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24 juin 2025
BABACAR DIOP, UN UNIVERSITAIRE AUX MANETTES DE THIÈS
Le nouvel édile, Babacar Diop, entend faire de sa cité, ‘’la plus africaine du Sénégal’’, selon lui, une ‘’ville universitaire, cosmopolite, culturelle, sportive, industrielle et ferroviaire’’, mais aussi une ville ‘’moderne, prospère"
A bientôt 40 ans, Babacar Diop, installé vendredi, dans ses fonctions de maire de la ville de Thiès, est un enseignant-chercheur en philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Pur produit de la cité du rail à laquelle il voue un amour inconditionnel, comme en témoigne son slogan de campagne ‘’Thiès ba jeex’’ (Thiès jusqu’au bout, en wolof), il aime à se faire appeler ‘’fils de Bilal’’, s’appropriant ainsi le titre d’un portrait qu’avait dressé de lui, le journal L’Observateur, faisant allusion à un cursus scolaire assez particulier.
L’ancien l’élève de l’école franco-arabe Bilal, en plein centre-ville de Thiès, y a décroché un certificat en arabe et un certificat en français, ainsi qu’une entrée en sixième franco-arabe et entrée en 6-ème en français.
‘’J’ai passé et réussi quatre examens la même année’’, a-t-il raconté, non sans fierté devant un jury d’imams qui auditionnait les candidats aux locales à Thiès.
Après le ‘’daara’’ de Oustaz Dame Ndiaye, au quartier Sampathé et Bilal, celui qui aurait pu devenir maître d’arabe, a ‘’bifurqué vers le français’’. Son destin avait aussi, pourrait-on dire, bifurqué en ce moment-là. Il deviendra plus tard docteur en philosophie.
C’est au collège Djibril Diaw qu’il pique le virus du syndicalisme, qui se développera, après qu’il aura décroché en 1997 son Bfem (Brevet de fin d’études moyennes) lui ouvrant les portes du célèbre Lycée Malick Sy, dont il a été président du foyer.
A l’Université Cheikh Anta Diop, il exerce deux mandats en tant que président de l’Amicale de la faculté des Lettres, la plus grande de l’UCAD, représentant des étudiants à l’Assemblée de l’université, à l’Assemblée de facultés, et membre de la coordination des étudiants de Dakar. Il dirige aussi la coordination des étudiants thiessois.
Ce riche parcours, il le synthétise dans un ouvrage paru en décembre 2010 aux éditions L’Harmattan : ‘’Le feu sacré de la liberté : mon combat pour la jeunesse africaine’’, pour ‘’partager (son) expérience dans le mouvement élève et étudiant avec la jeune génération’’.
Au plan politique, il crée le parti Forces démocratiques du Sénégal (FDS/Les Guélawar, opposition), le 7 avril 2018. En tant que secrétaire général de ce jeune parti, il participe à plusieurs combats.
C’est surtout suite à son arrestation le 29 novembre 2019 devant les grilles du Palais de la République, lors d’une manifestation pacifique contre la hausse du prix de l’électricité, que de nombreux Sénégalais découvrent le Docteur Babacar Diop.
Il a été arrêté avec sept autres manifestants, dont le célèbre activiste Guy Marius Sagna.
Libéré suite à la mobilisation des étudiants et de ses collègues, il sera encore arrêté le 31 décembre 2019, devant le Camp pénal où il était venu réclamer la libération de Guy Marius Sagna.
Deux ans plus tard, le 25 juin 2021, le leader des FDS a aussi été appréhendé par la police pendant qu’il protestait à la Place de la Nation, contre la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale, des lois jugées ‘’liberticides’’.
A l’approche des élections locales du 23 janvier dernier, les FDS/Les Guelawar rejoignent la plus large coalition de l’opposition, Yewwi Askan wi, qui a porté son choix sur lui pour briguer la mairie de Thiès.
Un défi majeur, face au poulain de l’ancien Premier ministre et actuel président du Conseil économique, social, et environnemental Idrissa Seck, resté maître incontesté de cette ville de Thiès depuis deux décennies.
Pourtant, avec assurance, il prédisait à sa sortie de son bureau de vote, la fin de 20 ans d’hégémonie libérale sur Thiès.
Lors de la campagne électorale, Babacar Diop insistait sur la gouvernance, annonçant même, une charte de lutte contre la corruption.
Cette ambition pour la bonne gouvernance, il l’a réitérée, vendredi, lors de son installation à l’auditorium de l’Université Iba Der Thiam de Thiès par le préfet de Thiès, Moussa Diagne, et en présence du nouveau maire de Dakar Barthélémy Dias.
Le nouvel édile de Thiès entend aussi faire de cette cité, ‘’la plus africaine du Sénégal’’, selon lui, une ‘’ville universitaire, cosmopolite, culturelle, sportive, industrielle et ferroviaire’’, mais aussi une ville ‘’moderne, prospère, intelligente et durable.’’
L’éducation occupe une place de choix dans son programme très ambitieux, qui veut faire des ‘’daaras’’ (écoles coraniques), des collèges et des lycées de la ville des ‘’lieux d’excellence’’.
La construction d’une bibliothèque municipale, d’une radio municipale, d’un musée municipal des cultures et traditions populaires, pour sauvegarder le patrimoine historique et culturel de la ville, faisaient partie de son programme de campagne.
A ce programme tout aussi ambitieux, s’ajoutent, le pavage de toute l’avenue Caen, vitrine de Thiès, avec l’aménagement de jardins, ainsi qu’une meilleure organisation de la Promenade des Thiessois, le reverdissement de la ville avec le caïlcédrat et d’autres espèces d’arbre, la lutte contre l’insécurité à travers un renforcement de l’éclairage public, un système d’attribution transparents des parcelles.
Il disait qu’il comptait s’attaquer au ‘’désordre’’, à Thiès, notamment dans les marchés, ainsi qu’aux embouteillages.
‘’J’ai devant moi une tâche plus vaste que celle qu’affronta Léopold Sédar Senghor, premier maire de Thiès, en 1956, en pleine lutte pour les indépendances africaines’’, a-t-il dit, après avoir reçu l’écharpe.
CONGO, UN RAPPORT DECELE DES IRREGULARITES DANS LA GESTION DES REVENUS PETROLIERS
En 2019, le pétrole de la République du Congo a profité à des grands groupes multinationaux, à des traders et au partenaire chinois. La part réservée aux besoins du peuple qui était déjà faible, a été réduite par des transactions malheureuses.
(Agence Ecofin) - En 2019, le pétrole de la République du Congo a profité à des grands groupes multinationaux, à des traders et au partenaire chinois. La part réservée aux besoins du peuple qui était déjà faible, a été réduite par des transactions malheureuses.
Le rapport 2019 de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) récemment publié sur le Congo révèle que sur un total de 7,27 milliards $ de pétrole vendu, seulement 624,5 millions $ (361,3 milliards de FCFA), ont été reversés dans les caisses du trésor public national. Cette part représente un peu plus de 8,6%, selon des calculs de l'Agence Ecofin.
Plus globalement, la part des revenus capturés par l'Etat congolais sur les ventes de ses hydrocarbures en 2019, y compris les paiements sociaux et environnementaux déclarés par les sociétés extractives, les parts de la Société Nationale Pétrolière du Congo (SNPC) nettes d'impôts et divers revenus fiscaux, a été de 1,6 milliard $. Cela représentait tout juste 21% du total.
La part disponible pour le trésor public congolais a été réduite par plusieurs prélèvements qui sont repartis hors du pays, dont 523,5 millions $ pour garantir des projets d'infrastructures construites par la Chine. Une dette qui pourtant était de 2 milliards $ et remboursable sur 20 ans.
Il y a aussi eu un prélèvement de 451,2 millions $ pour le remboursement d'une dette contractée auprès des traders que sont Glencore, Trafigura, et Orion-Oil. A la fin 2019, le Congo devait encore à ces traders 2 milliards $, remboursables jusqu'en 2023.
Le rapport ITIE révèle ainsi que Total Energies a encaissé cette année-là, 2,3 milliards $ de la vente de ses parts du pétrole congolais. Il faut y ajouter diverses commissions facturées pour son assistance aux administrations publiques congolaises. Le deuxième bénéficiaire est Chevron Overseas qui a encaissé 1,25 milliard $ de la vente de ses parts, et le troisième bénéficiaire est la filiale locale du groupe italien ENI qui a encaissé un peu plus de 1 milliard $. Ce dernier a touché aussi divers paiements au titre de transactions financières sur un projet d'électricité. Un prêt qui portait un taux d'intérêt de 18%.
Sur le montant qui arrive finalement dans les comptes du trésor public, une autre part a été ponctionnée par la CORAF, la société nationale de raffinage. Son modèle économique prévoyait qu'elle soit capable de se financer elle-même. Mais à la fin 2019, l'entreprise n'avait reversé au trésor public que 3,6 milliards de FCFA sur plus de 194,6 milliards de FCFA attendus.
Finalement, on constate que la part de revenus pétroliers qui aura été effectivement allouée directement au profit des 5,4 millions de Congolais est plutôt négligeable. Les projets d'infrastructures garantis avec le pétrole qui leur appartient, ne profite que faiblement aux entreprises locales et les 264 logements sociaux construits avec l'emprunt chinois sont loin de répondre à la demande effective des populations.
Ces populations sont même pénalisées de vivre dans un pays producteur de pétrole. Dans la ville de Pointe Noire, le coût de la vie est élevé, en raison de la présence des travailleurs du secteur pétrolier qui ont des moyens de financer leur consommation, contrairement à ceux qui n’ont toujours pas accès, directement ou indirectement, aux revenus pétroliers.
par Doudou Ka
UN ACTE DE FOI EN VERT JAUNE ROUGE
En ramenant au Sénégal le trophée continental, vous avez offert un rêve à tout un peuple. Vous avez fait toucher les étoiles à 16 millions de Sénégalais en décrochant cette première étoile pour l’éternité
Nous en rêvions. Ils l’ont fait. Les « Lions » du Sénégal sont rentrés dans la légende du sport en réalisant un immense exploit après leur victoire apothéotique en finale de l’édition 2021 de la Coupe d’Afrique des Nations.
En ramenant au Sénégal le trophée continental, vous avez offert un rêve à tout un peuple. Vous avez fait toucher les étoiles à 16 millions de Sénégalais en décrochant cette première étoile pour l’éternité. Sous les yeux du monde entier, vous avez victorieusement rugi du haut du toit de l’Afrique. Vous avez été tout simplement fabuleux en faisant basculer tout un pays dans une liesse qu’il n’avait jusque-là, jamais connue.
En rassemblant tout le Sénégal, son président de la République en tête, autour d’une si belle victoire et d’une si intense émotion collective, en portant si haut l’étendard national, vous avez symbolisé de manière exemplaire, les nouvelles ambitions de notre pays, actées par la nouvelle désignation du Sénégal à la présidence de l’Union Africaine. Cette ferveur planétaire autour de votre victoire est un signe de la grandeur du pays auquel vous appartenez, et un symbole de son capital d’attraction.
Chers « Lions », vous venez tous d’horizons divers, certains parmi vous sont nés hors du Sénégal, mais vous avez, ensemble, écrit votre propre chapitre dans le récit national sénégalais, en mettant vos immenses talents et votre engagement sans faille au service de la défense de l’emblème national. Ce qui fait de votre triomphe historique de Yaoundé, un véritable acte de foi vert-jaune-rouge.
Nous vous saluons et félicitons l’ensemble de l’équipe nationale de football pour cet immense bonheur qu’elle vient de donner au Sénégal. Nous félicitons la FSF et nos « Lions » et vous adressons un grand merci pour l’ensemble de cette belle œuvre et pour ce moment unique que vous nous avez fait vivre.
Un bonheur imprimé à jamais dans nos cœurs
Nous félicitons également vivement le président de la République, Macky Sall et le remercions chaleureusement d’avoir apporté son plein soutien à l’équipe nationale, à son coach Aliou Cissé et l’ensemble de son staff, à la Fédération et au ministre des Sports, pour l’accomplissement de ce jour de gloire qui a marqué à jamais le football sénégalais.
Nous témoignons notre gratitude et notre infinie reconnaissance au chef de l’État, pour les récompenses octroyées et les hautes distinctions décernées aux « héros de Yaoundé 2022 » qui ont incarné si haut, si fort, si loin et de si belle manière, les espérances et les valeurs de tout un peuple.
Merci à tous ceux qui ont contribué à cette extraordinaire victoire derrière laquelle le Sénégal court depuis plus d’un demi-siècle. Une mention spéciale au peuple du Sénégal qui a montré avec une immense ferveur, toute la passion qu’il pouvait avoir pour son équipe et pour son pays. Nous disons encore un immense merci aux « Lions » pour avoir fait rayonner le Sénégal à travers le monde et pour le bonheur qu’ils ont imprimé dans nos cœurs.
L'AFRIQUE DU SUD ENVISAGE PRODUIRE 1 MILLIONS DE DOSES DE VACCINS D'ICI 2025
En Afrique du Sud, le directeur général de l’OMS s’est rendu dans le nouveau centre de fabrication de vaccins. Un milliard de doses devraient être produites d’ici 2025.
En Afrique du Sud, le directeur général de l’OMS s’est rendu dans le nouveau centre de fabrication de vaccins. Un milliard de doses devraient être produites d’ici 2025.
Tedros Adhanom Ghebreyesus est venu rencontré les partenaires publics et privés qui ont participé à la création de ce centre, inauguré le 19 janvier dernier.
Ici, le vaccin deuxième génération, c’est-à-dire à ARN messager, est fabriqué directement sur place. Une première sur le continent africain.
10 % de la population africaine vaccinée
Répondre à l’inégalité de distribution des vaccins dans le monde, c’est aussi l’objectif de ce centre alors qu’en Afrique seulement 10 % de la population est entièrement vaccinée contre 70 % en Europe.
" Même si nous avons choisi l'Afrique du Sud comme centre, comme hub mondial, l'idée est de construire une capacité mondiale, en particulier dans les pays à faible revenu pour avoir leur propre capacité afin que les questions d'équité soient abordées à l'avenir", a expliqué le directeur général de l'OMS. "C'est un investissement qui pourrait changer la donne dans la lutte contre les principales maladies. C'est donc important et quel que soit le temps que cela prendra, la clé est, comme ils l'ont dit, la qualité de l'investissement."
L'espoir pour de nouveaux vaccins
Les scientifiques vont aussi s'atteler à des travaux de recherches, pour essayer d'adapter la nouvelle technologie de l'ARN messager à d’autres maladies comme le VIH, la tuberculose ou encore le paludisme.
Produire ses propres vaccins ? Un enjeu de souveraineté pour le continent qui importait déjà avant la pandémie 99 % de ses vaccins, selon l'Union africaine.
La tendance semble se confirmer puisqu'au Maroc, le roi Mohammed VI posait en janvier la première pierre d'une autre usine de fabrication de vaccins.
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LE MALI OUVRE UNE ENQUÊTE SUR UN ENREGISTREMENT INCENDIAIRE ATTRIBUÉ À OUATTARA ET BOUBOU CISSÉ
L'audio non daté met en exergue les voix supposées du président ivoirien et de l'ancien Premier ministre d'IBK, évoquant les sanctions de la CEDEAO. "Ils sont naïfs. Ce n'est pas la Russie qui va régler leurs problèmes", peut-on notamment entendre
On croit y entendre Alassane Ouattara et Boubou Cissé tenir des propos peu élogieux sur les dirigeants de la transition malienne. L’enregistrement d’une discussion téléphonique entre le président ivoirien et l’ancien Premier ministre malien circule sur les réseaux sociaux, elle fait l’objet depuis vendredi d’une enquête préliminaire de la justice malienne, pour « atteinte ou tentative d’atteinte et complicités à la sûreté intérieure et extérieure du Mali ».
Le procureur du tribunal de la Commune IV de Bamako confirme que c’est bien sur cet enregistrement, qui dure près de cinq minutes, que porte l’enquête qui vient d’être ouverte.
On croit y entendre Boubou Cissé « briefer » Alassane Ouattara sur l’impact des sanctions de la Cédéao sur l’économie malienne et sur les finances publiques. Les deux hommes discutent en des termes peu flatteurs de la capacité des dirigeants de transition à tenir, ou encore de leurs attentes d’aide de la Russie, jugées pour le moins naïves. Le poids respectif des dirigeants de la transition, notamment du Premier ministre ou du ministre de la Défense, est également au menu de l’échange.
L’authenticité de l’enregistrement est « en cours de vérification » par la justice malienne. Les voix d’Alassane Ouattara et Boubou Cissé semblent très reconnaissables, mais il peut s’agir d’imitations ou encore d’un montage.
Réinstallé, ce vendredi, dans son fauteuil de maire de la Médina, Bamba Fall a promis de ne pas briguer un troisième mandat.
Bamba Fall, réélu maire de la Médina, a été réinstallé ce vendredi. En marge de la cérémonie, il a tendu la main à ses adversaires politiques, particulièrement aux candidats malheureux. Il les a invités à venir mettre la main à la pâte.
Il en a aussi profité pour annoncer que ce sera son tout dernier mandat, puisqu'il ne compte plus candidater, à l'avenir. «Je ne serai plus candidat. Je le dis ici. Parce que j’ai été contre le troisième mandat. Deux mandats suffisent largement», a-t-il indiqué.
Bamba Fall compte exercer son second mandat au terme duquel il promet de soutenir le bon profil pour les médinois : «Ce que je ferai, c’est d’accompagner tous jusqu’aux élections et soutenir le meilleur candidat pour la Médina.»
C'ETAIT UNE REVANCHE POUR MOI
Il avait raté la finale de la CAN 2019. Mais, Edouard Mendy s’est finalement rattrapé en 2022. Campion d’Afrique, meilleur portier de la CAN, Edou s’est confié aux médias de son club.
Il avait raté la finale de la CAN 2019. Mais, Edouard Mendy s’est finalement rattrapé en 2022. Campion d’Afrique, meilleur portier de la CAN, Edou s’est confié aux médias de son club.
«C’était une revanche pour moi, par rapport à ma première coupe d’Afrique. J’étais blessé. J’étais forfait après le second match. Jouer une seconde fois la Can était une revanche pour moi surtout le fait de joueur la finale. Car j’avais raté la finale de 2019. Cela signifie beaucoup de choses pour moi (...)
Ce qu’on a vécu est un incroyable dénouement pour moi, mes coéquipiers, nos familles, notre patrie. Remporter la première fois ce trophées pour notre pays est tout simplement incroyable. Tout le monde sait ce que l’équipe nationale signifie pour moi. Et gagner la coupe pour la première fois dans l’histoire de mon pays est une grande réussite.
Il y avait des millions de personnes à l’accueil, dans la rue. C’était phénoménal. Nous sommes restés 7 heures dans le bus, mais honnêtement j’étais heureux d’être avec les enfants, leurs parents, tout le monde dans la rue pour nous célébrer, c’était incroyable.»
Magal de Porokhane, 8 PERSONNES TUÉES DANS UN ACCIDENT
Ce vendredi, sur la route de Gossas, à hauteur de Darou Bak, un accident tragique a emporté plusieurs vies. C’est un Ndiaga Ndiaye, en provenance de Porokhane, qui est entré en collision avec un bus.
iGFM - (Dakar) Ce vendredi, sur la route de Gossas, à hauteur de Darou Bak, un accident tragique a emporté plusieurs vies.
C’est un Ndiaga Ndiaye, en provenance de Porokhane, qui est entré en collision avec un bus. Le bilan est lourd de huit (8) morts. 21 autres blessés ont été enregistrés. Trois sont dans un état grave.
Au vu de l’ampleur du drame, les pompiers ont employés de gros moyens pour pouvoir extraire les corps sans vie et prendre en charge les blessés. Selon la Rfm, le «Ndiaga Ndiaye» transportait des membres d’un Dahira de Touba.
Parmi les blessés se trouvent des enfants ainsi que le conducteur du Ndiaga Ndiaye et ses apprentis. Ils ont été transférés à l’hôpital Elhadj Ibrahima Niass de Kaolack. Les corps sans vie ont été déposés à la morgue du même hôpital.
Le chauffeur du bus est, lui, entre les mains de la gendarmerie de Fass Barigot pour les besoins de l'enquête.
MACKY SALL PRONE LA SANCTION POSITIVE DU MÉRITE
Le président de la République Macky Sall a prôné la sanction positive du mérite et de l’excellence. Cela est un facteur de justice sociale, de paix et de la stabilité.
Le président de la République Macky Sall a prôné la sanction positive du mérite et de l’excellence. Cela est un facteur de justice sociale, de paix et de la stabilité. Il présidait, ce jeudi, l’ouverture de la 10e Conférence Internationale des Grandes Chancelleries Francophones qui se tient à Dakar du 10 au 12 février 2022, au Centre International de Conférences Abdou Diouf.
Érigez le mérite en exemple de réussite. C’est le souhait exprimé par le chef de l’Etat sénégalais. Macky Sall qui a présidé, ce jeudi à Dakar, l’ouverture de la 10e Conférence internationale des grandes chancelleries francophone, prône la sanction positive du mérite et de l’excellence. « Le mérite est une vertu, une disposition à bien agir. On a le mérite quand on fait des efforts pour bien atteindre un bon résultat et quand on accomplit son devoir tout court », a indiqué le président de la République.
L’organisation de la Conférence internationale des grandes chancelleries francophone dans la capitale sénégalaise est la 2e du genre après celle de 2005. Pour cette année, le thème retenu, c’est : « La sanction du mérite et de l’Excellence, rôle des Grandes Chancelleries ».
La grande chancellerie du Sénégal dispose d’un code de l’ordre qui sanctionne positivement les ‘’héros’’ nationaux. Lequel code comprend l’ordre national du Lion et l’ordre national du Mérite. « L’ensemble de ces deux distinctions, leur vocation, c’est de récompenser les Sénégalais pour leur mérite par rapport au service rendu à la nation, soit des services éminents ou des services distingués. Vous avez vu que l’équipe nationale, entité collective vient d’être sanctionnée positivement par M. Le président de la République au nom du peuple Sénégalais. Cette distinction valorise le mérite et l’excellence d’où l’esprit du code de l’ordre national du Lion », a expliqué le Général de Corps d’armée, 2e section, Colonel Meïssa Niang, Grand Chancelier de l’ordre national du Lion.
Pour Macky Sall, les grandes chancelleries constituent un outil fondamental de sensibilisation des populations sur le respect des symboles de l’Etat, de contribution au renforcement du patriotisme et du civisme à travers les décorations, incarnation des valeurs morales et civiques de l’Etat. « L’institution cultive chez les personnes décorées une satisfaction morale qui les stimule à bien faire et à mieux s’engager dans la voie de l’excellence », a-t-il déclaré
Le Grand Chancelier de l’ordre national du Lion, Meïssa Niang, qui va présider la conférence pour les deux prochaines années, a promis un élargissement de cette organisation affiliée à l’OIF à d’autres chancelleries de la sous-région. Général Niang promet aussi une tournée de vulgarisation de la chancellerie pour une meilleure compréhension des populations. « Ma feuille de route sera d’imprimer la marque en ouvrant le champ. Nous sommes aujourd’hui à 18 pays. Il faut s’ouvrir à d’autres. C’est pourquoi, nous avons invité les pays limitrophes comme la Gambie, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau. C’est la conférence qui va me décliner une feuille de route que nous allons améliorer avec des innovations locales. C’est l’élargissement du champ de la conférence, puis faire connaître les ordres de la conférence au grand public. Nous allons faire des tournées au niveau national et au niveau des pays membres pour vulgariser les principes et idéaux qui sous-tendent le code », a-t-il déclaré.
CRISE CASAMANCAISE, SALIF SADIO ACCUSE LES SOLDATS DE LA CEDEAO
sénégalais ont été tués, selon l’état-major à Dakar, et sept autres sont encore captifs du mouvement rebelle de Casamance, près de la frontière gambienne. Sur les lieux de l’affrontement, RFI a pu rencontrer le chef rebelle Salif Sadio
sénégalais ont été tués, selon l’état-major à Dakar, et sept autres sont encore captifs du mouvement rebelle de Casamance, près de la frontière gambienne. Sur les lieux de l’affrontement, RFI a pu rencontrer le chef rebelle Salif Sadio, qui accuse les soldats de la force d’attente de la Cédéao d’être à l’origine de l’événement.
Tunique blanche solidement vissée sur sa tête, au front de laquelle scintille un miroir, le chef rebelle revient sur l’accrochage du 24 janvier. « Il s’est passé quelque chose vraiment de regrettable. Des troupes armées venues du territoire de la Gambie sont venues s’attaquer à nos bases, avec de l’armement lourd. Pendant cette attaque, nous avons fait deux morts, que nous avons rendus, pour au moins réduire la souffrance des familles, et sept prisonniers de guerre, armes à la main. Chacun s’est dit élément des troupes de la Cédéao, basé en Gambie. Avec quelle mission : celle de protéger le gouvernement en place, c’est ce qu’ils ont dit… Quoiqu’il en soit j’ai sept prisonniers avec moi ; le combat s’est déroulé en territoire de Casamance, ils ont traversé la frontière pour venir s’attaquer à moi ; j’ai rendu les morts à la Cédéao parce que quand la Cédéao a reconnu que oui, c’était leurs éléments, il fallait leur rendre leurs morts… »
Que va-t-il se passer maintenant ? Salif Sadio est-il prêt à libérer ces prisonniers et à quelles conditions ? « Je ne sais pas à qui je vais les rendre si ce n’est pas à la Cédéao, nous répond le chef rebelle. (Ce sont eux) les propriétaires quand même ! Parce que si leurs envoyés (s’y) intéressent, qu’ils viennent parler avec moi. Si les conditions sont remplies, immédiatement, on les libère. En 2012, j’ai rendu des prisonniers sénégalais - de l’armée sénégalaise - sans conditions ! Si le Sénégal est réellement engagé à négocier, à s’asseoir pour parler dans la paix, pour parler pacifiquement avec le MFDC pour régler le problème de la Casamance, où est le problème, je leur rends les prisonniers ! »
Salif Sadio avait engagé des discussions de paix. Selon le chef du MFDC, l’accrochage du 24 janvier peut nuire à la trêve, mais ne peut pas arrêter les négociations. À la question de savoir : est-ce que ces accrochages ne nuisent pas au processus de négociation qui est en cours, qui est dirigé par la communauté San’Egidio ? « Ici, c’est une attaque de la Cédéao, une attaque étrangère, nous répond Salif Sadio. Ça peut nuire, peut-être, mais ça ne peut pas arrêter les négociations. Il y a un cas de guerre entre le Sénégal et la Casamance et un autre cas qui est la guerre (avec) la Cédéao … (Mais) je ne sais pas pourquoi, parce que je n’ai pas encore eu d’explication de cette guerre… »
Remonté, le chef rebelle a toutefois mis en garde les autorités gambiennes à propos de l’utilisation de leur territoire par la Cédéao pour attaquer ses bases.