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9 septembre 2025
LA POLITIQUE ET L'AGRICULTURE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les journaux reçus mercredi à l’APS ont mis en exergue l’actualité politique, le meurtre à Touba Khaira d’une femme enceinte et la validation de la nouvelle politique agricole pour l’autosuffisance alimentaire
Dakar, 6 juil (APS) – Les journaux reçus mercredi à l’APS ont mis en exergue l’actualité politique, le meurtre à Touba Khaira d’une femme enceinte et la validation de la nouvelle politique agricole pour l’autosuffisance alimentaire, dont le coût est estimé à 1021 milliards de francs CFA.
En politique, Sud Quotidien aborde l’interdiction d’activités de sensibilisation et de mobilisation de l’opposition dans ce contexte de pré-campagne électorale pour les législatives du 31 juillet prochain.
’’Interdiction des activités de sensibilisation et de mobilisation de l’opposition en pré-campagne électorale : quand les préfets tronquent la Loi !’’, affiche à sa Une Sud.
Selon la publication, ’’les autorités administratives campent sur leur non-compréhension des dispositions de l’article L61 du code électoral qui interdisent aux médias la diffusion de la propagande politique pendant cette période de pré-campagne électorale pour les législatives du 31 juillet’’.
’’Dernier exemple en date après le coup de force contre Yewwi Askan Wi, la détermination de l’Administration territoriale à brimer toute tentative de sensibilisation et de mobilisation de la coalition AAR-Sénégal’’, précise le journal.
WalfQuotidien note la volonté de certains hauts responsables de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir), d’activer la machine pour donner un troisième mandat au président de la République, Macky Sall, élu à la tête du pays en 2012, réélu en 2019.
’’Troisième mandat pour Macky : l’APR déblaie le chemin’’, titre le journal qui ajoute : ’’Les masques commencent à tomber’’.
’’Sujet tabou au niveau de la mouvance présidentielle, le débat sur le troisième mandat du président Macky Sall a été relancé par Thérèse Faye Diouf. La responsable APR donne la pleine mesure de la volonté du camp présidentiel à reconduire Macky Sall en 2024’’, écrit Walf.
Le Quotidien revient sur la répression de manifestants lors des rassemblements de l’opposition notamment, en donnant la parole à l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, un des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi. ’’Répression de manifestants : Khalifa bande les muscles’’, affiche à sa Une le journal.
’’On n’acceptera plus que des manifestants pacifiques soient tués’’, déclare Khalifa Sall.
L’Observateur met le focus sur Ousmane Sonko, le leader de l’opposition et titre : ’’L’envers du discours : Ousmane Sonko : un politique à découvert’’. L’Obs évoque ’’la prise de conscience tardive et la massification à tout’’ de sa formation politique.
Le Soleil met en exergue la nouvelle politique agricole du gouvernement et affiche à la Une : ’’Exit le PRACAS, place nette à la PASAD’’
Le ministre de l’Agricultre et de l’Equipement rural a présidé hier à Diamniadio l’atelier de validation de la politique agricole pour la souverainté agricole durable (PASAD) dont le coût est estimé à 1021 milliards de francs CFA.
Ce nouveau programme prend le relai du programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS).
D’autres journaux se sont intéressés aux faits de société notamment au drame survenu à Touba Khaira (Touba), où le corps sans vie d’une femme enceinte a été retrouvé dans un bâtiment.
’’Ndèye Diop tuée par son petit ami : passion mortelle’’, affiche à sa Une Bës Bi Le Jour.
’’Ndéye Diop qui aurait été tuée par son petit-ami, avait disparu depuis samedi. Le présumé meurtrier qui avait pris la poudre d’escampette, a finalement été interpellé par la police’’, écrit le journal.
Sur le même sujet, Libération livre ’’les terribles révélations de l’enquête’’.
’’On en sait un peu plus sur le crime qui défraie la chronique à Touba. Agée de 15 ans et en état de grossesse d’après les dernières confidences tenues à son bourreau présumé, Ndèye Diop a été tuée par son ex-petit ami (...)’’, informe Libération.
La publication précise : ’’C’est hier vers 13 heures que la Police a été informée d’une bagarre suivie de mort au centre commercial Serigne Abdou Lahat sis au quartier Khaira. Depuis lors, Abdourahmane Mbacké, élève en classe de CM1 à l’école Ablaye Sy de Darou Khoudoss est en garde à vue’’.
LE NOUVEAU GOUVERNEUR DE DIOUBEL OFFICIELLEMENT INSTALLÉ
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a procédé, mardi, à Diourbel (centre), à l’installation officielle du nouveau gouverneur de ladite région, Ibrahima Fall
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a procédé, mardi, à Diourbel (centre), à l’installation officielle du nouveau gouverneur de ladite région, Ibrahima Fall.
M. Diome a salué les ‘’qualités à la fois intellectuelles, professionnelles et hautement humaines’’ de M. Fall, qui succède à Gorgui Mbaye, admis à la retraite.
Le nouveau de gouverneur de la région a été préfet de Diourbel pendant six ans, après avoir dirigé les départements de Médina Yoro Foulah (sud), Birkelane (centre) et Kanel (nord).
Il est connu pour ‘’ses aptitudes professionnelles, sa rigueur dans le travail et le respect strict des valeurs républicaines’’, a dit le ministre de l’Intérieur.
Ibrahima Fall a pris en main la région où se trouve la deuxième ville du pays sur le plan démographique, Touba en l’occurrence, a souligné M. Diome, l’invitant à veiller notamment au suivi des projets et programmes que l’Etat y met en œuvre.
La sécurité est également un volet important de l’administration de la région de Diourbel, a-t-il dit lors de la cérémonie de passation de service entre le nouveau gouverneur et son prédécesseur, en présence de représentants des autorités religieuses et coutumières et d’élus locaux.
‘’Je vous exhorte à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la sécurisation des personnes et des biens, avec l’aide des forces de défense et de sécurité’’, a recommandé Antoine Diome au gouverneur.
Ibrahima Fall a promis de défendre ‘’l’intérêt général’’ et ‘’l’autorité de l’Etat’’ quelles que soient les ‘’circonstances’’, mais aussi ‘’de la manière la plus juste et la plus équilibrée’’.
LE GOUVERNEUR DE THIES INSTALLE DANS SES FONCTIONS
Le ministre de L’Intérieur, Antoine Félix Diome, a installé, mardi, Alioune Badara Mbengue, dans ses nouvelles fonctions de gouverneur de la région de Thiès.
Thiès, 6 juin (APS) - Le ministre de L’Intérieur, Antoine Félix Diome, a installé, mardi, Alioune Badara Mbengue, dans ses nouvelles fonctions de gouverneur de la région de Thiès.
M. Mbengue précédemment gouverneur de la région de Kaolack remplace à ce poste Mouhamadou Moustapha Ndao, nommé directeur général de l’administration territoriale (DGAT), au ministère de l’Intérieur.
Après avoir loué le travail de coordination et de suivi des projets et programmes de l’Etat abattu depuis 2019 dans la région de Thiès par le gouverneur sortant Mouhamadou Moustapha Ndao, le ministre de l’Intérieur a fait part de sa confiance à l’expérience de son successeur.
Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, chevalier de l’Ordre national du Lion, M. Ndao, a-t-il dit, a marqué de son passage cette région importante dans le développement du pays.
’’Vous laissez un chantier derrière vous, mais il sera entre les mains d’un homme expérimenté’’, a ajouté M. Diome.
Alioune Badara Mbengue est un ’’homme du sérail’’, a-t-il fait valoir. Administrateur civil de classe exceptionnelle, chevalier de l’Ordre du Mérite et chevalier de l’Ordre national du Lion, il a capitalisé un ’’riche parcours académique et professionnel’’.
Il a été titulaire d’une maîtrise des sciences économiques option gestion des entreprises en 1992, avant d’entrer à l’Ecole nationale d’administration.
Après sa formation, il a officié d’abord comme préfet du département de Foundiougne en 2014, puis gouverneur de Louga jusqu’ena 2016. Il a ensuite été gouverneur de la région de Kaolack depuis 2019.
’’Je ne doute point que votre expertise et votre compétence seront mises au service de cette région’’, a souligné le ministre de l’Intérieur .
Pour le nouveau gouverneur de Thiès, la politique de développement définie par le chef de l’Etat appelle l’administration à ’’ beaucoup de rigueur dans la célérité’’.
’’Le chef de l’Etat nous a mis dans de très bonnes conditions de travail’’, a-t-il témoigné, appelant à une collaboration de tous les acteurs quelque soit le niveau où ils se situent, pour un bilan positif au bout du compte.
’’Je serai ouvert et attentif, j’écouterai tout le monde’’, a-t-il assuré.
MACKY ABUSE DU PARTI-ÉTAT, LES PRÉFETS PERSISTENT DANS L’ILLÉGALITÉ
Au moment où les manifestations de l’opposition sont systématiquement interdites par les autorités administratives sur la base des dispositions du Code électoral, le pouvoir continue de dérouler de plus belle ses activités
Les autorités administratives campent sur leur non-compréhension des dispositions de l’article L61 du code électoral qui interdisent aux médias la diffusion de la propagande politique pendant cette période de précampagne électorale pour les prochaines législatives du 31 juillet. Dernier exemple en date après le coup de force contre Yewwi Askan Wi, la détermination de l’administration territoriale à brimer toute tentative de sensibilisation et de mobilisation de la Coalition AAR-SÉNÉGAL. En effet, après le préfet de Tambacounda, son collègue de Kolda se basant sur ce même texte a donné ordre à la Police qui a interpellé le Coordonnateur de ladite coalition, le dimanche 3 juillet dernier, au moment où ce dernier déroulait ses activités de visite de proximité et de distribution de flyers dans la localité en question.
Le préfet de Kolda emboite le pas à son collègue de Tambacounda. En tournée politique dans la région méridionale, le dimanche 3 juillet dernier, dans le cadre de la précampagne électorale pour les législatives du 31 juillet de sa coalition « AAR SÉNÉGAL » (Alternative Pour Une Assemblée de Rupture), Dr Abdourahmane Diouf et sa délégation ont été interpellés par la Police, sur instruction de l’autorité préfectorale au motif que la campagne n’a pas démarré et que le code électoral à son article L61 interdit toute propagande en cette période de pré-campagne. Par conséquent, ils n’ont pas le droit de dérouler leurs activités de visite de proximité et de distribution de flyers dans le département.
Libérés quelques heures après, le Coordonnateur de la Coalition AARSÉNÉGAL qui a décidé de poursuivre ses activités comme prévu en ralliant la capitale du Fouladou a vu sa visite de proximité dans ladite localité interrompue, le lendemain lundi 4 juillet dernier, par la police sur décision du préfet de Kolda qui évoque les mêmes motifs que son collègue de Tamba, a renseigné Dr Abdourahmane Diouf dans sa page Facebook. Il faut dire ce n’est pas la première fois que ce motif de la violation des dispositions de l’article L61 du code électoral évoqué par les préfets de Tamba et de Kolda pour justifier leur mesure d’interdiction des visites de proximité et de distribution de flyers du Coordonnateur de la Coalition AAR-SÉNÉGAL a été brandi par l’administration pour interdire les activités de l’opposition. Après sa première manifestation du 9 juin, la coalition Yewwi Askan Wi qui avait voulu remettre ça le 17 et 29 juin dernier sur toute l’étendue du territoire national a vu toutes ses déclarations interdites par les préfets de Dakar, Kaolack, Bambey, Kolda, Mbour, Thiès, Ziguinchor, qui ont également visé ce même article L61 du code électoral.
UNE MAUVAISE INTERPRÉTATION DE L’ARTICLE L.61 DU CODE ÉLECTORAL PAR LES PRÉFETS
Au centre des motifs évoqués par les différents autorités administratives pour justifier le rejet systématique de toutes activités sur la place publique prévues par l’opposition depuis le 10 juin 2022 marquant le début de la période de précampagne électorale pour les prochaines législatives du 31 et qui se termine le samedi 9 juillet 2022 à minuit, l’article L.61 vise plutôt la propagande ayant pour support les médias nationaux publics et privés et non les activités des partis politiques. D’ailleurs, plusieurs personnalités de la société civile et des universitaires sont montés au créneau pour dénoncer une mauvaise interprétation de cette disposition de la Loi électorale par les préfets en cette période de précampagne. Il en est ainsi de l’expert électoral Ndiaga Sylla dans un texte publié dans son compte Facebook le 13 juin dernier : « l’interdiction de la propagande déguisée édictée à l’article L.61 ne vise que la diffusion par les médias d’activités assimilables. Donc la précampagne se poursuit... ». Abondant dans le même sens, l’enseignant chercheur en Droit administratif, Mouhamadou Ngouda Mboup réagissant à la suite de l’interpellation du coordonnateur de la coalition AAR Sénégal à Tamba a soutenu que cette mesure du préfet est « contraire aux articles 4, 8 et 10 de la Constitution et à la loi électorale », non sans affirmer que « ses avocats peuvent invoquer l’article 106 du Code pénal qui prévoit et punit l’attentat à la liberté ».
QUE DIT RÉELLEMENT L’ARTICLE L.61 DU CODE ÉLECTORAL
Article L.61. « Durant les trente (30) jours précédant l’ouverture officielle de la campagne électorale, est interdite toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics et privés. Sont considérés au sens de la présente loi comme actes de propagande électorale déguisée, toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou coalition de partis politiques faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère. Sont assimilées à des propagandes ou campagnes déguisées, les visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifiées, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national et qui donnent lieu à de telles manifestations ou déclarations. L’organe chargé de la régulation des médias (Conseil national de régulation de l’audiovisuel en l’occurrence) est chargée de veiller à l’application stricte de cette interdiction ».
PENDANT CE TEMPS, MACKY DÉROULE SES AUDIENCES POLITIQUES AU PALAIS
Au moment où les manifestations et autres activités des leaders de l’opposition sont systématiquement interdites par les autorités administratives sur la base des dispositions de l’article L.61 du Code électoral, les responsables du camp au pouvoir continuent de dérouler de plus belle leurs activités. La preuve, quelques jours seulement après la violente répression du rassemblement interdit de la coalition Yewwi askan wi le vendredi 17 juin dernier, lequel s’est soldé par l’arrestation de plusieurs responsables, le directeur général de la LONASE et candidat malheureux de la mouvance présidentielle dans la commune de Golf sud, Lat Diop, a organisé le dimanche 26 juin un grand meeting politique à Guédiawaye à moins d’un kilomètre de la préfecture et Commissariat de police de cette dite localité. A cela, il faut également ajouter la reprise des rencontres « Jokko ak Macky » et des audiences que le chef de l’Etat accorde aux responsables de son parti et des membres de la mouvance présidentielle au Palais de la République. Le 30 juin dernier, jour où le leader de Pastef, Ousmane Sonko avait appelé la deuxième journée de concert de casseroles et de klaxons, le président de la République Macky Sall a eu une séance de « Jokko ak Macky » au Palais de la République avec pas moins de 300 jeunes venant de Dakar et de l’intérieur du pays.
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OUVERTURE DE LA CAMPAGNE ELECTORALE DES LEGISLATIVES ET LA FLAMBEE DES PRIX DES PRODUITS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 06 juillet 2022 annoncent l'ouverture des campagnes électorales des législatives de juillet prochain ainsi que la flambée des prix des produits de premières nécessités.
Les quotidiens parus ce mercredi 06 juillet 2022 annoncent l'ouverture des campagnes électorales des législatives de juillet prochain ainsi que la flambée des prix des produits de premières nécessités. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
KEEMTAAN GI-VANDALISME D’ETAT
Nos enfants ! Ils sont comme nous autres les adultes. A notre image. Ce même si on a tendance à se crever les yeux pour ne voir que leurs incartades. Ils nous observent et se veulent comme nous sommes. De la mal gouvernance, du non-respect de la parole donnée, de nos galéjades, mensonges, nos calculs politiciens, de la délinquance financière, de la transhumance, de tout cela, ils sont les témoins. Quoi d’étonnant donc à ce qu’ils songent à singer les adultes que nous sommes ? Ce qui fait que ce charmant pays secrète tout ce qu’il y a d’immonde. Surtout quand des juges interprètent les lois selon les desideratas du Prince. Quand, dans une société, les dérèglements et errements des adultes ne sont plus sanctionnés négativement, comment voudrions-nous que nos mômes soient irréprochables ? Ou qu’ils soient de bons citoyens ? Quand les détournements de deniers publics sont impunis au prétexte que leurs auteurs appartiennent au parti au pouvoir, quel rapport voulez-vous que nos enfants aient avec le bien public ? Les actes de saccage d’un établissement scolaire, ce weekend, relèvent des dysfonctionnements de notre société aux mœurs si chahutées et où chacun s’applique les règles selon ses intérêts. On aura beau condamner la sauvagerie de ces élèves devenus tristement célèbres, on ne peut feindre le bradage des acquis démocratiques par un pouvoir qui concourt au vandalisme des biens publics. Quand après avoir combattu un troisième mandat, comptabilisé des morts, des estropiés et des dégâts matériels, après s’être offert un référendum à coup de milliards pour verrouiller la Constitution, après donc tous ces efforts pour une démocratie sans tache et exemplaire, refuser de signer une charte pour une limitation de mandats, cela apparait comme un vandalisme d’Etat. Surtout quand des pyromanes posent des actes dans ce sens, appelant leur Champion ou l’incitant à faire sauter les verrous constitutionnels limitant le nombre des mandats que le peuple lui a octroyés en espérant que lui, au moins, respectera sa parole. L’un des plus bornés de ces séditieux déclare même qu’ils vont l’y contraindre. Les plus grands vandales ne sont apparemment pas dans nos établissements scolaires, mais au cœur du pouvoir en place. Des vandales près à brûler le pays pour leurs intérêts bassement égoïstes. Ce qui serait pire que la destruction d’une salle de classe même si cet acte de ces élèves dissipés est à condamner avec la plus grande vigueur. KACCOOR BI (LE TEMOIN)
DES CHEFS D’ETAT AFRICAINS CONVIÉS PAR L’IDA-20 À DAKAR CE JEUDI
Quelques chefs d’Etats africains seront à Dakar ce jeudi 07 juillet pour participer, avec le Groupe de la Banque mondiale, à une réunion de haut niveau avec des dirigeants africains autour du thème « Mieux reconstruire après la crise : pour un avenir vert, résilient et inclusif ». L’objectif, à en croire la Banque, c’est de mobiliser les pays d’Afrique pour la mise en œuvre du programme de l’Association internationale de développement (IDA-20). Les chefs d’État africains avaient déjà pleinement soutenu les priorités et l’enveloppe financière d’IDA-20, l’année dernière, lors d’un sommet similaire tenu à Abidjan. Le cycle de l’IDA-20 couvre la période allant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025. À cette réunion présidée par Macky Sall, les dirigeants et responsables de la mise en œuvre des projets seront invités à exploiter pleinement le programme de l’IDA-20, en s’appuyant sur l’expertise de la Banque mondiale et de sa présence dans les pays, dans le but d’obtenir des résultats durables au bénéfice des populations africaines. Les chefs d’État confirmeront leur engagement en faveur d’une reprise vigoureuse en Afrique et s’attacheront à cerner les projets prioritaires susceptibles d’apporter une transformation et d’assurer un « bond en avant » du continent avec l’aide dédiée de l’IDA. Le texte rappelle que l’Afrique est la région qui compte le plus de pays (39 sur 74) bénéficiaires de l’IDA-20. Une présence qui ne surprend guère quand on sait que les pays africains sont durement touchés par des crises mondiales à répétition (changements climatiques, pandémie de COVID19, montée de l’insécurité, et plus récemment la crise en Ukraine).
TOUBA UN MARABOUT TUE SA COPINE
ville sainte de Touba est secouée par un crime crapuleux perpétré par un jeune marabout répondant au nom de A. Mbacké. La victime, Ndèye Diop, était en état de grossesse et le présumé meurtrier en serait l’auteur. Informé de la grossesse contractée par sa petite amie, le jeune religieux, qui habite le quartier de Palène, a abrégé la vie de celle-ci à l’aide d’un couteau. Le présumé meurtrier a été arrêté et placé en garde-à-vue au niveau du commissariat spécial de Touba. Nous y reviendrons plus largement dans nos prochaines éditions.
YEWWI ASKAN WI À ZIGUINCHOR ENTRE DIVERSION ET DILATOIRE !
Vraiment les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) prennent les Sénégalais et autres militants pour des demeurés ! Ou alors pour des montons qui ne réfléchissent pas. Jugez-en : A chaque fois que les leaders estiment que le gouvernement de Macky Sall a piétiné leurs droits et bafoué leur dignité, ils s’empressent de tenir une conférence de presse pour faire de la diversion et du dilatoire du genre : « Nous allons porter plainte contre le président Sall ; nous allons poursuivre le procureur de la République ; nous allons déposer une plainte contre le directeur de la Police ; nous avons saisi nos avocats pour une plainte contre les sept ( 07) sages etc. » menacent-ils tour à tour, histoire de masquer leur amère déconvenue. Car les Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Moustapha Sy, Barthélémy Dias savent qu’une plainte contre le président de la République ou le procureur de la République est toujours vouée à l’échec. Mieux, ils savent qu’une plainte contre ces hautes autorités ne sera jamais recevable. Donc pourquoi les leaders de la coalition Yaw s’entêtent-ils toujours à tympaniser les Sénégalais avec des plaintes à n’en plus finir ? Réponse : Par pure volonté de faire de la diversion ou du dilatoire. Hier à Ziguinchor, les leaders de Yaw ont encore poussé le volume du disque enrayé lors d’une conférence de presse après avoir rendu visite aux familles des victimes des manifestations du 17 juin 2022. « Nous allons poursuivre en justice tous les responsables de la mort des manifestants » a juré Khalifa Sall. Et bien avant lui, la députée Mame Diarra Fam, aussitôt libérée de prison, avait annoncé une plainte contre l’Etat du Sénégal et le procureur de la République. Une plainte qu’elle n’a pas encore déposée là où les militants attendaient une autre méthode de lutte pour laver l’affront de ces arrestations abusives.
PRISON D’ICI-BAS LE MYTHE DES MARABOUTS S’EFFONDRE
Avec l’ère des réseaux sociaux et autres télés Youtube, visant à informer — ou désinformer ! — les Sénégalais, le mythe des marabouts ou guides religieux est en passe de s’effondrer. Les uns après les autres sont démystifiés par ces réseaux sociaux et autres télés Youtube. Et de quelle triste belle manière ! L’exemple de ce marabout arrêté par la gendarmerie et emprisonné par le procureur de la République est illustratif de la puissance perdue de nos maras. Du moins, de la plupart d’entre eux. En temps normal, le marabout (comme tous les autres) soumettait à son influence des milliers de disciples ou talibés crédules à qui il promettait le Paradis et aussi des visas pour l’Italie ou pour l’Espagne. Voire l’Amérique ! Un Paradis dont les clés sont détenues par Dieu ou Allah-LeTout-Puissant. En effet, certains disciples se demandent comment un marabout peut-il être embastillé d’ici-bas par un petit « dieu » nommé Macky Sall sans qu’il parvienne mystiquement à raser la prison ou à en trouver les clés pour s’échapper ? Ce alors que c’est le même marabout qui ne cesse de vous promettre le Paradis. « En tout cas, des guides religieux ont montré leurs limites spirituelles ici-bas face au petit « dieu » Macky Sall, à plus forte raison face à Allah-Le Grand Dieu dont les clés du Paradis n’ont pas de…double. A ce propos, d’ailleurs, l’emprisonnement de Karim Wade avait été édifiant sur la perte d’influence de ces marabouts ! Car tous les marabouts du Sénégal réunis et coalisés n’avaient pas réussi à le sortir de prison...Pourtant, ce sont ces mêmes marabouts qui nous promettent le Paradis » prêche un grand islamologue contacté par « Le Témoin quotidien ». Puis, notre prêcheur profite de ces emprisonnements ici-bas de marabouts pour sonner le réveil des consciences et créer un nouveau type de talibés à partir des limites spirituelles de certains guides religieux qui peuvent tout faire sauf « doubler » les clés du Paradis.
GENDARMERIE NOUVELLES BRIGADES À LAGBAR, BOULAL, NDIAGNE ET DAROU MARNANE
La Gendarmerie nationale continue son maillage du territoire national. Hier en compagnie du Haut commandant de la Gendarmerie nationale, le général Moussa Fall, le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, a inauguré des brigades de proximité dans le département de Linguère. Les localités de Lagbar, de Boulal, de Ndiagne et Darou Marnane disposent désormais chacune d’une brigade de proximité. Ces inaugurations, selon le ministre des Forces Armées, entrent dans le cadre du processus de maillage du territoire national et répondent à la politique du président de la République Macky Sall pour la sécurisation des biens et des populations. Ces brigades de proximité seront aussi un a
tout non négligeable dans la lutte contre le vol de bétail devenu un fléau national. Tout dernièrement, le ministre des Forces Armées était dans l’Est du pays, notamment à Kédougou et à Tambacounda, pour l’inauguration des brigades de Fongolimbi, de Khossanto, de Dianké Maka et la Section de recherches de Tamba.
FATICK TROIS MORTS ET DEUX BLESSÉS DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE
Trois personnes ont été tuées et deux autres blessées dans un accident de la route survenu mardi à Darou Salam, dans la région de Fatick, a appris l’APS de sources sécuritaires. Un Prado et un taxi sont entrés en collision dans ce village situé dans la commune de Ndiob. «Toutes les personnes décédées étaient à bord du véhicule de transport en commun, un taxi qui se rendait de Gossas à Diourbel», a précisé le lieutenant Mansour Faye, commandant du centre de secours et d’incendie de Fatick. Une femme âgée d’une soixantaine d’années et le chauffeur du taxi sont décédés sur-le-champ, tandis qu’une jeune dame voyageant avec eux a succombé à ses blessures lorsque les sapeurs-pompiers l’évacuaient à l’hôpital El Hadj-Ibrahima-Niass de Kaolack. L’accident a eu lieu après l’éclatement d’un pneu du véhicule 4x4 qui venait dans le sens inverse du taxi, a dit à l’APS, sous le sceau de l’anonymat, un gendarme en service à Gossas. «Le chauffeur du 4x4 a perdu le contrôle du véhicule, qui a fait plusieurs tonneaux avant de heurter violemment le taxi», a-t-il expliqué. Deux passagers du Prado, blessés, ont été évacués vers des établissements de santé pour y recevoir des soins, selon le gendarme.
LA CÉRÉMONIE D’ENTERREMENT D’EUGÉNIE ROKHAYA AW PRÉVUE CE VENDREDI
La cérémonie d’enterrement de la journaliste Eugénie Rokhaya Aw décédée ce 03 juillet est prévue ce vendredi O8 juillet à 11 h à la Cathédrale du Souvenir Africain de Dakar. Une messe de requiem sera suivie de l’enterrement au cimetière Saint-Lazare de Béthanie. Toute la presse nationale continue de rendre un vibrant hommage à une professionnelle émérite et respectée de toute la corporation. Née en 1952, figure de la Gauche contestataire du début des années 70, emprisonnée par le régime de Senghor, rédactrice de Xarebi, un journal clandestin. Elle fut ensuite journaliste au Soleil, puis à Afrique Nouvelle. Diplômée du Cesti et du Québec avec un doctorat, elle fut professeure de genre et Environnement au Cesti, puis directrice du même établissement. Puis membre respectée du Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie dans les médias. Elle s’évertuait à s’employer comme consultante des médias.
L’équipe nationale féminine de football a battu ce mardi celle du Burkina Faso 1-0, se qualifiant en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN)
L’équipe nationale féminine de football a battu ce mardi celle du Burkina Faso 1-0, se qualifiant en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie qui se déroule actuellement au Maroc (2 au 23 juillet).
Les Lionnes, qui avaient battu les Crescent Cranes de l’Ouganda 2-0 lors de la première journée, sont assurées avec six points de faire partie des deux premières places qualificatives dans le groupe A.
Dans cette poule, le Maroc, qui avait dominé le Burkina Faso 1-0 lors de la première journée, compte trois points.
Pour se qualifier en quart de finale, il faut être parmi les deux premiers de chaque poule et les deux meilleures troisièmes des trois poules.
La CAN 2022 se joue avec trois poules de quatre équipes.
Lors de leur première participation en 2012, les Lionnes avaient terminé dernières de leur poule avec trois défaites (0-1 contre la RD Congo et l’Afrique du Sud et 0-5 contre la Guinée Equatoriale).
MALI-CEDEAO, UNE VICTOIRE COÛTEUSE POUR LES DEUX PARTIES
La Cédéao peut se féliciter d’avoir obtenu les engagements exigés pour un retour à l’ordre constitutionnel et la mise en place d’un comité de suivi qui des engagements. Mais l’organisation sous-régionale a aussi dû plier sur la durée de la transition
La Cédéao a décidé dimanche 3 juillet de lever une partie des sanctions imposées au Mali depuis le 9 janvier dernier. La fin d’un bras de fer qui aura duré six mois.
Six mois après les avoir imposées, la Cédéao a finalement levé les sanctions économies et financières contre le Mali. Les sanctions individuelles ciblant les responsables de la junte sont en revanche maintenues, tout comme la suspension du pays des instances de l'organisation régionale.
Mais la confiance est retrouvée. Le Mali et la Cédéao ne sont plus en négociations, mais en collaboration pour une fin de transition apaisée. Des deux côtés, on peut parler de victoire. Une victoire qui aura toutefois fait des dégâts.
Les autorités maliennes de transition ont imposé leur rythme et leur programme, notamment en termes de réformes institutionnelles présentées comme fondatrices ou refondatrices (nouvelle loi électorale, nouvelle Constitution à venir) et obtenu une durée de la transition supérieure aux exigences initiales de la Cédéao. Durée proclamée unilatéralement par décret présidentiel, un coup d’éclat qui a flatté l’orgueil national et renforcé le sentiment de souveraineté devenu la maxime des autorités.