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19 juin 2025
CHAN 2023, LES LOCAUX DÉMARRENT LEUR PRÉPARATION, LUNDI
L’équipe nationale locale va démarrer, lundi, sa préparation au centre technique Jules Bocandé de Toubab Dialaw, en perspective du Championnat d’Afrique des nations 2023 qui aura lieu en Algérie, annonce la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Dakar, 22 avr (APS) – L’équipe nationale locale va démarrer, lundi, sa préparation au centre technique Jules Bocandé de Toubab Dialaw, en perspective du Championnat d’Afrique des nations 2023 qui aura lieu en Algérie, annonce la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Vingt-six (26) joueurs ont été convoqués pour ce stage prévu jusqu’au 28 avril.
Pape Thiaw, nommé entraîneur la semaine dernière, a appelé le champion d’Afrique, Aliou Badara Faty du Casa Sports, Moutarou Baldé de Teungueth FC convoqué par Aliou Cissé pour les matchs contre le Togo et le Congo en éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
Dans cette liste de 30 joueurs, plusieurs d’entre eux évoluent à Génération Foot, au Casa Sports et au Jaraaf de Dakar qui occupent les premières places en Ligue 1. Le meilleur buteur de la saison, Bouly Junior Sambou, en fait partie.
Il y a aussi Mamadou Sarr (Stade de Mbour, ligue 2) Youssouph Diop, un ancien joueur de Niary Tally évoluant actuellement à l’ASC HLM en National 1 (3-ème division)
Le Sénégal avait pris part à deux phases finales de Championnat d’Afrique des nations en 2009 et en 2011 sous la houlette de l’entraîneur Joseph Koto, décédé en octobre dernier.
Par Madi Waké TOURE
LETTRE D'OUTRE-TOMBE DE MANDELA AU PRÉSIDENT MACKY SALL
u seras le premier surpris par cette lettre que tu n’attendais pas surtout que ce n’est pas habituel qu’un homme qui n’est pas de ce bas monde prenne sa plume pour écrire. Mais comme on dit, les voies du Seigneur sont insondables.
Tu seras le premier surpris par cette lettre que tu n’attendais pas surtout que ce n’est pas habituel qu’un homme qui n’est pas de ce bas monde prenne sa plume pour écrire. Mais comme on dit, les voies du Seigneur sont insondables.
Quand on appartient à cette race d’élus, aimée des Dieux, on a des faveurs que les autres n’ont pas.
Cela dit, les occurrences à la fois pénibles et dramatiques dans lesquelles ce continent-mon continent- se débat, ne m’ont laissé aucun choix. Je ne pouvais ne pas t’adresser ce mot !
Tu voudrais bien excuser l’utilisation du pronom personnel, tu. Je l’utilise parce que je me sens proche de toi et que j’ai une haute estime de ta personne. Mais encore, entre frères qui s’estiment, on doit pouvoir se passer de protocoles assez lourds et inhibiteurs.
Ces précisions faites, je dois dire que le geste que tu as posé en donnant mon nom au pont de Foundiougne m’a énormément fait plaisir.
Ton geste, Excellence, t’honore et te grandit aux yeux du monde entier. Honorer, au-delà de ma modeste personne, le symbole que je représente, c’est honorer toute l’Afrique, voire le genre humain dans son ensemble. En effet l’humanité a besoin d’hommes-symbole, d’hommes-étendard pour se ressourcer en permanence et se rappeler que la seule direction qui vaille pour l’homme est la voie de la grandeur.
Avant d’aller plus loin, permets moi cher collègue, ami et frère de partager avec toi un mot d’un de tes concitoyens, célébrant mon nom : « Mandela, un nom, mais pas n’importe quel nom ; un nom connu et reconnu dans toutes les langues du monde. Un nom qui va figurer en bonne place dans tous les livres d’histoire. Un nom qui aura une place de choix dans le panthéon réservé aux hommes qui auront marqué d’une pierre blanche l’histoire de l’humanité.
Un nom qui suscite émotion et passion dans tous les coins du monde. Un nom qui va défier le temps et l’espace parce que se conjuguant avec l’histoire, la grande histoire. Un nom accroché à une étoile qui brille au firmament du ciel. Un nom qui résonnera comme un hymne à la justice sociale pour tous les déshérités de la terre ».
Et quoi dire encore ? A cette interrogation, s’empresse de répondre l’histoire, la grande histoire, celle qui sait déifier et récompenser les justes par ces mots : « un nom qui va retentir pour l’éternité comme la manifestation vivante des valeurs positives les plus hautes de l’humanité. Un nom dont les générations présentes et futures se plairont à magnifier les vertus dont il est porteur. Un nom qui aidera sûrement à réconcilier l’humanité avec la morale et l’éthique par le refus de l’injustice et de la discrimination sous toutes ses formes. »
Cette Afrique là-Notre Afrique-qui fait la risée du monde mérite un autre destin que celui qu’il connaît présentement. Et cela par la faute, principalement de ses dirigeants politiques.
Face à la situation douloureuse et humiliante qui est celle de l’Afrique, Mandela nous invite à une introspection afin que son rêve d’une Afrique plus juste, plus humaine, plus solidaire, plus respectée de par le monde par sa praxis chevillée à un humanisme charriant les valeurs de tolérance et de démocratie véritable se réalise.
Ce rêve de grandeur pour l’Afrique qui a toujours habité Mandela le poursuit encore et lui impose cette nouvelle posture là où il est ; celle d’un patriarche préoccupé par le devenir de sa nation. »
C’est à mon tour cher collègue, frère et amide remercier de vive voix ce sénégalais dont les paroles si aimables me sont allées droit au cœur. Il est vrai que des lettres du genre, j’en ai reçu des centaines de millions, venant de tous les continents de la part d’hommes et de femmes appartenant à tous les horizons. Tout cela pour dire qu’une belle œuvre ne meurt jamais.
Que sont devenus aux yeux de l’histoire ces sinistres individus que sont, Idi Amin Dada, Mobutu, Macias Nguéma, Bokassa, Samuel Doe, Sani Abacha, Hissein Habré ? Je n’oublie pas certains vivants de sinistre réputation. Je pense à Yaya Jammeh, Charles Taylor et tant d’autres qu’il serait fastidieux de citer ici.
Tous ces individus qui ont manqué de grandeur et de classe en se comportant comme de vils bandits à la tête de leurs Etats respectifs sont installés et à jamais dans les poubelles de l’histoire. Chaque fois qu’on évoque leurs noms chargés d’infamie, c’est pour les abreuver d’injures et de sarcasme. Ils l’ont mérité ! Par leurs faits et gestes, révélateurs de personnalités totalement disloquées intérieurement, ils représentent une honte pour la race humaine.
Vivement que de nouveaux paradigmes fondateurs d’une nouvelle gouvernance, adossée aux valeurs de justice, de transparence, de probité morale, s’incrustent au cœur de l’Etat africain qui a trop souffert de la désinvolture d’hommes et de femmes uniquement préoccupés par leur désir de pérenniser leur règne.
A mes frères africains, je dis et redis que de là où je suis, j’ai de la peine et de la tristesse face au spectacle de désolation qui s’offre à mes yeux avec ces guerres civiles interminables, ces chefs d’Etat qui s’éternisent au pouvoir, ces dénis de justice et autres calamités dont l’Afrique est le théâtre.
Ne soyons nullement surpris et cela en rapport avec nos comportements farfelus et totalement irresponsables que la presse internationale présente souvent l’Afrique sous les traits les plus hideux. Et quand il en est ainsi, on crie au racisme et au mépris mais à y regarder de plus près, c’est nous qui prêtons le flanc. Et comme j’ai l’habitude de dire : le respect se mérite !
La preuve par ce qui m’est arrivée : le concert de louange dans tous les coins du monde pour saluer et célébrer ma mémoire.
Ecoutez, écoutons, Jean Daniel, l’une des plus brillantes plumes de France, mort à l’âge de 99 ans-que Dieu l’accueille dans son paradis le plus élevé-sanctifier dans un accent digne d’éloge ma personne : « J’aurais été attristé qu’on pût, un jour feuilleter une collection de ce journal sans y trouver ma signature la semaine de la disparition d’un homme comme Mandela. ( …) Dans l’album de mes souvenirs, je ne trouve pas de héros aussi lumineux. Mandela n’a pas libéré les siens par les armes. Il a obtenu que les siens se libèrent par le pardon. (…) Comment un homme tel que Mandela a-t-il été possible ? Comment cette créature est-elle sortie immaculée de toutes fautes des mains de son créateur ? C’est une question à laquelle il est bien difficile de répondre. Sinon peut être par cette certitude rousseauiste : la foi dans l’homme » in Le Nouvel Observateur 12 Décembre 2013, N° 2562.
Après ces développements qui permettent de camper le personnage historique que je suis et ces quelques mots consacrés au continent africain, il est venu l’heure de me focaliser sur la politique intérieure de ce pays phare du continent africain, je veux nommer le Sénégal dont tu as l’insigne honneur de diriger les destinées.
Excellence, cher ami et frère, je sais de science certaine –la station bénie dans laquelle je me trouve en compagnie d’hommes et femmes taillés dans l’étoffe des dieux, me permet de lire dans les cœurs et dans les esprits- que ton rêve le plus fou, que dis-je ton vœu le plus cher, c’est de faire un troisième mandat. Vouloir rempiler pour un troisième mandat va t’exposer à la vindicte populaire. Je ne te le souhaite pas !
Et puis mon frère, c’est toi qui as dit et répété à la face du monde qu’on ne peut pas faire plus de deux mandats consécutifs. Voilà qui est clair et net ! Toujours dans ton désir de rassurer tes compatriotes, tu as dit qu’on peut mêler ton nom à certaines querelles mais jamais dans les querelles liées au troisième mandat. Et tu ne t’es pas arrêté en si bon chemin. Dans ton ouvrage : « Le Sénégal au cœur », tu as écrit noir sur blanc qu’on ne peut pas faire plus de deux mandats consécutifs.
Ces beaux discours que j’aimais entendre de toi, c’était peut-être dans une autre vie. Les jouissances et autres douceurs du pouvoir t’ont peut-être complètement changé.
Mais quoi qu’il en soit, je te demande, cher frère et ami, de renoncer à ce funeste projet consistant à vouloir briguer un troisième mandat. Tu me diras que ce n’est pas toi qui décides en la matière et que la décision finale relève des institutions judiciaires compétentes. Un peu plus de sérieux, mon frère : tu sais, je sais comment fonctionnent ces institutions-là un peu partout en Afrique? Elles sont malheureusement, toutes à la solde de l’Exécutif. Au fait, ce sont des coquilles vides à de très rares exceptions. C’est cela la vérité ! Combien d’acteurs de la Justice, et pas des moindres, se sont levés pour dénoncer les multiples dysfonctionnements de cette institution ? Pour autant, il serait injuste de mettre tous les juges dans le même sac.
On trouve des magistrats vertueux. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux ! Je pense à feu Kéba Mbaye, Isaac Forster. Je n’oublie pas le jeune, Ibrahima Hamidou Dème pour son courage et son sens de l’honneur. Sois mon interprète auprès de lui pour lui dire toute l’admiration et l’estime que j’ai pour lui.
Excellence, fais un effort sur toi et abandonne définitivement le projet de rempiler pour un troisième mandat. Pour ce faire, il te faut triompher de ton égo et des pouvoiristes qui sont à tes côtés.
L’histoire te regarde ! L’histoire t’écoute ! L’histoire t’observe !
Suite à des accusations gravissimes et totalement inqualifiables portées contre toi et ta famille, tu es sorti de ta réserve pour bomber le torse en disant que tu appartenais à une lignée de guerriers. Cette appartenance t’impose une ligne de conduite : le guerrier a un code d’honneur qu’il ne transgresse jamais.
Excellence, quand vous avez le pouvoir en Afrique, vous êtes entouré d’hommes et de femmes liges sans aucune consistance morale. Ils ne disent que ce que vous voulez entendre. De tels hommes sont dangereux ! Il faut s’en méfier comme de la peste. Ecoute les rares voix de courage, de dignité, de lucidité qui osent aller à contrecourant de tes désirs.
Je te laisse méditer ces mots de Jack Lang, ancien ministre de François Mitterrand, parus dans le numéro hors-série de Jeune Afrique, spécial Mandela, N° 33, année, 2013 : « Au-delà de la disparition physique, Mandela ne peut mourir :sa légende restera plus que jamais vivace, et il continuera à vivre à travers elle, à la différence de beaucoup de chefs charismatiques. Et pour les plus jeunes, il restera l’illustration que la politique ne se conjugue pas nécessairement avec les bassesses, les calculs ordinaires et la petite tactique des trahisons. Il incarne une forme de noblesse, de hauteur de vue, et la politique, c’est d’abord ça : des idées, des visions, une ouverture d’esprit. Mandela sera un enseignement permanent pour la compréhension de l’histoire comme pour l’avenir. »
CRISE A L'UGB, LA CESL DEPOSE LA HACHE DE GUERRE
La Coordination des étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (CESL)) a décidé de reprendre le chemin des amphis, dès lundi, suite à leur Assemblée générale (AG) d’urgence convoquée hier.
La Coordination des étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (CESL)) a décidé de reprendre le chemin des amphis, dès lundi, suite à leur Assemblée générale (AG) d’urgence convoquée hier. En revanche, ils ont maintenu leur mot d’ordre relatif au trois mois de non-paiement des chambres. Par ailleurs, la coordination réclame le départ du Recteur et du Directeur du Crous s’ils ne parviennent pas à résoudre les principales revendications.
Pour rappel, les étudiants dénoncent, entre autres, le non effectivité des paiements des bourses, les lenteurs au niveau des chantiers en cours dans les universités, le non-respect des engagements pris par les autorités de l’université depuis le mois de mars 2021, le mutisme des autorités administratives sur l’insécurité au sein de campus social ainsi que le manque de l’eau dans l’université.
Lundi dernier, la CESL demandait aux étudiants de « rester chez eux » jusqu’à nouvel ordre, tout en exigeant une rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Cheikh Oumar Anne.
GRÈVE POUR UNE REVALORISATION DU SECTEUR PUBLIC DE LA SANTÉ
Au Sénégal, les travailleurs de la santé ont appelé à une journée de "grève générale". Ils ne veulent pas être les boucs-émissaires de la déliquescence des services de santé
Au Sénégal, tout est parti du décès en couches d'une patiente, Astou Sokhna, dans un hôpital public de Louba. Cette femme est décédée le 1er avril, quelques heures seulement après son admission à la maternité. Six sages-femmes sont poursuivies dans cette affaire pour négligence, quatre d'entre elles ont été placées mardi [19.04.22] sous mandat de dépôt pour non-assistance à personne en danger. Les sages-femmes mises en cause dans l'affaire du décès d'Astou Sokhna seront jugées le 27 avril. Le directeur de l'hôpital où la patiente est décédée a été relevé de ses fonctions à la mi-avril.
C'est donc pour protester contre ces poursuites et le "lynchage médiatique" des sages-femmes que leurs collègues se sont mis en grève. Mais ce mouvement est aussi l'expression d'un malaise plus profond des acteurs du secteur de la santé, d'après le docteur Mohamed Lamine Ly, médecin à Dakar et membre d'une coalition pour la santé et l'action sociale au Sénégal.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a lancé les travaux de renouvellement du collecteur Hann-Fann, drainant les eaux usées de Fann, Point E-Amitié, Grand-Dakar, Biscuiterie, Mermoz-Sacré Cœur, Biscuiterie
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a lancé les travaux de renouvellement du collecteur Hann-Fann, drainant les eaux usées de Fann, Point E-Amitié, Grand-Dakar, Biscuiterie, Mermoz-Sacré Cœur, Biscuiterie, Sicap Liberté, Dieuppeul-Derklé, Grand-Yoff et HLM.
« Il n’est plus à démontrer que cet ouvrage vieux de plus de 70 ans, et dont l’entretien est devenu coûteux constitue un véritable risque pour les populations. Ce qui pourrait conduire à des catastrophes susceptibles de provoquer des pertes en vies humaines, si rien n’était fait : effondrements d’édifices dont certains reçoivent quotidiennement du public », a dit la tutelle.
A cela s’ajoutent les risques de reflux qui peuvent survenir en cas de dysfonctionnements, a alerté le Directeur du projet de renouvellement du collecteur, Kader Konaté, insistant sur le danger que constitue l’hydrogène sulfuré. Incolore, l’hydrogène sulfuré (H2S) est un gaz qui se caractérise par son odeur d’œuf pourri. C’est un gaz hautement toxique par inhalation (R26) et responsable d’hypoxie cellulaire ou insuffisance d’oxygène dans les tissus pour assurer les fonctions corporelles.
« De type amiante-ciment, l’état actuel du collecteur expose à des catastrophes aux conséquences désastreuses », a-t-il appuyé.
Le projet d’un montant de 82 milliards F CFA comporte le renouvellement intégral du collecteur sur un linéaire de huit km en Polyester renforcé de verre (PRV), la construction de 100 km de réseaux secondaires, la mise à niveau de sept mille branchements domiciliaires, la réhabilitation de cinq stations de pompage, la démolition et la réfection de 220 mille m2 de chaussée.
Autrement dit, a informé le ministre de tutelle : « plus de 500 mille personnes seront impactées à Dakar. Les travaux que nous lançons permettront d’améliorer conséquemment le cadre de vie et la mobilité urbaine, mais surtout tout le fonctionnement des ouvrages collectifs d’assainissement avec un effet d’élimination des stagnations d’eaux et des rejets d’eaux usées ménagères ».
Dans le cadre des travaux, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) va acquérir des équipements de dernière génération dont 26 camions hydrocureurs, deux semi-remorques de pompage, trois robots broyeurs et excavateurs, douze véhicules d’intervention et de dépannage, trois engins extracteurs et aspirateurs.
CAN FÉMININE 2022, LE SENEGAL ENVISAGE FAIRE APPEL AUX EXPATRIEES
L’équipe nationale féminine de football qui a joué sa première Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2012 avec deux expatriées, fera appel à plus pour l’édition de 2022 qui aura lieu au Maroc en juillet.
Dakar, 22 avr (APS) – Dakar, 22 avr (APS) – L’équipe nationale féminine de football qui a joué sa première Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2012 avec deux expatriées, fera appel à plus pour l’édition de 2022 qui aura lieu au Maroc en juillet.
A la CAN 2012, la première de l’histoire du football féminin sénégalais, la sélection nationale ne comptait que deux expatriées, Mamy Ndiaye (Kalmar, Suède) et Aminata Diédhiou (Issy-les-Moulineaux, France).
Lors des éliminatoires de la CAN 2022, le groupe de performance s’est étoffé, avec les convocations de Mama Diop (Lens, France), Ndèye Awa Diakhaté (Le Puy, France), Safiétou Sagna, Méta Camara, Nguénar Ndiaye (Bourges, France) et Astou Ngom (Beauvais), a dit à l’APS, la présidente de la Commission de football féminin, Seyni Ndir Seck.
Elle ajoute qu’avec cette qualification à la CAN, des binationales auraient émis le voeu de jouer avec la sélection nationale et ’’le coach (Mame Moussa Cissé) est en train de travailler sur la question’’.
Toutefois, en perspective de la CAN et pour le premier stage de préparation qui débute ce lundi, le sélectionneur national, Mame Moussa Cissé a convoqué toutefois un groupe de 30 essentiellement composé de joueuses évoluant sur le plan local.
La seule expatriée du groupe s’appelle Dieynaba Ndaw, évolue au Duke University (Etats-Unis d’Amérique).
Aux éliminatoires, les Lionnes avaient battu le Liberia (2-1 et 6-0) et éliminé le Mali (1-0 et 0-1, 3TAB1) au second tour.
Outre ces joueuses appelées lors des éliminatoires, d’autres internationales évoluent à l’étranger.
C’est le cas de Maty Diop, une ancienne attaquante des Aigles de la Médina, qui évolue au très haut niveau, au Maroc, depuis 2017, mais elle n’a pas été appelée lors des éliminatoires.
Le Maroc, le pays hôte de la CAN féminine en juillet prochain, déploie beaucoup de moyens pour le développement de son football féminin. L’ancien international français Reynald Pédros, ancien entraîneur de l’équipe féminine de Lyon (2017-2019), une des meilleures équipes en Europe, a été recruté pour hâter la professionnalisation de la discipline.
La CAN 2022 féminine sera la première édition à se jouer avec 12 équipes.
VERS LA PREMIÈRE PHASE DE RESTITUTION DES PARCELLES RÉHABILITÉES DES SITES MINIERS DE GCO
La société minière Grande côte opérations (GCO) est en train de préparer le démarrage de la première phase de restitution des parcelles réhabilitées à l’Etat dans le cadre de la réhabilitation des sites miniers de l’usine d’exploitation de zircon
Tivaouane, 22 avr (APS) – La société minière Grande côte opérations (GCO) est en train de préparer le démarrage de la première phase de restitution des parcelles réhabilitées à l’Etat dans le cadre de la réhabilitation des sites miniers de l’usine d’exploitation de zircon, a appris l’APS.
"Nous sommes entrain de préparer le démarrage de la première phase de restituons des parcelles réhabilitées des sites miniers de l’usine d’exploitation de zircon à l’Etat d’ici la fin de l’année 2022", a annoncé, jeudi, Le directeur général de la société minière Grande côte opérations (GCO)..
Lors d’une visite des acteurs de la presse, Guillaume Kurek a fait savoir que "GCO a réalisé une végétation par semis et plantation d’une superficie de 1023 hectares sur 1634 hectares défrichés dans le cadre de la réhabilitation de ses sites miniers".
Le Directeur général de GCO a souligné que "ces hectares de terres défrichés ont été révégétés avec des taux de survie de 80 à 90%".
Il a ajouté que "80% des espèces herbacées et 54% espèces ligneuses ont été reconstituées dans les parcelles en réhabilitation".
’’Cette initiative vise à dynamiser la biodiversité tout en permettant aux populations à travers cette gestion des impacts de la transformer en opportunités en favorisant l’exploitation agricole des parcelles réhabilitées par les populations", a expliqué M. Kurek.
Il a fait remarquer que "GCO a enregistré de bons résultats ces dernières années (...)".
Selon lui, "ces résultats ont un impact significatif dans l’économie sénégalaise parce que c’est 81 milliards FCFA de retombées directes’’ durant l’année 2020.
"Le rapport de l’ITIE qui permet de classer l’impact des différentes sociétés minières les unes par à rapport aux autres est sorti il y a quelques semaines et GCO est sixième contributeur minier à l’économie du Sénégal", a-til fait valoir.
Entreprise sénégalaise, filiale du groupe Eramet, Grande Côte Opérations (GCO) est spécialisée dans la valorisation de l’ilménite, du rutile, le leucoxène et le zircon. La mine (région de Thiès et de Louga) et les deux usines de transformation, sises à Diogo, sont en service depuis 2014.
ABDOULAYE WADE NOMME SON DIRECTEUR DE CAMPAGNE
Mamadou Lamine Thiam a été nommé Directeur de campagne du PDS par Abdoulaye Wade.
Mamadou Lamine Thiam a été nommé Directeur de campagne du PDS par Abdoulaye Wade.
Il sera assisté par Rokhaya Diouf et Abdoulaye Racine Kane promus adjoints directeurs de campagne dans le cadre des législatives prochaines.
De même, 5 commissions ont été mises en place: la commission d’investiture présidée par le directeur de campagne Mamadou Lamine Thiam; la commission en charge du processus électoral pilotée par Dr Cheikh Dieng; la commission de charge de la communication présidée par Mayoro Faye; la commission en charge de la gestion des conflits drivée par Doudou Wade et enfin la commission en charge des alliances électorales présidée par Mayoro Faye.
GRÈVE DES PHARMACIENS, LOUGA ADOPTE LE MOUVEMENT
Les pharmacies de la région de Louga (nord) ont suivi à 99,5 %, vendredi, le mot d’ordre de grève lancé par le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (SPPS), en guise de soutien au docteur Aïcha Goundiam Mbodji
Louga, 22 avr (APS) - Les pharmacies de la région de Louga (nord) ont suivi à 99,5 %, vendredi, le mot d’ordre de grève lancé par le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (SPPS), en guise de soutien au docteur Aïcha Goundiam Mbodji, a déclaré à l’APS un responsable local dudit syndicat, Seydou Koulibaly.
La propriétaire de la Grande Pharmacie dakaroise s’est vu retirer sa licence par le ministère de la Santé.
Pour la soutenir et dénoncer cette décision ministérielle, les pharmaciens privés ont décidé de ne pas vendre des médicaments, ce vendredi, entre 8 h et 15 h.
Selon le docteur Seydou Koulibaly, l’un des responsables du SPPS à Louga, le mot d’ordre de grève a suscité une importante mobilisation des pharmaciens.
‘’Nous avons fait le tour de l’ensemble de la région de Louga, grâce à nos représentants’’, a-t-il dit, soutenant que les pharmaciens privés étaient en grève aussi bien dans la ville de Louga qu’à Guéoul et Ndande (département de Kébemer), Linguère, Dahra et Sagatta.
Selon M. Koulibaly, 99,5 % des pharmacies concernées ont respecté la consigne du syndicat.
‘’Seules deux pharmacies de la région n’ont pas encore suivi le mouvement’’, a-t-il soutenu, précisant que l’évaluation qui sera faite à la fin de la journée permettra de savoir si elles ont été en grève ou pas.
Le 11 février dernier, le ministre de la Santé a décidé d’abroger l’arrêté autorisant Aïcha Goundiam Mbodji à exploiter la Grande Pharmacie dakaroise, située dans le Plateau, le quartier du centre-ville de Dakar.
Pour protester contre cette décision, le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a décidé de fermer ses officines ce vendredi, pendent sept heures.
‘’Aujourd’hui, la principale revendication, c’est qu’on puisse rétablir dans ses droits une consœur qui a été lésée. C’est malheureux, dans un pays de droit, que des gens qui doivent protéger et réguler (…) bafouent les règles’’, a dénoncé Seydou Koulibaly, de la pharmacie Mame-Sam-Mbaye, à Louga.
‘’La lutte ne fait que commencer’’, et les pharmaciens la mèneront ‘’jusqu’au bout’’, a-t-il prévenu.
M. Koulibaly dit avoir déploré les désagréments causés à la clientèle des pharmaciens. ‘’Nous présentons nos excuses à la population (…) Cette grève affecte tout le monde. Nous mènerons ce combat, quel que soit le prix à payer’’, a-t-il dit.
POURQUOI LE PDS DÉNONCE LA DÉMARCHE QUI A CONDUIT À LA BAISSE
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a dénoncé, dans un communiqué, la diminution du nombre de députés issus de la liste nationale suite au vote par la majorité parlementaire, Benno Bokk Yakaar (BBY), de l’amendement annulant le projet de loi n°04 -2022
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a dénoncé, dans un communiqué, la diminution du nombre de députés issus de la liste nationale suite au vote par la majorité parlementaire, Benno Bokk Yakaar (BBY), de l’amendement annulant le projet de loi n°04 -2022 modifiant la loi n°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral (hausse du nombre de députés de 165 à 172).
Pour rappel, « le nombre de députés à l’Assemblée nationale est fixé à 165 », au lieu de « le nombre de députés à l’Assemblée nationale est fixé à 172 », selon l’article 1 de l’amendement en question. Le second ajoute que « les députés à l’Assemblée nationale sont élus à raison de 112 députés dont quatre-vingt-dix-sept (97) pour l’intérieur du pays et quinze (15) pour l’extérieur au scrutin majoritaire à un tour dans le ressort du département et cinquante-trois (53) députés au scrutin proportionnel sur la liste nationale ».
« Le Président Macky Sall et son camp ont encore utilisé leur majorité mécanique pour poser à l’Assemblée nationale un acte purement politicien en direction des élections législatives (31 juillet 2022) », fustigent les libéraux. A leurs yeux, cette « décision unilatérale du gouvernement de diminuer le nombre de députés sur la liste nationale n’est rien d’autre qu’un choix clair de rupture de consensus de plus à travers l’Assemblée nationale ». Ajoutant qu’elle « est contraire au protocole additionnel de la CEDEAO » qui interdit toute modification du processus électoral à six mois des élections sans un consensus acté par les parties prenantes.
« Ce qui semble apparent, c’est qu’il y a eu une rétractation, un changement de pied ou même un rétropédalage des différentes positions », avait défendu le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, face aux députés, le 15 avril dernier. Il avait soutenu mordicus que l’hypothèse de l’augmentation (sept députés), parmi trois autres propositions, faites lors des échanges, au cours de quatre rencontres, a été « retenue par l’ensemble des acteurs, avec les recommandations de ne pas revoir à la hausse le budget de l’Assemblée nationale ».