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19 juin 2025
L’OMS ANNONCE UN VARIANT BEAUCOUP PLUS VIRULENT
L’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) a publié une version revisitée de son plan stratégique de lutte contre la pandémie de Covid-19. L’agence onusienne en charge de la santé a exposé trois possibilités selon lesquelles le coronavirus pourrait se déve
L’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) table sur une baisse graduelle de la contagion du coronavirus grâce à une meilleure immunité au sein de la population en 2022. Face à la presse hier, le directeur général de l’Oms, Dr tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué que le scénario le plus probable, c’est que le virus va continuer à évoluer.
L’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) a publié une version revisitée de son plan stratégique de lutte contre la pandémie de Covid-19. L’agence onusienne en charge de la santé a exposé trois possibilités selon lesquelles le coronavirus pourrait se développer cette année.
L’une d’elles serait un variant beaucoup plus virulent. «Sur la base de ce que nous savons désormais, le scénario le plus probable est que le virus va continuer à évoluer, mais que la sévérité de la maladie qu’il provoque va s’amenuiser au fur et à mesure que l’immunité augmente grâce à la vaccination et aux infections», a expliqué le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse. A l’en croire, des pics d’infections pourraient refaire leur apparition, ce qui nécessiterait des rappels de vaccination notamment pour les personnes vulnérables. «Dans le meilleur des cas, nous verrons des variants moins sévères émerger. Mais dans le pire des scénarios, un virus plus virulent et hautement transmissible pourrait émerger», souligne-t-il.
A l’en croire, il faudrait alors modifier les vaccins existants et s’assurer qu’ils sont distribués aux personnes les plus vulnérables. Pour le directeur de l’Oms, la lutte contre la pandémie comprend cinq éléments clefs. Le premier d’entre eux est la surveillance, via les laboratoires et les organismes de santé publique. Celle-ci passe par des campagnes de tests massifs et le séquençage d’un nombre important d’échantillons. La vaccination est citée en seconde position. Le directeur de l’Oms rappelle que les doses doivent être équitablement réparties entre les pays. Pour lui, il s’agit «de l’outil le plus puissant que nous ayons pour sauver des vies».
Dans le but de maintenir le virus sous contrôle, il est essentiel de vacciner 70% de la population mondiale en donnant la priorité aux professionnels de santé et aux personnes à risque de faire une forme grave de la maladie. Alors que les pays les plus riches ont lancé la campagne de la 4e dose, de nombreux pays d’Afrique n’ont toujours pas eu accès à la première dose. «Par ailleurs, la vaccination doit être couplée à des politiques publiques de restrictions sanitaires lorsque cela est nécessaire», déclare-t-il.
Le troisième élément concerne les systèmes de santé qui devront être plus solides. La recherche et le développement sont cités en quatrième position. Enfin, en cinquième position, il y a la coordination des actions. «Il s’agit de passer de la gestion de l‘urgence au management d’une maladie respiratoire». Pour boucler la boucle, le directeur général de l’Oms a annoncé que des systèmes de surveillance génomique des potentiels pathogènes vont être lancés.
Démission d’Ahmed Aïdara de Dmédia
Le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra), Babacar Diagne, doit afficher un large sourire. Lui, qui voulait vaille que vaille que Ahmed Aïdara arrête la revue de presse sur «Sen Tv» et «Zik fm», a obtenu le départ de ce dernier du groupe Dmédia. L’édile de Guédiawaye a présenté sa démission hier du groupe Dmédia pour des raisons de convenance personnelle. Cette démission fait suite à l’interruption en direct de sa revue de presse. Malgré tout, Ahmed Aïdara a tenu à remercier vivement la Direction de Dmédia pour la franche collaboration et les liens étroits et fraternels. Il associe aux remerciements ses collègues de service et tous les collaborateurs du groupe Dmédia.
Cheikh Oumar Diagne en garde à vue au Plateau
Cheikh Omar Diagne a été placé hier en garde à vue par le procureur de la République après une plainte du député Me Djibril War. La révélation est de son avocat, Me Cheikh Khoureyssi Ba. Il a été entendu une première fois par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic) et a été convoqué à nouveau. Hier, Cheikh Oumar Diagne a été confronté au député Djibril War qui se sent diffamé. A la fin de la confrontation, il a été placé en garde à vue. D’après son conseil, Cheikh Omar Diagne a passé la nuit dans les locaux du commissariat de police de Dakar Plateau. Il sera déféré au parquet aujourd’hui pour les chefs de diffamation et injures publiques.
Frapp exprime son soutien à Cheikh Oumar Diagne
Restons avec l’arrestation de Cheikh Oumar Diagne pour dire qu’il a le soutien du Secrétariat Exécutif National (SEN) du Frapp. L’organisation voit derrière cette interpellation une volonté du gouvernement de bloquer la candidature de M. Diagne aux élections législatives pour intensifier son combat contre les lobbys LGBT et pour défendre les valeurs qui sont les nôtres. Guy Marius Sagna et ses camarades dénoncent cette justice à deux vitesses qui consiste à faire du Fast-track quand il s’agit des plaintes contre les opposants de la politique de Macky Sall et à poser le coude sur les dossiers quand il s’agit de crimes commis par les membres du parti au pouvoir. Le secrétariat exécutif national du Frapp rappelle que récemment, l’opinion est témoin des cas de deux religieux défenseurs de l’agenda LGBT qui ont tenu des propos insultants contre des communautés religieuse et ethnique, sans être inquiétés. Pourtant, leurs excuses publiques sont une preuve par l’aveu d’un délit manifeste, soutiennent les activistes. Frapp promet de s’opposer à la mise à mort d‘un militant contre l’agenda LGBT. Par ailleurs, Frapp rappelle que sa plainte n’a toujours pas connu de suite après avoir fourni toutes les preuves de l’agression de ses cinq membres à Nianing il y a un an par les nervis du maire de la mouvance présidentielle.
L’affaire CDP-OFMS
Rebondissement dans l’affaire de la Société Orange Finances Mobiles Sénégal S.A. Le 16 mars dernier, le juge d’instruction du 8e cabinet a ouvert le dossier dans lequel la Société Orange Finances Mobiles Sénégal S.A, son Directeur Général R.D.S et un employé M.F, sont inculpés pour les faits de détournement de fonds, faux et usage de faux en écritures privées de commerce, violations de données personnelles, entre autres. Le parquet est saisi pour son réquisitoire. Dans son édition du 13 janvier 2021, «L’As» avait annoncé la sanction de la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) à l’encontre de la Société Orange Finances Mobiles Sénégal S.A. Le 23 décembre 2020, la CDP avait pris une sanction administrative à l’encontre de la Société Orange Finances Mobiles Sénégal (OFMS), pour violation de la loi. Mais dans son arrêt du 10 février 2022, la Cour Suprême a considéré que la CDP a infligé une sanction administrative à OFMS, mais qu’elle n’était pas compétente pour recevoir une constitution de partie civile. Affaire à suivre.
Grâce des disciples de feu Cheikh Bethio Thioune
L‘Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (Asred) prend la défense des disciples de feu Cheikh Bethio Thioune qui ont bénéficié de la grâce présidentielle. Les familles des victimes ont dénoncé la libération des bourreaux de leurs enfants. Mais le président de l’Asred, Ibrahima Sall, rassure que toutes les personnes graciées à l’occasion de la fête du 4 avril 2022 tous éligibles à cette grâce suivant des critères bien définis et une sélection très rigoureuse sur proposition de l’administration pénitentiaire en étroite collaboration avec la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces. Selon M. Sall, la loi a été appliquée sans complaisance et avec toute la rigueur qui sied. Il rappelle que ces disciples de Cheikh Béthio ont été arrêtés, placés sous mandat de dépôt, jugés et condamnés. Et durant l’exécution de leur peine, dit-il, les détenus ont fait preuve de bonne conduite et de gages sérieux de réadaptation sociale. L‘Asred souligne qu’il ne doit pas y avoir de discrimination, car tous les détenus sont égaux devant la loi. Ainsi, l’Asred fustige l’attitude des personnes qui jettent le discrédit sur l’institution de la grâce qui demeure l’un des moyens pour désengorger les prisons. L’organisation demande au Président Macky Sall de continuer à accorder sa clémence aux détenus pour des raisons humanitaires.
Le collège des délégués du quotidien «Le Soleil» tire sur Yakham Mbaye
Le feu couve à l’astre de Hann. La guerre est totale entre le Directeur général du journal «Le Soleil» et le personnel. Le collège des délégués du personnel estime que depuis l’arrivée de Yakham Mbaye à la tête de la société en décembre 2017, le vent de l’indécence et de la grossièreté souffle dans l’entreprise. Le personnel est très remonté contre M. Mbaye à qui il reproche d’avoir humilié publiquement un respectable père de famille. Dans un communiqué parvenu à «L’As», les délégués constatent pour le regretter que Yakham Mbaye est en conflit avec la décence et qu’il a transformé l’institution en un laboratoire d’insanités. D’après la même source, Yakham Mbaye a atteint les sommets de l’infamie en accusant les femmes du quotidien «Le Soleil» d’être de mœurs légères. Cette calomnie grave et infondée, aux yeux des délégués du personnel, publiée dans le groupe WhatsApp du journal «Le Soleil», a vexé toutes les braves femmes de l’entreprise et porté atteinte à leur honneur, leur dignité.
L’invite de Nouvel Élan aux responsables de Bby
Le Nouvel Élan investit de nouveau le terrain. Après la rencontre à Fatick entre le président de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) Macky Sall et ses lieutenants, Aliou Faye Mbine Tock Faye et camarades ont décidé de traduire en actes les orientations dictées par le Président Macky Sall en vue d’une large victoire lors des élections législatives. Il s’agit de sensibiliser les militants sur les méthodes de parrainage. Selon le coordonnateur du Nouvel Élan, l’objectif est de battre le record des signataires. Aux élections locales, Aliou Faye Mbind Tock Faye était parti sous sa propre bannière, mais aux prochaines Législatives il veut s’inscrire dans la logique de l’unité et de la remobilisation des troupes en faveur du Président Macky Sall. Il a réuni ses collaborateurs et sympathisants pour partager les règles du parrainage à la suite d’une réunion convoquée à la mairie de Ngayokhème par les responsables du camp présidentiel. Au cours de cette réunion, ils se sont assignés comme objectif de faire parrainer tous ceux qui sont inscrits sur le fichier électoral à Ngayokhème, c’est-à-dire 12.000 personnes.
Greenpeace Afrique salue l’engagement de Macky Sall
Greenpeace Afrique se félicite de l’instruction du chef de l’Etat aux forces de défense et de sécurité pour la préservation des forêts. Responsable de campagne à Greenpeace Afrique, Dr Aliou Ba rappelle que chaque année, sur les 19,6 millions d’hectares de superficie, 40 mille hectares de forêts disparaissent. Ce qui constitue une menace pour les générations actuelles et futures. Selon Dr Ba, la déforestation a un impact notable sur le climat. Les écosystèmes forestiers sont aujourd’hui ceux qui captent le plus de carbone derrière les océans, et les détruire accélère le réchauffement climatique. Par ailleurs, Greenpeace Afrique demande aux exportateurs de bois d’adopter des engagements forts contre la déforestation. Ce, en mettant en place des chaînes d’approvisionnement transparentes et traçables de bout en bout et en excluant de celles-ci les producteurs qui ravagent les forêts. L’organisation invite aussi les populations à s’engager dans la protection des forêts.
Loi sur le statut des réfugiés et des apatrides
L’Assemblée nationale a adopté hier en séance plénière le projet de loi portant statut des réfugiés et des apatrides. Selon le ministre de la Justice, Me Malick Sall le texte vise à garantir à tout réfugié et à tout apatride une protection juridique et sociale efficace. Me Sall a rappelé devant les députés que ces dernières années, les déplacements forcés de populations se multiplient et le Sénégal n’est pas épargné. Or, précise-t-il, le dispositif normatif et institutionnel en place ne garantit pas aux réfugiés déjà présents sur notre territoire une protection suffisante et ne permet pas au pays de faire face avec efficacité à un afflux massif de réfugiés. A l’en croire, le présent projet de loi vise à apporter des améliorations à la condition des réfugiés et à mettre en place un système normatif et institutionnel, apte à assurer aux apatrides une protection efficace. Le présent projet de loi apporte les innovations majeures à savoir, la mise en place d’un organ i s m e administratif chargé d’assurer a vec efficience la protection juridique et administrative des réfugiés et des apatrides ; l‘encadrement du statut des apatrides ; la reconnaissance et l’aménagement d’un droit de recours contre les décisions prises en matière d’octroi du statut de réfugié et/ou d’apatride; et la consécration du droit au regroupement familiale si l’un des membres de la famille a obtenu l’asile.
Peu de gens veulent reconnaître que la réélection d’Emmanuel Macron est loin d’être acquise, et que celle de Marine Le Pen est parfaitement possible. Pour au moins quatre raisons
Peu de gens veulent reconnaître que la réélection d’Emmanuel Macron est loin d’être acquise, et que celle de Marine Le Pen est parfaitement possible. Pour au moins quatre raisons :
1. Aucun président n’a été réélu sans cohabitation ou après un mandat de 5 ans ou s’il a été élu la première fois où il s’est présenté. Emmanuel Macron remplit ces trois conditions.
2. Au moins deux candidats considérés comme élus d’avance, (Valéry Giscard d’Estaing et Lionel Jospin), ont été battus par surprise, c’est-à-dire par l’abstention de son camp.
3. Après le dégagisme soft, dont Emmanuel Macron a bénéficié en 2017, peut venir le dégagisme hard, contre lui ; comme la Convention est venue après la Constituante. L’alliance de tous contre le sortant peut, encore une fois, jouer à plein. Et réussir.
4. Le discours de l’extrême droite n’est plus diabolisé. Alors qu’il y a cinq ans, Marine Le Pen apparaissait comme une incompétente extrémiste, elle se pose aujourd’hui en experte modérée ; plus acceptable, plus légitime, plus raisonnable qu’un Éric Zemmour, qui lui sert de repoussoir et attire vers elles des voix modérées.
Sans revenir sur les frustrations, les déceptions, les colères qu’Emmanuel Macron et sa politique, ont pu provoquer, il est temps d’affronter la réalité : Marine Le Pen peut être élue dans moins de quatre semaines.
Que se passerait-il alors ?
La mise en œuvre de son programme plongerait le pays dans une crise sans précédent et largement irréversible, dont ses électeurs seraient les premières victimes.
Sur le pouvoir d’achat qu’elle dit défendre : elle annonce des dépenses sociales innombrables et très vagues, une baisse massive de la TVA qui ne profiterait qu’aux riches, une réforme invraisemblable de l’impôt sur le revenu et des retraites, non financée, sinon par un vague emprunt (alors qu’elle dénonce la dette publique) et par d’hypothétiques économies sur les prestations aux migrants. Tout cela provoquera en réalité une inflation dont les bas salaires et les petits épargnants seront les premières victimes. Sur l’écologie : elle entend supprimer tous les projets d’éolien et démanteler les éoliennes en service, ce qui rendrait encore plus difficile la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre visée pour 2040.
Sur les étrangers présents en France : elle entend leur retirer l’accès aux soins et aux allocations familiales et sociales, les empêcher de travailler, leur retirer la nationalité française. Non seulement cela violerait plusieurs principes constitutionnels fondamentaux, mais cela rendrait vite impossible le fonctionnement de notre économie, transformerait en SDF des millions de gens aujourd’hui parfaitement intégrés, et priverait le pays de centaines de milliers de Français, nés en France, dont l’apport est inestimable. Par ailleurs, ne plus accueillir aucun autre étranger serait se priver de médecins, de chercheurs, de professeurs, d’ingénieurs, d’artistes, dont nous avons tant besoin. Enfin, faire traiter par nos ambassades les demandes d’asile reviendrait, par exemple, à n’admettre des Ukrainiens que s’ils ont déposé une demande d’asile en bonne et due forme à notre ambassade à Kiev…
Sur la justice et la sécurité : là encore, son élection entraînerait des réformes violant tous nos principes constitutionnels : ainsi, accorder aux policiers une présomption de légitime défense, et contraindre les juges à prendre des sanctions pénales incompressibles serait renier la séparation des pouvoirs. Sur la culture, qu’elle entend réduire à une vision étroite de la France, il faut en particulier s’inquiéter de son projet de privatiser l’audiovisuel public, qui laisse augurer d’une main mise par ses amis hongrois et russe.
Sur l’Europe : diminuer unilatéralement la contribution de la France au budget européen et affirmer la primauté du droit national sur le droit européen, comme elle entend le faire dès le mois de Juin, reviendrait à remettre en cause l’appartenance de la France à l’Union Européenne. Répétons-le ici : élire Madame Le Pen, ce serait sortir de l’Union Européenne, sans l’avoir vraiment décidé. Ce serait un Fréxit sans débat.
Enfin, ce serait mettre nos armées et la politique étrangère du pays entre les mains d’une personne dont les seuls alliés dans le monde sont Messieurs Orban et Poutine. Autrement dit, si Madame Le Pen est élue dans moins d’un mois, on assistera immédiatement à un renversement des alliances : notre pays s’allierait à la Russie contre l’Ukraine, contre le reste de l’Union Européenne et contre l’OTAN.
Pensez-y, avant de jouer avec l’idée que, après tout, cinq ans de Macron ça suffit. Reprochez surtout aux anciens grands partis de ne pas avoir été capables de faire émerger des programmes et des candidats dignes de notre grand pays et du grand débat qu’aurait dû être cette élection présidentielle. Et écartons la tentation du pire.
PÉNURIE DU GAZ DANS PLUSIEURS POINTS DE VENTE
Ces deux jours, à défaut de parler de la pénurie, le gaz butane est indisponible dans plusieurs points de vente. Ce manque porte essentiellement sur les bouteilles de 9 kg, 6 kg et 2,7 kg.
Ces deux jours, à défaut de parler de la pénurie, le gaz butane est indisponible dans plusieurs points de vente. Ce manque porte essentiellement sur les bouteilles de 9 kg, 6 kg et 2,7 kg. Des sources contactées par Bés bi confient que c’est plutôt une concurrence déloyale entre distributeurs, dans la mesure où le Sénégal dispose suffisamment de stock.
A Dakar, les bonbonnes de gaz butane les plus utilisées par les ménages sont 9 kg, 6 kg et 2,7 kg, couvrant presque 91% de la demande. Depuis le début du ramadan, certains consommateurs se plaignent de la rareté sur les points de distribution. Cet après-midi du mardi 5 avril 2022, à Grand Yoff, au quartier « Dépôt gaz », non loin de l’Hôpital Idrissa Pouye (ex-Cto), une dizaine de femmes font la queue, dans l’espoir de trouver une bouteille de gaz. Sur les deux bords du trottoir, les charrettes et camionnettes sont alignées de façon désordonnée, créant un petit bouchon.
« Aidez-nous vous aussi, nous venons de loin. Nous risquons de rater le repas pour la rupture », supplie une dame d’un âge mûr. « Patientez ! Je ne vous promets rien, mais une camionnette doit venir bientôt et tout le monde sera servi », rassure le vigile. « Le dépôt gaz » de Grand Yoff est le plus grand point de rassemblement du gaz butane de la commune.
La moindre pénurie peut impacter tous les vendeurs au détail. « Dès que tu vois les femmes venir ici en nombre, c’est qu’il n’y a pas de gaz dans les boutiques », constate un charretier. Ainsi, sur sept boutiques visitées, six ont affirmé qu’ils sont en manque de gaz butane depuis le samedi, à l’exception d’un boutiquier qui ne dispose que des bouteilles de 9 kg.
A la station d’essence du rond-point liberté 6, plusieurs camionnettes vides sont stationnées. Derrière les volants, certains chauffeurs dorment à poings fermés. En face, le bâtiment servant de stock est presque vide. « Le samedi, on a fait la distribution auprès de nos clients. Aujourd’hui, on n’en a pas, toi-même tu l’as constaté », confie un chauffeur.
« C’est une rétention de bouteilles de gaz entre distributeurs, mais pas de pénurie »
Des sources confient que c’est impensable de parler de la pénurie de butane au Sénégal. Il ajoute que c’est une rétention de bouteilles de gaz entre les distributeurs. Une façon de créer de la concurrence. « Exemple, les gens qui achètent des bouteilles de marque différente, au moment d’échanger, au lieu de reprendre la même marque ou couleur, ils en prennent une autre. C’est ça qu’on appelle l’interchangeabilité de bouteilles », explique notre source. En 2017, les distributeurs avaient signé la convention d’interchangeabilité de bouteilles de gaz butane. D’après notre source, les distributeurs peuvent faire des retentions entre eux pour créer de la pénurie.
« On n’a aucun risque de rupture au Sénégal »
« A l’heure où je vous parle, le Sénégal dispose d’un stock de 21 jours de butane. Aujourd’hui, à la date du 5 avril, le stock de butane disponible au Sénégal est de 11 542 tonnes. Il y a un butanier de Touba Gaz qui est attendu entre le 7 et le 9 avril, avec 4 068 tonnes. Cela veut dire qu’on n’a aucun risque de rupture au Sénégal. Ce sont les distributeurs du gaz butane qui doivent respecter la convention d’interchangeabilité ».
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L'AUGMENTATION DU NOMBRE DE DÉPUTE A LA PROCHAINE LÉGISLATURE ET LES LÉGISLATIVES DE JUILLET 2022 A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 6 avril 2022 évoquent l'augmentation du nombre de députés à l'assemblée nationale qui passera à 172 à la prochaine législature et les têtes des différents partis politiques en lice pour les législatives du 31 juillet prochain.
Les parutions de ce mercredi 6 avril 2022 évoquent l'augmentation du nombre de députés à l'assemblée nationale qui passera à 172 à la prochaine législature et les têtes des différents partis politiques en lice pour les législatives du 31 juillet prochain. Suivez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
LES REFORMES DE LA COUR SUPRÊME ET LA POLÉMIQUE AUTOUR DE LA GRACE PRÉSIDENTIELLE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les questions judiciaires dominent l’édition des quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Dakar, 6 avr (APS) – Les questions judiciaires dominent l’édition des quotidiens reçus mercredi à l’APS.
WalfQuotidien entretient ses lecteurs de la réforme de la Cour suprême. Le fonctionnement de ladite juridiction connaîtra 12 modifications dont le doublement du nombre de ses chambres, annonce-t-il.
‘’Des modifications qui ne rassurent pas tous les députés’’, relève le journal.
Le Quotidien évoque la ‘’polémique’’ relative aux grâces accordées aux détenus, après que le chef de l’Etat a gracié 824 prisonniers à l’occasion de la fête nationale.
‘’Il arrive que des manquements ou erreurs soient notés’’, ce qui peut ‘’entacher la bonne volonté du président de la République, qui a le privilège et l’exclusivité de la grâce’’, constate-t-il.
L’avocat Ousmane Sèye parle, dans Vox Populi, des enregistrements de plus en plus utilisés sur les réseaux sociaux en guise de preuves par certaines personnes impliquées dans des affaires judiciaires.
‘’Aujourd’hui, les gens préfèrent utiliser des audios que de saisir la justice’’, fait remarquer Me Sèye, relevant la capacité des enregistrements à manipuler l’opinion publique.
L’usage de ce nouvel outil de défense ou d’accusation est entré dans les mœurs de sorte que, ‘’quand les juges rendent leur verdict, l’opinion ne se retrouve pas dans ce verdict parce qu’étant déjà influencée’’, a expliqué Ousmane Sèye.
‘’Adji Sarr, otage ou complice ?’’ s’interroge EnQuête, affirmant que ‘’la justice a la lourde tâche de démêler le vrai du faux, dans ce dossier qui tient en haleine le peuple’’.
‘’Entre des loups politiques qui tenteraient de profiter de cette sordide affaire ou qui seraient de connivence avec la présumée victime de viol, les déchaînés des réseaux sociaux qui ne manquent jamais une occasion de la clouer au pilori’’, note EnQuête.
Le maire de Ziguinchor est convoqué par le juge d’instruction pour répondre des accusations de viol dont il est l’objet, de la part de la jeune dame, depuis plus d’un an, rappelle le journal.
L’As annonce que l’Assemblée nationale comptera sept députés de plus, soit 172 au total, à partir de la prochaine législature, en raison de la modification de la carte électorale, avec le nouveau département de Keur Massar (ouest) notamment.
‘’Macky Sall face à ses défis’’, écrit Sud Quotidien pour évoquer les enjeux des élections législatives du 31 juillet prochain pour le président de la République.
‘’Confronté à un contexte politique marqué par la défaite de ses [proches] dans plusieurs communes aux dernières élections locales et le contexte social marqué par la hausse des prix [des produits de consommation courante], le président Sall va jouer le tout pour le tout pour repositionner sa coalition’’, commente le journal.
‘’Mesures barrières’’
Selon Source A, le député Ousmane, maire de Ziguinchor (sud), va diriger la liste majoritaire de la coalition Yewwi Askan Wi (opposition) aux élections législatives. Le député sera suivi, sur la liste, de l’ancienne ministre Aïda Mbodj, ajoute le même journal.
Libération dévoile ‘’les soupçons de prédation financière à la SN HLM’’, la Société nationale des habitations à loyer modéré.
‘’Plusieurs documents obtenus par Libération révèlent l’opacité qui entoure la vente’’ de terrains en vue de la construction d’un immeuble, lit-on dans le journal, qui dévoile moult irrégularités dans cette affaire.
Le Témoin Quotidien prête au président de la République l’intention de faire capturer le chef rebelle Salif Sadio, l’un des leaders du mouvement indépendantiste casamançais, dans le sud du pays.
‘’Dans son adresse à la nation du 3 avril, le président de la République a prononcé une phrase en apparence anodine (…) Renseignements pris, il entendait, par ‘poursuivre les opérations jusqu’à ce que les forces armées atteignent leurs objectifs’, que l’ennemi public numéro 1, Salif Sadio, doit être neutralisé’’, affirme le journal.
Le journal Tribune est préoccupé par les ‘’problématiques qui troublent le sommeil des Sénégalais’’. Il s’agit de l’insécurité, des pénuries et de la hausse des prix des produits de consommation courante.
‘’Dix ans après la prise du pouvoir par (…) Macky Sall, l’insécurité fait encore partie des plus grands maux du pays’’, commente Tribune.
‘’L’Etat parle d’une pénurie organisée et accuse les distributeurs’’, lit-on dans Bés Bi Le Jour, concernant le gaz butane, une denrée ‘’indisponible dans plusieurs points de vente’’.
Le journal ajoute : ‘’Des sources contactées (…) confient que c’est plutôt [la conséquence] d’une concurrence déloyale, dans la mesure où le Sénégal dispose de suffisamment de stocks.’’
Le gouvernement s’est intéressé aux ‘’mesures barrières’’ prises par l’Etat pour éviter le licenciement de la femme en état de grossesse, selon Le Soleil.
‘’Avec le vote, hier, à l’Assemblée nationale, d’un projet de loi complétant certaines dispositions (…) du Code du travail, les femmes en état de grossesse ne pourront plus être licenciées pour manque de productivité’’, rapporte-t-il.
‘’Interdiction de toute discrimination à l’embauche de la femme enceinte’’, ajoute Le Soleil.
BLAISE COMPAORÉ CONDAMNÉ À LA PERPÉTUITÉ DANS LE PROCÈS DE L'ASSASSINAT DE SANKARA
Le tribunal militaire de Ouagadougou a également condamné à la perpétuité le commandant de sa garde Hyacinthe Kafando, en fuite depuis 2016, et le général Gilbert Diendéré
Blaise Compaoré, en exil depuis 2014 en Côte d’Ivoire, a été condamné mercredi par contumace à la prison à perpétuité pour sa participation à l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, tué avec douze de ses compagnons lors d’un coup d’État en 1987. Le tribunal militaire de Ouagadougou a également condamné à la perpétuité le commandant de sa garde Hyacinthe Kafando, en fuite depuis 2016, et le général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987.
Grands absents
L’énoncé du verdict est intervenue au terme d’un long procès démarré en octobre dernier devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Le jour de la première audience, le 11 octobre, douze des quatorze accusés étaient présents, dont le général Gilbert Diendéré, 61 ans, un des principaux chefs de l’armée lors du putsch de 1987. Tous doivent répondre des chefs d’inculpation suivants : « complicité d’assassinat », « assassinat », « recel de cadavres » et « attentat à la sûreté de l’État ».
Trente ans ont également été requis contre l’autre grand absent, l’adjudant-chef Hyacinthe Kafando, ancien commandant de la garde de Compaoré, en fuite depuis 2016 et soupçonné d’avoir mené le commando qui a assassiné Thomas Sankara et ses compagnons.
L’écrasante majorité des accusés présents plaide non coupable, dont le général Diendéré qui risque une peine de 20 ans de prison, durée de celle qu’il purge actuellement pour une tentative de coup d’État en 2015. Les prévenus racontent une tentative d’arrestation de Sankara qui a « mal tourné », à la suite de divergences avec Blaise Compaoré « sur la marche de la révolution" .
AFFAIRE SONKO, LE DOYEN DES JUGES RELANCE L'INSTRUCTION
Après plus d’un an d’une procédure à l’arrêt, le doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo, a convoqué plusieurs témoins. Et Ousmane Sonko devrait être le prochain entendu
Jeune Afrique |
Marième Soumaré |
Publication 06/04/2022
La plaignante comme le mis en examen regrettaient publiquement la lenteur de l’instruction. Ils semblent finalement avoir été entendus : après plus d’un an à faire du surplace, la justice semble s’être mise en branle dans l’affaire opposant Adji Sarr et Ousmane Sonko.
Le 30 mars dernier, le député avait de nouveau réclamé l’accélération de l’instruction. Il n’avait pas eu de contact avec la justice depuis son audition avec l’ancien doyen, qui l’avait placé sous contrôle judiciaire le 8 mars 2021 sans l’entendre sur le fond. « Il a suffi de 10 jours aux juges pour auditionner les personnes concernées par cette affaire, et il ne reste pratiquement que moi. Si je ne tapais pas du poing sur la table, les choses n’allaient pas bouger », a-t-il avancé lors d’un live sur son compte Facebook.
« Il y a des hommes accusés de viol qui croupissent en prison depuis plusieurs années. C’est parce que le dossier concerne Ousmane Sonko que l’on entend tant de bêtises. Le juge d’instruction est le seul responsable des délais », rétorque une source proche du dossier.
La propriétaire du salon de massage où les viols supposés auraient eu lieu, Ndèye Khady Ndiaye, a été entendue par le juge à le 22 mars 2022. Placée sous contrôle judiciaire et inculpée pour « incitation à la débauche, publication d’images contraires aux bonnes mœurs et complicité de viol », cette dernière avait livré aux gendarmes qui l’avaient auditionnée un an plus tôt à l’occasion de l’enquête préliminaire un témoignage battant en brèche les accusations d’Adji Sarr.`
L’audition du député pourrait désormais s’organiser rapidement – « dans le courant du mois d’avril », estime une source proche du dossier, même si aucune date n’a encore été fixée. Après Ousmane Sonko, c’est Adji Sarr qui pourrait être entendue par le juge. Voire confrontée à son agresseur présumé, comme elle en fait elle-même la demande.
Finie la période où on se glorifiait d’une huitième ou quart de finale de Coupe du Monde. Ce qui constituait une performance il y a longtemps doit être analysé comme un échec à présent. Il faut dorénavant regarder plus loin et se fixer des objectifs plus
On ne sait pas si la main de Kafu, double champion du monde, a été clémente avec le Sénégal lors du tirage au sort pour le prochain Mondial au Qatar. Mais, tout de même, cette poule A dans laquelle vont évoluer nos « Lions » est supposée être plus jouable que les quatre autres groupes où l’on trouve des équipes africaines.
Des groupes dans chacun desquels figure au moins un favori pour le titre. Mais devons-nous avoir peur de ces équipes qualifiées de grosses cylindrées? Gagner une Coupe du Monde suppose avoir la meilleure équipe de la planète.
Donc, pour prétendre à ce statut, une ou des victoires sur les favoris devient un passage obligé. Aujourd’hui les représentants africains ne doivent plus avoir de complexes face à ces équipes que l’on donne vainqueurs d’avance et qui ont eu, du reste, à trébucher face à des pays africains lors des précédentes coupes du monde.
En 1982, l’Algérie avait battu l’Allemagne de la plus belle des manières par deux buts à un. Le Cameroun, amené par le «vieux lion» Roger Milla, en 1990, s’était imposé face à l’Argentine de Diégo Maradona, championne en titre, et décroché une qualification en quart de finale, une première pour l’Afrique.
La Bulgarie s’était fait humilier quatre ans plus tard par le Nigeria par trois à zéro. Les victoires du Sénégal face à la France venue défendre son titre en 2002 et celle acquise sur la Suède, après une longue période d’invincibilité, sont toujours racontées. Ce, après avoir dominé et tenu en échec le Danemark.
Que dire du Ghana qui en 2014 était à une seconde de disputer une demi-finale n’eut été la main honteuse de l’Uruguayen Luis Suarez et la patte malheureuse de sa star Diane Assomoa sur penalty ?
Tout cela pour dire que, lors du Mondial du Qatar, quel que soit par ailleurs l’adversaire, fut-il un champion d’Europe, un champion du Monde ou on ne sait quoi, les représentants africains ne devraient pas éprouver de complexes face à leurs adversaires. Le Cameroun et le Sénégal en ont donné la preuve en 1990 et en 2002. Seul le Brésil, l’Espagne et l’Uruguay, parmi les anciens champions du monde qui seront présents au Qatar, sont encore invaincus par un pays africain, au Mondial bien sûr. La seleciao a déjà eu son ticket d’avertissement du Sénégal qui l’a tenu en échec en match amical.
Tous ces résultats révèlent que l’Afrique est sur une bonne dynamique et que l’heure de vérité pour elle a bien sonné. Qui sait si cette fois ci ne sera pas la bonne ? Le football africain ne cesse de briller et n’a plus rien à envier aux autres. Ses joueurs sont parmi les meilleurs de la planète et ils le prouvent dans les championnats les plus relevés.
Finie la période où on se glorifiait d’une huitième ou quart de finale de Coupe du Monde. Ce qui constituait une performance il y a longtemps doit être analysé comme un échec à présent. Il faut dorénavant regarder plus loin et se fixer des objectifs plus ambitieux qu’avant. Plus question d’aller au Mondial et de rentrer très vite à la maison après une brève sortie. Au Qatar il faut être prêt, se dire que le ballon est rond partout. L’Afrique a besoin de conquérir une meilleure place dans le monde, elle en a le potentiel. Tél doit être son nouveau challenge, le seul qui vaille. C’est-à-dire gagner enfin une Coupe du Monde. Il en est temps.