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19 juin 2025
LE SYNDICAT DES PHARMACIENS CONVOQUE SES MEMBRES
Le feuilleton de l’affaire de la «Grande pharmacie dakaroise» se poursuit. Le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a décidé d’aller vers une assemblée générale ce week-end
Le feuilleton de l’affaire de la «Grande pharmacie dakaroise» se poursuit. Le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a décidé d’aller vers une assemblée générale ce week-end. Une manière de faire la pression sur le ministère de la santé et de l’action sociale pour l’application de la décision de la cour suprême donnant droit d’exploitation du local déjà occupé par une autre officine, à son ancien locataire Aïcha Goundian Mbodji.
Deux officines se disputent un site depuis plusieurs mois. La propriétaire de la «grande pharmacie dakaroise» qui avait quitté son local pour des travaux sur demande de son bailleur, a été contrainte d’un non-retour sur ledit site. Après la fin des travaux, cette dernière a constaté que le local qu’elle occupait depuis plus de 60 ans, a été attribué à une autre pharmacienne.
Malgré son désir de retrouver son site et malgré le droit de priorité que lui confère la loi, le bailleur qui se trouve être l’Ipres a signé un contrat de bail au profil du nouveau bénéficiaire. Une décision que la propriétaire de la «Grande Pharmacie Dakaroise» Aicha Goundian Mbodj a attaqué devant les juridictions nationales et obtenu gain de cause. Toutefois, malgré cette décision de justice, le ministre de la santé et de l’action sociale a abrogé l’arrêté qui porte autorisation d’exploitation de la pharmacie dénommée « Grande Pharmacie Dakaroise » sise au Plateau, 1 Place de l’Indépendance, au profit de Mme Mbodji Aicha Goundiam.
Toutefois, cette décision du ministère fait suite à la note circulaire de la direction de la pharmacie et du médicament demandant à la propriétaire de la Grande pharmacie Dakaroise de présenter le nouveau contrat de bail sur une durée d’un mois alors que l’affaire était toujours pendant au tribunal du commerce de Dakar. Une sortie qui a offusqué le syndicat des pharmaciens du privé du Sénégal.
Selon les camarades de Dr Assane Diop : « nous n’allons pas accepter la décision de sortir un pharmacien d’un local pour y installer un autre ». Pour s’opposer à la décision du ministre de la santé et de l’action sociale ainsi que de la direction de la pharmacie et du médicament chargé de l’application de ladite décision, le syndicat s’est érigé en bouclier pour que ce verdict ne passe pas.
Ainsi, après plusieurs campagnes de dénonciation, les pharmaciens du privé sont convoqués en assemblée générale ce week-end à Dakar. Et sans nul doute, ces derniers vont mettre leur plan à exécution à travers une ou des journées sans médicaments sur toute l’étendue du territoire national. La majorité de ces membres ont déjà reçu leur convocation et compte répondre à l’appel.
RENÉ CAPIN BASSENE, OMAR AMPOI BODIAN, CÉSAR ATOUTE BADIATE… RISQUENT LA PERPÉTUITÉ
Si la Cour suit l’avocat général dans son réquisitoire, les présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayotte passeront le reste de leur vie en prison.
Le procès de la tuerie de Boffa-Bayotte devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor entame son dernier virage. La réclusion criminelle à perpétuité, c’est la lourde peine requise contre René Capin Bassène et compagnie par l’avocat général qui a eu la main lourde contre les prévenus dans l’affaire Boffa-Bayotte. La défense qui est entrée en action tente de démonter les éléments du maître des poursuites dans ce procès vieux maintenant de trois semaines.
Si la Cour suit l’avocat général dans son réquisitoire, les présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayotte passeront le reste de leur vie en prison. Le maître des poursuites a eu la main lourde contre les accusés de cette tuerie attraits devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor depuis maintenant trois semaines.
Dans son réquisitoire, l’avocat général a requis la perpétuité contre le journaliste René Capin Bassène, Omar Ampoi Bodian, le chef rebelle César Atoute Badiate (jugé par contumace) et dix autres accusés. L’avocat général a, dans son long réquisitoire, établit la culpabilité de ces derniers qui, selon lui, tombent sous le coup de la loi avec les chefs d’accusations d’association de malfaiteurs, tentative d’assassinat, séquestrations, détention d’armes…
Pour tous ces crimes, ces détenus dans l’affaire Boffa Bayotte devraient être condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, a requis le maître des poursuites qui a également requis une peine de deux (2) ans contre deux (2) prévenus : Abdoulaye Diédhiou et Alioune Badara Sané pour détention illégal d’armes. Un réquisitoire de l’avocat général que la défense a tenté de démonter. Et Maître Ndoumbé Wane, qui a ouvert le bal des plaidoiries de la défense, a réclamé l’acquittement pour son client Lansana Badji. Le balai des plaidoiries se poursuit encore pour cette session de la Chambre criminelle de Ziguinchor.
L’ETAT RÉHABILITE KHALIFA SALL
La modification de la loi organique sur la Cour suprême avec « l'affirmation du caractère non suspensif du rabat d'arrêt » semble remettre au goût du jour l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar
La modification de la loi organique sur la Cour suprême avec « l'affirmation du caractère non suspensif du rabat d'arrêt » semble remettre au goût du jour l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar. En effet, après avoir refusé à l’ex-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, le caractère suspensif de la confirmation de sa condamnation par la chambre criminelle de la Cour suprême le 03 janvier 2019 à la suite d’un rabat d’arrêt introduit par ses avocats, l’Etat semble faire aujourd’hui un rétropédalage en introduisant dans la modification adoptée par les députés cette nouvelle écriture du rabat d’arrêt.
L’Assemblée nationale a procédé, le mardi 5 avril, à l’adoption du projet de Loi organique n°29/2021 modifiant la Loi organique n°2017- 09 du 17 janvier 2017 abrogeant et remplaçant loi organique n°2008-35 du 08 août 2008 sur la Cour suprême.
Voté à l’unanimité par les députés présents à cette plénière, ce texte apporte un certain nombre de changements dans le mode de fonctionnement de cette haute juridiction. Répertoriés dans douze points, ces changements présentés sous forme d’innovations majeures concernent également la procédure de «rabat d’arrêt» avec une nouvelle écriture consacrant l'affirmation de son caractère non suspensif. Procédure consistant à demander l’annulation d’un arrêt rendu par une chambre de la Cour suprême, le « rabat d’arrêt » avait suscité beaucoup de commentaires en 2017 dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar.
En effet, après le rejet de leurs pourvois par la chambre criminelle de la Cour suprême le 3 janvier 2019, les avocats de l’ancien député-maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall par ailleurs candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2019, avaient recouru à cette procédure présentée par plusieurs juristes à l’époque comme un recours suspensif de toutes les décisions antérieures. Cette démarche des conseillers de l’ex-député maire de Dakar que, beaucoup d’observateurs politiques considéraient comme le principal challenger de l’actuel chef de l’Etat, s’inscrivait dans le but de lui permettre de participer à l’élection présidentielle de février 2019 malgré sa condamnation.
Seulement, les partisans du régime et les avocats de l’Etat étaient montés au créneau pour réfuter ce caractère suspensif du rabat d’arrêt en affirmant que la décision de la chambre criminelle de la Cour suprême, ce 03 janvier 2019, dans cette affaire revêtait un caractère définitif. Aujourd’hui, trois ans après, la modification de cette procédure de « rabat d’arrêt » avec l'affirmation de son caractère non suspensif semble donner raison au camp de Khalifa Ababacar Sall et confirmer un rétropédalage du régime en place qui n’est pas à son coup d’essai, surtout avec l’ancien responsable socialiste.
En effet, on se rappelle également l’affaire de l’immunité parlementaire refusée à l’époque à Khalifa Ababacar Sall. Investi tête de liste nationale de la coalition Taxawu Sénégal alors qu’il était encore en prison, Khalifa Ababacar Sall a été élu député au soir des législatives de 2017. Cependant, sous prétexte que les faits qui lui sont reprochés sont antérieurs à son élection à l’Assemblée nationale, les autorités en place lui avaient dans un premier temps refusé l’immunité parlementaire pourtant consacrée par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’est dire que l’Etat semble s’inscrire dans une démarche de correction de erreurs procédurales commises dans le cadre de cette affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar après avoir obtenu la disqualification de l’ex-maire de Dakar.
Par Alassane THIAM
AU SECOURS
Emmanuel Macron est devenu le «sauveur» des Sénégalais de France face au discours de haine qu’ils subissent sans résistance, parce qu’ils n’ont pas le droit de vote et appartiennent à une minorité ethnique visible et sans défense
La France semble avoir retrouvé ses jours heureux. Les bars, restaurants sont remplis et la pandémie est presque derrière nous. Les français respirent mieux mais se préparent à une élection présidentielle étrange avec douze candidats qui représentent les différentes offres politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite.
Les immigrés ne sont pas acteurs dans cette campagne étrange où la guerre en Ukraine est venue rebattre les cartes. Le seul accord entre les candidats est de ne pas s’aventurer à proposer le droit de vote des immigrés aux élections locales, comme François Mitterrand en 1988. Une confusion règne sur la notion d’immigré dans la société française. En effet, ces citoyens, souvent visés, notamment par l’extrême droite, sont des français à part entière et certains d’entre eux, particulièrement les jeunes, nés en France, ne l’ont jamais quittée. C’est tout simplement leur visibilité (couleur de peau) qui les rend étrangers aux yeux des citoyens nostalgiques de la France des années trente. Les footballeurs, grands artistes, sont «labélisés» français à condition qu’ils soient de grands vainqueurs et qu’ils chantent fort l’hymne national.
Dans cette campagne, Emmanuel Macron garde son habit de président de la république, refuse tout débat et n’a fait qu’un seul meeting politique. Il a décliné ses propositions pour les cinq ans à venir devant un parterre de journalistes sous le costume de président-candidat. Il se positionne en chef d’armée et doit se dire : «En temps de guerre, on ne change pas de président de la République». Il bénéficie pour l’instant, de ce que les politologues appellent l’effet drapeau. Il est le favori de tous les sondages; il l’emporterait au deuxième tour, quel que soit le candidat en face.
Tous les prétendants à l’Elysée ont des difficultés à recentrer le débat sur la première préoccupation des français, à savoir le pouvoir d’achat. Les candidats de gauche, souvent sensibles aux problématiques des immigrés, ne trouvent pas le bon «couloir politique» pour attirer le vote de leurs citoyens. La droite dite modérée ne sera vraisemblablement pas au deuxième tour.
Tous les sondages montrent également que l’extrême droite, représentée par Marine Le Pen et Éric Zemmour, totaliserait le vote d’un français sur trois. Rappelons que leurs discours se sont toujours orientés sur l’immigration. Zemmour propose de créer un ministère de re- migration, à la clef, la mise en place des charters et un million d’immigrés expulsés par an, sans dire aux français que le coût d’une expulsion forcée est chiffrée à 13 800€ en moyenne (9 000 000f CFA). (Source rapport parlementaire en 2018).
Par ailleurs, les deux ex-alliés de Poutine se retrouvent dans une position inconfortable pour expliquer aux français que la dictature est le meilleur système politique. Ils surfent sur la peur et désignent les étrangers comme responsables de tous les malheurs de la France. Malgré sa condamnation, Éric Zemmour continue à dire que tous les délinquants sont noirs et arabes, à part peut- être l’ancien maire de Levallois Péret, Patrick Balkany et l’ancien ministre Cahuzac qui ont été condamnés à des peines d’emprisonnement ferme. Monsieur Zemmour a été lui-même délinquant, puisqu’il a été condamné pour racisme.
Les immigrés, enjeu électoral en France, sont «couverts» par les événements dramatiques qui se déroulent en Ukraine, d’autant plus que le candidat d’extrême droite, Zemmour, s’enlise en expliquant qu’il est maintenant favorable à l’accueil des réfugiés parce qu’étant des chrétiens.
Les Sénégalais de France que j’ai pu rencontrer n’abordent pas le débat sereinement et regrettent l’absence de réaction forte de leur chancellerie. Si certains ont un «penchant» pour Mélenchon, ils estiment néanmoins que ce dernier aura de grandes difficultés à se maintenir au deuxième tour. Emmanuel Macron est devenu donc leur «sauveur» face au discours de haine qu’ils subissent sans résistance, parce qu’ils n’ont pas le droit de vote et appartiennent à une minorité ethnique visible et sans défense.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
Le président de la République, Son Excellence Macky Sall a présidé le Conseil des ministres, au Palais de la République, ce mercredi 06 avril 2022
Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, au Palais de la République, ce mercredi 06 avril 2022.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Communauté musulmane, à l’occasion du mois béni de Ramadan.
En cette période particulière de ferveur religieuse et de dévotion, le Président de la République prie pour un Sénégal de paix et de prospérité dans la solidarité et l’inclusion.
Dans le contexte du Ramadan et du Carême, le Chef de l’Etat demande, au Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, de prendre toutes les dispositions pour un approvisionnement normal des marchés en denrées et produits de première nécessité, selon les prix officiellement fixés.
Le Président de la République exhorte, le Ministre du Commerce, à renforcer la promotion du "Consommer local" et à asseoir, avec les acteurs, la transformation et la valorisation des céréales locales.
Revenant sur la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le 04 avril dernier, dans la solennité et la sobriété, à Dakar et dans les autres régions, le Chef de l’Etat félicite les forces de Défense et de Sécurité pour leur travail remarquable, dans les missions de sanctuarisation du territoire national, mais également de sécurisation des personnes et des biens.
Le Président de la République salue, en outre, le professionnalisme et l’exemplarité de nos forces de defense et de sécurité, qui œuvrent en permanence pour la préservation de la paix et la protection du patrimoine national.
Abordant la question liée à la semaine départementale de la jeunesse et de la stratégie de promotion des jeunes, le Président de la République félicite le Ministre de la Jeunesse, ses services, le Conseil national de la Jeunesse, les jeunes et toutes les parties prenantes pour le succès de cette rencontre qu’il a présidée, le samedi 02 avril 2022 et dont le thème accentue la mobilisation pour la bonne préparation des jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026.
Le Chef de l’Etat a voulu, par sa présence, marquer davantage son soutien aux jeunes, magnifier "la force de la détermination" des jeunes, dans la valorisation du capital humain national et la réalisation de notre ambition pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035.
Le Président de la République demande, dès lors, au Gouvernement, d’assurer l’organisation régulière des semaines de la jeunesse, qui demeurent des moments populaires d’échanges, de communication et d’évaluation des politiques en faveur des jeunes.
Le Chef de l’Etat souligne, dans ce sens, l’importance de consolider le triptyque "Formation, Entreprenariat et Emploi", comme socle de la stratégie de promotion des jeunes.
Le Président de la République rappelle, à cet égard, l’impératif d’assurer un suivi de proximité, de la territorialisation (dans les départements et communes) du programme d’urgence " XËYU NDAW ÑI", dont les premiers résultats sont très satisfaisants : 62334 emplois sur 65000 prévus, soit un taux de près de 96%, compte non tenu du recrutement de 20.000 emplois supplémentaires planifié en 2022.
Le Chef de l’Etat signale l’impératif d’assurer un fonctionnement optimal des Pôles Emploi et Entreprenariat des jeunes, avec la montée en puissance des équipes de l’ANPEJ, du 3FPT et de la DER/FJ, ainsi que le déploiement d’une communication adaptée aux cibles.
Le Président de la République indique, par ailleurs, la nécessité de renforcer la formation civique des jeunes à travers les curricula de formation et l’intensification des actions du service civique national, rénové.
Le Chef de l’Etat invite, dans la même dynamique, le Ministre de la Jeunesse, à assurer un suivi spécial de la mise en œuvre du programme de réalisation des Maisons de la Jeunesse et de la Citoyenneté, espaces modernes, d’éducation citoyenne et de promotion de la vie associative.
Le Président de la République demande, également, au Ministre de la Jeunesse, de veiller à la consolidation de l’organisation et du fonctionnement du Conseil national de la Jeunesse, structure qui doit être renforcée à tous les échelons (national, régional, départemental, arrondissement, communal).
Le Chef de l’Etat invite, enfin, le Gouvernement, à examiner les voies et moyens de :
(i) faciliter l’accès des jeunes au foncier, notamment, agricole ;
(ii) mettre en place un guichet spécial "accès des jeunes au logement" dans le cadre du projet "100.000 logements" à déployer dans les départements ;
(iii) développer un programme national de valorisation des cultures urbaines ;
(iv) amplifier avec l’écosystème numérique, le soutien de l’Etat aux Startups initiés par les jeunes.
Poursuivant sa communication, le Président de la République a abordé la question liée au développement durable de la capitale nationale en réaffirmant son ambition de poursuivre et d’amplifier, en liaison avec les collectivités territoriales (ville de Dakar et les communes du département), les investissements pour la modernisation et le développement durable de la Capitale.
Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat, tirant les conclusions de la 3ème série de "JOKKO AK MACKY", rencontre d’échanges et de dialogue avec des jeunes et des populations de l’Arrondissement du Plateau (y compris les maires de Médina et de Dakar Plateau), signale que ces deux communes constituent des vitrines de la capitale, dont l’amélioration du cadre de vie et l’épanouissement des populations s’érigent en priorités.
Sous ce rapport, le Président de la République demande au Gouvernement, de développer un dialogue territorial constructif avec la Ville de Dakar et les maires des communes concernées, afin d’améliorer :
1- le cadre de vie des populations ;
2- le développement des activités économiques, sportives et socio-culturelles ;
3- la réhabilitation, l’extension et l’équipement des écoles, hôpitaux et centres de Santé, installés dans les communes de Médina et de Dakar Plateau.
Au regard des priorités ainsi déclinées, le Chef de l’Etat demande, au Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, de finaliser, dans les meilleurs délais, avec les Ministres et maires concernés, un Plan d’urgence de modernisation de l’Arrondissement du Plateau.
Sur la question liée à la valorisation des filières émergentes de l’artisanat national, qui nécessite le renforcement des capacités des artisans et le financement adéquat de leurs activités, le Président de la République, demande, aux Ministres en charge de l’Artisanat et de la Formation professionnelle, d’engager avec les professionnels des cuirs et peaux, la mise en œuvre d’un programme de soutien à la filière, en relation avec la DER/FJ, le 3FPT et les centres de formation dédiés (centre de Ngaye Mékhé).
Le Chef de l’Etat indique la nécessité d’ouvrir des lignes de crédits spécifiques, pour promouvoir l’entreprenariat dans la filière cuirs et peaux.
Le Président de la République invite, enfin, le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, à améliorer l’équipement des Chambres des métiers ainsi que l’efficacité des dispositifs de financement des artisans.
Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a insisté sur le soutien de l’Etat aux personnes vivant avec un handicap : sur ce point, le Président de la République rappelle, au Gouvernement, la nécessité d’asseoir la cohérence et l’efficacité des politiques publiques, visant l’amélioration durable du bien-être des personnes vivant avec un handicap. Il demande, à ce titre, aux Ministres en charge de la Fonction publique et du Travail, en particulier, de veiller à la facilitation de l’accès à l’emploi des personnes vivant avec un handicap dans la fonction publique et au niveau du secteur privé.
Le Chef de l’Etat souligne, par ailleurs, l’urgence de faire prendre les dispositions appropriées pour adapter l’accessibilité des bâtiments et des moyens de transport en commun, aux personnes vivant avec un handicap.
Le Président de la République demande, enfin, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de faire la situation exhaustive de la gestion des cartes d’égalité des chances en termes de prise en charge équitable des services effectivement délivrés aux bénéficiaires recensés.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution du budget 2022 et sur les dépenses liées à la mise en œuvre du programme "XËYU NDAW ÑI" ;
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur l’état d’avancement des travaux du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la nouvelle nomenclature générale des actes professionnels par une tarification harmonisée ;
- Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l’arachide et sur les fermes ANIDA ;
- Le Ministre des Pêches et de l’Economie maritime a fait une communication sur les projets au profit de la pêche artisanale ;
- Le Ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) a fait une communication sur la commercialisation des produits horticoles ;
- Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur la réforme phare "Accès des acteurs de l’économie informelle à la protection sociale".
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de loi modifiant la loi 2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral ;
- Le projet de décret portant dénomination du Pont de Foundiougne « Pont Nelson Mandela ».
MACKY SALL DEMANDE UN APPROVISIONNEMENT NORMAL DES MARCHÉS
Le chef de l’Etat a demandé, mercredi, au ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, de prendre toutes les dispositions pour ’’un approvisionnement normal des marchés’’ en denrées et produits de première nécessité
Dakar, 6 avr (APS) – Le chef de l’Etat a demandé, mercredi, au ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, de prendre toutes les dispositions pour ’’un approvisionnement normal des marchés’’ en denrées et produits de première nécessité dans ce contexte du Ramadan et du Carême.
’’Dans le contexte du Ramadan et du Carême, le chef de l’Etat demande, au ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, de prendre toutes les dispositions pour un approvisionnement normal des marchés en denrées et produits de première nécessité, selon les prix officiellement fixés’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres, tenu ce jour.
La même source souligne qu’à l’entame de sa communication, le chef de l’Etat a adressé ’’ses meilleurs vœux à la Communauté musulmane, à l’occasion du mois béni de Ramadan’’.
Le communiqué ajoute qu’’en cette période particulière de ferveur religieuse et de dévotion’’, le président de la République a prié ’’pour un Sénégal de paix et de prospérité dans la solidarité et l’inclusion’’.
Macky Sall a exhorté le ministre du Commerce à ’’renforcer la promotion du +Consommer local+et à asseoir, avec les acteurs, la transformation et la valorisation des céréales locales’’.
MACKY TOUJOURS ENGAGE A MODERNISER DAKAR
Le chef de l’Etat a réaffirmé mercredi, en Conseil des ministres, son ambition de poursuivre et d’amplifier, en liaison avec les Collectivités territoriales, les investissements pour la modernisation et le développement durable de la capitale sénégalaise.
Dakar, 6 avr (APS) – Le chef de l’Etat a réaffirmé mercredi, en Conseil des ministres, son ambition de poursuivre et d’amplifier, en liaison avec les Collectivités territoriales, les investissements pour la modernisation et le développement durable de la capitale sénégalaise.
’’(…) Le président de la République a abordé la question liée au développement durable de la capitale nationale en réaffirmant son ambition de poursuivre et d’amplifier, en liaison avec les collectivités territoriales (ville de Dakar et les communes du département), les investissements pour la modernisation et le développement durable de la capitale’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Dans cette dynamique, Macky Sall, tirant les conclusions de la 3ème série de "JOKKO AK MACKY", rencontre d’échanges et de dialogue avec des jeunes et des populations de l’arrondissement du Plateau (y compris les maires de Médina et de Dakar Plateau), a signalé que ’’’ces deux communes constituent des vitrines de la capitale, dont l’amélioration du cadre de vie et l’épanouissement des populations s’érigent en priorités’’.
Le communiqué ajoute que sous ce rapport, le président de la République a demandé au gouvernement, ’’de développer un dialogue territorial constructif avec la Ville de Dakar et les maires des communes concernées’’.
Il a assuré que cette initiative visait à ’’améliorer, le cadre de vie des populations, le développement des activités économiques, sportives et socio-culturelles ainsi que la réhabilitation, l’extension et l’équipement des écoles, hôpitaux et centres de Santé, installés dans les communes de Médina et de Dakar Plateau’’.
’’Au regard des priorités ainsi déclinées’’, le chef de l’Etat a demandé, au ministre des Collectivités territoriales, du développement et de l’Aménagement des Territoires, ’’de finaliser, dans les meilleurs délais, avec les ministres et maires concernés, un Plan d’urgence de modernisation de l’arrondissement du Plateau’’.
UNE GALAXIE DE SOUTIENS À LA RUSSIE EN AFRIQUE
Gouvernants, opposants, militants panafricanistes sur les réseaux sociaux ou simples manifestants: à l'heure de la guerre en Ukraine, les soutiens au régime russe sont de plus en plus visibles en Afrique subsaharienne
Gouvernants, opposants, militants panafricanistes sur les réseaux sociaux ou simples manifestants: à l'heure de la guerre en Ukraine, les soutiens au régime russe sont de plus en plus visibles en Afrique subsaharienne, un symbole du "soft power" croissant de Moscou sur le continent.
"Poutine veut récupérer son pays et il n'a pas le sang de l’esclavage et de la colonisation sur les mains. Je préfère Poutine, même si ce n'est pas mon messie, à tous les présidents occidentaux et à tous les maudits présidents africains, soumis à l’oligarchie de l’Occident", tempêtait début mars, le militant panafricaniste Kemi Seba dans une vidéo.
Même tonalité chez Julius Malema, leader de la gauche radicale sud-africaine: "Nous sommes là pour dire à l'OTAN et aux Américains que nous ne sommes pas avec eux. Nous sommes avec la Russie et aujourd'hui nous voulons remercier la Russie. Donnez leur une leçon, nous avons besoin d'un nouvel ordre mondial et nous sommes fatigués de recevoir des ordres des Américains".
Comme eux, militants africains et partisans de Poutine ou abonnés sur les réseaux sociaux qui se comptent par milliers, multiplient ces derniers mois les interventions "anti-impérialistes" et favorables aux actions du pouvoir russe.
"Il y a une prolifération de chaînes Youtube qui relaient des discours déstabilisateurs. Ils créent un fossé entre l'Occident et les régimes africains et servent ainsi les intérêts russes", estime Mahama Tawat, chercheur à l'université de Malmö en Suède.
Offensives médiatiques
L'influence russe en Afrique se traduit aussi dans les rues de Bamako, N'Djamena ou Ouagadougou, où des manifestants hostiles à la présence militaire française au Sahel ont brandi des drapeaux russes. Elle se matérialise aussi par des offensives médiatiques.
Au Cameroun, la télévision "panafricaine" Afrique Média présente régulièrement des opinions pro-Kremlin dans le conflit avec l'Ukraine et invite régulièrement Kemi Seba. "Guerre Ukraine Russie: comment le leadership de Poutine fait paniquer l'Occident ?", "Projet d'assassinat de Vladimir Poutine: jusqu'où peuvent aller les Occidentaux?", font par exemple partie des sujets débattus sur la page Facebook du média.
Ce terreau populaire pro-russe, dont il est difficile d'évaluer l'ampleur, est appuyé par la bienveillance de certains gouvernements africains envers le Kremlin.
L'analyse du vote de la résolution de l'ONU condamnant l'invasion de l'Ukraine, adopté à une large majorité, le 2 mars le montre: sur 35 pays abstentionnistes, seize sont en Afrique, auxquels il faut ajouter l'Erythrée qui a voté contre, et huit Etats africains qui n'ont pas participé au vote.
"Dans l'ensemble", sauf rares exceptions comme le Sénégal, "ce sont soit des régimes autoritaires qui se sont abstenus, soit des pays qui ont des liens historiques, souvent militaires, avec la Russie depuis l'époque du bloc soviétique", analyse Mahama Tawat.
Certains gouvernements se sont même ouvertement tournés vers Moscou, comme en Centrafrique où le pouvoir a appelé la Russie à la rescousse, lors d'une offensive de groupes armés fin 2020. Des centaines de paramilitaires russes, des "mercenaires" du groupe Wagner selon l'ONU, sont venus renforcer ceux déjà présents dans le pays depuis deux ans.
Plus récemment, le Mali, qui a sommé les forces françaises de partir, a reçu des équipements militaires russes dont deux hélicoptères de combat, en vertu d'"un partenariat sincère et très ancien", selon l'armée. Bamako accueille également un grand nombre "d'instructeurs russes", encore des "mercenaires" de Wagner, selon la France et ses partenaires.
Infox
L'Afrique anglophone ne fait pas exception. En 2016, la Tanzanie et la Russie ont signé un accord de coopération militaire incluant l'entraînement de soldats africains dans des académies russes.
En Ouganda voisin, le fils du président Museveni, le puissant général Muhoozi Kainerugaba, a récemment affirmé un soutien sans ambiguïté à Vladimir Poutine. "La majorité de l'humanité (qui n'est pas blanche) soutient l'action de la Russie en Ukraine. Poutine a absolument raison!", a tweeté fin février ce proche conseiller de son père.
Pour asseoir son influence, la Russie n'hésite pas à déployer des discours différents selon le public visé.
"Les récits xénophobes, anti-migrants et anti-musulmans sont produits à destination d’un auditoire européen, tandis que les appels à la décolonisation et à la fin de l’impérialisme occidental visent l’Afrique subsaharienne et le monde musulman", souligne un rapport de l'Institut français des relations internationale (Ifri).
Un terreau fertile pour les fausses informations: le début de l'offensive russe en Ukraine a coïncidé avec un boom des partages "d'infox", reprises en choeur par de nombreuses pages "panafricanistes" sur les réseaux sociaux. Les angles d'attaques étaient récurrents: défendre la légitimité de l'invasion de l'Ukraine et montrer la supériorité militaire de la Russie.
DES TANGANAS VERSENT 5.500F PAR JOUR AU CAMP PENAL
Grosse révélation du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp France Dégage) qui s’est fendu d’un communiqué pour déplorer la situation des prisonniers du Camp pénal
Grosse révélation du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp France Dégage) qui s’est fendu d’un communiqué pour déplorer la situation des prisonniers du Camp pénal auxquels on interdit de recevoir des repas de leurs parents. Selon les activistes, cette affaire s’explique par la présence de vendeurs d’omelettes dans la prison qui versent 5.500 FCFA par jour. Ils accusent le directeur de la prison de sauvegarder un deal.
In extenso le communiqué du Frapp
Alors que les Sénégalais s’entassent comme des sardines dans les stades de football, sous prétexte de coronavirus les prisonniers du Camp pénal sont interdits de recevoir des repas de leurs parents alors que tout le monde sait que la nourriture servie aux prisonniers des 37 établissements pénitentiaires est souvent infecte. En réalité ce refus de laisser entrer les repas des prisonniers du Camp pénal s’explique par la volonté du directeur du Camp pénal de sauvegarder un deal. Ainsi il y a des vendeurs d’omelettes dans la prison qui versent 5.500 FCFA par jour à la prison du Camp pénal. Pour que ce business florisse, il faut empêcher les rentrées de nourriture au maximum et condamner les prisonniers du Camp pénal à acheter à la boutique du Camp pénal et les omelettes du Camp pénal. Pire, quand les prisonniers vont pour acheter des œufs à la boutique, il n’y en a jamais pour les obliger à acheter les omelettes du Camp pénal. Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP demande à la direction de l’administration pénitentiaire de faire cesser ce trafic et de mettre un terme au confinement culinaire des prisonniers du Camp pénal.
TUERIE DE BOFFA BAYOTTE, LA PERPÉTUITÉ REQUISE À L’ENCONTRE DE ONZE DES TREIZE ACCUSÉS
Le ministère public a requis, mercredi, la réclusion à la perpétuité à l’encontre de onze des treize accusés du meurtre de quatorze bûcherons en 2018 dans la forêt de Boffa Bayotte, une localité de la région naturelle de Casamance, au Sud du Sénégal
Ziguinchor, 6 avr (APS) – Le ministère public a requis, mercredi, la réclusion à la perpétuité à l’encontre de onze des treize accusés du meurtre de quatorze bûcherons en 2018 dans la forêt de Boffa Bayotte, une localité de la région naturelle de Casamance, au Sud du Sénégal, a constaté un reporter de l’APS.
’’La peine capitale est abolie au Sénégal. C’est pourquoi je demande la réclusion criminelle à perpétuité’’, a déclaré le procureur près la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Le magistrat, Ismaïla Diallo, ponctuait ainsi un long réquisitoire durant lequel il a essayé de démontrer la culpabilité des accusés, réclamant au passage que deux parmi les prévenus présents au procès soient condamnés à une peine d’emprisonnement ferme de deux ans pour détention illégale d’armes.
Les deux concernés étaient en liberté provisoire depuis le 28 janvier, date à laquelle dix autres prévenus avaient obtenu un non-lieu après un séjour carcéral de quatre ans.
Le ministère public a, dans le même temps, réclamé le maintien du mandat d’arrêt international décerné au chef rebelle, César Atoute Badiatte. Une figure du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) jugée par contumace dans cette affaire.
Les mis en cause comparaissent depuis le 21 mars à la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor pour association de malfaiteurs, participation à un évènement insurrectionnel, assassinat, tentative d’assassinat, séquestration ayant entrainé la mort.
Le vol en réunion avec usage d’arme et de violence, détention illégale d’arme de la première catégorie, complicité d’assassinat, figurent, entre autres, parmi les chefs d’accusation.
La chambre criminelle a enregistré le même jour les plaidoiries des avocats de la partie civile après l’audition des témoins et des accusés qui a pris une dizaine de jours.
Au cours de leur plaidoirie, les avocats de la partie civile ont réclamé 20 millions de francs CFA de dommages intérêts pour chacune des 14 victimes enregistrées dans cette affaire qui porte sur le massacre de quatorze bûcherons retrouvés morts le 6 janvier 2018 dans la forêt classée de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée-Bissau.