SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
10 septembre 2025
VIDEO
POLEMIQUE AUTOUR DES ARRESTATIONS ET L'ANNONCE D'UNE NOUVELLE MANIFESTATION AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM
Les parutions de ce mardi 21 juin 2022 reviennent sur les polémiques générée par les arrestations liées à la manifestation du 17 juin dernier ainsi que l'annonce d'un concert de casserole le mercredi 22 juin et une grande manifestation le 29 juin
Les parutions de ce mardi 21 juin 2022 reviennent largement sur les polémiques générées par les arrestations liées à la manifestation du 17 juin dernier ainsi que l'annonce d'un concert de casserole le mercredi 22 juin et une grande manifestation le 29 juin pour protester contre les blocages pour les législatifs. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
VERS UN SECOND SACRE DE MANÉ...
Les autorités de l’instance dirigeante du football africain la CAF ont indiqué, à travers un communiqué, que la cérémonie sera de retour après deux années de pause en raison de la covid 19.
La cérémonie devant designer le meilleur footballeur africain sera organisée, le 21 juillet 2022. L’édition de cette année se tiendra le 21 juillet prochain au Maroc. Sadio Mané, lauréat de la dernière édition, est bien parti pour enlever son second titre.
Les autorités de l’instance dirigeante du football africain la CAF ont indiqué, à travers un communiqué, que la cérémonie sera de retour après deux années de pause en raison de la covid 19. Elle aura pour cadre le Royaume Chérifien qui va aussi accueillir la finale de la Coupe d’Afrique des Nations féminine. L’événement sportif sera organisé le jeudi 21 juillet 2022 à deux jours de cette finale. Même si plusieurs prix seront décernés, celui le plus attendu est sans doute la désignation du Ballon d’Or africain de cette année. Parmi les noms les plus cités pour cette édition, figurent ceux de Sadio Mané et de Mohamed Salah. Les deux stars de Liverpool ont réussi une saison exceptionnelle avec leur club en 2021-2022.
Vainqueurs de la FA Cup, de la coupe de la Ligue, vice-champions d’Angleterre et de la ligue des Champions ils ont fait mieux que leurs concurrents en championnat. Toutefois, si l’égyptien devance le sénégalais en Liga par son titre de meilleur buteur et de meilleur joueur du club, ce sont par ses performances en équipe nationale que Mané a fait mieux que lui. Meilleur joueur de la dernière CAN, champion d’Afrique et qualifié en coupe du Monde où il a été très décisif, le nouveau sociétaire du Bayern de Munich est plus que grand favori de cette édition qui, au cas où il l’emportera, le placera à égalité avec son idole El Hadji Diouf double ballon d’or en 2001 et 2002.
Edouard Mendy meilleur gardien avec des regrets...
Le gardien de but sénégalais sera sans doute la grande surprise désigné comme meilleur gardien du continent. Pourtant il aurait pu être parmi les prétendants sérieux au titre de ballon d’or si la CAF n’avait pas pris en compte que la période allant de septembre 2021 à juin 2022. Avec son club de Chelsea, il a remporté en 2020-2021 la Ligue des champions, la super Coupe d’Europe, le Mondial des Clubs et le titre de meilleur gardien UEFA. Des performances qui l’auraient placé en pole position pour remporter le titre de meilleur footballeur du continent. Toutefois, il pourra se consoler avec celui de meilleur gardien, titre qui lui a été décerné lors de la dernière coupe d’Afrique des Nations.
Aliou Cissé, un titre de meilleur entraîneur bien mérité
Un autre sénégalais qui sera couronné lors de cette cérémonie est Aliou Cissé. Rien que son titre de champion d’Afrique plaide largement à sa faveur comme meilleur entraîneur. Après avoir perdu de justesse cette consécration en 2019 dans un duel très serré avec l’algérien Djamel Belmadi, le coach des « Lions » va enfin remporter cette couronne très méritée au vu du coaching dont il a fait montre aussi bien lors de la dernière CAN qu’au cours des éliminatoires pour la qualification au prochain Mondial. La CAF a aussi indiqué que d’autres récompenses sont prévues. Il s’agit du joueur interclubs de l’année, du jeune joueur de l’année, de l’équipe nationale de l’année, de l’entraîneur de l’année, du club de l’année et du but de l’année.
Par Guimba KONATE
DE LA DÉMOCRATIE À LA DEMON...CRATIE
Insultes, appels au meurtre et autres…Aujourd’hui plus qu’hier, il est devient dramatique de constater que la coprolalie verbale et la violence physique sont devenues des attitudes banalisées dans notre pauvre pays
Dans une de mes contributions, intitulée : « Les chiens de garde », publiée dans les médiats du pays au mois de d’octobre 2020, je m’indignais fortement et avec la dernière énergie contre les dérives verbales et les violences physiques de plus en plus inacceptables qu’il nous est donné d’observer au sein de la société sénégalaise.
C’était il y’ a deux ans déjà. Aujourd’hui plus qu’hier, il est devient DRAMATIQUE de constater que la coprolalie verbale et la violence physique sont devenues des attitudes BANALISEES dans notre pauvre pays. Pourtant des signaux forts nous avaient alertés sur cette dégénérescence rampante de notre société. Il y’a eu tout d’abord les insanités débitées par certains compatriotes expatriés comme Assane Diouf et consorts, relayées par le NET sur les tenants du pouvoir et sur certaines autorités religieuses et coutumières du pays. On a fait le dos rond si on ne s’en est pas tout simplement et perfidement rassasié comme pas possible en occultant le côté dégradant des actes posés.
Ensuite il y’a eu la dérive extraordinaire de la dame Penda BA pour ne pas la nommer qui, dans un accès de schizophrénie passagère avait débité des insanités d’une puanteur extrême sur les wolofs. S’ensuivit l’appel au meurtre ethnique lancé par l’Honorable député de Ranérou avec ses coupecoupes à sortir. Puis vint Cissé LO et son glossaire de bordées puantes déversées publiquement et sans retenue contre ses anciens partenaires avec une violence inouïe qui n’a toujours pas fini de révulser les gens simples. Au fait, il est où ce Grand monsieur ?
Enfin et en attendant la suite, Il y’a eu Gaston et son « il faut brûler les DIAZ, ils ne sont pas nombreux et pas des sénégalais vrais quoi.» Ironie de l’Histoire, le DIAZ « à brûler » est devenu le MAIRE de la capitale DAKAR. Comme quoi DIEU veille et veillera TOUJOURS. Malheureusement il semble que la leçon n’a pas été retenue. Car on assiste de plus en plus à une banalisation de l’injure et des insanités et surtout des appels publics au meurtre et à l’assassinat à tout bout de champ dans la sphère des relations sociales de notre pays.
SANS AUCUNE REACTION ENERGIQUE ni de la Justice ni des pouvoirs publics. Mieux ou pire c’est selon, le Chef de l’Etat garant de l’Unité et de la cohésion nationales et cible lui-même de ces attaques immondes en dessous de la ceinture, reçoit avec tous les honneurs et la déférence qui sied, des auteurs de ces actes innommables leur donnant ainsi une onction LEGALE et NORMALISEE. Et pourtant autant qu’on s’en souvienne. Personne ne reconnait au Président un langage de charretier. Même au plus fort de sa déchéance politique avec Wade, il a su rester courtois avec tout le monde, adversaires comme partenaires. Dès lors, on a du mal à le voir adouber des aboyeurs qui écument les plateaux des télévisions et les réseaux sociaux , la rage au cœur, la bave à la bouche, débitant les insanités les plus immondes sur tout le monde même sur ceux qui, hier seulement étaient étiquetés « frères ». Jusqu’au Président soi-même qui n’échappe pas à leurs logorrhées nauséabondes. Et il LES reçoit en grandes pompes. A quelles fins ?
Si ce n’est pas une forme de bénédiction çà y ressemble fort et c’est cela qui est INACCEPTABLE ET HAUTEMENT CONDAMNABLE. Il faut oser le dire. NON ! Monsieur le Président de la République, la fin ne justifie pas TOUS les moyens. Vous représentez une Institution, la plus Haute du pays et au nom de la République que Vous incarnez, sauf votre respect Président, Vous n’auriez JAMAIS dû accepter de recevoir ces énergumènes qui ne vous apporteront que des souillures. C’est un concitoyen très indigné qui Vous ledit Excellence.
Depuis quand est-ce que l’insulte – de surcroit publique- est devenue une VERTU pour être érigée en Valeur convenable ? NON, NON, NON. TROIS FOIS NON.
D’aucuns et ils sont très nombreux, tout comme moi, hésitent à se lancer dans le jeu politique pour la simple raison que dans les débats et autres discussions, les termes les plus usités sont des injures et des insultes. Çà part dans tous les sens. En veux-tu ? En voilà. Et personnellement, s’il y’a une chose que j’abhorre véritablement, c’est l’insulte gratuite sous toutes ses formes. Je n’insulte personne et tous ceux qui me connaissent le savent. Aussi, je ne veux permettre à personne d’avoir l’occasion de m’insulter comme cela se fait dans l’arène politique au Sénégal.
C’est à croire qu’on ne peut même plus avoir des relations civilisées entre Nous dans nos échanges, nos discussions, nos contradictions. Rien que des injures, des gros mots, des dénigrements, des scories et même des violences physiques avec agressions et autres. Jusqu’à des appels publics au meurtre. Et donc dans le Sénégal d’aujourd’hui, il semble bon et même très bon d’insulter à tout va, beaucoup insulter, toujours insulter pour parler comme Maître Wade. TERRIBLE. Si c’est cela la politique, alors Pauvre de Nous.
L’injure c’est comme un boomerang, elle retourne toujours au lanceur. Mais le champ politique national est devenu tellement nauséabond avec des lanceurs d’excréments que sa puanteur n’épargne personne. La coupe est pleine Vraiment. C’est à se demander ce qui nous arrive à Nous, sénégalais pour que nous perdions tout notre sens élevé de l’urbanité, de la fraternité, de la Téranga, du yaar, du teguine et du respect mutuel pour nous complaire de plus en plus dans les fanges putrides de la vindicte, des injures, des philippiques et autres joyeusetés entre nous ?
Il faut vraiment s’alarmer de la tournure des relations sociales dans notre pays à l’aune des nouvelles formes d’expressions et des postures qui rebuteraient même certains animaux nécrophiles. Ce à quoi nous assistons, n’est pas de la démocratie mais s’apparente beaucoup plus à ce que d’aucuns appellent la démon..cratie.
Pour dire Le règne des démons. Oui ! Il y’a vraiment lieu de s’inquiéter des dérives et autres attitudes d’exclusion et de confrontation, de menaces à peine voilées et des appels publics au meurtre qui émaillent de plus en plus de tous les cercles de notre vie sociale. Et il sied au Chef de l’Etat que nous nous sommes donné, de ne pas accorder l’onction de la bénédiction à de tels comportements en s’affichant ostensiblement avec des adeptes de l’insulte gratuite et permanente.
Pour dire simplement que l’Heure est Grave. Très Grave dans notre pays
On ne le dira jamais assez, ce pays Nous appartient à TOUS. Ceux qui y sont nés et qui y vivent. Ceux qui y sont venus et y sont restés pour y vivre. Nous sommes tous d’égale dignité d’être des sénégalais. Et dans ce Sénégal à Nous TOUS, soit Nous acceptons de vivre, Tous en frères en nous respectant les uns, les autres soit nous allons Tous mourir en IDIOTS pour paraphraser Luther KING. Qu’on se le tienne pour DIT. Plaise à DIEU que la Raison nous visite et que Nous revenions vite fait, à nos fondamentaux pour ne plus en ressortir. AMINE AMINE AMINE. DIEU Nous garde, garde le Sénégal et garde l’Afrique. Dakar le 15/06 /2022.
Par MADI WAKE TOURE
VOUS AVEZ DIT INSULTEUR PUBLIC
Je crois que ce n’est pas toujours mauvais de convoquer la fiction pour camper une réalité sociale douloureuse pouvant faire le lit de dommages terribles sur la société
Je crois que ce n’est pas toujours mauvais de convoquer la fiction pour camper une réalité sociale douloureuse pouvant faire le lit de dommages terribles sur la société. Pour fêter les dix ans de sa présence dans le champ médiatique sénégalais, la TMV (télévision mille volcans), en synchronisation avec ses homologues (télévisions mille collines) — vous vous rappelez tous et toutes ce rôle néfaste que la radio Mille collines a joué dans le déclenchement génocide rwandais — s’est décidée je ne sais pour quelle raison à faire un sursaut d’orgueil et de lucidité pour s’interroger sur sa praxis du journalisme dans un pays comme le nôtre confronté à de multiples défis. Et pour ce faire, la TMV a jeté son dévolu sur un homme d’un certain âge appelé Meuna Saaga Lool Dolli Ci Meuna Kathie (MSLDCMK). En exclusivité, nous vous livrons cette interview accordée par MSLD à la TMV.
TMV : veuillez-vous présenter à no téléspectateurs, Meuna Saago Lool Dolli CI Meuna Kathie…
MSLDCMK : Suis très heureux de répondre à vos questions. J’aime bien me retrouver avec des journalistes comme vous. Cela dit, j’ai échoué dans ma vie professionnelle. C’est pourquoi, pour ne pas rester les bras croisés, j’ai trouvé dans les injures, la médisance, l’affabulation, les mensonges, un créneau assez porteur surtout qu’une partie importante de la population est …demandeuse. Et avec ma nouvelle « profession », on n’a pas besoin d’une formation diplômante. Il suffit tout juste de bien manipuler la langue Wolof, de savoir crier, hurler, vociférer, bref faire le clown pour réussir.
Avez-vous pris conscience du mal que vous faites à votre société dans son ensemble en véhiculant de fausses informations mais aussi et surtout de l’image négative que vous renvoyez à la jeunesse ?
C’est là le cadet de mes soucis ! Dans ce pays, c’est triste mais c’est la vérité, chacun gère ses intérêts à sa manière. Regardez comment le pays fonctionne de l’échelon inférieur jusqu’au sommet de l’Etat ! En me faisant remarquer comme influenceur, ça peut m’ouvrir des perspectives insoupçonnées. A preuve par mes confrères qui ont été reçus par la plus haute autorité de l’Etat. Tout cela pour dire que cette profession – la nôtre, celle des insulteurs — à de beaux jours devant elle parce que reconnue à un niveau élevé de l’Etat. Il s’y ajoute que des moyens substantiels sont dégagés par des responsables politiques, nichés à des sommets insoupçonnés dans la pyramide sociale, pour entretenir et recruter…des insulteurs. Vous vous rappelez ces fameux journaux IL EST MIDI, LE MESSAGER ? C’étaient des journaux de propagande, de mensonge éhonté, de délation. Eh bien, ils sont tous morts de leur belle mort ! Si j’en parle, c’est pour faire le parallèle avec ce que nous faisons aujourd’hui. Ce sont tout juste les supports qui ont changé mais, fondamentalement, les lignes éditoriales restent les mêmes : détruire par l’écrit, le son ou l’image tous ceux ou toutes celles qui contrecarrent le ou les projets de nos employeurs. L’image qu’on renvoie à la jeune génération ? Qui s’en préoccupe ? Le pays marche sur la tête. Jugez-en ! L’école, depuis plusieurs années, connaît une crise cyclique et rien de véritablement sérieux n’est fait pour renverser la tendance. Au contraire, l’école s’enfonce chaque année dans les abysses profonds de la médiocrité crasse. C’est cette école complètement à terre que nous avons avec des enseignants totalement démotivés et qui n’y croient plus.
A vous entendre parler, c’est à désespérer de ce pays ?
Y a de quoi !
Peut-on s’attendre à un sursaut salvateur de votre part vous amenant à rompre avec cette vie de facilité qui frise quelque part l’indignité ?
Cette vie, c’est vrai, est très éloignée de toute forme de grandeur. Mais dans un pays où le mensonge sous toutes ses formes est la chose la mieux partagée, où la parole donnée n’a aucune valeur, vouloir s’ériger en modèle de rigueur, c’est courir le risque de mener une vie remplie de difficultés et de déceptions de toutes sortes. Il faut rentrer comme tout le monde dans le moule qui régit le fonctionnement de notre société pour ne pas mourir idiot et là tu es peinard !
Ne vous arrive-t-il pas d’avoir des remords avec cette vie de saleté et de lâcheté que vous menez, consistant à salir pour de l’argent et autres prébendes, la réputation d’honnêtes citoyens ?
J’ai l’impression que vous vivez dans une autre planète et que vous n’avez rien compris. Qui se soucie de l’avenir de ce pays ? Ne vous laissez pas abuser par ces discours lénifiants martelés à longueur de journée avec des trémolos dans la voix. Ils ne signifient pas grand-chose pour ceux ou celles qui les sortent de leurs bouches : l’essentiel pour ces gens-là, c’est de faire bonne impression. Toute le reste n’est que ruse et leurre ! Ici, chacun cherche à gagner de l’argent comme il peut. Des fonctionnaires, milliardaires, y en a à la pelle dans ce pays ! Des politiciens professionnels, milliardaires, ils sont légion dans ce pays ! Ces gens-là, à ce que je sache, ils font plus de mal au pays que nous autres, influenceurs, abonnés aux injures et autres insanités qui utilisons l’insulte comme stratégie de survie. Ayant échoué partout, il ne nous reste que ça !
Votre mot de la fin Meuna Saago Lool Dolli CI Meuna Kathie !
Je remercie le Ciel, mes parents pour cette réussite inattendue que je connais présentement. Pas un Sénégalais n’ignore mon nom. Mes apparitions publiques donnent lieu à des débordements de foules impressionnants. Tout cela me conforte dans l’idée que je fais œuvre utile et que les Sénégalais, toutes couches sociales confondues, se reconnaissent dans mon travail. » Triste et inutile vie que celle-là mais que voulez-vous ? Si ces gens-là (les insulteurs) existent jusqu’à se mettre au-devant de la scène, c’est que, quelque part, il y a problème dans notre société. Comment une société normale peut-elle tolérer des pratiques en total porte-à-faux avec son histoire, sa culture, sa religion, bref sa civilisation ? Quoi qu’on puisse dire, notre société, à de rares exceptions près, ne tolère pas les excès. Dans certaines de nos ethnies, l’injure publique se lave dans le sang. Mais bon, autre temps, autre mœurs ! J’ai voulu prendre prétexte de cette interview imaginaire pour m’interroger sur le fonctionnement actuel de notre société qui se plait à verser dans le langage ordurier. Et quand on décrypte à la loupe l’échange que la TMV a eu avec MSLDCMK, on se rend compte que cet énergumène n’est pas si bête que ça. Seulement voilà, pour la préservation de ses intérêts, il fait preuve d’une irresponsabilité qui frise la folie. Comment peut-on, pour de l’argent, chercher à briser des vies, à détruire, à vouloir même « tuer » ? Quand vous jetez en pâture la vie de quelqu’un, que les faits évoqués soient vrais ou faux, vous avez perturbé, même si c’est pour un temps limité, la quiétude mentale de l’individu. Quand vous écorchez d’une manière ou d’une autre la dignité de l’individu, qu’il en parle ou pas, vous l’avez blessé. Et j’ai bien aimé cette sortie que j’ai vue dans le Net du docteur Massamba Gueye LBA : « On peut dire sa vérité sans insulter ni blesser. Respectons-nous. Trop c’est trop. La plaie physique se cicatrise mais la blessure morale ne se referme jamais. Nous sommes tous des parents ! Rien ne justifie cette insolence généralisée. Nos enfants nous écoutent ! » Ce penseur émérite a raison. Mais, compte tenu de la configuration de notre société, ce n’est pas demain la veille que ce déferlement de haine qui ne dit son nom va s’arrêter. « Nit dou saga koumou beugue » (On n’injurie pas la personne qu’on porte dans son cœur). Comme il en est ainsi et étant donné que nous sommes tous de potentielles victimes, Dieu fasse que nous soyons assez forts moralement pour faire face au regard réprobateur et parfois même inquisiteur de l’autre lorsque nous serons à notre tour victimes de ces insulteurs. Cela dit, plus je réfléchis sur les faits et gestes de ces insulteurs publics, plus je me dis peut-être à tort qu’on a des malades qui s’ignorent. Quand la personnalité est fragile et qu’elle est en proie à des dysfonctionnements internes graves, l’homme est porté vers les excès. Mais au fait qu’est que ces gens-là apportent à la société en terme de plus-value ? Rien ! Absolument rien ! Sinon contribuer dangereusement à abêtir cette société déjà bien mal en point. Les questions fondamentales d’Education, de Santé, de Développement, ça ne les intéresse pas ! Et c’est malheureux, ils invitent à leurs plateaux des gens comme eux dont les discours suintent la haine et la méchanceté gratuite. Notre société qui vit de ça 24/24 heures, doit se donner les moyens de réfléchir sur son vécu. Au fait, ces télévisions, nouveau format, font peur. Chacun se demande dans son for intérieur à quand mon tour au motif que personne n’échappe aux campagnes de lynchage médiatique, la marque de fabrique de ces médias d’un style particulier. En attendant, j’invite les uns et les autres à se forger une structure mentale assez forte pour ne pas se laisser abattre en ce sens que les insulteurs visent un objectif bien clair : « tuer » ; d’où la nécessité d’avoir un caractère trempé. Mais là aussi il faut s’exercer en permanence, étant entendu que la maturité affective et psychologique ne tombe pas ex nihilo : il faut la cultiver jour et nuit. Le mot de la fin, je vais l’emprunter à Faust : « Homme ! Par ton cerveau puissant, deviens un Dieu, le Seigneur et le maître de tous les éléments. » …
A suivre, la semaine prochaine, incha Allah !
ON SERA PLUS REGARDANT AVEC CEUX QUI SONT AUTOUR DU PRÉSIDENT
Dans ce dernier jet du grand entretien que Aminata Touré a accordé au Groupe Emedia, il est question des sorties du chef de l’Etat dans les médias étrangers.
Dans ce dernier jet du grand entretien que Aminata Touré a accordé au Groupe Emedia, il est question des sorties du chef de l’Etat dans les médias étrangers. L’ancienne Première ministre admet que le président de la République doit passer plus de temps avec la presse nationale. La tête de liste de Bby aux Législatives aborde aussi des questions liées à la violence, à la bonne gouvernance, entre autres.
L’Etat de droit est-il en bonne santé au Sénégal ?
L’Etat de droit se construit partout dans le monde. Il n’y a un Etat de droit achevé dans aucune partie du monde. La première démocratie que je connais bien, que ce soit aux Usa, du point de vue du nombre je veux dire, pas de la qualité ; tous les jours ; on voit des gens qui parlent d’Etat de droit, de droits bafoués pour les minorités raciales… c’est un processus qui se construit au fur et à mesure. Je pense qu’au Sénégal, nous sommes dans un processus de création et, justement, il va se nourrir de la posture des acteurs.
En parlant des acteurs, vous avez dénoncer une certaine rhétorique qui est même dangereuse, qui appelle à la violence, en faisant référence à Ousmane Sonko. Beaucoup de Sénégalais dénoncent l’organisation d’un concert, lors du deuil national et on entend beaucoup d’appels à l’insurrection. Est-ce qu’au Sénégal, le statut d’opposant offre une certaine immunité ?
Cela ne devrait pas être le cas. On ne devrait pas attendre que la loi règle ces problèmes. Il faut qu’on fasse chacun preuve de responsabilité et il faut aussi qu’on forme nos militants dans ce sens. Mais à un moment, la loi s’exerce. Il faut qu’on y travaille tous, les médias, la société civile, les acteurs politiques, majorité comme opposition, et que l’on bannisse cette rhétorique de la violence, parce que la violence appelle la violence. Vous avez des militants, nous en avons, ils se retrouvent dans la rue, vous avez des morts, et ce sera peut-être le fils du voisin ou de la voisine.
"Il n’y a un Etat de droit achevé dans aucune partie du monde"
Mais l’Etat du Sénégal a les instruments pour faire face à ses dérives reconnues ?
Mais l’Etat du Sénégal maintient l’ordre, cela est clair. Je pense que beaucoup testent les limites. Seulement, je ne leur conseillerais pas d’aller au-delà des limites ou de franchir la ligne rouge. Je sais que l’Etat du Sénégal est un Etat tolérant. Vous avez bien vu ce qui se passe aux Usa, où les gens sont poursuivis avec des caméras de surveillance et mis en prison pour 10 ans. Donc, que les porteurs d’opinion de paix et de stabilité parlent à ceux qui font cette promotion de la violence. Il faut mettre le doigt dans la plaie.
"Il faut qu’on re-civilise les relations sociales"
Revenons à cet insulteur. Quand vous me dites le chef de l’Etat ou ses services ignorent l’existence de ces individus qui souillent la sacralité des institutions, en tant que citoyen, cela me fait mal.
C’est possible ! Moi qui vous parle, j’ai été Premier ministre, ministre de la Justice, je ne le connaissais pas. Parce que vous n’avez que 24 heures dans une journée, c’est à vous de choisir ce que vous allez faire, de regarder ou de ne pas regarder. Vous pensez qu’on passe du temps à regarder des insulteurs ? Mais à l’avenir, on sera plus regardant avec ceux qui sont autour du Président. Je peux prendre la critique.
Sur ces questions, selon de nombreux experts, le procureur a la latitude de s’autosaisir face à l’insulte publique adressée à qui que ce soit ?
On n’a pas le droit d’insulter son voisin ; on n’a pas le droit d’insulter son époux ou son enfant.
Pourquoi, au Sénégal, le procureur, qui en a la prérogative, ne s’autosaisit pas ?
Je peux vous dire que, si vous devriez mettre tous ceux qui insultent en prison, il faudrait construire beaucoup de prisons. C’est pourquoi je dis l’opportunité de la poursuite aussi, c’est un principe de droit.
"Votre propre corporation a besoin de se réorganiser"
Vous avez bien des bracelets électroniques ?
Vous avez besoin d’en importer beaucoup alors. La réponse, c’est qu’il faudra qu’on consacre plus d’énergie et de temps à l’éducation civique. Je crois que c’est fondamental que les partis politiques forment leurs militants. Ce n’est pas avec des insultes qu’on s’oppose. Il faut qu’on re-civilise les relations sociales. On a vu aussi des élèves s’attaquer à leur maître dans des écoles. C’est une culture. On ne parle pas de mot « culture » par hasard, ça transpire dans la politique, à l’école dans le champ sportif, les navétanes... Donc, ça appelle d’abord une prise de conscience collective mais aussi des actions de tous les jours de la part de toute la société pour qu’on puisse dépasser ce stade.
Le président de la République s’adresse plus à la presse étrangère qu’à la presse nationale sur des sujets d’intérêt national ?
Figurez-vous que je suis d’accord avec vous. Je pense qu’on doit y réfléchir, suggérer au président effectivement de le faire si tant est aussi que la presse soit véritablement une presse indépendante. Il y a des journalistes indépendants et libres mais aussi, vous le savez très bien, votre propre corporation a besoin de se réorganiser.
Moi je ne l’entendrai pas pour la bonne et simple raison que le chef de l’Etat a donné une interview à un insulteur public reconnu. Donc, n’allez pas me parler, s’il vous plaît, de presse où les gens ne font pas correctement leur travail…
La prochaine fois on sera beaucoup plus vigilent. Il faudra que le président de la République passe plus de temps avec la presse nationale. Je vais faire le plaidoyer pour vous.
"Il faut trouver les bons mécanismes parce que, visiblement, parfois poursuivre quelqu’un peut être dramatique pour la société"
Vous aviez conduit la traque des biens mal acquis. Aujourd’hui, à l’heure où nous sommes, quel est votre sentiment par rapport à tout ce qui a été fait depuis ?
Il s’est passé tellement de temps. Ma vie a évolué depuis lors. Je ne mène plus la mission. D’autres s’en sont chargés. J’occupais le poste de ministre il y a 10 ans. C’est une conviction. Beaucoup de choses se sont passés dans ma vie, dans la vôtre, dans celle du pays. Il y a eu de combien de ministres de la Justice qui sont passés entre temps. Je ne peux que vous donnez des positions de principe. La bonne gouvernance est fondamentale pour n’importe quel pays. Il faut trouver les bons mécanismes parce que, visiblement, parfois poursuivre quelqu’un peut être dramatique pour la société. On y voit une chasse aux sorcières, peut-être qu’il faut mettre plus d’énergie dans la prévention. Cela aura été ma position, voir comment décentraliser l’Inspection générale d’Etat (Ige) qu’elle puisse être dans les ministères pour qu’elle puisse valider certaines dépenses, qu’elle puisse orienter même les dépenses au lieu de faire des contrôles à posteriori. Voilà un exemple de proposition que je peux faire. Parce que je pense que c’est important la bonne gestion.
LES ÉLÈVES BOUDENT LES COURS À ZIGUINCHOR
La manifestation de la coalition Yewwi Askan Wi, organisée vendredi dernier, a joué les prolongations ce lundi à Ziguinchor
Jean Diatta, Correspondant permettant à Ziguinchor |
Publication 21/06/2022
La manifestation de la coalition Yewwi Askan Wi, organisée vendredi dernier, a joué les prolongations ce lundi à Ziguinchor. En effet des élèves sont sortis dans les rues de la capitale régionale de la région éponyme hier matin pour exiger la libération de leurs camarades arrêtés lors de la marche non autorisée de ce weekend. Les potaches promettent de ne pas rejoindre les classes tant que leurs camarades seront détenus à la police.
A les en croire, les compositions du second semestre devaient démarrer ce lundi dans la plupart des établissements de Ziguinchor. Or, si elles se tenaient comme prévu, leurs camarades n’allaient pas pouvoir passer les épreuves. Ce qu’ils trouvent inacceptable et inimaginable.
Ainsi, très tôt le matin, ils ont investi la ville, par petits groupes, pour déloger leurs camarades de tous les établissements scolaires. Ce fut un tohu-bohu monstre partout dans la ville. Interrogés, les meneurs annoncent avec force que tant que leurs camarades seront entre les liens de la détention, il n’y aura plus cours à Ziguinchor et moins encore de compositions.
‘’Qu’ils se le tiennent pour dit, tant que nos camarades ne seront pas libres, il n’y aura ni de cours et moins de composition ici. On ne peut plus accepter les deux poids et les deux mesures de Macky Sall qui réserve toujours un traitement particulier et injuste à la jeunesse de la Casamance’’, nous a lancé un des responsables des grévistes qui se dit choqué de l’attitude violente des forces de l’ordre sur les jeunes de cette région à la moindre manifestation.
‘’Ils nous traitent différemment de nos camarades des autres régions comme si nous, nous ne sommes pas des Sénégalais. Il faut que cela s’arrête sinon il n’y aura jamais la paix sociale ici car nous avons décidé de ne plus nous laisser faire’’, martèle ce meneur.
Et finalement tous les élèves ont été délogés et sont rentrés chez eux sans subir les épreuves de composition ou sans faire cours. Toutefois, comme le craignaient certains, il n’y a pas eu d’affrontements avec les forces de l’ordre actuellement postées dans tous les points stratégiques de la ville.
Les élèves arrêtés dont le nombre n’est pas précisé étaient encore à la police sans que l’on sache quel est le sort qui leur sera réservé. La même interrogation est faite concernant Guy Marius Sagna, le responsable de Frapp/France Dégage. Des informations non confirmées faisaient état d’un possible déferrement au parquet de tout ce groupe.
À noter que les étudiants de l’Université de Ziguinchor sont aussi dans la rue depuis la semaine dernière pour dénoncer le retard de l’achèvement des chantiers de leur campus ouverts depuis plus de cinq ans. D’après un des porte-paroles de ces étudiants, l’insuffisance de salles de classes pour abriter les cours a fait que l’année universitaire qui devait démarrer au mois de janvier n’a toujours pas commencé. Il ajoute que cette même situation a entraîné un chevauchement entre l’année universitaire de 2020-2021 qui n’est pas encore terminée dans certaines filières et celle de 2021-2022.
L'ÉTAT AU BANC DES ACCUSÉS
L’enseignant chercheur en sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Moussa Diaw, estime que le contexte dans lequel se sont déroulées ces arrestations ne va pas dans le sens de l’apaisement des tensions sociopolitiques
L’inter-coalition formée de Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, exige la libération « immédiate et sans conditions » de ses responsables et militants arrêtés vendredi dernier lors de son rassemblement avorté puis placés sous mandat de dépôt. Il s’agit du maire de la ville de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, du mandataire de Yaw et député Dethié Fall et sa collègue Mame Diarra Fam. A cela, s’ajoute l’arrestation à Ziguinchor de Guy Marius Sagna également membre de Yewwi. Après leur mobilisation à la place de la Nation du 08 juin dernier, Yewwi et Wallu ont voulu remettre ça vendredi passé. Sauf que, cette fois-ci, leur manifestation était interdite par le préfet de Dakar. Les militants et responsables qui ont voulu braver l’interdiction se sont heurtés aux forces de défense et de sécurité déterminées à faire respecter l’arrêté préfectoral. Naturellement, la confrontation était évitable avec des débordements et encore, hélas, des pertes en vies humaines. Cette situation n’a pas échappé aux observateurs de la scène politique qui soutiennent que le principe du respect des droits et libertés individuelles, de culte et d’égalité a été violé par le pouvoir non seulement à travers ces arrestations « arbitraires » mais aussi par la séquestration à leurs domiciles du maire de la ville de Dakar, Barthélemy Dias, et de la tête de liste nationale de Yewwi, Ousmane Sonko. Selon ces analystes accrochés par « Le Témoin», ces arrestations et « séquestrations » entravent et laissent un impact dans notre démocratie.
L’enseignant chercheur en sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Moussa Diaw, estime que le contexte dans lequel se sont déroulées ces arrestations ne va pas dans le sens de l’apaisement des tensions sociopolitiques. Et, selon lui, le pire est à craindre dans l’avenir. Moussa Diaw note une restriction aux libertés des leaders de l’opposition. « La liberté est un élément très important dans une démocratie. Tout comme le sont la Justice et l’égalité. Ce jour-là (Ndlr, le vendredi 17 juin), il y a eu une atteinte aux libertés individuelles, aux libertés d’expression, d’action et de culte. Parce que le droit de manifester est autorisé par la Constitution. Cela dit, on a le droit de résister face à ce qu’on considère comme une injustice. Si on fait une analyse approfondie, on a l’impression que c’était une stratégie de dissuasion des opposants pour les empêcher de s’organiser afin de faire face à la majorité », a analysé Pr Moussa Diaw.
Moussa Diaw : « on a porté atteinte aux droits des leaders de l’opposition !
Selon toujours l’enseignant-chercheur en sciences politiques à l’UGB, la majorité présidentielle est en train d’adopter une stratégie qui témoigne de son autoritarisme. Ce qui n’est pas conforme au respect des principes de liberté, d’égalité et de justice. Une élection ne peut pas s’organiser dans la violence. D’où la nécessité pour le pouvoir d’apaiser le climat pendant qu’il est encore temps « Certains ont été cueillis chez eux. L’autre aspect qu’il faudrait signaler est la séquestration d’un certain nombre de leaders comme Barthélemy Dias et Ousmane Sonko qui ont été empêchés de sortir de leurs domiciles. Ça, c’est un problème. Ce sont des atteintes aux droits et libertés. On est en démocratie. Par conséquent, il faudrait que les leaders politiques emprisonnés ou séquestrés puissent retrouver leur liberté, participer aux différentes élections mais en respectant les règles établies » estime l’analyste politique Pr Moussa Diaw. Bien que regrettables, les émeutes du mois de mars 2021 ont provoqué un déclic dans le champ politique sénégalais. Depuis lors, une volonté manifeste d’éviter la répétition de faits similaires se dégage du côté de la majorité. Pour étouffer dans l’œuf ce qui est considéré comme le mal, un marquage à la culote est fait à l’opposition en assiégeant les domiciles de ses dirigeants par des dispositifs des forces de l’ordre. Selon le politologue Mamadou Sy Albert, au regard de tout ce qui s’est passé vendredi dernier, le gouvernement avait un projet bien avant et qui consistait à la répression des leaders politiques de l’opposition. L’analyste souligne que c’est difficile de croire qu’un tel déploiement massif des forces de l’ordre devant les domiciles de certains responsables politiques se justifie uniquement par le fait que les manifestants avaient urbi et orbi l’intention de braver l’interdiction préfectorale.
L’Etat avait préparé son projet, selon Mamadou Sy Albert !
« C’est dommage pour la démocratie sénégalaise. Il y a eu des débordements inacceptables avec la séquestration d’Ousmane Sonko et de Barthélemy Dias. C’est vraiment inacceptable que l’Etat utilise cette force pour séquestrer des responsables politiques. Les citoyens ont le droit de manifester d’autant qu’on est dans une période pré-électorale. On doit respecter les libertés publiques et les libertés privées. Face à tout cela, on ne peut pas ne pas penser que le gouvernement avait un projet bien avant. L’interdiction de manifester pourrait être simplement un prétexte pour réprimer l’opposition », estime Mamadou Sy Albert. Il dénonce une incohérence du Conseil Constitutionnel sur les listes de Yewwi Askan Wi aux législatives 2022. « A l’origine de toute cette tension, le Conseil Constitutionnel qui a rendu une décision désavouée par les experts électoraux et les universitaires. Comment un Conseil constitutionnel peut-il rendre une décision aussi incohérente ? Ceci n’avait jamais existé auparavant au Sénégal. Une liste sans titulaire. Une autre liste sans suppléant. C’est inédit. En termes de droit, c’est également incohérent », soutient notre interlocuteur.
Le président de la République confond les intérêts de l’Etat à ceux de son parti
L’opposition est dans la logique de protester contre ce qu’elle qualifie d’injustice du régime, estime Mamadou Sy Albert. D’après lui, le président de la République confond les intérêts de l’Etat à ceux de son parti. « Il faudrait que l’Etat soit beaucoup plus responsable. C’est la majorité politique qui utilise les forces de sécurité et de défense à des buts privés. Ce qui constitue un réel danger pour la démocratie. C’est la répression qui a un effet contraire à la démocratie. S’il y a danger, on assure l’encadrement d’une manifestation ou d’une marche. La responsabilité est partagée. La démocratie est constituée d’une majorité et d’une opposition. Les deux parties doivent aller vers un consensus pour éviter des débordements », recommande l’analyste.
BACARY DOMINGO MANÉ : « L’intérêt du Sénégal se trouve dans le respect de la loi à la fois par les tenants du pouvoir et par l’opposition »
Les arrestations d’Ahmed Aidara, Mme Mame Diarra Fam et Dethié Fall sont purement et simplement arbitraires, selon Bacary Domingo Mané. Le philosophe de formation et journaliste de métier estime que les tenants du pouvoir sont en train de créer les conditions d’un statu quo de par leur méthode au lieu d’apaiser le climat. Pour l’ancien collaborateur de Sud quotidien, en ne libérant pas sans conditions les leaders arrêtés, le pouvoir n’œuvre pas dans le sens de l’apaisement de la situation. « S’ils (Ndlr : les gens du pouvoir) maintiennent en détention ces leaders, évidemment le camp de ces derniers va réagir. Ce qui serait dommage pour notre démocratie. « L’Etat doit prendre les bonnes résolutions. Nous sommes dans une démocratie. Chacun est libre de choisir qui il veut, si vraiment chacun respectait les règles du jeu. Or, dans ce cas d’espèce, c’est l’Etat qui ne respecte pas les règles du jeu. Parce que respecter les règles du jeu, c’est encadrer des rassemblements comme le veut la Constitution », dit-il. Selon Bacary Domingo Mané, dans ce rapport de forces, c’est l’Etat du Sénégal qui a violé la loi. M. Mané dit ne pas être surpris par la sortie du Garde des Sceaux, lequel, naturellement, a pris position en jetant en pâture les détenus de l’inter-coalition. M. Mané soutient qu’il revient à l’Etat de respecter la Constitution en autorisant et en encadrant les rassemblements. « Pour ce qui est des morts, la responsabilité incombe à l’Etat. C’est lui qui le monopole de la violence légale. On est dans une démocratie. Si chacun respectait ce que dit la Constitution, en principe, on n’aurait dû éviter cette situation. Le ministre de la Justice est un ministre partisan. C’est l’Etat qui a violé la loi. Nous sommes dans un Etat de droit, on doit tous veiller à la sauvegarde de notre démocratie. Le droit au rassemblement est un droit consacré par la Constitution. L’intégrité du Sénégal se trouve dans le respect de la loi à la fois par les tenants du pouvoir et par l’opposition. Or, dans ce qui est arrivé vendredi, ce sont les tenants du pouvoir qui n’ont pas respecté la loi. Les autres ont insisté dans leur lutte pour que ce qui leur revient de droit soit respecté », conclut l’analyste Bacary Domingo Mané.
KEEMTAAN GI - C’EST TELLEMENT MOCHE !
Deux députés et un maire en prison ! C’est l’une des balafres faite hier à la belle et si vieille démocratie sénégalaise. Pour ce que l’on sait, le tombeur du jeune frère du Chef marchait pour se rendre de son domicile à son bureau. C’est en cours de route qu’il a été arrêté comme un vulgaire voleur et jeté dans le panier à salade de la police. Le même sort a été réservé à deux députés. Le plus moche, c’est que l’un des parlementaires arrêtés est une femme entre deux âges. La galanterie est réservée à Marième. Tous en prison pour avoir… marché. Une liberté consacrée par la Constitution sous le Père Wade. En 2022, voir un citoyen arrêté pour l’exercice d’un droit si élémentaire montre ô combien notre démocratie a reculé. Et — hélas ! — celui qui porte l’estocade à cette belle et vivifiante Dame Démocratie, est un jeune né après les indépendances et qui a lutté pour voir cette liberté consignée dans la Constitution. C’aurait été un grabataire, on aurait compris. Mais lui, si jeune et qui a vu une génération se battre pour cette liberté ! C’est à n’y rien comprendre, assurément. Les violeurs de lois ne sont apparemment pas du côté de ceux qui manifestent. Il faudrait plutôt les chercher chez ceux qui sont censés garantir l’application et le respect de ces lois. L’interdiction, c’était vraisemblablement pour tester la puissance de feu des forces de défense et de sécurité sur les opposants. De tout temps, le Chef a initié des tournées dites économiques durant ces mêmes périodes préélectorales. D’ailleurs, son calendrier était déjà bien calé pour la Casamance. Des manœuvres politiciennes ont ainsi fait sortir le préfet pour interdire ce qui ne devrait pas l’être. Ça a donné trois morts et plusieurs blessés pour un rassemblement qui pouvait se terminer en musique comme celui du 8 juin. Bien amochée notre démocratie ! Surtout quand l’on nous sort l’ennuyeux complot à l’autorité de l’Etat et d’autres arguties. Comme…un certain février de l’année 2012 quand un ministre nous annonçait à minuit… un coup d’Etat en cours ourdi par des messieurs et dames aujourd’hui au pouvoir. On ne se refait pas ! KACCOOR BI (LE TEMOIN)
CHAPEAU !
Depuis le weekend dernier, le Sénégal est sans doute la « démocratie » africaine qui compte le plus de députés détenus dans ses prisons. En effet, en une seule journée, deux députés ont été arrêtés dont l’un au siège de son parti et l’autre chez un leader de l’opposition à qui elle était partie rendre visite. Tous deux sont accusés de participation à une marche non autorisée et jetés en prison comme de vulgaires voleurs sans considération pour leur statut ou leur immunité parlementaire ! Ils rejoignent en prison leur collègue Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké emprisonné, lui, pour offense au chef de l’Etat. Un chef d’Etat qui, pourtant, a reçu en grand pompe à Paris — au point de lui faire l’honneur de sa table ! — un individu qui est considéré comme le plus grand insulteur sur les réseaux sociaux où il prenait un malin plaisir à étriller le même chef de l’Etat qu’il attaquait jusque dans sa vie privée. On retiendra en tout cas qu’à l’heure actuelle, à part sans doute la Tunisie du dictateur Kaïs Saied, le Sénégal du président de l’Union Africaine Macky Sall est le pays où il y a le plus de dépités de l’opposition emprisonnés. Triste record pour un pays qui fut le phare de la démocratie en Afrique !
CLUB DES « MAGISTRATS » LE MAIRE AMETH AÏDARA TRAHI !
« Policier dou mbok » dit un adage bien de chez nous. Autrement dit, l’agent de police n’a pas d’amis car il n’exécute que des ordres. Ce coup-ci, il s’agit de « Magistrat dou mbok ». A preuve par l’arrestation de l’actuel maire de Guédiawaye, Ameth Aïdara. Tenez ! Jeudi dernier, renseigne « Le Témoin » quotidien, le tribunal départemental de Pikine-Guédiawaye était le point de convergence des magistrats du Sénégal. C’était lors de l’inauguration de la nouvelle salle d’audience. L’honorable maire Ameth Aïdara avait été convié à la cérémonie en sa qualité de premier magistrat de la ville. Dans une ambiance conviviale, Ameth Aïdara s’était ainsi adressé à ses hôtes magistrats, et particulièrement à M. Amadou Seydi, procureur du Tribunal de Pikine-Guédiawaye « Désormais, je fais partie du club des magistrats en ma qualité de premier magistrat de la ville de Guédiawaye » avait-il ironisé. Au cours cette cérémonie, donc, l’institution judiciaire et la Mairie avaient établi des relations de confiance et d’échanges pour une collaboration fructueuse dans l’intérêt de la Justice. Hélas ! Dès le lendemain c’est-à-dire vendredi 17 juin 2022, le maire de Guédiawaye Ameth Aïdara a été arrêté par la Police pour trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non-autorisée. Déféré au parquet, le maire Ameth Aidara a été placé sous mandat de dépôt par le même procureur Amadou Seydi avec lequel, la veille, il avait fraternisé en disant que tous les deux étaient membres du même Club des « magistrats». Qui disait que « Magistrat dou mbok » !
LES ÉTUDIANTS DE L’UCAD ANTICIPENT LES CONCERTS DE CASSEROLES
Le leader du PASTEF a invité les jeunes, à compter de ce mercredi à 20h 00, à un concert de casseroles pendant 10 mn. Quant aux usagers de la route, Ousmane Sonko leur demande d’actionner les avertisseurs sonores de leurs véhicules. Eh bien, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les étudiants n’ont pas attendu mercredi pour répondre à l’appel du maire de Ziguinchor. Ils sont sortis des amphithéâtres pour faire une procession à base de casseroles en chantonnant « boko lalééé, eyyy boko lalééé din nga dééé ». Autant le dire ici et maintenant, les oreilles vont bourdonner dans la soirée du mercredi dans le temple du savoir.
CONCERTS DE CASSEROLES ET DE KLAXONS L’UCAD DONNE LE TOP DÉPART !
Déjà, les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont donné, hier, le top départ en signe de protestations ! Munis de leurs casseroles, sifflets, théières (baraadas), assikos et autres ustensiles, des centaines d’étudiants occupant des résidences universitaires se sont fait entendre à partir de leurs balcons et fenêtres. D’autres sont descendus dans les rues adjacentes en tapant sur des casseroles. Un boucan relayé par des automobilistes qui appuyaient longuement sur leurs klaxons. Tout ce mot d’ordre était exécuté dès 20 heures.
COUVERTURE MÉDIATIQUE LES «TÉLÉS YOUTUBE» PRENNENT LE POUVOIR
La volonté du président Macky Sall d’assainir les réseaux sociaux et autres « télés youtube » sera inéluctablement vouée à l’échec ! Et les télévisions classiques seront pour quelque chose dans cette prise du pouvoir médiatique par les « télés youtube » malheureusement. A preuve par les manifestations de l’inter-coalition Yaw et Wallu du vendredi dernier où les télévisions privées avaient déserté le terrain du direct. Comme l’environnement médiatique a horreur du vide, a constaté « Le Témoin » quotidien, les « télés youtube » ont investi les rues de Dakar et de Ziguinchor pour faire du direct. Ce, au grand bonheur des internautes sénégalais d’ici et d’ailleurs qui ont suivi les événements en temps réel à travers les « télés youtube ». Diadieuf ! Bien sûr, les télévisions classiques comme Wal Fadjri et Sen’Tv s’y sont mises en deuxième partie d’après-midi mais les téléspectateurs s’étaient déjà branchés sur les télés youtube » !
HENRY ABDOU DIENG ENFIN ARRÊTÉ
Dans nos précédentes éditions nous vous contions les prouesses du couple Abdou Henry Dieng/Thiaba Gueye qui a roulé dans la farine de nombreux éleveurs et propriétaires de bétail. Certains ont été arnaqués de 8 moutons, d’autres de 23 bovins et d’autres encore comme ce malheureux étudiant qui avait contracté un prêt pour monter un projet avicole escroqué de 200 poulets de chair. Par la magie de la tectonique des plaques, disions-nous donc, les victimes de l’indélicat couple s’étaient retrouvées afin de constituer un collectif. Vilipendé sur les réseaux sociaux, dans votre quotidien préféré qui a mis au jour cette rocambolesque affaire et enfin dans l’émission Xalaas sur la Rfm, Henry Dieng, téméraire comme pas deux, était sorti de son trou pour… porter plainte devant la division de la cybersécurité. Probablement pour dénonciation de malfaiteurs. Bref passons, le meilleur reste à venir !
HENRY ABDOU DIENG ENFIN ARRÊTÉ (BIS)
Alors qu’il avait rendez-vous avec une dame pour l’abattage de 400 poulets (Allez savoir de quelle autre victime !), Abdou Henry Dieng sera alpagué par les pandores de la brigade de Ouakam mardi dernier. Notre bonhomme qui n’avait pas arrêté pour autant ses basses manœuvres malgré les multiples plaintes dont il faisait l’objet, avait, en effet, rallongé sa liste des victimes. Sa dernière victime, Amadou Sow, a été escroquée de 269 moutons d’un montant de 28 millions de F CFA. Sur ce montant global, Henry, conformément à son mode opératoire, avait consenti une avance de 5 230 000 FCFA pour rester devoir 21 millions 770 mille F CFA à sa nouvelle victime. Déféré au parquet, Abdou Henry Dieng sera jugé ce matin devant le tribunal de Dakar. Ses autres victimes ont été priées de se présenter au temple de Thémis.
MME AMINATA TALL, ANCIENNE RÉSIDENTE DU CESE ENTRE EN RÉBELLION
Interrogée par des confrères sur la situation du pays, Mme Aminata Tall, ancienne ministre sous Wade et Présidente honoraire du Conseil Economique, Social et Environnemental, a livré ce qu’elle avait dans le cœur et qui conforte l’idée que tous les citoyens honnêtes se font du pays. « Nous avons combattu avec Wade pour l’avancée de la démocratie. Tous les pays du monde enviaient le Sénégal. On ne peut pas aujourd’hui nous amener à des élections où l’on a des listes proportionnelles. On impose à des gens qu’ils iront avec une partielle de liste majoritaire ou suppléant. C’est illogique. Comment peut-on vouloir que des suppléants soient ceux qui iront en compétition alors que ces derniers sont là pour remplacer les autres au cas où il y a une situation. Ils ne se basent sur aucune loi qui le dit. Notre démocratie a reculé. Je ne peux pas parler de report mais cette élection est tout sauf une élection », a déclaré Mme Aminata Tall. Diadieuf Waw, Mme Aminata Tall, Le Témoin quotidien te tire son chapeau !
BIRAHIM SECK « LES MANDATS DE DÉPÔT CONTRE AHMED AIDARA, DÉTHIÉ FALL ET MAME DIARRA FAM SONT INTOLÉRABLES»
« Les mandats de dépôt contre Ahmed Aidara, Déthié Fall et Mame Diarra Fam sont intolérables ». Ces propos sont du Coordonnateur du Forum Civil Birahime Seck. A travers un post sur Wattshapp, le militant de la société civile n’a pas mâché ses mots. « L’option de pénalisation prise par l’Etat de la participation à la marche est une atteinte grave à la démocratie et une réelle entorse à la liberté. Les mandats de dépôt contre Mme Mame Diarra Fam, messieurs Déthié Fall et Ahmed Aidara sont intolérables. Ces pratiques ne contribuent pas à la pacification de l’espace public. La démocratie sénégalaise doit évoluer qualitativement et non régresser. Le droit constitutionnel à la marche doit être respecté » écrit Birahime Seck.
LAT DIOP, ET SOULEYMANE NDIAYE, CES ABOYEURS ASSIS SUR DES ŒUFS
Vous n’avez rien remarqué ? Depuis quelques temps des aboyeurs déversent leur salive sur Sonko qui constitue leur fonds de commerce. Pas un seul jour sans qu’ils ne l’ouvrent. Leur signe distinctif, ils sont tous sur sièges éjectables et marchent sur des œufs. Ce qui les rend si agités. Le Directeur de la Lonase Lat Diop, est parmi ces agités. Lamentablement battu par une inconnue sortie de nulle part du nom de Khadija Mahécor Diouf dans la commune de Golf Sud, il ose s’en prendre à Ahmed Aidara qui ne boxe pas dans la même catégorie que lui pour les avoir battus, lui et Alioune Sall, à lui tout seul. Dans ces conditions, tenter de se mesurer à Sonko à qui il promet l’enfer devient de l’hérésie pour le Dg de la Lonase qui peine à gagner la très petite commune de Golf Sud. Constamment sur le terrain, il essaie de remobiliser le peu de troupes qui l’accompagne à Golf Sud et à Touba. Peut-être que Macky va lui baliser le chemin en gardant au frais le maire revueur de presse. Mais Macky Sall sait que l’homme Lat Diop ne pèse pas lourd et ne fait que brasser du vent pour justifier son maintien à son très juteux poste. L’autre gus qui est tombé très bas, c’est Souleymane Ndiaye, le Directeur des infrastructures aéroportuaires. Lui également, qui ne cesse de s’attaquer à Sonko qu’il prenait comme son alter ego, a été battu à plate couture par l’ancien maire de Goudomp qui a rempilé sans coup férir. Lors des locales, il raillait rageusement son adversaire le considérant comme un chef de quartier alors que lui a les galons d’un chef de parti. Conscient de ses limites, il est venu maintenant honteusement se ranger derrière celui qu’il considérait comme un chef de quartier. Son souffre-douleur du moment c’est Sonko, la bête à abattre pour être vu du Président Sall.
SADIO MANÉ SUR LES TRACES DE SOULEYMANE SANÉ
Après l’accord total avec Liverpool pour un transfert avoisinant les 40 millions d'euros, Sadio Mané devrait passer sa visite médicale ce mardi avant de signer son nouveau bail de trois ans avec le club allemand.
Attendu à Munich pour sa visite médicale et sa signature de son contrat avec le Bayern, Sadio Mané, après avoir rayonné en Premier League anglaise durant huit ans, Sadio Mané se donne de nouveaux challenges dans le championnat allemand. Ce qui permettra de marcher sur les pas de son illustre devancier Souleymane Sané qui, reste le seul footballeur sénégalais, a occupé des positions avancées en figurant parmi les meilleurs buteurs en Bundesliga.
Après l’accord total avec Liverpool pour un transfert avoisinant les 40 millions d'euros, Sadio Mané devrait passer sa visite médicale ce mardi avant de signer son nouveau bail de trois ans avec le club allemand.
Sa position parmi les plus gros transfert du club bavarois, l’attaquant sénégalais de 30 ans devrait, selon plusieurs médias, être présenté demain mercredi 22 juin à l'Allianz Arena, le stade des champions d'Allemagne. L’attaquant des Lions aura tout à prouver en Bundesliga après avoir rayonné en Premier League anglaise durant huit ans.
Pour ce nouveau challenge, le désormais ex-attaquants des Reds de Liverpool, va tenter de s’adapter dans une championnat qui n’est pas la destination privilégiée pour les joueurs expatriés sénégalais.
Pour avoir évolué avec les Reds Bull de Salzbourg, dans un championnat autrichien qui n’est pas très éloigné de celui de l’Allemagne, la star sénégalaise pourrait n’avoir aucun mal pour marquer son empreinte.
Et pour ce défi, tous les regards sont tournés vers l’ancien buteur Souleymane Sané qui reste à ce jour, le footballeur sénégalais ayant le plus marqué le championnat allemand. Le père de l’international allemand Leroy Sané, qui a joué 55 fois pour l'équipe nationale du Sénégal entre 1990 et 1997, est même l'un des premiers footballeurs noirs à jouer en Bundesliga. Il a disputé 174 matches de Bundesliga, dont 152 en deuxième division et a inscrit 116 buts pour ses clubs respectifs.
L'ENDOMÉTRIOSE, UNE MALADIE SOURNOISE ET ENCORE MAL CONNUE
L'endométriose se définit comme la présence, en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine appelé endomètre qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l'influence des modifications hormonales.
Les règles douloureuses ou dysménorrhées sont très souvent liées à l'endométriose. Une femme sur dix en âge d'avoir des enfants serait atteinte par cette maladie.
L'endométriose se définit comme la présence, en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine appelé endomètre qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l'influence des modifications hormonales.
L'endométriose provoque des douleurs très handicapantes, elle représente l'une des premières causes d'infertilité chez la femme et est généralement tardivement diagnostiquée. Il peut s'écouler 8 à 10 ans entre les premiers symptômes et la confirmation du diagnostic.
Si les règles sont normales, cela ne l'est pas en revanche lorsqu'elles sont très douloureuses ou durent dans le temps. Un diagnostic précoce peut faciliter le traitement, préserver la fertilité et réduire le risque de complications.
Nombreuses sont celles qui en souffrent dans le silence, non pas parce qu'elles n'ont pas le choix, mais parce qu'elles ne sont pas assez informées. Aujourd'hui, avec l'avancée de la science, de plus en plus de femmes se renseignent sur cette maladie.
À l’heure actuelle, aucun traitement ne permet de guérir de l’endométriose ; mais avec l'avancée de la science, l'espoir est permis quant à un éventuel remède.