FABINTA NDIAYE CRITIQUE PASTEF ET LA LOI INTERPRÉTATIVE DE L’AMNISTIE
« Qui sont ces nervis dont on parle ? Qui a appelé au combat mortel ? Il faut arrêter cette hypocrisie et dire la vérité ! », a déclaré la députée de la coalition Takku Wallu Sénégal.

La députée de la coalition Takku Wallu Sénégal, Fabinta Ndiaye, a ouvertement fustigé le parti Pastef, qu’elle tient pour responsable de la situation actuelle. Lors d’une intervention enflammée, elle a interpellé ses collègues de la majorité avec virulence :
« Qui sont ces nervis dont on parle ? Qui a appelé au combat mortel ? Il faut arrêter cette hypocrisie et dire la vérité ! »
Connue pour son franc-parler, la parlementaire n’a épargné aucun des élus ayant porté l’initiative de la loi interprétative de l’amnistie. Ses propos ont jeté une lumière crue sur les tensions qui persistent au sein de l’Assemblée nationale, où les débats autour de cette loi continuent de diviser profondément la classe politique.
Les députés ont entamé ce mercredi l’examen d’une proposition de loi portant interprétation de la loi d’amnistie des faits de violence ayant trait aux manifestations violentes ayant secoué le Sénégal entre 2021 et 2024.
La proposition de loi porté par le député Amadou Ba n°2, membre du groupe parlementaire du parti au pouvoir PASTEF, vise à “clarifier le champ d’application de la loi d’amnistie pour y exclure notamment toutes les infractions criminelles ou correctionnelles qui seront qualifiées de tortures, d’actes de barbarie, de meurtre, d’assassinat, de disparition forcée de personnes et d’utilisation de nervis armés”, a précisé le groupe PASTEF lors d’une conférence de presse.