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19 juin 2025
UN RAMADAN DE GALÈRE POUR LE PANIER DE LA MÉNAGÈRE
Les ménages ont du mal à se procurer les produits de base pour préparer un bon ‘’Thiébou diène’’ pour le fameux « ndogou » que tous les musulmans attendent après une longue journée d’abstinence
La flambée des prix des denrées alimentaires suscite beaucoup d’inquiétudes chez les consommateurs. Les prix de tous les produits connaissent une hausse légère. Une situation qui gâche l’atmosphère dans tous les lieux de commerce et les marchés avec des clients qui ne cessent de se plaindre de la cherté de la vie.
Les ménages ont du mal à se procurer les produits de base pour préparer un bon ‘’Thiébou diène’’ pour le fameux « ndogou » que tous les musulmans attendent après une longue journée d’abstinence. Les prix de toutes les denrées de première nécessité ont connu une hausse en ce début du mois béni du Ramadan. Un tour dans plusieurs marchés de la capitale nous a permis d’en faire le constat. Au marché Castors, l’un des plus grands marchés de légumes, une bonne ambiance prévaut. Les cris des vendeurs, hélant les clients, participent à l’animation des lieux. Les marchandages vont bon train et les ménagères font le tour des étals pour pouvoir remplir leur panier.
Les vendeurs sont tranquillement assis devant leurs étals bien garnis de légumes frais, mais aux prix intouchables. Une situation qui n’est pas pour plaire aux clients qui ne cessent de maugréer, se plaignant des hausses. « Rien n’est accessible dans ce marché ces derniers temps. Toutes les denrées de première nécessité ont pris le plafond. Depuis ce matin je me balade avec mon panier dans le marché et je peine à le remplir. Tout est devenu cher », se plaint une ménagère.
Alpha Diallo, vendeur de légumes, affirme que la hausse n’est pas de leur faute. Il met cette situation sur le compte de la fermeture des frontières entre le Sénégal et le Mali. « Avant, j’achetais un sac de choux à 8 000 francs CFA. Aujourd’hui, le même sac revient entre 15 000 et 20 000 francs CFA et c’est le cas pour tous les produits », dit-il, en haussant les épaules pour dégager sa responsabilité sur ces augmentations.
Rencontrée au marché Tilène de la Médina, Rama est vêtue d’une robe jaune assortie de garnitures roses. Elle explique qu’elle a d’habitude de venir faire son marché avec un budget journalier de 4000 ou 5000 FCFA. Ce qui lui permettait de rentrer la calebasse remplie. Mais depuis le début du Ramadan, elle peine à acheter tous les condiments et en même temps avoir du poisson ou de la viande.
Même le riz ordinaire et local a augmenté. Il est passé de 13500 FCFA à 14500 FCFA le sac. Même chose pour la bouteille d’huile. Ces braves dames interpellent les autorités sur cette situation qui devient intenable pour les ménages.
Le KG de viande passe de 3500 à 4000 FCFA, le KG de poisson passe de 2500 0 à 3000 FCFA
D’après Worry Bâ, la viande a également connu une hausse considérable à cause de la fermeture de la frontière avec le Mali. Ce qui fait que les moutons et les bœufs ne rentrent plus comme avant dans le pays. Et explique la subite hausse des prix de la viande. De ce fait, le kilogramme de la viande de mouton est passé de 4500 à 6000 FCFA, celui de la viande de bœuf à 4000 FCFA au lieu de 3500 FCFA.
Au marché Dior des Parcelles Assainies, le constat est le même. Dans la partie réservée à la vente des produits halieutiques, les poissons se font désirer. Si on en trouve, on est dissuadé par les prix affichés. Une situation qui s’explique, selon Ndioba Laye, par la non-disponibilité de ces produits. « Même nous, les vendeurs, accédons difficilement au poisson. Surtout en cette période de Ramadan où le produit se fait très rare », renseigne- t-elle. Et pour se procurer du poisson, il faut avoir le portefeuille bien garni avec des prix qui ont pris l’ascenseur. Preuve de la difficulté de se procurer des produits halieutiques, pour avoir 4 sardinelles, le poisson du pauvre, il faut se munir de 1000 F CFA au moins.
MACKY, ROI DES CLINS D’ŒIL AUX JEUNES
Depuis le mois de mars 2021, le président ne cesse de multiplier les initiatives à l’endroit de cette couche désœuvrée, en proie à de nombreux actes de désespérance
La conquête des jeunes se poursuit. La jeunesse, une couche en direction de laquelle le président de la République ne rate aucune occasion pour faire un clin d’œil. C’était encore le cas hier mercredi 06 avril 2022 lors du Conseil des ministres. Macky Sall a une fois de plus marqué son soutien aux jeunes, magnifié « la force de la détermination » de ces derniers dans la valorisation du capital humain national et la réalisation de son « ambition pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035. »
Macky est-il devenu le roi du clin d’œil envers les jeunes ? Tout porterait à l’indiquer. Lors du Conseil des ministres d’hier, le chef de l’Etat a expliqué qu’il a voulu, par sa présence lors du lancement de la semaine départementale de la jeunesse, marquer davantage son soutien aux jeunes, magnifier « la force de leur détermination » dans la valorisation du capital humain national et la réalisation de « notre ambition pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035. »
Poursuivant, il a demandé à son gouvernement d’assurer, dès lors, l’organisation régulière des semaines de la jeunesse « qui demeurent des moments populaires d’échanges, de communication et d’évaluation des politiques en faveur des jeunes. » « Le Chef de l’Etat souligne, dans ce sens, l’importance de consolider le triptyque «Formation, Entreprenariat et Emploi», comme socle de la stratégie de promotion des jeunes. Le Président de la République rappelle, à cet égard, l’impératif d’assurer un suivi de proximité de la territorialisation (dans les départements et communes) du programme d’urgence « XËYU NDAW ÑI» dont les premiers résultats sont très satisfaisants : 62334 emplois créés sur 65000 prévus, soit un taux de près de 96 %, compte non tenu du recrutement de 20.000 emplois supplémentaires planifié en 2022.
Le chef de l’Etat signale l’impératif d’assurer un fonctionnement optimal des Pôles Emploi et Entreprenariat des jeunes, avec la montée en puissance des équipes de l’ANPEJ, du 3FPT et de la DER/FJ, ainsi que le déploiement d’une communication adaptée aux cibles. Le président de la République indique, par ailleurs, la nécessité de renforcer la formation civique des jeunes à travers les curricula de formation et l’intensification des actions du Service civique national rénové. Le chef de l’Etat invite, dans la même dynamique, le ministre de la Jeunesse à assurer un suivi spécial de la mise en œuvre du programme de réalisation des Maisons de la Jeunesse et de la Citoyenneté, espaces modernes d’éducation citoyenne et de promotion de la vie associative », informe le communiqué du Conseil des ministres.
Toujours au ministre de la Jeunesse, le président de la République a demandé de veiller à la consolidation de l’organisation et du fonctionnement du Conseil national de la Jeunesse, une structure qui doit être renforcée à tous les échelons (national, régional, départemental, arrondissement, communal). Last but not least, et s’agissant toujours de la couche décidément choyée de la jeunesse, le chef de l’Etat a invité le Gouvernement à examiner les voies et moyens de « faciliter l’accès des jeunes au foncier, notamment, agricole ; mettre en place un guichet spécial «accès des jeunes au logement» dans le cadre du projet «100.000 logements» à déployer dans les départements ; développer un programme national de valorisation des cultures urbaines ; amplifier avec l’écosystème numérique, le soutien de l’Etat aux Startups initiées par les jeunes. »
Macky Sall disposé à étancher la soif des jeunes...
Cet énième clin d’œil en direction de la jeunesse n’est que le dernier en date d’une série d’actes s’inscrivant dans le cadre d’une véritable offensive de charme. Depuis le mois de mars 2021, le Président ne cesse de multiplier les initiatives à l’endroit de cette couche désœuvrée, en proie à de nombreux actes de désespérance.
Au lendemain des manifestations meurtrières de mars 2021, il avait annoncé le recrutement de 65 000 jeunes dans un très court terme. Et ce, sur l’ensemble du territoire national, dans les activités d’éducation, de reforestation, de reboisement, d’hygiène publique, de sécurité, d’entretien routier et de pavage des villes, entre autres. Mieux, dans son traditionnel discours à la Nation prononcé le 3 avril 2021 à la veille de la célébration du 61ème anniversaire de l’accession de son pays à la souveraineté internationale, Macky Sall avait souligné la nécessité, « en raison de la crise économique », de donner un « nouvel élan » à la lutte contre le chômage des jeunes.
Dans la foulée, il avait évoqué des allocations budgétaires à hauteur de 450 milliards de F CFA au moins sur trois ans, dont 150 milliards durant l’année 2021, au recrutement de 65 000 jeunes sur l’ensemble du territoire national dès le mois de mai 2021. Des jeunes qui devaient être employés dans les activités d’éducation, de reforestation, de reboisement, d’hygiène publique, de sécurité, d’entretien routier et de pavage des villes, entre autres. La fête de l’indépendance, édition 2021, devait, soutenait-il, marquer un nouveau point de départ, de nouvelles réponses aux besoins des jeunes, dans les domaines de l’éducation, de la formation, de l’emploi, du financement de projets et du soutien à l’entreprenariat. Dans ce cadre, il signalait, que le gouvernement allait mettre en place un « Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes qui sera issu du Conseil présidentiel prévu le 22 avril. » Selon M. Sall, « par souci d’équité territoriale et de simplification des procédures, un guichet unique sera installé dans chacun de nos 45 départements ».
A l’en croire, dénommé « Pôle-emploi et entreprenariat pour les jeunes et les femmes », il servira de « cadre d’accueil, de conseil et de financement des porteurs de projets ». Le président Macky Sall informait dans ce cadre que la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER) /Fj, l’Agence Nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) « seront représentés dans chaque guichet unique afin d’apporter aux projets l’expertise, le financement et le suivi nécessaires ». Il ajoutait qu’« un quota spécial sera réservé au recrutement de 5 000 enseignants pour le préscolaire, le primaire, le moyen et le secondaire, y compris les daaras modernes et l’enseignement arabe ».
Pour réussir cette politique de l’emploi, Macky Sall disait compter sur le soutien du secteur privé qu’il appelait« à se joindre à cette dynamique nationale ». Mieux, « le gouvernement proposera l’extension de la Convention Etat-employeurs à la filière de l’agriculture et de l’agrobusiness, pour un objectif de 15 mille emplois à créer, afin de soutenir nos efforts d’autosuffisance alimentaire et de transformation des produits locaux ». Pour accompagner cette dynamique, l’allocation de l’Etat à la Convention devait passer d’un à quinze milliards de F CFA ».
Par ailleurs, le président de la République annonçait l’inauguration, au mois de mai 2021, du Data center de Diamniadio. Selon lui, « c’est une grande révolution pour la souveraineté digitale de notre pays qui disposera pour la première fois de sa propre structure de stockage de données numériques ». Surtout que ledit centre « favorisera l’éclosion dans l’économie numérique de plus de 4 600 entreprises, et la génération de plus de 15 700 emplois, dont 720 directs ». Lors de ses discours du 31 décembre 2021 et celui du 3 avril 2022, le président Macky Sall a encore fait des clins d’œil à la jeunesse. Une façon sans doute de montrer à cette couche qu’elle compte énormément pour lui… surtout en perspective des élections législatives de juillet prochain et aussi, qui sait, de la mère des batailles c’est-à-dire de la présidentielle de 2024 !
Par Alassane DIALLO
RÉPONSE À MONSIEUR ALINARD NDIAYE
Après lecture de la lettre ouverte d'Alinard Ndiaye au président de la République, sur l’élaboration de la Stratégie nationale portuaire initiée par l’ANAM sans le Port de Dakar, je voudrais porter à l’attention de l’opinion, les clarifications, ci-après
Après lecture de la lettre ouverte de Monsieur Alinard NDIAYE, à Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République, relativement à l’élaboration de la Stratégie nationale portuaire (SNP), « initiée par l’ANAM, sans le Port Autonome de Dakar », parue dans le site www.dakaracatu.com, vendredi dernier, dans les quotidiens « Le Témoin » et « L’As » du mardi 05 avril 2022, je voudrais porter à l’attention de l’opinion, les clarifications, ci-après, en vue de lever les équivoques, contradictions et aberrations de cette publication.
Tout d’abord, je voudrais relever l’amalgame fait à dessein pour discréditer l’ANAM, en évoquant le port de Ndakhonga non encore mis en service malgré l’instruction du Chef de l’Etat en 2016 confiant sa gestion au PAD.
En effet, ce port, hautement stratégique à son époque, était une commande de l’Etat, et s’inscrivait dans l’alternative à la Trans-gambienne d’alors sous l’ancien régime gambien, pour assurer la continuité du territoire national. Ceci dit, le pessimisme déclaré quant à l’issue du projet d’élaboration de la stratégie nationale portuaire est, en lui-même, révélateur d’une exploitation malveillante de documents de travail et d’actes réglementaires pris pour organiser la synergie nécessaire des différents acteurs de la plateforme portuaire et forces vives du secteur de la logistique pour concrétiser la vision du Chef de l’Etat de faire de notre pays un hub logistique industriel intégré dans la philosophie transformationnelle de notre économie proposée par le Président Macky SALL dans le PSE.
Ainsi compris, dire que le Ministère en complicité avec l’ANAM cherche à contrôler le PAD est une ineptie intellectuelle. Affirmer que le PAD n’est pas impliqué dans le processus du projet, pour asseoir l’idée que c’est le PAD qui devait piloter la stratégie, découle d’une méconnaissance de l’organisation de l’Etat. En effet, juste pour que nul n’en ignore, il faut, simplement, comprendre que les transports maritimes, y compris le portuaire qui en est un segment, l’Autorité nationale est détenue par le Ministre en charge de la Marine marchande et que son délégué statutaire est le Chef des Services de Marine marchande : l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM).
Ainsi, l’Administration maritime exerce la fonction d’Autorité maritime déléguée. Chez nous, comme quasiment partout ailleurs, la loi est claire et le décret n°2020-2212 du 11 novembre 2020 relative aux attributions du MPEM, le Ministre des Pêches et de l’Economie maritime prépare et met en œuvre la politique définie par le Chef de l’Etat dans les domaines (…) des transports maritimes et des infrastructures portuaires. Il faut aussi noter, pour lever l’amalgame, que l’élaboration d’un document de la stratégie nationale portuaire est une initiative du Chef de l’État qui a demandé au Gouvernement, à travers le Ministère de l’Économie maritime, de la mettre en œuvre. Il ne s’agit pas du Plan Directeur du port de Dakar, mais d’une Stratégie nationale dont le périmètre couvre tous les ports de commerce, pêche et de plaisance actuels et futurs publics comme privés ainsi que tout l’écosystème portuaire.
Ainsi, en 2015, sur instruction du chef de l’État toujours, le Ministère en charge de l’Économie maritime, et sous la coordination de l’ANAM (ANAM), Autorité maritime déléguée, a conduit l’étude de cadrage des ports du Sénégal réalisée par le Cabinet Royal Haskoning DHV, sur financement du Royaume des Pays Bas.
Parmi les recommandations de cette étude, nous pouvons noter :
•Changement du site initial du port du futur prévu dans la concession du terminal à conteneur du Port de Dakar avec DPW,
•Elaboration d’une stratégie nationale portuaire du Sénégal avec la prise en compte de :
•Prévisions de trafic, y compris le commerce de transit vers les pays de l'hinterland,
•Exigences en matière de ports,
•Options de développement,
•Estimations des coûts et analyse multicritère,
•Évaluation financière et économique,
•Cadre juridique et institutionnel (actuel, ainsi que des recommandations pour les réformes, les PPP),
•Évaluation de l'impact environnement et social, et,
•Plan d'action stratégique (comprenant un programme des investissements priorisé, le planning de la mise en œuvre et les indicateurs de performance recommandés).
Concernant l’élaboration de la Stratégie nationale portuaire, elle vise à permettre la réalisation de la vision du Chef de l’État du Sénégal dans le sous-secteur portuaire, qui est d’ériger une plateforme portuaire performante, moteur de l’émergence, à même de faire du Sénégal, un hub international, portuaire, industriel, et logistique intégré, capable de soutenir la croissance économique qui sera induite par la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent(PSE). Est venue s’ajouter à ce contexte, la construction du Port vraquier et minéralier de Bargny-Sendou. Les avancées sont d’importance, puisque le PAD n’a aucune sorte d’autorité sur ce port privé, avec un trafic particulièrement porteur pour le PAD, à date.
ALORS QUI DOIT PORTER LA STRATÉGIE NATIONALE PORTUAIRE ?
Pour en revenir aux termes de références élaborés par l’ANAM, puis examinés et approuvés en séance présidée par le Secrétaire général du MPEM, en présence de structures concernées, notamment les représentants du PAD; il est vrai l’appellation initiale de l’étude était Stratégie nationale de renforcement de la plateforme portuaire du Sénégal(SNRPPS).
SI LE PAD N’A PAS PARTICIPÉ DE MANIÈRE EFFECTIVE COMMENT EST-ON PASSÉ DE SNRPP À SNP ?
Sur la base des termes de référence approuvés, une requête de financement a été envoyée aux bailleurs potentiels. C’est ainsi que le Royaume de Belgique, à travers son Agence de développement ENABEL a bien voulu accepter le financement de l’élaboration de la SNRPPS. Un protocole d’accord de financement a été signé à cet effet en janvier 2021. Pour prendre en compte les préoccupations de toutes les parties prenantes, le Ministère, sous la présidence de Monsieur le Secrétaire général, a organisé un atelier à l’issue duquel, une note d’orientation a été élaborée, avec la nouvelle appellation Stratégie nationale portuaire (SNP), dont la vision est de faire du Sénégal, un hub portuaire, industriel et logistique intégré, à l’horizon 2035. Il faut noter la participation active du PAD à cet atelier.
Sur la base d’un appel d’offres international, le Groupement CPCS (Canadien) et TRACTEBEL (Belge) a été retenu à la suite du dépouillement des offres par les représentants des structures concernées du MPEM, d’ENABEL et des Experts du port international d’Anvers (PAI).
Le PAD, convié à cette activité au même titre que les autres structures sous tutelle, n’y a pas pris part. Pour s’assurer de la bonne exécution du projet d’élaboration de la SNP, le Ministre des Pêches et de l’Économie maritime, en charge du secteur du transport maritime, a mis en place un Comité technique (COTECH) et un Comité de pilotage (COPIL) regroupant tous les membres désignés des structures publiques et les organisations professionnelles concernées directement ou indirectement par le sous-secteur portuaire et de la logistique.
Les deux Comités regroupent une cinquantaine de membres. Les membres des deux Comités sont toujours convoqués par le MPEM, qui est le maître d’ouvrage de la SNP. C’est lieu de remercier le Royaume de Belgique pour avoir accepté d’accompagner notre Pays dans la réalisation de différents programmes et projets du Plan Sénégal Émergent (PSE). Parmi ceux-ci, nous pouvons citer la réalisation de l’Agropole Centre de la région naturelle du Sine-Saloum, zone d’intervention ciblée d’ENABEL. Aussi, dans le cadre du protocole d’accord signé, ENABEL a financé les études de la SNP et a mis à la disposition la grande et riche expertise belge du Port international d’Anvers (PAI), deuxième port d’Europe. Le rôle du PAI dans le projet SNP étant de mieux outiller les membres du COPIL et du COTECH sur les meilleures pratiques mondiales en la matière. Et ce, afin de mieux apprécier et examiner le rapport soumis par le Consultant.
Après la sélection du Consultant, une réunion de clarification des TDRs a été convoquée par le MPEM pour s’assurer que tous les éléments de la note d’orientation ont été pris en compte dans le périmètre de l’étude. Après ces assurances, le Consultant a débuté les études pour l’élaboration de la SNP avec le diagnostic détaillé et l’état des lieux du secteur portuaire sénégalais, de l’identification des besoins, ainsi que les prévisions de trafic et l’analyse des exigences et caractéristiques des ports du Sénégal (Commerce, Pêche et Plaisance). Pour cette phase, les experts des deux cabinets ont rencontré toutes les parties prenantes concernées, y compris le PAD et collecté auprès d’elles, les données nécessaires au diagnostic.
Le PAD a organisé la visite du PAD et fourni les données pour les études. Ainsi, le rapport de diagnostic soumis par le Consultant a été examiné au cours d’un atelier regroupant le Comité technique restreint avec une participation du PAD. Nous devons travailler ensemble pour relever le défi de faire du secteur portuaire et la logistique un moteur de l’émergence de notre Pays. Après l’approbation du rapport de diagnostic, le Consultant a commencé la phase 2, avec Analyse holistique et Définition du développement de la stratégie à travers la proposition des options, pour faire du portuaire et de la logistique, le moteur de l’émergence du Sénégal.
Se basant sur le PSE, le Plan national d’Aménagement et de Développement territorial (PNADT), la note d’orientation du MPEM et le rapport de diagnostic, le Consultant présente des variantes et options stratégiques largement discutées et partagées en COPILCOTECH, en présence du PAD, avec des objectifs stratégiques pour faire du Sénégal un hub portuaire, industriel et logistique intégré, à l’horizon 2035. Pour le renforcement de la connectivité entre la plateforme portuaire et l’arrière-pays, une étude de développement des corridors est en cours.
Le Consultant a présenté les orientations et variantes lors du dernier atelier du COTECH et du COPIL, auquel le PAD a été également représenté. Au terme de cette démarche participative et inclusive avec la participation active de la Communauté portuaire, mais aussi avec toutes les autres parties prenantes impliquées, notre pays disposera d’un document d’orientation, du secteur portuaire et de la logistique, adossé au PSE et au PNADT.
Alors, où et quand le PAD a été laissé en rade ? Si ce n’est lui qui, pour des raisons d’agenda évoquées ou de revendication de pilotage du processus, a manqué à certaines étapes, sommes toutes non décisives. Il est regrettable d’être amené à réagir sur des questions qui ne paraissent pas essentielles, mais tant s’en fallait pour éclairer la lanterne des Sénégalais.
En effet, l’adresse d’une lettre ouverte par un agent, fut-il cadre portuaire, à la plus haute Autorité de l’Etat, pose un problème d’orthodoxie républicaine et reste un fait préoccupant. Je suis sûr que les responsables du PAD, de l’ANAM et du Ministère pourront associer l’auteur de cette lettre à participer aux étapes à venir dans le processus de la SNP pour qu’il comprenne mieux la méthode de travail et se départir de l’idée arrêtée que des partenaires, amis de notre pays et respectueux de notre système politique, vont faire la SNP à notre place. Il est de bon ton que nous fassions cette SNP pour prendre en compte non seulement les aspects Commerce et Pêche de l’activité portuaire mais également ceux liés à la Plaisance pour asseoir une véritable plateforme qui porte l’économie de notre pays.
ALIOUNE TINE DEMANDE L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE SUR LES EXACTIONS ATTRIBUÉES AU MALI
Les informations reçues à ce stade, selon l’expert indépendant, soulèvent de sérieuses questions et préoccupations quant à d'éventuelles violations graves du droit international
Alioune Tine a demandé hier l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante sur les exactions qui auraient été commises par l’armée malienne en compagnie du groupe militaire privé russe, Wagner, au cours d’une opération d’envergure menée entre le 27 et le 31 mars à Mourra, dans la région de Mopti, au centre du Mali.
La situation des droits humains au Mali préoccupe fortement Alioune Tine. S’exprimant hier sur les exactions qui auraient été commises par les forces armées maliennes (Fama) en compagnie du groupe privé militaire russe Wagner, l’expert indépendant des droits humains de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) a demandé l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante.
En effet, à la suite d’une opération d’envergure menée entre le 27 et le 31 mars dernier, à Mourra, dans la région de Mopti, des informations ont circulé sur la toile faisant état de l’exécution d’une dizaine de civils par les Fama et leurs souteneurs russes. «Compte tenu des graves allégations de crimes de masse, des dizaines de civils ayant été tués au cours de ces opérations, je demande aux autorités maliennes de mener dans les meilleurs délais une enquête approfondie, indépendante, impartiale et efficace sur toutes les violations présumées», a indiqué Alioune Tine.
Mieux, il a exhorté à faire en sorte que les conclusions de l’enquête soient rendues publiques et que les auteurs présumés soient traduits en justice. En outre, les informations reçues à ce stade, selon l’expert indépendant, soulèvent de sérieuses questions et préoccupations quant à d'éventuelles violations graves du droit international des droits de l'Homme et ou du droit international humanitaire. Mieux, insiste Alioune Tine, certaines de ces violations pourraient constituer des crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale.
Et par conséquent, argumente-t-il, «le fait de ne pas traduire en justice les auteurs présumés de violations des droits de l'Homme pourrait entamer la confiance de la population dans les forces armées et être exploité par les groupes armés se présentant comme une solution de substitution crédible à la défaillance de l'État», a déclaré l’expert des droits humains de l’Onu qui souligne : «La lutte contre l'impunité est donc une priorité et un élément constitutif de la lutte contre le terrorisme.» Sous ce rapport, Alioune Tine exhorte les autorités maliennes de transition à accorder un accès sans entrave à la Division des droits de l'Homme et de la protection de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) afin qu'elle puisse mener une enquête approfondie pour faire la lumière sur les allégations de violations graves des droits de l'Homme.
Enfin, le droit-de-l'hommiste a réitéré son appel au procureur de la Cour pénale internationale pour qu'il ouvre des enquêtes afin d'établir la responsabilité pénale pour les crimes relevant du Statut de Rome qui ont été commis dans le passé et qui continuent à être commis au Mali.
DES RISQUES DE FAMINE AU MALI
Dans un rapport rendu public dernièrement, António Guterres révèle que 7,5 millions ont besoin d’une aide humanitaire et 960.000 enfants de moins de cinq ans risquent de souffrir de malnutrition aiguë
Selon le Secrétaire général des Nations unies, les sanctions que la Cedeao a infligées au peuple malien ont lourdement impacté les populations avec des retards notés dans la livraison de produits alimentaires et non alimentaires par le port de Dakar, une augmentation des prix des produits alimentaires et non alimentaires etc. Dans un rapport rendu public dernièrement, António Guterres révèle que 7,5 millions ont besoin d’une aide humanitaire et 960.000 enfants de moins de cinq ans risquent de souffrir de malnutrition aiguë.
António Guterres tire un bilan sombre de la situation au Mali depuis l’annonce de la Cedeao d’appliquer des sanctions, suite au refus de la junte militaire d’organiser des élections avant la fin du mois de janvier2022.A traversun rapport rendu public, le Secrétaire général des Nations-unies révèle que la situation humanitaire n’a cessé de se détériorer en raison des sanctions de la CEDEAO, des conflits et des tensions intercommunautaires. Portant le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire à 7,5 millions contre 5,9 millions en 2021. A cela s’ajoutent plus de 960 000 enfants de moins de cinq ans qui risquent de souffrir de malnutrition aiguë.
Toutefois, il annonce que le nombre de personnes déplacées a diminué, passant à plus de 400 000 déclarées, et que 50 000 personnes déplacées étaient rentrées chez elles en raison de l’amélioration des conditions de sécurité, principalement dans la région de Gao où 49%des retours ont été signalés, notamment dans les cercles de Gao, Ansongo, Bourem et Almoustrate. Cependant, le Secrétaire général de l’Onu se réjouit que la situation soit restée fluide avec des déplacements récents de populations dans certaines parties des régions de Tombouctou, Gao, Douentza et Mopti, liés aux opérations en cours des Forces armées maliennes S/2022/278 14/22 22- 04059 66.
Par ailleurs, il se désole que les sanctions de la CEDEAO aient entraîné des retards dans la livraison de produits alimentaires et non alimentaires par le port de Dakar, une augmentation des prix des produits alimentaires et non alimentaires au Mali et des difficultés dans la mise en œuvre du Plan national de réponse en raison du gel des avoirs et de l’arrêt de l’aide budgétaire de certains donateurs. Non sans compter les difficultés de rapatriement des migrants maliens bloqués dans les centres de transit situés dans la région de la CEDEAO et des migrants non maliens bloqués au Mali. En outre, le rapport révèle que malgré les crises sanitaires, sociopolitiques, sécuritaires et humanitaires, l’économie a connu une croissance de 4,2% en 2021, portée par la consommation des ménages et les exportations. Toutefois, les inégalités sont restées élevées et la Banque mondiale estime que 42,7% de la population vit dans l’extrême pauvreté.
À la suite des sanctions économiques et financières prises à l’encontre du pays, le Mali n’a pas payé 4,7 millions de dollars d’intérêts à ses créanciers et a manqué l’échéance du 31 janvier pour le remboursement de 26,1 millions de dollars. Alors qu’en octobre 2021, avant l’adoption des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA, le Fonds monétaire international avait prévu une croissance du produit intérieur brut du pays de 5,3% en 2022 et une inflation de 2,1%.
L’effet combiné des sanctions et de la pandémie de coronavirus pourrait modifier considérablement ces prévisions et réduire les échanges, les possibilités d’emploi, la productivité, les investissements et les voyages. Revenant en outre sur le travail de la Minusma, Antionio Guteres révèle qu’en appui aux populations locales et en réponse à la demande d’assistance adressée par les autorités à la MINUSMA, 42 projets à effet rapide ont été approuvés pendant la période considérée, pour un total de 1,6 million de dollars. Lesquels projets ont servi à fournir de petites infrastructures et des services de base aux populations vulnérables, l’accent étant mis sur l’agriculture, les énergies renouvelables, la cohésion sociale, le règlement des conflits, l’état de droit et l’appui aux autorités locales et aux forces de sécurité. Au total, sur 31% des projets à effet rapide, les 13 visaient le centre et 69% le nord du pays. A cela s’ajoutent 3 nouveaux projets d’un coût total de 1,4 million de dollars, approuvés au titre du Fonds d’affectation spécial pour la paix et la sécurité au Mali. Ces projets visent à améliorer l’accès à l’eau potable pour les populations de la région de Gao, à apporter un appui aux efforts de stabilisation dans le cercle de Koro (centre du Mali) et à la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réinsertion en vue d’aider au redéploiement de 466 membres des forces armées reconstituées à Gao, ainsi qu’à fournir du carburant à quatre bataillons reconstitués des Forces armées maliennes à Kidal, Gao, Tombouctou et Ménaka.
Au total, 69 projets au titre du Fonds d’affectation spécial et 160 projets à effet rapide étaient en cours pendant la période considérée. Poursuivant, il affirme que le Fonds pour la consolidation de la paix a investi 8,4 millions de dollars dans six nouvelles initiatives ciblant les jeunes, les femmes, l’emploi indépendant agricole, la violence électorale et les initiatives de paix locales afin de renforcer le respect des normes internationales pertinentes et d’améliorer la situation des droits de l’Homme. Dans le cadre de la constitution du portefeuille du Fonds pour la consolidation de la paix pour 2022, 3 initiatives transfrontalières ont été approuvées pour soutenir les communautés dans les zones frontalières du Mali avec le Burkina Faso, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal.
IDRISSA SECK COLLECTE 30.000 PARRAINS POUR BBY
Délégué régional de Thiès des parrainages de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), Idrissa Seck est déjà d’attaque pour les prochaines élections législatives.
Le leader de Rewmi est de plain-pied dans la préparation des élections législatives du 31 juillet prochain. Au- delà des audiences pour recoller tous les morceaux de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à Thiès, Idrissa Seck a collecté en une semaine 30.000 parrains pour Bby et qui ont été remis à Aminata TOURÉ.
Délégué régional de Thiès des parrainages de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), Idrissa Seck est déjà d’attaque pour les prochaines élections législatives. En effet, le leader de Rewmi a collecté en une semaine un premier lot de 30.000 parrains pour la coalition Benno Bokk Yaakaar. Et c’est As Babacar Guèye, son chef de cabinet au Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) qui a procédé à la remise des parrainages à la coordonnatrice nationale Aminata Touré dite Mimi, au nom du délégué régional Idrissa Seck. Ce qui signifie que dans les rangs de la coalition présidentielle à Thiès, l’heure est à la remobilisation des troupes en direction des prochaines législatives. Ces parrainages sont le fruit d’un travail politique mené depuis quelques semaines avec de nombreuses audiences au quartier général de Rewmi, pour accorder les violons avec les responsables du parti, mais aussi des différentes composantes de Bby. Lors de la remise des parrainages, As Babacar Guèye a remercié au nom de Idrissa Seck le Président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée avant de souhaiter une réussite totale à la mission de Mimi Touré.
Après avoir félicité Idrissa Seck et tous les responsables de Bby et de la grande majorité présidentielle, Aminata Touré s’est réjouie de la qualité de la collecte ainsi que du nombre important de parrains déposé comme premier lot. «L’opération de parrainage doit être aussi un prétexte pour faire des portes à portes afin de mieux faire connaître les réalisations du président de la République aux populations», a souligné Aminata Touré.
Lors des dernières élections du 23 janvier 2022, même si la coalition Bby avait triomphé dans la grande majorité des collectivités territoriales de la région de Thiès, elle avait trébuché dans la ville de Thiès, en perdant toutes les 3 communes et la mairie de Ville. Ce qui donne un enjeu supplémentaire aux prochaines élections législatives, car au-delà de l’ambition de donner une majorité parlementaire au Président Macky Sall, Bby se prescrit certainement le devoir de laver l’affront électoral du 23 janvier 2022
«CE SENEGAL EST PLUS FORT QUE CELUI DE 2002»
Marcel Desailly, ancien défenseur des Bleus s’est exprimé sur les chances du Sénégal pour la prochaine Coupe du monde
Après 2002 et 2018, le Sénégal participera à sa troisième Coupe du monde au Qatar. Les nouveaux champions d’Afrique se sont qualifiés il y a quelques jours en battant l’Egypte au cours d’un match très intense.
Du coup, Sadio Mané et ses coéquipiers auront à cœur de mieux faire que leurs glorieux aînés de 2002 qui avaient fait rêver toute l’Afrique lors du Mondial sino-japonais. En 2002, les Lions de la Teranga avaient battu la France (1-0) pour leur premier match en Coupe du monde.
Marcel Dessailly s’en souvient très bien puisqu’il était sur le terrain. Au cours d’un récent entretien médiatique, l’ancien taulier de la défense de l’Equipe de France s’est exprimé sur les chances du Sénégal pour la prochaine Coupe du monde.
«Un véritable statut avec des joueurs de classe internationale»
«En 2002 personne ne les attendait et ils ont réalisé un parcours exceptionnel. Cette année, l’équipe possède un véritable statut avec des joueurs de classe internationale comme Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly ou encore Sadio Mané. Ce Sénégal-là est beaucoup plus fort que celui de 2002 et je reste persuadé qu’ils iront loin.»
Disparition au Cap Skiring de 5 pêcheurs de Mbour
C’est la tristesse et l’émoi aux quartiers de Golf et de Mbour Sérère. Pour cause, les populations ont finalement eu une mauvaise nouvelle sur les pêcheurs qui étaient portés disparus depuis plus de 12 jours. Tous les cinq pêcheurs ont été retrouvés morts. Le capitaine de la pirogue, Kodé Seck et quatre membres de son équipage étaient à la recherche de poissons dans le sud du pays. Trois jours après leur départ, ils n’ont pas fait signe de vie. Leurs parents commencent à s’inquiéter. Finalement, c’est un bateau qui va tomber sur la pirogue qui avait chaviré et à côté de laquelle flottait un corps sans vie en décomposition. Kodé Seck était parti avec Lamine Sidibé, Abdoulaye Ndiaye, Abdou Diallo et Mansour Diouf qui est le frère du propriétaire de la pirogue, Adama Diouf.En fait, à Mbour, la rareté du poisson oblige les pêcheurs à migrer vers le sud et les pays frontaliers comme la Gambie, la Mauritanie, la Guinée et la Sierra Léone où le produit est plus abondant. Le quai de pêche de la capitale de la Petite côte est devenu plus un quai de débarquement des produits halieutiques venant des autres zones. Pour le président national des communicateurs en pêche des radios communautaires et généralistes, (spécialistes des émissions de pêches dans ces médias), les pertes en vies humaines sont récurrentes dans la pêche. La rareté du poisson en est la cause. Car des pirogues qui se limitaient à 15 miles sont obligées de partir jusqu’à 40 miles.
Le chef de cabinet du ministre de l’Artisanat claque la porte
Le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel, Dr Pape Amadou Ndiaye n’a plus de chef de cabinet. Et pour cause, le titulaire du poste, en l’occurrence Mohamed Diallo, un des responsables de l’Alliance Pour la République (APR) à Thiès-Ouest, a rendu le tablier. «Près de 16 mois après ma nomination, les choses peinent à s’installer aussi bien administrativement que sur le plan politique. Et n’étant pas mis dans des conditions de performance afin de servir le ministre correctement, ce qui dénote une certaine inutilité à ses côtés, j’ai décidé de démissionner de mon poste», explique-t-il pour justifier sa décision. Selon nos sources, c’est la deuxième fois que le désormais ex-chef de cabinet a tendu sa démission, car n’ayant ni bureau, ni les moyens rudimentaires nécessaires à l’exercice de sa mission.
Retour de parquet pour Cheikh Omar Diagne
Cheikh Oumar Diagne va devoir patienter pour savoir le sort que lui réserve le procureur de la République. Placé en garde à vue au commissariat de police de Dakar Plateau, il a été déféré au parquet hier. Mais Cheikh Oumar Diagne a attendu pendant toute la journée dans la cave du tribunal de Dakar pour son face à face avec le procureur. Finalement, il a bénéficié d’un retour de parquet. M. Diagne va passer une seconde nuit au commissariat de police de Dakar Plateau. D’ailleurs son avocat, Me Khoureyssi Ba regrette que «le carrousel des retours de parquet démarre pour Cheikh Oumar Diagne». Il sera, à nouveau, déféré aujourd’hui au parquet. Il est poursuivi pour diffamation et injures publiques contre Me Djibril War dont il dit qu’il détient des preuves qu’il fait partie des lobbys qui font la promotion de l’homosexualité.
Seydi Gassama s’interpose
Restons avec l’arrestation de Cheikh Oumar Diagne pour indiquer qu’il a le soutien du directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amensty international. Seydi Gassama demande au procureur de libérer M. Diagne. A l’en croire, plus personne ne devrait être privé de liberté pour les délits de diffamation et injures publiques. Pour le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amensty international, les sanctions pécuniaires suffisent à réparer le préjudice subi. Il invoque l’arrêt Lohé Issa Konaté c.Burkina Faso, 2014 de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Ainsi, Seydi Gassama appelle l’État du Sénégal à réviser le code pénal pour supprimer les peines de prison pour ces délits.
Grogne à l’usine Senecor
Les travailleurs de l’usine Senecor sont en grève depuis 72 heures. Ils réclament une hausse de leurs salaires qu’ils jugent dérisoires et une révision de leurs statuts de journaliers qui dure parfois même 15 à 20 ans.
Port de brassards rouges à l’Ipres
Le feu couve à l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (Ipres) où les travailleurs ont opté depuis quelques jours le port de brassards rouges pour exprimer leur courroux. Ces employés de l’Ipres s’offusquent du non-respect du protocole d’accord d’établissement de 2010 signé par la direction. Nos sources signalent d’ailleurs qu’une série de réunions de crise a été entamée par la Direction dans le souci de trouver une solution avec les syndicalistes de la boite déterminés à obtenir gain de cause.
Arrestation de deux présumés dealers à Pikine
La Police de Pikine a procédé dans la nuit du mardi au mercredi 06 avril vers 04 heures du matin à l’interpellation de deux individus que sont Mb. Diagne commerçant de son état et I. Diop étudiant pour trafic de chanvre indien d’une quantité de 01,5 kilogrammes. Les présumés trafiquants avaient établi leur quartier général entre Pikine rue 10 et les alentours de l’école élémentaire publique 09 de Pikine. Ils y avaient même installé un lieu de fumoir pour mettre à l’aise leurs clients. Mais les hommes du commissaire Mame Arona Ba qui, de jour comme de nuit veillent à la sécurité des Pikinois, ont été mis au parfum de ces activités illicites de la bande. Ils ont effectué une descente inopinée sur les lieux. Ce qui a permis l’arrestation des deux mis en cause qui étaient en train tranquillement de griller leurs joints de chanvre indien. Une perquisition chez Diagne réputé être un dealer notoire a permis aux éléments de la brigade de recherches de découvrir un sachet contenant du chanvre indien conditionné dans un paquet d’une valeur de 01 kilogramme 500 grammes. Interrogé sur la provenance du produit, M. Diagne a fait savoir que c’est un individu mal intentionné dont il ignore l’identité qui lui a confié le sachet. Des allégations qui n’ont pas du tout convaincu les limiers qui vont le placer en garde à vue. Ils ont été déférés au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Artiste fumeur de chanvre indien
Artiste de profession, A. Sall est dépendant de l’herbe qui tue. Pour avoir de l’inspiration selon ses dires, il lui faut sa dose de yamba. Un acte qu’il a toujours effectué sans se soucier de son passé carcéral. A. Sall a eu la malchance de tomber sur une patrouille des hommes du commissaire Abdou Sarr de la Police de Grand-Yoff aux Hlm de la Patte d’Oie. Les limiers ont trouvé par devers lui un cornet de chanvre indien, mais A. Sall a refusé de donner l’identité de son fournisseur. Il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour usage de drogue.
Prix des denrées alimentaires
Le chef de l’Etat demande au ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises veiller à ce qu’il n’y ait pas une inflation. Présidant la réunion de conseil des ministres hier, Macky Sall invite, dans le contexte du Ramadan et du Carême, le ministre Aminata Assome Diatta de prendre toutes les dispositions pour un approvisionnement normal des marchés en denrées et produits de première nécessité, selon les prix officiellement fixés. Il exhorte aussi le ministre du Commerce à renforcer la promotion du «Consommer local» et à asseoir, avec les acteurs, la transformation et la valorisation des céréales locales.
Programme de soutien à l’artisanat
Restons avec le chef de l’Etat qui a évoqué aussi en conseil des ministres la question liée à la valorisation des filières émergentes de l’artisanat national. A l’en croire, cette question nécessite le renforcement des capacités des artisans et le financement adéquat de leurs activités. A ce propos, il demande aux ministres en charge de l’Artisanat et de la Formation professionnelle, d’engager avec les professionnels des cuirs et peaux, la mise en œuvre d’un programme de soutien à la filière, en relation avec la DER/FJ, le 3FPT et les centres de formation dédiés (centre de Ngaye Mékhé). Dans le même sillage, le chef de l’Etat souligne la nécessité d’ouvrir des lignes de crédits spécifiques pour promouvoir l’entreprenariat dans la filière cuirs et peaux. A ce propos, il invite le ministre des Finances et du Budget et son collègue de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, à améliorer l’équipement des Chambres des métiers ainsi que l’efficacité des dispositifs de financement des artisans.
Personnes vivant avec handicap
Ne quittons pas le conseil des ministres sans indiquer que le Président Macky Sall a insisté sur le soutien de l’Etat aux personnes vivant avec un handicap. D’après le communiqué du conseil des ministres, le président de la République a rappelé au Gouvernement, la nécessité d’asseoir la cohérence et l’efficacité des politiques publiques, visant l’amélioration durable du bien-être des personnes vivant avec un handicap. Il demande, à cet effet, aux ministres en charge de la Fonction publique et du Travail, en particulier, de veiller à la facilitation de l’accès à l’emploi des personnes vivant avec un handicap dans la fonction publique et au niveau du secteur privé. Le Chef de l’Etat souligne, par ailleurs, l’urgence de faire prendre les dispositions appropriées pour adapter l’accessibilité des bâtiments et des moyens de transport en commun, aux personnes vivant avec un handicap. Au ministre de la Santé et de l’Action sociale, il est demandé de faire la situation exhaustive de la gestion des cartes d’égalité des chances en termes de prise en charge équitable des services effectivement délivrés aux bénéficiaires recensés.
Démenti de Orange Finances Mobiles Sénégal
« Suite à une information parue dans le journal «L’As», ce mercredi 06 avril 2022, et relayée par la presse en ligne, faisant allusion à une inculpation du DG d’Orange Money pour détournement de fonds, Orange Finances Mobiles Sénégal (OFMS) tient à apporter les précisions suivantes :Orange Finances Mobiles Sénégal dément formellement les allégations portées à l’encontre de son Directeur Général par le biais de cette fausse information dénuée de tout fondement. La Direction Générale d’OFMS condamne de manière ferme cette diffusion d’une fausse nouvelle visant à porter atteinte à l’image d’Orange Money et audelà du Groupe Sonatel. La direction générale d’OFMS se réserve le droit d’entreprendre toute action nécessaire, y compris judiciaire, à l’encontre des auteurs et complices de cette fausse nouvelle».
KEEMTAAN GI - HUMANISATION POLITIQUE
C’est à croire que le mec est un méchant terroriste pour être trimballé depuis deux jours entre la cave du Tribunal et le Commissariat du Plateau. Il est accusé d’injures publiques. Rien que ça ? Ou alors on le coffre ou bien alors on le remet à sa famille. Le procureur doit être bien occupé pour ne pas pouvoir entendre le mec, privé de liberté et loin de sa famille depuis deux jours. Ce pays a la réputation de sécréter d’extraordinaires contradictions selon que l’on soit du côté du pouvoir ou contre ce pouvoir dont la réputation est d’humilier des citoyens qui ne partagent pas ses vues. Il existerait ainsi deux catégories de Sénégalais. Les bons qui sont au pouvoir et les méchants qui n’aiment pas leur pays et qui sont du côté de l’opposition. Une vision pour le moins simpliste. Déjà, rien que de se retrouver dans cette sinistre cave du tribunal avec des malfrats, constitue la plus suprême des humiliations. Nos prisons sont si engorgées qu’il est aujourd’hui superflu d’y mener des personnes pour des peccadilles. Il y a des délits, fussent-ils des atteintes à la personne du Chef, dont les auteurs ne méritent pas d’être traités de façon dégradante. Hélas, c’est bien ce que l’on essaie de faire subir à ce monsieur. Il nous faut humaniser nos rapports pour ne pas pousser les citoyens à la radicalisation. Malheureusement, jamais dans l’histoire du Sénégal nous n’avons été si proches d’une division qu’avec ce pouvoir. Un représentant du peuple appelle ses parents à prendre les machettes pour faire face à ceux qui s’opposeraient à un troisième mandat du Chef. Que pensez-vous qu’il lui arriva ? Rien! On insulte des ethnies, fait référence avec insistance à l’appartenance raciale d’un opposant. Insinuant même qu’il flirterait avec des rebelles. Passe encore s’il s’agissait de propos de militants écervelés. Mais ce sont de grands responsables politiques ou des journalistes influents qui émettent ces propos gravissimes de nature à brûler le pays. Des personnes qui nous paraissent plus nocives que ce sieur Diagne.. KACCOOR BI
NOUVELLE DICTATURE EN GUINÉE L’ANCIEN PREMIER MINISTRE IBRAHIMA KASSORY FOFANA ARRÊTÉ !
Quelques jours seulement après avoir pris les rênes du parti Rpg (Rassemblement du Peuple de Guinée – Arc en ciel)) du président renversé Alpha Condé, l’ex-Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana a été arrêté, hier, et placé sous mandat de dépôt. Il n’est pas le seul puisque trois autres anciens ministres ont été aussi arrêtés. Il s’agit de Dr Mohamed Diané, Zakaria Koulibaly et Oyé Guilavogui, tous membres du gouvernement du régime du président déchu Alpha Condé. La « Crei » guinéenne les accuse de « détournements » de fonds publics et d’enrichissement illicite. On voit que l’exemple sénégalais a fait jurisprudence en Afrique… Donneur d’ordres de ces arrestations massives qualifiées d’arbitraires et de règlements de comptes politiques, le colonel et président guinéen de transition Mamady Doumbouya. Me Salifou Béavogui, président du collectif d’avocats des dignitaires arrêtés, a dénoncé une procédure expéditive digne d’une cour martiale. « On les a inculpés pour détournement de deniers publics et envoyés en prison. Nous pensons qu’ils ne méritaient pas d’aller en prison parce que, jusqu’à preuve du contraire, ils bénéficient de la présomption d’innocence. Nous avons affaire à une procédure expéditive et punitive » a-t-il ajouté. Rappelons-le, les quatre ex-responsables politiques d’Alpha Condé avaient été déférés devant le parquet de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief), nouvellement créée par la junte du colonel Mamady Doumbouya qui a renversé le 5 septembre dernier le président Alpha Condé après que celui-ci a fait plus de dix ans de pouvoir et avait entamé un troisième mandat jugé « anticonstitutionnel » par de larges secteurs du peuple guinée. Pour en revenir aux arrestations de ce mercredi, la communauté internationale est alertée, une nouvelle dictature prend son envol dans l’espace de la Cedeao. Celle de la junte du colonel Mamady Doumbouya.
L’UNAÇOIS JAPPO, FAITES DU SUCRE AU LIEU…
L’Unaçois-Jappo a cru bon se fendre une réaction suite à la sortie de Jean Claude Mimran dans trois quotidiens ce mercredi. Par la voix du vice-président Moustapha Lô, l’UnaçoisJappo estime que la CSS souffre de trois problèmes. « Le premier c’est qu’elle est industrielle et non importateur. Et pourtant elle ne se cache pas pour le faire. Il a avoué dans son interview avoir bénéficié, comme les commerçants, d’une suspension de TCI (La Taxe Conjoncturelle à l’Importation) sur 20 000 tonnes de sucre. Elle devrait aussi être une industrie qui produit suffisamment de sucre pour ne pas avoir à l’importer. Et c’est cela qui figure sur les contrats signés avec l’État du Sénégal. Et les échéances sont dépassées depuis fort longtemps, et enfin la CSS ne peut pas être distributeur de son propre produit. Ce n’est même pas son rôle. Nous l’UNACOIS, enfin, lui avons clairement notifié qu’on peut acheter toute la production de la CSS et selon le prix qu’elle aura fixé. L’ensemble de sa production ne dépasse pas 75 milliards et nous pouvons payer cela sans problème ». L’organisation est revenue sur la déclaration de Mimran qui indique que fin 2021, la CSS est restée 3 mois sans vendre 1 kilo de sucre. La raison est simple, selon le vice-président de l’UNACOIS. « Il peut pas vendre parce qu’il n’est pas Sénégalais et n’est pas commerçant de surcroit. Les autres importateurs peuvent vendre à 520.000 ou moins la tonne et en plus à crédit, alors que lui ne peut vendre qu’à 540.000 francs la tonne. Il ne peut non plus vendre à crédit. Ce qui est clair, c’est qu’il ne veut plus que l’on distribue de DIPA et qu’il ait le monopole de l’importation, la production et la distribution du sucre au Sénégal et cela nous ne laisserons jamais faire », a-t-il indiqué. Le Vice-Président de l’Unacois a par la suite corrigé Mimran sur le chiffre de 8.500 employés de la CSS qu’il a annoncé dans l’interview. Selon lui, il n’y a même pas 3.000 permanents sur le chiffre annoncé plus haut. La plupart sont des saisonniers qui ne disposent d’aucune protection sociale. Enfin, le modèle de la CSS n’est plus rentable a-t-il indiqué. Selon Moustapha Lo, Jean Claude Mimran travaille pour ses intérêts d’abord et seulement. « Il a importé plus de 75.000 tonnes de sucre seulement en 2016 et on peut revenir sur les autres importations bateau par bateau de 2016 à maintenant. C’est clair que la CSS ne veut pas produire mais juste importer du sucre et en avoir le monopole. Il faut qu’il arrête la manipulation », a-t-il conclu.
L’UNAÇOIS JAPPO, FAITES DU SUCRE AU LIEU… (BIS)
Hélas, il est à craindre que la riposte de l’Unaçois-Jappo peinera à convaincre les Sénégalais. De fait, quelles que soient les difficultés de la CSS à satisfaire les besoins du marché sénégalais en sucre, pérenniser cette grande industrie de notre pays doit passer avant toute autre préoccupation. La CSS est une réalité industrielle que nous devons préserver coûte que coûte pour éviter que le désastre industriel dont notre directeur de publication faisait cas hier dans notre édition du mercredi ne soit total. Parce que la seule ambition des importateurs amateurs de DIPAS, c’est de transformer notre pays en souk ouvert. Dans toute la zone Uemoa, c’est seulement au Sénégal qu’on parle de DIPA. Du jamais vu puisque c’est seulement sous l’administration Macky Sall qu’on parle de DIPA. Sous Senghor, sous Abdou Diouf, encore moins Me Wade, les fameuses DIPAS étaient inconnues de l’environnement économique du pays. Les importateurs auxquels on accorde des Dipa avec beaucoup de complaisance n’ont pas les mêmes charges qu’un industriel comme Jean-Claude Mimran qui emploie des milliers de Sénégalais et fait vivre de manière indirecte, toute la région Nord du pays. Et même pour les recettes fiscales, il n’est pas certain que ce que les droits de porte sur le sucre importé peuvent rapporter soit comparable aux impôts payés par la compagnie sucrière, ainsi que par son personnel. Conscients des obligations de leur cahier des charges, dont l’une consiste à satisfaire le marché national en sucre, les dirigeants de la CSS ont multiplié depuis quelques années des investissements lourds – près de 120 milliards de frs - pour atteindre une production de 150.000 tonnes de sucre avec des ambitions d’aller vers 200.000 tonnes. Il ne faut pas faire la fine bouche, des industries lourdes comme la CSS, la Sococim, les Ciments du Sahel, Dangoté et d’autres segments comme la Sonatel, on doit les protéger contre toute tentative de destruction par des profitards au gain facile. Pendant qu’on y est au niveau de la CSS, il a été toujours défendu que tous ceux qui veulent cultiver et produire du sucre sont les bienvenus. D’ailleurs cette même Unaçois-Jappo avant son éclatement, c’est-à-dire au temps où elle était Unaçois tout court et était dirigée par feu Dame Ndiaye, Moustapha Lô, Serigne Dia Ndongo, ce même Moustapha Lô avait annoncé le projet de construction d’une deuxième usine de sucre au Sénégal ainsi que d’une banque. Cette annonce avait été faite dans les années 90… Depuis lors, rien, nada, touss. Nada. Cette deuxième usine de sucre n’a jamais vu le jour, encore moins la banque. Si le Sénégal a connu une destruction de son tissu industriel, l’on reconnait bien que c’est sous les coups de boutoir du FMI et de la Banque mondiale avec les politiques d’ajustement structurel des années 90, mais il faut aussi pointer du doigt l’Unaçois qui a toujours joué dans la facilité des importations au lieu de s’orienter vers l’industrialisation. En plus de 30 ans, elle a quand même eu le temps de monter ne serait-ce que de petites unités industrielles ! Hélas, elle n’en a rien fait…
PROMOTION DU «CONSOMMER LOCAL»
Le Ramadan, une bonne occasion de promouvoir le consommer local En réunion hebdomadaire de Conseil des ministres, hier, le Président de la République, Macky SALL a adressé ses meilleurs vœux à la Communauté musulmane, à l’occasion du mois béni de Ramadan. En cette période particulière de ferveur religieuse et de dévotion, il a prié pour un Sénégal de paix et de prospérité dans la solidarité et l’inclusion. Et dans ce contexte marqué par le Ramadan et le Carême, il a demandé au ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises de prendre toutes les dispositions pour un approvisionnement normal des marchés en denrées et produits de première nécessité, selon les prix officiellement fixés. Le président de la République a, ainsi exhorté, le ministre du Commerce à renforcer la promotion du «Consommer local» et à asseoir, avec les acteurs, la transformation et la valorisation des céréales locales.
LE PROFESSIONNALISME DES ARMÉES MAGNIFIÉ
Revenant sur la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le 04 avril dernier, dans la solennité et la sobriété, à Dakar et dans les autres régions, le chef de l’Etat a félicité les forces de Défense et de Sécurité pour leur travail remarquable, dans les missions de sanctuarisation du territoire national, mais également de sécurisation des personnes et des biens. Il a salué, en outre, le professionnalisme et l’exemplarité de nos forces de défense et de sécurité, qui œuvrent en permanence pour la préservation de la paix et la protection du patrimoine national.
SOUTIEN À LA FILIÈRE CUIRS ET PEAUX
Sur la question liée à la valorisation des filières émergentes de l’artisanat national, qui nécessite le renforcement des capacités des artisans et le financement adéquat de leurs activités, Macky Sall a demandé aux ministres en charge de l’Artisanat et de la Formation professionnelle d’engager avec les professionnels des cuirs et peaux la mise en œuvre d’un programme de soutien à la filière, en relation avec la DER/FJ, le 3FPT et les centres de formation dédiés (centre de Ngaye Mékhé). Il a indiqué la nécessité d’ouvrir des lignes de crédits spécifiques pour promouvoir l’entreprenariat dans la filière cuirs et peaux.
LA COMMUNAUTÉ CATHOLIQUE SUBIT UNE INJUSTICE
Il se passe des choses extraordinaires dans ce pays. Il faut oser le dire. La communauté catholique subit stoïquement une flagrante injustice. Qui date de la magistrature du président Me Wade. On se souvient qu’avec les travaux de la VDN, les autorités avaient failli diminuer la superficie du cimetière de Saint Lazare. Il a fallu que cette communauté fasse montre de sa détermination en commençant à enterrer ses morts le long du mur pour que les autorités battent en retraite. La grande injustice qui subsiste concerne l’accès à ce lieu. Pour traverser la route dans les deux sens, c’est le parcours du combattant. On se croirait sur une autoroute. Le piéton doit faire très attention pour ne pas se faire écrabouiller par des voitures qui roulent à tombeau ouvert. Sans jeu de mots ! Le bon sens aurait voulu qu’une passerelle soit édifiée pour faciliter l’accès à ce cimetière. En voilà une injustice que les autorités doivent vite corriger. Mais bon, cela dit, l’autopont SaintLazare, du nom justement du cimetière ! — n’est situé qu’à quelques dizaines de mètres de ce lieu de repos éternel pour nos parents catholiques.