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19 juin 2025
MIMI, UN RETOUR À LA PUISSANCE MILLE
Après une traversée du désert de quelques mois, Aminata Touré semble retrouver la confiance totale du président de la République qui l’a même réintégrée au plus haut niveau dans son dispositif politique
Au lendemain de son départ du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), c’est de notoriété publique qu’elle n’était plus dans les plans de Macky Sall. Mais, après une traversée du désert de quelques mois, Aminata Touré semble retrouver la confiance totale du président de la République qui l’a même réintégrée au plus haut niveau dans son dispositif politique en lui confiant, comme ce fut le cas lors de la présidentielle de 2019n la fonction de coordinatrice du pôle parrainage de sa coalition Benno Book Yaakar (BBY)... Un poste plus que stratégique !
Le dimanche 1er novembre 2020, Aminata Touré était remplacée, contre toute attente, par un des opposants les plus critiques jusque-là du régime du président Macky Sall, Idrissa Seck en l’occurrence. Ce coup de Jarnac donné à une dame qui avait, à son arrivée au Cese au mois de mai 2019, mis cette institution au-devant de la scène, était considéré par beaucoup d’observateurs comme une liquidation politique. Toutefois, l’intéressée ne s’était pas laissée faire. Elle avait pris du recul pour sans doute mieux revenir. Sur le plan international, elle avait entrepris de participer à des conférences internationales. Au niveau national, elle ne se privait pas de donne ses avis sur les sujets qui faisaient l’actualité sans prendre des gants. Des sorties qui semblaient gêner certains souteneurs du président de la République comme Samuel Sarr qui n’avait pas hésité à monter au créneau pour l’attaquer. La réplique des proches de l’ancien Premier ministre n’avait pas tardé. Bassirou Dieng, qui était son conseiller en communication lorsqu’elle était présidente du CESE, était monté au créneau pour remettre à sa place l’ancien ministre de l’Energie du président Abdoulaye Wade. Imperturbable, Mimi avait continué son bonhomme au sein de la mouvance présidentielle. Malgré ses positions parfois dérangeantes, elle était montée en première ligne lors des manifestations meurtrières du mois de mars 2021 suite à l’arrestation de Ousmane Sonko pour parler à « son » frère Macky Sall après les sorties malheureuses des ministres de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, et du Président du CESE Idrissa Seck. Avec conviction et courage, elle avait « recommandé » au président de la République de s’adresser à la Jeunesse de son pays afin que celle-ci comprenne qu’il l’a comprise. « Je suggère aussi au président de la République d’opérer dans l’urgence toutes les économies budgétaires possibles pour mettre en place un programme spécial d’urgence pour la Jeunesse avec la participation effective et transparente des organisations de jeunes et la société civile en veillant à son exécution effective au niveau le plus décentralisé que sont les quartiers ». Une sortie qui avait été bien entendue par Macky Sall qui, finalement, avait décidé de s’adresser à son peuple.
Mimi, de la cadence à la décadence puis à la remontada !
Deux mois plus tard, exactement le 7 juin 2021, Macky Sall et Mimi se retrouvent encore, arrondissent les angles et mettent leurs divergences de côté. Bien qu’elle ne se soit pas présentée aux élections locales du 23 janvier dernier, Aminata Touré s’est donnée corps et âme pour soutenir ses frères et sœurs de coalition qui briguaient les suffrages de leurs compatriotes. Elle avait notamment été aperçue dans certaines communes de Kaolack et de Dakar. Au lendemain des élections, elle a été désignée coordinatrice nationale du pôle parrainage de Benno Book Yaakar par Macky Sall. Une revanche dans la mesure où beaucoup d’autres responsables politiques de la mouvance présidentielle auraient bien voulu être propulsés à cette « station » stratégique. Bien dans sa peau de « patronne » du pôle parrainage, Mimi Touré semble prendre encore des galons. Lors de la conférence de presse des leaders de la majorité présidentielle tenue le 16 mars 2022, c’est Mimi Touré qui est choisie pour porter leur parole. Une sortie payante du fait que, depuis les émeutes de mars 2021, aucune voix n’avait été aussi percutante dans la réponse aux attaques de l’adversaire — pour ne pas dire ennemi — politique numéro 1 du régime que celle de ce jour-là. Jusque-là, les partisans du président ravalaient leur langue de peur de se faire lyncher par les fédayins d’Ousmane Sonko sur la toile. Certains craignaient pour leur maison ou leur voiture qui pourrait brûler du jour au lendemain s’ils portaient la contradiction au leader de Pastef. D’autres redoutaient des agressions physiques. Tous sauf l’ancien Premier ministre, Mimi Touré, qui venait de porter un uppercut au « redoutable » Sonko. Elle ne s’en était pas arrêtée là, la coordinatrice du pôle parrainage de Benno Aminata Touré avait aussi invité les militants de Benno à « rester fermes face aux provocations » de l’opposition avant de jeter un pavé dans la mare du plus virulent opposant. Mimi Touré avait interpelé Sonko sur ce qu’il qualifie de « complot » contre lui depuis mars 2021. Il avait fallu quelques secondes seulement à Mimi Touré pour faire ce qu’aucun membre de la mouvance présidentielle n’a fait depuis les émeutes de mars 2021 qui ont fait 13 morts. Elle avait renvoyé Ousmane Sonko dans le salon de massage Sweet Beauty — où se seraient déroulés les faits supposés de viols répétés — plus précisément dans l’agenda et le carnet de rendez-vous dudit salon : « Benno ne détient pas le carnet de rendezvous du Sweet beauty »… Une uppercut qui continue de faire les choux gras des réseaux sociaux et de la presse.
Une décoration synonyme de revanche...
Quelques jours auparavant, Mimi Touré s’était prononcé sur la nomination du poste de Premier ministre pour conseiller au président de la République d’attendre l’après-élections législatives pour nommer celui ou celle qui doit occuper en poste. Un conseil qui semble avoir été décrypté 5/5 par son destinataire dans la mesure où, depuis lors, Macky n’a toujours pas encore nommé quelqu’un à ce poste. Nos sources soutiennent d’ailleurs que le président de la République ne compte pas nommer un Pm d’ici les législatives prochaines. De la décadence, Mimi Touré accélère depuis un bout de temps la cadence en sa faveur et a le vent en poupe. Sa décoration par le chef de l’Etat au grade de Commandeur de l’Ordre national du « Lion » le prouve bien quand on sait que de gros bonnets de la mouvance n’ont pas bénéficié de cet honneur de la part du Président. Pourquoi pensez-vous donc à une autre Aminata, prédécesseure justement de « Mimi » au poste de présidente du CESE ? Une autre victoire sur ses détracteurs qui poussent d’ailleurs beaucoup à penser qu’elle a le meilleur profil pour diriger la liste nationale de Benno Book Yaakar et espérer succéder à Moustapha Niasse au perchoir comme future présidente de l’Assemblée nationale...
YOUSSOU NDOYE ABSENT POUR PLUSIEURS SEMAINES
À la lutte pour le maintien en Betclic Élite, Orléans a enregistré un coup dur. En effet, le club français va devoir se passer des services de l’international sénégalais Youssou Ndoye. victime d’une fracture à la main
Les nouvelles ne sont pas bonnes pour Youssou Ndoye et Orléans. Considéré comme un atout majeur cette saison, le capitaine des Lions est victime d’une fracture à la main. L’annonce a été faite par son club. Avec cette blessure, le pivot des Lions sera éloigné des parquets pour plusieurs semaines.
À la lutte pour le maintien en Betclic Élite, Orléans a enregistré un coup dur. En effet, le club français va devoir se passer des services de l’international sénégalais Youssou Ndoye. Le capitaine des Lions est victime d’une fracture à la main. «Victime d'une fracture de la main lors de la rencontre face à Monaco, notre pivot sera tenu éloigné des parquets pour un bon moment», peut-on lire sur le site du club. Cette blessure du joueur de 30 ans aura sans doute des répercussions sur le club du Loiret qui est en mauvaise posture (16ème avec 8 victoires et 17 défaites depuis l’ouverture de la saison. Même si le club ne s’est pas prononcé sur la durée de son indisponibilité, le capitaine des Lions sera absent pour un bon moment. D’ailleurs, le club est en train même de rechercher un joueur capable de remplacer son pivot. «Le club est actuellement à la recherche d'un pigiste ».
Agé de 30 ans, le joueur est considéré comme le quatrième meilleur marqueur (17,2 pts) et le meilleur rebondeur (8 prises) de Betclic Élite. Avec cette blessure, le géant sénégalais (2m 13) aura besoin de force pour revenir avec la sélection sénégalaise en vue de la dernière phase des éliminatoires de la Coupe du monde 2023 qui va se jouer en Egypte en début juillet.
Leader du groupe D, le Sénégal va défendre son fauteuil devant la RD Congo, l’Égypte et le Kenya. Les Lions auront sans doute des renforts de taille avec les probables renforts. Les Lions n’auront besoin que d’une seule victoire en Égypte pour passer au second tour. Le Sénégal vise une 3ème qualification de rang en Coupe du monde après 2014 et 2019.
LE CETUD HÉRITE DE LA CIRCULATION ET DU STATIONNEMENT DANS DAKAR
Depuis hier, le “D” dans Cetud ne signifie plus Dakar. Dorénavant, il est devenu “Durable”. Cette mutation intervient dans un contexte où le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar a déjà manifesté des limites objectives d’ordre institutionnel
Les députés ont adopté hier à l’unanimité le projet de loi portant création du Conseil exécutif des transports urbains durables. En effet, avec ce nouvel organe de gestion et de régulation du transport urbain, le Cetud s’étend au-delà de la capitale et hérite de la gestion de la circulation et du stationnement, faisant ainsi écho à une cohérence entre aménagement urbain et gestion de la mobilité.
Depuis hier, le “D” dans Cetud ne signifie plus Dakar. Dorénavant, il est devenu “Durable”. Cette mutation intervient dans un contexte où le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar a déjà manifesté des limites objectives d’ordre institutionnel et financier. Qui plus est, Dakar étouffe à cause d’absence d’une autorité chargée de la gestion de la circulation ou même du stationnement dévolu aux collectivités locales qui malheureusement, la plupart du temps, ne disposaient pas de l’expertise qui sied. C’est donc pourquoi il était nécessaire de procéder à cette mutation pour assurer une prise en compte effective des enjeux de développement durable. Cette évolution institutionnelle est devenue incontournable dans la conception et la mise en œuvre des politiques de transport.
D’après Mansour Faye qui défendait le projet de loi, cette volonté d’inscrire la durabilité au cœur des actions du CETUD est en droite ligne avec les engagements du Sénégal pour l’atteinte des objectifs de développement durable devant permettre de concilier la croissance économique, la préservation de l’environnement et l’équité sociale. “Le Cetud avait son rayon d’action au niveau de la région de Dakar. Aujourd’hui, avec ce nouveau projet de loi, le Cetud étale son assiette au niveau de la région de Thiès et va lui permettre de jouer son rôle d’organisation et de régulation du système de transport au niveau du triangle Dakar-Mbour-Thiès”, s’est félicité le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui fait savoir également que des mesures sont en train d’être prises pour des localités comme SaintLouis-Diourbel-Touba.
Par ailleurs, l’adoption de ce projet de loi englobe d’autres innovations à savoir la mise à la disposition de la nouvelle structure de ressources financières pérennes et adaptées à ses nouvelles missions. En outre, il intervient désormais dans le processus de planification urbaine pour une meilleure prise en compte des problématiques de mobilité urbaine entraînant aussi l’élargissement de son périmètre d’actions, à travers notamment l’extension de son ressort territorial à la région de Thiès, pour anticiper la conurbation de l’espace Dakar-Mbour-Thiès et assurer, en particulier, la prise charge correcte de la desserte des grandes plateformes multimodales comme l’Aéroport International Blaise Diagne, les zones économiques spéciales et les pôles touristiques.
Le Cetud aura enfin la possibilité d’accompagner les collectivités territoriales, autres que celles des régions de Dakar et Thiès, dans la définition de stratégies de mobilité urbaine. D’ailleurs, un Plan national de Mobilité urbaine sera défini dans ce cadre. Les innovations de ce projet s’articuleront autour des missions déclinées : élaborer, en rapport avec les services concernés, des stratégies de mobilité urbaine durable ; œuvrer à la modernisation des systèmes de transports publics urbains de voyageurs ; assurer la régulation des transports publics urbains de voyageurs, y compris les taxis urbains ; veiller à l’organisation de la circulation et du stationnement ; assurer un rôle de soutien à l’aménagement urbain.
Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) contribuera ainsi à faire évoluer la politique des déplacements urbains vers davantage de cohérence entre aménagement urbain et gestion de la mobilité, par une meilleure prise en compte de leurs interactions. Ses organes de gouvernance sont désormais constitués par un Conseil d’Administration (organe délibérant, à la place d’une Assemblée plénière) et une Direction générale (organe exécutif).
LE PARRAINAGE VAUT MIEUX QUE LE FILTRAGE PAR CAUTION
Fadel Barro, ancien coordonnateur de «y en a marre», se veut formel
L’ancien coordonnateur du mouvement «Y en a Marre» a annoncé hier sa candidature pour les élections législatives prévues en juillet 2022. Revenant par ailleurs sur le système du parrainage, Fadel Barro trouve que ce mécanisme vaut mieux que le filtrage par caution.
Fadel Barro se veut formel. Selon l’ancien coordonnateur du citoyen «Y en a marre», la collecte de parrains vaut mieux que le filtrage par argent dans une démocratie. Il estime en effet que le filtrage par caution est une méthode qui vise à écarter certaines couches sociales du terrain politique. «Depuis l’indépendance, on nous a fait croire que pour faire de la politique, il faut de l’argent. C’est une tromperie, parce que faire de la politique, c’est avoir des idées pour son pays et de les défendre sur le terrain», a indiqué le journaliste lors du lancement de la campagne de collecte de parrainage de leur coalition «Jammi Gox yi».
Toutefois, Fadel Barro a déploré l’objectif visé par Macky Sall à travers ce nouveau système de filtrage. Il estime en effet que le Président Macky Sall et son régime utilisent le parrainage pour éliminer de potentiels candidats. «Or, dans une démocratie, la meilleure manière d’arbitrer, c’est de retourner la parole au peuple. Si le nombre de signatures doit désigner le nombre de peuples, on ne peut être que souteneur. Mais quand l’enjeu est de choisir ses candidats, il y a un problème. C’est pourquoi, il faut interroger Macky Sall sur les mécanismes qu’il utilise pour exécuter son parrainage», peste le journaliste qui invite les jeunes à se battre contre le pouvoir de l’argent.
«LES DEPUTES ONT FAILLI A LEURS MISSIONS»
Revenant par ailleurs sur sa candidature aux élections législatives de juillet 2022, Fadel Barro indique que celle-ci s’explique par son ambition de faire entendre la voix du Sénégal des territoires ignorés, marginalisés et négligés par des décennies de politiques publiques. «Cette candidature est celle d’un projet de ruptures et de configuration d’une nouvelle manière de prendre les préoccupations des sénégalais», affirme l’ex-coordonnateur de «Y en a marre» qui pense que les députés ont failli à leurs missions de contrôle de l’action publique. A ses yeux, ces derniers sont à la solde des partis politiques et non de la Nation. «Les parlementaires représentent des intérêts de clans partis au lieu de répondre aux préoccupations des citoyens dont ils sont les délégataires de suffrages», se désole Fadel Barro. Concernant le nombre de signatures pour le parrainage, lui et ses camarades rassurent et se fixent un objectif de 60.000 signatures. «Le terrain n’est pas facile, mais nous allons faire de notre mieux pour atteindre notre objectif, parce que nous travaillons assez sérieusement pour collecter le maximum de signatures», souligne-t-il. A noter que Jammi Gox Yi est une coalition composée de mouvements tels que Jammi Kaolack, Daara Djolof, Thiès, et le mouvement Goudomp Debout.
NOUS N’ACCEPTERONS PAS D’ÊTRE LES AGNEAUX DU SACRIFICE AU SEIN DE BBY
Birahim Camara, secrétaire général de la coordination du PS en France, estime que les investitures ne doivent pas être faites en catimini sans que le parti y mette les formes
Très remontés contre le secrétariat exécutif de leur formation politique, les cadres et responsables du Parti Socialiste (Ps) ont lancé hier l’Initiative de Réflexion et d’Action Socialiste (Iras) pour étendre la réflexion et poser des actes concrets. Selon le secrétaire général chargé de la coordination du Ps en France, Birahim Camara, les socialistes n‘accepteront pas d’être les agneaux du sacrifice au sein de Benno Bokk Yaakaar (Bby).
Après la sortie musclée des socialistes de Thiès pour tirer la sonnette d’alarme sur la léthargie notée au sein de la formation verte depuis le rappel à Dieu de leur secrétaire général, c’est au tour des cadres et responsables du Ps établis à Dakar de lancer l’Initiative de Réflexion et d’Action Socialiste (Iras). Selon le secrétaire général de la coordination socialiste en France, le PS doit retrouver pleinement son choix, loin des accords d’appareils. En effet, Birahim Camara estime que les investitures ne doivent pas être faites en catimini sans que le parti y mette les formes.
Ainsi, il insiste sur le fait que le Ps publie les noms des candidats qu’il doit investir pour qu’ils soient connus des militants même s’ils sont sur la liste proportionnelle. «II ne faut pas que le Ps impose ses candidats au sein de Benno, mais au moins que les candidats qui doivent être investis soient connus des militants et qu’on les formalise même s’ils sont sur la liste proportionnelle. L’important, c’est que le choix émane des militants». Pour ce faire, il estime qu’une rencontre entre le secrétariat exécutif et la base est nécessaire pour décider de la conduite à tenir, c’est-à-dire aller dans Benno ou sous les couleurs socialistes. «Nous demandons que les choses soient clarifiées au sein des instances du parti, car nous n’accepterons pas d’être les agneaux du sacrifice au sein de Benno», avertit-il.
Et d’ajouter que l’Apr se taille la grande part sous le regard impuissant des partis qui la composent et qui ont donné carte blanche au Président Macky Sall d’élire qui il veut, quand il veut. «Cela était valable en 2012 en 2017, mais ça ne peut pas l’être pour toujours. Et on a besoin de représentants du Parti Socialiste comme les figures de l’Apr. Nous n’accepterons pas la gourmandise de l’Apr», fulmine toujours le responsable socialiste. Il annonce dans la foulée que si le Bureau politique n’organise pas le parti, cela va affaiblir Bby, parce que les frustrés vont voter contre les candidats de Bby. «Cette fois, en terme de boycott des partisans du conformisme et des militants nostalgiques du Parti Socialiste des années 80, nous fermons, parce que nous ne serons pas avec une nouvelle majorité qui ne serait unie que sous la bannière des renouvellements d’instances sans une vraie cohérence», tranchent-ils.
UNE RÉUNION D’URGENCE CONVOQUÉE, CE SAMEDI
Selon Birahim Camara, toutes les instances du Ps sont amorphes depuis le décès de Ousmane Tanor Dieng. Du comité villageois jusqu’au secrétariat exécutif national, il révèle qu’aucune instance ne respecte le calendrier socialiste, les réunions ne se font pas en temps normal. Et de poursuivre : «Le comité central qui est le parlement du parti et où toutes les décisions sont prises ne tient plus ses rencontres trimestrielles. Idem pour le bureau politique qui doit se réunir une fois par mois».
En outre, il renseigne que Aminata Mbengue Ndiaye a convoqué une réunion d’urgence samedi dernier, quand elle a senti que le coup venait. «C’est elle qui a le droit de vie ou de mort sur le parti ; nous ne pouvons pas l’accepter. Nous allons descendre dans les coordinations et partager notre offre politique aux militants et sympathisants du parti. Nous allons exiger un congrès extraordinaire avant les Législatives. Parce que nous avions élu Tanor et Dieu l’a arraché à notre affection. Il faut que notre secrétaire général soit légitime. Nous voulons aussi sortir de cette situation d’intérim et aller vers la légitimation», affirme-t-il.
MACKY SALL CHANTE SES RÉALISATIONS DANS LE SECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Le chef de l’Etat a reçu hier au Palais de la République la communauté universitaire. Macky Sall a réuni les recteurs d’université et autres directeurs d’instituts pour échanger, réfléchir et orienter les prises de décision pour améliorer le système d’ens
Le chef de l’Etat a reçu hier au Palais de la République la communauté universitaire. Macky Sall a réuni les recteurs d’université et autres directeurs d’instituts pour échanger, réfléchir et orienter les prises de décision pour améliorer le système d’enseignement.
Le Président Sall a prononcé hier au Palais de la République une leçon inaugurale devant les recteurs d’universités et autres directeurs d’instituts. Il s’agit, selon lui, d’examiner avec eux les voies et moyens d’améliorer le système d’enseignement supérieur et de recherche pour qu’il reste à la hauteur des ambitions et au plus près des réalités de notre temps. Profitant de l’occasion, le chef de l’Etat est revenu sur ses actions en faveur du système. Ainsi, il indique que les dotations budgétaires du secteur de l’Enseignement supérieur sont passées de 117 milliards en 2012 à 241 milliards en 2022 soit plus du double en dix ans.
A l’en croire, cet effort budgétaire a permis entre autres réalisations l’élargissement de la carte universitaire avec l’ouverture des universités du Sine Saloum à Kaolack et d’Amadou Moctar Mbow de Diamniadio. Mais aussi, ajoute-t-il, des instituts supérieurs d’enseignement professionnel ; sans compter l’innovation majeure en l’occurrence l’université virtuelle du Sénégal. Faisant toujours son bilan, il rappelle que l’évolution du nombre d’enseignants chercheurs est passée de 2 027 enseignants en 2015 à 2 348 en 2021. Quant aux personnels administratifs et techniques (PATS) dans les œuvres sociales, ils sont passés de 2745 en 2012 à 6225 agents en 2021. Il se réjouit également de la construction et de l’équipement de 100 laboratoires ; et de la mise en service du supercalculateur, du microscope électronique et des équipements de biotechnologies dernière génération.
En ce qui concerne les actions envers les étudiants, le Président Sall a évoqué la construction de nouveaux pavillons pour une meilleure prise en charge des besoins en logement des étudiants. Un investissement, dit-il, de plus de 79 milliards de francs CFA. «Je dois rappeler que le nombre de lits d’étudiants était de 6 030 en 2012. Aujourd’hui, ce nombre est passé à 43 375 lits. Donc, c’est une multiplication par sept en dix ans », explique-t-il. Poursuivant, il soutient que la moitié des budgets des œuvres sociales est destinée aux bourses et aides. «Je dois rappeler que le nombre de boursiers est passé de 77 924 étudiants en 2011-2012 à 122 778 étudiants boursiers et aidés en 2020- 2021. Et les ressources allouées aux bourses et aides ont presque doublé, passant de 40 milliards en 2012 à 70 milliards en 2021 », souligne-t-il.
Le président de la République estime en définitive que même s’il y a aujourd’hui des chantiers à construire ou à parfaire, il n’y a pas de quoi rougir de nos universités et instituts. «Nous pouvons être fiers du bilan réalisé. Nous, tous réunis ici, sommes la preuve vivante de la qualité des ressources de nos établissements publics. Pour l’essentiel, nous sommes diplômés des universités sénégalaises. Je suis fier et heureux de dire que j’ai fait mes humanités à l’UCAD», se glorifie l’actuel président de l’Union Africaine (UA).
De plus, note-t-il, si l’université sénégalaise accueille toujours des étudiants et chercheurs d’autres pays, c’est bien parce qu’elle continue de répondre à sa vocation de pôle de diffusion de savoir et de savoir-faire.
KEEMTAAN GI - JEUNESSE POLITIQUE
A chacun sa jeunesse. Senghor en avait une, studieuse et révolutionnaire. Qui flirtait avec les partis de gauche et s’engageait par idéalisme. Les œuvres de Marx ou Mao constituaient ses livres de chevet. Le campus ne foisonnait pas encore de « dahira » et autres regroupements ethniques. C’était un terreau de la confrontation intellectuelle par les idées. Les échanges étaient vifs, rigoureux et respectueux. Un engagement politique sans compromission. On ne corrompait pas les âmes juvéniles avec des thunes, mais des concepts. Des jeunes sont morts avec leur conviction et dans la précarité. D’autres ont payé un lourd tribut à leur engagement politique ou estudiantin. Enrôlés de force dans l’armée, certains d’entre eux sont morts au front. C’était la jeunesse soixante-huitarde. Engagée dans la politique et forte dans le corps et l’esprit. Puis vint Diouf. Il fit face à une jeunesse qui subissait la politique des ajustements structurels imposée par des institutions financières internationales. Une jeunesse engagée et rebelle. Même si le campus et les lycées, ses points de ralliement, s’ouvraient déjà aux confréries, cette jeunesse restait lucide et exprimait des opinions qui se confrontaient avec d’autres. Rebelle et toujours au front si bien qu’elle fit perdre son sang-froid à Diouf qui la traita de « pseudo-jeunesse malsaine ». Elle aura raison de lui et rendit possible la première Alternance. Par son engagement militant, cette jeunesse mit au pouvoir un vieux président aux idées révolutionnaires et qui a su surfer sur cette vague de sympathie pour mettre fin à plus de 30 ans d’opposition. Il transforma radicalement cette jeunesse qui fut corrompue par l’argent. Aujourd’hui, l’œuvre destructrice des libéraux se poursuit. A côté de cette jeunesse monétarisée, pour ne pas dire mercenarisée, demeure une autre qui résiste stoïquement et exprime ses idées avec virulence sur les réseaux sociaux. Une jeunesse allergique à la françafrique. Cette jeunesse que le Chef disait avoir comprise en mars 2021 et qu’il ne cesse de draguer depuis ces évènements. Réussira-t-il avec ses « Jokko Ak Macky » ? Réponse en juillet prochain. KACCOOR BI
FOOTBALL : MINISTRE ET FEDERAL LE CAS INSOUTENABLE D’ABDOULAYE SOW
Nos radars plantés devant le ministère des Sports ont capté hier un défilé de personnalités chez Matar Ba. Entre autres, il ont été filmées les tronches de Louis Lamotte, Ablaye Faye, Omar Samb, Amadou Kane et Abdoulaye Sow. Renseignements pris, ces fédéraux devaient se réunir avec le maitre des lieux et son cabinet pour faire l’évaluation financière du match de barrage qualificatif retour de la Coupe du monde qui a opposé le mardi 22 mars dernier à Diamniadio les Lions du Sénégal contre les Pharaons d’Egypte. Une rencontre qui a généré 600 millions de francs de recettes dont 25 millions auraient été engloutis dans les frais d’organisation, selon les fédéraux. Outre cette évaluation financière, sur laquelle nous reviendrons prochainement, ce groupe restreint s’est aussi penché sur les perspectives de Qatar 2022. Mais c’est encore, pour nous, le lieu de revenir sur la présence du ministre Abdoulaye Sow qui, comme un cheveu dans la soupe, émarge comme fédéral dans un autre ministère tenu par un collègue. Une belle entrave à l’orthodoxie républicaine cautionnée par le premier magistrat du pays qui ferme les yeux et se bouche les oreilles sur les pratiques ni musulmane, ni catholique de ses hommes. Ministre siégeant à la table du Conseil des ministres lundi, simple « fédéral » participant à une réunion convoquée par un de ses collègues ministres le jeudi, allez-y comprendre quelque chose à ce dédoublement de personnalité d’Abdoulaye Seydou Sow !
CHEIKH OUMAR DIAGNE EN PRISON MONSIEUR & MADAME D’HONNEUR S’EN FÉLICITENT !
L’homosexualité tout comme la sorcellerie constituent des accusations très graves que portent les activistes sénégalais ces derniers temps contre tous ceux qui ne partagent pas leur croisade. Il est vrai que si la sorcellerie est une réalité sociale et culturelle, l’homosexualité, quant à elle, est une perversion bien ancrée dans notre société comme toutes les sociétés du monde du monde. Seulement « Le Témoin » quotidien a constaté que de nombreux honorables pères ou mères de famille sont victimes de ces accusations portées sans aucune preuve matérielle. Des allégations fallacieuses qui ont favorisé leur exclusion sociale jusque dans leur tombe. Fusillés du regard, certains « homosexuels » et autres « sorciers » désignés sont allés jusqu’à changer de quartier ou de village pour aller mourir quelque part dans l’anonymat. Donc derrière l’arrestation de Cheikh Omar Diagne poursuivi pour diffamation par Me Djibril War, tous les hommes d’honneur se sentent honorés. Pour que personne ne soit déshonoré ou jeté en pâture par des accusations de sorcellerie ou d’homosexualité. Il est vrai que « Le Témoin » n’aurait jamais souhaité un séjour carcéral à Cheikh Omar Diagne. De même qu’à son pire ennemi ! Mais il existe des moments dans la vie d’un Etat de droit où la Justice doit sévir contre les marchands de la mort sociale…
PARRAINAGE À TAMBA ME SIDIKI KABA COLLECTE EN UNE SEMAINE PRÈS DE 34.898 SIGNATAIRES
Me Sidiki Kaba, délégué régional de la coalition Benno Bokk Yakaar, a reçu, depuis 1er avril 2022, du Pôle de mobilisation et parrainage mis en place à Tambacounda, une décharge d’une fiche attestant de 34 898 signataires pour le compte de la mouvance présidentielle. Des signatures collectées en une semaine seulement ! Me Sidiki Kaba, chargé de recevoir et de centraliser pour le compte de Benno Bokk Yakaar de Tambacounda, les parrainages en direction des prochaines législatives, est en passe de battre tous les records. La collecte se poursuit sous le signe du défi et du pari d’atteindre l’un des meilleurs records sur le plan national, comme il en fut ainsi lors de la dernière présidentielle de 2019.
CASAMANCE L’ARMÉE S’ATTAQUE AUX POSITIONS DE PAUL ALOKASSINE BASSÈNE
Après Salif Sadio, l’armée nationale a lancé hier une vaste offensive contre la base de son voisin Paul Alokassine Bassène, installé lui aussi à la frontière gambienne. Les Ziguinchorois qui se réveillent tôt ont remarqué de très fortes colonnes militaires qui se dirigeaient vers cette zone hier matin. Et tout le monde se posait des questions sur cet impressionnant dispositif. La réponse est tombée à la mi-journée. En fait, des informations en provenance de cette zone frontalière ont annoncé cette nouvelle offensive, marquée par de violents tirs à l’arme lourde qui se faisaient entendre presque dans tout le département de Bignona. Selon les informations en notre possession, l’objectif de cette nouvelle offensive c’est de nettoyer toutes les bases de cet autre chef de guerre du Mfdc. Il convient tout de même de préciser que, malgré la proximité géographique de sa base avec celle de Salif Sadio, les deux ne s’entendent pas. Bassène est plutôt un lieutenant de César Atoute Badiate, le commandant de la faction de Kassolol, située à la frontière bissau-guinéenne. Auparavant, il évoluait en solo dans le maquis, c’est à dire il était ni du camp de Salif ni de celui de César. C’est des médiateurs qui ont réussi à le rapprocher de César dans le cadre de l’unification du maquis pour préparer d’éventuelles négociations avec le gouvernement. Selon un responsable du Mfdc, c’est seulement il y a trois ans qu’Alokassine Bassène a accepté de se ranger derrière César. Mais, bien qu’étant du camp du commandant de la base de Kassolol, son ennemi juré, Salif a toujours toléré sa présence dans cette zone. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Paul Alokassine Bassène est l’un des piliers de la branche armée du Mfdc. Il est originaire du Kassa (département d’Oussouye).
ASSEMBLÉE NATIONALE ADOPTION DU PERMIS À POINTS AU SÉNÉGAL
Le Sénégal franchit un nouveau pas dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye a fait face aux députés ce jeudi 7 avril pour défendre le nouveau code de la route instituant le nouveau code de la route. Le ministre a eu gain de cause puisque le projet a été adopté à l’unanimité lors de la séance présidée par Moustapha Niasse. Le nouveau Code de la route instituant le permis à points, une des innovations principales de cette loi abroge et remplace la loi numéro 2002-30 du 24 décembre 2002. « Ce nouveau code de la route vise à promouvoir une meilleure gestion de la circulation routière, dans le cadre de systèmes collectifs de transports modernes, sûrs, confortables et durables », a fait savoir Mansour Faye devant les députés. Le ministre de préciser que ce nouveau projet de loi inclut des « sanctions applicables aux diverses infractions, la création du Conseil supérieur de la sécurité et de l’éducation routière, le passage obligatoire à l’auto-école pour tous candidats au permis de conduire ». Selon le ministre, ce nouveau code va contribuer à réduire le nombre « trop élevé de décès sur les routes ».
SOUS BRIGADE D’HYGIENE DE RUFISQUE LE MAJOR MAMADOU THIAM FAYE PREND SA RETRAITE
Après 14 ans de service, le major Mamadou Thiam Faye, chef de la sous brigade d’hygiène de Rufisque, part à la retraite. Le préfet de Rufisque Serigne Babacar Kane a tenu à organiser un émouvant pot de départ en l’honneur du désormais ex-chef de la sous brigade d’hygiène. Le délégué du chef de l’Etat a témoigné de la rigueur du major Thiam dans l’exécution des tâches consistant à assurer la salubrité à l’échelle départementale. « Le major Mamadou Thiam Faye est un modèle d’engagement pour les agents du services d’hygiène. Il a répondu à toutes les demandes. Son départ est une perte pour le service d’hygiène et pour l’administration. Il ne pouvait en être autrement par le principe de la limite d’âge. J’appelle la jeune génération à cultiver le culte du résultat et du travail bien fait. Mention très honorable à vous major Mamadou Thiam Faye », a témoigné Serigne Babacar Kane devant le personnel et les parents du désormais ancien chef de la sous brigade d’hygiène de Rufisque. Affecté à Rufisque en 2008, le major Mamadou Thiam Faye a tenu à remercier les populations du département, ses collaborateurs notamment ses supérieurs du service régional et le national Maodo Malick Ndao. « Je voudrais dire aux populations de Rufisque que toute ma détermination pour le cadre de vie et un environnement sain restera plus forte. Nous avons mené de grandes batailles et résisté à toutes les pathologies. Je pars avec le sentiment du devoir accompli », a déclaré le major Thiam Faye non sans remercier le chef de l’Etat et son ministre de tutelle pour le soutien matériel dans l’exercice de ses fonctions.
Sidiki Kaba dépose plus de 34 000 parrains
Tambacounda est en passe de battre le record de parrains collectés en dix jours. Le délégué régional Sidiki Kaba a remis à Mimi Touré et ses collaborateurs du pôle de mobilisation et parrainage un lot de fiches attestant de 34 898 signataires pour le compte de la mouvance présidentielle en une semaine seulement de collecte. Il devance ainsi beaucoup de délégués dont Idrissa Seck qui a fait les choux gras de la presse avec 30.000 parrains collectés dans sa région de Thiès beaucoup plus peuplée que le Sénégal oriental. C’est dire donc qu’en perspectives des législatives, Tambacounda risque de rafler la mise. La collecte se poursuit sous le signe du pari d’atteindre l’un des meilleurs records sur le plan national, comme lors de la dernière présidentielle de 2019.
Cheikh Omar Diagne sous mandat de dépôt
Le juge d’instruction du 2e cabinet a scellé le sort de Cheikh Oumar Diagne hier. Poursuivi pour menaces, injures publiques, diffamation et insultes via un système informatique, le dossier de Cheikh Oumar Diagne a atterri au 2ecabinet d’instruction. Son avocat Me Cheikh Khoureyssi Ba a annoncé le placement sous mandat de dépôt de son client pour les délits de diffamation et d’injures proférées à l’encontre du député Djibril War, menaces sans ordre ou condition et insultes par le biais d’un système informatique. D’après la robe noire, le réquisitoire hallucinant du procureur adjoint a, en dépit des critiques acerbes de la défense constituée de Me Abdoulaye Tall et de lui-même, emporté la conviction du juge Mamadou Seck de refuser le contrôle judiciaire à Cheikh Oumar Diagne là où le titre de détention était en soi impossible. Me Ba indique que le jeune professeur et non moins soufi réputé (qui ne cachait pas son intention d’annoncer ces jours ci au peuple sénégalais qu’il convoiterait un siège à l’Assemblée Nationale) a accueilli sans sourciller la triste nouvelle de cet embastillement décrété envers et contre toute logique juridique. Mais, l’avocat prévient que le combat ne fait que démarrer pour l’annulation par la chambre de son inculpation et pour sa mise en liberté subséquente dans les meilleurs délais.
Les excuses de Maguette Ndiaye Ndoye
Reparlons du contentieux qui oppose la dame Maguette Ndiaye Ndoye à Orange money où elle avait annoncé l’inculpation du Dg de Ofm et un de ses agents par un juge d’instruction. Suite au démenti de Orange Finances Mobiles Sénégal paru dans les “Piques” du Journal l’AS du 07 Avril 2022, elle a câblé «L’As» à nouveau. « La partie civile tient à confirmer qu’à l’état actuel du dossier, il n’y a aucune inculpation », dit-elle avant de préciser : « Une Ordonnance de Consignation ne peut être la preuve d’une inculpation ». Toutefois, dit-elle «L’ordonnance de Consignation qui a été publiée à son insu n’est qu’une étape qui ne fait qu’ouvrir la procédure». En définitive, elle présente ses excuses pour les désagréments que la publication de ce document aurait pu produire.
Abdoulaye Ly, nouveau Directeur exécutif du CIS
Un an après la démission du Dr Abdourahmane Diouf (octobre 2020), le Club des Investisseurs Sénégalais (CIS) a trouvé un nouveau Directeur exécutif. Il s’agit de l’économiste Abdoulaye Ly qui a travaillé au département des études économiques et de la monnaie de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) pendant plus de 20 ans. Pour rappel, avant sa nomination, Abdoulaye Ly était conseiller technique en investissement du ministère de l’Industrie. Le désormais nouveau patron du Club des Investisseurs Sénégalais (Cis) était au cœur des projets et réformes du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour avoir été membre de l’équipe de haut management de l’APIX, puis Directeur de la promotion des investissements du Sénégal.
Le procès des députés Biaye et Sall renvoyée encore au 21 avril
L’affaire du trafic de passeports diplomatiques impliquant les députés Boubacar Villembo Biaye et El Hadj Mamadou Sall ainsi que leurs co-accusés, El Hadji Diadji Kondé et Sadio Dansokho, a été appelée hier à la barre du tribunal correctionnel de Dakar. Mais, le juge a décidé de renvoyer l’affaire à nouveau au 21 avril prochain. Il justifie sa décision par l’absence des parties civiles qui doivent comparaitre. D’après nos confrères de Dakaractu, au dernier renvoi, le 17 mars dernier, les avocats de la défense avaient formulé une demande de liberté provisoire pour les députés, mais le juge s’y était opposé. Les parlementaires et leurs coaccusés sont poursuivis pour association de malfaiteurs, escroquerie, blanchiment de capitaux, trafic de migrants, faux et usage de faux en écritures privées de banque dans un document administratif et en écritures publiques authentiques.
Le lutteur de l’écurie Lansar condamné pour vol
Le lutteur Sékou Ngallo alias «Alune Mané n°2» n’arrive plus à joindre les deux bouts. A cause de la pandémie de covid-19, il est resté deux ans sans avoir de combat. Informé de la maladie de sa femme, il a décidé d’aller voler pour la secourir. C’est ainsi qu’il a dérobé une charrette et un cheval. «J’ai vendu la charrette à 40.000 Fcfa. J’ai restitué le cheval. Je vous demande pardon. Je ne vais plus verser dans le vol. Ma femme était dans le coma», s’est défendu le prévenu. Le maître des poursuites a sollicité la disqualification du délit en vol simple avant de requérir 6 mois de prison ferme. Le juge des flagrants délits de Dakar a condamné Sékou Ngallo à 6 mois assorti de sursis en disqualifiant le vol de bétail en vol simple.
Différend au «Marché bou bess»
Rebondissement dans l’affaire du centre commercial du marché «Bou bess» qui, depuis quelques temps, a gâché les relations entre les habitants des quartiers Angle Mousse et environs et le maire Racine Talla. Les marchands ambulants et tabliers du marché «Bou bess» sont entrés également dans la danse. Mais c’est pour soutenir le maire de Wakhinane-Nimzaat Racine Talla. Ces commerçants soutiennent que ce projet va mettre fin à l’encombrement du marché et garantir la sécurité. En conférence de presse hier, ces marchands ambulants rappellent qu’il y a eu même des concertations avant l’adoption du projet par le Conseil municipal en 2017.
Appui aux familles chrétiennes de Yeumbeul-nord
Dans le cadre de ses œuvres sociales, la municipalité de Yeumbeul-Nord que dirige l’actuel maire Babacar Ndaw membre du Grand parti, a octroyé du sucre aux familles chrétiennes nécessiteuses. Le don est constitué de 2500 paquets de sucre pour les besoins de la préparation du Ngalakh pour la fête de pâques marquant la célébration de la résurrection de Jésus Christ. Un geste magnifié par la communauté chrétienne.
Usage de chanvre indien
Le mécanicien S. Ba ainsi que ses amis D. Gomis traiteur et A. Ndiaye charretier croupissent en prison pour usage collectif de chanvre indien. Ils ont été alpagués à Liberté 6 par les éléments de la brigade de recherches de la police de Grand-Yoff. Ils détenaient trois joints de chanvre indien qu’ils s’apprêtaient à fumer.
La Zone de Captage transformée en fumoir
Décidemment, la Zone de Captage est devenue, du fait de son calme, le lieu de prédilection des fumeurs de chanvre indien. Les hommes du Commissaire Abdou Sarr de Grand-Yoff qui traquent les malfrats jusqu’à leurs derniers retranchements ont mis fin aux agissements de O. Ndiaye et O. Sow. Le duo a été surpris par les policiers avec du chanvre indien. Conduits au poste de Police, ils ont été déférés au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Le charretier se rend à la police avec de la drogue
Incroyable mais vrai ! Qui l’aurait cru. Ivre mort, le charretier T. Fall qui est informé de l’arrestation de son ami O. Sow est allé à la Police de Grand-Yoff pour lui rendre visite. T. Fall est arrivé dans les locaux de la police en titubant. Les flics qui ont remarqué son comportement suspect ont fouillé ses poches dans lesquelles ils ont trouvé un cornet de chanvre indien. Ce qui a entrainé sa garde à vue et son déferrement au parquet pour ivresse publique et détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Retour de l’humanitaire sénégalais enlevé au Cameroun
Notre compatriote Ballé Diouf est de retour au Sénégal depuis hier. C’est la famille de l’humanitaire sénégalais enlevé à Fotokol dans l’extrême-nord du Cameroun dans la nuit du 24 au 25 février 2022 qui donne l’information dans un communiqué reçu à «L’As». Employé de Médecins Sans Frontières, Ballé Diouf a été libéré par ses ravisseurs le mercredi 30 mars 2022. M. Diouf se porte bien et est heureux de retrouver ses compatriotes qui ont beaucoup prié pour lui, indique-t-on dans le document. La famille Diouf remercie Médecins Sans frontières qui a œuvré pour le retour de Ballé Diouf auprès des siens. Elle exprime sa reconnaissance à ses équipes basées au Cameroun, au Nigéria, à Genève et à Dakar. Elle associe aux remerciements le Président Macky Sall pour les efforts fournis par le gouvernement pour que Ballé Diouf revienne sain et sauf.
Mbour : 35 postes de santé fermés durant 72 heures
Le mot d’ordre de grève de 72h décrété par «And Guesseum» a été bien suivi par sa section Mbour. En effet, durant ces trois jours de mouvement d’humeur, les 35 postes de santé que compte le district sanitaire de Mbour étaient fermés. Le centre de santé de Mbour tournait au ralenti avec un service minimum et respect des urgences. En évaluation de leur 3e plan d’actions hier, les blouses blanches ont observé encore un sit-in devant le centre de santé de Mbour. Le secrétaire général du district sanitaire de Mbour, Dame Seck, a félicité ses camarades pour leur engagement sans faille pour la réussite du mouvement d’humeur. Il les invite à se mobiliser davantage pour le succès de la lutte. Conscients des désagréments occasionnés par la grève, les responsables de «And Gueusseum » expriment leur compassion aux populations. Mais face à un État qui a d’autres priorités qu’il considère plus importantes que l’offre de soins aux populations, indique M. Seck, le seul choix des travailleurs est la lutte pour un traitement équitable des fonctionnaires.
RENCONTRE DES ENSEIGNANTS DU SUPÉRIEUR ET MACKY SALL ET LA HAUSSE DES PRIX DES DENRÉES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE VENDREDI
Les quotidiens parus ce vendredi 8 avril 2022 font le point sur la rencontre entre les enseignants du supérieurs et le président Macky Sall et la hausse des prix des denrées ainsi que la réplique des boutiquier qui disent niet au recommandations de Macky
Les quotidiens parus ce vendredi 8 avril 2022 font le point sur la rencontre entre les enseignants du supérieur et le président Macky Sall et la hausse des prix des denrées ainsi que la réplique des boutiquiers qui disent niet aux recommandations du gouvernement.Ecoutez la revue de l'actualité dans cet élément présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.