KEEMTAAN GI - PLUS FORT, MOINS FORT ?
Dix minutes d’un concert de casseroles et de klaxons seulement et ils sont déjà sur les nerfs. La réponse bruyante d’une partie de la jeunesse, qui a anticipé sur ce concert de casseroles dans la nuit du lundi, a dû les désarçonner. Un récital avant l’heure, signe d’un désamour entre le Chef et son peuple. Ce que les bonnes dames de la « majorité » présidentielle ne semblent pas apprécier. Alors, pas du tout ! Elles n’ont pas dû s’accorder avec l’un de leurs « Goru Mbotay » qui les invitait à répondre à l’affront des casseroles par des vuvuzelas. Après le trouble à l’ordre public pour casser de l’opposition, ils se sont empressés d’évoquer le délit de tapage nocturne. Curieusement, ils ont oublié la série de charivaris lors de la célébration de la victoire des Lions au Cameroun et leur retour très coloré et assourdissant à Dakar. Les bonnes dames de BBY supplient presque à genoux les gens à ne pas répondre à l’invitation de celui qui perturbe les nuits du Chef, soulignant que le concert de casseroles de ce soir pourrait troubler la concentration des mômes pour leur premier diplôme. Snif, sortez les mouchoirs ! Elles oublient que pendant que ces mômes avaient les yeux rivés sur leurs cahiers, le ministre des Sports, désertant son bureau, errait aux quatre coins du pays suivi par une ribambelle d’enfants qui trainait derrière le trophée continental. Sans compter les jang nocturnes et autres « goudi adiouma » qui ne cessent de tympaniser les citoyens sans que le Police ose mettre fin à ces tapages nocturnes. Idem pour les appels à prière du matin lancés à fond les décibels ! Bon, il faut être fairplay en tout. Dix minutes d’un concert de casseroles et de klaxons ne pourraient suspendre la vie de ce charmant pays qui vit en permanence dans un gigantesque vacarme nocturne et diurne. Apparemment, si ce concert était pour dire notre affection à notre bien aimé président, on ne nous sortirait pas toutes ces litanies. Mais voilà, ce soir on saura si le pays porte le Chef dans le cœur. Moins de bruit, il est dans les cœurs, plus ça fera fort, plus il saura décrypter le message ou se le faire décoder… KACCOOR BI (LE TEMOIN)
GUY MARIUS SAGNA EN PRISON À ZIGUINCHOR
Le secrétaire exécutif de Frapp France Dégage a été placé sous mandat de dépôt après son retour de parquet. Guy Marius Sagna, Tom Mbodj et les autres manifestants arrêtés seront jugés mardi. Le leader de Frapp France Dégage rejoint les autres dirigeants de Yewwi Askan Wi que sont Déthié Fall, Ahmed Aïdara et la députée Mame Diarra Fam interpellés pour marche interdite le 17 juin dernier. Si pour Déthié Fall et Mame Diarra Fam, on pourrait connaître leurs sorts ce mercredi lors de leurs jugements en flagrant délit, pour Ahmed Aïdara, il faudrait attendre vendredi prochain pour être fixés sur son sort.
LE CALVAIRE DES POPULATIONS DE GOUREL OUMAR LY
Les populations du village de Gourel Oumar Ly, frontalier à la région de Kaédi, en République islamique de Mauritanie, dans le département de Matam, vivent un véritable calvaire en ce début d’hivernage. Le mauvais état des routes fait que le village est souvent coupé du reste du monde. En effet, dès qu’il pleut, les routes impraticables « confinent » les populations qui ne peuvent ni entrer, ni sortir du village. Pour rallier la Mauritanie, c’est encore pire. Les populations doivent emprunter une voie boueuse.
BOUGANE N’A PAS RENDU VISITE À AMETH AIDARA
Entre Ameth Aïdara, le maire de Guédiawaye, et son ancien patron, Bougane Gueye Dany, la distance continue de se creuser. Ameth qui avait peu goûté la tournure des injonctions du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) avait illico presto monté une chaîne YouTube 2A TV qui cartonne véritablement sur la toile avec des vues record pour ne pas dire stratosphériques. Alors quand Ameth Aidara est embastillé et gardé à vue pendant 48 h dans les locaux du commissariat de Guédiawaye et qu’il ne reçoit aucun message de soutien encore moins de visite de son ancien patron, les gens se posent naturellement des questions sur l’état de leurs relations…
ECHAUFFOURÉES À L’UCAD
L’anticipation ce lundi par les étudiants de l’opposition des concerts de casseroles préconisés par le leader du Pastef, Ousmane Sonko, à compter de ce mercredi à 20h, n’a pas été du goût d’autres étudiants proches de la mouvance présidentielle. Des affrontements ont ainsi eu lieu, hier dans la soirée, quand les partisans de Ousmane Sonko ont voulu redémarrer, avant l’heure, leur concert. Selon un étudiant de Pastef inscrit au département géographie, des camarades affiliés au Mouvement des Elèves et Étudiants Républicains (MEER) les ont attaqués pour saboter la manifestation. Les échauffourées entre les deux camps auraient fait un blessé du côté des étudiants de l’opposition. Le moins que l’on puisse dire est que la cacophonie régnait dans l’antre du savoir. Le concert de casseroles et vuvuzela était on ne peut plus bourdonnant. Nous imaginons de là ce que ça va donner ce soir à 20h si tout le monde s’y met.
MISSION PÉRILLEUSE POUR DAME DIOP
Nos radars ont filmé lundi une houleuse rencontre entre le ministre Dame Diop et les maires du département de Kédougou. Cette rencontre tenue à Dakar et élargie à d’autres responsables kédovins avait pour but de concilier les positions des uns et des autres afin d’accorder le maximum de suffrages au candidat titulaire du département Ousmane Sylla et sa suppléante Kadidiatou Doucouré. Les participants de la rencontre qui n’ont ni validé, ni invalidé le projet du ministre Dame Diop ont déploré cependant l’absence de la députée Dya Ndiaye, incontournable dans le département. Dame Diop qui doit retourner à Kédougou la semaine prochaine y est attendu de pied ferme.
MANIFESTATION DU 17 JUIN LE BILAN S’EST ALOURDI !
La liste des victimes de la manifestation de vendredi dernier s’est allongée. Serigne Mame Sankhé, un jeune asthmatique, âgé de 35 ans, a perdu la vie dimanche après avoir souffert sur son lit d’hôpital durant 48 heures. « Il est décédé hier à l’hôpital de Fann. Il travaillait à Colobane le 17 juin. Il a eu une crise avec la fumée des grenades lacrymogènes qu’il a inhalée alors qu’il est asthmatique. Il a souffert ces derniers jours, avant de succomber. Il ne manifestait même pas», a indiqué, au micro de la Rfm, Makhtar Sankhé, un proche de la victime. La victime a été inhumée à Mbacké.
SANTE LA F2S ANNONCE UNE GRÈVE GÉNÉRALE DE 72 H À PARTIR DE MERCREDI
On pensait que les turbulences dans le secteur de la santé étaient terminées suite aux accords signés le 10 mai dernier avec l’ancien ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr. Que nenni. La Fédération des syndicats de la santé (F2s) observe un mot d’ordre de grève de 72h, les mercredi 22, jeudi 23 et vendredi 24 juin 2022. Les syndicalistes prévoient lors de ce mouvement d’humeur de retenir les informations sur les données sanitaires nationales. Aussi, une marche nationale est prévue le 30 juin 2022 et une grève générale les 29, 30 juin et 01 juillet 2022. Entre autres points de sa plateforme revendicative, la fédération des syndicats de la santé exige la matérialisation des engagements pris par l’Etat le 10 mai, notamment la valorisation du régime indemnitaire, aussi bien pour les agents de la fonction publique que pour le personnel contractuel.
HOPITAL MAME-ABDOUL-AZIZ-SY : L’AUDIT RECLAME PAR LE CHEF DE L’ETAT EST EN COURS
L’audit réclamé par le président de la République sur l’hôpital Mame Abdoul-Aziz-Sy de Tivaouane (ouest) est en train d’être mené, a assuré, mardi, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye. Mme Ndiaye a donné cette assurance après avoir rencontré le personnel de cet établissement de santé et les délégués de la coalition syndicale ‘’And Gueusseum’’ selon l’APS. Elle effectuait sa première visite dans cet hôpital public depuis qu’elle a été nommée ministre de la Santé et de l’Action sociale, le 26 mai dernier, en remplacement d’Abdoulaye Diouf Sarr. M. Sarr a été démis de ses fonctions à la suite d’un incendie qui a coûté la vie à 11 nouveau-nés à l’hôpital Mame-Abdoul-Aziz-Sy. L’audit réclamé par le chef de l’Etat est conduit par l’Inspection générale d’Etat, en même temps qu’une enquête interne est effectuée dans cet hôpital, a rappelé Marie Khémesse Ngom Ndiaye. ‘’Il y a une grande évaluation, sous forme d’audit, de l’unité de néonatalogie’’ dudit établissement de santé, a-t-elle dit en parlant de l’audit demandé par Macky Sall à la suite de la mort des nouveau-nés. Outre le fait de déterminer les causes de l’incendie, l’audit permettra d’‘’aller vers un avenir meilleur en essayant de réduire les risques’’ dans cet établissement de santé qui recevra, selon la ministre de la Santé et de l’Action sociale, du matériel médical fourni par l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. Macky Sall a promis de doter Tivaouane d’un hôpital de niveau 3, qui sera mieux équipé que celui dont dispose la ville actuellement, a-t-elle rappelé. Le chef de l’Etat est attendu dans cette ville, samedi prochain, pour la cérémonie de pose de la première pierre de cette infrastructure de santé, selon Mme Ndiaye. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale ne peut ‘’forcer la main à la justice’’, a-t-elle répondu aux délégués syndicaux qui réclament la libération de trois de leurs camarades placés en détention à la suite de l’incendie de l’hôpital Mame-Abdoul-Aziz-Sy. Marie Khémesse Ngom Ndiaye dit toutefois comprendre l’attitude des sages-femmes et des infirmières de l’hôpital, qui l’ont accueillie avec des brassards rouges, signe de leur mécontentement causé par l’arrestation de leurs collègues. Des leaders d’‘’And Gueusseum’’ ont rencontré des autorités religieuses de la région de Thiès et ont profité de la visite de la ministre de la Santé et de l’Action sociale pour lui remettre un mémorandum en vue de la libération des agents de santé arrêtés.
JUSTICE ASSANE MBACKÉ KHELCOM ET CIE JUGÉS DEVANT LA CHAMBRE CRIMINELLE
Le chef religieux Assane Mbacké Khelcom et Cie seront jugés devant la chambre criminelle. Ce qui va prolonger leur séjour carcéral puisque, hier, le tribunal des flagrants délits de Dakar s’est déclaré incompétent pour les juger. Poursuivis pour actes contre nature, corruption et détournement de mineurs, Serigne Assane Mbacké Khelcom, le chanteur religieux Khadim Samb dit Djimbory, le réceptionniste de l’hôtel Nina, Abdourahmane Lô, le commerçant Ibrahima Badiane alias « Maître l’Ouest » et le menuisier Baïdy Hamady Sow ont été déférés puis placés sous mandat de dépôt, jeudi dernier. Hier ils ont été conduits à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. À l’ouverture de l’audience, le maître des poursuites a soulevé une exception d’incompétence. Selon lui, à la lecture du procès-verbal d’enquête, il est à relever que les faits puissent revêtir un caractère de viol. « Je vous invite à vous déclarer incompétent pour permettre au ministère public de mieux se pourvoir », a souligné le parquetier. Les avocats de la défense, eux, ont estimé qu’on était en flagrant délit et que cette affaire devait être jugée. Selon Me Abdoulaye Tall, un des avocats de la défense, le tribunal est saisi d’un procès-verbal de flagrant délit. « Le tribunal ne peut pas dire que les faits peuvent revêtir un caractère criminel. En l’état, je pense que le tribunal a été régulièrement saisi. Je crois que les infractions retenues contre nos clients relèvent de votre compétence. C’est pourquoi je vous demande de vous déclarer compétent pour juger ce dossier. Le parquet est mal fondé pour relever l’incompétence du tribunal », a précisé la robe noire. Me Daff, un autre avocat de la défense, a abondé dans le même sens que son confrère Me Tall. Au final, le président du tribunal des flagrants délits de Dakar s’est déclaré incompétent et l’affaire sera jugée devant la barre de la chambre criminelle. Serigne Assane Mbacké et Cie devront donc patienter longtemps en prison avant d’être fixés sur leur sort.
Téll !… Xërr !… Téll !… Xërr ! Téll !… Xërr !… Takk-der yi fii, ndaw ñi fee, fetel yiy sox, xeer yiy naaw ; póno yiy tàkk, saxaar si ubale jàww ji. Coow laa ngi ne kurr. Wata dawatul, nit doxatul. Nde, yoon amatul. Jàmmaarlo bi metti na. Ndakaaroo ngi tàkk, Sigicoor di bax, Biññoona a ngi riir. Foo dem, sàndarm yeek pólisee yaa ngiy sox i fetel ak di sànniy gërënaad lakirimosen ci benn boor bi ; ci beneen boor bi, askan wi, rawatina ndaw ñi xamb i taal yu bërëx, jóor seen i xeer, naan leen xërr takk-der yi. Déedéet ! Du film de, géntooleen itam. Senegaal fii la xewe. Ci àjjuma jii, 17eelu fan ci suweŋ 2022.
Lu sooke mbir mi ?
Àllarba jële weesu, 8eelu fan ci suweŋ, Yewwi Askan Wi dafa amaloon am ndajem-ñaxtu ca Péncum Réew ma, « Place de la Nation ». Mbooloo mu takkoo takku wuyusi woon ko, fees fa dell. Mbar gi ne fa gàññ, foo sànni woon bàttu mu tag. Ñu xéy, ci alxames ji, yéenekaay yépp fésal ko, biral ndam li ci Yewwi Askan Wi góobe. Kilifa ya yakk lu mel ni xeme Njiitu réew mi, Maki Sàll, ak jëwriñu biir-réew mi, Antuwaan Feliks Jom, tuumaal leen, tiiñal leen. Usmaan Sonko ne woon, bés boobu, « Bu Yewwi bokkul, wote du am Senegaal. »
Nde, lees jàpp mooy ne Njiitu réew meek i surgaam yi ne ci Nguur gi dañu bëgg a salfaañee mbir yi, kootoog yoon, ngir tere Yewwi bokk ci wotey dépite yees dégmal ci sulet. Te, ci seen i kàddu, Bennoo Bokk Yaakaar warul sax bokk. Ci njeexital li, ñu joxante dig-daje àjjuma, 17eelu fan ci suwe ngir delloo buum ca boy-boy ga. Waaye, ginnaaw gi biñ ko yégalee Perefe, daf leen ko gàntal. Ñoom, nag, ñu ne Perefe dafa jalgati yoon, te sax ñoom dañ ko yégal rekk, tàgguwuñu ko. Bu ko defee, waa Yewwi ne dee, dañuy amal seenum ndaje, ci nii, mbaa ci naa. Ci la tëkkoonte bi tàmbali, ku nekk, Nguur geek kujje gi, di dankaafu sa moroom. Noonu, ba ni àjjuma di ñëwee…
Ca njël, boori 5i waxtu, nee ñu, la takk-der yi dem ca kër Usmaan Sonko, fatt yoon yi jëme këram yépp. Koñ ba, kenn duggul, kenn génnul. Bi leen Usmaan Sonko seetsee ci yoor-yoor gi, laaj leen lu xew, kilifag takk-der ya tontuwul, daf ko ne rekk ndigal la jot. Njiitalu PASTEF li daf ko mujje ñaan ngir mu bàyyi soxnaam si yóbbu doom ji mu jàngi. Kilifa gi bàyyi wata bi yeboon soxna sa ak gone ga mu jàll, daldi sant ndawam yi ñu delloowaat dogu weñ yi ñu fattee yoon yi. Noonu lañu def ca kër Bàrtélémi Jaas ak ca Péncum obelisk ba, « Place de l’obélisque ». Ci kow loolu, ndaw ñi tàmbali woon génn, seen xel teey. Ñu daldi njort ne Maki dafa am lu muy waajal seen njiit lii di Usmaan Sonko. Nde, jamono jooju, noon nañ sàndaarm yaa ngi doon jéem a dàjji buntu màkkaanug PASTEF ga ca VDN ba. Waa PASTEF doon ragal ne, dañ fa bëggoon dugal ay ngànnaay ngir tuumal leen ak seen njiit li, Usmaan Sonko, wax ne ay way-fétteerlu lañu, maanaam ay rëbel yoy, seen nisër mooy taal réew mi. Ba-tey, ci seen i kàddu, jubluwaayu Maki Sàll mooy fexe ba teg tuuma ci ndoddu Sonko ngir tëjlu ko, tere koo bokk ci bépp xeetu wote ginnaaw bim ko defee Kariim Wàdd ak Xalifa Sàll.
Noonee, ba ni julli jumaa di jotee. Sonko solu ba jekk, ànd ak i ñoñam, bëgg a jaamuji Yàlla, takk-der yi taxaw ci kanamam, tere ko ko. Ci saa si, xol yi tàmbalee jóg, ndaw yiy génn ci mbedd yi ndànk ndànk. Kolobaan, Ñaari-Tali, Parsel, Yëmbël, Site Kër-Góor gi, Sigicoor, Biññoona… jàmmaarloo bi tàmbali. Jarta laaj… Bakkan rot na ci, ñetti bakkan. Waaw, pólitig bi reyati na ñetti doomi réew mi.
Buur du jur buur, baadoolooy jur buur waaye…
Mbooloo mu takku mom, ndaw ñaa ci ëpp, gën cee fés ñoo génn ci mbedd yi. Naam, wooteb Yewwi Askan Wi lañu wuyusi woon. Waaye, ci seen i wax, seen ug ëllëg a leen tax a fippu. Ñu ne, dañu bàyyi seen lépp ngir xeexal seen moomeel. Jenn jëmm taxu leen a jóg, ci seen i wax ; ñoom, li ñuy xeex, jéggi na mbirum wote walla ay list. Nde, dofuñu, jinne jàppu leen. Ñu def i ndiiraan, fëx, wutali mbedd mi ngir ñaxtu, kaas seen i àq ak seen i ngoreef. Lees di tuumaal Maki Sàll mooy ne dafa bëgg a seppi ponkali kujje gi ci joŋantey wotey dépite yees dégmal ci weeru sulet, ci 31eelu fan wi. Way-ñaxtu yi ak waa kujje gi dañoo jàpp tamit ne, Njiitu réew mi, Maki Sàll, day wut ub poroxndoll ngir ga réew mi ñetteelug moome gog, yoon daganalu ko, ñeel ko. Nes-tuut, cóoki bi door. Takk-der yi, pólise yeek sàndaarm, ak ndaw ñiy xaañante.
Ndakaaru, Ñaari-Tali, fa xeex bi gën a taree, benn lakirimosen dal cib matlaa bu tege woon ci mbedd mi, mu ne jëppeet, tàkk ba jeex… Ndekete yoo, am na ku ca tëddoon ku, nee ñu, xel mi neexul. Ndeysaan, mu lakk ba xëm… Benn bakkan rotagum na.
Noppeeguñoo jooy, ñu tàggewaat beneen ndaw, ca Sigicoor… Ab balu fetel dëggantaan la kenn ci takk-der yi dóor Idiriisa Gujaabi ci baat, ñu rawale ko loppitaan ba, mu faf ñàkk bakkanam. Ñaari bakkan rotagum nañu… Gis nga ?…
Moone de, foofa ca Sigicoor, nit ñaa ngi doon dox-ñaxtu ci jàmm, ànd ak Gii Mariis Saañaa. Lu xew ci diggante bi ba njaaxum bu ni mel am fa ?
Nu ni déet-a-waay, ca Biññoona, kenn ci takk-der yi dàkk boppu Alex Abdulaay Jaata, natt ko ba am ko, ne ko téll bal, mu faatu… Maaradéetaali ! Ñetteelu bakkan biy rot ci bés bi. Céy lii… Ba kañ ?
Moone de, ñoom ñi ñuy rey, ñoo fal ñii leen di reylu tey. Faj seen i aajo moo taxoon ñu jiital ñi ci Nguur gi ci seen wàllu àddina. Moo taxoon itam ñu jiital niti diine yi ci seen wàllu diine, jox leen gëdd, déggal leen. Waaye, déggeesu ci kenn mu yéy, yàbbi ci mbir mi. Ndeysaan… Bu dul woon baadoolo yi tumurànke tey, kenn ci ñii du fi naane ñeex. Ndax, buur du jur buur, baadoolooy jur buur, waaye…
… cerey buur, rongooñi baadooloo koy siim.
Nga samp say laaj, naan kan lañu rey ? Lu tax ? Ma ne, yaa ko xamaatoo ! Li nga war a laaj mooy kan lañu reyati, lu taxati. Waaye, tontu la woon démb, mooy lu tey li. Ki daan rey démb, ba tey mooy reyaate. Ka ka daan digal, ba tey mooy ko koy digal. Ñi daan seetaan, ñu ngi wéy di seetaan. Ki yàgg a dee, moo deewati. Ki bakkanam jarul dara ci miim réew, ki amul tur, amul wéeruwaay, ki santul Mbàkke, Si, Ñas, Laay walla Aydara…
Kan lañ fi sañ a rey keneen ku dul ku amul i mbokk, ki ñàkk cëslaay ? Wax ma kan lañ fiy rey, ci neen, ku dul néew-ji-doole ji nga xam ne, Nguur gi tanqamlu na ko, yoon suufeel ko, sëriñ si ñeeblu ko ? Ma ne, baadoolo bee deewati, baadoola yaay dëjati, baadoola yaay jooyati. Nga neeti « Lu tax ? » Lu tax… Li taxoon a taxati. La woon, fa woon ; na woon, fa woon.
Ngor ak ngoreef (liberté), lii de moo leen tax a dee. Du leneen. Xéy, am foo xéy. Xéy, am loo lekk, am loo naan, yow ak sag njaboot. Xéy, boo feebaree am loo fajoo, am foo fajoo ci jàmm, yow ak sag njaboot. Xéy, say doom mën a jàngi, am fu ñuy yarooji. Xéyaale ak xel mu dal, di yëg kiiraay guy jóge ciw yoon wu màndu wow, mooy sàmm sag kaaraange ñeel li la wër ak ñi la wër, yow ak sag njaboot. Xéy, mën a doxi say soxla, di dem ak a dikk ci jàmm.
Dund gu doy te jàppandi, fajuwaay yu matale ak fajkat yu doy te xareñ, njàng ak yar yu baax ñeel njaboot gi, yoon wu jub te màndu, yoon (jaaruwaay) yu baax ak njëgi tukki yu jàppandi : lii rekk la baadoola yiy sàkku. Lii rekk a tax ñu leen di rey. Lilee tax ñu fal njiit yi leen tax a xiif, tax leen a mar, taxleen a ralfe. Lilee taxoon ñu dénk seenug kóolute njiit yii di leen toroxal tey, di sàcc seen i alal, seen i suuf te di leen génne ci seen i kër. Baadoolo yooyii amoon yaakaar ci ñii ñu jiital ci seen wàllu àddina ak ci seen diine ngir ñu sàmmal leen leen ; ñu nax leen, wor leen, njublaŋ leen. Yemuñu fa, ñu leen di bunduxataal ak a rey ci anam yu wuute te ñaaw. Moone, lépp luñ mën di doon, luñ mënti fàggu ci alal ak daraja ju ñu mën di am, ci ñaq ak dooley baadoolo yi lañ ko jële.
Ak lu coow liy bare bare, boo seetee ba ci biir, juróomi sabab yilee tax nit di fippu, ak fépp foo mën di dem ci àddina si. Ndege, fu xiif ak mar daje, wéradig yaram ak xel dolleeku ca, kaaraange ak kiiraay toxu fa, xamadi ak xayadi làng fa, tooñaangeek par-parloo ne fa faax… foofee, fitna du fa jóg. Saa bu amee as-tuut ciy nit, ñii toog ci donkaasi geek seen i làmmiñ yu neex, ñee ferenkulaay ci sijaada yeek seen i kurus yu gudd, ku ci nekk jàpp ni yaa gën ñépp, moom lépp, fitna du fi mës a jóg. Waaye tamit, fileek askan wi nàndul pexey dóorkatu màrto yooyu, fexee mucc ci ñoom, ndóol gi ak jafe-jafe yi muy xeex du fi mës a jóge. Waaye de, fitna du yem ci boppu boroom. Moo tax buur, lekk ak naan, folliku day bette.
SONKO AK MAKI : KUY DAAN ?
Fitna lañ doore bésub àjjuma jii. Fitna ju sosoo ci diggante Sonko ak Maki. Ndax lan ?
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Aamadu Jara |
Publication 21/06/2022
Fitna lañ doore bésub àjjuma jii. Fitna ju sosoo ci diggante Sonko ak Maki. Ndax lan ? Ndax, dañoo tere Sonko ak i àndandoom seen ndajem ñaxtu mi ñu bëggoon a amal bés boobule ca Péncum Obelisk. Li ñu jàpp, mooy ne Maki dafa noot yoon, ba pare bëgg a lottal Usmaan Sonko. Réy gi mu réy moo tax mu jàpp ne warul am kuñ koy méngale (dendale) ci làng gi. Ba tax mu dëkke di ko lakkal ngir ne mooy wujjam bi gën a am doole ci làngug pólitig gi ci jamono jii. Li sabab lu ni mel, nee ñu, bëqët la, ab ragal la moo tax. Fi mu tollu nii dafa bëgg a def ñetteelu moome te feek daanelul Sonko xelam du dal. Loolu la defoon ak Xalifa Sàll ay at ci ginnaaw. Jàpp ko ne ko ràpp ci kaso bi.
Ca dëgg-dëgg ñenn ñi fare ci wàllu yoon ba ci waa « Conseil Constitutionnel », jàpp nañu ne ci ay waawu Maki Sàll lañuy dox. Maanam, lu mu namm ñu def rekk lañuy def. Waaye, moom dafa fàtte ne ñaxtu bi mu daan ñaxtu démb loolu la Sonko ak i àndandoom di ñaxtu tey. Fàtte moom da fee xajul sax. Te, ku fàtte lu la fal, sag folleeku da lay bett. Léegi kon, lan moo tax mu bëgg a jalgati yoon ndeem digganteem ak Abdulaay Wàdd demewul woon nii ?
Nde, Sonko jàpp na ni Njiitu réew mi amul benn manoore rawatina gaa ñi ko wër. Bi ñu déggee ni YAW dina amal seen ndajem-ñaxtu la alkaati yi dem wër këru Usmaan Sónko ak gu Bartelemi Jaas ca teel. Xanaa loolu mooy jaay doole dëgg ci dëkk boo xam ni nee nañ am na yoon. Te lees fi gis mooy ëpp la doole bës sa bët. Xalaas ! Sonko déy, safaan bi la gëm. Ndax jaaduwul ñu leen di tere def seen ndajem ñaxtu ginnaaw àtte bi ñu def ci seen « liste électorale ».
Ci ay xayma, Maki dafa am jàngoroy nguur. Waaye, du loolu doŋŋ a ko tax a doxalee nii xanaa. Nguuram nguur guy sàcc la di nëbb sàcc, gu dëkk ci nger ak ay njublaŋ yu dul jeex. Xam nañ ni bu Sonko faloo du baax ci ñoom moo tax ñu koy bëgg a faagaagal, lu ne ñu tuumaal ko ko ngir bëgg koo jaxase ak askan wi.
Nde, am na ñu taxaw sax ne Sonko dañ ko war a faat. Bu doon ci réewum yoon la, xeetu kàddu yile, kenn waru leen a yékkati te yoon tegalu la ci ay daan. Yile firnde ñoo sabab taxawaayu Njiitu réew mi tey. Bunduxataal Sonko, di ko xoqtal, di ko fatt, loolu mooy ngànnaay bi mu dese. Waaye Sonko mii ës pareegul ngir bàyyi xeex bi mu sumb ngir jële fi Maki ak i ñoñam.
PAR MOHAMED DIA
ALERTE A UNE RÉCESSION MONDIALE, STABILISER LES PRIX POUR ÉVITER LE PIRE
L’inflation n’arrange personne, car si les prix augmentent, la consommation des ménages va diminuer et cela impactera la production. Quand la production baisse, les entreprises vont devoir réduire leur masse salariale.
L’inflation n’arrange personne, car si les prix augmentent, la consommation des ménages va diminuer et cela impactera la production. Quand la production baisse, les entreprises vont devoir réduire leur masse salariale. Quand inflation et chômage sont dans une même phrase, on parle d’un cocktail parfait de tensions sociales et cela peut faire basculer n’importe quel pays dans le chaos total.
L'économie mondiale est sur le point d'entrer en récession, peut-être dès la fin de cette année ou au plus tard au début de l’année prochaine. Pour éviter que cela ne soit un autre coup dur, il est important que le gouvernement se prépare.
L’économie américaine est en train de décélérer, on note une différence de 8,7 % de croissance du PIB entre Juin 2021 et Mars 2022. Le ralentissement est sérieux. A celà, il faut ajouter la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le confinement en Chine entre autres effets externes qui dérèglent les chaînes d’approvisionnement et c’est exactement en partie ce qui stimule l’inflation et ralentit la croissance.
De manière compréhensible, les banques centrales ont contribué au problème en injectant beaucoup de liquidité dans les économies afin de relancer les économies. Cependant, elles ont été très lente à redresser les taux directeurs, car elles se disent que pour soutenir la croissance, il faut réduire les taux directeurs. Ne devait-on pas commencer à augmenter de manière graduelle et sûre les taux afin de contrôler l’inflation avant qu’elle n’atteigne un niveau incontrôlable?
Maintenant, les banques centrales n’ont d’autres choix que de resserrer leur politique en augmentant de manière agressive les taux pour freiner l’inflation, comme cela a été noté avec la Federal Reserve qui a augmenté ses taux de 0,75 point, représentant ainsi la plus forte hausse depuis 1994. Cette agressivité risque de plonger l’économie américaine, les autres économies dans une récession.
En début d’année, la Fed a finalement décidé de ralentir ses achats d’actifs et les taux n’ont commencé à être augmentés que récemment alors que l’inflation était en train de grimper jusqu’à atteindre un point culminant. Les récessions provoquent des marchés baissiers et à titre d’exemple le Dow Jones a plongé de presque 700 points. Conséquemment, il est tombé sous 30.000 points pour la première fois depuis 2021, car les investisseurs craignent que l’approche de la Fed ne plonge l’économie dans une récession.
Quant à la banque centrale Européenne, son cas est un peu particulier, car il est utile de rappeler que l’inflation est majoritairement due aux prix de l’énergie et comme l’Europe importe la majeure partie de sa consommation en énergie, on peut dire que son inflation est importée. En Europe, l’inflation a atteint 7,5 %, nettement au-dessus de son objectif de 2 %. La BCE aura-t-elle le courage de relever ses taux directeurs qui sont inchangés depuis 2014 ? Pire, est ce que la politique de rachats d’actifs n’interviendra pas un peu trop tard pour avoir les effets escomptés ( prévu pour juillet 2022 ).
Pour le cas de la BCEAO, les taux directeurs ont été relevés de 25 points pour combattre l’inflation dans la zone. Le but est de ramener l’inflation à 3 % contre 6,8 % en avril. Le but recherché est de rendre l’emprunt plus chèr pour réduire la liquidité en circulation afin de réduire les prix. Ce qu’il faut aussi noter pour notre zone est que notre inflation est importée, car les produits les plus impactés sont les produits alimentaires. Dans ce cas, ce relèvement des taux directeurs ne risque pas trop de combattre l’inflation comme le cas de l’Europe cité plus haut.
Pour le cas de notre zone, analysons les différents moyens de combattre l’inflation et voir l’applicabilité dans notre zone. Durant la relance de l’économie, mon point de vue était de dépenser, dépenser et dépenser; dans ce cas, il faut arrêter de dépenser et diminuer les dépenses publiques. Dans notre cas, vu que les plus grandes réalisations ont déjà vu le jour, les dépenses vont être réduites et les budgets doivent être réduits. L’autre moyen est la fiscalité, mais dans un pays comme le Sénégal, cela ne fera que réduire le pouvoir d’achat des ménages.
Pour ce qui est du cas de la politique monétaire, la BCEAO a respecté les règles classiques, mais vu que nous sommes un pays importateur avec une monnaie liée à l’euro, les effets ne seront pas trop sentis. L’ Etat peut aussi intervenir et fixer les prix tout en s’assurant du respect, mais ce ne sera pas du tout facile dans un pays où les ressources manquent. Il peut aussi réduire ses recettes pour stabiliser les prix de l'énergie qui sont les plus déterminants dans le cas d'une inflation importée imputable aux produits alimentaires. Pour éviter le pire, l'Etat doit stabiliser les prix des denrées alimentaires en réduisant la taxe sur les produits pétroliers.
A mon humble avis, je pense qu’il est temps que l’Afrique prenne son destin en main et commence à beaucoup produire et d'échanger entre nous et d’exporter. La solution est entre nos mains: la ZLECAF.
QUI SONT LES NOUVEAUX DÉPUTÉS FRANÇAIS D'ORIGINE AFRICAINE ?
À l’issue du scrutin des 12 et 19 juin qui a largement rebattu la composition de la représentation nationale, de nouvelles figures originaires du continent font leur entrée au Palais Bourbon, incarnant un peu plus la diversité de la société française
Jeune Afrique |
Manon Laplace et Olivier Marbot |
Publication 21/06/2022
En 2017, Emmanuel Macron promettait « des visages, ceux de la France réelle, […] la France de tous les visages, de toutes les couleurs », lançant dans la course aux législatives un panel de candidats aux parcours professionnels, aux origines socio-économiques et géographiques variés.
Cinq ans plus tard, alors que la nouvelle composition de l’hémicycle consacre une poussée historique du Rassemblement national de Marine Le Pen et voit Emmanuel Macron perdre la majorité absolue, de nouveaux visages font leur apparition. Des profils qui viennent renforcer l’envie de diversité de certains électeurs. En témoigne l’élection de Rachel Keke, femme de chambre franco-ivoirienne qui s’est imposée dans la 7e circonscription du Val-de-Marne. Ou celle du diplomate franco-tunisien Karim Ben Cheïkh dans la 9e circonscription des Français de l’étranger.
Jeune Afrique a ainsi recensé, de manière non exhaustive, 17 députés « d’origine africaine », qu’ils soient binationaux, nés en Afrique ou nés en France de parents Africains. Dix d’entre eux sont issus des rangs d’Ensemble !, la coalition de La République en marche (246 députés au total) et sept de la coalition de gauche, la Nupes (142 députés au total). Jeune Afrique dresse la liste des personnalités les plus marquantes de la nouvelle assemblée.
Ceux qui arrivent
Rachel Keke (Nupes)
Cette Franco-Ivoirienne de 49 ans, native d’Abobo, un quartier populaire d’Abidjan en Côte D’Ivoire, s’est faite connaître pour son combat contre le groupe hôtelier Accor. Entre 2019 et 2021, elle incarne le visage et la voix des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles qui mènent une grève historique de deux ans afin d’exiger de meilleures conditions de travail.
Élue dans le Val-de-Marne sous l’étendard de la Nupes, cette insoumise a battu l’ancienne ministre déléguée chargée des Sports Roxana Maracineanu (LREM). Se définissant volontiers comme une guerrière, Rachel Keke entend représenter « les invisibles » et les « essentiels ».
Karim Ben Cheïkh (Nupes)
Également candidat de la Nupes, ce Franco-Tunisien de 45 ans s’est distingué en défaisant l’ancienne ministre de l’Égalité hommes-femmes, Élisabeth Moreno, originaire du Cap Vert.
Ce diplomate de carrière est le seul candidat de la gauche à avoir remporté l’adhésion des Français expatriés – neuf circonscriptions des Français de l’étranger sur onze sont tombées dans l’escarcelle de la majorité présidentielle. « Vous avez exprimé un choix clair pour la justice sociale et la défense de nos services publics », a réagi le député de la 9e circonscription des Français de l’étranger, qui comprend le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest.
Nadège Abomangoli (Nupes)
Ce 19 juin, cette native du Congo Brazzaville de 46 ans, candidate de la Nupes, a fait tomber le député sortant Les Républicains (LR) Alain Ramadier à Aulnay-sous-Bois et Bondy (10e circonscription de Seine-Saint-Denis – 93).
Cette ancienne militante de SOS Racisme a été collaboratrice parlementaire entre 2013 et 2015. Nadège Abomangoli a également siégé au Conseil régional d’Île-de-France entre 2010 et 2015, alors qu’elle était encartée au Parti socialiste avant de rejoindre La France insoumise (LFI).
Elles exigent la libération immédiate de leurs collègues qui sont placés sous mandat de dépôt dans l’affaire des 11 bébés décédés suite à l’incendie au service néonatalogie de l’hôpital Mame Abdou Azize Sy Dabakh de Tivaouane.
Elles exigent la libération immédiate de leurs collègues qui sont placés sous mandat de dépôt dans l’affaire des 11 bébés décédés suite à l’incendie au service néonatalogie de l’hôpital Mame Abdou Azize Sy Dabakh de Tivaouane. Devant le service de néonatalogie, infirmiers, sage-femmes, entre autres personnels, ont arboré des brassards rouges.
Sur les pancartes on peut lire : " respect aux infirmiers, libérez Coumba Mbodj, Awa Diop, Fodé Dione. Respectivement aide- infirmière, sage-femme et chef de service maintenance de l’hôpital. Toutefois, les travailleurs de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane ont salué la venue du ministre de la Santé et de l’Action sociale. D’ailleurs, il s’agit de sa première visite en tant ministre dans la structure sanitaire. Marie Khemesse Ngom Ndiaye a fait un tour chez le Khalif général des tidianes avant son arrivée à l’hôpital.
VIDEO
AMINATA TALL CLASH MACKY SALL
Donnant son point de vue sur les élections législatives du 31 juillet, 2022, en marge d’une cérémonie à Diourbel, l’ancienne maire de cette localité pense que les prochaines joutes sont tout sauf une compétition électorale.
« Aminata Tall prend le Macky ». C’est le titre qui a barré la Une d’un quotidien, Vox Populi, ce mardi. S’il en est ainsi, c’est parce que l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) semble prendre ses distances avec le président de la République. En tous les cas, l’ancienne Secrétaire générale du palais de la République estime que l’image de la démocratie sénégalaise est en train d‘être écornée. Et, le seul responsable, a-t-elle estimé, c’est le chef de l’Etat, Macky Sall.
Donnant son point de vue sur les élections législatives du 31 juillet, 2022, en marge d’une cérémonie à Diourbel, l’ancienne maire de cette localité pense que les prochaines joutes sont tout sauf une compétition électorale. « Ces législatives, vous pouvez les appeler comme vous voulez, mais ce ne sont pas des élections. Casser la logique des listes majoritaires et proportionnelles puis décréter que l’une ne ‘’compétira’’ qu’avec des suppléants et que l’autre ne le fera qu’avec des titulaires, ça n’existe nulle part dans le monde. Comment serait-il possible de remplacer des titulaires ou des suppléants en cas de décès ? Sur quelles lois se baserait-on dans ce cas ? Tout cela est dépourvu de toute logique élémentaire », a-t-elle déclaré.
Pour Aminata Tall, la démocratie construite dans notre pays doit être consolidée de jour en jour, mais là, « elle est en train d’être affaiblie. Il faut donc que tout le monde s’y oppose ».
PAR Youssoupha Mbargane Guissé
LA GUERRE POUR LA DIRECTION CULTURELLE DU MONDE
EXCLUSIF SENEPLUS - L’Occident se considère comme l’Univers, en expansion continue. La tâche historique sans précédent impose de remettre en cause radicalement la voie désastreuse de la dépendance néocoloniale
Faire face à l’hégémonisme culturel et à la décadence morale de l’Occident
L’agenda LGBT avalisé tout récemment par l’Autorité pontificale du Vatican à Rome prouve à quel point les lobbies ont leurs tentacules partout et ont déjà parasité d’importantes et hautes institutions à travers le monde dont même, les institutions cléricales. Ces lobbies, loges maçonniques, réseaux mafieux, groupes d’intérêt liés aux industries de l’armement et aux laboratoires pharmaceutiques, cartels criminels, sont en train de susciter délibérément des divisions perfides au sein des sociétés. Ils créent express des tensions et des conflits permanents entre communautés, États et nations, les fragilisant ainsi, les uns les autres. Leur dessein est de faire éclater la cohésion sociale et l’unité interne des sociétés non occidentales, après avoir domestiqué les siennes. Ces conditions favorables réunies ouvriraient alors la voie à la grande offensive pour l’hégémonie culturelle de l’Occident impérialiste sur le monde.
Ce programme prépare donc à la guerre planifiée depuis plusieurs décennies avec ses étapes et phases d’exécution pour engloutir les pays, les territoires, les peuples et leurs ressources. La guerre est cette plaie incurable que porte en lui le capitalisme impérialiste hégémoniste, comme la nuée porte en elle l’orage. Ce processus d’interventions militaires et de spoliations des terres, des biens et des richesses des autres nations, s’accompagne également de violences destructrices sur l’environnement. Il constitue désormais une menace sérieuse sur la planète, les espèces, le Vivant.
L’agenda LGBT est une composante des projets de réduction à tout prix de la démographie des populations non occidentales, notamment africaines. La dévirilisation et la féminisation du mâle, la déstabilisation de la famille, la perversion du couple naturel, la désorientation sexuelle et psychologique des enfants, l’annulation de l’autorité parentale, la corruption morale du système éducatif sont en cours avec l’appui ferme des États occidentaux eux-mêmes. Les manipulations génétiques, la vaccination expérimentale, l’ajout des perturbateurs endocriniens et principes modifiants dans les produits pharmaceutiques, les produits alimentaires génétiquement modifiés, comme les conflits armés fomentés, sont partie intégrante de la stratégie d’ensemble en cours d’exécution dont le but est de détériorer l’état de santé des populations exposées et de mettre au pas l’humanité entière.
Le système impérialiste porte en lui une plaie, celle des violences séculaires et des souffrances indicibles faites aux peuples du monde. C’est pourquoi du point de vue de l’évolution historique et des résistances immanquables déjà manifestes, cette plaie intérieure évoluera en gangrène et finira par le consumer entièrement. Ainsi fut le destin et a fin funeste du régime nazi d’Adolphe Hitler qui provoqua la tragédie meurtrière des deux guerres mondiales.
Les contre valeurs, fondements de la décadence
L’individu absolu
L’individu considéré comme le seul maitre à bord dans un univers sans transcendance, sans un Dieu créateur, peut alors dans la liberté absolue, disposer de son corps, de ses désirs et phantasmes dans une économie capitaliste libérale, soutenant un vaste marché international du sexe. Le culte de l’individu absolu repose sur une conception du moi érigé en une entité existentielle suprême. C’est ainsi qu’à l’instar de nombre de penseurs, philosophes, écrivains, artistes, André Gide,[1] dans Nourritures terrestres, enjoignait à chacun de « faire de sa propre personne, envers et contre tous les tabous, le plus irremplaçable des êtres ». Paul Valery dans Narcisse,[2]pressait chacun de «se perdre en soi-même pour apprendre à se chérir et à se joindre à son inépuisable moi ».
Cette conception du moi absolu, conquérant pour devenir le maitre et possesseur de tout, a créé cet individu mythique, ce héros occidental blanc, justicier invincible, objet des productions de l’industrie cinématographique, de celles des dessins animés et bandes dessinées, des jouets pour enfants. Un environnement d’images est savamment construit à travers les supports publicitaires et de communication dans un langage cru ou parfois suggestif, célébrant dans l’imaginaire, la supériorité de l’homme occidental et la suprématie de sa culture.
Les personnages imaginaires de Tarzan, Buffalo Bill, Superman, Spiderman, James Bond et d’autres, en sont l’illustration. Telle est l’image phantasmatique et glorifiant que l’Occident impérialiste se donne à lui-même et présente au reste du monde. Les populations en Occident quant à elles, sont livrées à consommer la pensée unique servie de manière quotidienne et pernicieuse par les puissants moyens de communication et d’information de l’Empire. Cet empire des vampires et du mensonge considère d’ailleurs le reste du monde comme une simple région administrative intérieure. Dans cette logique, l’Occident se considère comme l’Univers, en expansion continue.
Le Dieu argent
L’argent dans ce système implacable joue un rôle dissolvant dans les rapports humains et concourt à l’atomisation recherchée des individus. L’usage de la monnaie comme médiation de valeur et équivalent universel a permis au capitalisme à ses débuts de détruire les liens de consanguinité et de solidarité organique, de disloquer l’organisation communautaire et de libérer ainsi les individus contraints à la migration et à la prolétarisation. En Occident et dans les grandes régions du monde conquises et asservies, les hommes ont été soumis au salariat, au système le plus perfectionné de l’exploitation de l’homme par l’homme connu par l’humanité.
Désormais l’argent et le profit sont devenus le maître mot de cette civilisation, ce qu’en son temps Engels (1974 : 185)[3] avait bien dénoncé ainsi : « La basse cupidité fût l’âme de la civilisation, dès son premier jour à nos jours, la richesse, encore la richesse et toujours la richesse, non pas la richesse de la société, mais celle de ce piètre individu isolé, son unique but déterminant ». L’accumulation de richesses, le culte du Dieu argent et la frénésie de consommation dans les centres du capitalisme ont constitué l’environnement favorable au développement d’une culture libertaire de luxure et de dépravation. Dans les zones périphériques dépendantes du système, ce mode de vie est aussi partagé par les oligarchies, autocraties et classes dirigeantes locales.
Dans les États impérialistes fondés eux-mêmes sur l’intérêt matériel individuel exclusif et l’immoralité absolue, ont partout utilisé la violence spoliatrice et asservi des peuples entiers sur la planète. Cela au nom de la prétendue démocratie et valeurs de liberté, mais aux seules fins de la domination pérenne du système dont s’enrichit une minorité d’individus cupides et bornés. C’est ainsi qu’aujourd’hui la planète est rongée par des inégalités insoutenables[4] qui font que les 10% les plus riches perçoivent 52% des revenus, détiennent 76% des richesses et émettent 48% du CO2 mondial.
Le principe du plaisir pervers
L’humanité reste attachée à l’éthique et à la décence morale, mais la surmodernité engendrée par le fulgurant développement scientifique et technique a finalement débouché sur une décomposition culturelle et morale avancée, une agression culturelle sous toutes ses formes, soutenue par un vaste marché mondial du corps et du sexe, d’orientation perverse du désir et de l’émotion dont les femmes, les enfants, les pauvres sont les principales victimes. Tout l’environnement communicationnel avec ses ramifications à l’échelle de la famille, des écoles, des médias, de l’internet, des institutions, est parasité par une massification des images de pornographie, des agressions publicitaires animés par des réseaux de pédophilie et de tourisme sexuel.
Dans ce marché sexuel élargi grâce aux Nouvelles Technologies du numérique, « Le corps est vu dans tous ses états ; la césure légale ou morale qui en empêchait les manifestations est presque annulée, alors que les barrières qui préservaient l’intimité sont abaissées ou forcées ». (Balandier, G. 2000 : 106).[5] On assiste à une banalisation du corps et sa généralisation comme forme marchandise dans une économie capitaliste libérale porteuse d’une homogénéisation des besoins mondiaux et de la diffusion « d’universaux culturels ».
Le pouvoir sur le Vivant
Les trois contre-valeurs et principes fondateurs de tout le système rationaliste de l’hégémonisme occidental justifient l’incroyable dessein de vouloir disposer du Vivant comme matériel expérimental de laboratoire. Cette nouvelle culture de la rationalité impitoyable cherche, avec les manipulations génétiques dangereuses pour l’humanité, le pouvoir d’agir sur le vivant, de parvenir ensuite à la maîtrise de la vie, après avoir dépouillé les dieux de leur raison d’être et la mort de sa puissance absolue. « La vie devient alors le moyen et la fin dans un procédé qui l’instrumentalise en la déviant de sa finalité première ». (Balandier, 2000 : 106-112).[6]
De nombreux chercheurs, nouveaux Frankenstein, soutenus par les firmes d’argent travaillent fiévreusement à des manipulations sur des souches biologiques pour des clonages et autres mutations biologiques sur le génome humain. Avec une telle dérive que produit l’économie et la civilisation capitaliste libérales, la science et la médecine font du corps humain un objet à conquérir et un produit commercial prisé pour le marché mondial. La généralisation de la forme marchandise dont parlait Marx dans le Capital atteint ici son paroxysme.
Le projet d’une identité humaine hybride
La mondialisation capitaliste libérale produit une incertitude de position et une incertitude d’identification dans la mesure où dans son extension à la planète entière, elle engendre « une érosion des différences, des configurations d’altérité par lesquelles se manifeste la diversité des cultures et grâce auxquelles se forment les identités »[7]. Dans cette logique la différence biologique de sexe ne serait pas naturelle, mais un tabou, une construction purement culturelle, un obstacle idéologique au champ infini du droit naturel au plaisir pervers.
Ce système de perversité et d’indécence morale est développé par de puissants lobbies et réseaux mafieux au cœur du capitalisme qui cherchent son hégémonie, c’est-à-dire à assurer les conditions politiques de l’imposer au reste du monde entier. Le capitalisme à ce stade impérialiste a dégénéré en un système puissant d’aliénation, de détérioration de toutes les valeurs qui honorent la vie de l’être humain et fondent sa dignité de créature suprême. Jamais l’humanité n’a été aussi proche de sa négation.
L’animalisation de l’humain
Ayant déclaré Dieu mort et le sacré avec, le corps humain devient objet de manipulations génétiques, le corps de la femme est dénudé, l’homosexualité est sans entraves, le mariage gay et le phénomène transgenre établis, l’adultère admise et organisée, la pédophilie gagne en légitimité, la zoo-sexualité attendant son tour. Cette perversion de la sexualité humaine rabaissée au stade de l’animalité vise à disloquer la cellule familiale, base de la société humaine. L’homme est dévirilisé, féminisé. Quant à la femme, noyau central de l’unité, elle est la cible principale à isoler et à fragiliser par des programmes soit disant d’émancipation qui la poussent à s’insurger contre toute domesticité, jugée infériorisant, à toute autorité maritale supposée aliénante, à dénier porter la vie pour conserver la jeunesse de son corps. Elle est ainsi libérée pour être soumise, désormais individu parmi d’autres individus, au contrôle de l’Etat capitaliste civilisateur et à la merci du marché universel en tant de produit.
La forte pression que l’idéologie moderniste à l’occidental exercée sur elle, pousse la femme à l’instabilité matrimoniale, particulièrement en milieu urbain, l’expose au célibat féminin prolongé, aux aléas de la migration internationale, à la prostitution dans le pire des cas. Le but de toute cette stratégie est de désorganiser ainsi le mode de reproduction que constitue la cellule familiale dont le couple est le noyau, d’anéantir les cultures sociétales en les privant de leur âme, c’est-à-dire de l’amour et de la concorde au sein du ménage, de la paix dans les familles.
La ligne rouge franchie, le seuil de tolérance dépassé
Tant que ce phénomène de l’homosexualité et d’autres similaires étaient vécus dans la discrétion intime et dans la marge par un petit nombre, les sociétés africaines les voyaient comme des formes pathologiques dont certaines étaient l’objet de traitement psychologique et de suivi familial pouvant donner des résultats de réintégration sociale. Cela était rendu possible d’autant que les familles et parents des concernés vivaient en parfaite harmonie avec les règles de la communauté. Une certaine tolérance existait au lieu du rejet systématique ou d’un châtiment infligé.
Les sociétés africaines n’ont donc nullement de leçon à recevoir de l’Occident s’agissant de tolérance et de respect des droits de l’individu et des minorités. Nos traditions ignorent l’institution et le régime d’incarcération de la personne humaine. Les fautifs dans un royaume trouvaient refuge dans les régions et pays voisins. Généralement même les malades mentaux sont laissés libres de leurs mouvements dans les villages par respect pour leur statut d’être humain.
Mais aujourd’hui, le nouveau contexte fait que le problème a changé de nature et d’échelle. Il ne s’agit plus de question de droit des minorités et de tolérance, mais d’une violation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, d’une agression de leurs cultures, d’une menace réelle imminente sur leur existence. L’enjeu est crucial car le phénomène LGBT et tous les courants conservateurs racistes, anti islamiques, antireligieux, ont conjugué leurs forces pour former une vaste organisation, une internationale de la dégradation de l’humain, soutenue par des puissances d’argent, d’influence et de pression de par le monde. Nous sommes dès lors en face d’une stratégie cynique d’anéantissement des lois et règles qui président à l’organisation et à la vie des sociétés et des communautés humaines.
L’objectif est d’imposer à ces dernières un nouveau mode de vie désagrégateur de leurs identités, une menace grave de dissolution des valeurs fondatrices de leur humanité. Le combat devient frontal, radical, sans concession possible. Les gouvernements occidentaux et des multiples institutions internationales bailleurs de fonds influents utilisent le chantage financier ou politique pour faire légaliser et faire dérouler l’agenda LGBT partout. Mais ils poussent ainsi les populations à travers le monde à se radicaliser contre et à avoir des réactions spontanées d’auto-défense. L’agenda LGBT plonge ainsi le monde dans une spirale de haine et de violences, dans une nouvelle époque de la radicalité, du désordre, de l’irréconciliable. Le choc des civilisations est au cœur de l’actuelle mondialisation au moment où elle rend possible l’unité de tous les hommes. C’est pourquoi les peuples de l’Occident qui y souffrent et ceux des autres parties du monde doivent faire jonction en une internationale des peuples pour la sauvegarde de l’intégrité de l’humanité, des cultures et de l’écologie de notre planète.
Le droit de défendre notre communauté
L’hégémonisme culturel occidental surestimant sa puissance militaire et imbu de sa supériorité raciale, aveuglé par son arrogance, va surement se compliquer la tâche en sous-estimant le caractère indestructible de la spiritualité et de la sagesse des peuples africains et du monde. Il agit de manière belliqueuse, punitive sur un terrain beaucoup plus résistant que celui de la guerre économique, des sanctions financières ou des interventions militaires. Cet hégémonisme occidental anglo-saxon attaque les autres sociétés du monde là où ces dernières sont le plus fort, là ou précisément lui, est le plus faible, le niveau dense de la culture spirituelle. Celle-ci en effet s’appuie en Afrique sur de solides armatures sociales lignagères et familiales articulées en réseaux interconnectés sur tout l’espace continental africain. La résilience observée des sociétés africaines tient ainsi de la superstructure culturelle forte, entretenue par les cérémonies et rituels d’appartenance et d’identification et par les alliances sociales consolidées et les solidarités horizontales élargies.
La sphère culturelle africaine concentre toutes les forces et toutes les réponses accumulées des communautés sur la longue durée, sur le temps immémorial de civilisation. La culture de nos peuples possède une zone du centre protégée, une mémoire collective, un foyer de l’intangible et de l’ineffable. Cette zone de tension spirituelle inaccessible rend la résistance culturelle indestructible et la reprise par les peuples dominés de l’initiative historique. C’est lorsque la connexion s’établit entre le mouvement social d’émancipation politique et cette source mémorielle cumulative d’énergies sacrées, que s’éveille alors le génie culturel d’un peuple en une force matérielle puissante de renouveau collectif. C’est précisément le génie culturel africain qui inspire le nouveau leadership intellectuel et politique panafricain pour donner aux communautés africaines remembrées, la direction historique de leur émancipation intégrale.
Le devoir de résistance collective
L’époque de la mondialisation et de l’hégémonisme capitaliste libérale, est précisément l’époque du droit naturel des peuples à disposer d’eux-mêmes, la grande époque des luttes pour l’indépendance politique effective, la souveraineté culturelle sacrée des peuples et nations du monde. La tâche historique sans précédent impose alors de remettre en cause radicalement la voie désastreuse de la dépendance néocoloniale.
Il s’agit d’écarter les dérives et les formes de décadence morale et marchande du modèle culturel occidental hégémoniste et de reformuler un modèle de développement endogène auto-centré. Celui-ci organise l’exploitation profitable de nos propres ressources naturelles, s’appuie sur l’expertise de nos élites intellectuelles, religieuses et morales, techniques, artistiques et savantes. Il est nécessaire et impératif en cela, de s’adosser aux valeurs africaines de respect sacré de l’humain, de la famille et de la communauté, de toute la création.
Ces valeurs de dignité et d’honorabilité humaine qui fondent les cohésions et les solidarités doivent bien entendu prendre toute leur place dans le combat des mouvements sociaux et des institutions de veille citoyennes, dans les sphères politiques, étatiques et gouvernementales, dans les cadres communautaires, les espaces confessionnels, spirituels et religieux, dans les combats citoyens de la jeunesse, des femmes, des travailleurs de toute catégorie. Ils doivent être bien entendu dans tous les processus éducatifs et donner vitalité à des contenus culturels conformes à l’histoire, aux aspirations et à la résistance organisée des peuples africains.