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25 juin 2025
DES ACTRICES DE L'ÉCONOMIE NOCTURNE
Elles commencent leurs journées quand beaucoup reviennent du travail. Elles sont vendeuses de couscous, de sandwichs, de bouillie de mil… Ces dames ont choisi de faire vivre l’économie nocturne, en bravant l’insécurité, les rigueurs du climat
Elles commencent leurs journées quand beaucoup reviennent du travail. Elles sont vendeuses de couscous, de sandwichs, de bouillie de mil… Ces dames ont choisi de faire vivre l’économie nocturne, en bravant l’insécurité, les rigueurs du climat, le confort au prix de faibles revenus.
18 h passées de quelques minutes aux alentours de l’église Saint-Paul de Grand-Yoff. Un pousse-pousse décharge des bagages dans un coin de la rue. Dans les colis, se distinguent des ustensiles de cuisine et des provisions, sous le regard vigilant de Yaye Awa. La dame est vendeuse de sandwichs et vit cette routine depuis 27 ans. Seulement, en cette période finissante du mois de février où Dakar affiche les 18 degrés, les choses ne semblent pas simples pour cette veuve. Emmitouflée dans une tenue traditionnelle avec un pullover noire en dessous, elle tente tant bien que mal de tenir, face à la rigueur du climat.
Ses charges familiales ne lui en laissent pas le choix. ‘’J’ai des enfants à qui je dois gérer la scolarité. Ils ont perdu très tôt leur père et je ne peux me reposer sur personne pour leur prise en charge’’, indique Yaye Awa. Elle commence tous les jours son activité à cette heure avant de regagner tard son domicile. ’’Je suis là à partir de 18 h et il arrive que je travaille jusqu’à 3 h ou 4 h du matin. Et au cours de la journée, je prépare les mets à vendre le soir. Je commence à fonctionner à partir de 11 h, tous les matins’’, explique-t-elle.
Comme Yaye Awa, beaucoup de femmes ont choisi la nuit pour exercer leurs activités et faire tourner la petite économie. Loin des bureaux climatisés ou des grands magasins luxueux, elles participent, à leur manière, au développement de la société et à l’épanouissement de leurs familles respectives. En ces moments de conjoncture où beaucoup peinent à assurer les trois repas quotidiens, ces dames ont eu l’intelligence d’exploiter cela en offrant des dîners chauds à moindre coût.
Toutefois, elles semblent être oubliées par les bailleurs et autres investisseurs. En effet, elles bénéficient rarement, pour ne pas dire jamais de financements ou de soutiens. N’ayant pas, pour la plupart, fait des études, elles ne savent pas par quels moyens contracter des crédits pour développer leurs activités. Celles qui sont informées ont parfois peur de contracter des prêts, à cause des taux d’intérêt jugés exorbitants. Yaye Awa explique, à cet effet, que les intérêts qui leur sont imposés sur ces financements sont insoutenables, ce qui fait qu’elle préfère se débrouiller avec ses propres moyens.
Problématique des financements
Une posture qu’elle partage avec Fatou Kiné, vendeuse de couscous à une intersection, non loin du marché de Grand-Yoff. Elle avoue aussi n’avoir jamais reçu de financement ou une quelconque proposition allant dans ce sens. À quelques minutes de 19 h, la dame, qui vient juste d’arriver sur son lieu de travail, défait ses bagages pour servir ses premiers clients. Son couscous est encore tout chaud. De la petite fumée se dégage de la grande bassine en plastique dans laquelle elle l’a stocké. Fatou Kiné est dans ce commerce depuis cinq ans. Elle tient en même temps un restaurant qui roule jusqu’à 17 h. ’’Nous sommes là tous les jours jusqu’à 00 h, en temps de fraîcheur, alors qu’en période de canicule, on peut aller jusqu’à 1 h du matin’’, informe la jeune mère de famille.
Durant ce dernier week-end qui précède le début du carême chrétien (NDLR : le reportage est réalisé quelques jours avant le début du carême) à Grand-Yoff, des parents se ruent vers les vendeurs de déguisements et autres accessoires pour la célébration de la fête du Mardi Gras. Les allées du marché sont fortement fréquentées ; plus denses que d’habitude. En plus de l’animation assurée par la sonorisation des baffles des commerçants, les moteurs et klaxons des véhicules y ajoutent une touche de charivari. Loin de ce vacarme, Maïmouna et Coumba sont tranquillement installées devant des seaux en plastique rempli de bouillie de mil. La soirée avance ; bientôt 21 h passées et les clients viennent à compte-gouttes, en cette soirée du samedi. Ce soir, la clientèle préfère peut-être les restaurants.
Maïmouna reconnait avoir bénéficié une fois d’un financement de 250 000 F CFA, en 15 ans d’activité. Une somme qu’elle a pu rembourser, mais n’est pas très sûre de vouloir renouveler l’expérience. ‘’Je rechigne à prendre un nouveau prêt, malgré les nombreuses relances du bailleur, parce que les choses ne marchent plus comme avant. Il faut dire qu’on a des promesses de financement qui peinent à être concrétisées’’, dit-elle, tout en se levant de son siège pour servir un client.
Maïmouna indique, en outre, que le prêt lui avait permis de fructifier son fonds et de faire avancer ses activités. ’’Mon financement m’avait permis d’acheter une quantité importante de mil dans mon village natal. Une partie a servi à faire de la bouille pour mon commerce, tandis que j’ai revendu l’autre partie. J’ai pu verser l’argent à temps, tous les deux mois, comme c’était prévu’’, renseigne-t-elle avec fierté.
Avec ces années passées dans ces différents secteurs, il serait judicieux de se demander si nos interlocutrices ont pensé à faire des économies ou des réalisations, afin d’agrandir leur commerce. A ce sujet, Fatou, vendeuse de friandises et autres fruits saisonniers, explique qu’elle n’a pas pu réaliser quelque chose depuis bientôt 20 ans qu’elle tient son commerce. La mère de cinq enfants fait savoir que ses recettes journalières sont divisées en trois parties. Une, dit-elle est réinvestie dans son commerce, l’autre dans les dépenses quotidiennes et le reste est réservé aux tontines et, à terme, cet argent va servir à prendre en charge la famille. ’’Grâce à mon activité, j’arrive à subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. J’ai été trop tôt orpheline de mère et mon père, qui est finalement décédé aussi, était trop vieux ; le travail était ma voie de salut pour tenir. Je le fais depuis que je suis toute jeune. Je me dis que mon commerce n’est pas assez rentable pour me permettre d’épargner’’, se résigne-t-elle.
Pour Yaye Awa, sa plus grande réalisation avec son commerce est d’avoir assuré l’éducation de ses enfants. Elle a pu les soutenir jusqu’à l’université. ’’J’ai toujours payé leur scolarité. L’un a préféré malheureusement tout abandonner en classe de terminale pour travailler dans la maçonnerie. Il voulait à tout prix me venir en aide. J’ai également perdu mes parents. Donc, je devais aussi prendre en charge mes jeunes frères et tous se fait grâce à cette activité. Quand j’y pense, je n’éprouve aucun regret. Je me dis qu’un jour, les enfants réussiront et ce sera la fin de mon supplice’’, espère-t-elle tout en commençant à désosser son poulet rôti.
Maïmouna, debout, derrière sa table de fortune pour gérer le flux de clients, est d’avis qu’il est simplement impossible d’épargner, dans leur situation. Cela s’explique par les nombreuses obligations familiales et sociales qui font que ce qu’elles gagnent leur suffit à peine. ’’Quand on est marié, on a beaucoup d’obligations. Il faut soutenir le mari et s’occuper de son foyer. Notre argent rentre dans les dépenses familiales. Nous n’avons même pas la possibilité d’épargner. Il arrive que nos recettes ne nous servent qu’à acheter quelques kilogrammes de mil pour assurer la vente du lendemain. Il est très difficile de réaliser des bénéfices, dans ces conditions. Ce travail à lui seul ne nous permet pas de nous en sortir. L’idéal serait d’avoir d’autres activités à côté’’, pense-t-elle.
Ce que semble d’ailleurs bien comprendre Fatou Kiné. La vendeuse de couscous qui allie cette activité à la gestion d’un restaurant a fini par avoir une longueur d’avance sur les autres. En seulement cinq ans dans le milieu, cette veuve a aujourd’hui construit un toit pour ses enfants dans la commune de Yeumbeul (banlieue dakaroise).
’’Aujourd’hui, je peux rendre grâce à Dieu. Avec ce travail, j’ai construit une maison pour mes enfants et ils y logent. Je prends en charge leur scolarité et toutes les autres dépenses familiales qui incombent à un chef de famille. J’avoue que je n’ai pas de répit entre les journées au restaurant et le reste du temps ici. Je sors de chez moi le matin à 8 h pour ne revenir qu’aux environs de 1 h du matin. J’ai tout le temps mal à la tête et à l’hôpital, on m’a dit que c’est à cause du manque de sommeil’’, dit-elle.
En effet, les soucis de santé ne manquent pas chez ces femmes qui bravent quotidiennement le vent et ce climat froid de la nuit à la recherche de gains. Yaye Awa, elle, ressent des douleurs articulaires, car en plus du climat, les choses s’aggravent avec l’âge. ’’Il m’arrive de dormir sur mon commerce et ce sont les clients qui me tirent de mon sommeil. Vous voyez comment j’ai vieilli avec mes cheveux blancs, alors que mon âge n’est pas si avancé que ça’’, raille-t-elle.
’’Il arrive que des gens se baladent avec des machettes ici’’
En plus des questions de santé, ces dames devront également faire face à l’aspect sécuritaire. Grand-Yoff, avec sa réputation, ne rassure guère. Alors, comment imaginer des femmes dans les rues de cette commune jusqu’à certaines heures de la nuit ? A ce sujet, Ya Awa, sur un ton de défiance, montre qu’elle n’a nullement peur de ces ’’délinquants’’.
’’On voit du tout dans la rue, mais moi, je suis née ici et je maîtrise le secteur. Donc, il y a des limites à ne pas franchir, car on se connaît bien. A chaque fois que je vois des choses qui ne sont pas rassurantes ou quand je sens que je suis en danger, j’interpelle la police’’, dit-elle. Il arrive souvent que des gens se baladent la nuit, d’après la vendeuse de sandwichs avec des machettes ou commettent régulièrement des agressions sous leurs yeux.
Fatou Kiné n’a pas la même chance. Elle a été à plusieurs reprises victime d’agression. ’’Mon portefeuille a souvent été arraché ici. Même s’ils n’ont jamais emporté une somme importante d’argent, mais j’y ai souvent perdu tous mes papiers’’. Ce qui meurtrit davantage cette dame résidant à Khar Yallah, c’est l’éloignement de ses quatre enfants. Elle peut, dit-elle, rester 15 jours sans voir sa famille établie à Yeumbeul. Fatou, la vendeuse de friandises, vit, elle, en famille, mais effectue de longues journées partagées entre son commerce et ses obligations domestiques. ’’Après la prière de l’aube, je prépare mes jeunes enfants pour l’école. Je me charge des travaux ménagers avant d’aller faire mes courses pour la préparation du repas. Je profite de ce moment pour préparer mes affaires à vendre. Avant 15 h, je termine et mon repas et mes friandises’’, partage-t-elle.
Nos différentes interlocutrices connaissent toutes l’existence de la journée du 8 Mars, mais n’ont jamais participé aux festivités à cause de leurs activités. Elles ne manquent pas cependant de doléances.
’’A vrai dire, je n’ai jamais participé à la fête, comme le font les femmes. Ce serait bien pour nous de bénéficier de soutiens pour fructifier nos activités. Il faut dire que ce sont les femmes qui gèrent actuellement les familles. Les hommes ont démissionné depuis belle lurette’’, soutient Fatou Kiné. Yaye Awa retient uniquement de cette journée les tissus distribués par les groupements de femmes à crédit. ’’A Grand-Yoff, je pense que nous sommes les grandes oubliées de cette journée. Aucune de nos revendications n’est prise en compte, à l’occasion de cette célébration’’, peste-t-elle. Ce, alors que les vendeuses de bouillie disent n’avoir même pas le temps de regarder la télévision, à plus forte raison d’apprécier la célébration de la Journée internationale de la femme.
AIR SENEGAL AU BORD DU GOUFFRE
La situation financière de Air Sénégal est catastrophique. Outre les retards, le problème de personnel navigant, la médiocrité du personnel naviguant, la compagnie nationale est au bord du gouffre financier.
La situation financière de Air Sénégal est catastrophique. Outre les retards, le problème de personnel navigant, la médiocrité du personnel naviguant, la compagnie nationale est au bord du gouffre financier.
Air Sénégal est lourdement endettée et doit 22 milliards FCfa à l’Aibd, 2A S et LAS. Plus de la moitié de la dette est dû à l’Aibd Sa, chargée de recouvrer auprès des compagnies aériennes, la Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA). Elle doit également à Aibd Sa, 13 milliards FCfa.
A signaler que Air Sénégal enregistrerait les pires performances en termes de ponctualité. En réalité, la compagnie aérienne Air Sénégal SA fait du retard à l’allumage et vole tout droit vers une descente aux enfers.
JIF 2022, LES FEMMES TRANSFORMATRICES DE POISSON AFFICHENT LEUR DÉSESPOIR
Au moment où le monde célèbre encore une fois la femme, le 8 mars, une bonne frange de la gent féminine n’a pas le cœur à la fête. Dans ce lot, figurent en bonne place les femmes transformatrices de poisson.
Au moment où le monde célèbre encore une fois la femme, le 8 mars, une bonne frange de la gent féminine n’a pas le cœur à la fête. Dans ce lot, figurent en bonne place les femmes transformatrices de poisson. Pour cause : l’économie mondiale est atteinte de plein fouet par la pandémie et le secteur de la pêche en Afrique de l’ouest n’est pas épargné par cette crise, mais aussi par les changements climatiques et des pratiques illicites sur les ressources halieutiques.
La situation est encore plus complexe au Sénégal avec la présence d’usines de fabrique de farine et d’huile de poisson qui sont en concurrence directe avec la consommation locale et privent les femmes transformatrices de poisson, de leur travail et de leur principale source de revenu, si l’on en croit Greenpeace Afrique.
Même si l’activité de ces femmes est cruciale pour la sécurité alimentaire et la stabilité socioéconomique du Sénégal, note un communiqué de l’Ong, du point de vue légal, elles sont vulnérables car leur métier n’est pas légalement reconnu par les autorités administratives et elles courent depuis des années derrière la reconnaissance juridique de leur métier de transformatrices de poissons. « En ce jour spécial, nous demandons à l’Etat la reconnaissance juridique du statut des femmes transformatrices de poisson et la fermeture des usines de farine et d’huile de poisson », déclare ainsi, selon Greenpeace, Diaba DIOP, présidente du Réseau des Femmes de la Pêche Artisanale du Sénégal (REFEPAS).
L’appel lancé par Mme Diop est d’autant plus à propos que, toujours à en croire Greenpeace, les chiffres révélés par le dernier rapport de la FAO montrent, encore une fois, la gravité des ravages de ces industries de farine et d’huile de poisson sur l’activité de la pêche au Sénégal.
D’après le document publié en janvier 2022, les usines de farine de poisson installées au Sénégal comptaient 129 travailleurs permanents et 264 travailleurs temporaires en 2018, généralement recrutés parmi la population locale. Ces industries présentent ainsi un faible poids socio-économique alors qu’elles représentent une menace majeure pour les moyens de subsistance de 600 mille travailleurs du secteur de la pêche artisanale.
Pour toutes ces raisons, Greenpeace attire l’attention des autorités sénégalaises qu’il y va de la survie socio-économique de centaines de milliers d’acteurs de la pêche en attente d’actes forts de leur État.
BAL 2022, LE DUC ENCORE BATTU
Le Dakar Université Club (DUC) a encore été battu (92-98) dans cette deuxième édition de la Basketball Africa League (BAL), en perdant devant Ferroviário, mardi soir, au Dakar Arena de Diamniadio.
iGFM (Dakar) Le Dakar Université Club (DUC) a encore été battu (92-98) dans cette deuxième édition de la Basketball Africa League (BAL), en perdant devant Ferroviário, mardi soir, au Dakar Arena de Diamniadio.
Cette défaite complique les choses pour le représentant sénégalais dans cette compétition. En effet, les hommes de Parfait Adjivon devront cravacher fort s'ils veulent poursuivre l'aventure à Kigali, en mai. Il leur reste trois matchs pour créer le miracle, devant leur public.
LES ENSEIGNANTES MISES A CONTRIBUTION POUR LE MAINTIEN DES FILLES A L'ECOLE A KFRINE
L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF ) Doudou Fofana a invité, mardi, le Réseau régional des enseignantes à renforcer davantage la sensibilisation sur le maintien des filles à l’école.
Kaffrine, 8 mars (APS) - L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF ) Doudou Fofana a invité, mardi, le Réseau régional des enseignantes à renforcer davantage la sensibilisation sur le maintien des filles à l’école.
’’J’invite les femmes du réseau à s’activer davantage dans la communication et la sensibilisation sur le maintien des jeunes filles à l’école’’, a-t-il dit lancé à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme par le Réseau régional des femmes enseignantes sur le thème : ’’L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable’’.
Ce travail de sensibilisation incombe à tous, mais surtout au femmes en tant qu’éducatrice au sein des familles, a souligné M. Fofana qui s’exprimait au nom des Inspecteurs de l’éducation et de la formation des quatre départements de la région.
Il a cité la problématique les mariages et grossesses précoces dans la region comme principale cause de la déperdition scolaire des jeunes filles.
Doudou Fofana a egalement évoqué d’autres défis liés à la promotion des filles dans les matières scientifiques, l’enregistrement des naissances.
La célébration du 8 mars à Kaffrine a été l’occasion de rendre hommage à des femmes qui ont fait toute leur carrière dans l’enseignement et la formation et aujourd’hui à la retraite.
Il s’agit de Rokhaya Sy, Ousseynatou Ba, Dieme Ndao et Aissatou Sanou Gaye, marraine de cette journée et actuelle présidente régionale de la COSYDEP (coalition nationale sénégalaise pour la défense de l’éducation).
EGYPTE-SÉNÉGAL, UN ARBITRE DE LA RD CONGO AU SIFFLET
Le match Egypte-Sénégal comptant pour le barrage aller qualificatif à la Coupe du monde 2022 prévu le 25 mars au stade International du Caire sera sifflé par l’arbitre congolais Jean Jacques Ngambo-Ndala, annonce la Fifa.
Dakar, 8 mars (APS) – Le match Egypte-Sénégal comptant pour le barrage aller qualificatif à la Coupe du monde 2022 prévu le 25 mars au stade International du Caire sera sifflé par l’arbitre congolais Jean Jacques Ngambo-Ndala, annonce la Fifa.
L’officiel de la RD Congo sera assisté par son compatriote Olivier Safari Kabene et le Comorien Soulaimane Amaldine.
Le Malien Boubou Traoré sera le 4-ème arbitre.
Les Italiens Marco Di Bello et Paolo Valéri seront chargés de la VAR (l’arbitrage assisté par la vidéo).
La manche retour aura lieu le 29 mars au stade du président Abdoulaye Wade à Diamniadio.
DER AUX COTES DE 1000 ENTREPRENEURS
Le délégué général à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER), Pape Amadou Sarr a annoncé, mardi, à Dakar, la mise en oeuvre prochain d’un programme dénommé ‘’Juuniy Gaïndé’’, dont l’objectif est d’accompagner 1000 entrepreneurs sénégalais
Dakar, 8 mars (APS) - Le délégué général à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER), Pape Amadou Sarr a annoncé, mardi, à Dakar, la mise en oeuvre prochain d’un programme dénommé ‘’Juuniy Gaïndé’’, dont l’objectif est d’accompagner 1000 entrepreneurs sénégalais âgés de 18 et 35 ans à travers le pays.
‘’Ce programme va accompagner les entrepreneurs que nous allons sélectionner dans notre portefeuille à partir d’un montant de cinq à dix millions de francs CFA pour les permettre d’être accompagnés et suivis pour le renforcement de leurs capacités mais aussi les accompagner financièrement afin de leur permettre de devenir des Champions’’, a-t-il indiqué.
M. Sarr s’exprimait en marge de la célébration de quatre ans d’existence de sa structure, coïncidant avec la Journée internationale de la femme. Des attestations de formation et des cadeaux ont été distribués lors de cette manifestation.
Selon lui, 10 milliards de FCFA vont être alloués à ce projet.
‘’Nous allons en faire un programme dédié au sein de la DER /FJ avec une équipe pour s’assurer que ce programme soit effectif et exécuté dans de meilleures conditions et dans les plus brefs délais’’’, a indiqué Pape Amadou Sarr.
‘’Ce programme +Juuniy Gaïndé+ veut tenir compte de la mutualisation avec les programmes et dispositifs existants de la DER/FJ et de ses partenaires pour une rationalisation des actions et une cohérence d’ensemble’’, a-t-il expliqué.
‘’Le programme se veut également d’insuffler le gout de l’entreprenariat aux jeunes sénégalais férus d’innovation et de créativité’’, a ajouté Pape Amadou Sarr.
Il a aussi annoncé le lancement du programme ‘’DIGI PME’’ qui selon lui, ambitionne d’accompagner la transformation digitale de 2200 TPME sénégalaises, non numériques, d’ici 2023.
La DER a également mis en place un troisième programme dénommé le programme jeunes professionnels (DER/PJP) afin de développer l’employabilité qui constitue un axe stratégique pour toute politique d’emploi efficace.
M. Sarr a également assuré que la DER va former, accompagner, incuber, donner plus d’expériences à des jeunes sénégalais et étrangers venus de plusieurs pays d’Afrique francophone.
‘’Ce programme spécial d’immersion et de formation est dédié aux jeunes titulaires de diplômes universitaires’’, a-t-il expliqué.
La Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER) est une structure rattachée au Secrétariat général de la Présidence de la République du Sénégal, indique un document remis à la presse.
Selon la même source, ses activités ont effectivement démarré le 8 mars 2018. Le 8 mars 2022 marque ainsi le 4ème anniversaire de la DER.
MATCH SENEGAL-EGYPTE, SENY DIENG FORFAIT
Blessé le 26 février dernier, Seny Dieng est forfait pour le prochain rassemblement du Sénégal. Le gardien sera à l’écart au moins quatre semaines.
Blessé le 26 février dernier, Seny Dieng est forfait pour le prochain rassemblement du Sénégal. Le gardien sera à l’écart au moins quatre semaines.
Lors de sa prochaine conférence de presse pour la publication de la liste des joueurs devant prendre part au dernier tour de qualification pour la Coupe du Monde, Aliou Cissé ne prononcera pas le nom de Seny Dieng. Victime d’une collision avec un attaquant adverse lors de la défaite en Championnat contre Blackburn le 26 février dernier, le portier ne reviendra pas de sitôt.
Amadou Gaye, président des boulangers : Le prix du pain pourrait atteindre 500 FcfaSélectionné pour vous :
Amadou Gaye, président des boulangers : « Le prix du pain pourrait atteindre 500 Fcfa »
Le gardien de 27 ans des Queens Park Rangers est touché aux quadriceps et sera à l’écart des pelouses durant au moins un mois. « Malheureusement, les analyses supplémentaires l’ont confirmé et il [Seny Dieng] aura besoin d’une période de rééducation de quatre semaines avant que nous soyons en mesure d’estimer son retour », a confirmé Imtiaz Ahmad, chef du service médical du club Anglais.
Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, ne pourra donc pas compter sur Seny Dieng pour les barrages d’accession à la Coupe du Monde 2022. Champions d’Afrique, les Lions affronteront l’Egypte en aller le retour le 25, au Caire, et 28 mars, au Stade Abdoulaye-Wade. Auteur de deux excellentes prestations à la CAN 2021, Seny Dieng va donc manquer ses coéquipiers malgré son statut de remplaçant.
FRICTIONS ENTRE NOUAKCHOTT ET BAMAKO
Le ministère mauritanien des Affaires étrangères a indiqué mardi avoir convoqué l'ambassadeur du Mali et lui avoir signifié sa "vive protestation contre les récents actes criminels récurrents" commis selon lui par l'armée malienne contre des Mauritaniens
Le ministère mauritanien des Affaires étrangères a indiqué mardi avoir convoqué l'ambassadeur du Mali et lui avoir signifié sa "vive protestation contre les récents actes criminels récurrents" commis selon lui au Mali par l'armée malienne contre des Mauritaniens
La Mauritanie a émis cette protestation auprès de l'ambassadeur Mohamed Dibassy après deux évènements graves impliquant des Mauritaniens en l'espace de quelques semaines au Mali, dont la disparition de plusieurs ressortissants de l'autre côté de la frontière dans des circonstances encore obscures il y a quelques jours. Des enregistrements sonores circulant sur les réseaux sociaux, attribués à des témoins oculaires mais non authentifiés, ont mis en cause l'armée malienne dans la disparition d'une trentaine de Mauritaniens du côté malien dans la zone frontalière au sud d'Adel Bagrou (est de la Mauritanie). Un député local, Mohamed Mahmoud Ould Henenna, cité par l'agence privée Alakhbar, a parlé d'au moins 15 morts.
Cette disparition a été précédée en janvier par la mort, elle aussi dans des circonstances non officiellement éclaircies, de sept Mauritaniens dans le même secteur. A l'époque déjà, la question d'une possible implication de soldats maliens avait été posée. Le ministère mauritanien rappelle dans un communiqué publié par l'agence de presse nationale que le gouvernement avait à cette occasion envoyé une "délégation de haut niveau" au Mali, "pour tenter de contenir ce comportement hostile envers nos concitoyens". "Malgré les assurances données" par les autorités maliennes, leur réponse "est restée en deçà des attentes", déplore le ministère.
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CONTRE LES SECTAIRES DE L'IDENTITÉ
Ma paix intérieure réside dans le dialogue des cultures. Ceux qui font une fixation sur l'identité française oublient l'histoire de la France - ENTRETIEN AVEC FATOU DIOME
L'élection présidentielle française, évidemment bousculée par l'actualité ukrainienne. La crise humanitaire qu'elle provoque, entre autres choses, résonne dans le débat public. Entretien avec l'écrivain franco-sénégalaise Fatou Diome qui publie "Marianne face aux faussaires" aux éditions Albin Michel.