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16 août 2025
UNE NOUVELLE COALITION EN GESTATION AUTOUR DE BOUBACAR CAMARA
Après avoir cheminé avec la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) aux dernières élections locales, le leader du Parti Pcs/Jengu Tabax, l’ancien directeur général des douanes Boubacar Camara, a décidé de prendre son destin politique en main
À l’approche des élections législatives de juillet prochain et de la présidentielle de 2024, le leader du Parti Pcs/Jengu Tabax, Boubacar Camara, s’active pour mettre sur pied une nouvelle coalition. Une coalition regroupant des leaders et responsables de différents partis et mouvements d’ici et d’ailleurs (Diaspora). « Le Témoin » a appris que l’ex-magistrat Ibrahima Hamidou Dème, l’ancien ministre Thierno Alassane Sall, Cheikh Tidiane Sall, coordonnateur FDM de Paris, ainsi que d’autres frustrés et dissidents de Wallu Sénégal, Jotna, Bby, Yaw etc. auraient donné leur accord de principe pour participer à cette coalition. Du moins prendre part aux discussions. De hauts responsables à des niveaux insoupçonnés de l’actuel régime seraient également prêts à répondre à l’appel de Boubacar Camara dont le lancement de la coalition est prévu courant avril prochain.
Après avoir cheminé avec la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) aux dernières élections locales, le leader du Parti Pcs/Jengu Tabax, l’ancien directeur général des douanes Boubacar Camara, a décidé de prendre son destin politique en main. Autrement dit, de ne plus se laisser diriger ou remorquer par une quelconque locomotive de petite cylindrée en direction des prochaines élections législatives et de la présidentielle de 2024. Pour montrer sa force de frappe et sa capacité de mobilisation, il compte mettre en place une grande coalition élargie aux leaders et responsables de différents partis et mouvements d’ici et d’ailleurs (Diaspora). Toujours est-il que, depuis plusieurs semaines, l’ancien brave soldat de 2e classe de Dakar-Bango devenu un brillant Inspecteur général d’Etat (Ige) multiple les tractations souterraines pour faire adhérer à sa formation aussi bien des têtes brulées que des têtes bien faites. D’ailleurs « Le Témoin » a appris que l’ex- magistrat Ibrahima Hamidou Dème, l’ancien ministre Thierno Alassane Sall, Cheikh Tidiane Sall, coordonnateur pour le Départ de Macky en France (Dpm), ainsi que d’autres frustrés et dissidents de Wallu Sénégal, Jotna, Bby, Yaw Bunt-Bi, Gueum Sa Bopp etc. auraient donné leur accord de principe. Des députés et autres hauts responsables politiques à des niveaux insoupçonnés ne cracheraient pas sur l’offre du leader du Pcs/Jengu Tabax. Ils attendent sans doute la période d’après-législatives pour montrer le bout du nez. Ou alors ils pourraient le faire à quelques mois de la présidentielle 2024 qui se trouve être un moment propice pour quitter le navire Bby ou Apr. Nous n’en sommes pas encore là ! Par contre ce qui est sûr, c’est que Boubacar Camara est dans la dynamique d’une grande coalition d’action dont le lancement officiel est prévu mi-avril prochain. Objectif : barrer la route à un troisième mandat !
Appel du pied !
D’ailleurs, dans un communiqué diffusé récemment, Boubacar Camara semble procéder à une opération de charme en direction des responsables et militants de l’Apr et de Bby en ces termes : « Ces gens qui ont tout sacrifié pour accompagner Macky Sall en défendant Tout, avec un grand T, parfois même l’indéfendable, de se ressaisir et de ne pas se laisser entrainer dans le chaos pour assouvir la boulimie du pouvoir de leur désormais ancien chef ! C’est aussi l’occasion de lancer un appel à l’opposition pour surveiller comme du lait sur le feu les élections législatives (maintien de la date et déroulement transparent du scrutin), pour conquérir la majorité à l’Assemblée nationale. Ainsi, formant un bloc homogène malgré nos différences, nous amorcerons ensemble le changement de cap devenu un impératif de développement pour le Sénégal et pour l’Afrique » pouvait-on lire dans ce document post intitulé « Les balades du ciel avec le pilote préféré ». Donc au-delà des enjeux relatifs aux prochaines élections législatives et à la présidentielle de 2024, Boubacar Camara et sa coalition en gestation vont s’ériger en boucliers pour faire échouer ce qu’ils qualifient de « Plan A » du président Macky Sall. « Et également faire échouer le « Plan B » qui consiste pour Macky Sall à s’octroyer la majorité à l’Assemblée nationale pour opérer les modifications constitutionnelles afin, comme à son habitude, de garantir une participation et une « victoire » à l’élection présidentielle de 2024 et au-delà ». Donc, pour Boubacar Camara, l’impératif des alliances s’impose en cette période de grandes joutes électorales. D’où la nécessité de créer une nouvelle ligue d’action...
Le message de Karim Wade aux «Lions»
Karim Wade se signe après la qualification des «Lions» au mondial Qatar 2022. Le responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) félicite la bande à Sadio Mané pour sa belle qualification pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Une victoire incroyable lors du premier match joué dans le plus grand stade d’Afrique, le stade Abdoulaye Wade, écrit le candidat du Pds à la Présidentielle. Karim Wade a saisi l’occasion pour remercier le Président Macky Sall pour sa reconnaissance envers le Président Abdoulaye Wade et cela, malgré leurs divergences politiques. L’ancien ministre de la Coopération internationale est impatient de voir les «Lions» découvrir ce merveilleux pays qu’est le Qatar, avec son hospitalité et ses fantastiques infrastructures, pour accueillir les plus grandes équipes du monde.
Un employé d’un hôtel décède après le but de Boulaye Dia
Les employés de l’hôtel «les Filaos» de Saly ont vécu le match Sénégal-Egypte avec tristesse. Pendant que le personnel regardait le match, un des employés du nom d’Ousmane a eu une crise cardiaque après le but de Boulaye Dia. D’après «Libération online», le défunt, âgé d’une cinquantaine d’années, fait partie des premiers employés de l’hôtel. Il est décédé au cours de son évacuation à «Urgence 24 ».
Le Sénégalais kidnappé au nord du Cameroun libre
Il y a eu plus de peur que de mal. L’équipe de Médecins sans Frontières enlevée au nord du Cameroun a recouvré la liberté hier. Après plus d’un mois de prise d’otages, les djihadistes de «Boko Haram» qui avaient pris en otage cinq employés de Médecins sans Frontières dont un Sénégalais ont cédé à la médiation. La famille de notre compatriote B. D. a confirmé l’information. Les cinq ex-otages, constitués d’un Tchadien, d’un Franco-ivoirien et de deux gardes de sécurité camerounais se trouvent au Nigeria.
Programmes ramadan des télés
A quelques jours de son démarrage du Ramadan, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) appelle les médias à accorder une grande attention et un soin particulier aux contenus des programmes à diffuser à l’antenne durant cette période. Face à certaines dérives découlant de la diffusion de certains contenus heurtant considérablement certaines sensibilités et susceptibles de constituer une menace sur la stabilité nationale et la cohésion sociale, le Cnra appelle les médias audiovisuels à éviter la diffusion de programmes de nature à tourner en dérision la religion, inciter à l’intolérance, à la stigmatisation, à l’exclusion et à la compétition entre les religions et/ou confréries, discréditer, attaquer ou dénigrer, de manière explicite ou implicite, les autres religions, confréries ou personnes qui les incarnent ou qui s’identifient à elles et entraîner ou provoquer une confrontation entre les religions, les confréries ou les communautés.
Le Cnra interdit d’antenne Ahmed Aïdara
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a pris la sanction extrême à l’encontre d’Ahmed Aïdara de «SenTv» et «Zik Fm». L’organe de régulation a interdit au maire de Guédiawaye l’animation des revues des titres et de presse sur SenTv et Zik Fm. Le Cnra motive sa décision par les manquements à la réglementation, notamment aux principes d’objectivité, de neutralité, d’équité et d’équilibre. Après une mise en demeure de la «Sen Tv» et de «Zik Fm», Babacar Diagne dit constater qu’Ahmed Aïdara persiste en abordant parfois des contenus ou de sujets non traités par les quotidiens dont il est censé rapporter le contenu, ou en étendant à souhait, par des commentaires inappropriés, les informations évoquées, afin de s’en prendre de manière indue à autrui en violation des règles qui régissent ces genres journalistiques. Le collège du Conseil national de régulation de l’audiovisuel interdit à la «SenTv» et «Zik Fm» de laisser Ahmed Aïdara animer les revues des titres et de presse. Le Cnra prévient que ces médias s’exposent à des sanctions en cas de non-respect de sa décision.
Félicitations aux «Lions»
Le chef de l’Etat a entamé hier sa communication en conseil des ministres par des félicitations à l’équipe nationale de football du Sénégal et à leur encadrement technique et administratif, pour leur brillante qualification aux phases finales de la Coupe du Monde de Football qui auront lieu au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022. Dans le même sillage, le Président Macky Sall remercie les populations, les autorités administratives et les élus territoriaux des départements de Foundiougne et de Mbour, pour leur accueil chaleureux durant les inaugurations du pont à péage et de l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène.
Cérémonie de prise d’armes le 4 Avril
La fête de l’indépendance sera célébrée cette année dans la sobriété. Le chef de l’Etat a confirmé en conseil des ministres hier que la célébration du 62e anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale se déroulera le 04 avril 2022, sur l’ensemble du territoire national, avec, notamment à Dakar, une cérémonie de prise d’armes, suivie d’un défilé militaire à la Place de l’indépendance, sous sa présidence.
Réalisation de la route de Pointe Sarène
Ne quittons pas le chef de l’Etat qui insiste sur la nécessité d’optimiser la mise en œuvre du programme spécial de désenclavement et de veiller à la réalisation rapide de la route desservant le nouveau pôle touristique de Pointe Sarène. Le Président Sall rappelle que le PSE vise dans une logique d’aménagement durable du territoire, la transformation structurelle de l’économie nationale à travers la réalisation, dans l’équité, d’infrastructures de désenclavement de dernière génération et le développement de secteurs moteurs comme le tourisme avec l’ancrage de l’initiative privée et de partenariats publics privés (PPP).
Cheikh Oumar Diagne auditionné par la Dic
Comme il l’avait annoncé, Cheikh Oumar Diagne a déféré hier à la convocation de la Division des investigations criminelles (Dic). C’est le député Me Djibril War qui a déposé une plainte contre le sieur Diagne pour diffamation et injures publiques. Assisté par son conseil Me Khoureychi Ba, il renseigne que la plainte tournait autour de la PGA et des députés qui roulent pour cet agenda Lgbt. M. Diagne dit avoir clarifier tous les points de la plainte. Cependant, Cheikh Oumar Diagne réitère sa détermination à combattre cet agenda et ses défenseurs sans réserve ni compassion. A l’en croire, son combat est basé sur la connaissance et l’engagement et rien ni personne ne peut l’intimider, car Allah est son soutien et c’est le meilleur des garants.
Assistance des réfugiés dans le nord-Sindian
Le Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance (Grpc) salue l’opération de démantèlement des bases de Salif Sadio dans le nord Sindian. Selon le coordonnateur du Grpc, Robert Sagna, la destruction des bases du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc) était une nécessité pour stopper les activités illicites de coupe de bois et de trafics de drogue. A l’en croire, les forces de défense et de sécurité sont en droit et en devoir de mettre fin à ces pratiques nuisibles pour la stabilité de la région, pour notre économie et pour notre environnement. En plus, selon Dakaractu, le Grpc pense que le conflit en Casamance n’a que trop duré, et n’a pu que créer le trouble et la désolation depuis 40 ans dans cette partie sud du Sénégal. Cependant, constatant un spectacle désolant des personnes déplacées et réfugiées, des villages abandonnés, des écoles fermées, etc. Robert Sagna et compagnie pensent que les autorités doivent mettre les conditions pour le retour des déplacés et réfugiés. Ils invitent l’État du Sénégal, la Gambie et la Guinée Bissau, à la société civile et les organismes comme la Croix Rouge à fournir l’assistance nécessaire à ces populations en détresse.
Le gouverneur pour le remboursement des prêts pour la Tabaski
Le gouverneur de la région de Kaolack, Alioune Badara Mbengue, a exhorté les éleveurs bénéficiaires des prêts reçus de l’Etat pour acheter des moutons et les revendre à les rembourser, afin que d’autres puissent en bénéficier, a constaté l’APS, mercredi. «A Kaolack, il y a un problème lié au financement des opérations de Tabaski. Ces fonds mis en place par l’Etat du Sénégal doivent être remboursés afin que d’autres puissent prétendre aux prêts», a dit M. Mbengue lors d’une réunion préparatoire de la prochaine fête musulmane de Tabaski, le sacrifice du mouton. Selon le gouverneur, le taux de remboursement des prêts était de 75 % en 2021 dans la région de Kaolack. «Nous voulons un taux de remboursement de 100 %», a-t-il déclaré, demandant aux services de l’Etat concernés de s’employer à faire rembourser les prêts. Des autorités administratives, des délégués d’associations d’éleveurs et des représentants des services de l’hygiène et de l’élevage ont pris part à la réunion. Les éleveurs ont demandé aux autorités de veiller à ce que l’eau et l’électricité soient disponibles sur les sites aménagés pour le commerce des moutons. Ils souhaitent aussi que l’hygiène et la sécurité soient de mise dans les foirails. «Nous allons tout faire pour qu’il y ait suffisamment de moutons pour la Tabaski», a assuré Alioune Badara Mbengue.
06 nouvelles contaminations
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a rapporté, mercredi, six nouveaux cas de Covid-19, sur 1186 tests virologiques réalisés au cours des dernières 24h, soit un taux de positivité de 0,50%. Les six nouvelles infections concernent 1 cas contact suivi, 02 cas importés enregistrés à l’AIBD et 03 issus de la transmission communautaire dans la région de Dakar, indique le bulletin du ministère de la Santé et de l’Action sociale consacré à l’évolution de l’épidémie au Sénégal. Selon la même source, aucun décès n’a été enregistré lors des dernières 24 heures, tandis que 06 malades ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Elle ajoute que l’état de santé des autres patients suivis est jugé stable, et qu’aucun cas grave n’est pris en charge dans un service de réanimation. Actuellement, 31 patients sont sous traitement. A ce jour, le Sénégal a enregistré 85 886 cas de Covid-19, dont 83 889 guéris, contre 1 965 décès. Au total, 1 462 187 personnes ont été vaccinées.
KEEMTAAN GI - DESSINE-MOI DAKAR
Où en est-on avec l’Emergence que l’on nous fredonne depuis 2013 ? Il suffit de se trimbaler dans quelques coins de la capitale pour se rendre à l’évidence que nous en sommes encore loin. Dakar se modernise certes avec des autoponts, pendant que, dans sa lointaine banlieue, on édifie une ville nouvelle. Un TER circule déjà et dessert de nombreuses localités de la périphérie. On attend le BRT pour d’ici fin 2022. Des commodités pour une ville en progrès. Mais là s’arrête le faciès de l’émergence. Dakar et sa banlieue restent répugnantes. L’embellie qu’elles offrent aux visiteurs est trompeuse. Nos marchés sont dégoûtants. L’hygiène est loin d’être la préoccupation de ces acteurs de l’informel qui proposent leurs marchandises dans un environnement insalubre. Un véritable problème de santé publique. Des produits alimentaires cohabitent chaleureusement avec des tas d’immondices ou des eaux usées. Des eaux venant souvent de fosses septiques. Pouah ! Les rues des quartiers sont encombrées de vendeurs de camelote douteuse, les trottoirs transformés en lieux de commerce. Des garages de mécaniciens ou des ateliers de menuisiers squattent le bitume même. Rien de tout cela ne semble déranger l’Autorité. Des routes balafrées, le ventre béant, jusque dans les entrailles du centre-ville de telle sorte que les véhicules slaloment pour éviter les nombreux nids de poule qui jalonnent les artères à l’instar de la mythique route nationale, indigne d’un Sénégal en 2022. Et plutôt que de nous construire des routes sécurisées sans trous, on tire la langue à ceux qui ne peuvent se payer le péage. Tant pis ! Au cœur de la ville, des souks et gargotes se disputent une clientèle paumée. Partout des déchets humains pour paraphraser l’auteure de « La grève des bàttu ». Signe d’une pauvreté qui ne recule pas. Les hôpitaux sont devenus des mouroirs pendant que l’on en inaugure d’autres à l’intérieur du pays sans le personnel d’appoint. Quant aux lieux où l’on instruit nos enfants, ils sont tout simplement effrayants. Ajoutez à ce tableau kafkaïen de vieux immeubles en ruine. L’émergence n’est assurément pas pour demain… KACCOOR BI
LES LIONS FÉLICITÉS EN CONSEIL DES MINISTRES
En réunion de Conseil des ministres ce mercredi 30 mars, le président de la République, Macky SALL, a adressé ses chaleureuses félicitations à l’équipe nationale de football du Sénégal, «les Lions», à leurs encadrements technique et administratif, pour leur brillante qualification aux phases finales de la Coupe du Monde de football, qui auront lieu au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.
FÊTE DE L’INDÉPENDANCE
Abordant la question de la célébration de la Fête de l’Indépendance, le chef de l’Etat a indiqué que le 62ème anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale se déroulera, le 04 avril 2022, sur l’ensemble du territoire national, avec, notamment à Dakar, une cérémonie de prise d’armes, suivie d’un défilé militaire, à la place de l’Indépendance, sous sa présidence.
PONT DE FOUNDIOUGNE ET HÔTEL RIU BAOBAB
Parlant des inaugurations du Pont à péage de Foundiougne, dénommé «Nelson MANDELA» et de l’Hôtel RIU BAOBAB de Pointe Sarène, le Chef de l’Etat a remercié les populations, les autorités administratives et les élus territoriaux des départements de Foundiougne et de Mbour, pour leur accueil chaleureux durant ces visites. Macky Sall a félicité le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et ses services, notamment l’AGEROUTE Sénégal, pour le pilotage remarquable des travaux du Pont. Il a également adressé ses félicitations au ministre du Tourisme et des Transports aériens et à ses équipes, aux structures associées, en particulier, la SAPCO, l’APIX et le Groupe RIU, pour le suivi du développement des projets touristiques dans la zone émergente de Pointe Sarène. Selon le président de la République, ces deux réalisations d’envergure illustrent l’efficacité et la crédibilité du Plan Sénégal Emergent, le PSE, qui vise, dans une logique d’aménagement durable du territoire, la transformation structurelle de l’économie nationale à travers notamment la réalisation, dans l’équité, d’infrastructures de désenclavement de dernière génération et le développement de secteurs moteurs (tourisme) avec l’ancrage de l’initiative privée et de partenariats publics privés (PPP) innovants, efficaces et créateurs d’emplois décents dans les localités polarisées. Le chef de l’Etat a signalé, à cet égard, la nécessité d’optimiser la mise en œuvre du programme spécial de désenclavement et de veiller à la réalisation rapide de la route desservant le nouveau pôle touristique de Pointe Sarène.
RECHERCHE AGRICOLE L’ISRA AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS
Sur la question liée au développement de la recherche agricole pour asseoir notre souveraineté alimentaire, un des axes du plan de relance de l’économie nationale, le président de la République a insisté sur l’importance qu’il accorde à ce volet pour améliorer les productions concernant toutes les spéculations. Dans ce cadre, Macky Sall a demandé au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, de lui proposer, avant la fin du mois d’avril, un plan d’urgence de transformation de la recherche agricole, en cohérence avec nos objectifs de souveraineté alimentaire. Il a invité, dans cette perspective, le ministre de l’Agriculture à actualiser, dans le consensus, les missions, l’organisation, le fonctionnement de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA), ainsi que le statut des chercheurs en activité dans cette structure stratégique.
MATÉRIALISATION DES ACCORDS SIGNÉS AVEC LES ENSEIGNANTS
Le suivi des négociations et l’application des accords avec les syndicats : sur ce point, le président de la République a instruit les ministres concernés de veiller, avec les syndicats d’enseignants, à la matérialisation effective, à partir de mai 2022, des accords récemment signés afin de garantir la stabilité sociale durable du système éducatif. Il a demandé, en outre, au ministre de la Santé et de l’Action sociale, en liaison avec le ministre de la Fonction publique et le ministre du Travail, d’assurer le suivi rapproché de la prise en charge des revendications des syndicats et personnels de santé.
MESURE INDIVIDUELLE
M. Ansou Souba BADJI, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule de solde n° 653 038/A, précédemment adjoint au Directeur du Commerce extérieur, est nommé Directeur du Commerce Extérieur au Ministère du Commerce et des PME, poste vacant.
KARIM WADE FÉLICITE LES LIONS
Depuis Doha au Qatar (tiens, tiens !), Karim Wade a tenu à féliciter les Lions pour leur brillante qualification au mondial de son pays d’hébergement. « Toutes mes félicitations à nos Lions pour leur belle qualification pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Une victoire incroyable lors du premier match joué dans le plus grand stade d’Afrique, le stade Abdoulaye Wade. Je tiens à remercier le Président Macky Sall pour sa reconnaissance envers le Président Abdoulaye Wade et cela malgré nos divergences politiques. Impatient de voir nos Lions découvrir ce merveilleux pays qu’est le Qatar, avec son hospitalité, ses fantastiques infrastructures construites sous le leadership de Son Altesse Sheikh Tamim pour accueillir les plus grandes équipes du monde. Sénégal ci Kanam ! » écrit l’ancien ministre d’Etat du Ciel et de la Terre.
LE DRAPEAU DU SÉNÉGAL HISSÉ À DOHA
Le drapeau sénégalais flotte désormais parmi ceux des 27 pays qui ont déjà assuré leur qualification au mondial du Qatar sur les 32 attendus. A travers une courte vidéo postée par la représentation diplomatique du Sénégal au Qatar, on voit l’ambassadeur du Sénégal au Qatar, Mamadou Mamoudou Sall, entouré d’autres compatriotes et de député Cheikh Tidiane Gadio en séjour à Doha hisser avec des responsables qataris le drapeau du Sénégal. Le tout rythmé par l’hymne national. Un honneur pour le Sénégal d’être présent à ce plus grand banquet du foot mondial qui se déroulera de novembre à décembre 2022 au Qatar.
REVUE DES TITRES ET DE LA PRESSE SUR SEN TV ET ZIK FM : LE CNRA INTERDIT D’ANTENNE AHMED AÏDARA
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a pris une décision portant interdiction de l’animation des revues des titres et de presse par Ahmed Aïdara sur Sen Tv et Zik Fm. Dans sa décision reçue à Libération online, le Cnra explique sa motivation : «Attendu que suite à des constats de manquements à la réglementation, le Conseil avait mis en demeure la Sen Tv et la Zik Fm « de prendre les dispositions pour mettre définitivement un terme aux violations de la réglementation par Monsieur Ahmed Aïdara dans ses revues des titres et de presse » ; Attendu que dans la mise en demeure, le Cnra avait décidé que « la constatation de nouveaux manquements aux principes d’objectivité, de neutralité, d’équité et d’équilibre commis par Monsieur Aïdara expose la Sen Tv et/ou la Zik Fm aux sanctions prévues par la réglementation, notamment la suspension partielle ou totale des programmes ». Malgré la mise en garde, les manquements à la réglementation évoqués dans la mise en demeure ont persisté, M. Ahmed Aïdara continuant, parfois en abordant des contenus ou des sujets non traités par les quotidiens dont il est censé rapporter le contenu ou en étendant à souhait, par des commentaires inappropriés, les informations évoquées, afin de s’en prendre de manière indue à autrui en violation des règles qui régissent ces genres journalistiques. Le collège du Conseil national de régulation de l’audiovisuel a fait injonction ce 29 mars à La Sen Tv et la Zik Fm de faire animer les revues des titres et de presse par M. Ahmed Aïdara: La Sen Tv et la Zik Fm sont tenues de respecter scrupuleusement la présente décision sous peine des sanctions prévues par la loi.
CRISE A LA CBAO INNOCENCE NTAP NDIAYE INVITE LES PARTIES À UN SURSAUT DE RESPONSABILITÉ
En marge de la tenue à Saly de la 25ème assemblée plénière du Haut Conseil du Dialogue Social, Mme Innocence Ntap Ndiaye s’est prononcée sur la crise sociale qui mine la Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest (CBAO), filiale du Groupe (marocain) Attijariwafa Bank. L’institution qu’elle dirige ayant été sollicitée par les travailleurs de la CBAO, l’ancienne ministre de la Fonction Publique et des Organisations Sociales, demande aux travailleurs d’accepter de conclure avec la direction générale un accord. Elle dit se soucier des répercussions que ce bras de fer pourrait avoir sur l’économie nationale étant entendu que c’est la première banque du pays qui est affectée. « C’est une crise qui a impacté le secteur économique, qui a impacté également la vie économique. C’est pour ça que j’interviens, juste pour lancer un appel aux travailleurs, à la direction générale et au Gouvernement. Ça fait plus d’un mois que nous travaillons sur ce dossier et nous lançons un appel aux travailleurs à accepter la conclusion d’un accord avec la direction générale. C’est parce que CBAO est la première banque du pays. C’est de la même manière que j’invite l’Association des professionnels des banques à faire en sorte qu’il y ait un climat apaisé au sein des institutions financières de cette nature. Je pense que c’est extrêmement important parce que les banques constituent le levier pour atteindre l’émergence dans la mesure où ce sont elles qui financent l’économie de notre pays. Encore une fois j’invite les parties prenantes à arrêter le conflit », a dit Innocence Ntap Ndiaye, lors de la tenue à Saly de la 25ème assemblée plénière du Haut Conseil du Dialogue Social. Pour rappel, depuis janvier, une crise sans précédent s’est installée entre le personnel et la Direction générale de la CBAO Sénégal, Filiale du Groupe Attijariwafa Bank
Première nation africaine au classement FIFA, champion d’Afrique et qualifiée pour le Mondial, l’équipe du Sénégal est face à un nouveau challenge cet automne. Reste à savoir si le groupe d’Aliou Cissé est prêt à briller à l’échelle planétaire
Les Lions du Sénégal ont assis leur règne sur l'Afrique. Après avoir remporté leur tout premier sacre en Coupe d'Afrique des nations (CAN), ils ont confirmé leur statut de leader du continent en enchaînant avec une qualification décrochée de haute lutte ce mardi. Reste à savoir si le groupe d’Aliou Cissé est fin prêt pour briller à l’échelle mondiale. Le chantier est en tout cas déjà ouvert pour le sélectionneur Aliou Cissé et son équipe qui connaitront demain, vendredi, leurs futurs adversaires lors du tirage au sort du mondial qatari.
Après cette grande première réussie dans leur nouvel antre inauguré par une deuxième participation consécutive inédite à une phase finale de Coupe du Monde, les Lions ont imposé leur suprématie sur le continent africain. Première nation africaine au classement FIFA, champion d’Afrique et finalement qualification au Mondial en poche, l’équipe du Sénégal se tourne vers un nouveau challenge cet automne 2022 en se mesurant avec les meilleures nations de football.
Le sélectionneur Aliou Cissé a sans doute posé les jalons d’un avenir grandissant après avoir bâti un groupe solide. Si elle a atteint la phase de maturité, le chantier reste encore ouvert. Il faudra être prêt pour briller à l’échelle mondiale. Pour cette nouvelle ambition, le sélectionneur peut naturellement compter sur son groupe de performance qui regorge de fortes individualités à l'image d’Edouard Mendy, Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Idrissa Gana Guéye, Youssou Sabaly que l’on cite comme des joueurs de classes mondiale et qui, pour la plupart, étaient présents à la dernière Coupe du monde de 2018 en Russie.
A cette « colonne vertébrale », on peut ajouter d’autres jeunes qui ont été intégrés en cette année 2020 la sélection et qui n’ont pas tardé à s’imposer durant la CAN camerounaise. Il s’agit notamment de Nampalys Mendy qui s’est transformé en titulaire, du polyvalent Bouna Sarr, des deux espoirs marseillais Bamba Dieng et Pape Guèye, ou encore Abdou Diallo qui forme avec Kalidou Koulibaly, une charnière centrale quasiment imprenable. En fonction de la forme des joueurs et de la disponibilité des uns et des autres, la porte de la Tanière reste cependant grandement ouverte. Le potentiel ne manque pas pour le Sénégal. Le nouveau titre du Sénégal pousse actuellement beaucoup de joueurs et surtout de binationaux à manifester leur volonté de porter le maillot national et d’intégrer l’équipe nationale. Et ce sont les noms de Malang Sarr, Sofiane Diop ou Boubacar Kamara qui sont les plus cités comme étant de potentiels renforts en direction des prochaines échéances.
L’équipe du Sénégal est en tout cas attendu par le monde du football. Elle a huit mois pour préparer ce rendez-vous majeur dans laquelle elle va rivaliser avec les meilleures nations du monde et pour briller au Qatar. Il va falloir se tester et se frotter surtout aux styles de jeux asiatiques et sud-américains auxquels les équipes sénégalaises ne sont pas encore habituées. Comme ce fut le cas lors du mondial 2018 où les Lions avaient buté sur le Japon et la Colombie. Quoiqu’il en soit, Aliou Cissé s’est déjà projeté et se dit suffisamment armé et prêt pour faire briller le Sénégal au mondial qatari. « On est passé. On sera meilleur. Au mondial 2018, on a été éliminé aux nombres de cartons. Cette fois, on y retourne. Si vous me dites si cette équipe est armée pour aller en Coupe du monde, je dirais oui. On a constitué une équipe pour aller à la Coupe du monde. On partira avec une forte ambition », promet-il. En attendant l’entame de la préparation, le Sénégal sera édifié sur ses prochains adversaires ce vendredi, à l’occasion du tirage au sort du Mondial 2022 au Qatar.
Premier sélectionneur à porter le Sénégal au sommet du football africain, le 6 février dernier au Cameroun, Aliou Cissé est aussi devenu le premier sélectionneur à qualifier les Lions en deux phases de Coupe du monde consécutives. Après 2018 en Russie, il aura une autre occasion de faire plus que son ancien entraîneur Bruno Metsu qui avait conduit les Lions en quart de finale de la Coupe du monde 2002.
VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE, DIAGNOSTIC D’UN PHÉNOMÈNE QUI GAGNE DU TERRAIN
L’étude sur la violence scolaire dans le cadre du projet « Lycées Modèles de la Citoyenneté et du Civisme » a été restituée hier, mercredi 30 mars. Elle a permis d’analyser la violence en milieu scolaire et d’apporter des solutions
L’étude sur la violence scolaire dans le cadre du projet « Lycées Modèles de la Citoyenneté et du Civisme » a été restituée hier, mercredi 30 mars. Elle a permis d’analyser la violence en milieu scolaire et d’apporter des solutions.
La violence est une réalité dans les écoles au Sénégal. C’est ce que montre l’étude sur le phénomène de la violence en milieu scolaire dans le cadre du projet « Lycées Modèles de la Citoyenneté et du Civisme » restituée hier, mercredi 20 par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep). « Le projet a permis de sensibiliser les élèves sur les notions de civisme, de citoyenneté, de démocratie, de tolérance et surtout de culture de la paix. Les élèves ont discuté sur ça et ont apporté des solutions. A travers cette étude, nous avons donné la parole aux professeurs, aux proviseurs, aux témoins pour apporter des témoignages sur la violence dans le milieu scolaire », a déclaré le responsable de recherche et de documentation de la Cosydep, Mamadou Ndiaye.
Prenant la parole, le sociologue Djiby Diakhaté, par ailleurs professeur à l’Ucad, est revenu sur les types de violences dans le milieu scolaire. « Nous sommes partis des formes de typologies de violence qui existent dans le milieu scolaire. Il y a une pluralité de formes de violence et chaque forme a sa spécificité. Nous avons la violence physique, elle est présente à travers les formes de viols, d’agressions diverses et les victimes peuvent être les élèves, les membres du personnel, les enseignants », a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter : « elle est liée souvent à des malentendus entre les relations des différents familles de l’école mais aussi l’usage de certains produits comme le drogue. Nous avons la violence verbale, elle se présente sous la forme d’une menace, d’une injure. Elle est tenue dans les écoles mais aussi sur les réseaux. Il y a aussi la violence psychologique due au fait que l’école n’est plus forcément dans le cadre social un ascenseur socio-économique comme elle était traditionnellement. Nous avons la violence économique, c’est à dire des distinctions dans la société, l’école des riches et l’école des pauvres ».
Lors de la restitution de l’étude, les élèves ont fait des démonstrations à travers des sketchs pour sensibiliser sur la violence. Pour réduire les violences en milieu scolaire, Djiby Diakhaté propose la mise en place des assistants sociaux dans les écoles. « Je crois que nos écoles ont besoin d’assistants sociaux. Ils ont besoin d’éducateurs spécialisés. Et les assistants vont prévenir les difficultés chez les enfants », a-t-il dit. Le projet « Lycées Modèles de la Citoyenneté et Civisme » a été financé par la coopération portugaise.
APPEL À DES ACTIONS CONCRÈTES POUR RENFORCER LE LEADERSHIP DES FEMMES AFRICAINES
ONU Femmes et l'ARC s'engagent, conformément à l'accord de Nairobi, à renforcer les politiques de gestion des risques de catastrophe par l’intégration du genre et de l’inclusion
En marge de la 66e session de la Commission de la condition de la femme (CSW66), qui s’est tenue du 14 au 25 mars 2022, l’African Risk Capacity (ARC) et ONU Femmes lancent un appel conjoint pour une meilleure promotion de l’intégration de l’égalité des sexes et les besoins des femmes et des filles dans les politiques et programmes de gestion du changement climatique et des risques de catastrophe.
La 66e session de la Commission de la condition de la femme (CSW66) s'est tenue du 14 au 25 mars, sous le thème "Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles dans le contexte des politiques et programmes de lutte contre le changement climatique, l’environnement et la réduction des risques de catastrophe". Elle a permis au CSW66 de dénoncer, dans ses conclusions, les conditions des femmes et des filles victimes de manière disproportionnée du changement climatique, des catastrophes naturelles et d’autres chocs d'une part, et, d'autre part, l'inexploitation du potentiel et les capacités des femmes et des filles mais aussi du leardeship des femmes dans les processus de renforcement de la résilience. Alors que leur pleine participation et leur leadership dans les politiques et programmes de lutte contre le changement climatique, l’environnement et la réduction des risques de catastrophe sont essentiels pour les rendre plus efficaces pour tous, informe un communiqué de presse parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien, hier mercredi.
Selon la directrice régionale d’ONU Femmes Wcaro, "Pour atteindre cet objectif ambitieux, il faudra intégrer les besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques et programmes de lutte contre le changement climatique et de réduction des risques de catastrophe, mais aussi développer les financements sensibles au genre, en augmentant les investissements dans des politiques et des programmes de réduction des risques liés au changement climatique, à l’environnement et aux catastrophes qui tiennent compte des sexo-spécificités". En parallèle, pour renforcer la résilience des femmes et des filles, des mesures ont été prises afin de financer et de fournir des infrastructures et de services publics durables, d'améliorer les conditions de travail des femmes, promouvoir une approche sensible au genre, pour une meilleure transition équitable vers des économies vertes et bleues régénératrices, entre autres, note la source.
Dans cette optique, ONU Femmes et Afrique Risk Capacity, une mutuelle panafricaine de gestion des risques, s'engagent à réduire les inégalités entre les sexes dans l’accès aux mécanismes de renforcement de la résilience et promouvoir une meilleure intégration de l’égalité des sexes dans la gestion des risques de catastrophe au Sahel et dans d’autres pays africains notamment au Sénégal et au Mali où ils s'engagent à mettre à l’essai des services innovants et sensibles au genre, contre les catastrophes, des formations d’alphabétisation financières, des services climatiques et des systèmes d’alerte précoce adaptés aux besoins spécifiques des femmes rurales.
Et pour Ibrahim Cheikh Diong, Sous-Secrétaire général des Nations Unies et Directeur général de African Risk Capacity (ARC) d’ajouter : "Les considérations de genre dans la gestion et le financement des risques de catastrophe doivent être une priorité pour les acteurs étatiques et non étatiques, car les aspects sexo-spécifiques recoupent tous les thèmes. Le financement des risques de catastrophe, la préparation et la réponse aux catastrophes impliquent d’accorder une attention maximale aux besoins des femmes. Bien que les femmes et les groupes vulnérables soient les plus touchés par les catastrophes, ils ne sont pas prioritaires dans les budgets de gouvernements du continent africain".
Pour la mise en œuvre de stratégies de réduction des risques de catastrophe sensibles au genre et inclusives, de programmes et plans d’action à tous les niveaux, ONU Femmes et l'ARC s'engagent, conformément à l'accord de Nairobi, "à renforcer les politiques de gestion des risques de catastrophe par l’intégration du genre et de l’inclusion, en favorisant la participation et l’inclusion des femmes, des jeunes et d’autres groupes vulnérables et en formulant des politiques, des stratégies, des plans et des cadres juridiques de gestion des risques de catastrophes sensibles au genre, pour assurer un développement sensible aux risques", précise-t-on dans le document.
LE SYNDICAT DES PHARMACIENS PRIVÉS DU SÉNÉGAL MENACE DE FERMER LES OFFICINES
Le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal s’est offusqué hier mercredi, de la décision du ministère de la Santé abrogeant l’arrêté qui porte autorisation d’exploitation de la pharmacie dénommée « Grande Pharmacie Dakaroise » au profit de Mme Mbodji
Le Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal (SPPS) a annoncé hier mercredi, la convocation prochaine d’une Assemblée générale extraordinaire pour déterminer de la conduite à tenir dans l’affaire dite de la Grande Pharmacie Dakaroise. Il n'exclut pas d'appeler à la fermeture des officines de pharmacie.
L’affaire dite « de la grande pharmacie dakaroise » connait des rebondissements. Le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal s’est offusqué hier mercredi, lors d'un point de presse tenu dans ses locaux , de la décision du ministère de la Santé abrogeant l’arrêté qui porte autorisation d’exploitation de la pharmacie dénommée « Grande Pharmacie Dakaroise » sise au Plateau, 1 Place de l’Indépendance, au profit de Mme Mbodji Aicha Goundiam.
Selon le Président du Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal, Docteur Assane Diop, la décision prise par le ministère de la Santé à la date du 11 février 2022, sur la base de la note de présentation du Directeur de la Pharmacie et du Médicament est injustifiable. « La notification à l’intéressée par ce dernier n’a été faite qu’un mois après, c’est-à-dire le 08 mars 2022. Ce qui est surprenant, c’est que le même Directeur recommande à Mme Mbodji dans sa note d’information, de déposer un dossier de demande de transfert, alors que l’arrêté portant autorisation d’exploitation de son officine a été abrogé un mois auparavant », a–t-il avancé.
Et de renseigner : « pour rappel, en 2020 la Direction de la Pharmacie et du Médicament (DPM) avait pris la décision illégale d’instruire un dossier de transfert de la Pharmacie Nation sur le site appartenant à la Grande Pharmacie Dakaroise depuis 1953, en violation des dispositions relatives aux conditions de création et de transfert des officines. Cette décision a été prise malgré tous les efforts effectués par Mme Mbodji pour informer les autorités concernées de son transfert provisoire et de son intention de rejoindre son site, dès la fin des travaux de rénovation, qui concernaient l’immeuble qui abritait son officine ».
Pour Dr Diop, la concernée avait d’ailleurs attaqué cet arrêté devant la Chambre Administrative de la Cour Suprême qui a tranché en sa faveur ( arrêt n°51 du 25 novembre 2021) en annulant l’arrêté du ministre de la Santé portant autorisation de transfert de la Pharmacie Nation au rez de chaussée de l’Hôtel indépendance . Face à ce qu’il considère comme une injustice en direction de Mme Mbodji, le SPPS renouvelle son engagement pour le respect des lois et règlements régissant la profession. « Nous userons de tous les moyens à notre disposition pour qu’il en soit ainsi » a déclaré Dr Diop.
En outre, le syndicat a invité ses membres à l’assemblée générale extraordinaire qui se tiendra dans les jours à venir. « Le Syndicat des Pharmaciens appelle tous ses membres et sympathisants à se mobiliser pour faire barrage à cette décision inique, qui constitue un précédent dangereux pour la profession. Le syndicat exhorte enfin ses membres à répondre massivement à la convocation dans les prochains jours de l’assemblée générale extraordinaire pour déterminer la conduite à tenir face à cette forfaiture. "Nous n’excluons pas de fermer les pharmacies pour que le droit soit rétabli » a averti le Président du SPPS.
SONKO BIENTÔT AUDITIONNÉ ?
Accusé de « viols répétés et menaces avec armes à feu » par Adji Sarr, Ousmane SONKO, appelant à ses militants et les populations de rester chez eux et de ne pas manifester, a annoncé avoir demandé à être auditionné le 6 avril prochain
Accusé de « viols répétés et menaces avec armes à feu » par Adji Sarr dans le cadre de l’affaire « Sweet beauté » qui était à l’origine des manifestations du mois de mars 2021 et qui avaient failli faire basculer les institutions républicaines du Sénégal, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, va enfin faire face au doyen des juges pour être entendu dans le fond de cette affaire. Dans un live sur Facebook hier, mercredi 30 mars, le nouveau maire de Ziguinchor, appelant à ses militants et les populations de rester chez eux et de ne pas manifester, a annoncé avoir demandé à être auditionné le 6 avril prochain.
Début du mois d’avril décisif pour l’affaire « Sweet beauté » qui était à l’origine des manifestations du mois de mars 2021 et qui avaient failli faire basculer les institutions républicaines du Sénégal à la suite de l’arrestation de l’ancien candidat classé troisième à l’issue de la présidentielle de 2019, Ousmane Sonko. Après un an de point mort, les auditions, dans le cadre de cette affaire d’accusation de « viols répétés et menaces avec armes à feu » contre le leader de Pastef, Ousmane Sonko, relancées depuis quelques jours par le nouveau doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo, vont certainement connaitre leur épilogue dans la première quinzaine de ce mois d’avril. Après les auditions des autres personnes impliquées dans cette affaire, c’est au tour du leader de Pastef, Ousmane Sonko, de passer devant le doyen des juges pour être entendu dans le fond de cette affaire. Dans un live sur Facebook hier, mercredi 30 mars, le nouveau maire de Ziguinchor est d’ailleurs monté au créneau lui-même pour camper les choses. Dans cette déclaration d’à peine dix minutes, l’ancien candidat classé troisième à l’issue de la présidentielle de 2019, réaffirmant son ambition d’être le prochain président de la République du Sénégal, a commencé par dénoncer son placement sous contrôle judiciaire. Soulignant qu’il ne compte aller nulle part ailleurs parce que c’est au Sénégal que se trouve sa sécurité, il a indiqué que la procédure de placement sous contrôle judiciaire ne se justifiait pas. Poursuivant son propos, il a indiqué que s’il y a une partie qui n’a pas intérêt à ce que la vérité éclate au grand jour dans le cadre de cette affaire, c’est bien le régime en place qui a échoué à le faire condamner grâce à la forte mobilisation du peuple sénégalais. « Le dossier a échoué depuis le mois de mars 2021 puisque le complot était de m’arrêter aussitôt après l’éclatement de cette affaire puis me placer sous mandat de dépôt et m’envoyer à Rebeus et faire trainer la procédure en convoquant le prétexte de matière criminelle», poursuit-il encore. Avant d’ajouter : « Le juge ou la justice ne devrait pas être une prolongation du régime en place dans ce dossier ».
EXPLICATION SUR SA DERNIÈRE SORTIE
Revenant sur sa dernière sortie, Ousmane Sonko a indiqué que c’était pour dénoncer le traitement à géométrie variable dont lui et ses avocats sont victimes dans ce dossier. « Depuis plus d’un an, on nous refuse, mes avocats et moi de se prononcer sur cette affaire. On nous dit qu’on n’a pas le droit de dire un mot concernant ce dossier, on a même vu l’ordre des avocats monter au créneau et menacer mes avocats de procédure disciplinaire quand ils ont voulu se prononcer sur l’affaire des 94 milliards. Pourtant, pendant tout ce temps, la partie civile et son avocat passent tout leur temps à parler de cette affaire dans les médias au vu et au su de tout le monde sans qu’on ne les dise rien », a-t-il martelé avant de lancer. « C’est donc pour dire non à cette injustice que j’ai fait ma dernière sortie qui a d’ailleurs fait bouger les lignes puisqu’après, le juge qui a toujours refusé de répondre aux correspondances de mes avocats, a réagi à leur dernière lettre. Et, il a ce juge juste 10 jours pour auditionner tout le monde. Il ne reste que moi pratiquement. Cela veut dire qu’on pouvait le faire depuis très longtemps». « L’instruction est presque bouclée, donc il n’y a plus de raison que les choses tirent en longueur. Ce dossier ne fait pas partie de ces dossiers compliqués où on doit entendre des témoins à l’étranger. Il est temps qu’on le traite et le vide une bonne fois pour toutes », insiste-t-il tout en affirmant : « J'ai eu ce que je voulais. Le dossier ne peut plus trainer entre les mains du juge ».
« J’AI DEMANDE A ETRE AUDITIONNE LE 6 AVRIL PROCHAIN »
Par ailleurs, révélant qu’il avait demandé à être auditionné par le doyen des juges plus tard le mardi 29 mars dernier, le leader de Pastef a demandé à être entendu dès la semaine prochaine. « La semaine passée, mes avocats m’ont appelé pour me rendre compte des discussions qu’ils ont eues avec le juge en vue de mon audition. Je leur ai clairement demandé que cela se fasse au plus tard le mardi 29 mars 2022. Cela ne s’est pas fait. Maintenant, j’ai demandé à être auditionné le 6 avril prochain. Je dois retourner à Ziguinchor lundi, mais je suis prêt à annuler mon billet. On n'attend que la réponse du juge », a indiqué le maire de Ziguinchor qui demande dans la foulée à ses militants et aux populations de rester chez eux et de ne pas manifester.
«JE N’AI JAMAIS CHERCHE A JETER LE DISCREDIT SUR L’INSTITUTION JUDICIAIRE»
«J’ai reçu plusieurs appels mais je veux dire que tout ce que j’ai fait jusqu’ici, c’est de les pousser à vider cette affaire le plus rapidement possible. Je n’ai jamais cherché à jeter le discrédit sur l’institution judiciaire avec qui nous n’avons aucun problème encore moins les magistrats. Mais si un magistrat pose un acte contraire au principe au droit, il est de notre devoir de dire attention puisque les magistrats sont des êtres humains et peuvent commettre des erreurs comme tout autre être humain».