L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI-VANDALISME D’ETAT
Nos enfants ! Ils sont comme nous autres les adultes. A notre image. Ce même si on a tendance à se crever les yeux pour ne voir que leurs incartades. Ils nous observent et se veulent comme nous sommes. De la mal gouvernance, du non-respect de la parole donnée, de nos galéjades, mensonges, nos calculs politiciens, de la délinquance financière, de la transhumance, de tout cela, ils sont les témoins. Quoi d’étonnant donc à ce qu’ils songent à singer les adultes que nous sommes ? Ce qui fait que ce charmant pays secrète tout ce qu’il y a d’immonde. Surtout quand des juges interprètent les lois selon les desideratas du Prince. Quand, dans une société, les dérèglements et errements des adultes ne sont plus sanctionnés négativement, comment voudrions-nous que nos mômes soient irréprochables ? Ou qu’ils soient de bons citoyens ? Quand les détournements de deniers publics sont impunis au prétexte que leurs auteurs appartiennent au parti au pouvoir, quel rapport voulez-vous que nos enfants aient avec le bien public ? Les actes de saccage d’un établissement scolaire, ce weekend, relèvent des dysfonctionnements de notre société aux mœurs si chahutées et où chacun s’applique les règles selon ses intérêts. On aura beau condamner la sauvagerie de ces élèves devenus tristement célèbres, on ne peut feindre le bradage des acquis démocratiques par un pouvoir qui concourt au vandalisme des biens publics. Quand après avoir combattu un troisième mandat, comptabilisé des morts, des estropiés et des dégâts matériels, après s’être offert un référendum à coup de milliards pour verrouiller la Constitution, après donc tous ces efforts pour une démocratie sans tache et exemplaire, refuser de signer une charte pour une limitation de mandats, cela apparait comme un vandalisme d’Etat. Surtout quand des pyromanes posent des actes dans ce sens, appelant leur Champion ou l’incitant à faire sauter les verrous constitutionnels limitant le nombre des mandats que le peuple lui a octroyés en espérant que lui, au moins, respectera sa parole. L’un des plus bornés de ces séditieux déclare même qu’ils vont l’y contraindre. Les plus grands vandales ne sont apparemment pas dans nos établissements scolaires, mais au cœur du pouvoir en place. Des vandales près à brûler le pays pour leurs intérêts bassement égoïstes. Ce qui serait pire que la destruction d’une salle de classe même si cet acte de ces élèves dissipés est à condamner avec la plus grande vigueur.
KACCOOR BI (LE TEMOIN)
DES CHEFS D’ETAT AFRICAINS CONVIÉS PAR L’IDA-20 À DAKAR CE JEUDI
Quelques chefs d’Etats africains seront à Dakar ce jeudi 07 juillet pour participer, avec le Groupe de la Banque mondiale, à une réunion de haut niveau avec des dirigeants africains autour du thème « Mieux reconstruire après la crise : pour un avenir vert, résilient et inclusif ». L’objectif, à en croire la Banque, c’est de mobiliser les pays d’Afrique pour la mise en œuvre du programme de l’Association internationale de développement (IDA-20). Les chefs d’État africains avaient déjà pleinement soutenu les priorités et l’enveloppe financière d’IDA-20, l’année dernière, lors d’un sommet similaire tenu à Abidjan. Le cycle de l’IDA-20 couvre la période allant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025. À cette réunion présidée par Macky Sall, les dirigeants et responsables de la mise en œuvre des projets seront invités à exploiter pleinement le programme de l’IDA-20, en s’appuyant sur l’expertise de la Banque mondiale et de sa présence dans les pays, dans le but d’obtenir des résultats durables au bénéfice des populations africaines. Les chefs d’État confirmeront leur engagement en faveur d’une reprise vigoureuse en Afrique et s’attacheront à cerner les projets prioritaires susceptibles d’apporter une transformation et d’assurer un « bond en avant » du continent avec l’aide dédiée de l’IDA. Le texte rappelle que l’Afrique est la région qui compte le plus de pays (39 sur 74) bénéficiaires de l’IDA-20. Une présence qui ne surprend guère quand on sait que les pays africains sont durement touchés par des crises mondiales à répétition (changements climatiques, pandémie de COVID19, montée de l’insécurité, et plus récemment la crise en Ukraine).
TOUBA UN MARABOUT TUE SA COPINE
ville sainte de Touba est secouée par un crime crapuleux perpétré par un jeune marabout répondant au nom de A. Mbacké. La victime, Ndèye Diop, était en état de grossesse et le présumé meurtrier en serait l’auteur. Informé de la grossesse contractée par sa petite amie, le jeune religieux, qui habite le quartier de Palène, a abrégé la vie de celle-ci à l’aide d’un couteau. Le présumé meurtrier a été arrêté et placé en garde-à-vue au niveau du commissariat spécial de Touba. Nous y reviendrons plus largement dans nos prochaines éditions.
YEWWI ASKAN WI À ZIGUINCHOR ENTRE DIVERSION ET DILATOIRE !
Vraiment les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) prennent les Sénégalais et autres militants pour des demeurés ! Ou alors pour des montons qui ne réfléchissent pas. Jugez-en : A chaque fois que les leaders estiment que le gouvernement de Macky Sall a piétiné leurs droits et bafoué leur dignité, ils s’empressent de tenir une conférence de presse pour faire de la diversion et du dilatoire du genre : « Nous allons porter plainte contre le président Sall ; nous allons poursuivre le procureur de la République ; nous allons déposer une plainte contre le directeur de la Police ; nous avons saisi nos avocats pour une plainte contre les sept ( 07) sages etc. » menacent-ils tour à tour, histoire de masquer leur amère déconvenue. Car les Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Moustapha Sy, Barthélémy Dias savent qu’une plainte contre le président de la République ou le procureur de la République est toujours vouée à l’échec. Mieux, ils savent qu’une plainte contre ces hautes autorités ne sera jamais recevable. Donc pourquoi les leaders de la coalition Yaw s’entêtent-ils toujours à tympaniser les Sénégalais avec des plaintes à n’en plus finir ? Réponse : Par pure volonté de faire de la diversion ou du dilatoire. Hier à Ziguinchor, les leaders de Yaw ont encore poussé le volume du disque enrayé lors d’une conférence de presse après avoir rendu visite aux familles des victimes des manifestations du 17 juin 2022. « Nous allons poursuivre en justice tous les responsables de la mort des manifestants » a juré Khalifa Sall. Et bien avant lui, la députée Mame Diarra Fam, aussitôt libérée de prison, avait annoncé une plainte contre l’Etat du Sénégal et le procureur de la République. Une plainte qu’elle n’a pas encore déposée là où les militants attendaient une autre méthode de lutte pour laver l’affront de ces arrestations abusives.
PRISON D’ICI-BAS LE MYTHE DES MARABOUTS S’EFFONDRE
Avec l’ère des réseaux sociaux et autres télés Youtube, visant à informer — ou désinformer ! — les Sénégalais, le mythe des marabouts ou guides religieux est en passe de s’effondrer. Les uns après les autres sont démystifiés par ces réseaux sociaux et autres télés Youtube. Et de quelle triste belle manière ! L’exemple de ce marabout arrêté par la gendarmerie et emprisonné par le procureur de la République est illustratif de la puissance perdue de nos maras. Du moins, de la plupart d’entre eux. En temps normal, le marabout (comme tous les autres) soumettait à son influence des milliers de disciples ou talibés crédules à qui il promettait le Paradis et aussi des visas pour l’Italie ou pour l’Espagne. Voire l’Amérique ! Un Paradis dont les clés sont détenues par Dieu ou Allah-LeTout-Puissant. En effet, certains disciples se demandent comment un marabout peut-il être embastillé d’ici-bas par un petit « dieu » nommé Macky Sall sans qu’il parvienne mystiquement à raser la prison ou à en trouver les clés pour s’échapper ? Ce alors que c’est le même marabout qui ne cesse de vous promettre le Paradis. « En tout cas, des guides religieux ont montré leurs limites spirituelles ici-bas face au petit « dieu » Macky Sall, à plus forte raison face à Allah-Le Grand Dieu dont les clés du Paradis n’ont pas de…double. A ce propos, d’ailleurs, l’emprisonnement de Karim Wade avait été édifiant sur la perte d’influence de ces marabouts ! Car tous les marabouts du Sénégal réunis et coalisés n’avaient pas réussi à le sortir de prison...Pourtant, ce sont ces mêmes marabouts qui nous promettent le Paradis » prêche un grand islamologue contacté par « Le Témoin quotidien ». Puis, notre prêcheur profite de ces emprisonnements ici-bas de marabouts pour sonner le réveil des consciences et créer un nouveau type de talibés à partir des limites spirituelles de certains guides religieux qui peuvent tout faire sauf « doubler » les clés du Paradis.
GENDARMERIE NOUVELLES BRIGADES À LAGBAR, BOULAL, NDIAGNE ET DAROU MARNANE
La Gendarmerie nationale continue son maillage du territoire national. Hier en compagnie du Haut commandant de la Gendarmerie nationale, le général Moussa Fall, le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, a inauguré des brigades de proximité dans le département de Linguère. Les localités de Lagbar, de Boulal, de Ndiagne et Darou Marnane disposent désormais chacune d’une brigade de proximité. Ces inaugurations, selon le ministre des Forces Armées, entrent dans le cadre du processus de maillage du territoire national et répondent à la politique du président de la République Macky Sall pour la sécurisation des biens et des populations. Ces brigades de proximité seront aussi un a
tout non négligeable dans la lutte contre le vol de bétail devenu un fléau national. Tout dernièrement, le ministre des Forces Armées était dans l’Est du pays, notamment à Kédougou et à Tambacounda, pour l’inauguration des brigades de Fongolimbi, de Khossanto, de Dianké Maka et la Section de recherches de Tamba.
FATICK TROIS MORTS ET DEUX BLESSÉS DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE
Trois personnes ont été tuées et deux autres blessées dans un accident de la route survenu mardi à Darou Salam, dans la région de Fatick, a appris l’APS de sources sécuritaires. Un Prado et un taxi sont entrés en collision dans ce village situé dans la commune de Ndiob. «Toutes les personnes décédées étaient à bord du véhicule de transport en commun, un taxi qui se rendait de Gossas à Diourbel», a précisé le lieutenant Mansour Faye, commandant du centre de secours et d’incendie de Fatick. Une femme âgée d’une soixantaine d’années et le chauffeur du taxi sont décédés sur-le-champ, tandis qu’une jeune dame voyageant avec eux a succombé à ses blessures lorsque les sapeurs-pompiers l’évacuaient à l’hôpital El Hadj-Ibrahima-Niass de Kaolack. L’accident a eu lieu après l’éclatement d’un pneu du véhicule 4x4 qui venait dans le sens inverse du taxi, a dit à l’APS, sous le sceau de l’anonymat, un gendarme en service à Gossas. «Le chauffeur du 4x4 a perdu le contrôle du véhicule, qui a fait plusieurs tonneaux avant de heurter violemment le taxi», a-t-il expliqué. Deux passagers du Prado, blessés, ont été évacués vers des établissements de santé pour y recevoir des soins, selon le gendarme.
LA CÉRÉMONIE D’ENTERREMENT D’EUGÉNIE ROKHAYA AW PRÉVUE CE VENDREDI
La cérémonie d’enterrement de la journaliste Eugénie Rokhaya Aw décédée ce 03 juillet est prévue ce vendredi O8 juillet à 11 h à la Cathédrale du Souvenir Africain de Dakar. Une messe de requiem sera suivie de l’enterrement au cimetière Saint-Lazare de Béthanie. Toute la presse nationale continue de rendre un vibrant hommage à une professionnelle émérite et respectée de toute la corporation. Née en 1952, figure de la Gauche contestataire du début des années 70, emprisonnée par le régime de Senghor, rédactrice de Xarebi, un journal clandestin. Elle fut ensuite journaliste au Soleil, puis à Afrique Nouvelle. Diplômée du Cesti et du Québec avec un doctorat, elle fut professeure de genre et Environnement au Cesti, puis directrice du même établissement. Puis membre respectée du Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie dans les médias. Elle s’évertuait à s’employer comme consultante des médias.