Pour Ousmane Sonko, ce sera l'heure de vérité, comme le fut celle d'Habib Thiam en 1981, dans un contexte tout aussi chahut. L'histoire de la Primature sénégalaise nous enseigne que ces grands oraux peuvent être aussi bien des tremplins que des pièges
Alors que le Premier ministre Ousmane Sonko s'apprête à présenter sa Déclaration de Politique Générale ce vendredi 27 décembre 2024, l'histoire politique du Sénégal nous offre un éclairage intéressant à travers le parcours d'Habib Thiam, une figure marquante de la Primature sénégalaise. .
Le parallèle est saisissant entre les contextes économiques. En 1981, lors de sa première DPG, Habib Thiam se trouvait face à une conjoncture internationale difficile : inflation galopante, coûts énergétiques élevés et transactions internationales complexifiées par la hausse du dollar. Un scénario qui résonne particulièrement avec les défis actuels du Sénégal.
La trajectoire politique d'Habib Thiam illustre aussi la fragilité de la fonction de Premier ministre. Après sa première DPG en 1981, il est limogé le 3 avril 1983, remplacé par Moustapha Niasse pour seulement 26 jours, avant que le président Abdou Diouf ne supprime purement et simplement le poste. Cette période témoigne des turbulences politiques qui peuvent ébranler la Primature.
Mais l'histoire d'Habib Thiam est aussi celle d'un retour inattendu. Huit ans plus tard, en 1991, il revient à la Primature dans un contexte de profonds changements. Sa seconde DPG intervient alors que le pays traverse une période d'ajustement structurel et s'ouvre au multipartisme intégral. Cette fois-ci, il doit composer avec une opposition plus structurée, comprenant 18 députés du PDS menés par Maître Abdou Wade.
Pour Ousmane Sonko, qui s'apprête à présenter sa DPG, ces pages d'histoire rappellent l'importance cruciale de cette déclaration dans un contexte de transition. Tout comme Habib Thiam en son temps, il devra articuler sa vision face aux défis économiques majeurs et dans un paysage politique en pleine mutation.
La différence notable réside peut-être dans le contexte démocratique, aujourd'hui plus mature, où le débat politique s'annonce particulièrement scruté par une société civile vigilante et une opposition déterminée à jouer pleinement son rôle de contre-pouvoir.
LFI 2025, SONKO VA PROPOSER UN VOTE SANS DÉBAT
Le Premier ministre s’apprête à engager la responsabilité de son gouvernement pour faire adopter le projet de loi de finances initiale (LFI) 2025 sans débat. Une démarche confirmée par Abass Fall, ministre du Travail.
Comme évoqué plus tôt dans la journée par Le Soleil Digital, le Premier ministre Ousmane Sonko va, conformément à l’article 86, alinéa 6 de la Constitution, engager la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de finances initiale (Lfi), permettant ainsi son adoption rapide.
Cela interviendra à l’issue de la déclaration de politique générale, qui aura lieu, ce vendredi.
Cette démarche constitutionnelle permettra au gouvernement de ne pas perdre de temps pour faire adopter la loi de finances de l’année 2025. Le Premier ministre retournera ainsi à l’Assemblée nationale le samedi pour un vote sans débat.
L’information a été confirmée par Abass Fall, ministre du Travail et des Relations avec les Institutions, sur la télévision nationale.
« Les urgences nous attendent, c’est pourquoi nous sommes obligés de recourir à ce que la Constitution nous donne comme possibilité pour faire adopter ce budget », a notamment justifié l’ancien parlementaire.
Pour rappel, le parti au pouvoir, Pastef, est majoritaire à l’Assemblée nationale, avec 130 sièges sur 165.
UN SITE CLANDESTIN D’ORPAILLAGE DÉMANTELÉ À MARGOU
Au moins dix-huit groupes électrogènes, des panneaux solaires et d’autres équipements ont été saisis dans cette localité du département de Kédougou.
Au moins dix-huit groupes électrogènes, des panneaux solaires et d’autres équipements ont été saisis jeudi à Margou, une localité du département de Kedougou (sud-est) dans le cadre d’une opération de démantèlement de sites clandestins d’orpaillage entreprise par l’armée, a-t-on appris de source sécuritaire.
« Dans la poursuite des opérations de sécurisation, les éléments de la zone militaire N°4 ont demantelé un site d’orpaillage clandestin à Margou dans la zone de la Falémé ce 26 décembre. 18 groupes électrogènes, plusieurs panneaux solaires et divers équipements ont été saisis », rapporte notamment la Direction de l’information et des relations publiques des armées dans un communiqué.
Il s’agit là d’une opération menée par des éléments de cette zone militaire couvrant les régions administratives de Tambacounda et de Kedougou.
Une opération de sécurisation d’envergure dénommée Sentinelle avait été dans un passé récent entreprise par l’armée sénégalaise dans cette partie du pays.
De nombreux sites clandestins d’orpaillage avaient été déjà demantelés.
Ces opérations surviennent alors que les nouvelles autorités du pays ont pris la décision d’interdire l’orpaillage dans la zone de la Falémé, la principale affluent du fleuve Sénégal en proie à un véritable problème de pérennité en raison entée autres de conséquences liées à l’extraction de l’or.
QUAND INTERNET DEVIENT UN BESOIN ESSENTIEL
Cette caricature, empreinte d’humour, dépeint une scène familiale typique où l’importance d’Internet est mise en lumière.
Cette caricature, empreinte d’humour, dépeint une scène familiale typique où l’importance d’Internet est mise en lumière. Assis confortablement dans leur salon, le père, le fils et la mère sont tous absorbés par leurs téléphones, symbole de la digitalisation de notre quotidien. Le père annonce fièrement une nouvelle qui, autrefois, aurait suscité un vif enthousiasme : une baisse des prix des denrées alimentaires prévue pour lundi.
Cependant, la réaction inattendue du fils, qui évoque un besoin qu’on oublie souvent – l’accès à Internet – témoigne de la transformation des priorités modernes. Aujourd’hui, Internet s’impose comme un besoin essentiel, presque au même rang que la nourriture, l’eau ou l’électricité. Que ce soit pour le travail, l’éducation ou les loisirs, il est devenu omniprésent dans nos vies.
Cette caricature offre une réflexion amusante mais pertinente sur l’évolution de nos besoins fondamentaux, mettant en avant la dépendance croissante des familles modernes à la connexion numérique, parfois au détriment des préoccupations traditionnelles. Elle nous invite également à repenser nos priorités et à nous questionner sur l’équilibre entre les besoins réels et perçus dans notre société connectée.
LE COSCE NOMINÉ POUR LE PRIX NOBEL DE LA PAIX 2025
Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections estime que sa nomination parmi les trois finalistes est la consécration d’un engagement de 25 ans au service de la démocratie sénégalaise.
Dakar, 26 dec (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) estime que sa nomination parmi les trois finalistes pour le Prix Nobel de la paix 2025 est la consécration d’un engagement de 25 ans au service de la démocratie sénégalaise et dans le monde en général, particulièrement en période de tensions politiques et sociales.
‘’Ce fort engagement pour la promotion de la démocratie sénégalaise lui a permis d’être sélectionné en même temps que deux autres organisations au niveau international pour l’attribution du Prix Nobel de la paix en 2025’’, a déclaré Safiétou Diop du Réseau Siggil Jiggen, une organisation membre du COSCE.
Elle s’exprimait ainsi, jeudi, à Dakar, lors de la lecture de la déclaration de ce collectif regroupant une quinzaine d’organisations de la société civile sénégalaise dans le but de présenter les actions menées depuis sa création en 2000.
La rencontre a enregistré la participation de plusieurs partenaires du COSCE, dont l’USAID et l’Union européenne.
La nomination du COSCE pour le Prix Nobel 2025, constitue une première en Afrique de l’Ouest, qui honore l’Afrique et même au-delà, s’est félicité son président, le professeur de droit, Babacar Guèye.
‘’Être cofinaliste du Prix Nobel est une consécration pour notre organisation, dont le comité de sélection de l’Académie Nobel a salué non seulement l’engagement en faveur de la démocratie depuis deux décennies, mais également une reconnaissance de sa rigueur, de son impartialité et de la confiance des citoyens et des institutions sénégalaises envers elle », a-t-il indiqué.
Fondé à la veille de la première alternance intervenue au Sénégal, en mars 2000, avec l’élection d’Abdoulaye Wade (2000-2012) face à Abdou Diouf (1981-2000), le COSCE a mené diverses actions de médiation électorale et politique.
Celles-ci ont, entre autres, accouché de consensus politiques forts et permis l’intégration de nouvelles dispositions dans le code électoral sénégalais, comme l’élection des maires au suffrage universel, l’instauration du tirage au sort pour le dépôt des dossiers de candidature aux différentes élections.
Venu représenter Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à la rencontre, le directeur général des élections, Birame Sène a salué le rôle que joue le COSCE comme ‘’véritable garant de la démocratie’’.
Lui exprimant ses félicitations pour sa ‘’nomination méritée’’ parmi les trois finalistes pour le Prix Nobel de la paix 2025, il a souligné le ‘’travail important du COSCE dans la pacification de l’espace politique et l’appui permanent qu’il apporte à la Direction générale des élections (DGE), en termes de sensibilisation et de mobilisation des citoyens’’.
Le Prix Nobel de la paix est décerné le 10 décembre de chaque année, depuis 1901, à une personnalité ou une institution. Il peut également être partagé entre deux, voire trois personnalités ou institutions ayant rendu de grands services à l’humanité par la voie diplomatique.
En 2024, il a été attribué à l’organisation japonaise Nihon Hidankyo pour son combat contre l’arme atomique.
COMMENT LE SÉNÉGAL COMPTE DIVERSIFIER SES SOURCES DE FINANCEMENT
Le pays vise, à l’horizon 2027, un mix de nouveaux financements extérieurs et domestiques à hauteur de 41 et 59 % respectivement.
Le Sénégal vise, à l’horizon 2027, un mix de nouveaux financements extérieurs et domestiques à hauteur de 41 et 59 % respectivement.
Dans le cadre de la Stratégie de dette à moyen terme (Sdmt 2025-2027), le Sénégal ambitionne de mobiliser les ressources concessionnelles disponibles auprès des bailleurs classiques à travers une sélection rigoureuse de projets à financer (en s’appuyant sur le Comité de sélection des projets et programmes d’investissement mis sur place en 2024). L’objectif stratégique est de recourir davantage au financement domestique et aux financements innovants afin d’augmenter la part des financements libellés en monnaie locale. Il est ainsi visé ; à l’horizon 2027, un mix de nouveaux financements extérieurs et domestiques à hauteur de 41 et 59 % respectivement. « Sous ce rapport, il sera recouru aux Diaspora bonds comme source de diversification de l’endettement en monnaie locale. Il faut relever cependant que la mise en oeuvre de cette option nécessite d’ores et déjà un travail de benchmarking, de sensibilisation ainsi qu’une étude approfondie des profils de la cible pour réussir une bonne structuration de projets suffisamment attractifs pour capter les flux », indique le document publié par le ministère des Finances et du Budget. Ces ressources des Diaspora bonds, conjuguées à la bonne capacité d’absorption des titres du Sénégal sur le marché domestique (par adjudication et par appel public à l’épargne), estimée à plus de 1500 milliards de FCfa, « permettront, sur le moyen long terme, de substituer à la domination des ressources d’origine externe dans le portefeuille la prééminence de dette en monnaie locale avec tous les avantages en termes de réduction de l’exposition au risque de change et au risque de taux d’intérêt variable ».
Toutefois, l’orientation de la stratégie vers la constitution d’une dette dominée par la monnaie locale n’exclut pas le bénéfice des opportunités offertes par les autres types de financements innovants, comme les financements portés vers l’Environnement, le social et la gouvernance (Esg), qui ont été expérimentés en 2024. Le document-cadre de financements durables du Sénégal, élaboré en 2023 et aligné, en la matière, aux principes de l’Association internationale des marchés de capitaux (Icma) et de l’Association des marchés de prêt (Lma), « ouvre de belles opportunités pour capter les liquidités orientées vers les projets visant à soutenir le développement durable », indique le ministère des Finances.
Pour le département de Cheikh Diba, il est également primordial d’opérer une large diversification géographique des sources en explorant les zones du Moyen-Orient et de l’Asie qui présentent actuellement d’immenses possibilités en termes de liquidités disponibles. « La modalité de financement relative aux contrats de Partenariat public-privé (Ppp) est fortement encouragée dans cette stratégie », précise le document. Il s’agira pour le privé de prendre le relais de l’État qui s’est vigoureusement engagé ces dernières années.
La création de l’Unité nationale d’appui aux partenariats public-privé (Unappp) et la mise en place des textes encadrant les contrats de Ppp « constituent une opportunité dont il faudra tirer pleinement parti ». Le plan de financement de l’année 2025 qui découle répartition par devise, par nature et par type de taux des ressources qui seront mobilisées pour combler le besoin de financement qui sera dégagé dans le budget.
74,3 % de dette extérieure en 2023
À fin 2023, la mise en oeuvre de la stratégie 2023-2025 a révélé que les ressources extérieures dominaient encore dans les sources de financement (à hauteur de 51,8 % des mobilisations pour une cible de 34 % définie dans la stratégie). La durée moyenne de la nouvelle dette extérieure ressort à 13,9 ans avec un différé moyen de 3,8 ans pour un coût moyen de 4,5 % en 2023. « Sur le 1er semestre 2024, ces indicateurs se situent à 13 ans avec un différé moyen de 5,5 ans et un coût moyen de 5,5 %. Sur le marché domestique, notamment le marché des titres publics, les ressources de court et moyen terme ont été plus disponibles ; les maturités au-delà de 5 ans ont été obtenues à travers les Appels publics à l’épargne (Ape) », mentionne le document. La durée moyenne de cette dette est de 3,4 ans avec un différé moyen de 2,4 ans pour un coût moyen de 6,7 % en 2023. Sur le 1er semestre 2024, ces indicateurs ressortent à 3,5 ans avec un différé de moins de 6 mois pour un coût moyen de 6,93 %.
L’encours de la dette à fin 2023 est constitué à 74,3 % de dette extérieure, dont près de 30 % de dette libellée en dollar. La durée moyenne de l’encours de la dette extérieure ressort à 8,9 ans ; elle est de 3,4 ans pour la dette intérieure. Le taux d’intérêt moyen pondéré de l’encours de la dette extérieure est de 3,7 % contre 6 % pour la dette intérieure. La dette à taux variable représente 15 % de l’encours à fin 2023.
LE JARAAF DE DAKAR VA INTERJETER APPEL DE SA SANCTION
Le secrétaire administratif du club a qualifié cette sanction "d’injuste et scandaleuse".
Dakar, 26 déc (APS) – Le Jaraaf de Dakar va interjeter appel de sa suspension à huis clos de quatre matchs dont, deux en sursis en compétition interclubs, par l’organe disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF), a annoncé son secrétaire administratif, Léonard Diagne.
»Nous allons interjeter appel », a-t-il dit dans un entretien avec Radio Futurs Médias (RFM, privée).
L’organe disciplinaire de la Confédération africaine de football annonce avoir condamné le Jaraaf à jouer à huis clos, quatre matchs en compétition interclubs.
Cette sanction intervient après les incidents survenus au stade Abdoulaye Wade lors d’un match opposant le club sénégalais à son homologue algérien, USMA d’Alger.
Le Jaraaf écope également d’une amende pécuniaire d’environ 31,5 millions de francs CFA (50 000 dollars), dont la moitié sera annulée en cas d’absence d’incident dans la même période, a-t-on appris auprès du club dakarois.
Le secrétaire administratif du Jaraaf a qualifié cette sanction » d’injuste et scandaleuse ».
Le 8 décembre dernier, lors de la rencontre Jaraaf- USMA d’Alger comptant pour la deuxième journée de la phase de poule de la Coupe de la CAF, des incidents sont survenus à la fin de la rencontre entre les supporters des deux équipes.
Des dégâts matériels importants ont été notés dans les gradins et les vestiaires.
Le représentant du Sénégal est ainsi sanctionné de quatre matchs à huis clos en compétition interclubs, dont deux avec sursis, mais qui ne seront appliqués qu’en cas de récidive dans les 12 prochains mois.
Actuel troisième de son groupe, le Jaraaf va recevoir début janvier Opera United FC du Botswana.
MAKHTAR DIOP ANNONCE DEUX FINANCEMENTS MAJEURS POUR LE SÉNÉGAL
Le Directeur général de l'IFC a annoncé deux prêts. Destinés à soutenir le secteur du tourisme et à promouvoir la production de ciment bas carbone, ces financements s’inscrivent dans l’ambition de renforcer le développement économique et social du pays.
Makhtar Diop, Directeur général de la Société financière internationale (IFC), a bouclé une visite de quatre jours au Sénégal visant à renforcer les engagements de l’institution dans le pays.
Cette visite a été l’occasion pour lui de souligner l’engagement d’IFC en faveur du programme de développement national « Vision Sénégal 2050 ».
C’est dans ce cadre qu’il a annoncé deux nouveaux financements destinés à soutenir des projets visant à favoriser le développement social et économique ainsi qu’à créer des emplois dans les secteurs du tourisme et de l’industrie manufacturière du pays.
« Un prêt vert de 75 millions d’euros en faveur de Sococim, l’un des principaux producteurs de ciment intégrés au Sénégal, visant à accroître la production de ciment bas carbone et à contribuer à combler le déficit de logements dans le pays, ainsi qu’un prêt de 10 millions d’euros en faveur du groupe Azalaï, un acteur hôtelier de premier plan en Afrique de l’Ouest, pour soutenir le secteur du tourisme au Sénégal et au-delà, seront accordés », indique un communiqué.
« Ces projets soulignent l’engagement d’IFC à favoriser la croissance économique durable et le développement au Sénégal. En investissant dans des secteurs clés tels que le tourisme et l’industrie manufacturière, IFC et ses partenaires jettent les bases d’un secteur privé plus fort et plus résilient. Ils illustrent notre engagement à créer des opportunités, à améliorer le niveau de vie et à favoriser une croissance inclusive pour le peuple sénégalais », a déclaré M. Diop.
À l’occasion de sa visite, M. Diop a rencontré Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, ainsi que les ministres de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, de l’Industrie et du Commerce, des dirigeants du secteur privé et des fondateurs de start-up technologiques. Il a souligné l’engagement croissant d’IFC à soutenir le développement et la diversification de l’économie du pays.