"Cette CAN reste un moment de vérité pour le football sénégalais, un moment crucial où celui-ci doit se donner une exigence de victoire pour la nation qui attend, avec espoir, depuis tant d’années", a lancé le président aux protégés de Cissé mardi
Le président de la République, Macky Sall, a demandé mardi aux Lions du football, en partance pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN), de faire de cette compétition prévue du 9 janvier au 6 février "le temps de la victoire pour le Sénégal".
Le chef de l’Etat remettait le drapeau national à l’équipe nationale de football, qui s’envole le même jour pour Bafoussam, ville de l’ouest du Cameroun où vont résider les Lions lors de la CAN.
"Cette CAN reste un moment de vérité pour le football sénégalais, un moment crucial où celui-ci doit se donner une exigence de victoire et une perspective définitive de triomphe pour la nation qui attend, avec espoir, depuis tant d’années", a-t-il lancé à l’endroit des protégés du sélectionneur sénégalais Aliou Cissé.
"Alors, avec foi, détermination et courage, faites de « Cameroun 2021 », le temps de la victoire pour le Sénégal, c’est-à-dire la plus belle page de l’histoire de la participation de notre pays en Coupe d’Afrique des nations de football", a-t-il dit.
Il a rappelé les mots d’encouragements des ’’dizaines de milliers’’ de supporteurs sénégalais aux Lions de retour de la CAN 2010 dont ils venaient de perdre la finale.
Les fans sénégalais avaient alors accueilli leurs héros en chanson en leur demandant de ne pas se décourager ("Amoul décourager’’) dans leur quête d’un premier titre continental.
"Vous représentez le Sénégal, une nation remarquable, qui poursuit, de façon inlassable, son rayonnement international et sa marche résolue vers l’émergence. Vous symbolisez ainsi le Sénégal des victoires" a poursuivi Macky Sall.
Il a invité les joueurs sénégalais à "un sursaut exemplaire et solidaire", pour "enjamber les contingences et, surtout, « forcer ce destin gagnant » qui nous tend généreusement la main depuis quelques années".
Le Sénégal va entrer en lice le 10 janvier contre le Zimbabwe.
PAR Karfa Diallo
TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS, QU'ILS SOIENT DÉCLARÉS MORTS POUR LA FRANCE
Ingrate, la France a oublié les passagers de l’Afrique, et le sacrifice imposé à ses soldats « indigènes » en particulier. Documentée, cette histoire est pourtant gommée de la mémoire d’un pays qui aime se raconter
Jeune Afrique |
Karfa Diallo |
Publication 04/01/2022
Lettre ouverte au chef de l’État français et aux candidats à l’élection présidentielle de 2022.
Il y a tout juste cent deux ans, le paquebot Afrique coulait au large de Bordeaux. Parmi les quelque 600 passagers, 192 tirailleurs sénégalais, qui rentraient chez eux après avoir servi la France durant le premier conflit mondial. Une tragédie dont les tirailleurs naufragés ont été oubliés, parmi les oubliés.
Il faut se souvenir du 12 janvier 1920. Il faut, cent ans plus tard, honorer la mémoire de ces 192 tirailleurs sénégalais qui espéraient rentrer chez eux après avoir mené une guerre qui n’était pas la leur. Il faut les déclarer « morts pour la France ». Documentée, cette histoire est pourtant gommée de la mémoire d’un pays qui aime se raconter.
Front de Salonique
C’est de Bordeaux, le 9 janvier 1920, sur le quai des Chartrons, que partit l‘Afrique, de la Compagnie des Chargeurs réunis. À son bord, 602 passagers (dont 132 membres d’équipage), sans compter les compagnies de tirailleurs entassées sur l’entrepont, des fonctionnaires de l’administration coloniale, des hommes d’affaires, des commerçants, leurs femmes et enfants.
Ces 192 tirailleurs africains, qui n’étaient Sénégalais que de nom (en réalité, seuls trente-quatre d’entre eux avaient pour destination Dakar), devaient débarquer à Conakry ou au warf de Grand-Bassam, devant Abidjan. Combattants sur le front de Salonique et à Gallipoli, ces soldats, redoutables nettoyeurs de tranchées et rescapés des tueries d’Argonne, d’Artois, de Verdun ou des Flandres, avaient été démobilisés plus tardivement que leurs camarades ayant combattu sur le sol français.
Quand le bateau sombra, au large de la Nouvelle-Aquitaine, trois jours après son départ de Bordeaux, seuls trente-quatre rescapés furent retrouvés, dont Mamadou Ndiaye, l’un des treize tirailleurs secourus, qui décéda d’ailleurs peu après.
Ceux qui dirigent feignent de le comprendre, mais le Sénégal ne se porte pas bien. Nous devons retrouver la moralité dans l’action publique. C’est ainsi que nous apporterons des réponses politiques à nos inquiétudes collectives
Nous voilà déjà en 2022. Une année qui sera cruciale pour l'avenir de notre pays.
Sur le plan politique, les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain permettront de changer la gouvernance dans nos collectivités locales. Rien ne peut se faire, si à la base, les représentants manquent de compétences et de sens des responsabilités. C’est pourquoi la République des Valeurs/Réewum Ngor s’est lancée dans la bataille pour la conquête des localités, partout au Sénégal. Je suis moi-même candidat à Thiès. Les élections législatives sont aussi prévues cette année. Nous serons de la course, et porterons fièrement les principes et valeurs auxquels nous croyons. Nous le devons au Sénégal, pour plusieurs raisons.
Notre pays reste menacé par des difficultés multiformes. La première est la pauvreté. Près de 38 % de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté, selon l'Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM 2018/2019) de l’ANSD. La principale préoccupation de notre pays doit demeurer dans l’élimination de la précarité où sont installés nos nombreux concitoyens, car la première dignité de l'Homme est de pouvoir subvenir à ses besoins primaires.
L’autre fléau qui accable notre société est l’absence de perspectives de sa jeunesse. Cette situation peut conduire à la catastrophe. Le climat social est tendu et sans une prise en charge des jeunes, des déflagrations incontrôlables et brutales peuvent survenir. De nombreux jeunes que nous rencontrons dans les rues de nos villes et de nos villages nous racontent leur désenchantement. Ils ont perdu tout espoir de vivre dans une nation qui les protège. Tous, ou presque, nous disent leur désaffection de la politique. Ils ne croient plus aux paroles et aux promesses des autorités, maintes fois abjurées. Ce signal-là, le régime en place le perçoit mais semble faire fi de ses répercussions.
La santé est aussi une préoccupation sérieuse des Sénégalais. Je pense à ces femmes du Kabada qui, le coeur plein d’amertume, m’ont rappelé les situations moyenâgeuses dans lesquelles elles vivent. Elles ne peuvent pas se soigner. Elles ne peuvent pas accoucher dans des conditions décentes. Elles sont des sacrifiées de la République. Elles font partie des nombreuses victimes des inégalités sanitaires au Sénégal. Je pense aussi à ces nombreux malades qui peinent à bénéficier de soins dans nos hôpitaux qui manquent cruellement de tout.
Par ailleurs, le Sénégal ne s’arrête pas à Dakar et à Diamniadio. Je l’ai dit plusieurs fois, et je le répète une fois de plus : pourquoi construire un TER pour plus d'un millier de milliards de F CFA, alors que les besoins les plus urgents ne sont pas satisfaits. Le Sénégal pour sa prospérité a besoin d’infrastructures stratégiques et efficientes. Investir, aujourd’hui, dans des éléphants blancs, c’est contraindre les générations futures à payer le prix fort de l’incurie et de la gabegie. Si nous n’avons pas le courage et la lucidité de dénoncer cela, je ne vois pas le sens de notre engagement politique.
La sécurité des Sénégalais est un autre défi à relever. Les atteintes aux biens et aux personnes sont alarmantes. S’il faut renforcer les moyens des forces de l’ordre et défense, c’est dans la réparation du système éducatif en faillite, et du chômage endémique qu’il faut le plus agir. La bataille de l’éducation ne peut plus attendre. Nous voyons bien que plusieurs piliers de l'ordre moral ont cédé.
Notre société s'affaiblit de plus en plus. Il faut bien en déterminer les causes. Non seulement l’éducation nationale peine à enrôler tous les enfants de la République, mais le niveau scolaire s’est affaissé. Tout cela n’est pas sans conséquences sur le débat public et médiatique. Il faudra certainement reconstruire une école performante et républicaine, qui n’oublie personne ; qui a des formateurs dévoués, respectés et qui sont au niveau des grands enjeux de la planète. Dans un monde qui change, un monde de connaissance et de réalité augmentée, il n’y a qu’un seul moyen pour être compétitif : accorder plus d’importance au savoir et à la recherche.
Chers compatriotes, ceux qui dirigent feignent de le comprendre, mais le Sénégal ne se porte pas bien. Nous devons retrouver la moralité dans l’action publique. C’est ainsi que nous apporterons des réponses politiques à nos inquiétudes collectives.
Très bonne année 2022 !
JEUX OLYMPIQUES, PEKIN DANS UNE BULLE SANITAIRE CONTRE LA COVID
En Chine, la « bulle sanitaire » est désormais en place autour des installations olympiques. À un mois du coup d'envoi des Jeux d'hiver, la capitale chinoise se prépare à accueillir les épreuves sportives les plus surveillées de l'ère Covid.
En Chine, la « bulle sanitaire » est désormais en place autour des installations olympiques. À un mois du coup d'envoi des Jeux d'hiver, la capitale chinoise se prépare à accueillir les épreuves sportives les plus surveillées de l'ère Covid.
La Grande Muraille, l'opéra de Pékin, la Cité interdite : tous les symboles de la capitale des empereurs sont présents dans la nouvelle vidéo publiée à J-30 du début des épreuves.
Mais en réalité, à part peut-être depuis la fenêtre de leur bus, les participants n'auront pas le loisir de les apercevoir. Pas d'escapades touristiques au programme.
Pendant toute la durée de leur séjour en Chine et avant de reprendre leur avion, les 3 000 athlètes et les membres des délégations seront strictement isolés du reste de la population chinoise via une bulle sanitaire, ou plus précisément des bulles sanitaires reliées entre elles : bulle transports, bulle hôtel, bulle patinoire, bulle piste de ski, bulle village olympique.
Tous les participants doivent être vaccinés, sinon c'est 21 jours de quarantaine à l'entrée. Même tarif à la sortie de cette « boucle fermée », comme l'appellent les organisateurs, pour les volontaires notamment, qui devront aussi passer par une période d'isolement en centre dédié avant de retrouver leur vie normale à Pékin.
Des tests quotidiens de dépistage Covid seront pratiqués pendant la durée des Jeux olympiques et paralympiques. Mais malgré tout cela, le comité d'organisation des JO de Pékin anticipe l'apparition de clusters pendant l'évènement, tout en restant confiant vis-à-vis de l'étanchéité du dispositif, qui vise à prévenir toute transmission aux villes hôtes.
À noter que le renforcement des restrictions entraîne la mise sous cloche d'une autre ville en Chine. Après Xi'an, la ville de Yuzhou se retrouve à son tour confinée pour une poignée d'asymptomatiques. Les 1,2 million d'habitants de cette ville du centre de la Chine ne peuvent plus sortir de chez eux jusqu'à nouvel ordre.
NOUVEL AFFRONTEMENT ENTRE CIVILS ET MILITAIRES AU SOUDAN
Les forces de sécurité ont tiré mardi des gaz lacrymogènes sur des manifestants descendus dans la rue au Soudan pour protester contre le pouvoir militaire, deux jours après la démission du Premier ministre, ont indiqué des témoins.
Les forces de sécurité ont tiré mardi des gaz lacrymogènes sur des manifestants descendus dans la rue au Soudan pour protester contre le pouvoir militaire, deux jours après la démission du Premier ministre, ont indiqué des témoins.
Des milliers de manifestants se sont rassemblés dans la capitale soudanaise et sa banlieue Omdourman, ainsi que dans les villes de Port Soudan (est) et Nyala, la capitale du Darfour méridional, malgré le déploiement massif des forces de sécurité.
En dépit d'une répression meurtrière, le fer de lance de la révolte contre le dictateur Omar el-Béchir déchu en 2019 et contre les militaires depuis le putsch du 25 octobre 2021, l'Association des professionnels soudanais, avait appelé à de nouvelles manifestations mardi.
Réclamant un pouvoir civil, les militants ont appelé les protestataires à se diriger vers le palais présidentiel à Khartoum.
"Non, Non au régime militaire", ont scandé les manifestants en appelant à la dissolution du Conseil de souveraineté, dirigé par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, auteur du coup d'Etat du 25 octobre qui a fait dérailler la transition démocratique.
Les rues menant au palais et au QG de l'armée ont été bouclées par la police anti-émeute, les forces paramilitaires et l'armée qui ont tiré des grenades lacrymogènes sur la foule, selon des témoins.
Les forces de sécurité ont également tiré des gaz lacrymogènes à Omdourman et à Port Soudan.
Aucune indication n'a été donnée dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes.
- Pneus brûlés, barricades -
A Madani, au sud de Khartoum, les manifestants, portant un drapeau soudanais et battant des tambours, ont chanté "le régime civil est le choix du peuple", selon Imad Mohammed, un témoin.
Dans l'est de la capitale, des manifestants "ont brûlé des pneus et érigé des barricades en pierre dans les rues", selon un autre témoin, Sawsan Salah.
D'autres manifestants ont exhorté les soldats déployés "à retourner dans leur caserne".
Les militaires sont seuls aux commandes depuis la démission dimanche du Premier ministre Abdallah Hamdok, un civil, faisant craindre un retour à la dictature.
La répression des manifestations contre l'armée a fait depuis le coup d'Etat au moins 57 morts et des centaines de blessés, selon un syndicat indépendant de médecins.
D'après l'ONU, au moins 13 femmes ont été violées pendant les troubles, et de nombreux journalistes passés à tabac et même arrêtés tandis qu'internet et le téléphone ne fonctionnent que selon le bon vouloir du pouvoir.
Le 21 novembre, le général Burhane avait réintégré Abdallah Hamdok dans un accord promettant des élections mi-2023, mais le mouvement de protestation a qualifié cette entente de "trahison" et poursuivi ses protestations.
En démissionnant, M. Hamdok a affirmé avoir tenté d'empêcher le pays "de glisser vers la catastrophe" mais que la Soudan se trouvait désormais à un "carrefour dangereux menaçant sa survie".
- Nommer un Premier ministre -
M. Burhane a rencontré mardi le chargé d'affaires américain Brian Shukan, et souligné la nécessité de "poursuivre le dialogue entre toutes les parties pour parvenir à un programme de consensus national", selon un communiqué du bureau du général soudanais.
Ce dernier a également indiqué qu'il avait rencontré le représentant spécial de l'ONU Volker Perthes et discuté de "l'accélération de la nomination d'un nouveau Premier ministre".
Le Soudan navigue dans une transition fragile vers un régime civil à part entière depuis l'éviction en avril 2019 du dictateur Omar el-Béchir par l'armée sous la pression de la rue.
Le général Burhane a prolongé son mandat de deux ans, effaçant toute idée d'un transfert du pouvoir aux civils avant la fin de la transition qu'il promet toujours pour juillet 2023 avec des élections.
Il a ensuite autorisé avec un "décret d'urgence" aux termes duquel les membres des services de sécurité -armée, police, renseignement mais aussi paramilitaires des Forces de soutien rapide accusés d'exactions- bénéficient d'une immunité.
Grand pays d'Afrique de l'Est, le Soudan est plongé dans une grave crise économique avec des infrastructures défaillantes, qui n'a fait qu'accroître le mécontentement d'une population appauvrie par une inflation à plus de 300%.
MIGRATION CLANDESTINE, L'ONG CAMINANDO FRONTERAS RECENSE 4000 MIGRANTS MORTS OU DISPARUS EN 2021
2021 est l'année la plus meurtrière sur les routes migratoires qui mènent à l'Espagne, selon Caminando Fronteras. L'ONG a recensé plus de 4000 migrants morts ou disparus durant l'année passée, c'est deux fois plus qu'en 2020
iGFM-(Dakar) 2021 est l'année la plus meurtrière sur les routes migratoires qui mènent à l'Espagne, selon Caminando Fronteras. L'ONG a recensé plus de 4000 migrants morts ou disparus durant l'année passée, c'est deux fois plus qu'en 2020
Actif depuis 2002, le collectif Caminando Fronteras publie ce lundi son rapport annuel des victimes des routes migratoires de la frontière Euroafricaine. Selon l'ONG, plus de 4000 personnes ont disparu l'an dernier en tentant la traversé vers l'Espagne. C'est deux fois plus qu'en 2020.
En moyenne, 12 personnes disparues par jour sur les routes migratoires vers l'Espagne
Chaque année, cette ONG dresse le bilan des victimes de drames migratoires grâce aux appels de migrants ou de leurs proches sur ses numéros d'urgences. En 2021, 4404 personnes ont disparu sur les routes migratoires vers l'Espagne, soit en moyenne douze personnes par jour.
C'est deux fois plus qu'en 2020. À cette époque déjà, 2 170 personnes étaient mortes ou disparues en tentant de rejoindre l'Europe via l'Espagne. Des nombres tragiques qui font de 2021 l'année la plus meurtrière depuis 2015 et le début des rapports de l'ONG Caminando Fronteras.
L'organisation souligne également la féminisation des routes migratoires vers l'Espagne : en 2021, 628 femmes et 205 enfants sont morts ou disparus en tentant de rejoindre l'état espagnol.
Cette année, le bilan de l'ONG espagnole est bien supérieur à celui de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette dernière a recensé au moins 1279 morts ou disparus à travers les quatre voies empruntées pour rallier l'Espagne.
Mais pour l'ONG onusienne aussi, 2021 est une année noire, l'année la plus meurtrière depuis 1997 selon ses données et celles de l'ONG espagnole APDHA.
CAN2021, ON VEUT LA COUPE DIXIT MACKY SALL
Le Président sénégalais, Macky Sall a demandé la Coupe aux Lions du Sénégal, qui doivent disputer la Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun entre janvier et février 2022.
iGFM (Dakar) Le Président sénégalais, Macky Sall a demandé la Coupe aux Lions du Sénégal, qui doivent disputer la Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun entre janvier et février 2022.
"Vous avez été en finale, maintenant il faut la Coupe. Car, vous avez une équipe capable de remporter le trophée", a déclaré Macky Sall, lors de la cérémonie de remise du drapeau national, ce mardi, au Palais. "Ensemble, il faut forcer le destin gagnant tout en réunissant les conditions. Il faut aller jusqu'au bout et amener la Coupe. Cette CAN reste un moment de vérité pour le football sénégalais. C'est une exigence de victoire. Donc faites de la CAN 2021, la plus belle page de notre histoire. Vous pouvez le faire Sadio. Un Lion ne recule pas, il faut vous battre", a-t-il ajouté, appelant à l'union des prières pour que le Sénégal puisse remporter la Coupe d'Afrique au Cameroun en février 2022.
CAN 2021, LA CAF OPTE POUR LA PRESENCE DES SPECTATEURS DANS LES STADES
La CAF l’a officialisé ce mardi 4 janvier, il y aura bien du public dans les stades qui s’apprêtent à accueillir d’ici quelques jours les matches de la Coupe d’Afrique des Nations.
La CAF l’a officialisé ce mardi 4 janvier, il y aura bien du public dans les stades qui s’apprêtent à accueillir d’ici quelques jours les matches de la Coupe d’Afrique des Nations. La présence des supporters a longtemps été incertaine en raison de la situation sanitaire mondiale due au Covid-19, mais l’instance a finalement tranché estimant qu’une « limitation drastique des jauges des stades pour la CAN Total Energie 2021 ne s’imposait pas en l’état au Cameroun ». Elle rappelle au passage que Yaoundé n’a par ailleurs imposé aucune mesure allant dans ce sens.
Jauge à 80% pour le Cameroun}
« À titre volontaire, poursuit cependant la CAF dans une circulaire rendue publique, et en complément des mesures préventives déjà adoptées, (…) les jauges suivantes seront appliquées jusqu’à nouvel avis : 80% de la capacité du stade pour les stades accueillant l’équipe du Cameroun, 60% de la capacité du stade pour les autres matches ».
Le pays hôte bénéficie donc d’un traitement de faveur puisque ses matches pourront accueillir plus de spectateurs. Cette mesure surprenante pourrait ainsi permettre aux Lions indomptables de tirer parti d’un soutien massif de ses supporters.