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19 mai 2025
LE SÉNÉGAL VA IMPOSER LA RÉCIPROCITÉ DES VISAS
Sonko a annoncé ce vendredi une mesure qui pourrait bouleverser la politique migratoire du pays. Les États imposant des procédures complexes et coûteuses aux Sénégalais devront désormais s'attendre à la pareille
(SenePlus) - Dans sa Déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale ce vendredi 27 décembre 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé une réforme significative de la politique des visas du Sénégal, plaçant la réciprocité au cœur des relations diplomatiques.
Cette nouvelle politique vise particulièrement les pays qui exigent des visas aux ressortissants sénégalais. Le gouvernement entend ouvrir des discussions avec les pays des catégories B et C pour exiger en retour des visas gratuits pour les Sénégalais, appliquant strictement le principe de réciprocité.
Le Premier ministre a rappelé que la suppression de la procédure des visas biométriques payants, entrée en vigueur le 1er mai 2015, n'avait jamais été formellement actée dans les textes législatifs et réglementaires. Cette situation juridique particulière offre une base légale pour la mise en place de la nouvelle politique.
Le gouvernement prévoit également d'engager des discussions avec les pays dont les procédures de traitement des demandes de visa sont jugées préjudiciables aux Sénégalais. Ces négociations porteront sur plusieurs points sensibles : l'accès aux plateformes de prise de rendez-vous, la tarification des frais, les procédures de vérification d'authenticité et de transmission des documents d'état civil.
Toutefois, Sonko a souligné la nécessité d'une approche mesurée, tenant compte des leçons du passé. Le gouvernement évaluera attentivement les impacts potentiels sur le tourisme, anticipera les questions de lenteurs administratives et s'assurera de la disponibilité des moyens matériels et humains dans les aéroports et postes frontaliers terrestres avant toute mise en œuvre.
Cette mesure s'inscrit dans une politique plus large de protection des intérêts des Sénégalais à l'étranger, qui inclut également la nomination de magistrats de liaison dans certains postes diplomatiques et la création d'une Haute Autorité de la Diaspora rattachée à la Primature.
LES ACTES DU CHEF DE L’ETAT SONT L’EXPRESSION DE LA RUPTURE SYSTEMIQUE
Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré, vendredi, que les actes pris par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, depuis son entrée en fonction, le 2 avril dernier, sont « l’expression claire » de la « rupture systématique » dans la gouvernance ...
Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré, vendredi, que les actes pris par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, depuis son entrée en fonction, le 2 avril dernier, sont « l’expression claire » de la « rupture systématique » dans la gouvernance et l’administration publique.
« Les actes que le président de la République a posés depuis sa prise de fonction manifestent clairement ce tournant que notre nation se doit de prendre pour restaurer le crédit de l’État et de l’administration publique devant le peuplé », a notamment dit Ousmane Sonko.
Il s’exprimait ainsi lors de sa Déclaration de politique générale, à l’Assemblée nationale, en présence des membres du gouvernement.
Ce changement de paradigme repose sur sept ruptures qui vont fonder les politiques publiques pour les 5 prochaines années, a ajouté M. Sonko dont le discours a duré 2 h 15 minutes.
Parmi ces ruptures annoncées, il a fait part de la volonté de son gouvernement de travailler à transformer l’administration publique pour la rendre efficace dans son fonctionnement et inscrire ses actions dans une certaine éthique.
Il a également cité la bonne gouvernance et l’exigence de reddition des comptes, le renforcement de la décentralisation, « la planification sérieuse », une « exécution rigoureuse » et une politique non calquée sur les échéances électorales.
« Conformément aux directives du président de la République, nous procéderons au retrait du Sénégal de toute convention bilatérale avec un paradis fiscal et renégocierons les clauses défavorables des conventions conclues avec des Etats à fiscalité normale, lorsque ces conventions nous sont défavorables », a en outre indiqué Ousmane Sonko
L'ÉTAT DES LIEUX QUI ACCUSE
Sonko a levé le voile ce vendredi sur l'ampleur des dérives qui mine l'État sénégalais. Des finances publiques en péril aux scandales fonciers, en passant par des recrutements massifs illégaux, le diagnostic dressé dessine un pays au bord du précipice
(SenePlus) - Dans sa Déclaration de politique générale ce vendredi 27 décembre 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a dressé un état des lieux de la situation du Sénégal, révélant l'ampleur des défis auxquels fait face le nouveau gouvernement.
L'audit des finances publiques réalisé sur la période du 1er mars 2019 au 31 mars 2024 a mis en lumière des dérives majeures du précédent régime. Le déficit budgétaire et la dette publique ont été minorés, entraînant la suspension des financements attendus en 2024 du FMI et de la Banque Mondiale, ainsi que le gel du programme économique et financier appuyé par le FMI.
Sur le plan administratif, le constat est tout aussi alarmant. Le ministère de la Fonction publique a recensé environ 29 000 contractuels recrutés en marge de la réglementation en vigueur. La gestion foncière a également été marquée par de graves scandales, notamment dans l'occupation du Domaine public maritime et l'accaparement de terres par des privés et des sociétés civiles immobilières écrans.
Les grands projets d'infrastructure n'ont pas été épargnés. Le Programme Décennal de Gestion des Inondations (PDGI) et le Programme d'Assainissement des Dix Villes ont englouti respectivement 285 milliards et 77 milliards de FCFA, "sans résultats tangibles". De nombreux chantiers, dont des hôpitaux, des écoles et des universités, demeurent inachevés malgré leur paiement.
Le secteur économique présente des indicateurs préoccupants. La croissance annuelle moyenne de 1960 à 2023 n'a été que de 3,1%, face à une population augmentant de 2,7% par an. Le déficit de la balance commerciale a atteint 3.300 milliards en 2023, soit près de 17% du PIB. Le modèle économique reste enfermé dans un schéma colonial d'exportation de matières premières et d'importation de produits finis.
Le Premier ministre a également pointé du doigt la fragilisation du modèle démocratique sénégalais, sauvé selon lui par la résilience des citoyens, en particulier de la jeunesse. Il a souligné la crise profonde du modèle social, marquée par un chômage endémique des jeunes et une perte de confiance dans les institutions judiciaires.
Cette situation héritée est qualifiée par Ousmane Sonko de "bateau à bout de carburant dans une mer agitée", nécessitant à la fois de "déconstruire les mauvais choix", de "redresser les manquements" et de "construire les fondations du nouveau Projet". Un diagnostic sans appel qui justifie, selon le Premier ministre, la nécessité d'une rupture systémique dans la gouvernance du pays.
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L'AMBITIEUX PARI DE SONKO
Le Premier ministre a exposé sa vision d'un Sénégal transformé et pleinement souverain à l'horizon 2050. Sept ruptures majeures, quatre axes stratégiques et des dizaines de réformes structurelles composent ce programme d'une ampleur inédite
(SenePlus) - Dans un discours de plus de deux heures devant l'Assemblée nationale ce vendredi 27 décembre 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté sa Déclaration de politique générale (DPG), exposant une vision ambitieuse de transformation du Sénégal sur les 25 prochaines années.
Un état des lieux sans concession
Le chef du gouvernement a débuté par un diagnostic sans complaisance de la situation héritée du régime précédent. L'audit des finances publiques a révélé une minoration du déficit budgétaire et de la dette publique, entraînant la suspension des financements du FMI et de la Banque Mondiale. Le Premier ministre a également pointé du doigt la découverte de près de 29 000 contractuels recrutés en marge de la réglementation, et de graves scandales dans la gestion foncière.
Sept ruptures fondamentales
Pour redresser la situation, Ousmane Sonko a annoncé sept ruptures majeures. La première consiste à restaurer l'ambition nationale, en sortant du "complexe du colonisé" et en développant une "confiance paisible mais inébranlable" dans les compétences locales. La deuxième vise à abandonner la logique de "saupoudrag"e au profit d'une planification à long terme, avec un horizon fixé à 2050.
Les autres ruptures concernent le passage d'une logique de dépenses à une culture de résultats, d'une gestion partisane à une participation citoyenne, d'une administration centralisée à une gestion territorialisée, et l'instauration d'une véritable équité dans la gestion des ressources publiques.
Un agenda de transformation ambitieux
Le Premier ministre a détaillé un "Agenda national de Transformation" structuré autour de quatre axes. Sur le plan économique, le gouvernement ambitionne de tripler le revenu par habitant avec une croissance annuelle minimale de 6,5% sur 25 ans. Des réformes majeures sont prévues, notamment une refonte complète du système fiscal pour atteindre une pression fiscale d'au moins 20% du PIB.
Des mesures fortes de souveraineté ont été annoncées, comme le non-renouvellement des accords de pêche avec l'Union européenne, la fermeture des bases militaires françaises, et la révision des contrats dans les secteurs minier et pétro-gazier. Le gouvernement prévoit également de développer une industrie pharmaceutique nationale et d'atteindre 40% d'énergies renouvelables d'ici 2030.
Priorité au capital humain et à l'équité sociale
Dans le domaine social, le programme gouvernemental prévoit l'élimination totale des abris provisoires dans les écoles d'ici 2029, la généralisation de l'enseignement de l'anglais dès le primaire, et l'intégration complète des "Daara" dans le système éducatif. Un ambitieux "Plan Spécial Diomaye pour la Casamance" de 54 milliards FCFA a été annoncé pour le retour des déplacés.
Des réformes institutionnelles majeures
Sur le plan institutionnel, le Premier ministre a annoncé une série de réformes importantes, dont une loi d'accès à l'information publique, le renforcement de l'indépendance de la justice, et la création d'une Agence nationale des Domaines et du Foncier. Les corps de contrôle seront autonomisés et dotés d'un pouvoir de saisine directe du procureur.
Une nouvelle politique africaine
En matière de politique étrangère, Ousmane Sonko a annoncé un renforcement de l'engagement panafricain du Sénégal, avec notamment la ratification du Protocole de Malabo pour le Parlement panafricain. Pour la diaspora, une Haute Autorité sera créée et le principe de réciprocité sera appliqué pour la délivrance des visas.
Un dispositif de mise en œuvre rigoureux
Pour garantir l'exécution de ce programme, un dispositif de pilotage sera mis en place, comprenant un Conseil présidentiel et une Structure de Supervision à la Primature. Des contrats de performance formaliseront les engagements entre les différents acteurs.
En conclusion de son discours, le Premier ministre a appelé à la mobilisation de tous les Sénégalais pour réussir cette transformation systémique du pays, promettant "un gouvernement de rupture, qui sert au lieu de se servir". Il a particulièrement insisté sur la nécessité d'une action concertée mais déterminée, refusant tout compromis sur les principes fondamentaux de bonne gouvernance et de justice sociale.
Cette DPG, par son ampleur et son ambition, marque une rupture nette avec les précédentes et dessine les contours d'une transformation en profondeur de la société sénégalaise pour les 25 prochaines années.
Par Thierno Lo
À MONSIEUR OUSMANE SONKO
Ce vendredi 27 décembre 2024, vous prononcerez votre déclaration de politique générale, c'est l'occasion pour moi de vous prier de bien vouloir noter que vos prédécesseurs ont constaté que le moteur a tourné dans le vide
Ce vendredi 27 décembre 2024, vous prononcerez votre déclaration de politique générale, c'est l'occasion pour moi de vous prier de bien vouloir noter que vos prédécesseurs ont constaté que le moteur a tourné dans le vide.
Permettez-moi cette métaphore.
Crack... crack… crack, comme un vélo à la chaîne rouillée n'a pas bougé. Pourtant, ils ont fourni des efforts de pédalage, mais en vain. Le vélo refuse d’avancer, ils risquent de tomber. Ils posent un pied à terre et se penchent vers la chaîne de transmission, qui a lâché, évidemment. La roue dentée de devant (attelée aux pédales) reçoit bien la force qui pédale. Elle tourne, tourne, mais la roue arrière ne reçoit aucune force devant lui permettre de propulser le vélo en avant.
J’aurais pu aussi prendre l’exemple de la voiture, mais celui du vélo est plus parlant. Les Français disent bien "pédaler dans la choucroute” ou "pédaler dans la semoule” pour parler de quelqu’un qui n’a aucune prise sur la réalité.
C’est ce qui nous arrive, Monsieur le Premier ministre, à nous Africains et particulièrement Sénégalais.
Depuis plus de cinquante ans, depuis que nous sommes “indépendants” donc, nous n’avons aucune prise sur notre réalité, nous ne pouvons pas nous nourrir, nous ne pouvons pas nous soigner, nous ne pouvons pas nous loger, notre système éducatif bat de l’aile, etc… mais surtout nous ne parlons pas notre langue et nous ignorons notre propre histoire, nous ne nous connaissons pas et nous sommes désorientés par rapport à notre histoire.
Comment expliquer le formidable bond économique et social de la Corée du Sud qui avait le même niveau de développement que le Sénégal au lendemain de notre accession à l’Indépendance et à qui, aujourd’hui, nous allons tendre la main pour nos besoins ?
Comment expliquer le niveau appréciable de développement du Vietnam ? Ce pays, après une longue colonisation (française) a connu trois agressions extérieures auxquelles, il a victorieusement résisté : japonaise lors de la deuxième guerre mondiale, française qui entendait récupérer sa colonie de 1945 à 1954 et enfin américaine de 1954 à 1975.
Le Vietnam est aujourd’hui le deuxième producteur mondial de café (Robusta surtout) et le pays progresse rapidement.
Comment expliquer que Cuba, qui a connu le plus long embargo du monde (depuis 1960) et qui a fait face, victorieusement, à de multiples tentatives de déstabilisation fomentées par son puissant voisin, dont la plus célèbre est celle de la Baie des cochons en 1962... Comment expliquer que ce pays, non seulement rejette la marchandisation de son économie (source de tous ses déboires), mais peut donner à sa population, un niveau de vie décent, un mode de vie désaliéné, une instruction gratuite, une médecine de première qualité et gratuite, un droit au logement ?
Tous ces pays ont réussi leurs prouesses en assumant leur histoire, en travaillant avec leur culture. J'ai cité ces pays, Monsieur le Premier ministre, pour vous dire que ceux qui vous ont précédé ont, comme le pensait Axelle Cabou, refusé le développement. Ils ont détruit les industries textiles telle que Sotiba Simpafric, les industries cotonnières du Cap Vert, la SODEFITEX, la SOTEXKA de Kaolack et Louga, les textiles de Thiès, l'usine BATA à Rufisque et le concessionnaire BERLIET qui transportait les populations lors du Festival mondial des arts nègres (FESMAN). Ils ont également détruit les lignes du chemin fer et ils ont procédé à la vente de la ferraille. Ils ont pillé les banques nationales USB (Union sénégalaise de banques), BNDS (Banque nationale pour le développement du Sénégal), BSK (Banque sénégalo-koweitienne) pour créer la SNR (Société Nationale de Recouvrement). Autant de décisions et d’actes qui ont entraîné la mort de l'industrie sénégalaise comme SAPROLAIT et SENLAIT et tant d'autres ont subi le même sort.
La politique agricole du Président Mamadou Dia avec l'ONCAD, la SODÉVA et les coopératives démontrait que le pays était sur la bonne voie pour une agriculture diversifiée qui, avec une bonne maîtrise de l'eau, pouvait créer des plus values et conduire à une véritable industrialisation.
Monsieur le Premier ministre, ce désastre vous permet de savoir que rien n’est impossible. Tout était là. A présent, il vous suffit juste de restaurer, d'innover pour rattraper ces pays qui n'auraient pas dû nous dépasser et, par conséquent, d’être dans la position du quémandeur d’aides.
Vous arrivez dans une période favorable au développement, vous disposez de matières premières, de ressources humaines de qualité et d'une jeunesse qui reprend vos mots d'ordre. Aussi, vous avez un pays pétrolier et gazier. Alors, sachez utiliser de manière judicieuse ces ressources en transformant les matières premières et la maîtrise de ce potentiel local pourra créer une grande banque pour le financement du secteur privé et, par là, créer de la richesse. Cette perspective est une aubaine pour le développement du Sénégal. Sachez qu'il est impensable de laisser 40% du système bancaire national entre les mains des Marocains. Une occasion se présente par la reprise de la SGS (Société générale Sénégal, ex SGBS) actuellement en ouverture de capital. Cependant, la mission doit être confiée à des experts sénégalais du Système bancaire qui ont fait leurs preuves et qui sont prêts à servir leur pays.
Réconciliez les Sénégalais et demandez-leur de se dévouer pour ce pays. Vous ne briserez donc pas le rêve de tout un peuple et la vieille école sera fière de cette relève générationelle que le monde entier suit de près.
LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI 27 DECEMBRE 2024
Le come-back de Diary Sow
Des nouvelles de Diary Sow. Après avoir terminé sa classe préparatoire au prestigieux Lycée Louis-le-Grand, l’auteure du livre « Je pars », qui a intégré une école d’ingénierie où elle prépare actuellement un diplôme en data et intelligence artificielle, est au Sénégal. Profitant de son séjour au pays de la Teranga, elle s’est rendue dans la région de Matam pour visite. Une occasion saisie par nos confrères le RFM pour lui tendre leur micro. « Il y a eu des moments très compliqués pour moi, beaucoup de questions et d’interrogations. On se retrouve souvent plongé dans une société qui n’est pas la nôtre, sans véritable accompagnement. Le décalage culturel, parfois amplifié par des problèmes de racisme, peut provoquer un véritable choc », a-telle déclaré au micro de Aly Bandel Niang.
Diary Sow-Harouna Dia, une histoire
Comment Harouna Dia a sorti Diary Sow de la déchéance. En réalité, le prince du Bossea a eu une similaire. Arrivé à Paris, le lauréat du concours général avait disjoncté. Il a donc compris ce qui arrive à la jeune demoiselle lorsque celle-ci a disjoncté. Hier lors de sa visite chez Harouna Dia à Weendou Bosseaba, Diary Sow est allée voir les proches de son parrain, l’homme d’affaires Harouna Dia, pour lui témoigner toute sa reconnaissance. «Harouna Dia m’a beaucoup aidée et je lui suis reconnaissante», a-t-elle confié. Elle a ainsi décidé de dédier un livre à Harouna Dia, pour expliquer le philanthrope qu’il est et montrer à la face du monde les bonnes œuvres de l’homme. Il faut rappeler que c’est Harouna Dia qui a décidé de prendre en charge la scolarité de Diary Sow lorsque, en janvier 2021, cette dernière avait volontairement raté la rentrée au prestigieux lycée parisien, Louis-le-Grand, où elle était admise, après un brillant parcours au Sénégal notamment au lycée d’excellence de Diourbel. A l’époque, la jeune Diary Sow évoquait une pause pour « retrouver ses esprits ». Mais la vérité semblait toute autre puisque Diary avait des problèmes financiers pour poursuivre ses études. C’est ainsi qu’est intervenu son bienfaiteur, qui a non seulement soutenu Diary parce que leur parcours est similaire, mais aussi il a pris en charge tous frais de scolarité, pour lui permettre de sortir de la déchéance et de revenir aujourd’hui en force. Ainsi, après avoir été sauvé par Harouna, Diary a désormais terminé sa classe préparatoire au prestigieux Lycée Louis-le-Grand et a intégré une école d’ingénierie, où elle prépare actuellement un diplôme en data et intelligence artificielle. Ce geste n’est en fait que la face visible de ce que le milliardaire du Burkina fait en Afrique sans en faire de la publicité.
Diagna Ndiaye face à la presse demain
En direction des Jeux Olympiques de la Jeunesse, Dakar 2026, le président du Comité national Olympique et Sportif Sénégalais (Cnoss) fera face à la presse ce samedi dans un hôtel de la place dans la matinée. Cette rencontre va permettre à Mamadou Diagna Ndiaye de revenir sur les préparatifs des joutes mais également d’apporter des éléments de réponses à l’accusation de l’ancien maire de Dakar Barthémy Dias, qui avait critiqué la gestion de l'organisation de cette compétition, prévue du 31 octobre au 13 novembre 2026, pour la première fois en Afrique. Il avait dénoncé que la ville de Dakar ne soit pas suffisamment impliquée par le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOS) dans la gestion des 80 milliards obtenus sur la base de la signature de la mairie pour l’organisation des JOJ 2026.
Le préfet interdit la manifestation des pro-Barth
Entre l’Etat et le désormais ex maire de Dakar, Barthélémy Dias, c’est la guerre totale. Après avoir barricadé l’hôtel de Ville et interdit au fils de Jean Paul Dias d’accéder à son bureau, le préfet de Dakar a interdit la manifestation pacifique et la création du collectif « Touche Pas À Mon Maire », qui a été mis sur pied en soutien à Barth. Suite à l’interdiction de leur marche, le collectif, composé «de jeunes, d'activistes, d'organisations citoyennes et de leaders politiques », précise dans un communiqué avoir pris l'initiative d'engager des discussions constructives avec les autorités coutumières et traditionnelles de Dakar, les organisations de la société civile ainsi que les autorités politiques. Ces échanges ont, selon les membres du collectif, permis de réunir l'ensemble des forces vives de la nation autour d'un collectif citoyen dénommé « Touche Pas À Mon Maire ». Ainsi ledit collectif a déposé une nouvelle lettre d'information au préfet de Dakar. Cette lettre concerne, d’après le communiqué, la programmation d'une manifestation citoyenne qui se tiendra le 31 décembre 2024 à Dakar, pour défendre le choix démocratique des Dakarois et dénoncer toute tentative de manipulation de ce dernier.
Le COSCE nominé au prix Nobel de la paix
Bonne nouvelle pour les membres du Collectif des Organisations de la Société civile pour les Elections (COSCE).Ils ont été nominés dans la liste des prix Nobel de paix 2024-2025. Face à la presse, Pr Babacar Gaye et Cie rappellent que depuis plus de deux décennies, le COSCE s'est imposé comme un acteur clé de la promotion de la paix et de la démocratie, particulièrement en période de tensions politiques et sociales. De l'avis du président du COSCE, c'est cet engagement pour la promotion de la démocratie sénégalaise qui lui a permis d'être présélectionné en même temps que deux autres organisations au niveau mondial pour l'attribution du Prix Nobel de la paix de 2025. Se félicitant de cette distinction, Pr Babacar Gaye souligne que le COSCE renforcera son leadership en consolidant sa capacité à réunir toutes les parties prenantes en faveur de la paix et de la démocratie.
Les populations de Lompoul dans la rue
Les populations de Lompoul prévoient d’organiser une marche pacifique demain pour lutter contre la dégradation de l’écosystème de leur terroir. À travers cette marche, les habitants de Lompoul dénoncent la destruction des écosystèmes des Niayes et du désert de Lompoul. La société mise en cause dans cette situation est GCO, une filiale du groupe ERAMET, qui exploite le zircon dans cette partie du pays. La marche débutera à Lompoul-sur-Mer et se dirigera vers le village de Lompoul, de 9h 30 à 13h 30.
Signature de Convention entre ASEPEX et 3FPT
L’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) et le 3FPT (Fonds de Financement de la Formation professionnelle ettechnique) ont signé hier une convention de partenariat. Selon un communiqué parvenu à L’AS, cette convention revêt un caractère particulier, marquant une nouvelle étape dans l'accompagnement des PME et PMI sénégalaises vers l'internationalisation et l'amélioration de leurs capacités de production. Dans son discours de bienvenue, le Directeur général de l'ASEPEX, Modou Mbène Guèye, a souligné l'importance de cette convention, la qualifiant de véritable opportunité pour renforcer les capacités des PME et PMI. Il a précisé que cette collaboration vise à aider les entreprises exportatrices, notamment celles de taille moyenne, à s'adapter aux standards internationaux et à promouvoir des produits de haute valeur ajoutée sur les marchés mondiaux. Prenant la parole, Dr Babo Amadou Ba, le Directeur général du 3FPT, a rappelé que la formation professionnelle et l'exportation constituent des leviers essentiels pour le développement économique et social du Sénégal. Il a souligné l'importance de cette initiative, qui incarne une approche systémique reliant la formation d’un capital humain de qualité, le soutien aux entreprises et l’exportation.
Malaise à la mairie de Ourossogui
Regroupés dans un collectif, des conseillers municipaux de la commune de Ourossogui réclament le paiement de cinq mois de salaire. Lors d’une conférence de presse, leur porte-parole Sally Thiam explique que quand le problème a été soulevé, on leur a parlé de problème technique qui est commun à toutes les municipalités. Mais ce dernier déclare que cette explication n’est pas fondée, ajoutant que la situation est tout autre dans toutes les communes de la région de Matam. « Quand nous nous sommes rapprochés du trésorier-payeur, il a fait comprendre que le Trésor public doit de l’argent à la commune de Ourossogui. Chaque année, comme il le fait avec d’autres municipalités, le Trésor a eu à avancer des montants pour Ourossogui », a dit le premier adjoint au maire. Il faut souligner que lors d’une réunion du conseil municipal, il y a quelques semaines, le maire Moussa Bocar Thiam avait annoncé que la situation était due à un problème au niveau du Trésor, assurant que le problème allait être réglé.
Ndella Madior Diouf en grève de la faim
Emprisonné pour l’affaire Keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf a pris une décision d'observer une grève de la faim pour faire avancer son dossier. L’information a été donnée par le journaliste de Walf Quotidien, Georges Nesta Diop, qui l’a relayée sur les réseaux sociaux. Selon lui, Ndella Madior compte commencer sa grève aujourd’hui. « Je ne suis pas allé la voir. Elle a utilisé ses moyens pour m'appeler. Donc, je transmets le message. Yobanté akh leu », a-t-il indiqué, précisant que Ndella Madior lui a dit : « Ce sera la liberté ou la mort. Qu'on me juge, je sais que je n'ai rien fait ».
Une plainte contre le chroniqueur Omar Faye
Les délégués du personnel de l'Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal, SYTBEFS/CNTS/IPRES ont déposé hier une plainte contre lui. Dans la plainte déposée sur la table du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dakar, les délégués du personnel parlent de diffamation à l’endroit. « Nous, délégués du personnel de l'Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES), venons porter à votre connaissance des faits de diffamation réitérée de la part de Monsieur Omar Faye, qui portent atteinte à notre honneur, à notre crédibilité et à notre réputation collective. A deux reprises, Monsieur Faye a tenu des propos malveillants et infondés, d'abord à l'endroit de la Direction Générale de l'IPRES, et ce mardi envers le personnel. Ces allégations, visant manifestement à se concilier la faveur des autorités, nuisent gravement au climat de travail et entachent l'image du personnel auprès du peuple sénégalais. Nous tenons à préciser que ces accusations injustifiées interviennent alors que le personnel de l'IPRES endure des conditions de travail difficiles. Ces déclarations mensongères ne font qu'aggraver une situation déjà pesante et créent un climat délétère au sein de notre institution », ont-ils écrit dans la plainte.
Démantèlement de sites clandestins d’orpaillage
Dans le cadre d’une opération de démantèlement de sites clandestins d’orpaillage entreprise par l’armée, au moins 10 groupes électrogènes, des panneaux solaires et d’autres équipements ont été saisis hier à Margou, à Kédougou. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées, il s’agit d’une opération menée par des éléments de cette zone militaire couvrant les régions administratives de Tambacounda et de Kédougou. «Dans la poursuite des opérations de sécurisation, les éléments de la zone militaire N°4 ont démantelé un site d’orpaillage clandestin à Margou dans la zone de la Falémé ce 26 décembre. 18 groupes électrogènes, plusieurs panneaux solaires et divers équipements ont été saisis», informe le document.
UN TRIO GUINEEN AU SIFFLET
Pour la manche retour du dernier tour des éliminatoires du Chan 2024, opposant le Sénégal au Liberia, ce samedi, au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, la Caf a désigné un trio guinéen
Pour la manche retour du dernier tour des éliminatoires du Chan 2024, opposant le Sénégal au Liberia, ce samedi, au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, la Caf a désigné un trio guinéen. Champions en titre, les Lions locaux ont ramené le nul (1-1) de Monrovia, la semaine dernière. –
L’Equipe nationale locale dispute ce samedi la manche retour du dernier tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2024. Cette rencontre décisive se jouera à 17 heures au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. A l’aller, à Monrovia, les deux équipes s’étaient séparées sur un score de parité (1-1). Un match crucial pour le champion en titre, qui espère décrocher son ticket pour le Chan 2024, prévu du 1ᵉʳ au 28 février 2025 au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.
Pour cette rencontre, la Confédération africaine de football a désigné un trio arbitral guinéen. Il s’agit de Abdoulaye Manet qui sera assisté de ses collègues, Sidiki Sidibé et Kollet Mamadou Mouctar Diallo. Le quatrième arbitre est aussi guinéen. Il s’agit de Naby Laye Touré. Quant au Commissaire du match, c’est le Malien Mamby Diaby qui a été désigné par la Caf.
Avec un précieux nul ramené de Monrovia, mais surtout le but marqué à l’extérieur, les Lions Locaux peuvent aborder cette «finale» dans les meilleures conditions. Désormais sélectionneur de l’équipe, le technicien sénégalais, Souleymane Diallo, sait à quoi s’attendre, après avoir tiré les enseignements du match aller.
«Nous allons prendre les précautions nécessaires et mettre les ingrédients qu’il faut pour gagner ce match retour. Même s’il faudra capitaliser sur le but marqué à l’extérieur qui pourrait être décisif… La chance existe dans le football, mais avec un pourcentage très faible. On provoque la chance. On savait qu’en voyageant, il fallait tout faire pour avoir un bon résultat. Surtout mettre un but. Un but à l’extérieur était une stratégie que l’on a mise sur place», avait confié celui qui a succédé au poste, Pape Thiaw, champion en titre et désormais sélectionneur de l’Equipe nationale A.
Ticket entre 1 000 et 25 000 F Cfa
A noter que la Fédération sénégalaise de football (Fsf) a annoncé l’ouverture de la billetterie. Les billets sont disponibles depuis hier dans les points de vente habituels, notamment au Stade Demba Diop, à la mairie de Diamniadio, au Stade Amadou Barry et au Stade Maniang Soumaré de Thiès, selon wiwsport. Les prix varient selon les catégories : 1000 F Cfa pour les places en tribune Jaune, 15 000 F Cfa pour l’Annexe Loge et 25 000 F Cfa pour les fauteuils Latéral et Vvip. Cependant, les places de la Catégorie rouge ne sont pas mises en vente pour ce match.
LE GENERAL MAGATTE NDIAYE, NOUVEAU SOUS-CEMGA DES ARMEES SENEGALAISES
Sur proposition du Chef d’état-major général des armées (CEMGA), le général de corps d’armée Mbaye Cissé, et validation du ministre des Forces armées, Birame Diop, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a procédé à plusieurs nominations ...
Sur proposition du Chef d’état-major général des armées (CEMGA), le général de corps d’armée Mbaye Cissé, et validation du ministre des Forces armées, Birame Diop, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a procédé à plusieurs nominations stratégiques au sein des Forces armées, dont celle du général Magatte Ndiaye au poste de Sous-CEMGA.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, Chef suprême des armées, a nommé par décret le général de brigade Magatte Ndiaye au poste de sous-chef d’État-major général des armées (Sous-CEMGA), devenant ainsi le numéro deux des armées sénégalaises. Il succède au général de division Fulgence Ndour, admis dans la deuxième section (2S), marquant son départ à la retraite renseigne le journaliste Mohamed Joe Diop, animateur de la rubrique FDS de RFM.
Cette nomination intervient sur proposition du Chef d’État-major général des armées (CEMGA), le général de corps d’armée Mbaye Cissé, et a été validée par le ministre des Forces armées, Birame Diop. Le général Magatte Ndiaye, ancien patron de l’Armée de terre, s’est récemment distingué par l’organisation réussie des manœuvres militaires « Saloum 2024 ».
D'autres sources renseignent que le général de brigade Koly Faye, ancien directeur de l’Institut de Défense du Sénégal (IDS), devient le nouveau Directeur général du renseignement extérieur, en remplacement du général Jean Luc Diene, également admis dans la deuxième section des officiers généraux.
Par ailleurs, le général de brigade Simon Ndour a été nommé Chef d’état-major de l’Armée de terre à compter du 5 janvier 2025, succédant ainsi au général de division Magatte Ndiaye, promu Sous-CEMGA.
Deux autres officiers supérieurs ont été élevés au grade de général de brigade :
Le colonel Abdoul Latif Camara, qui devient Directeur de l’Institut de Défense du Sénégal.
Le colonel Ousmane Aly Kane, désormais Adjoint à l’Inspecteur général des Forces armées.
MAKHTAR DIOP ANNONCE PLUS DE 55, 6 MILLIARDS
La Société financière internationale (Ifc, sigle en anglais) s’engage en faveur du programme de développement national «Vision Sénégal 2050».
Deux nouveaux financements d’un montant global de 85 millions d’euros, soit plus de 55, 6 milliards de francs Cfa, c’est ce qu’a annoncé Makhtar Diop, Directeur général de la Société financière internationale (Ifc), lors de sa visite au Sénégal. Cela, pour favoriser le développement social et économique et créer des emplois dans les secteurs du tourisme et de l’industrie manufacturière du pays.
La Société financière internationale (Ifc, sigle en anglais) s’engage en faveur du programme de développement national «Vision Sénégal 2050». Dans ce sens, son Directeur général, Makhtar Diop, qui a conclu une visite de quatre jours au Sénégal, a annoncé deux nouveaux financements en faveur de projets visant à favoriser le développement social et économique ainsi qu’à créer des emplois dans les secteurs du tourisme et de l’industrie manufacturière du pays. Il s’agit, selon un communiqué de la Banque mondiale, d’un «prêt vert de 75 millions d’euros, soit un peu plus de 49, 1 milliards de francs Cfa, en faveur de la Sococim, l’un des principaux cimentiers intégrés au Sénégal. Le nouveau financement d’Ifc soutiendra le plan de modernisation des opérations de la Sococim, y compris l’adoption de technologies plus efficaces et de combustibles alternatifs tels que la biomasse. Cette initiative devrait permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’entreprise de 312 000 tonnes d’équivalent CO2 par an d’ici à 2030».
Le deuxième prêt d’un montant de 10 millions d’euros, soit plus 6,5 milliards de francs Cfa, sera accordé «au groupe Azalaï, un groupe hôtelier de premier plan en Afrique de l’Ouest, pour soutenir le secteur du tourisme au Sénégal et au-delà», note le document. Qui précise que ce prêt «soutiendra les besoins en fonds de roulement du groupe Azalaï ainsi que ses plans d’expansion régionale. Ces plans incluent l’Hôtel Azalaï Dakar, récemment ouvert, la reconstruction de l’Hôtel Azalaï Indépendance à Ouagadougou, au Burkina Faso, et la remise à neuf du Grand Hôtel Bamako à Bamako, au Mali. L’investissement d’Ifc, soutenu par le Mécanisme de financement mixte du Guichet du secteur privé de l’Association internationale de développement (Ida), favorisera la création d’emplois formels directs et indirects qualifiés et stimulera le développement des chaînes d’approvisionnement locales dans les pays cibles, notamment pour les Pme».
«Ces projets soulignent l’engagement d’Ifc à favoriser la croissance économique durable et le développement au Sénégal. En investissant dans des secteurs-clés tels que le tourisme et l’industrie manufacturière, Ifc et ses partenaires jettent les bases d’un secteur privé plus fort et plus résilient. Ces projets illustrent notre engagement à créer des opportunités, à améliorer le niveau de vie et à favoriser une croissance inclusive pour le Peuple sénégalais», a déclaré le Dg de ce démembrement du groupe Banque mondiale, cité dans le document.
En tant qu’institution mondiale de développement, l’Ifc accompagne le secteur privé dans les pays émergents. Elle a ainsi, au cours son dernier exercice, «engagé environ 615 millions de dollars Us d’investissements et en mobilisant des ressources au Sénégal. Les investissements en cours d’Ifc au Sénégal soutiennent la production de vaccins, l’infrastructure numérique, le tourisme, le logement, les énergies renouvelables, l’industrie manufacturière et les chaînes de valeur agricoles».
Par Pr Aly Tandian
PAS EN MON NOM !
Les tirailleurs sénégalais ne sont pas des acteurs secondaires de l’Histoire. Leur engagement a contribué à façonner le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ce sont des figures de résilience et de dévouement, et leur mémoire mérite ....
Les tirailleurs sénégalais ne sont pas des acteurs secondaires de l’Histoire. Leur engagement a contribué à façonner le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ce sont des figures de résilience et de dévouement, et leur mémoire mérite d’être préservée avec dignité et respect.
Ces hommes ont déjà souffert de l’oubli et de l’injustice dans le traitement qui leur a été réservé après les guerres. Leur héritage ne doit pas être sali par des discours polémiques, mais au contraire être célébré comme une leçon de courage et de sacrifice.
Il est vrai que toute réflexion sur notre passé colonial doit être menée avec rigueur, lucidité et sens critique. Toutefois, des déclarations calomnieuses qui minimisent la valeur de leur engagement, contribuent à une réécriture injuste de l’Histoire, et cela peut avoir des conséquences néfastes sur la perception collective de ces héros.
Dans l’espoir que cette interpellation suscitera une réflexion constructive.