Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar juge populiste l’argument de l’alourdissement du train de vie de l’Etat avec l’arrivée de nouveaux députés.
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar juge populiste l’argument de l’alourdissement du train de vie de l’Etat avec l’arrivée de nouveaux députés.
Aymerou Gningue justifie l’augmentation du nombre de sièges à l’assemblée nationale.
Il explique: « Oui, le projet de loi a été adopté en Conseil des ministres mais nous ne l’avons pas encore reçu à l’Assemblée nationale. C’est dans le circuit. Nous l’attendons et ce projet de loi sera traité conformément aux dispositions du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce que je peux dire c’est qu’avec la création du nouveau département de Keur Massar, il est évident qu’il fallait s’attendre à une augmentation du nombre de députés. Les parlementaires sont élus au scrutin majoritaire au niveau des départements et au scrutin proportionnel au niveau de la liste nationale. Donc, il est nécessaire que ce nouveau département puisse avoir des députés. Keur Massar est un département très peuplé. Cette réorganisation entraîne de facto l’augmentation du nombre de députés. Quand on augmente le nombre de députés, il faut aussi voir s’il n’y a pas de disparités. Le nombre de députés est déterminé par le poids démographique des départements. Or, il y a des départements qui en ont souffert.’
Il rappelle que Thiès qui avait 3 députés- mais pour des raisons politiques- s’est retrouvé avec 2.
« Est-ce qu’il n’est pas temps de corriger cette distorsion ? Mbour, un département extrêmement peuplé ne voudrait-il pas qu’on revoit son nombre de députés au regard de soin poids démographique ? », s’interroge-t-il.
PENURIE D'EAU A TOUBA
Un cauchemar, en cette période de ramadan, à Touba, où plusieurs quartiers sont actuellement privés d'eau. En effet, les populations locales sont confrontées à une grosse pénurie d'eau.
Un cauchemar, en cette période de ramadan, à Touba, où plusieurs quartiers sont actuellement privés d'eau. En effet, les populations locales sont confrontées à une grosse pénurie d'eau.
Ainsi, ce liquide précieux et vital se fait rare dans les plusieurs quartiers dont Darou Khoudoss, Darou Miname, Gare bou Mack, entre autres, d'après des sources de Seneweb.
Ce manque d'eau, très problématique en cette période de chaleur, serait liée à une importante fuite occasionnée par des travaux menés sur la voie publique.
Seneweb a tenté d'entrer en contact avec le point focal de l'Ofor (Office des forages ruraux) à Touba et le responsable de Mahou Rahmati. Mais ces autorités chargées de la gestion et de la distribution de l'eau dans la cité religieuse restent injoignables, ainsi que le maire de Touba, Abdoul Ahat Ka.
TOUTES LES CONDITIONS NE SONT PAS RÉUNIES POUR SON APPLICATION
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le nouveau Code de la route instituant le permis à points, une des innovations principales de cette loi.
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le nouveau Code de la route instituant le permis à points, une des innovations principales de cette loi. Ce projet de Loi, numéro 22/2022, portant Code de la route abroge et remplace la loi numéro 2002-30 du 24 décembre 2002. Interrogé sur la question, le secrétaire général de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal, Gora Khouma, a soutenu qu’il faut des mesures d’accompagnement avant de parler de permis à points.
« Le permis à point c’est un processus que nous connaissons très bien. Le Sénégal a copié ce phénomène en France. Est-ce que le Sénégal est égal à la France ? Non. Donc, nous réclamons des mesures d’accompagnement. Une fois qu’on a ces mesures d’accompagnement nous on n’a pas de problème. On peut appliquer demain le permis à point », a déclaré Gora Khouma au micro de Mame Abdou Guèye Kassé sur la 90.3 Iradio. Le transporteur insiste : « tant que ces mesures d’accompagnement ne suivent pas, on ne pourra pas l’accepter.
Parce qu’en France toutes les routes sont sécurisées. Il n’y a pas de mélange entre véhicules et piétons. Il n’y a pas également de mélange entre véhicules et animaux. Il y a une bonne organisation en France et les routes sont dotées d’aires de repos. Le parc aussi est neuf alors qu’ici au Sénégal le parc est vétuste. Au Sénégal nous n’avons pas de route sécurisée et c’est le désordre total ». Toutefois, Gora Khouma invite l’État à continuer les discussions pour trouver des solutions.
PARIS MET EN DOUTE LA VERSION DE BAMAKO SUR LES ÉVÉNEMENTS DE MOURA
"Les autorités de Bamako annoncent 200 terroristes tués, sans pertes civiles. J'ai du mal à croire, j'ai du mal à comprendre, j'ai du mal à accepter ces explications", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian sur France 5
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a mis en doute vendredi la version des autorités maliennes qui affirment avoir "neutralisé" 203 jihadistes à Moura (centre) là où des témoignages font état de l'éxecution en masse de civils par l'armée malienne.
"Les autorités de Bamako annoncent 200 terroristes tués, sans pertes civiles. J'ai du mal à croire, j'ai du mal à comprendre, j'ai du mal à accepter ces explications", a-t-il déclaré sur France 5. "Il faut une enquête des Nations unies et nous la demandons", a-t-il ajouté. "C'est le rôle des Nations unies que de mener cette enquête (...) sauf qu'à l'heure actuelle ils n'ont pas le droit d'accéder à la zone du centre où ont été commises a priori ces exactions", a-t-il dit.
La Russie a félicité de son côté le Mali pour une "victoire importante" contre le "terrorisme" et qualifié de "désinformation" les allégations sur le massacre de civils par les forces maliennes, tout comme celles sur l'implication de mercenaires russes dans l'opération. Le ministère russe des Affaires étrangères a aussi accusé l'Occident d'avoir "mis en scène" une campagne visant à "mettre l'accent sur +la participation de Moscou dans des crimes de guerre+".
Bamako dément la présence au Mali de mercenaires du groupe russe Wagner, ne reconnaissant que celle d'"instructeurs" et de "formateurs" russes en vertu d'un accord de coopération bilatérale avec Moscou datant des années 60.
Dans un rapport, l'ONG Human Rights Watch a fait état de l'exécution sommaire de 300 civils par des soldats maliens associés à des combattants étrangers entre le 27 et le 31 mars à Moura. L'émissaire de l'ONU pour le Mali, El-Ghassim Wane, a réclamé jeudi aux autorités maliennes un accès "impératif" à cette localité.
LÉGISLATIVES SAMEDI POUR CONSOLIDER LA JEUNE DÉMOCRATIE EN GAMBIE
Samedi, les bureaux de vote doivent ouvrir à 8H00 (heure locale et GMT) et fermer à 17H00. La campagne électorale qui s'est achevée jeudi soir après un mois a été sans relief à Banjul comme en province
Les Gambiens élisent samedi leurs députés lors de législatives devant permettre de consolider une jeune démocratie, et qui offrent au président, Adama Barrow, une occasion de renforcer son pouvoir après sa réélection en décembre pour un mandat de cinq ans.
La victoire surprise de M. Barrow à la présidentielle de 2016 en Gambie face au dictateur Yahya Jammeh - aujourd'hui en exil - avait permis de mettre fin, non sans peine, à plus de vingt ans d'un régime caractérisé par une multitude d'atrocités commises par l'Etat et ses agents : assassinats, disparitions forcées, viols, actes de torture...
Samedi, les bureaux de vote doivent ouvrir à 8H00 (heure locale et GMT) et fermer à 17H00. La campagne électorale qui s'est achevée jeudi soir après un mois a été sans relief à Banjul comme en province.
Le scrutin législatif vise à renouveler pour cinq ans les 58 sièges de l'Assemblée nationale : 53 députés doivent être élus au scrutin majoritaire à un tour, les cinq autres, dont le président de ce parlement monocaméral, étant nommés par le chef de l'Etat. Les résultats sont attendus pour dimanche.
Une des tâches de la prochaine législature devrait être de voter une nouvelle Constitution, dont l'adoption est jugée indispensable par les partenaires internationaux de la Gambie pour y consolider la démocratie notamment en contenant les pouvoirs du président.
M. Barrow a promis que ce chantier serait achevé à la fin de son mandat, mais le Parlement sortant a rejeté, en septembre 2020, un projet de Constitution instituant une limite de deux mandats présidentiels.Les partisans de M. Barrow s'étaient alors opposés au caractère rétroactif de cette limitation, qui empêcherait le chef de l'Etat de se représenter en 2026.
Le Parti national du peuple (NPP), formation de M. Barrow, créée en 2020 après l'éclatement de la coalition l'ayant porté au pouvoir contre M. Jammeh, vise la majorité au Parlement.
La chambre sortante est dominée par le Parti démocratique unifié (UDP) de l'opposant Ousainou Darboe, rival malheureux du chef de l'Etat à la présidentielle de décembre.
M. Barrow a été accusé par l'opposition et un responsable de la société civile d'avoir illégalement appuyé les candidats de son parti en utilisant les moyens de l'Etat, lors d'une tournée nationale pendant la campagne.
Cette tournée visait officiellement à s'enquérir des besoins des Gambiens pour leur prise en charge.
Plus petit Etat d'Afrique continentale, la Gambie, pays anglophone de deux millions d'habitants, est constituée d'une étroite bande de terre enclavée dans le territoire du Sénégal. Elle fait partie des vingt pays les moins développés au monde, selon l'ONU.
Particularité locale : les Gambiens votent avec une bille introduite par un tuyau dans un des bidons aux couleurs et à l'effigie de chaque candidat, un procédé institué sous la colonisation à cause d'un illettrisme largement répandu.
MACRON ET L'AFRIQUE : LES RÉSULTATS SONT MITIGÉS
À la veille de la présidentielle, quel bilan tirer de son mandat pour le continent africain ? Éléments de réponse avec Sina Schlimmer, chercheuse à l’Ifri
Le Point Afrique |
Marlène Panara |
Publication 08/04/2022
Mais la réalité des relations entre le continent et la France s'est rapidement rappelée à lui. Sur le volet sécuritaire, d'abord. En effet, malgré l'opération Barkhane et le soutien de Paris au G5 Sahel, la situation n'a fait que s'enliser. Jusqu'au retrait des troupes françaises, acté le 17 février dernier, remplacées par des agents de la société privée russe Wagner.
Politiquement, ensuite. Ardent défenseur d'une relation renouvelée avec l'Afrique, Emmanuel Macron s'est pourtant affiché, tout au long de son mandat, avec ses chefs d'État controversés. Le président français n'a, par exemple, pas hésité à chaudement féliciter le fils du défunt président Idriss Déby Itno, Mahamat Idriss Déby, après sa nomination à la présidence. Une prise de pouvoir dynastique qui, en Afrique comme ailleurs, a pourtant été très dénoncée.
Comment Emmanuel Macron a-t-il traversé ces cinq dernières années, entre désir de rupture et realpolitik ? Sina Schlimmer, chercheuse au centre Afrique subsaharienne de l'Institut français des relations internationales (Ifri), répond au Point Afrique.
Le Point Afrique : Dans son bilan, l'Élysée affirme avoir construit de 2017 à 2022 un « nouveau partenariat » avec l'Afrique, basé sur « l'apaisement des mémoires », la restitution des œuvres d'art et la réforme du franc CFA, notamment. Selon vous, ces critères ont-ils suffi à l'élaboration d'une nouvelle relation avec le continent ?
Sina Schlimmer : Ce sont en effet les éléments qui sont régulièrement mis en avant par la communication de l'Élysée en ce qui concerne sa politique africaine. Emmanuel Macron les avait présentés lors de sa visite à Ouagadougou en 2017. Ces piliers ont été jusqu'ici régulièrement mis en lumière par le président. Mais il y a évidemment d'autres éléments du mandat à prendre en compte, dont certains ont d'ailleurs quelque peu dégradé la relation entre l'Afrique et la France.
Que voulez-vous dire ?
À Ouagadougou, Emmanuel Macron avait affirmé vouloir instaurer une forme horizontale des échanges. Il souhaitait s'adresser à un autre public, celui de la société civile. En France, il a voulu faire le lien avec la diaspora africaine. Cette manière de procéder, en contournant les acteurs plus classiques de la diplomatie et de la politique, et notamment des chefs d'État, n'a pas convaincu tout le monde. Certains ont pu se sentir mis à l'écart, au profit d'échanges plus disruptifs.
SEYDINA MOUHAMED KONATÉ, CHAMPION D’AFRIQUE DE LA ZONE2
Le boxeur lougatois Seydina Mouhamed Konaté a remporté, à Freetown (Sierra Léone), l’une des 11 médailles d’or décrochées par le Sénégal aux championnats d’Afrique de boxe anglaise de la zone 2
Louga, 8 avr (APS) - Le boxeur lougatois Seydina Mouhamed Konaté a remporté, à Freetown (Sierra Léone), l’une des 11 médailles d’or décrochées par le Sénégal aux championnats d’Afrique de boxe anglaise de la zone 2, a t-on appris vendredi, du directeur technique régional de la ligue de boxe, Saliou Konaté.
En battant, dans la nuit de jeudi, en finale, son adversaire burkinabè, Seydina Mouhamed Konaté, devient champion d’Afrique de la zone 2 poids mi-lourds (80 Kg).
Le boxeur du club Sport point Konasensei de Louga se qualifie ainsi aux 13èmes Jeux africains 2023 à Accra, au Ghana. Il est ainsi le premier lougatois champion d’Afrique de boxe anglaise de sa catégorie.
Le championnat d’Afrique de boxe de la Zone2 s’est tenu du 31 mars au 8 avril au centre de conférence de Bintumani de Freetown en Sierra-Léone.
Au total, 17 boxeurs sénégalais ont pris part au tournoi qui a regroupé des participants de 14 pays.
Au terme de ces joutes, le Sénégal a gagné 17 médailles dont 11 en Or, quatre en argent et deux en bronze. Les boxeurs sénégalais ont aussi remporté le trophée de la meilleure équipe de la compétition
LANCEMENT DU PROGRAMME RENFORCEMENT DE LA LECTURE INITIALE POUR TOUS
Le programme Renforcement de la lecture initiale pour tous (RELIT) a été lancé officiellement ce vendredi par le ministre de l’Education, Mamadou Talla, et l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor.
Saint-Louis, 8 avril (APS) - Le programme Renforcement de la lecture initiale pour tous (RELIT) a été lancé officiellement ce vendredi par le ministre de l’Education, Mamadou Talla, et l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor.
Ce programme dont l’objectif majeur est de contribuer à l’amélioration de la lecture dans les langues locales et en français, est financé par l’USAID à hauteur de 47 milliards de francs CFA pour une durée de cinq ans.
Le ministre de l’Education a remercié le gouvernement américain qui a financé ce programme par l’intermédiaire de l’USAID, qui, selon lui, a déjà investi beaucoup d’argent depuis 2016 dans ce secteur pour accompagner le projet d’introduction des langues nationales dans le système éducatif.
RELIT va intervenir dans le domaine stratégique de la lecture, une discipline fondamentale dont la maîtrise conditionne, en grande partie, la réussite de tous les autres apprentissages, a ajouté M. Talla.
Il s’inscrit dans la continuité des acquis du Programme lecture pour tous (LPT) qui a beaucoup contribué à renforcer les capacités des apprenants à bien lire, a rappelé le ministre.
Le ministre a souligné que ce programme, arrivé à terme, ’’avait mis l’accent sur la didactique de la lecture bilingue, le coaching et l’engagement parental ou communautaire en termes d’accompagnement des enfants à la maison’’.
L’ambassadeur des Etats-Unis, Michael Raynor, a déclaré que RELIT s’appuie sur les acquis du PLT qui a touché 500.000 élèves dans sept régions du Sénégal.
Il permettra de consolider la réforme du système national d’éducation bilingue au Sénégal, à travers le modèle harmonisé qui sera déployé au mois d’octobre 2022, a ajouté le diplomate.
Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a pris part à cette cérémonie ainsi que le gouverneur Alioune Badara Samb, le Directeur général de l’Usaid, Peter Trenchard, et l’Inspectrice d’académie Adjara Sy Diagna.