union africaine, a remis au Sénégal, le 2 juillet, un lot de 400 140 doses de vaccins Pfizer à titre de contribution supplémentaire à la lutte contre la Covid-19
Le gouvernement des États-Unis, en partenariat avec l’initiative COVAX et l’Union africaine, a remis au Sénégal, le 2 juillet, un lot de 400 140 doses de vaccins Pfizer à titre de contribution supplémentaire à la lutte contre la Covid-19 à travers le pays. Selon un communiqué parvenu à Emedia, « ces vaccins fiables et efficaces contribueront à protéger des vies au Sénégal et à prévenir l’émergence de nouvelles variantes de la maladie ».
« La Covid-19 sévit encore au Sénégal. Par conséquent, il est important que des vaccins soient disponibles et accessibles à toutes les personnes éligibles. », a déclaré Nora Madrigal, Directrice du Bureau Santé, Population et Nutrition de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). « Le gouvernement des États-Unis reste engagé à travailler avec le ministère de la Santé du Sénégal et d’autres partenaires du secteur de la santé, pour réduire l’impact de la maladie de Covid-19, et maintenir la population sénégalaise en bonne santé et en sécurité. », a-t-elle ajouté.
Ce don vient s’ajouter aux 1 939 980 doses de vaccins anti-Covid-19 approuvés par l’OMS que les États-Unis ont déjà fournies au Sénégal.
PAR FARID BATHILY
LIVERPOOL CASSE LA TIRELIRE POUR MOHAMED SALAH
L’international égyptien devient, grâce à son nouveau contrat, le joueur le mieux payé de l’histoire des Reds. Une réelle marque de reconnaissance de la part de ce club réputé réticent à la dépense
Déjà exceptionnel sur le terrain, Mohamed Salah est désormais propulsé à une échelle supérieure au niveau salarial dans le monde pourtant si dépensier du football de haut de niveau. L’Égyptien vient en effet de prolonger son contrat pour les trois prochaines saisons avec Liverpool contre 350 000 livres sterling de salaire au minimum par semaine. Cette enveloppe pourrait même dépasser 400 000 livres hebdomadaires si l’on y inclut les primes de performance et autres bonus généralement adossés aux rémunérations des sportifs.
Approche rigide
C’est une somme exceptionnelle consacrée à un joueur par les Reds. Jamais dans son histoire, le club phare du Merseyside – comté de la ville de Liverpool – n’avait rémunéré autant un de ses footballeurs. L’équipe du nord-ouest du Royaume-Uni n’est pourtant pas la moins nantie de la Premier League, le championnat de première division du football anglais. Mais le modèle économique de ses propriétaires américains, fondé sur l’autosuffisance, lui interdit toute dépense superflue.
Son vestiaire repose par conséquent sur une grille salariale strictement respectée, parfois même contre le souhait de l’entraîneur. Ce fut notamment le cas l’année écoulée avec le Néerlandais Georginio Wijnaldum, désormais transféré au PSG. Cette approche rigide des dirigeants de Liverpool a éternisé les négociations avec Salah. Ce dernier exigeant avant toute prolongation au-delà de 2023, une nette augmentation par rapport aux 200 000 livres sterling de salaire que lui conférait le précédent contrat signé en 2018, un an après son recrutement en provenance du club italien de la Roma.
Le jackpot
Il finira par obtenir gain de cause au bout d’une saga contractuelle de 18 mois, marquée par des assauts réguliers contre la hiérarchie de Liverpool de son avocat et conseiller, Ramy Abbas , qui ne cessait de répéter que les revendications salariales de son client étaient tout à fait légitimes et méritées.
Ramy Abbas s’est d’ailleurs fort opportunément fendu, sur Twitter, d’un emoji aux rires larmoyants peu avant l’annonce officielle de la prolongation de son poulain par le club, vendredi dernier. Et pour cause, Salah venait de parapher un nouveau contrat record, le plaçant notamment en haut de la hiérarchie pour un footballeur africain.
À l’échelle du monde, seuls Mbappé, Messi, Neymar, Ronaldo, De Bruyne et Haaland peuvent prétendre gagner davantage que le natif de Nagrig, dans le Delta du Nil.
Liverpool ne pouvait imaginer, à court terme du moins, l’avenir sans son numéro 11. Surtout après avoir échoué à convaincre le Sénégalais Sadio Mané, son ex-compère d’attaque, de continuer sous le maillot rouge. Le club fait donc entorse à son principe salarial pour un joueur de 30 ans. Mais pas n’importe lequel.
Il s’agit de celui qui vient d’être couronné à la fois par la presse et ses pairs, meilleur joueur du championnat. Un doublé déjà réalisé par l’intéressé en 2017-2018 et que l’entraîneur Jurgen Klopp espère le voir rééditer pour quelques saisons additionnelles.
QUEL BILAN POUR L'UNION AFRICAINE, 20 ANS APRÈS SA CRÉATION ?
Créée à l'initiative de plusieurs chefs d'États africains, elle compte aujourd'hui 55 membres. Terrorisme et djihadisme au Sahel, coups d'État sur le continent ou encore guerre russo-ukrainienne : l'Union africaine doit faire face à de nombreux défis
L'Union africaine a 20 ans. Créée à l'initiative de plusieurs chefs d'États africains, elle compte aujourd'hui 55 membres. Terrorisme et djihadisme au Sahel, coups d'État sur le continent ou encore guerre russo-ukrainienne : l'Union africaine doit faire face à de nombreux défis. Quelle bilan pour l'Union africaine ? Réponse avec le journaliste Seidik Abba.
Lors de sa création il y a vingt ans, l’Union africaine, née en 2002 des vestiges de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devait permettre aux États africains de s’unir durablement afin de peser sur la scène internationale. Mais les conflits qui ont éclaté sur le continent ont poussé l’organisation à se réorganiser progressivement. En quelques années, elle a fini par devenir un acteur majeur dans la résolution des crises politiques, sociales et économiques sur le continent africain.
Journaliste et écrivain, Seidik Abba a été rédacteur en chef central de l'hebdomadiare Jeune Afrique. Durant sa carrière, il a principalement travaillé sur le bassin du Sahel et sur le groupe terroriste Boko Haram.
Dans son dernier ouvrage"Mali-Sahel, notre Afghanistan", l’observateur a notamment analysé l’action de l’Union africaine dans la résolution du conflit sahélien. Il en dresse aujourd’hui le bilan.
TV5MONDE : L’Union africaine a 20 ans. Vous suivez le dossier de près depuis toutes ces années. Quel est, selon vous, le bilan de cette institution ? Comment pourrait-on le qualifier ?
Seidik Abba : À mon avis, le bilan part d’un constat. Les choses sont lentes mais elles avancent. Il y a beaucoup de résultats qui ont été obtenus depuis que l’Union africaine a remplacé l’organisation de l’unité africaine en 2002.
Notamment sur le plan de l’intégration des communautés économiques régionales, de la volonté politique des états membres. Donc ça prend du temps, parfois même tout est bloqué, notamment au Maghreb avec le conflit entre l'Algérie et le Maroc sur le Sahara occidental. Les choses avancent, peut-être pas au rythme auquel on aurait voulu, mais je pense que l’espoir est encore permis.
TV5MONDE : Quelle a été son action sur la résolution des conflits armés notamment au Sahel, en RDC ?
S.A : Il y a eu beaucoup de progrès et il en reste encore à faire. Il est évident que l’Afrique doit être mieux présente et mieux investie dans la résolution des conflits. L’Union africaine a encore beaucoup de chantiers qu’elle doit mener. Mais son bilan n’est pas négatif. Je pense qu’il y a surtout beaucoup d’impatience de la part des Africains.
Peut-être aussi de l'incompréhension concernant certaines positions de l’UA notamment dans le conflit sahélien. J’entends parfois que la solidarité africaine n’est pas à la hauteur. Ce n’est pas faux, mais contrairement à ce que certains pourraient dire sur l’Union africaine, je pense que l’Union africaine agit.
TV5MONDE : Quelles sont les critiques qui visent l’Union africaine ? Qui les formule ?
S.A : Les critiques, vous les trouvez dans l’opinion africaine elle-même. C’est là que les critiques sont assez sévères vis-à-vis de l’UA. On dit par exemple que c’est un “syndicat de chefs d’États” qui protège les uns et les autres. Mais je pense que c’est tout à fait normal. Si vous demandez aux Roumains ou à d’autres Européens ce qu’ils pensent de l’Union européenne, vous risquez d’entendre les mêmes critiques.
Certaines choses sont critiquables, il peut y avoir de la frustration sur certains dossiers. Mais il faut aussi signaler les améliorations, les progrès et les avancées et je pense que l’Union africaine est un cadre qu’il faut garder parce que ça permet d’avoir des positions communes.
TV5MONDE : Sur quels points l’Union africaine a réellement progressé et avancé ces dernières années ?
S.A : Sur l’intégration économique et la libre circulation des personnes. Mais sur ce dernier point il y a un passeport africain qui est à l’étude. Certains pays africains ont déjà supprimé les visas. Si vous êtes Africain et que vous voulez vous rendre au Rwanda ou au Bénin, vous n’avez pas besoin de visa. C’est une volonté de l’Union africaine. Donc il y a des choses qui se font.
TV5MONDE : En 2002, l’Union africaine est créée. Quel est le contexte sécuritaire sur le continent africain ?
S.A : À cette époque, il n’y avait de crise à proprement parler comme aujourd'hui. Au début des années 2000, il n’y avait pas de crise aussi grave que celles qu'on connaît au Sahel aujourd'hui. À ce moment précis, le défi de l’Union africaine était de tirer les leçons là où l’OUA n’avait pas pu avancer. Notamment sur le plan de l’intégration africaine. C’est pour cette raison que dès sa création, l’UA avait prévu la création d’une banque centrale africaine, un fonds monétaire africain ainsi qu’une armée africaine. Toutes ces choses devaient symboliser l’intégration africaine. À l’origine, l’agenda de l’UA n’était pas dominé par les crises. Mais il était dominé par la volonté de poursuivre une intégration africaine et de lui donner une dimension nouvelle qu’elle n’avait pas pu avoir sous l’ère de l’OUA.
TV5MONDE : Selon vous, à partir de quand l’Union africaine s’est-elle emparée des questions sécuritaires ?
S.A : Dès que les conflits sont nés. Quand le conflit au Sahel a pris la dimension qu’on lui connaît, entre 2012-2013-2014, c’est à partir de ce moment que l’Union africaine a créé une mission permanente au Sahel. Cette mission permanente dédiée, la Misahel (Mission de l'Union africain au Sahel), est basée à Bamako. Elle est aujourd’hui dirigée par Maman Sidikou, l’ancien ministre des Affaires étrangères du Niger. Il y a cette volonté d'être présent, de participer, de s’impliquer dans la résolution de la crise au Sahel. C’est une évolution.
TV5MONDE : Pourquoi est-ce une évolution ? À sa création, l’Union africaine n’avait pas pour ambition de résoudre les conflits sur le continent ?
S.A : Disons qu'à sa création, le credo de l’Union africaine était de permettre la résolution des conflits africains par les Africains. Il fallait apporter des solutions africaines aux crises africaines. Pendant très longtemps, c’était les Nations Unies, c’était l’Union européenne qui étaient les acteurs pour gérer les crises en Afrique et qui intervenaient pour y mettre fin. Et ce n'était pas le cas de l'OUA en 1963. À la différence de l’Organisation de l’Union africaine, l’Union africaine, a sa naissance, avait créé un département de sécurité pour son conseil de sécurité et pour gérer les questions de sécurité en Afrique. Elle s’est depuis, beaucoup impliquée dans la résolution du conflit au Sahel.
TV5MONDE : Peut-on s’attendre à des effets concrets des tentatives de l’Union africaine sur la résolution de ces conflits ?
S.A : Je pense que ça peut toujours servir. L’Union africaine est encore utile, mais elle peut encore faire davantage. Si on prend l’exemple du conflit qui touche la CEAC, la communauté économique des États d’Afrique centrale, je crois que l’Union africaine n’a pas une grande implication dans ce qui s’y passe. Objectivement dans certaines parties d’Afrique, l’Union africaine ne fait pas assez.
En tout cas, pas autant qu’elle aurait pu. Mais par exemple, on vient d’obtenir une légère amélioration de la crise politique au Mali et ce résultat a été obtenu grâce à l’implication de l’Union africaine et de la CEDEAO. Elles ont fait en sorte que le Mali soit obligé de publier un calendrier pour la tenue d’élections. Dans certains cas, on a de vrais résultats et dans d’autres cas on peut encore faire mieux.
TV5MONDE : Quelle a été son action dans les autres conflits qui touchent le continent ?
S.A : On peut parler de son action en Somalie. C’est vraiment un moment important pour l’UA. L’Union africaine est intervenue dès le début de la crise. C’était d'ailleurs la toute première fois que l’on avait une force africaine qui intervenait dans un pays africain en crise pour tenter de résoudre un conflit. ça a été une vraie expérience. Après cette intervention, la force de l’Union africaine est devenue une “force mixte”, avec à la fois l’Union africaine et les Nations Unies. Après la Somalie, l’Union africaine a pu prendre en charge d’autres dossiers comme la Libye.
Là aussi, dès que la crise est née, l’Union africaine s’est beaucoup impliquée. C'est encore le cas aujourd'hui, au Soudan et en Ethiopie. Il y a quelques années c'est l'UA qui avait eu l’idée de réunir des chefs d'États africains qui s’étaient réunis à Nouakchott et qui devaient se rendre en Libye.
TV5MONDE : Aujourd'hui, que représente la gestion des conflits en Afrique au sein de l’Union Africaine ?
S.A : L’Union africaine a pris en charge les conflits au fur et à mesure. Elle a crée un département clé, celui de la sécurité. Il s’occupe aujourd’hui de la gestion des crises en Afrique. Il cherche des solutions comme le fait le conseil de sécurité des Nations Unies.
TV5MONDE : Cette action-là peut-elle avoir des conséquences réelles sur les conflits ? Ces tentatives de résolution sont-elles jugées suffisantes et efficaces ?
S.A : Oui. Bien sûr que oui. Les résultats sont là. Il y a eu des évolutions. On ne peut pas parler d’échec. Mais gérer toutes ces crises reste très compliqué. Aujourd’hui, pour prendre un exemple d’actualité, on voit l’action de l’Union africaine sur la crise en Ethiopie. L’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo a fait des médiations pour l’Union africaine avec l’organisation de réunions entre les parties.
Donc on le voit bien : il y a une volonté concrète de la part de l’Union africaine de trouver des solutions. Alors certes, ça ne peut pas marcher à tous les coups, mais ça marche souvent. On peut obtenir des résultats mais à mon avis il faut absolument que l’Afrique prenne en charge toutes ces crises et qu’elle soit présente dans la gestion des crises.
TV5MONDE : Justement, au sujet des crises en Afrique, après les coups d'État au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, l’Union africaine a-t-elle encore des interlocuteurs au Sahel ?
S.A : Oui. Notamment grâce au principe de la suspension d’un pays de l’Union africaine dès qu’il est en rupture avec l’ordre constitutionnel ou que des gens prennent le pouvoir par la force ou à la suite d’une rébellion. C’est automatique. Ce principe a été créé à l’origine par l’Union africaine et la CEDEAO l’applique aussi aujourd’hui. Grâce à la suspension, l’Union africaine s’attend à ce que des pressions soient exercées pour que les pays retrouvent une situation et qu’ils récupèrent leur place.
Le Niger a connu cette situation : il a été suspendu puis réintégré après des élections. Même lorsqu’un pays est sanctionné par l’Union africaine, il y a une volonté d’accompagner, d’être présent. Parce qu’un pays suspendu ne veut pas dire qu’il est exclu de l’Union africaine. Elle ne se désintéresse pas de la situation du pays. Elle aide, accompagne, tente de lui faire retrouver une situation stable.
TV5MONDE : Faire partie de l’Union africaine, aujourd’hui, ça représente quoi pour un pays africain ?
S.A : Vous savez, le Maroc avait quitté l’organisation de l’unité africaine au moment de la reconnaissance de la République arabe sahraouie au Sahara occidental. C’était en 1984. En 2017, le Maroc a fini par réintégrer l’Union africaine. Parce que ce pays a bien vu que l’Union africaine a fait des choses et que sa place était plus au sein de l’UA qu’en dehors.
TV5MONDE : Que peut illustrer l’exemple du Maroc ? Que si un pays africain veut peser sur le continent et sur le monde, il faut qu’il fasse partie de l’Union africaine?
S.A : Absolument. Je crois que le Maroc a fini par comprendre cela. Il a compris que ce n’était pas dans son intérêt de se tenir à l’écart de l’Union africaine. Vous savez, dans certaines instances aujourd’hui, pour qu’un pays africain soit représenté et entendu, il faut faire partie de l’Union africaine. Si vous n’en faites pas partie, vous ne pouvez pas assister à certains sommets.
Dans certaines autres instances, comme par exemple le G7 qui vient de se tenir en Allemagne, il a été décidé que l’Union africaine puisse être représentée en tant que membre au niveau du G20. Aujourd’hui, quelle que soit sa puissance, un pays africain n’a pas intérêt à ne pas être intégré à l’Union africaine.
TV5MONDE : Quand le président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall, se rend en Russie pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine, quand il annonce vouloir négocier et permettre le déblocage du blé à la frontière russo-ukrainienne, à quoi peut-on s’attendre ? Est-ce que l’Union africaine peut peser dans la résolution du conflit ?
S.A : Il est absolument important que le président du Sénégal, Macky Sall, se soit déplacé en Russie. Avant de s’y rendre, il avait téléphoné au président Poutine. C’est dire l’importance qu’il a en tant que président de l’Union africaine. Aujourd’hui Macky Sall a une légitimité, une voix qui dépassent largement le cadre du Sénégal. Il a été reçu parce que c’est le président de l’Union africaine. Donc il y a une volonté de l’Union africaine de peser dans les affaires internationales. Personne n’aurait pensé, il y a quelques années, que l’Afrique puisse prendre une telle initiative dans un conflit qui se passe au centre de l’Europe. Un conflit, qui a priori, ne la regarde pas. Cette volonté de peser sur le conflit russo ukrainien peut faire avancer les choses, à mon avis.
TV5MONDE : Et aujourd’hui, au-delà des conflits et de leur résolution, à quoi peut servir l’Union africaine ?
S.A : À mon avis, aider les États africains qui se battent pour la création des États unis d’Afrique. Et surtout parce que l’Afrique continue de se battre pour obtenir un siège permanent au conseil de sécurité des Nations unies. L’ordre international actuel est issu de la Seconde Guerre mondiale qui a pris fin en 1945. Mais les réalités de 1945 ne sont pas celles de 2022. Donc certains pays de l’Union africaine veulent faire une réforme du conseil de sécurité et c’est aussi ce que tente d’obtenir Macky Sall. Il veut montrer que l’Union africaine peut peser sur le nouvel ordre mondial.
TV5MONDE : L’Union africaine peut-elle prétendre à intégrer le conseil de sécurité permanent des Nations unies alors que certains pays sont en guerre ?
S.A : Les deux peuvent se faire en même temps. Les conflits sont tellement difficiles à régler. On ne peut pas attendre qu’il y ait la paix pour faire avancer le continent et améliorer sa présence dans les instances. Dans quelques années, dans le monde, un habitant sur cinq sera Africain. C’est le continent où la démographie avance le plus. On ne peut pas ne plus tenir compte d’une population qui représente presqu’un quart de la planète dans les décisions internationales. L’Afrique a donc des revendications légitimes pour être mieux pris en compte dans les affaires internationales.
SACCAGE DU LYCEE DE YOFF, LES PRESUMES AUTEURS TRADUITS EN JUSTICE
13 sur 17 élèves présumés auteurs de la mise à sac de salle de la 4e C seront déférés au parquet ce matin. La gendarmerie de la Foire traque 4 apprenants qui auraient quitté Dakar
13 sur 17 élèves présumés auteurs de la mise à sac de salle de la 4e C seront déférés au parquet ce matin. La gendarmerie de la Foire traque 4 apprenants qui auraient quitté Dakar.
Petit à petit, la gendarmerie réunit les pièces du puzzle relatif au saccage de la salle de la 4e C du Lycée Ousmane Sembène de Yoff. Bes bi Le Jour a appris, de sources proches du dossier, que des 17 auteurs présumés de la casse, survenue la semaine dernière, 8 ont été convoqués hier et finalement placés en garde à vue. Nos informateurs font aussi savoir que 4 élèves auraient refusé de déférer à la convocation de la gendarmerie de la Foire même s’ils se sont en définitive ravisés. « Des élèves ont été cueillis de force par des gendarmes », nous souffle-t-on. 4 autres seraient en vacances anticipées pour échapper aux foudres de la loi. Le groupe devrait rejoindre Ousmane Dièye, présenté comme le cerveau de l’affaire, afin de s’expliquer devant le procureur de la République, ce matin.
Nous avons consulté la liste dressée par la gendarmerie identifiant clairement les fauteurs de trouble. Il s’agit de Ousmane Dièye, Ousmane Mbaye, Ousmane Ndiaye Dioya Laye Samb, Mohamed Sangaré, Mohamed Lamine Diallo, Mohamed Sall, Moustapha Diop Faye, Ndèye Maguette Ndiaye, Mame Diarra Bousso Kharma, Elimane Madiaye Diop, Amadou Ndao, Mamadou Kébé, Serigne Mbacké Sène, Madaga Diouf, Abdoulaye Guèye Sylla, Mohamed Fall et Libasse Seck.
4 élèves en fuite
Ils sont tous poursuivis pour « destruction de biens publics » au sein de cet établissement créé en 1986. Statuant sur les faits, la réunion du Conseil de discipline s’est poursuivie jusque tard dans la nuit. D’après nos informations, les parents d’élèves ont certes regretté l’attitude des élèves, mais déplorent l’absence de surveillance au niveau du Lycée. « Comment des gens peuvent passer des minutes à semer le trouble dans cette classe sans que personne n’intervienne pour remettre de l’ordre ? », s’est interrogé Mamadou Mbengue, président de l’Association des parents d’élèves du Lycée, absent de la rencontre du Conseil de discipline. Il a aussi été dénoncé le fait d’accepter au sein de l’école un garçon de 18 ans qui fait la classe de 4e.
Au finish, le dernier mot va revenir au Conseil de discipline qui va rédiger un rapport qui sera transmis à l’inspecteur d’académie de Dakar avant d’atterrir sur la table du ministre de l’Éducation nationale, Mamadou Talla, décidé à frapper fort contre les potaches.
48. 081 TÊTES DE MOUTONS ENREGISTRES DANS LA REGION DE TAMBACOUNDA
Au total, 48. 081 têtes de moutons ont été comptabilisées dans les marchés de la région de Tambacounda à quatre jours de la célébration de la Tabaski
Tambacounda, 6 juil (APS) - Au total, 48. 081 têtes de moutons ont été comptabilisées dans les marchés de la région de Tambacounda à quatre jours de la célébration de la Tabaski, a annoncé à l’APS, l’Inspecteur régional de l’élevage et des productions animales.
’’Nous avons reçu 48.081 têtes à la date du 6 juillet réparties entre les deux portes d’entrée de la région en frontière avec le Mali. Il s’agit du poste de Kidira et de Balou dans le département de Bakel", a déclaré Dr Abdou Sané lors d’un entretien avec l’APS.
A la date du 15 juin, le poste de Kidira a enregistré un record de 6. 478 têtes de moutons, a-t-il relevé, soulignant que la porte d’entrée de Balou a reçu 995 moutons.
En 2021, 160. 592 têtes ont été comptabilisées dans le département de Bakel, frontalier avec la Mauritanie, et à Kidira, à la frontière avec le Mali.