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27 août 2025
ADA FASS DÉFIE LAC DE GUIERS 2
Cette opposition entre la fougue d'Ada Fass et la technique éprouvée du "puncheur du Walo" promet un spectacle captivant pour les amateurs de lutte, d'autant plus que ce dernier cherche à se relancer après des démêlés judiciaires
Le lutteur de l’écurie Fass Benno, Ada Fass, va affronter vendredi la tête de file de l’écurie Walo, Lac de Guiers 2, un des lutteurs sénégalais les plus difficiles à manœuvrer, avec l’ambition de se hisser dans le cercle fermé des ténors de l’arène sénégalaise.
La lutte reprend du service avec le choc Ada Fass-Lac de Guiers 2, après une suspension d’un mois faisant suite à la décision du ministère de l’Intérieur de ne plus assurer la couverture sécuritaire des combats de lutte, après des actes de violence en marge du combat ayant opposé Ama Baldé à Franc, le 16 février dernier.
Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé il y a quelques jours avoir décidé de lever la suspension de la couverture sécuritaire des combats de lutte à compter du 1er avril, ouvrant la voie à la programmation de combats.
Ada Fass, qui se proclame partout ”maître de Dakar” (Borom Dakar), va donc affronter vendredi Lac de Guiers 2, pour l’un des combats les plus importants de sa carrière.
Très populaire dans les communes de la Médina, Fass, Colobane, HLM, Niary Tally, entre autres, Ada Fass se distingue par son explosivité, faisant preuve d’un courage inébranlable chaque fois qu’il est amené à affronter un adversaire.
Malgré tout, Borom Dakar aura fort à faire face à un lutteur expérimenté désireux de se relancer après ses démêlés judiciaires qui ont fait des dégâts sur l’image de lutteur sérieux qu’il renvoyait au supporteurs et aux observateurs.
Surnommé le ”puncheur du Walo”, Lac de Guiers 2 est un lutteur technique, mais adepte des stratégies défensives qui nuisent très souvent à la qualité de ses prestations, en comparaison de celles très prisées de lutteurs-attaquants comme Balla Gaye 2 par exemple.
Présent dans l’arène depuis une quinzaine d’années, Lac de Guiers 2 est crédité de 15 victoires, deux nuls et deux défaites, en plus d’un combat sans verdict.
Ada Fass, pour sa part, compte 12 victoires et trois défaites au total.
LA RÉINTERPRÉTATION DE L'AMNISTIE SOUS LE FEU DE L'APR
Le groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal saisira "dans les plus brefs délais" le Conseil constitutionnel pour contester la légalité de la loi d'interprétation de l'amnistie adoptée mercredi par l'Assemblée nationale
L’Alliance pour la République (APR), la formation de l’ancien président Macky Sall, annonce un recours devant le Conseil constitutionnel contre la loi d’interprétation de la loi d’amnistie, adoptée mercredi par l’Assemblée nationale.
Dans un communiqué, l’APR annonce que le groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal de l’opposition va saisir “dans les plus brefs délais le Conseil constitutionnel, afin qu’il déclare cette loi contraire à la Constitution, au regard de son caractère partial, sélectif et contraire au principe d’égalité des citoyens devant la loi”.
L’Assemblée nationale a adopté mercredi la loi portant interprétation de la loi d’amnistie de mars 2024, porté par le député Amadou Ba du parti Pastef au pouvoir, à une majorité de 126 députés, 19 parlementaires ayant voté cette loi sur un total de 165 députés.
Après avoir “plusieurs fois promis l’abrogation de la loi d’amnistie”, le parti Pastef au pouvoir “vient de voter une loi scélérate dite d’interprétation qui, en réalité, vise à absoudre les commanditaires et les auteurs de délits et de crimes et indexer les Forces de défense et de sécurité”, selon le communiqué du secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR.
Selon le député Amadou Ba, la proposition de loi d’interprétation qu’il a portée, vise à “clarifier le champ d’application de la loi d’amnistie”.
Il soutient qu’avec cette loi d’interprétation, “tous les auteurs d’actes d’assassinat, d’actes de tortures et de meurtres, quel que soit le bord politique auquel ils appartiennent, ne seront jamais couverts par l’amnistie”.
Mais l’APR considère que “cette dangereuse loi dite d’interprétation rouvre les plaies d’une période de troubles, promeut un retour en arrière funeste et consacre une rupture d’égalité entre les citoyens sénégalais”.
La loi d’amnistie, votée le 13 mars 2024, porte sur des faits susceptibles de qualification criminelle ou correctionnelle ou correctionnelle commis en rapport avec les manifestations politiques enregistrées au Sénégal de mars 2021 à mars 2024.
JE N’AI JAMAIS VU UN DIABÉTIQUE TRAITÉ PAR DES PLANTES DITES ANTIDIABÉTIQUES
Les tradipraticiens polluent les écrans de télévision et les ondes des radios pour dire qu’ils peuvent soigner le diabète. Seydou Nourou Diop est catégorique sur cette question
Les tradipraticiens polluent les écrans de télévision et les ondes des radios pour dire qu’ils peuvent soigner le diabète. Pr Seydou Nourou Diop est catégorique sur cette question. Selon lui, en 46 ans de carrière, il n’a jamais vu un diabétique qui a été traité par les plantes dites antidiabétiques.
Les tradipraticiens ne peuvent pas guérir le diabète. C’est du moins la conviction du Pr Seydou Nourou Diop. «Nous avons une soixantaine de plantes, mais il faudrait normalement les tester sur de grandes populations, et ça demande des moyens que l'État ne met pas en place. Donc, aujourd'hui, encore une fois, prudence», a dit d’emblée Pr Seydou Nourou Diop lors des mercredis de l’Ajspd en partenariat avec l’association sénégalaise de soutien et d’assistance aux diabétiques (Assad). «Je traite le diabète depuis 46 ans mais je n'ai jamais vu un diabétique qui a été traité par les plantes dites antidiabétiques. Parce que c'est une maladie à long terme. Maintenant, celui qui vous dit : je peux guérir votre diabète, c'est encore pire», dit-il. A l’en croire, jusqu'en 2012, quand on découvrait un diabète de type 2 chez quelqu'un, à travers le monde entier, on ne donnait pas de médicaments, sauf s'il était vraiment très élevé. «Mais à 2 grammes, on ne donne pas de médicaments. On dit à la personne : fais ton régime alimentaire. Et dans ma thèse, j'ai démontré qu'un certain nombre de personnes, rien qu'avec le régime alimentaire, avaient normalisé leur diabète. Et ça, on le voit tous les jours», a révélé l’universitaire. Interpellé sur pourquoi on donne des médicaments, Pr Seydou Nourou Diop explique que c’est pour améliorer la protection. «Donc, le guérisseur qui vous dit : je peux guérir votre diabète, c'est facile à dire. Parce qu'à un moment donné, la chimie se normalise. Est-ce que la maladie est guérie ? Le soubassement de la maladie est là. L'aspect, le point, le mécanisme qui a été perturbé, aujourd'hui, il n'y a aucun médicament qui peut le faire revenir à 100%. Donc, le diabète est là. L'objectif du traitement, c'est de normaliser et de permettre à la personne de vivre comme tout le monde», a-t-il expliqué.
Pr Diop est revenu aussi sur l’hypoglycémie et l’hyperglycémie chez le diabétique. «Si vous avez un diabétique dans votre entourage, il faut connaître les signes d'hypoglycémie. Si c'est un enfant, si vous avez un enfant très bruyant, qui tout d'un coup se met dans son petit coin, il est diabétique, il se met dans son petit coin, attention, il est en hypoglycémie. Mais si c'est un adulte, très souvent, c'est un mal qui arrive tout de suite ; il crève de sueur. Il devient fatigué, asthénique. La personne a très faim tout de suite, ce qu'on appelle une fringale. Il a envie tout de suite de manger quelque chose de sucré. Ça, c'est des signes d’hypoglycémie parce que dans la plupart des cas, si on ne corrige pas tout ça avec du sucre, ces malades peuvent tomber dans le coma hypoglycémique. Et très vite, dans les 15 minutes, ça peut être le cas», a expliqué Pr Diop
Quant à l’hyperglycémie, il peut y avoir beaucoup de manifestations. «Quand ça commence à se manifester, il faut que la personne soit à 2,5 ou 3 grammes. Là, il va aller pisser beaucoup, il va avoir soif tout le temps. Et progressivement, dans quelques cas, on va le voir maigrir. Mais c'est plus sournois. Parfois, l'hypoglycémie, c'est tout de suite qu'on le voit. L'hyperglycémie, ça peut mettre des semaines à être vu. Et malheureusement, si on ne le détecte pas, ça mène vers le coma, ce qu'on appelle le coma diabétique aussi», a-t-il dit.
«LES COLAS ET PETIT COLA N’AUGMENTENT PAS ET NE DIMINUENT PAS LE DIABETE»
Interpellé sur la consommation de colas et de petits colas, Pr Diop précise qu’à un certain moment, les gens se sont rués vers le cola et le petit cola pour dire que ça traitait le diabète. «Même s'il y a ce goût sucré-là. Aujourd'hui, pour ce que j'en sais, il n'y a ni oui ni non. Ça ne diminue pas le diabète, ça n'aggrave pas le diabète et ça ne traite pas non plus le diabète. Donc ils peuvent consommer leur cola».
Le Boulevard Général De Gaulle baptisé Mamadou Dia
Le Président Diomaye est en train d’honorer les figures emblématiques du Sénégal tout en « nationalisant » nos rues. Cette année, indique-t-il en conseil des ministres, la fête de l’Indépendance sera marquée d’une pierre blanche par la décision de donner le nom du Président Mamadou Dia à un axe emblématique de la capitale : le Boulevard Général De Gaulle. Cette artère, anciennement appelée Allées Coursins, a servi de cadre au 2e défilé du 4 avril (1962) par décision de Mamadou Dia alors Président du Conseil. Le communiqué renseigne que Mamadou Dia fut surtout avec Modibo Keita le cosignataire des accords de transferts de compétences du 4 avril 1960 qui ont consacré l’indépendance de la Fédération du Mali (Sénégal et Soudan) avec le Général Charles De Gaulle, président de la République française et Président de la Communauté française.
Finalisation du nouveau pacte de stabilité sociale
Restons avec le chef de l’Etat qui, en perspective de la fête du travail, le 1er mai 2025, a exhorté le Gouvernement et les partenaires sociaux à finaliser le nouveau pacte de stabilité sociale, indispensable pour asseoir, dans les meilleures conditions, l’attractivité du Sénégal, le développement du secteur privé, la relance de l’économie nationale et le déploiement des stratégies et politiques innovantes de promotion de l’emploi. Ainsi Diomaye a informé le Conseil qu'il présidera, au cours de ce mois d’avril, l’ouverture de la 4e Conférence sociale consacrée à la thématique de l’employabilité et de l’emploi des jeunes.
Seydi Gassama pour la justice et la réparation
Le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international s’est félicité de l’adoption de la proposition de loi interprétative par l’Assemblée nationale. Pour Seydi Gassama, l'adoption par l'Assemblée nationale de la proposition de loi du député Amadou Ba constitue une étape importante vers la justice et la réparation pour les graves violations des droits humains qui ont eu lieu entre février 2021 et février 2024. M. Gassama pense qu’il faut aller plus loin en réformant l'État pour que plus jamais, un Président qui veut s'accrocher au pouvoir instrumentalise les institutions pour persécuter les opposants.
Sonko et son gouvernement à l’Assemblée nationale
Le gouvernement va passer pour la deuxième fois au Parlement pour s’expliquer sur les questions écrites qui lui sont adressées. Le Président de l'Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a annoncé hier que le Premier ministre Ousmane Sonko est attendu à l'hémicycle le 10 avril pour répondre aux questions d'actualité adressées au gouvernement.
Sonko rend hommage au Pr Fatou Samba Ndiaye
Le Premier ministre a profité de la réunion du conseil des ministres d’hier pour rendre hommage au Professeur Fatou Samba Ndiaye, cheffe du Service d’Hématologie clinique au Centre hospitalier national Dalal Jamm et à ses équipes qui viennent de réussir la première opération de moelle osseuse réalisée au Sénégal. Sonko s’est félicité de cette performance qui s’inscrit pleinement dans la dynamique de souveraineté nationale prônée par la « Vision Sénégal 2050 ».
Le journaliste Aliou Top risque 3 mois de prison ferme
Le patron de Sunugal 24, Aliou Top, a une nouvelle fois réitéré ses excuses pour les propos qui lui valent d’avoir comparu hier à la barre des flagrants délits de Dakar. Lors d’une émission, le prévenu avait évoqué un supposé projet sous régional visant à élire des Présidents Peulhs en Guinée, au Sénégal, au Burkina Faso et au Mali. Il avait également affirmé que la radio Fulbe était financée par la France. Ces déclarations lui ont valu d’être poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et discours incitant à la discrimination et contraire aux bonnes mœurs. Interrogé sur ces propos, Aliou Top a expliqué avoir été induit en erreur par une source en laquelle il avait une grande confiance. Il a reconnu son erreur après douze années de pratique du journalisme, rapporte Le Soleil Digital. Le journaliste a également admis s’être trompé de nom en citant Radio Fulbe, alors qu’il faisait référence à Fulfulde RFI. Invité par le juge, le prévenu a présenté ses excuses aux membres de l’association pour la cohésion nationale, qui se sont constitués partie civile. Le parquet, pour sa part, considère que le prévenu cherche à se disculper en rejetant la faute sur sa source. Il a rappelé qu’au cours de l’enquête, Aliou Top avait affirmé détenir des enregistrements audio pour appuyer ses allégations. Le procureur a demandé au tribunal de sévir afin de dissuader les auteurs de discours ethnicistes et a requis six mois d’emprisonnement, dont trois mois ferme. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 16 avril 2025.
Signature d’une convention dans le secteur extractif
L'Institut national du pétrole et du gaz (Inpg), le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3Fpt) et le Comité national de suivi du contenu local (Cnscl) ont signé, hier, une convention tripartite pour développer les compétences locales dans les secteurs du pétrole, du gaz et des mines. Cet accord stratégique vise à favoriser la formation, l’insertion professionnelle et le financement, contribuant ainsi au développement national.
Démantèlement de deux sites d’orpaillage clandestin à Saraya
Dans le cadre d’une opération de patrouille combinée Armée - Garsi qui se poursuit dans le département de Saraya depuis quelques jours, deux sites d’orpaillage clandestin ont été démantelés aux environs de Niamaya, situé dans la commune de Sabodala non loin du village de Diakhaline. D’après le commandant du 34e bataillon d’infanterie de Kédougou, le lieutenant-colonel Daouda Faye, la majorité des orpailleurs de nationalité étrangère ont pris la fuite à cette occasion. Il a précisé que néanmoins, six individus ont été interpellés et remis à la brigade de gendarmerie de Khossanto. Revenant sur les détails, le lieutenant-colonel Daouda Faye révèle que onze motopompes, une moto, un tricycle et une somme de 100 000 francs CFA ont été trouvés sur le site et remis aux gendarmes. Les opérations de patrouille sont toujours en cours dans la zone, dans le cadre d’une coordination entre l’armée et la gendarmerie nationale.
Dakar Dem Dikk dévoile sa nouvelle identité
Les nouvelles autorités de la société Dakar Dem Dikk veulent mettre fin à l'identification du patrimoine national aux couleurs des partis politiques. En effet, à l'occasion du 65e anniversaire de l'indépendance du Sénégal, le 4 avril 2025, elles ont présenté la nouvelle identité visuelle des bus de transport de Dakar Dem Dikk, avec des couleurs nationales vibrantes et des bus en blanc pur. Le communiqué indique que cette identité dévoilée en octobre 2024 aux états généraux du transport et à la FIDAK 2024, a été approuvée par 90% des Sénégalais (sondage décembre 2024). Le service de communication souligne aussi que le nouveau logotype, épuré et dynamique, symbolise la connexion qui unissent les Sénégalais. Il précise aussi que cette identité s'accompagne d'une évolution numérique avec la montée en puissance du centre de contacts et d'appels, le système de réservation simplifiée et la prochaine mise en ligne de la nouvelle version de l'application Dem Dikk pour une expérience améliorée. Les autorités de la boîte restent convaincues que le déploiement progressif sur la flotte et les supports garantira une transition fluide.
Mgr Augustin Simmel Ndiaye, nouvel évêque de Saint-Louis
Le Vatican a officialisé hier la nomination de Mgr Augustin Simmel Ndiaye au poste d’évêque du diocèse de SaintLouis, a appris l’Aps de la nonciature apostolique du Sénégal. Erigé en 1966, le diocèse de Saint-Louis est l’un des sept diocèses que compte le Sénégal. Il couvre les régions administratives de Saint-Louis, Louga et une partie de Matam. Depuis la démission de Mgr Ernest Sambou en 2003, le diocèse de Saint-Louis était administré par l’évêque de Thiès, Mgr André Guèye, récemment nommé archevêque de Dakar. Né le 2 janvier 1959 à Fadiouth, Mgr Augustin Simmel Ndiaye […] a été ordonné prêtre le 9 avril 1983 après des études de philosophie et de théologie au Grand Séminaire Interdiocésain François Libermann de Sébikotane. Docteur en droit canonique de l’Université pontificale Urbanienne de Rome, Mgr Ndiaye a été vicaire à la Cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar de 1983 à 1988, puis curé de cette même cathédrale de 2005 à 2014. Il exerçait depuis 2020 la fonction de recteur de l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest (UCAO) à Ouagadougou, au Burkina Faso, ajoute sa biographie.
Offre et cession de drogue à Touba
Attraits devant la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Diourbel pour les crimes de trafic intérieur de drogue et blanchiment de capitaux, Fallou Diagne et Amadou Sow ont finalement été condamnés à quatre ans de réclusion criminelle. Ceci, parce que la Chambre a disqualifié les charges en offre et cession de drogue.
Le Président Embalo à la quête de bouées de sauvetage au Sénégal
A l’instar de plusieurs chefs d’Etat, le Président bissau-guinéen Umaru Sissoco Embalo a adressé une lettre de félicitation au Président Bassirou Diomaye Faye à l’occasion de la fête de l’indépendance. Mieux, des sources renseignent que Umaru Sissoco Embalo est en partance pour Dakar afin d'assister à la fête de l'indépendance qui sera célébrée vendredi. Ironie du sort, ajoutent-elles, aucun chef d'Etat n'est invité, mais il veut forcer les portes afin d'apparaître auprès du Président Diomaye et du Premier ministre Ousmane Sonko, histoire de faire croire à une proximité politique. Il nous revient que M. Embalo a avancé des raisons médicales et de santé pour se rendre à Dakar alors qu’il n'en est rien. Son crédit étant bien entamé auprès de la CEDEAO, ajoutent nos interlocuteurs, et face à des populations qui ne veulent plus de lui, il cherche des bouées de sauvetage avec un lobbying intense au plan international pour se donner de l'air (voyage auprès de Poutine en Russie, voyage en Ukraine, en France) et maintenant au Sénégal qui ne l'a pas invité aux festivités. Nos sources préviennent que les autorités sénégalaises risquent d'être mises devant le fait accompli. Elles pensent que le Sénégal ne devrait pas être une bouée de sauvetage pour un chef d'Etat qui a terminé son mandat depuis le 25 février 2025 et qui s'accroche encore au pouvoir.
8 films sénégalais en compétition au Festival du cinéma…
La 41e édition du Festival international de cinéma ‘’Vues d’Afrique’’ de Montréal au Canada s'ouvre aujourd'hui avec huit films sénégalais dont une série Tv sélectionnés dans la compétition officielle, a appris l’Aps sur le site du festival. Il s’agit des films d’animation «Les aventures de kady & djudju» du réalisateur Yancouba Diémé, primé au dernier Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso, de «All Egual ! ou Tous égaux» du cinéaste Cheikh Ahmadou Bamba Diop et «Baba» de Amath Ndiaye. Il y a également des courts métrages fictions «In out» (Entrée-sortie) des réalisateurs Modou Dieng et Ousmane Hanne et «Beutset» de Alicia Mendy qui a participé au dernier Fespaco (du 22 février au 1er mars 2025). Le Sénégal a aussi deux longs métrages fictions dans cette sélection du festival ‘’Vues D’Afrique’’. Il s’agit des films «Demba» de Mamadou Dia et «Timpi Tampa ou Empreintes» de Adama Bineta Sow. La série Tv «Beauté maudite» de la réalisatrice Ndèye Marième Diop est aussi en lice dans cette compétition du festival ‘’Vues d’Afrique’’ qui prend fin le 13 avril prochain.
IL FAUT QUE NOTRE CULTURE PENETRE LES NOUVEAUX CANAUX DE COMMUNICATION
En conte ou en chant, en écrivant ou en parlant, Meïssa Mbaye reste ce maître du «Werekaan», qui a puisé son art dans les racines de ses origines griottes pour en faire une science.
Propos recueillis par Mame Woury THIOUBOU |
Publication 03/04/2025
Quand on lui demande de se présenter, c’est en chantant qu’il le fait. Meïssa Mbaye, le chantre de l’oralité, a tout de même écrit un livre de jeunesse avec Sophie Le Hire. Dans «Génies, créatures et mythologies du Sénégal», (Editions Saraba), il se remémore les moments vécus auprès de sa grand-mère Fatou Diéré Seck, le soir autour du feu de bois. En conte ou en chant, en écrivant ou en parlant, Meïssa Mbaye reste ce maître du «Werekaan», qui a puisé son art dans les racines de ses origines griottes pour en faire une science.
Les histoires que vous racontez dans «Génies», vous les avez reçues oralement, mais vous les retransmettez par écrit. Comment s’est-il fait, ce passage ?
Je les ai reçues oralement parce que ma grand-mère était une prêtresse, une poétesse de l’oralité. Et pourquoi l’écrire aujourd’hui ? Parce que tout simplement, l’écriture fixe plus que l’oralité. L’oralité demande un accaparement mémoriel. Et c’est pour ça que d’année en année, de génération en génération, l’histoire initiale peut être déformée, alors que l’écrit, même s’il est moins riche que l’oral, fixe l’histoire. C’est vrai que l’oralité, surtout africaine, on peut dire qu’elle est beaucoup plus riche que la langue française. En invitant l’alternance codique, en invitant le passage du français au wolof, il y a des images qui peuvent se perdre. Cheikh Hamidou Kane l’a beaucoup traité dans son livre «L’aventure ambiguë», et beaucoup d’écrivains africains, justement, invitent ce questionnement-là. Et d’ailleurs, on le voit même dans les discours de nos hommes politiques, quand ils invitent leur langue maternelle dans le discours, le discours est plus riche qu’avec le français. On perd, c’est sûr, on perd cette richesse de l’oralité, mais on reste aussi compréhensible, et c’est ça le but. Est-ce qu’avec l’oralité, on peut avoir les mêmes possibilités de conservation ?
Je pense qu’il faudrait trouver d’autres médias, d’autres supports de communication. Les jeunes, vous avez la chance de vivre une période formidable, où vous avez énormément de canaux de communication, chose que nous n’avions pas. Et je pense que ces canaux-là, TikTok, etc., ne vont pas être en conflit avec notre culture de l’oralité. Les nouveaux supports de communication permettent l’épanouissement de l’oralité.
Le spectacle tiré de ce livre «Génies» est présenté à l’Institut français. Pourquoi est-ce que la connaissance de ces figures tutélaires, de ces génies, est importante pour les jeunes d’aujourd’hui ?
C’est important parce que ça participe de leur histoire, et il est important que les jeunes de maintenant visitent leur propre histoire. S’ils ne le font pas, ils vont visiter d’autres histoires. (…) Les mythes sont importants pour l’être humain, et il se construit à partir de ces mythes.
Et dans ce livre, vous avez quand même choisi certaines figures comme Maam Kumba Bang, Lëg Daawur Mbay, le Kankourang, etc.
Vous savez que chaque région du Sénégal a son propre génie. Kaolack, c’est Mbossé, Rufisque, il y a Maam Koumba Bang, etc. Alors, on a fait un choix délibéré, parce qu’on ne pouvait pas mettre tous les génies dans ce recueil. Ça nous laisse aussi la possibilité de refaire un deuxième projet, ça laisse un champ d’investigation, un champ de travail pour un autre projet.
Ces histoires vous ont construit. Mais pour les jeunes d’aujourd’hui, comment ils peuvent se construire s’il n’y a plus de grand-mère pour raconter ces histoires ?
Moi, je pense que les aînés, comme nous, doivent, à travers ces travaux, ces livres, s’accorder aussi avec les médias des jeunes de maintenant. Je pense que c’est ça, en fait, le travail de pédagogie qu’on doit faire. Parce que les jeunes de maintenant, ils sont sur TikTok et tout. Moi, de mon temps, dans la maison de mon père, après un bon tiéré (couscous), tout le monde venait, on s’éduquait. Aujourd’hui, l’éducation, c’est avec d’autres canaux. Donc, il faut aller vers eux. Il faut que notre culture pénètre les nouveaux canaux. Et c’est tout le travail que doivent faire les artistes, les chercheurs, l’éducation nationale, etc.
Dans le livre, à part Lëg Daawur Mbay qui est un homme, tous les autres génies, ce sont des femmes. Pourquoi ?
C’est vrai que j’ai cherché, mais je n’ai pas trouvé la réponse. D’abord, les génies sont poliades chez nous. C’est-à-dire que la plupart des génies vivent dans l’eau. Ils ont comme nom Kumba. Et le patriarche des génies, c’est un homme, c’est Lëg Daawur Mbay. Et apparemment, c’est lui qui serait, ou aurait eu des enfants, des cousines. C’est toute une famille. Ici à Dakar, Mame Ndiaré de Yoff est la fille de Lëg Daawur Mbay, Mame Kumba Lamb Ndoye de Rufisque serait sa femme ou sa cousine, on ne sait pas. Mais il y a une constante, c’est que les génies viennent de l’eau, en général. Et puis, c’est toujours Kumba.
Est-ce que cette configuration-là a eu des répercussions sur la place de la femme dans ces sociétés-là ?
Peut-être qu’aussi, le fait que ce soient des femmes, ça pose l’approche matriarcale de notre culture, peut-être. Il y aurait peut-être un lien entre le fait que nous soyons une culture matriarcale et que ces génies protecteurs soient, même si le mot est au masculin, des femmes. Mais il y a une constante. C’est que souvent, il y a eu des pactes entre les humains et les génies. En général, dans toutes les histoires autour des génies, que ce soit Mame Kumba Lamb de Rufisque ou Mame Kumba Bang, l’on raconte qu’ils ont été les premiers arrivants dans nos terroirs. Et puis l’humain est venu. Peut-être les animaux ensuite. Et souvent, il y a eu des pactes qui sont liés entre les génies et les humains, et peut-être même les génies et les animaux. Et que cet équilibre-là a fait que génies et animaux vivent en coexistence pacifique. Cet équilibre qu’ils ont installé, les génies et les humains, fait qu’il y a une demande de célébration des génies par les humains. Vous allez ici à Yoff, vous verrez les autels, les khambs. L’humain doit célébrer le génie pour qu’ils coexistent ensemble. Nos enfants croient bien en Halloween, au Père Noel, etc. J’aimerais bien qu’ils croient à un Deuk Daour, un génie protecteur. Parce que si on n’adopte pas notre propre génie, on va s’imprégner des génies des autres pays.
La Journée internationale du conte est célébrée au Sénégal comme chaque année. Est-ce que le conte a toujours la place qu’il avait dans la société aujourd’hui ?
Je pense qu’il ne faudrait pas que les autres supports remplacent le support humain. On a tendance à donner à nos enfants TikTok, un format moderne comme ça, pour leur raconter des contes, au détriment de l’humain. Alors qu’il faudrait que nous apprenions, nous tous, à pouvoir de temps en temps conter comme faisaient nos grands-mères. Moi, quand ma grand-mère me racontait les histoires de Deuk Daour et tous ces génies-là, je tremblais. Je pense que ça m’a construit aussi. Parce qu’en plus, elle était tellement pédagogue.
Vous parliez au début de Werekaan, qu’est-ce que c’est ?
Etymologiquement, les Werekaan ont été les premiers poètes qui accompagnaient les marabouts et servaient d’intermédiaires avec la population. Quand le marabout écrivait, c’était en langue arabe. Et comme les populations n’étaient pas toutes alphabétisées en arabe, il y avait un médiateur comme Serigne Moussa Ka chez les Mourides qui a inventé le wolofal. Un Werekaan, c’est quelqu’un qui a la maîtrise de la parole, mais qui a aussi la maîtrise de l’écriture, et qui transmet, qui est le passeur entre la population et le sachant qui était le Cheikh. En définitive, c’est l’institut que j’ai créé, le Wérekan Institute, qui forme à l’art oratoire africain du Werekaan.
Et qu’est-ce que ça apporte de plus, en fait, à l’art oratoire au sens occidental ?
L’art oratoire occidental est amené principalement par quelqu’un qu’on appelle Démosthène. Et Démosthène était un bègue. Il devait se défendre, mais il n’avait pas la possibilité d’avoir un avocat, il se défendait tout seul donc. Et qu’est-ce qu’il faisait ? Il prenait des cailloux, il allait près de la mer, et il parlait fort. C’est ce qu’on appelle dans notre projet oratoire, parler dans le haut de sa voix parlée, le HP. Et c’est ça qui a donné le style de l’art oratoire européen, qui est plutôt un style où on dit qu’on va parler fort. Dans l’art oratoire africain, on a cet outil-là de parler fort, c’est ce qu’on appelle chez nous le registre vocal. Dans l’art oratoire africain, nous avons le HP, le haut de la voix parlée. Nous avons le médium de la voix parlée. Nous avons le moyen de la voix parlée. Nous avons la voix de conversation et nous avons la voix de rot. Donc, l’art oratoire africain se manifeste par une approche de l’utilisation de différents registres dans la prise de parole. Ce qui en fait un exercice harmonieux. Alors que dans l’art oratoire européen, on n’est que dans le HP. C’est ça la différence. Et d’ailleurs, c’est pourquoi, puisque nous sommes un pays de l’oralité, nous avons développé un esthétisme dans notre communication orale. Et moi, je suis un militant. Je suis un Cheikh-Antaiste. Et Cheikh Anta nous dit : «Prenez un point de votre culture et essayez de le travailler dans une démarche scientifique.» C’est ce que j’ai fait. J’ai modélisé l’art oratoire africain et je l’enseigne. Mais ça participe vraiment d’un militantisme. Quand je suis rentré ici au Sénégal, j’ai vu plein de structures qui enseignaient la prise de parole dire que les plus éloquents étaient Barack Obama, Martin Luther King, etc. Et on oubliait que nous, ici, nous sommes de l’oralité. Savez-vous que le maître de la gestuelle, qui est un fondamental de l’art oratoire, c’est Iran Ndao, du Sénégal. Son corps parle. Les choses sur lesquelles l’Afrique a ses avantages, il faudrait pouvoir en être conscient et les propulser, en faire la promotion.
Vous avez suivi une formation sur cet art, le Werekaan ?
Oui, parce que je suis fils de griots et aussi j’ai fait beaucoup de recherches. Et les humanités que j’ai faites autour de la voix, j’ai appris le chant classique, le gospel aux Etats-Unis, j’ai voyagé… La voix m’a toujours intéressé, et les outils que j’ai de la voix classique m’ont permis aussi d’avoir des outils pour analyser la voix africaine.
PAPE GUEYE ET NICOLAS JACKSON APTES, ILIMAN NDIAYE A REJOUE
Blessé avec les Lions contre le Soudan, Pape Guèye est de retour dans le groupe de Villarreal. L’autre bonne nouvelle concerne Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye. Les deux Lions, qui ont raté la trêve internationale de mars, sont aussi aptes
Blessé avec les Lions contre le Soudan, Pape Guèye est de retour dans le groupe de Villarreal. L’autre bonne nouvelle concerne Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye. Les deux Lions, qui ont raté la trêve internationale de mars, sont aussi aptes. D’ailleurs, l’attaquant d’Everton a joué et perdu hier le derby face à Liverpool.
Blessé en sélection, et après avoir manqué la 29e journée de la Liga, Pape Guèye est de retour avec le groupe. Un retour qui tombe à point nommé, si on sait que Villarreal se prépare à un affrontement crucial contre l’Athletic Club dans la lutte pour la quatrième place.
Le milieu de terrain sénégalais, qui a confirmé de bonnes sensations, pourrait postuler à une place dans le onze de départ, dimanche à 19h Gmt
Depuis le début de la saison, Guèye s’est imposé dans la rotation, reléguant parfois Dani Parejo et Santi Comesaña sur le banc. Si son retour est confirmé, l’entraîneur pourrait être tenté de le titulariser aux côtés d’un autre milieu ou d’opter pour un schéma plus offensif. En revanche, Nicolas Pépé n’a pas encore réintégré le groupe. L’attaquant ivoirien souffre d’une blessure contractée la semaine dernière et son indisponibilité pourrait se prolonger. Son absence représente un véritable coup dur pour Villarreal, qui compte sur sa percussion et sa créativité en attaque.
Jackson disponible pour le derby face à Tottenham
Après avoir raté la trêve internationale de mars, Nicolas Jackson est aussi apte. A la veille du match crucial contre Tottenham, le coach des Blues de Chelsea, Maresca, a donné des nouvelles rassurantes de son attaquant, absent depuis plus d’un mois. Selon The Mirror, Jackson est disponible pour le match contre les Spurs, ce soir à 19h Gmt.
Il y a donc de fortes chances que Pape Matar Sarr et Nicolas Jackson se retrouvent sur le terrain, ce jeudi soir, pour le compte de la 30e journée de Premier League. L’avant-centre des Lions s’est blessé aux ischiojambiers depuis la victoire contre West Ham le 3 février dernier.
Revenu à l’entraînement collectif la semaine passée, Jackson, l’une des pièces maîtresses de l’attaque des Blues, pourrait faire son retour dans ce derby londonien. Restons en Premier League pour parler d’un autre retour de blessure, il s’agit de Iliman Ndiaye. Deux mois après avoir été touché au genou droit, lors du derby contre Liverpool (2-2), l’ancien Marseillais a repris les entraînements. Un retour qui s’est confirmé hier avec sa participation au derby perdu (0-1) contre Liverpool. L’international sénégalais étant entré en jeu à la 69e minute.
PAPE IBRAHIMA FAYE DEJA FACE À SON PREMIER CHANTIER
Animation offensive, inefficacité…Pour le premier match du Sénégal dans cette Can U17, remporté face à la Gambie, on retiendra surtout la victoire.
Pour le premier match du Sénégal dans cette Can U17, remporté face à la Gambie, on retiendra surtout la victoire. La manière n’ayant pas été au rendez-vous pour les gamins de Pape Ibrahima Faye dont on attend mieux, surtout offensivement, demain face à la Tunisie.
Si certaines équipes, comme le Maroc, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, la Zambie, ont sorti la grosse artillerie offensive pour leurs premiers matchs dans cette CanU17, le Sénégal s’est contenté du strict minimum (1-0) pour le derby ouest-africain face à une vaillante équipe gambienne.
Il est vrai que les Gambiens ne sont plus à présenter au regard du statut qu’ils représentent au niveau des petites catégories en Afrique. Mais si on revient sur le contenu du match des Lionceaux, le constat est qu’ils n’ont pas produit un match-référence face aux voisins gambiens. D’ailleurs, le sélectionneur, Pape Ibrahima Faye (Pif), en conférence de presse d’après-match, a été le premier à faire ce constat, en reconnaissant que son équipe n’a pas livré sa meilleure prestation.
«Les jeunes sont habitués à nous montrer des performances plus techniques où nous sommes plus à l’aise. Mais aujourd’hui, on a joué un match où c’est comme si nous avions la peur au ventre. Cela se comprend d’autant plus que ce sont des jeunes qui sont en formation et parmi eux, beaucoup vivent leur première compétition internationale. C’était un match poussif, difficile pour nous», a-t-il analysé.
Un autre visage attendu face à la Tunisie
Une analyse qui peut se comprendre pour une équipe qui a été fortement remaniée avec plusieurs absences notées dont certains recalés par l’Irm.
Mais surtout c’est offensivement que les champions d’Afrique en titre ont péché, l’unique but ayant été marqué sur balle arrêtée.
Avec une animation qui a manqué de tranchant, les attaquants n’ont pas souvent trouvé la bonne formule dans le dernier geste. Le tout mêlé à des déchets techniques.
Des carences offensives que «Pif» a disséquées, en tentant d’apporter des alternatives. «Nos principes offensifs c’est de demander à nos arrières-ailes de faire fausse piste, au lieu de courir sur la ligne de touche, mais de prendre l’intérieur du terrain. Ils l’ont bien réussi en première mi-temps. Mais, en deuxième mi-temps, ce que nous n’avons surtout pas réussi, ce sont les gestes techniques. Techniquement, nous n’avons pas été bons. On a raté trop de passes, effectué trop de prises de balle vers l’avant. Souvent, on sortait de la densité pour y retourner au lieu de chercher à aérer le jeu.»
Justement ces insuffisances au niveau de l’animation offensive deviennent déjà le premier chantier du coach. Surtout en prévision du match de demain (17h Gmt) contre la Tunisie qui a été très prolifique pour avoir filé trois buts à la Somalie.
Du coup, on s’attend demain après-midi à une équipe sénégalaise avec un visage beaucoup plus séduisant. Le gros enjeu de cette «finale» du Groupe C est à ce prix.
L'ENA GAGNE SON BRAS DE FER CONTRE LE GOUVERNEMENT
Le ministère de la Fonction publique cède face aux protestations des diplômés de l'Ecole : le projet controversé qui aurait relégué les secrétaires d'administration au "cinquième rang dans la hiérarchie" est finalement retiré
Le projet de modification du décret n°77-880 du 10 octobre 1977 portant cadre de l’Administration générale sera retiré après une rencontre entre le directeur de Cabinet du ministre de la Fonction publique et l’Inter-amicale du cycle B de l’Ecole nationale d’administration (Ena).
La levée de boucliers de l’Inter-amicale du cycle B de l’Ecole nationale d’administration (Ena) et des secrétaires d’administration contre le projet de modification du décret n°77- 880 du 10 octobre 1977 portant cadre de l’Administration générale a fini par porter ses fruits. Le Quotidien a appris que le gouvernement a décidé de retirer purement et simplement le texte. Selon la source, cette décision a été prise à l’issue de la rencontre tenue mardi entre l’Inter-amicale du cycle B de l’Ena et le directeur de Cabinet du ministre de la Fonction publique, accompagné de ses collaborateurs. La même source informe qu’il est prévu «la tenue d’une rencontre avec l’interamicale, dans une quinzaine de jours, pour discuter des propositions formulées dans le mémorandum de novembre 2024».
L’Inter-amicale du cycle B de l’Ena obtient gain de cause
Pour rappel, un projet de décret «modifiant le décret 77-880 du 10 octobre 1977 portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’Administration générale» devait être examiné
Le texte en question devait apporter des modifications, notamment «la création d’un corps de conseillers en gestion des ressources humaines et d’un corps d’assistants en gestion des ressources humaines, la consécration des indices et grades ou classes en vigueur, l’actualisation de la dénomination des diplômes requis pour accéder aux corps des administrateurs civils ou des secrétaires d’administration, rédacteurs et intendants». Ce qui a été dénoncé par l’Inter-amicale des diplômés du cycle B de l’Ena dans une correspondance adressée au Pm Ousmane Sonko.
Les membres de cette organisation ont fait savoir que ce projet de décret «traduit un manque de considération et de reconnaissance à l’égard des diplômés de l’Ena, en particulier les secrétaires d’administration qui seraient relégués au cinquième rang dans la hiérarchie (…)». Ils avaient souligné qu’il «apparaît difficilement justifiable qu’un assistant en ressources humaines soit dans le projet de décret classé à un niveau supérieur à celui d’un secrétaire d’administration ayant réussi un concours national très sélectif et bénéficié d’une formation approfondie sur les rouages de l’Administration publique». Suffisant donc pour que l’interamicale considère «ce projet comme une atteinte à la dignité et à la reconnaissance dues à l’ensemble des sortants de l’Ena».
Par Ibou FALL
MOSS DEM, IL SERA UNE FOIS…
La ritournelle qui circule sur les réseaux sociaux résume la situation tragicomique du président Diomaye, candidat par défaut devenu chef d'État par procuration, à qui le "Projet" semble déjà préparer la sortie
Magistrature suprême : le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, peut-il raisonnablement penser à se présenter comme candidat de Pastef en 2029 ? «Moss dèm» est déjà l’une des ritournelles de nos réseaux sociaux qui montent en puissance…
Il sera notre premier chef d’Etat de l’histoire à ne faire qu’un mandat. La rupture, c’est aussi cela ?
Au regard du scénario des législatives qui voit le parti des «Patriotes» enterrer la Coalition «Diomaye Président» en plus d’effacer tout ce qui renvoie au Président élu depuis quelques mois, aucune chance… Résultat des courses : l’Assemblée nationale, sur cent-cinquante députés, en compte cent-trente triés sur le volet et prêts à mourir pour Ousmane Sonko, le Premier ministre ci-devant président de Pastef, mais qui ne se lèveraient même pas à l’aube rien que pour plaire au chef de l’Etat.
Que peut-il bien se passer dans la tête d’un président de la République, élu comme le candidat par défaut de son parti, qui avoue une marge de manœuvre réduite par l’état des finances publiques, et semble en une année perdre pratiquement toutes ses prérogatives au profit de son encombrant Premier ministre ?
Dès son installation, Bassirou Diomaye Faye prend même la précaution de préciser au micro de confrères chanceux d’en entendre une aussi grosse, qu’il «encourage le Premier ministre à lorgner le fauteuil présidentiel». Avec une Assemblée nationale sur laquelle il ne peut absolument pas compter si le Premier ministre se rebiffe, que lui reste-t-il d’autre, hormis l’Etat ?
Et là, ça commence à chanceler…
Peut-il compter sur une administration qui falsifie les chiffres officiels, des fonctionnaires priés de chercher du travail ailleurs, ou des Forces de défense et de sécurité qu’une loi interprétative de la loi d’amnistie, ouf, s’apprête à conduire au bûcher, accompagnée de son silence ? Que peut-il attendre d’une Magistrature qu’il entend réformer parce que soupçonnée de compromissions avec l’ancien régime, au point d’avoir, via sa Cour des comptes, validé de drôles de calculs, fermé les yeux sur des dettes abyssales, fait jeter en prison d’innocents militants de la juste cause, comprenez le «Projet» ?
Dans la foulée de son élection triomphale le 24 mars 2024, affublé des prérogatives que la République décerne à son président, le taiseux Bassirou Diomaye démissionne de ses fonctions à Pastef pour se contenter du modeste statut de militant. Un acte assez peu habituel dans un pays qui voit, depuis les indépendances, le chef de l’Etat s’agripper avec la dernière énergie au poste de patron de son parti, sa machine électorale ; la règle, jusque-là, consiste à se maintenir à la tête des cohortes capables d’aller à l’assaut des urnes.
On a des arrière-pensées ou l’on n’en a pas ?
Certes, c’est une coalition dénommée «Diomaye Président» qui le porte au pouvoir dont le gros de la troupe est à chercher dans les rangs des «patriotes» autoproclamés. En pleine campagne, c’est à peine si son mentor, Ousmane Sonko, lui laisse le micro face à la foule des inconditionnels du «Projet».
Scène impérissable : le candidat Diomaye debout devant une marée humaine et n’a rien d’autre à lui proposer qu’un cri d’extase teinté d’étonnement : «Mahaza !»…
A-t-il vraiment besoin de déployer des trésors d’ingéniosité, multiplier les promesses électorales ? Son principal rival, Amadou Ba, a du plomb dans l’aile, fusillé dans le dos par son propre camp. Ceux-là mêmes qui votent une loi d’amnistie scélérate, et font reporter les élections aux calendes grecques. Macky Sall ne s’en arrêtera pas là : les informations qui fuitent depuis un an font état de rencontres nocturnes, d’accords secrets, d’appuis logistiques et financiers, de consignes de votes clandestines.
La totale en matière de traîtrise…
D’ailleurs, lors de leur première sortie médiatique à la sortie de prison, le ton de Ousmane Sonko change vis-à-vis du «mackyavélique» chef d’Etat qui complote jusqu’à les jeter en prison sans jugement. Le duo fraîchement élargi indique la nouvelle tête de Turc : c’est Amadou Ba, le chef de gouvernement d’alors, qui serait à l’origine de leurs déboires. Macky Sall devient comme par enchantement leur ange gardien qui les sort de prison et auquel ils font même l’accolade au moment de la passation du témoin.
Lors de sa prestation de serment, devant le monde entier et ses deux épouses, le nouvel impétrant se contente de remercier sa famille et le Peuple sénégalais. Le nouveau président sénégalais cultive la modestie, et même la sobriété, avouant préférer les chants de coq et les coups de pilon matinaux de son natal Ndiaganiao à l’enfer bruyant de Dakar, quand bien même depuis le Palais de l’avenue Senghor, il serait au bord de la mer, face à la rustique Gorée et l’infini azuréen.
Le Sénégal, géant diplomatique malgré son économie à la ramasse et sa démographie insignifiante, dans la longue tradition senghorienne qui imposera son respect aux quatre coins de la planète, aurait pu, pour le président de la République, aller lui chercher des soutiens dans le monde entier. Seulement voilà : Yassine Fall est-elle vraiment sortable ?
Et puis, avec la France qui dégage depuis moins d’un an, dont la justice passe sous silence l’assassinat d’un grand argentier sénégalais, le Fmi qui ne doit pas apprécier qu’un pays sous-développé déclare le couillonner depuis plusieurs années, ça va lui être difficile de glaner des soutiens étrangers. Certes, au cours d’un de ses nombreux périples à travers le monde, il pose avec Karim Wade au Qatar. Oui, mais après ? Apparemment, Bassirou Diomaye Faye n’aura pas grand-monde avec lui à l’orée de 2029.
Vous me direz que deux épouses, c’est déjà beaucoup pour un seul homme ?
UNE « FINALE » POUR LA PREMIERE PLACE DU GROUPE C DE LA CAN U17
Le Sénégal affronte demain vendredi 4 avril, la Tunisie dans le cadre de la 2e journée du groupe C de la CAN U17 qui se joue au Maroc. Après la victoire contre la Gambie lors de la première journée (1-0), cette sortie sera décisive pour les Lionceaux.
Le Sénégal affronte demain vendredi 4 avril, la Tunisie dans le cadre de la 2e journée du groupe C de la CAN U17 qui se joue au Maroc. Après la victoire contre la Gambie lors de la première journée (1-0), cette sortie sera décisive pour les Lionceaux.
L’enjeu de cette rencontre sera la première place du Groupe C et la qualification pour les quarts de finale. Si avec ce court succès, le Sénégal avait réussi le minimum en lançant parfaitement sa campagne et la défense de son titre, la prestation n’avait pas convaincu.
Le sélectionneur Pape Ibrahima Faye, souhaite apporter des correctifs afin d’avoir plus de maîtrise et d’efficacité offensive pour les prochaines rencontres. En première période, on a su dérouler et réussir à jouer à l’intérieur avec nos arrières latérales. Ce qui fait partie de nos principes offensifs. Mais en deuxième mi-temps, on n’a pas été techniquement bons. On a raté trop de passes et trop de prises de balles vers l’avant. Mais ce genre de compétition nous permet de corriger nos imperfections”, soulignait-il.
En collant un 3-0 à l’équipe de la Somalie lors de la 1ère journée, les cadets tunisiens se sont emparés des commandes du Groupe C de la Can U17 grâce à leur goal-différence (3 pts +3). Ce, devant le Sénégal (3 pts +1), la Gambie (0 pt -1), et la Somalie (0 pt -3).