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25 août 2025
LES SÉNÉGALAIS DE METZ DANS LE DUR !
Le Fc Metz file tout droit vers la Ligue 2. Et sa colonie sénégalaise n’y peut rien. A l’image de Opa Nguette, Papa Ndiaga Yade, Ibrahima Niane, Pape Matar Sarr… tous dans le dur.
Le Fc Metz file tout droit vers la Ligue 2. Et sa colonie sénégalaise n’y peut rien. A l’image de Opa Nguette, Papa Ndiaga Yade, Ibrahima Niane, Pape Matar Sarr… tous dans le dur.
L’image a dû choquer certains. Lors du match comptant pour la 33e journée de Ligue 1, le Fc Metz s’était incliné sur la pelouse du Fc Lorient (0-1), Opa Nguette, qui a démarré sur le banc des remplaçants, avait effectué son entrée en jeu à la 73e. Mais quelques instants plus tard, à la 84e, l’ailier sénégalais a été sorti par son entraîneur. Une décision qui frise l’humiliation et qui a occasionné un accrochage entre le joueur et Frédéric Antonetti. En conférence de presse, le technicien français a évoqué ce sujet. «Vous avez vu le match qu’il fait ? On ne peut pas faire des rentrées comme ça. Opa, je l’adore, c’est un type super, mais à un moment donné, il faut qu’il se réveille. Ce que j’ai fait, je l’assume !», a lâché Antonetti. Cette altercation entre le joueur et son coach résume en fait la situation assez compliquée des Sénégalais du Fc Metz qui filent tout droit, avec leur club de cœur, vers la Ligue 2.
«Opa Guette et Ibrahima Niane doivent se réveiller»
Et justement, le cas de Opa Guette est le même que celui de son compatriote, Ibrahima Niane. Freiné dans son élan par une rupture des ligaments croisés, l’avant-centre messin n’arrive pas à retrouver son niveau de jeu, au point de perdre la confiance de son entraîneur qui ne cesse de le sermonner. Auteur de seulement trois petits buts en 22 matchs depuis le début de la saison, celui qui devait être l’homme providentiel des Grenats ne semble être devenu que l’ombre de lui-même.
Son entraîneur, Frédéric Antonetti, lui, cherche encore les raisons : «Avec Niane, j’ai tout essayé. Je ne m’explique pas sa saison…», s’est plaint le tacticien corse suite à la défaite de ses troupes face à l’Om (1-2). Gardé au chaud par le Fc Metz jusqu’à son éclosion, Ibrahima Niane n’a pas mis longtemps à éclabousser les pelouses de Ligue 1 de son talent. Nous étions alors au début de la saison dernière et, après six journées, il trustait la première place du classement des meilleurs buteurs du championnat.
Avec six réalisations en trois matchs, dont un triplé contre Lorient, il portait les Grenats, alors orphelins de Habib Diallo, sur ses jeunes épaules. Mais tout s’est subitement écroulé lors d’un entraînement du mois d’octobre 2020 avec cette méchante blessure qu’il peine à digérer. Le carton rouge écopé lors de la rencontre entre le Metz et Clermont, le dimanche 17 avril dans le cadre de la 32e journée de la Ligue 1 française, en est une preuve de cette période de doute que vit le Sénégalais que son coach ne manque pas de titiller à l’occasion. «Ibrahima est toujours par terre en train de pleurer, de réclamer la faute. Ça devient très pénible. Si on veut être avant-centre, il faut être au combat et il ne l’est pas du tout», a pesté le technicien, comme pour résumer le manque d’efficacité de son buteur.
Seul Pape Matar Sarr…
Quid de son coéquipier et compatriote Pape Matar Sarr ? Le nouveau champion d’Afrique semble le plus «chanceux» au sein de cette communauté sénégalaise. En effet, «PMS» a gagné, depuis quelques matchs, un statut de titulaire. Mais le jeune milieu de terrain semble impuissant face à la grosse vague qui est en train d’envoyer les Grenats au purgatoire. Dans la même situation avec des bouts de matchs, Papa Ndiaga Yade aussi broie du noir. Le joueur passé par Génération Foot et arrivé en 2019 à Metz, est aussi dans le dur. Et peut-être pourrait prendre le même chemin que son ancien coéquipier, Lamine Guèye. Ce dernier a été en janvier dernier, pour la deuxième partie de saison, au Paris Fc.
Formé aussi à Génération Foot, Lamine Guèye, le natif de Mbour, tente de se relancer en division inférieure. Quant au plus jeune du groupe, le défenseur Amadou Salif Mbengue (20 ans), (titulaire contre Brest et sorti après 30 mn), il est en plein apprentissage. Avec cette nouvelle défaite à domicile (0-1) dimanche face à Brest, le Fc Metz, partenaire du club sénégalais Génération Foot, a touché le fond. De quoi nourrir des inquiétudes du côté des Grenats à seulement quatre journées de la fin du championnat de Ligue 1.
UNE SAISIE ESTIMÉE A PRES DE 230 MILLIONS DE FCFA
Un lot de faux médicaments d’une valeur de près de 230 millions de francs Cfa a été saisi dans la région de Kaffrine, précisément à Nganda.
Un lot de faux médicaments d’une valeur de près de 230 millions de francs Cfa a été saisi dans la région de Kaffrine, précisément à Nganda. La Douane, qui poursuit ses opérations « bouclage » sur l’étendue du territoire national, vient ainsi de faire une belle prise, après celles menées « avec succès » le long du Littoral, selon un communiqué. Les agents des Douanes du Poste de Nganda, ont saisi, le vendredi 22 avril 2022, une importante quantité de faux médicaments sur une Berline de type Peugeot 504.
La saisie a été effectuée lors d’une patrouille sur l’axe Diamagadio-Ndiao Bambaly-Ndiobène dans la région de Kaffrine, à quelques encablures de la frontière avec la Gambie. Ladite Berline a été « immobilisée à la suite d’une course-poursuite après le refus du conducteur d’obtempérer à la sommation d’arrêt des agents des Douanes », lit-on. La marchandise frauduleuse saisie a permis de découvrir divers types de faux médicaments dont des antalgiques, des vitamines, des aphrodisiaques, des antibiotiques et des contraceptifs. La valeur totale desdits médicaments est estimée à 228 millions de francs CFA par le Dr Mamadou Fall Niang, pharmacien établi à Kaffrine. Le conducteur de la berline a été appréhendé et placé en garde à vue.
LE PROCÈS DU CRASH DE SENEGAL AIR S’OUVRE JEUDI EN AUDIENCE SPÉCIALE
Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni par le Bea ni par la Justice : aucun corps n’a été retrouvé et pas de trace de l’avion englouti dans les profondeurs de l’Atlantique
Plus de 6 ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, les prévenus, inculpés pour homicide involontaire, seront devant la barre du Tribunal ce jeudi en audience spéciale. Jusqu’ici le mystère qui entoure cet accident n’a été levé ni par le Bea ni par la Justice : aucun corps n’a été retrouvé et pas de trace de l’avion englouti dans les profondeurs de l’Atlantique.
Fixé au 25 novembre 2021 puis renvoyé au 10 février dernier, il se tiendra finalement demain. Après plus de 6 ans d’attente, les familles des victimes du crash de l’avion de Sénégal Air, le 5 septembre 2015, vont pouvoir connaître la vérité judiciaire de cette affaire.
Le procès, lié à cet accident aérien, est prévu devant la deuxième Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar ce jeudi en audience spéciale après deux renvois. Les prévenus Magaye Marame Ndao, ancien Directeur général de l’Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l’Anacim, El Hadji Mactar Daff, inspecteur navigabilité, Mamadou Sy, chef du département navigation, et le contrôleur, Jacob Lèye, inculpés par le Doyen des juges de l’époque, Samba Sall, pour homicide involontaire, seront jugés jeudi prochain.
A l’époque, Gérard Gabriel Diop, Directeur général de Sénégal Air, et ses quatre autres collaborateurs avaient aussi été inculpés par le magistrat-instructeur. Malheureusement, ils sont tous décédés. En même temps, Amadou Lamine Traoré, directeur du Bureau d’enquête et d’analyse de l’époque (il a été remplacé hier par Mamadou Gningue, car il a été admis à la retraite), Adama Diom et Al Hassane Hann sont cités à comparaître en tant que témoins. En plus de cette procédure, une information judiciaire a été ouverte à Paris.
Dans ce cadre, la Justice française avait envoyé une commission rogatoire à Dakar, car l’une des victimes du crash était française. Sans doute, ce procès va adoucir les cœurs des familles des victimes du crash de Sénégal Air, qui commémorent chaque année ce triste anniversaire sans jamais pouvoir faire le deuil de leurs enfants. Ils n’ont pas de sépulture parce qu’ils n’ont jamais été retrouvés, 6 ans après cette tragédie. C’était le 5 septembre 2015 : un avion d’évacuation médicale transportant sept personnes s’est abîmé au large de Dakar. C’était un samedi. L’appareil avait à bord trois membres d’équipage, de nationalités algérienne et congolaise, deux infirmiers et un médecin, une patiente française. Le drame s’est joué à 10 000 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Tambacounda.
L’appareil d’évacuation médicale, affrété par Sos Médecins Dakar, effectuait une liaison entre le Burkina Faso et Dakar pour une urgence médicale. Ce jour-là, il a frôlé un appareil de ligne équato-guinéen, Ceiba, qui devait rallier Cotonou, mais a préféré continuer vers Malabo, après avoir tenté en vain d’entrer en liaison avec l’appareil sénégalais. Selon les résultats de l’enquête, le choc avait provoqué une avarie et une subite dépressurisation de l’appareil.
A cause de cet incident, les sept personnes qui étaient à bord se sont évanouies et l’avion, en pilotage automatique, a poursuivi sa route en direction de Dakar. Il s’est abîmé en mer, après avoir épuisé ses réserves de kérosène. Plus tard, les résultats de l’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) ont révélé que pendant l’abordage, l’avion Hs 125, qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire de Ouagadougou (Burkina Faso) n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737- 800, un appareil de la compagnie équato-guinéenne Ceiba.
Selon le Bea, l’avion de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. Selon le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.
GUERRE EN UKRAINE, LA BANQUE MONDIALE ANNONCE DES MAUVAIS JOURS POUR LES ECONOMIES
L’impact de la guerre commence à se faire sentir. Si cette guerre perdure, l’économie mondiale pourrait en pâtir. C’est ce qu’a révélé un communiqué de la Banque mondiale rendu public ce 26 avril 2022 sur les tensions des prix alimentaires et de l’énergie
L’impact de la guerre commence à se faire sentir. Si cette guerre perdure, l’économie mondiale pourrait en pâtir. C’est ce qu’a révélé un communiqué de la Banque mondiale rendu public ce 26 avril 2022 sur les tensions des prix alimentaires et de l’énergie. Selon l’institution financière, cette tension pourrait durer encore des années.
« La guerre en Ukraine a provoqué un choc majeur sur les marchés des produits de base et modifié la physionomie des échanges, de la production et de la consommation dans le monde. Selon la dernière édition du rapport Commodity Markets Outlook publiée par la Banque mondiale, les prix vont se maintenir à des niveaux historiquement élevés jusqu’à la fin de 2024 », lit-on sur le communiqué de la BM. Qui note que : « la hausse des prix de l’énergie au cours des deux dernières années a été la plus importante depuis la crise pétrolière de 1973. Celle des matières premières alimentaires — dont la Russie et l’Ukraine sont de grands producteurs — et des engrais, dont la production dépend du gaz naturel, n’a jamais été aussi forte depuis 2008 ».
Cette tension, l’énergie va également la subir. Cette année, selon la BM, il y aura une augmentation de 50% des prix de l’énergie. De même que les biens non énergétiques, notamment les produits agricoles et les métaux, qui devraient augmenter de près de 20 % en 2022. « Globalement, il s’agit du plus grand choc sur les produits de base que nous ayons connu depuis les années 1970. Comme c’était le cas à l’époque, ce choc est aggravé par une recrudescence des restrictions au commerce des denrées alimentaires, du carburant et des engrais, explique Indermit Gill, vice-président de la Banque mondiale pour le pôle Croissance équitable, finances et institutions. Il invite les décideurs politiques « à saisir toutes les occasions de stimuler la croissance économique au niveau national et éviter toute action néfaste pour l’économie mondiale. »
Par Yoro DIA
LE TROISÈME TOUR DE LA PEUR
Macron s’était engagé en 2017 à tout faire pour que les Français ne votent plus pour les extrêmes. Il a eu le contraire après son premier mandat. Pour le second, il devra s’inspirer de Roosevelt pour vaincre la peur des Français, quoi qu’il en coûte
La Vème République française a déjà survécu à deux grands défis : l’alternance et la cohabitation. Il faut qu’elle se prépare au troisième grand défi de son histoire : l’arrivée de l’Extrême droite ou de l’Extrême gauche au pouvoir. C’est juste une question de temps, vu la progression de l’Extrême droite de 2002 à 2022. L’ouragan Trump a été soluble dans les institutions américaines, l’Extrême droite ou gauche le sera aussi dans la Vème république. La France a toujours été gouvernée à Droite et les arrivées de la Gauche au pouvoir, comme ce fut le cas pour Mitterrand ou Hollande, ne sont que des parenthèses dans la longue histoire de la France.
Peut-être que l’arrivée de l’Extrême gauche ou l’Extrême droite au pouvoir va hâter l’avènement de la VIème République parce que la Vème, telle qu’elle fonctionne actuellement, n’est plus celle du Général De Gaulle, qui n’aurait jamais accepté la cohabitation, étant convaincu par principe qu’un Président désavoué par les électeurs doit démissionner. Il prêchera par l’exemple quand son referendum de 1969 sur la suppression du Senat fut rejeté.
La France va retrouver les urnes en juin pour des élections législatives que les extrêmes gauche et droite veulent transformer en un troisième tour, afin d’imposer à Macron une cohabitation. La première cohabitation Mitterrand/Chirac fut tendue, la deuxième, Mitterrand/Balladur, le fut moins et la troisième, Chirac/Jospin, la plus longue (5ans), fera penser à certains observateurs, que la France n’est jamais aussi bien gouvernée que sous la cohabitation. Cette dernière cohabitation, Chirac/Jospin, s’est déroulée à merveille parce que le Président Chirac avait compris qu’à défaut de démissionner, comme l’aurait certainement fait De Gaulle, il devait se contenter de changer de statut en passant de président de la République à «résident de la République», pour reprendre l’expression de Jean-Marie Colombani, ancien directeur du Monde. Evidemment en cas de cohabitation, le président de la République est ravalé au rang de «résident de la République», par ce que le Premier ministre, chef de la Majorité, définit et conduit la politique de la Nation. Le président de la République reste le chef de l’Armée, mais il n’en a plus le commandement, qui dépend du Premier ministre et de son ministre de la Défense.
Ce sont ces règles imposées par la cohabitation Chirac/Jospin qui expliquent la non-intervention de l’Armée française lors du coup d’Etat du Général Robert Guei en Côte d’Ivoire le 24 décembre 1999, parce que le Premier ministre Jospin était contre ; et qui expliquera aussi a contrario la rapidité de l’intervention française pour arrêter les rebelles en marche vers Abidjan, lors de la rébellion armée lancée le 19 septembre 2002. Si Serval a pu être déclenché aussi rapidement en janvier 2013, c’est parce que Hollande avait les coudées franches, ce qui n’était pas le cas de Chirac en 1999, lors du coup d’Etat en Côte d’Ivoire. Donc une éventuelle cohabitation politique en France aura forcément des répercussions sur les engagements politiques et militaires de la France en Afrique.
Avec un cumul des votes extrêmes qui dépassent 50% au premier tour, la France saborde son ambition universaliste et se renferme sur elle-même, pour devenir un pays normal et ordinaire. Quel dommage, car elle a donné au monde la Révolution française de 1789, qui est le meilleur héritage politique du siècle des lumières, alors que la montée des extrêmes est celui des frustrations, des peurs contre la mondialisation, contre l’Europe et contre l’islamisme. Le Président Macron s’était engagé, en 2017, à tout faire pour que les Français ne votent plus pour les extrêmes. Il a eu le contraire après son premier mandat. Pour le second mandat, il devra s’inspirer du Président Franklin D. Roosevelt pour vaincre la peur des Français, «quoi qu’il en coûte». Ça n’avait pas coûté grand-chose à Roosevelt, qui avait convaincu et rassuré les Américains en leur disant, dans son discours d’investiture, que «la seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même». Débarrassée de la peur, l’Amérique de Roosevelt sortit de la Dépression des années 1930 et conduisit le monde à la victoire contre le fascisme et le nazisme, deux extrêmes droites qui s’étaient aussi appuyées sur les frustrations et la peur pour arriver au pouvoir, comme tente de le faire Madame Le Pen.
LA SORTIE DES HÔTELIERS CONTRE LE MINISTRE DU TOURISME ET L’AFFAIRE ASTOU SOKHNA À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les journaux reçus mercredi à l’APS ont mis l’accent sur la sortie des hôteliers pour interpeller leur ministre de tutelle, le procès des sages-femmes de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga (nord), poursuivies dans l’affaire Astou Sokhna
Dakar, 27 avr (APS) – Les journaux reçus mercredi à l’APS ont mis l’accent sur la sortie des hôteliers pour interpeller leur ministre de tutelle, le procès des sages-femmes de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga (nord), poursuivies dans l’affaire Astou Sokhna, récemment décédée en couches, dans cette structure sanitaire.
Le président du Syndicat patronal de l’industrie touristique et hôtelière du Sénégal (SPHS) a interpelé, mardi, lors d’une conférence de presse, le ministre du Tourisme et des Transport aériens, Alioune Sarr, sur la mise en oeuvre des directives du chef de l’Etat pour la relance de ce secteur.
’’Non-respect des directives présidentielles : les hôteliers découpent Alioune Sarr’’, dit WalQuotidien.
’’Leur ardeur longtemps retenue par leur président Mamadou Racine Sy, les hôteliers ont piqué une crise de nerfs et ont taillé en pièces Alioune Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens’’, écrit Walf.
Selon le journal, les hôteliers reprochent à leur ministre de tutelle de ’’tarder, depuis deux ans, à mettre en œuvre les mesures décidées par le chef de l’Etat pour appuyer l’industrie touristique et hôtelier fortement secouée par la Covid-19’’.
’’Ainsi, tour à tour, les patrons de réceptifs ont fustigé cette poudre aux yeux que leur jette le ministre qui fait fi des instructions de Macky Sall et lui a fait dire, à Pointe Sarène, que le secteur a bénéficié de 75 milliards de francs. Ce qu’ils ont démenti sans réserve’’, fait savoir la publication.
Sur le sujet, Vox Populi affiche à la Une : ’’Blocage du crédit hôtelier, de la mise en œuvre du mémorandum remis au chef de l’Etat : Racine Sy charge le ministre Alioune Sarr’’.
La publication rapporte ces propos de Racine Sy : ’’Nous avons aujourd’hui, l’impression qu’il n’y a plus de ministre du Tourisme. Nous demandons à la tutelle de se ressaisir et de nous faciliter la tâche’’.
L’Info souligne que ’’les professionnels du Tourisme qui ont traversé deux années difficiles à cause de la pandémie du Covid-19, ont procédé hier, à l’évaluation du mémorandum d’octobre 2020 et portant sur six points’’.
Selon L’As, ’’le patronat du Tourisme tire sur Alioune Sarr’’. Le Quotidien est aussi allé dans le même sens en titrant : ’’Crise du secteur du tourisme : Tour des lamentations’’.
D’autres journaux se sont intéressés à l’affaire Astou Sokhna, décédée en couches à l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord).
Quatre sages-femmes de cette structure sanitaire ont été placées sous mandat de dépôt ’’pour non-assistance à personne en danger’’. Elles seront jugées ce mercredi devant le tribunal des flagrants délits de Louga en même temps que deux autres sages-femmes inculpées mais remises en liberté.
’’Louga, affaire Astou Sokhna : la pression accouche du pardon’’, affiche à Une le quotidien Bës Bi Le Jour.
La publication signale que ’’tous les ingrédients semblent réunis pour une baisse de la tension à la veille du procès des agents de santé de l’hôpital de Louga’’.
En effet, ’’la famille omarienne a réuni hier les parents de la défunte, l’intersyndicale et l’ex-directeur de l’hôpital Amadou Gueye Diouf. Cet apaisement pourrait donner un verdict… d’apaisement, même si les acteurs de la santé ont annoncé une forte mobilisation devant le Tribunal’’, écrit le journal.
Selon La Tribune, ’’le sursis se dessine pour les sages-femmes incriminées’’.
’’C’est ce mercredi que s’ouvre devant le Tribunal de grande instance de Louga, le procès de l’affaire dite Astou Sokhna. Mais avec la médiation entreprise la veille par Serigne Cheikhou Tall de la famille Omarienne de Louga, les parents de la victime qui ont accordé le pardon aux sages-femmes vont retirer leur plainte et permettre au tribunal de prononcer le sursis contre les prévenus’’, indique la publication.
Le Soleil a mis le focus sur les prix des denrées alimentaires et de l’énergie au niveau mondial marqué par les tensions consécutives à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
’’Prix des denrées alimentaires et de l’énergie au niveau international : la grosse alerte de la Banque mondiale’’, titre le journal, notant que c’est ’’le plus grand choc sur les produits de base depuis les années 1970’’.
’’Les prix de l’énergie devraient grimper, cette année, de 50% et ceux du blé de 40% du fait de la guerre en Ukraine’’, signale la publication.
VIDEO
PROCES DES SAGES-FEMMES AU TRIBUNAL DE LOUGA ET LES ELECTIONS LEGISLATIVES DE JUILLET 2022 AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE ZIK FM CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 27 avril informent sur le procès des sages-femmes incriminées dans l'affaire Astou Sokhna, cette jeune femme décédé en couche à l'hopital régional de Louga et les questions politiques liées aux prochaines législatives.
Les quotidiens parus ce mercredi 27 avril informent sur le procès des sages-femmes incriminées dans l'affaire Astou Sokhna, cette jeune femme décédé en couche à l'hopital régional de Louga et les questions politiques liées aux prochaines législatives. Suivez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
«LE SENEGAL EST LE QUATRIEME PAYS QUI ENGRANGE LE PLUS D’INVESTISSEMENTS EN AFRIQUE»
C’est l’avis de Papa Ndiaye, PDG Afrif Founds et membre du Conseil d’administration de l’Association Africaine du Capital-investissement et du Capital-risque
Le sénégalais Papa Ndiaye, membre du Conseil d’administration de l’Association Africaine du Capital-investissement et du Capital-risque et Président Directeur Général d’AFIG Founds a soutenu que le Sénégal est le quatrième pays à engranger le plus d’investissements dans toute l’Afrique. Un classement du a plusieurs facteurs dont l’environnement infrastruturel, le développement des affaires et celui des télécoms.
Pour la première fois depuis l’apparition de la pandémie liée au Coronavirus, l’Association Africaine du Capital-investissement et du Capital-risque (AVCA) tient sa conférence annuelle. Et pour la 18ème édition, c’est sur Dakar que le choix des organisateurs a porté. Pendant une semaine, la ville sera la capitale africaine de la finance et de l’investissement. Avant le début des travaux prévus ce mardi, une conférence de lancement a été organisée par les organisateurs. Notre compatriote Papa Ndiaye est l’un des trois participants. Ce dernier qui dirige AFIG Founds, l’un des plus gros fonds d’investissement opérant en Afrique et basé au Sénégal, explique que notre pays est le quatrième dans toute l’Afrique à engranger le plus d’investissements. ‘’Le Sénégal est le quatrième pays qui engrange le plus d’investissements dans toute l’Afrique. Cela est dû au nombre de transactions. C’est ici qu’on a vu pour la première fois en Afrique ce qu’on appelle Unicorn. Ce qui veut dire que sur le plan technologique, il y a eu beaucoup d’avancées’’, a-t-il dit, hier lors de la conférence de presse.
Selon lui, dans le secteur de l’investissement en Afrique de manière globale, il y a eu une période de semi-stagnation dans les années 2000, mais, la donne a changé. Pour lui, il y a une recrudescence de la croissance, ainsi que la présence d’un bon nombre de gestionnaires de fonds qui s’est plus que doublée durant ces dernières années. ‘’Tout ce qui est volet technologique, infrastructurel et digital est en plein essor dans ce pays. Le Sénégal a un rôle important à jouer dans cela. Les participants à cette conférence ont été unanimes par rapport à la qualité de l’infrastructure et des ressources technologiques’’, a fait savoir Ndiaye.
Télécoms, infrastructures, environnent des affaires
Ces facteurs, d’après lui vont faire de Dakar la capitale de l’investissement et de la finance mondiale pour l’Afrique durant cette semaine. Plusieurs facteurs expliquent ce classement de notre pays. Il en vite trois qu’il considère comme les plus marquants. Il s’agit, selon lui de l’environnement infrastructurel, du développement des télécommunications, de l’environnement des affaires, mais aussi et surtout de la paix sociale. ‘’Sur le volet des télécoms, on au Sénégal la fibre optique, la 4G et autres. L’infrastructure de base donne beaucoup de facilitations aux personnes, et leurs biens. Il y aussi un capital humain très développé avec une ressource humaine très bien fournie’’, a détaillé celui qui siège au Conseil d’administration de l’AVCA depuis une douzaine d’années. Il note également un environnement des affaires très développé avec la présence de nombreuses banques étrangères comme celles venues du Nigéria, de l’Europe, mais aussi locales, précisant que le ‘’cadre légal aussi participe à faire venir les investisseurs avec des contrats en bonne et due forme’’. Il a cependant suggéré aux autorités d’améliorer l’environnent financier, juridique et fiscal. Cette conférence qui prend fin vendredi aura pour thème : ‘’Résurgence, résilience et résultats : le capital privé en Afrique à la croisée des chemins’’. Il est attendu un nombre record de participants entre 500 et 700 personnes.
«LE SENEGAL EST UN PAYS ATTRACTIF POUR LES INVESTISSEMENTS EN CAPITAL»
Un choix qui s’explique, selon le ministre Amadou Hott, par la stabilité et la situation géographique du Sénégal.
A l’occasion de la 18ème conférence annuelle de l’Association africaine du Capital investissement et du capital-risque (AVCA), Dakar sera durant cinq jours la capitale de la Finance mondiale pour l’Afrique. Un choix qui s’explique, selon le ministre Amadou Hott, par la stabilité et la situation géographique du Sénégal. Un pays attractif pour les investissements en capital.
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a expliqué le choix de l’Association africaine du Capital-investissement et capital-risque (AVCA) de venir à Dakar et d’y tenir sa conférence annuelle par la stabilité, la situation géographique du Sénégal et tout le travail que fait le gouvernement pour améliorer l’environnement des affaires et des réformes. L’AVCA, qui regroupe des professionnels des fonds d’investissement, tient dans la capitale sénégalaise sa 18ème conférence annuelle jusqu’à vendredi. « Le Sénégal est un pays attractif pour les investissements en capital, mais aussi pour les sociétés d’investissement en capital et leurs professionnels.
L’idée, c’est non seulement d’attirer du capital pour les Petites et moyennes entreprises (PME), les entreprises, les projets publics/privés, mais aussi d’attirer les professionnels d’industries pour qu’ils soient basés au Sénégal avec leurs familles », a dit Hott. Le ministre, qui présidait la cérémonie d’ouverture officielle de cet événement, a soutenu que le Sénégal veut permettre aux professionnels du capital management de travailler à partir du Sénégal où ils peuvent rayonner un peu partout en Afrique.
Ils pourront aussi, selon lui, bénéficier des infrastructures de transport, le Train express régional (TER), le Bus rapide transit (BRT) et Air Sénégal qui pourra transporter tous ces professionnels qui voyagent beaucoup. « Ces travailleurs gèrent des milliards, dès fois même des milliers de milliards de dollars pour certains. C’était important de leur donner un message d’espoir et de leur dire que le Sénégal est prêt à les accueillir avec leurs entreprises », a fait savoir Amadou Hott.
Cette conférence annuelle a pour thème : «Résurgence, résilience et résultats : le capital privé en Afrique à la croisée des chemins». Des panels et des conférences, qui seront animés par des acteurs du secteur, vont rythmer cette conférence au cours de laquelle sont attendus entre 500 et 700 participants. Un nombre record selon les organisateurs