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24 juin 2025
CE QUE J'AI FAIT DE LA PRIME DE 50 MILLIONS OFFERTE PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Président de la ligue professionnelle et premier vice-président de la fédération sénégalaise de Football, Djibril Wade, qui a lui reçu les 50 millions de francs Cfa, s’est expliqué sur la question.
iGFM - (Dakar) La distribution de la prime spéciale de 50 millions de francs Cfa, offerte par le Chef de l'Etat aux membres de la délégation officielle du Sénégal à la Coupe d'Afrique des nations (CAN), a suscité une certaine polémique. Président de la ligue professionnelle et premier vice-président de la fédération sénégalaise de Football, Djibril Wade, qui a lui reçu les 50 millions de francs Cfa, s’est expliqué sur la question.
«C'est que c'est une première ce qui s'est passé. Pourtant, on n'avait rien gagné lors de la Coupe du monde, alors que les gens avaient reçu plus d'argent. Et pourtant, il n'y a pas eu de tollé. C'était la même chose pour la Coupe d'Afrique. Alors que le président de la République n’avait pas donné de primes, les gens ont reçu plus de 50 millions, Personne n'en a parlé. Je dirai ce que j'ai à dire en Comité exécutif, mardi, mais pas sur la place publique», a-t-il indiqué dans les colonnes de Les Echos.
Ayant, lui, reçu ses 50 millions de francs Cfa, M. Wade, qui est aussi le maire de la commune de Biscuterie, a expliqué comment il a utilisé la somme : «J'ai divisé les 50 millions en deux parties. J'ai donné les 10 millions aux femmes de Biscuiterie. J'ai donné 10 millions à NGB, à la jeunesse, Et en fin j'ai donné 5 millions aux Daaras de la commune. Maintenant pour les 25 millions restants, je compte voir comment aider les mosquées et autres.»
par Jean-Baptiste Placca
UN PEUPLE RÉELLEMENT HEUREUX
Avec la victoire des « Lions » à la Coupe d’Afrique des nations, le Sénégal a pu montrer à une Afrique de l'Ouest quelque peu désemparée, à quoi peut ressembler une nation unie et rayonnante de bonheur
Pour célébrer les Lions, de retour du Cameroun avec le premier trophée continental de l’histoire de leur football, les Sénégalais sont sortis, par millions, en début de semaine, offrant un impressionnant spectacle de liesse populaire et de concorde. Comment expliquer une telle mobilisation, une telle ferveur autour des Lions et pour le football ?
On ne s’imagine pas à quel point cela fait du bien, à tous les peuples africains, de voir, sur ce continent si souvent consigné au pied du mur des lamentations, une nation simplement heureuse. Un bonheur palpable, communicatif, et d’autant plus plaisant à contempler qu’il ne pouvait être feint. Et l’on a presque envie d’aller questionner les plus anciens, pour trancher si ce jour déclasse, ou pas, celui de la proclamation de l’indépendance.
Par millions, ils sont sortis accueillir les Lions, leurs héros, fiers d’être le ciment d’une cohésion nationale parfois chahutée, ces derniers temps. Mais, même si ce n’était que le temps d’une célébration, cette cohésion était belle à voir, trop belle pour ne pas être applaudie. Seul le football pouvait valoir au peuple sénégalais un tel retour à l’essentiel. D’autant plus que le football aussi est essentiel, dans la vie de nombreuses nations africaines.
Le sport-roi, soit ! Mais en quoi serait-ce essentiel ?
Parce qu’il contribue à la bonne santé de la jeunesse qui le pratique, souvent avec des infrastructures rudimentaires. Il suffit parfois de deux morceaux de pierre, pour matérialiser les buts, et un ballon de fortune peut suffire. Mais le football est aussi une industrie, qui tient sa part dans l’économie nationale. C’est enfin une réalité sociale, qui enchante les rêves des jeunes, qui n’ont parfois aucune autre issue, pour réussir dans la vie. D’ici dix à quinze ans, vous verrez éclore au Sénégal, de jeunes footballeurs de talent, qui se seront engagés dans la pépinière de ce sport, immédiatement dans les jours, les semaines ou les mois qui suivent l’accueil grandiose que vient de réserver le peuple à ses héros. C’est aussi ainsi, dans une saine émulation dans l’excellence, que se construit l’avenir d’une nation.
Enfin, l’équipe nationale. Elle est le creuset dans lequel se fondent facilement les différences insurmontables. Elle recueille les meilleurs, sans que n’interviennent les considérations régionales, ethniques et autres, qui polluent tant le reste la vie d’une nation. Lorsque vous êtes vraiment bon sur le terrain, le public le sait et aucun arrangement d’arrière-salle ne pourra vous priver de votre poste de titulaire. Si seulement chacun, dans la société, s’appliquait, comme au football, à être le meilleur à son poste, le plus compétent dans son domaine, sûrement que les nations africaines avanceraient mieux et plus vite.
Il s'agit d'un fonds de 4,6 milliards d'euros, soit 3,000 milliards FCFA visant à soutenir les jeunes entrepreneurs, les start-up en croissance et les écosystèmes d'entrepreneuriat locaux et nationaux en Afrique
Le mercredi 9 février 2022, le Consortium Jeunesse Sénégal a eu l'honneur d'accueillir en son siège à Guédiawaye, la présidente de la Commission Européenne Mme Ursula Von der Leyen, accompagnée de la vice-présidente Mme Margrethe Vestager et de 4 Commissaires : Mme Jutta Urpilainen - Partenariats Internationaux, M. Thierry Breton - Marché Intérieur, Mme Ylva Johansson - Affaires intérieures, et Mme Kadri Simson - Énergie.
Les ministres de l'Economie, du Plan et de la Coopération M. Amadou Hott, et de la Jeunesse Mme Néné Fatoumata Tall, le préfet adjoint Mme Coumba Sall Wade, et le maire de la commune M. Racine Talla, étaient aux côtés du président du Consortium Jeunesse Sénégal, M. Sobel Aziz Ngom pour les accueillir.
Cette rencontre a permis à cette délégation européenne en visite officielle au Sénégal de rencontrer une trentaine de jeunes apprenants, militants et entrepreneurs, et de discuter avec franchise de sujets préoccupant pour les jeunes tels que l'inclusion systémique, l'équité dans la mobilité, les investissement verts, l'accès au capital, ou encore l'accès au marché pour les jeunes entrepreneurs sénégalais.
La présidente Von der Leyen y a également lancé l'initiative IYBA (Investing in Young Business in Africa), un fonds de 4,6 milliards d'euros, soit 3,000 milliards FCFA visant à soutenir les jeunes entrepreneurs, les start-up en croissance et les écosystèmes d'entrepreneuriat locaux et nationaux en Afrique. Le Sénégal sera le pays pilote de cette initiative.
Enfin, la Commissaire Urpilainen a procédé à la signature d'un accord de partenariat avec un groupe d'associations des femmes dirigé par Mme Mame Diarra Ndiaye, présidente de Solidarité Active.
La rencontre s'est terminée en fin d'après-midi dans une bonne ambiance par une photo de groupe avec les autorités présentes et les jeunes participants sur le parvis de l'Espace Jeunes Yaakaar.
NOUVEL ALBUM DE 12 TITRES : SAHAD SARR TIENT SON LUUMA
Luuma, le nouvel album de l’artiste musicien Sahad Sarr, est sorti depuis le 4 février en Afrique. Ce samedi, l’artiste donne rendez-vous à ses fans à l’Institut français de Dakar, pour un concert inédit.
Avec son nouvel album, Luuma, Sahad Sarr lance un message très fort en faveur de l’unité et de la tolérance dans le monde. Ce nouvel album de 12 titres sera présenté ce soir, sur la scène de l’Institut français de Dakar.
Luuma, le nouvel album de l’artiste musicien Sahad Sarr, est sorti depuis le 4 février en Afrique. Ce samedi, l’artiste donne rendez-vous à ses fans à l’Institut français de Dakar, pour un concert inédit. Il y a quelques jours, en présentant son album en marge du Dakar music expo (Dmx), Sahad avait annoncé la couleur. «On va transposer le luuma sur la scène du centre culturel», disait-il.
Après Jiw en 2017, ce nouvel album est un appel au vivre ensemble et à la tolérance. «Le luuma est un marché itinérant et hebdomadaire, où tous les villageois se retrouvent et où chacun peut trouver ce qu’il cherche. C’est une fabrique des possibles. Au Sénégal, il y a une anarchie, mais c’est une anarchie organisée qui fait notre monde», explique le musicien. Dans la musique de l’artiste, plusieurs influences se mélangent pour donner une fusion, une musique «alternative», autour du jazz et du funky. «Luuma, c’est un appel à l’unité. Seul, on ne peut rien faire et le monde est un vaste luuma», plaide l’artiste dont l’album compte 12 titres. Pour cet album, Sahad s’inscrit dans la continuité de ses précédentes œuvres. «C’est une continuité et une évolution aussi parce qu’il y a des harmonies très simples, très acoustiques.
A un moment donné, on a voulu toucher un public plus large et on s’est dit que c’est important de faire la musique que nous voulons faire, mais c’est aussi important de faire une musique où les Sénégalais peuvent se retrouver à l’intérieur.»
A en croire Sahad Sarr, «il y a mille façons de faire du mbalax» et la bande de musiciens venus d’horizons divers et dont les notes ont déjà enchanté le monde, souhaite se rapprocher davantage du public sénégalais, plus friand de mbalax. «On a vraiment voulu être plus accessibles. Il fallait montrer aux gens que ce n’était pas notre musique qui était inaccessible, mais que ce sont les sénégalais qui devaient s’ouvrir à d’autres genres. Que les gens sachent qu’il y a une scène alternative, des musiques alternatives.»
Avec une pointe de regret, Sahad estime que certaines musiques ne sont pas accessibles dans les médias du pays, soumis à la dictature du genre dominant. «On est dans un monde où c’est le buzz qui importe alors que nous, la musique qu’on fait, c’est une musique que l’on peut écouter encore dans 20 ou 25 ans. La preuve, les gens parlent encore de mon premier album des années après.»
RICHESSE DES TEXTES
Le jeune musicien qui a grandi au 105 de la rue Carnot à Dakar, en a gardé des images indélébiles. Ces tranches de vie alimentent aujourd’hui un imaginaire fertile. Dans Sandaga par exemple, l’artiste puise dans ses souvenirs d’enfance pour faire revivre l’édifice que des bulldozers ont effacé de la carte de la ville. «Je suis né au 105 rue Carnot et ma mère m’envoyait tous les week-ends au marché. Je ne fais que ressortir cet imaginaire-là. Les générations futures ne verront pas ce marché, mais cette chanson la leur fera vivre.»
Life télévision est un appel à une prise de conscience. « Dans les réseaux sociaux, les gens s’insultent, racontent la vie privée des autres. Avec sa famille, quand on est ensemble, chacun est plongé dans son téléphone. J’étais choqué quand je suis parti au village de ma mère il y a deux ans et que j’ai trouvé mes cousins installés dans la grande cour, avec chacun son téléphone. Il y a 10, 15 ans, il n’y avait qu’une seule télé et on la regardait tous ensemble», explique Sahad. Dans Cookkeer, il évoque la douloureuse vie des orphelins. «La chanson raconte l’histoire de cet orphelin dont le père est parti en exil, la mère partie au marché. Et il chante pour le retour de ses parents.» Plus qu’un hommage, la chanson évoque le courage de ces femmes devenues par la force des choses, cheffe de famille. «Les femmes sont aujourd’hui celles qui travaillent, les maris ne sont plus là et elles sont obligées de s’occuper de leurs familles. Cookkeer est un hommage à ces femmes, souvent seules, qui s’occupent de leurs enfants.»
De même, Oh Mama parle de cet imaginaire qui fait que quand les Africains se rendent en Europe, on les appelle migrants et quand les Européens viennent ici, ils sont des expatriés avec de bons salaires et vivent dans le luxe. Il en est ainsi de tout l’album, avec des chansons engagées et riches en messages.
LE HAVRE DE KAMYAAK
Sans doute la rançon de cette démarche entreprise depuis quelques années par cet artiste, qui est à la source de la création de la communauté écologique de Kamyaak. Dans ce patelin situé à 8 km de Tattaguine dans la région de Fatick, Sahad Sarr a mis en place une communauté qui s’active dans plusieurs activités, liées à l’écologie et au commerce équitable. «Je suis venu au milieu de nulle part fonder une communauté, il y a 6 ans. Avec des activités écologiques, des Gie de femmes qui font de la teinture et des vêtements qui sont vendus à travers le monde. On a planté des arbres, créé un havre», explique-t-il. En attendant la sortie à l’international prévue le 17 mars prochain, Sahad et le Nataal Patchwork vont continuer à enchanter les mélomanes au Sénégal.
LES VILLAGES DE NEBE ET SOK-MAK APPELLENT À L’AIDE
Les populations du village de Nébé, localité située dans la commune de Tocky Gare, au cœur du département de Diourbel, ont passé la journée d’hier dans la tristesse.
Par Oumy LY (Correspondante) |
Publication 12/02/2022
Les populations du village de Nébé, localité située dans la commune de Tocky Gare, au cœur du département de Diourbel, ont passé la journée d’hier dans la tristesse.
A cause d’un violent incendie qui a occasionné d’importantes pertes matérielles. Moussa Thiaw, maire de la commune de Tocky Gare, est dévasté : «Les dégâts sont inestimables parce qu’il y a des animaux qui ont péri, tels que des moutons, un cheval et un âne, sans compter les denrées alimentaires de même que les semences qui ont été conservées pour l’hivernage prochain. Ces évènements sont fréquents durant cette période de l’année, où les vents sont un peu violents dans notre commune. Parce que tout récemment, nous avons enregistré des incendies pareils qui ont fait beaucoup de dégâts. C’est le moment aussi d’attirer l’attention sur l’utilisation du feu. Nous ne connaissons pas les causes de l’incendie, mais probablement c’est venu de la cuisine.»
L’édile qui sera installé ce samedi, va mettre en place un élan de solidarité pour venir en aide aux sinistrés. «Il est l’heure de porter assistance à ces sinistrés, mais aussi leur dire que toutes les dispositions seront prises dès notre installation pour les accompagner, parce que la situation est extrêmement difficile : des chambres ont pris feu et les dégâts sont énormes. Je pense aussi que les autorités administratives vont prendre les mesures idoines. Nous remercions les populations de Nébé et des villages environnants qui se sont tous mobilisés. Malgré le retard des sapeurs-pompiers, elles sont venues secourir leurs voisins jusqu’à maîtriser la situation avant l’arrivée des soldats du feu», enchaîne le maire. «On sollicite l’appui pressant des autorités, parce que c’est un sinistre qui a causé beaucoup de désagréments. On aimerait bien avoir des éléments de sapeurs-pompiers en permanence à Ngohé, qui polarise plusieurs localités», poursuit le maire.
Il faut savoir que le feu s’est déclaré hier entre 14h et 15h. Il n’a été maîtrisé qu’au-delà de 17h, après avoir fini de s’étendre à plusieurs concessions.
«UNE BELLE REVANCHE !»
Il avait raté la finale de la Can 2019. Mais, Edouard Mendy s’est finalement rattrapé en 2022. Champion d’Afrique, le meilleur portier de la Can s’est confié aux médias de son club, repris par iGfm.
Il avait raté la finale de la Can 2019. Mais, Edouard Mendy s’est finalement rattrapé en 2022. Champion d’Afrique, le meilleur portier de la Can s’est confié aux médias de son club, repris par iGfm.
«C’était une revanche pour moi, par rapport à ma première Coupe d’Afrique. J’étais blessé. J’étais forfait après le second match. Jouer une seconde fois la Can était une revanche pour moi, surtout le fait d’arriver en finale. Car j’avais raté celle de 2019. Cela signifie beaucoup de choses pour moi (…)», a déclaré le portier de Chelsea, qui joue la finale du Mondial des clubs ce soir à Abu Dhabi.
«Ce qu’on a vécu est un incroyable dénouement pour moi, mes coéquipiers, nos familles, notre Patrie. Remporter la première fois ce trophée pour notre pays, est tout simplement incroyable. Tout le monde sait ce que l’Equipe nationale signifie pour moi. Et gagner la Can pour la première fois dans l’histoire de mon pays, est une grande réussite», se réjouit Edou. Qui s’est dit impressionné par la qualité de l’accueil à Dakar.
«Il y avait des millions de personnes à l’accueil, dans la rue. C’était phénoménal. Nous sommes restés 7 heures dans le bus, mais honnêtement j’étais heureux d’être avec les enfants, leurs parents, tout le monde dans la rue pour nous célébrer, c’était incroyable !»
L’ARTISTE BURNA BOY ATTENDU CE SAMEDI
Il était annoncé au mois de décembre pour un spectacle à Dakar mais cela a été reporté pour cause, l’artiste adulé par les jeunes n’avait pas son jet privé. Finalement, le Nigérian Burn Boy est attendu aujourd’hui dans la capitale sénégalaise
Il était annoncé au mois de décembre pour un spectacle à Dakar mais cela a été reporté pour cause, l’artiste adulé par les jeunes n’avait pas son jet privé. Finalement, le Nigérian Burn Boy est attendu aujourd’hui dans la capitale sénégalaise pour un spectacle à l’esplanade du Grand Théâtre. Bés bi Le Jour a appris que l’artiste va atterrir sur le tarmac de Léopold Sédar Senghor. Ce programme a été mis en place par le promoteur d’événements locaux, Rakhou Prod, dans le cadre de la vision de la structure de mettre en valeur la richesse musicale de l’Afrique tout en promouvant ses artistes, ses groupes et sa danse. Et il est en partenariat avec le groupe Emedia-Invest.
ÇA POUSSE POUR UN ENTRAINEUR LOCAL SUR LE BANC DU CAMEROUN
Le sacre de Aliou Cissé avec les Lions fait beaucoup parler au Cameroun.
Prenant pour référence le sacre de Aliou Cissé à la Can 2021 avec le Sénégal, certains Camerounais, analystes sportifs et entraîneurs de football, s’accordent sur le retour d’un coach-maison à la tête des Lions indomptables.
Vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football 2021 il y a moins d’une semaine avec le Sénégal, Aliou Cissé entre dans le cercle des entraîneurs nationaux ayant remporté le plus prestigieux trophée continental avec leurs sélections nationales de football.
Si le technicien sénégalais n’est pas le seul coach, encore moins le premier à le faire (puisqu’avant lui, il y a eu Stephen Keshi de regretté mémoire avec le Nigeria en 2013, Hassan Shehata trois fois avec l’Egypte en 2006, 2008, 2010), le sacre de Cissé avec les Lions fait beaucoup parler au Cameroun.
En effet, depuis la clôture de la Can 2021 dimanche dernier à Yaoundé, le débat sur la nationalisation du poste de sélectionneur est né ou alors a resurgi, puisqu’il en a existé par le passé. Certains analystes sportifs pensent qu’il est temps que les rênes de l’Equipe nationale de football, fanion du Cameroun, soient confiés à un Camerounais.
«La question de la nationalisation des bancs de touche des équipes africaines, est plus que jamais à mettre sur la table. Car, lorsqu’on regarde les deux dernières éditions de la Can, on se rend compte que ce sont des entraîneurs locaux qui ont remporté la compétition».
Même en mettant un bémol, certains entraîneurs partagent cet avis. «C’est la compétence pour moi qui compte. Si un poste est vacant et qu’il y a un appel à candidatures, si un Camerounais répond aux critères définis, pourquoi ne pas lui confier le poste et surtout, lui donner les coudées franches et les moyens pour réussir sa mission ?», s’interroge François Ngoumou, entraîneur de football.
Il faut dire que l’absence de résultats du sélectionneur national Antonio Conceiçao à la Can 2021 (malgré un parcours sans défaite avec 5 victoires et 2 matchs nuls), vient encore conforter cette idée des techniciens de foot camerounais.
Sauf qu’à côté d’eux, d’autres experts estiment que s’il faut mettre un nouvel homme à la tête des Lions indomptables, les décideurs devraient le faire après le tour de barrage qualificatif au Mondial 2022, qui se tiendra en mars prochain. «Se séparer du coach en ce moment n’est pas la solution», estime le Camerounais Patrick Mboma, consultant à Canal+ Sport. Toutefois, il est bon de savoir qu’aucun des cinq trophées remportés par la Cameroun en Coupe d’Afrique des nations de football seniors, n’a été remporté par un entraîneur national. La dernière en date porte l’estampille du Belge Hugo Broos. C’était en 2017 au Gabon.
C’ETAIT UNE CAN INCROYABLE, AVEC UNE SUPER AMBIANCE
Il a publié un message sur sa page Facebook, alors qu’il a quitté jeudi le Sénégal pour rejoindre son club, Liverpool, en Angleterre
Sadio Mané a glané, avec les Lions du Sénégal, son premier titre de champion d’Afrique en terre camerounaise. Plus de 6 jours après l’évènement historique pour le Sénégal, l’attaquant des Lions croit toujours rêver.
Il a publié un message sur sa page Facebook, alors qu’il a quitté jeudi le Sénégal pour rejoindre son club, Liverpool, en Angleterre.
«Lentement, je réalise ce qui s’est passé au cours des derniers jours et encore parfois, je pense que je rêve. Tellement fier de nous tous, je ne trouve même pas les mots, ce que cela signifie pour moi. Nous avons écrit l’Histoire ! Merci pour tous vos messages et votre soutien», a écrit le meilleur joueur de la 33e édition de la Can.
L’auteur du dernier pénalty ayant consacré le Sénégal, a également tenu à exprimer des remerciements au Cameroun et au public camerounais. «Je tiens aussi à dire merci à tous les Camerounais, c’était une Can incroyable, avec une super ambiance. Vous avez été un hôte parfait de ce tournoi», écrit-il.
Enfin, Sadio Mané adresse des condoléances aux victimes de la bousculade au stade Olembé de Yaoundé. «Dans tout cela, je ne veux pas oublier mes condoléances aux familles de toutes les victimes qui ont perdu la vie lors du tragique accident du stade. Nous ne les oublierons jamais.»
Sadio Mané a repris hier l’entraînement. Mais sera-t-il partant pour le prochain match de dimanche ?
«Sadio sera-t-il disponible ? Nous devons le découvrir», a déclaré Jurgen Klopp en conférence de presse, avant le match contre Burnley.
Avant d’ajouter : «Sadio viendra à l’entraînement ce matin (hier) et je suppose qu’il s’entraînera pleinement, puis nous prendrons une décision après cela, en fonction de ce qu’il ressent et de toutes ces choses. Il sera probablement encore émotionnellement de haut vol, mais physiquement, nous devons voir à quel point les derniers jours ont été intenses pour lui.»
Mané vient de rentrer du Sénégal après avoir célébré sa victoire en Coupe d’Afrique des nations. Contrairement à Mo’ Salah qui était revenu quelques jours plus tôt, l’enfant de Bambali n’était pas disponible contre Leicester (2-0).
Klopp aura deux jours de plus pour évaluer l’état de forme de son attaquant, avant que les Reds ne retrouvent la pelouse dimanche.
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L'ACCIDENT DE POROKHANE ET L'INCENDIE DE POPENGUINE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE CE SAMEDI SUR LA ZIK FM SUR
L'essentiel de l'actualité de ce samedi 12 février 2022 fait le point des drames survenus au Sénégal causant des morts et des dégâts.
L'essentiel de l'actualité de ce samedi 12 février 2022 fait le point des drames survenus au Sénégal causant des morts et des dégâts. Il s'agit entre autres de l'accident des pèlerins du retour du Magal de Porokhane et et de l'incendie à Popenguine. suivez dans cet élément la revus de presse de Fabrice Nguéma sur la Zik Fm.