SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
13 juillet 2025
LE TROUPEAU TRAHI DE L'INTERIEUR
Le vol de bétail, véritable fléau pour le secteur de l’élevage au Sénégal, est parfois pratiqué par des éleveurs eux-mêmes, selon plusieurs témoignages recueillis auprès des acteurs de la filière.
Le vol de bétail, véritable fléau pour le secteur de l’élevage au Sénégal, est parfois pratiqué par des éleveurs eux-mêmes, selon plusieurs témoignages recueillis auprès des acteurs de la filière. Cette pratique, aux conséquences souvent dramatiques, freine le développement du secteur et plonge de nombreuses personnes dans la précarité.
Le soleil de janvier darde ses rayons sur le marché hebdomadaire de Dinguiraye. En cette matinée du samedi 25 janvier 2025, ce « louma » du département de Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (Centre), vibre déjà au rythme des transactions.
Dans cet espace poussiéreux cerné de murs ocres, plusieurs centaines de bovins à la robe claire se côtoient sous un ciel d’azur. Le vent sec de l’harmattan, chargé de particules, balaie le marché. Les éleveurs, reconnaissables à leurs amples boubous et leurs turbans soigneusement noués ne laissant apparaître que leurs yeux, négocient avec de potentiels clients.
Sous un majestueux arbre offrant une ombre généreuse contre la chaleur, des groupes d’hommes discutent prix et qualités des bêtes. Des bergers, bâtons à la main, tentent de maintenir l’ordre dans leurs troupeaux, tandis que les beuglements des vaches se mêlent aux conversations animées.
Cependant, il suffit d’une simple allusion au phénomène du vol de bétail pour que les langues se délient. Les voix s’élèvent, se chevauchent, chacun voulant partager son témoignage. Sa colère. Ce fléau, loin d’être exclusivement le fait d’individus extérieurs au milieu de l’élevage, révèle une réalité inquiétante : il est souvent orchestré par des acteurs internes au secteur, fragilisant de manière insidieuse l’ensemble de la filière.
A Dinguiraye, l’histoire d’Aliou Ba est sur toutes les lèvres. « Le 2 janvier dernier, un individu de mon village, accompagné de deux complices, est venu aux alentours de 22 heures voler mes trente bœufs, certains avec leurs veaux, d’une valeur estimée à plus de 20 millions de FCFA. Il m’a complètement ruiné », lâche-t-il d’une voix où perce une rage contenue.
La pilule est d’autant plus amère à avaler que malgré toutes les preuves dont il dispose, le présumé voleur, « détenteur de plus de 50 vaches », est toujours libre.
De passage au marché hebdomadaire, Aliou Diallo, venu de la localité voisine de Ndoffane, livre un témoignage des plus invraisemblables. « C’est mon propre oncle qui, en mai 2023, a volé mes deux vaches et leurs veaux », affirme-t-il, avant d’ajouter qu’il a fini par les retrouver en suivant les traces de leurs sabots jusqu’à leur lieu de détention.
À plusieurs kilomètres de Dinguiraye, le soleil est déjà haut à Ndramé Escale, bourgade frontalière nichée à quelques encablures de la Gambie. Dans son marché hebdomadaire, beuglements et hennissements se mêlent dans une symphonie familière.
Dans ce vaste espace où la terre rouge contraste avec le bleu intense du ciel, une foule bigarrée s’active déjà. Les bovins, fidèles au rendez-vous, occupent la partie extrême du marché, mais les équidés font la singularité de ce louma frontalier. Les propriétaires de chevaux et d’ânes n’hésitent pas d’apostropher les visiteurs en vantant les qualités de leurs montures.
Alors que le soleil poursuit sa course dans le ciel sénégalais, l’atmosphère, jusqu’alors animée par les négociations et les retrouvailles hebdomadaires, change imperceptiblement. Les visages se ferment, les regards se font plus graves suite à l’évocation de la problématique du vol de bétail.
El Hadj Mamadou Sow, président de l’association des éleveurs de Ndramé Escale, pointe du doigt une méthode aussi vicieuse que destructrice, orchestrée, selon lui, par des bergers itinérants. « Il arrive que nous laissions nos animaux paître dans la brousse. Mais lorsque des éleveurs nomades traversent la zone, certains n’hésitent pas à s’approprier une partie de notre troupeau et partir avec. Dans ce cas, il devient très difficile d’engager la moindre recherche », se désole-t-il, l’air impuissant.
A Missirah Wadène, commune située dans le département de Kounghel (Centre), où sévit également le mal, Aly Dicko, s’exprimant au nom de la communauté d’éleveurs mauritaniens qui s’y est établie, ne mâche pas ses mots quand il s’agit de désigner les malfrats. « Le vol de bétail est un problème interne à la communauté. Les voleurs sont souvent des voisins, et la population, complice, ne les dénonce pas. Combien de voleurs y a-t-il à Missirah ? Ils sont connus de tous, mais personne ne les dénonce », fustige-t-il.
Cheikhna Ba, coordonnateur du comité communal de lutte contre le vol de bétail à Ngainthe Pathé, dans le département de Koungheul, abonde dans le même sens et affirme : « Les voleurs, nous les connaissons tous. Ils sont parmi nous. »
Ces différents témoignages sont confirmés par Dr Ibrahima Thiam, spécialiste en production animale au Bureau régional de la FAO, basé à Dakar. « Il est important de souligner que le problème du vol de bétail est avant tout un problème local. Les voleurs sont issus des communautés elles-mêmes », tranche-t-il.
Une complicité tacite qui entrave les efforts de lutte
Des témoins, des traces, des récits concordants, il n’en manque guère. Mais dans ce monde rural où les liens familiaux sont sacrés, porter plainte contre un proche relève très souvent de l’impensable.
« L’absence de la culture de la dénonciation au sein des populations constitue le principal frein aux efforts déployés. La plupart des gens savent qui sont les responsables, mais choisissent de se taire. Cette omerta complique considérablement cette lutte, malgré toutes les dispositions prises par l’État pour y remédier », regrette Abdoulaye Diop, le sous-préfet de Ndiédieng, dans le département de Kaolack.
« Nos plaintes n’aboutissent jamais. Un voleur appréhendé ne passe que quelques jours en prison. A quoi bon dans ce cas de porter l’affaire en justice ? », rétorquent en chœur certains éleveurs qui demandent la criminalisation effective de ce délit et le durcissement des peines d’emprisonnement.
Le 22 mai 2017, l’État du Sénégal avait pourtant fait voter une loi criminalisant le vol de bétail avec pour objectif de réduire, voire éradiquer ce fléau. Mais, les résultats escomptés se font encore désirer.
« Le constat que nous avons fait, comme tout le monde d’ailleurs, est que l’application de cette loi pose problème. Ceci est peut-être dû à plusieurs facteurs. D’abord, il y a l’insuffisance des ressources judiciaires et sécuritaires pour enquêter sur le vol de bétail. Ensuite, il y a la méfiance envers le système judiciaire. Enfin, les coûts élevés des démarches administratives et des procédures judiciaires qui peuvent être excessivement chers », explique Dr Astou Fall, Coordonnatrice de la Cellule de Prévention et de Lutte contre le vol de bétail (CLCVB), au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.
Quoi qu’il en soit, estime Dr Ibrahima Thiam, « il est essentiel de plaider pour une évaluation des aspects législatifs et réglementaires relatifs à la criminalisation du vol de bétail. Quelles mesures ont été prises jusqu’à présent et quelles sont les contraintes rencontrées dans l’application de la législation ? Ce premier pas est crucial car le vol de bétail est un problème transversal. »
Le maire de Ndiédieng, Abdoul Aziz Mbodj, partage cet avis. « L’objectif principal d’une loi pénale est la persuasion. Si les résultats ne suivent pas, la première proposition est de s’arrêter et d’évaluer ladite loi », plaide-t-il.
Une criminalité aux lourdes conséquences socio-économiques
Les implications économiques de cette forme de criminalité sont énormes. Le vol de bétail entraîne des pertes financières considérables pour les éleveurs, affecte la stabilité économique des communautés rurales, et compromet les moyens de subsistance de nombreuses familles.
La pratique, très répandue au centre du pays, est loin d’être un phénomène circonscrit dans cette zone. À Vélingara, commune située dans le sud-est, des malfrats ont emporté en une seule nuit 24 vaches, plongeant une veuve et sa famille dans la précarité, relate Dr Thiam.
Selon les données de la FAO, au Sénégal, les éleveurs perdent annuellement 3,2 millions de dollars américains, soit deux milliards de FCFA à cause de cette pratique. En moyenne, cela représente 22 000 à 30 000 têtes de bétail (bovins, ovins, caprins et équidés) par an.
« L’élevage se meurt au Sénégal à cause du vol de bétail et ça risque d’être catastrophique pour l’économie du pays », alerte Abdoulaye Ba, secrétaire général du marché au bétail de Dinguiraye.
A Ndiédieng, de nombreux jeunes ont déserté le secteur pour devenir marchands ambulants dans la capitale, à Dakar, regrette l’édile de la commune, Abdoul Aziz Mbodji. Ce dernier fait par ailleurs savoir que beaucoup de personnes hésitent désormais à investir dans l’élevage par crainte de voir leur cheptel disparaitre du jour au lendemain.
Pour Demba Ba, président de l’Association des éleveurs de Mbirkilane, dans la région mitoyenne de Kaffrine (Centre), « si le Sénégal importe des vaches et moutons à l’occasion des grands événements religieux, c’est à cause du vol de bétail », affirme-t-il, assurant que « si nous arrivons à y mettre un terme, d’ici 3 ou 5 ans, nous n’allons plus importer. »
Si le phénomène reste préoccupant au Sénégal, il l’est davantage dans les autres pays de la sous-région. Au Mali, par exemple, entre 2019 et 2022, le nombre d’animaux volés a atteint le chiffre record de 887 250 têtes de bovins et 446 000 petits ruminants, soit 6,4 millions USD ou 3,84 milliards de FCFA/an.
La situation est encore plus critique au Burkina Faso avec 8 millions de têtes volées entre 2017 et 2021, et plus encore au Nigéria avec le chiffre astronomique de 432 millions USD, selon les estimations faites par l’Association des éleveurs de bétail Miyetti Allah du Nigéria (MACBAN, sigle anglais) en 5 ans.
En termes d’économie illicite, le vol de bétail (22 %) constitue ainsi, en Afrique de l’Ouest, le troisième fléau après le trafic d’armes (56 %) et l’enlèvement contre rançon (39 %), devançant le commerce illicite (20 %) et le commerce illicite de pétrole (20 %).
Des pistes de solutions en gestation
Pour faire face à cette endémie, la FAO s’engage à soutenir l’État du Sénégal en mettant en œuvre sept recommandations majeures. Celles-ci comprennent entre autres la création d’une coalition sous-régionale pour lutter contre le vol de bétail en Afrique de l’Ouest, ainsi que l’implication des communautés locales et l’utilisation d’innovations technologiques adaptées.
S’y ajoutent l’harmonisation des systèmes nationaux d’identification et de traçabilité du bétail, l’élaboration d’un programme régional sur l’identification et la traçabilité, le renforcement des cadres juridiques et le plaidoyer pour des financements dédiés à cette problématique.
El Hadj Aboubacar Bitèye, président de l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail (ANLCVB)/@APA
En attendant la concrétisation de ces différentes solutions, El Hadj Aboubacar Bitèye, tente d’agir à travers l’Association nationale de lutte contre le vol de bétail (ANLCVB), qu’il a créée en 2010. Grâce à ses efforts, quelque 11 803 têtes volées ont été retrouvées, soit 55 % des 21 430 recensées par l’association.
Établie dans une cinquantaine de localités par le biais de comités de vigilance, l’ANLCVB fonctionne grâce à ses propres ressources et parvient, tant bien que mal, à apporter sa contribution. Cependant, elle doit encore se doter des moyens nécessaires pour atteindre ses ambitions.
« Les comités de surveillance sont à bout. Nous avons besoin d’être reconnus par l’État et d’avoir plus de moyens de déplacement pour mener à bien notre mission », lance Babou Sow, président du Comité de vigilance à Missirah Wadène, dénonçant au passage la « non-implication » des chefs de village dans ce combat.
Même si leur apport dans cette lutte n’est plus à démontrer, les membres de l’ANLCVB doivent être davantage encadrés pour parer à tout abus. « Nous ne devons pas permettre à ces comités de s’arroger des prérogatives qui ne sont pas les leurs et qui relèvent des forces de défense et de sécurité. Pour cela, il faut qu’ils soient formés afin qu’ils ne se livrent pas à des actes qui seraient de nature à atteindre à la dignité des suspects », conseille le maire de Ndiédieng, Abdoul Aziz Mbodj.
Les autorités administratives ont, quant à elles, assuré de leur entière disponibilité pour participer « à cette œuvre d’utilité publique. » En Conseil des ministres du 12 février 2025, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a ainsi souligné « l’impératif » de mettre en œuvre les « dispositifs » de prévention et de coercition « de lutte contre le vol de bétail ». De quoi faire meugler d’espoir les bovins.
Par Mody Niang
JE NE PENSAIS VRAIMENT PAS QU'IL ALLAIT REVENIR A LA CHARGE
Il, c'est naturellement Bachir Fofana qui, non content de me traiter de nit ku tekki wul dara dans une vidéo, a poussé le ridicule jusqu’à m’envoyer 10.000 francs par Orange Money « pour acheter de la boisson », précisait-il.
Il, c'est naturellement Bachir Fofana qui, non content de me traiter de nit ku tekki wul dara dans une vidéo, a poussé le ridicule jusqu’à m’envoyer 10.000 francs par Orange Money « pour acheter de la boisson », précisait-il. Ce grand journaliste me fait penser à l’adage walaf selon lequel « boo xamul nit, éey nga koy wooye ». Oui, ce brillant journaliste, cet excellent analyste politique que se disputent les différents médias ne me connaît sûrement pas.
Profitant de ce qu’il appelle son démenti au quotidien national Le Soleil, il m’écorche (encore) en ces termes : « Je sais aussi que Mody Niang, Pca du Soleil, m’a consacré deux contributions pour justifier sa sucette. Il préfère me rappeler les dérives de Macky Sall plutôt que de prendre sa plume et parler de la mal gouvernance de ceux qui sont au pouvoir. » Et il ajoute, sûr de lui ou en en donnant l’impression : « Aux premières années de la gouvernance Macky Sall aussi, quand il avait sa sucette de l’Ofnac, il était muet comme une carpe. »
Je supplie le lecteur de bien prendre note de ce discours. Auparavant, je lui rappelle ce qu’est une sucette : « Bonbon en sucre cuit aromatisé, fixé à l’extrémité d’un bâtonnet ». Ou encore : « Petite tétine de caoutchouc que l’on donne à sucer aux enfants ». C’est donc, toujours selon lui, pour justifier ma sucette de Pca de la Société sénégalaise de Presse et de Publicités – Le Soleil –, que je lui consacre deux contributions, trois exactement, une troisième s’y étant ajoutée, qu’il n’avait probablement pas encore lue. Avant de passer à ma « sucette » de l’Ofnac, je supplie encore le lecteur de bien retenir ce qu’il prétend de ma « sucette » du quotidien national. Je lui demande, à lui Bachir comme à tous ses confrères intéressés, d’en faire autant.
Venons-en maintenant à ma « sucette » de l’Ofnac, qu’il situe aux premières années de la gouvernance de Macky Sall ! Il veut faire croire déjà aux gens que c’est à Macky Sall que je devais cette « sucette ». Maradaïtaali ! Dieu m’en garde ! Pour faciliter la tâche au lecteur intéressé, je le renvoie à ma contribution du 6 mai 2020, publiée ce jour-là par WalfQuotidien et Le Témoin, et avec pour titre : « Je ne lui dois rien, et ne lui devrai jamais rien ». Il, c’était naturellement le président-politicien qui ne savait d’ailleurs même pas que j’étais à l’Ofnac. Je répondais ainsi à un quotidien de la place qui, dans son édition du 2 mai 2020, avait proposé à ses lecteurs et à ses lectrices une réflexion sur des hommes et des femmes de la société civile présentés comme des privilégiés ayant bénéficié de la confiance du Président de la République, « qui les a nommé-es comme membres à certains organes de contrôle du pays ». Pour le quotidien, j’étais de ces privilégiés. Je précise qu’il n’avait même pas osé publier ma réponse.
Bachir, comme je le précisais dans ma réponse du 6 mai 2020, le président Macky Sall ne m’a jamais nommé à quelque poste que ce soit. Je ne lui dois rien, absolument rien et j’en remercie infiniment notre SEIGNEUR. Après notre Seigneur, je remercie de façon insigne une grande dame, une dame de valeurs : Mme Nafy Ngom Keïta, inspectrice générale d‘État, ancienne Vérificatrice générale de l’Inspection générale d’État, ancienne Présidente de l’Ofnac. C’est elle qui m’a fait le grand honneur de m’appeler à ses côtés pour me nommer son conseiller spécial chargé des problèmes de lutte contre la corruption dans le système éducatif sénégalais, alors que nous ne nous connaissions même pas auparavant. Elle justifiait sa confiance par ce qu’elle appelait le combat que je menais régulièrement et depuis de nombreuses années contre la mal gouvernance. Elle me nomma donc le 4 août 2014. Macky Sall n’était même pas au courant. Il en sera informé plus tard et entrera dans une grosse colère. Ce jour-là, j’avais publié une contribution qui, en plus de ma présence à l’Ofnac, en avait ajouté à sa colère. La contribution avait pour titre « Les fonds politiques, sources de controverses et d’enrichissement illicite », et était publiée par Walfadjri et Le Quotidien du 4 janvier 2015.
Maintenant, chers compatriotes, revenons sur ce que notre cher Bachir Fofana raconte sur moi : « « Aux premières années de la gouvernance Macky Sall aussi, quand il avait sa sucette de l’Ofnac, il était muet comme une carpe. » Vous avez bien compris chers compatriotes et vous ses confrères : donc, avec ce qu’il appelle ma sucette de l’Ofnac, je suis resté muet comme une carpe. Cela veut dire que pendant tout le temps que je suçais mon « bonbon en sucre cuit aromatisé » à l’Ofnac, personne n’a lu de moi une seule contribution. Aka mana wax laca ganaw dëgg ! La preuve – moi j’en donne et d’indiscutables –, entre le 4 août 2014, date de ma nomination et le 11 mars 2016 celle de ma démission, j’ai publié au moins treize (13) contributions. Les voici, celles que j’ai pu trouver dans mes archives :
Année 2014 :
1 – « Messieurs les juges, ne ratez jamais ce grand rendez-vous avec l’histoire ! », Enquête, 21 janvier,
2 – « Et s’il est établi que le frère et la sœur sont des voleurs ! », Sud quotidien, 12 février,
3 – « S’acharner sur les traces du cobra Wade, après l’avoir laissé passer tranquillement son chemin ! », Le Quotidien, 15 mai,
4 – « Rendez-nous notre Casamance nationale ! », Le Soleil du 9 avril, Enquête, 20 mai,
5 – « Fraudes aux examens et concours scolaires », Le Quotidien, 28 juillet,
7 – « Un bon bilan, bien plus convaincant que mille artifices politiciens », Enquête, 14 octobre.
Année 2015 :
1 - « Les fonds politiques au Sénégal : source de controverses et d’enrichissement illicite », Le Quotidien du 4 et Walfadjri du 6 janvier,
2 - « Mouhamadou Massaly, ce héros pilleur de deniers publics », Le Quotidien, 28 août (J’ai pris ici ce Masssaly comme prétexte pour montrer à quel point nos agences nationales sont mal gérées),
3 – « Encore lui, l’homme de ce mardi noir du 14 mars 2000 », Le Quotidien, 4 septembre,
4 – « Mal gouvernance et impunité : deux plaies béantes qui laissent de marbre nos « Assisards » de la mouvance présidentielle », Le Quotidien, 4 décembre.
5 – « Dix-neuf (19) mars 2000, 25 mars 2012 : deux alternances sœurs ‘’siamoises’’ », Le Quotidien, 23 décembre.
Année 2016 :
1 – « Une administration meurtrie. La rupture promise toujours attendue », L’AS et Le Quotidien, 5 janvier,
2 – « Tout ça pour ça, quatre longues années après », Le Quotidien, 22 février.
Voilà, mon cher Bachir, comment je suis resté muet comme une carpe, en publiant au moins treize (13) contributions pendant toute cette période ! Et « la sucette », quelle que fût sa douceur, n’avait pas pu me retenir à l’Ofnac jusqu’à la fin de mes trois années alors susceptibles d’être renouvelées. En effet, j’ai démissionné le 11 mars 2016. Pourquoi ? Mme Nafy Ngom Kéïta n’a pas mis beaucoup de temps pour se rendre compte qu’on lui glissait des peaux de banane, surtout quand l’Office a commencé à ouvrir des dossiers qui allaient mettre gravement en cause des proches du président-politicien. Les difficultés se sont accumulées surtout quand elle a refusé catégoriquement les pressions qui s’exerçaient sur elle.
Je ne pouvais donc pas me permettre d’en rajouter à ses problèmes, en continuant de publier mes contributions. Or, avec la situation de très mal gouvernance que nous continuions de vivre, avec les nombreuses dénonciations et plaintes que recevait presque quotidiennement la Présidente de l’Ofnac, je ne pouvais vraiment pas me taire et continuer d’écrire, c’était donner des arguments au président-politicien qui la supportait de moins en moins à la tête de l’Ofnac. La seule solution qui me restait donc, c’était la porte, c’est-à-dire la démission. Ainsi, le 9 février 2016, je lui adressai, le cœur gros, vraiment gros, une lettre dans ce sens. Évidemment, elle a pratiquement tout mis en œuvre pour me faire changer de décision. Finalement, elle m’adressa une lettre émouvante pour accepter ma démission. La lettre de cette grande dame, qui est devenue depuis lors mon amie, ma sœur, ma confidente, je la garde avec la mienne dans un endroit connu de moi seul.
Je signale à Bachir Fofana et à ceux qui penseraient comme lui, que mon salaire à l’Ofnac faisait au moins cinq fois ma maigre pension d’inspecteur de l’enseignent élémentaire à la retraite. C’est dire qu’une quelconque sucette ne m’empêchera jamais de dormir. Je ne m’emploierai surtout pas, rien que pour continuer à sucer le doux bonbon, à défendre une cause à laquelle je ne crois pas. Je pense que cette fois-ci, notre cher Bachir national ne reviendra pas à la charge. Peut-être même, devrait-il s’éloigner un peu des plateaux de télévisions jusqu’au moment où sa conscience retrouve sa tranquillité. Oui, il en a besoin après son faux pas qui, de mon maigre point de vue, est indigne du célèbre professionnel de la communication qu’il est, du moins pour qui il se prend.
LES STARTUPS AGRITECH À L'HONNEUR DU AYUTE AFRICA CHALLENGE SENEGAL
Heifer International a lancé la 4e édition du concours annuel AYuTe Africa Challenge au Sénégal, un événement clé visant à récompenser les startups agritech innovantes, avec à la clé un grand prix de 25 000 dollars pour les projets qui participent...
Heifer International a lancé la 4e édition du concours annuel AYuTe Africa Challenge au Sénégal, un événement clé visant à récompenser les startups agritech innovantes, avec à la clé un grand prix de 25 000 dollars pour les projets qui participent à la modernisation du secteur agricole.
Cette annonce a été faite lors de la Conférence panafricaine 2025 de l’ANDE à Dakar, un rassemblement majeur d’organisations engagées dans l’autonomisation des jeunes par l’innovation numérique et la création d’entreprises durables.
Créé en 2021 dans le cadre de l’initiative AYuTe Africa NextGen, le concours AYuTe (Agriculture, Jeunesse et Technologie) met en avant les talents de la jeunesse africaine et les technologies émergentes pour aider les petits exploitants agricoles à accroître leur productivité et leurs revenus. Ce concours se déroule dans 8 pays africains, dont le Sénégal, et propose aux jeunes innovateurs des financements sous forme de dons en espèces, ainsi que des opportunités d’accès à des programmes de mentorat et de formation.
« L’agriculture représente un secteur clé pour le développement économique du Sénégal, employant 60 % de notre main-d’œuvre et contribuant largement à l’approvisionnement alimentaire du pays », a déclaré Daouda Ndao, directeur national de Heifer International Sénégal. « Grâce à la technologie, nous pouvons transformer ce secteur et soutenir les entrepreneurs qui créent des solutions pour améliorer la vie de nos agriculteurs. »
Mabouba Diagne, ministre sénégalais de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, également ambassadeur de l’AyuTe Challenge – Sénégal, a souligné l’importance de cette initiative : « Cette compétition inscrit les jeunes comme acteurs essentiels dans la vision d’un Sénégal souverain et prospère. Leur engagement dans la souveraineté alimentaire positionnera le pays parmi les leaders d’une agriculture moderne et résiliente. »
En 2024, la startup Aar Mbay Mi, lauréate du concours AYuTe Africa Challenge Sénégal, a conçu un dispositif innovant pour protéger les cultures contre les oiseaux granivores. Marie Touré, membre de l’équipe gagnante, a commenté : « Gagner ce concours ne nous a pas seulement apporté un financement substantiel ; cela a ouvert de nouvelles opportunités, permettant à plus de 20 000 petits exploitants agricoles de bénéficier de notre solution qui réduit considérablement les dégâts causés par les oiseaux dans les champs de céréales. »
Le 4e concours AYuTe Africa Challenge Sénégal invite les candidatures de mars à avril 2025. Les startups éligibles doivent répondre aux critères suivants :
•Être dirigées par des citoyens sénégalais âgés de 18 à 35 ans.
•Proposer des solutions technologiques innovantes pour résoudre les défis rencontrés par les petits exploitants agricoles.
À propos de Heifer International
Depuis 1944, Heifer International œuvre pour éradiquer la faim et la pauvreté de manière durable. L’organisation travaille actuellement dans 19 pays, notamment en Afrique, en Asie et dans les Amériques, et soutient les petits producteurs pour renforcer les systèmes de marché locaux et promouvoir des moyens de subsistance durables. Heifer a déjà accompagné plus de 52 millions de personnes dans le monde.
UN NOUVEL OUTIL STRATÉGIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT
Lors du Conseil des ministres, le gouvernement a examiné et adopté le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique (BIPE).
Lors du Conseil des ministres, le gouvernement a examiné et adopté le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique (BIPE).
Ce nouvel organe est conçu pour renforcer l’anticipation et la planification stratégique des politiques économiques du Sénégal. Le BIPE aura pour mission principale d’analyser les tendances économiques nationales et internationales, d’évaluer les performances des secteurs clés et d’orienter les prises de décision du gouvernement sur la base de données fiables et de projections précises.
Dans un contexte de mutations économiques rapides, le BIPE jouera un rôle crucial dans : La collecte et l’analyse de données économiques et financières pour éclairer les décisions politiques et stratégiques ; l’élaboration de scénarios prospectifs permettant d’anticiper les évolutions des marchés et des secteurs stratégiques ; l’appui aux réformes économiques en proposant des recommandations fondées sur des études approfondies ; le suivi et l’évaluation des politiques publiques, en s’assurant de leur efficacité et de leur impact sur le développement du pays.
Le décret adopté fixe les règles d’organisation et de fonctionnement du BIPE, en définissant ses missions, sa gouvernance et ses moyens d’action. Placé sous la tutelle de la Primature, il collaborera étroitement avec les ministères sectoriels, les institutions de recherche, les partenaires au développement et le secteur privé pour assurer une veille économique efficace et proposer des stratégies adaptées aux réalités nationales et internationales.
Avec la création du Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique, le gouvernement marque une nouvelle étape dans la modernisation de la gestion économique du pays. En dotant le Sénégal d’un outil d’analyse avancé et de veille stratégique, les autorités entendent renforcer la compétitivité du pays, anticiper les défis économiques et maximiser les opportunités de croissance.
MULTIPLE PHOTOS
A SALGUIR, L'ASSECHEMENT DES MARIGOTS PLOMBE LES ACTIVITES ECONOMIQUES
Le village de Salguir, situé au nord-est de la commune de Gandon, dans la région de Saint-Louis, est confronté à l’asséchement progressif de ses trois marigots plombant les activités économiques comme l’agriculture et la pêche.
Le village de Salguir, situé au nord-est de la commune de Gandon, dans la région de Saint-Louis, est confronté à l’asséchement progressif de ses trois marigots plombant les activités économiques comme l’agriculture et la pêche.
Autrefois appelé Salguir Diagne, cette localité comprend principalement un écosystème de trois marigots, »Khant », »Ndjim » et »Ndiasséou », qui jouait un rôle vital pour l’équilibre écologique et économique local. Une fonction perdue au fil des années à cause de l’asséchement progressif des marigots accentué par le déficit pluviométrique lié au changement climatique.
Situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Saint-Louis, Salguir subi les conséquences du changement climatique, qui ont entrainé, en plus du tarissement des marigots, une disparition de certaines espèces de la faune et de la flore de la zone.
Une visite de terrain organisée par l’African journalists forum, une association regroupant des journalistes et chercheurs africains, a permis de constater de visu ces impacts.
»Le problème qu’on est en train de vivre ici, il faut le replacer dans le cadre du changement climatique global’’, a expliqué Boubou Aldiouma Sy, professeur de géographie, géomorphologie au laboratoire ‘’Leïdi’’, dynamique des territoires et développement, du département de géographie de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
»Le changement climatique global constaté à Salguir, n’est pas lié en réalité à la présence humaine mais à des saisons astronomiques naturelles, dont la saison sèche climatique que nous sommes en train de vivre actuellement », a-t-il précisé.
Il a indiqué que cette saison sèche remonte à 7 mille ans. »Et, c’est cette saison d’ailleurs qui est à l’origine de l’asséchement des cours d’eau du Sahara, qui était verdoyant au néolithique’’, a-t-il relevé.
Le géographe a expliqué que le changement climatique global a pour effet de modifier les paramètres climatiques comme la température, l’ensoleillement, le vent, et la destruction des végétaux.
»Cette modification des paramètres climatiques renforce l’énergie éolienne et l’énergie hydrique et affecte aussi sensiblement les activités productives primaires de nos sociétés fondamentalement agraires », a dit le professeur.
»Elle perturbe également le tréfonds socio-culturel, les activités économiques, et favorise les phénomènes migratoires », a-t-il encore relevé, indiquant qu’une localité comme Salguir, est confrontée aux effets de ce changement climatique global qui oblige les populations locales à développer des aptitudes locales pour survivre.
»Ici dans le cas du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie et de la Guinée, la réaction d’adaptation des communautés face au déficit pluviométrique, a été la mise en place de l’Organisation pour la mise en valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) pour développer la culture irriguée », a-t-il cité en exemple.
Selon lui, la mise en place de cette organisation est une réponse au déficit pluviométrique qui s’est installé depuis les années 70. »La réponse des communautés face ce phénomène naturel, était donc, la construction des barrages à Manantali au Mali et à Diama, près de Saint-Louis ».
Il a expliqué qu’entre ces deux barrages, il y a un ensemble d’endiguement pour maîtriser l’écoulement du Fleuve Sénégal et mieux utiliser l’eau à des fins d’irrigation des périmètres agricoles villageois.
»De telles mesures, ont tendance à modifier sensiblement la circulation naturelle de l’eau dans le lit mineur et dans la vallée du fleuve », a-t-il souligné, ajoutant que cet endiguement à partir du barrage de Diama, permet également, d’empêcher la remontée de la salinité vers l’est.
Boubou Aldiouma Sy a expliqué par ailleurs que la fréquence du déficit pluviométrique, de l’ensoleillement et du vent traduit une sécheresse prononcée, une dégradation très prononcée des végétaux et des phénomènes d’aspiration. »On parle, dans pareille situation de thermo capillarité », a-t-il déclaré.
Les activités productives primaires menacées
Concernant la terre, un support des activités productives primaires, il a indiqué qu’il est en passe de se dégrader à Salguir du fait de la modification des paramètres climatiques.
‘’Le support (terre) des activités productives primaires (agriculture, élevage, pêche, commerce) est en train de se dégrader de façon sensible dans la zone de Salguir », a-t-il réitéré, appelant à mieux comprendre ces phénomènes à l’origine de la thermo capillarité et du changement climatique global.
»Il faut comprendre la façon dont le changement climatique se manifeste sur les végétaux, sur l’eau, sur l’agriculture, sur l’élevage, sur les hommes et surtout sur les sols pour atténuer les impacts », a-t-il recommandé.
Cependant, a-t-il ajouté, une fois que tout cela est compris, il faudra mettre en place des dispositifs pour minimiser ou bien freiner ces phénomènes naturels dans le but d’arriver à des exploitations plus durables.
Le journaliste René Massiga Diouf, président de l’association African journalists forum, a expliqué que cette visite de terrain vise à sensibiliser les journalistes, alerter l’opinion et les autorités sur les effets du changement climatique à Salguir.
Il a précisé que cette visite des membres de l’association African journalists forum s’inscrit dans la continuité des activités entamées depuis quelques mois dans plusieurs localités pour sensibiliser les autorités sur les effets des changements climatiques.
»Dans le cadre de ces activités, on était dernièrement, à Pilote Bar, Tassinère et Doun Baba Dièye et Keur Bernard, des localités situées dans la zone côtière de Saint-Louis », a-t-il rappelé.
»Aujourd’hui, encore on essaie de montrer une autre facette des manifestations du changement climatique à Salguir’’, a-t-il ajouté, soulignant que ce village stratégique jouait par le passé un rôle important, dans la production de produits agricoles et le débarquement de ressources halieutiques.
»C’est une zone qui approvisionnait pratiquement toutes les villes environnantes en produits agricoles, en poissons et dérivés », a-t-il relevé, expliquant que cette visite de terrain vise à montrer »la place et l’importance de Salguir » dans les activités productrices mais aussi à documenter les effets locaux du changement climatique.
»C’est pour cela, pour être au complet, dans le cadre du travail que nous faisons depuis quelques années, il était de notre devoir de venir ici pour montrer aussi, les effets du changement climatique, une réalité qui doit être prise en compte par les autorités », a souligné M. Diouf, par ailleurs journaliste à la RTS, la télévision publique.
L’asséchement des trois marigots plombe les activités économiques
Il a relevé qu’aujourd’hui à Salguir, plusieurs activités économiques comme la pêche et l’agriculture sont au ralenti à cause de l’asséchement des trois marigots de la zone. »Ces points d’eau, a-t-il rappelé, permettaient aux populations de pratiquer la pêche, en plus de pratiquer le maraîchage dans les zones environnantes ».
»Aujourd’hui, le changement climatique a un impact considérable sur pratiquement tous ces écosystèmes. Donc, si on n’alerte pas, si on ne met pas l’accent là où il se doit, peut-être que d’ici quelques années, on va assister à des conséquences néfastes dans cette zone mais aussi pour le Sénégal de manière générale, a-t-il prévenu.
Le typha, l’autre difficulté à Salguir
Outre la dégradation des terres agricoles, l’asséchement des trois marigots, les écosystèmes humides de Salguir sont confrontés à la prolifération du typha, une plante aquatique envahissante.
Dame Diagne, membre actif de l’association inter villageoise (AIV), n’y va pas par quatre chemins pour exprimer son désespoir.
‘’Nous rencontrons beaucoup de difficultés avec la prolifération du typha. Cette plante envahissante cause des difficultés au développement des activités productrices des populations villageoises », a-t-il déploré.
»A l’époque, la pêche, le maraîchage étaient rentables dans le village. Mais aujourd’hui, presque tous les jeunes ont migré vers la ville de Saint-Louis faute d’activités génératrices de revenus. Ce phénomène d’exode rural est dû aux effets désastreux du changement climatique sur les activités productrices’’, a-t-il expliqué.
M. Diagne plaide en outre pour l’accès du village à l’électricité. »C’est un village traditionnel fondé depuis 1932 par nos grands-pères », a-t-il renseigné, appelant également à désenclaver leur localité à travers la construction d’une route.
Créée en 2012, African journalists forum se veut une plateforme d’échanges et d’actions au service des médias et des populations africaines.
Cette association ambitionne de faire connaître les problèmes de développement auxquels le continent se trouve confronté en mettant à la disposition des populations, les outils nécessaires à leur résolution.
LA RADIO CELEBREE CE JEUDI
La journée mondiale de la radio est une initiative de l’Unesco en hommage au 13 février 1946, jour de création de la radio des Nations Unies. Elle a été proclamée en 2011 par les États membres de l’Unesco ...
La Journée mondiale de la radio est célébrée ce jeudi, 13 février, sur le thème : « Radio et changement climatique ».
La journée mondiale de la radio est une initiative de l’Unesco en hommage au 13 février 1946, jour de création de la radio des Nations Unies.
Elle a été proclamée en 2011 par les États membres de l’Unesco et adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2012.
Dans une époque marquée par le bouleversement des moyens de communication, l’Unesco rappelle que ‘’la radio est un média puissant pour célébrer l’humanité dans toute sa diversité et constitue une plate-forme pour le discours démocratique’’.
‘’Au niveau mondial, la radio reste le média le plus consommé. Cette capacité unique de toucher le public le plus large signifie que la radio peut façonner l’expérience de la société dans la diversité, être l’arène où toutes les voix peuvent s’exprimer, être représentées et entendues’’, souligne l’agence onusienne.
Cette Journée mondiale vise à ‘’célébrer la radio en tant que médium ; développer la coopération internationale entre radiodiffuseurs ; encourager les principaux réseaux ainsi que les radios de proximité à promouvoir l’accès à l’information et la liberté d’expression’’.
Parmi ses objectifs : ‘’sensibiliser le grand public et les médias à la valeur de l’audio de service public ; encourager les décideurs à promouvoir la radio libre, indépendante et pluraliste ; et renforcer la mise en réseau et la coopération internationale entre radiodiffuseurs’’.
L’Unesco souligne que ‘’la radio est un moyen de communication à faible coût, non seulement particulièrement adapté aux communautés et aux groupes de la société difficiles à atteindre, mais aussi extrêmement appréciée des auditeurs du monde entier pour l’écoute en voiture, pour la météo ou les résultats sportifs en temps réel, pour la compagnie jusque tard dans la nuit, et bien d’autres’’.
L’agence note aussi que ‘’les services de radio ont évolué et se métamorphosent actuellement grâces aux technologies numériques, par exemple en devenant des +radios visuelles+ ou multiplateformes, en proposant leurs émissions sous forme de podcasts ou en créant des séries audios, ce qui donne aux auditeurs une plus grande liberté dans le choix du moment et de l’appareil duquel ils écoutent’’.
OUVERTURE A DAKAR DU DEUXIEME SOMMET SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Le deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes s’est ouvert jeudi à Dakar avec la participation de plusieurs délégations originaires de huit pays et des organisations médias
Le deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes s’est ouvert jeudi à Dakar avec la participation de plusieurs délégations originaires de huit pays et des organisations médias, a constaté l’APS.
La cérémonie officielle d’ouverture s’est déroulée sous la présidence des ministres sénégalais de l’Environnement et Transition écologique, Daouda Ngom, de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall et leur homologue gambien de l’Information et des médias, Ismaila Cissey.
Le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka, ainsi que plusieurs officiels d’organisations et structures partenaires étaient également présents.
Le thème de cette édition est : ‘’La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique’’.
Organisé sur deux jours par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) en partenariat avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, ce sommet explore la synergie entre la radio et la communication sur le changement climatique en soulignant le rôle de la radio comme un puissant outil de plaidoyer et de mobilisation.
Initié dans le sillage de la Journée mondiale de la radio, le sommet de Dakar vise à consolider à définir de nouvelles stratégies pour faire de la radio un acteur clé de la résilience climatique en Afrique.
Il permet également de favoriser les échanges et renforcer la collaboration entre différents acteurs de contribuer à un avenir plus durable. La radio s’impose donc comme un outil indispensable pour sensibiliser, informer et mobiliser les populations dans la lutte contre les changements climatiques et ses conséquences.
L’UAR est la plus grande organisation professionnelle de radio et télévision en Afrique. Elle regroupe plus de 80 organisations audiovisuelles publiques et privées.
SONKO REACTIVE LA COMMISSION D'EVALUATION DES AGENCES D'EXECUTION
Le Premier ministre a annoncé, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 12 février, avoir réactivé la Commission d’évaluation des agences d’exécution, afin qu’elle lui propose des mesures de rationalisation des agences publiques.
Le Premier ministre a annoncé, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 12 février, avoir réactivé la Commission d’évaluation des agences d’exécution, afin qu’elle lui propose des mesures de rationalisation des agences publiques.
D’abord, il a évoqué ‘’l’impératif de rationalisation des agences d’exécution’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Ensuite, Ousmane Sonko ‘’a informé [les membres du gouvernement] qu’il a réactivé la Commission d’évaluation des agences d’exécution, afin qu’elle lui soumette dans les meilleurs délais des propositions de rationalisation des agences d’exécution, conformément à l’engagement de réduction du train de vie de l’État’’.
Le chef du gouvernement pense que ‘’la philosophie ayant guidé leur mise en place à travers la loi d’orientation du 4 mai 2009 a été dévoyée au fil des ans’’, ce qui a engendré ‘’une pléthore d’agences’’.
Selon le communiqué, le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Bureau d’intelligence et de prospective économique.
Le Premier ministre annonce aussi qu’il va diriger ‘’des réunions et conseils interministériels au nombre 12’’, au cours du premier semestre cette année.
‘’Les sujets évoqués porteront notamment sur Air Sénégal, l’AIBD (Aéroport international Blaise-Diagne), l’Éducation nationale, le pèlerinage à La Mecque, l’économie sociale et solidaire, l’agriculture, le tourisme, le logement social, les programmes civiques et citoyens, les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, ainsi que la lutte contre le trafic de bois et la déforestation’’, précise le communiqué du Conseil des ministres.
Ousmane Sonko a demandé aux membres du gouvernement de veiller à une ‘’exécution satisfaisante du calendrier législatif, qui sera marqué par une activité intense en 2025’’.
‘’Il a exhorté les ministres à veiller scrupuleusement à la qualité des avant-projets de textes préparés par leurs services juridiques et au strict respect du circuit de validation hiérarchique interne.’’
Le communiqué ajoute que ‘’le Premier ministre a demandé aux ministres chargés des Infrastructures portuaires, de l’Énergie, de l’Intérieur et de l’Environnement de prendre toutes les dispositions utiles pour la finalisation diligente des travaux du port minéralier et vraquier de Bargny’’, dans la région de Dakar.
OH GALLERY ACCUEILLE «CRIS DE MER ET DU DESERT»
OH Gallery présente, du 8 février au 19 avril à Dakar, une exposition monographique de l’artiste camerounais Hako Hankson, intitulée «Cris de mer et du désert», qui s’inscrit dans une dynamique de résonance et de continuité dans sa «pratique engagée»
OH Gallery présente, du 8 février au 19 avril à Dakar, une exposition monographique de l’artiste camerounais Hako Hankson, intitulée «Cris de mer et du désert», qui s’inscrit dans une dynamique de résonance et de continuité dans sa «pratique engagée».
Cette exposition rassemble un corpus d’œuvres variées issues de différentes périodes, mêlant dessins et peintures. Elle permet de prolonger des réflexions débutées à la fin des années 1980, tout au long de la carrière du Camerounais. Parmi ces œuvres figurent des tableaux, comme Fight to exist, We are victims, Frontier of life, Le silence ou encore The light is in the front of you. Ces tableaux ont été réalisés à l’aide, entre autres, de l’encre de Chine, de l’acrylique et de pigments, sur une toile en fond noir pour la plupart. Ce dialogue entre les supports permet d’approfondir la compréhension des enjeux abordés par l’artiste, tout en offrant une lecture de sa démarche. Les œuvres invitent les spectateurs à une réflexion sur «la persistance des fractures sociales et géopolitiques corrélée à une pensée panafricaine».
«Actuellement, on présente jusqu’au 19 avril prochain, l’exposition monographique de Hako Hankson qui s’intitule Cris de mer et du désert, qui parle de la thématique migratoire, de la transhumance, notamment au Cameroun, et de la situation des apatrides», explique la directrice de OH Gallery, Océane Harati, dans un entretien accordé à l’Aps. Elle souligne que l’idée de cette exposition consiste à mettre «en avant une pratique de l’artiste beaucoup moins connue», dans laquelle on trouve un dialogue «très intéressant» avec des pièces des années 80 et 90. «(… ) et donc l’idée de l’expo, c’est que vous avez à la fois des toiles, des dessins et une gamme de prix qui est beaucoup plus large», indique Mme Harati. Elle rappelle que Hako Hankson est un artiste «extrêmement engagé» qui, depuis les années 80, a une «pratique de représentation en lien avec l’industrie du carbone».
Océane Harati souligne que sa «technique d’encre acrylique, typiquement naturelle, est munie d’un dispositif de stylo». Hako Hankson est un artiste camerounais de 57 ans, reconnu dans le marché des institutions. Il vit et travaille à Douala. Il a été sélectionné à l’édition 2022 de la Biennale de Dakar ainsi qu’à celle de cette année. En mai dernier, il avait été sélectionné pour participer à plusieurs autres rencontres internationales, notamment la Biennale de Venise (Italie) pour le Pavillon du Cameroun.
NICOLAS JCKSON ET ILIMAN NDIAYE FORFAIT NDIAYE POUR LES PROCHAINS MATCHS DES LIONS
Les attaquants sénégalais Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye, blessés, risquent de rater les prochaines rencontres des Lions au mois de mars pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Les attaquants sénégalais Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye, blessés, risquent de rater les prochaines rencontres des Lions au mois de mars pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
L’attaquant de Chelsea (élite anglaise), Nicolas Jackson, sera absent deux mois, rapporte le site internet du quotidien français l’Equipe.
L’international sénégalais de 23 ans a été victime d’une sérieuse déchirure aux ischios de la jambe gauche.
L’ancien joueur du Casa sports (élite sénégalaise) a marqué 9 buts et donné 5 passes décisives en 23 matches de Premier League cette saison.
De son côté, l’attaquant d’Everton (élite anglaise) Iliman Ndiaye est sorti sur blessure en match en retard de la 15e journée de Premier League dans le derby de la Mersey face à Liverpool.
L’attaquant sénégalais a quitté la pelouse du stade Goodison Park en larmes.
A la fin de la rencontre, son entraîneur David Moyes a indiqué que son staff ne connait pas encore la gravité de la blessure, soulignant que le club d’Everton aura plus d’informations sur la blessure d’Iliman Ndiaye ce jeudi.
Ndiaye et Jackson sont des joueurs très importants du dispositif tactique des Lions du Sénégal.
Le Sénégal doit rencontrer le Soudan et le Togo respectivement le 17 et le 24 mars en matchs comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026.
Le Sénégal est deuxième de sa poule avec 8 points, derrière le Soudan leader.