Invité de l’émission Objection hier, dimanche 21 novembre, le président de l’Unacois Yessal Alla Dieng a révélé que les commerçants du Sénégal n’ont pas bénéficié des Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (Force Covid-19) mis en place par l’Etat du Sénégal pour atténuer les effets dus à cette pandémie sur l’économie nationale et pour venir en aide aux plus démunis. Face à Baye Oumar Guèye, Alla Dieng a indiqué que l’économie informelle «frappée » selon lui de plein fouet par les répercussions de cette crise sanitaire, « a du mal à sortir la tête de l’eau » aujourd’hui.
Par ailleurs, s’exprimant sur la politique d’industrialisation du Sénégal et l’apport des commerçants sénégalais, le président de l’Unacois Yessal a révélé qu’une soixantaine de projets déposés par son regroupement sont en attente de financement. «Au moment où je vous parle, on a remis à une banque 60 dossiers de projets industriels qui n’attendent que le financement avec des partenaires, bien sûr, et fort probablement avec le soutien de l’Etat», a-t-il renseigné. Et d’ajouter.
«On a vu que le Sénégal importe trop, produit peu et n’exporte pratiquement pas. Nous voulons que cette donne change. C’est la feuille de route de l’Unacois. Nous disons que nous devons protéger, soutenir le produit sénégalais. Ce discours n’est pas partagé par tous les commerçants. Il y a des gens qui ne veulent qu’importer, avoir des bénéfices et rentrer chez eux, construire leurs immeubles... On s’est dit oui, ça c’est bien, mais on peut faire mieux».
MACKY SALL S’ENGAGE À ACCOMPAGNER LES ATHLETES PAR DES BOURSES ET STAGES
L’annonce a été faite, ce samedi 20 novembre, lors de la remise de la torche olympique
Le président de la République, Macky Sall qui a reçu la torche olympique des mains de Mamadou Diagna Ndiaye, membre du Comité international olympique (CIO) s'engage à accompagner les athlètes pour les prochains JO «Paris 2024» et des Jeux olympiques de la Jeunesse «Dakar 202». Au cours de cette cérémonie tenue ce samedi 20 novembre, le chef de l’Etat a annoncé que le stade du Sénégal, qui sera inauguré en février 2022, va renforcer cet engagement et la position de l'Etat pour le développement du sport et de l’olympisme. A ce titre, il a déclaré que l'heure est venue de trouver un «remplaçant» à El hadji Dia Amadou Ba, jusqu’ici le seul médaillé sénégalais aux JO. C’était à Seoul en 1988.
Macky Sall s’est engagé à offrir des stages et des bourses aux athlètes sénégalais dans le cadre de la préparation des JO de «Paris2024» et des Jeux olympiques de la jeunesse «Dakar2026» qui se profilent.
L’annonce a été faite, ce samedi 20 novembre, lors de la remise de la torche olympique. «Je voudrai lancer un appel aux jeunes, à leur éveil pour ne pas se laisser divertir et surtout de pouvoir se concentrer sur les préparations du futur. Et le futur, ce sont les JOJ Dakar 2026. C’est maintenant qu’il faut préparer «Dakar 2026». Je serai à côté du président Mamadou Diagna Ndiaye, du CNOSS ainsi que toutes les fédérations pour préparer les athlètes, les encadreurs, les accompagner afin de faire de Dakar 2026, un moment important de rencontres de la jeunesse mondiale, pour la jeunesse sénégalaise et africaine. Nous allons nous employer à accorder des bourses et des stages pour les athlètes afin de leur permettre d’être au rendez-vous», a-t-il déclaré après avoir reçu des mains du Mamadou Diagna Ndiaye, président du CNOSS et membre du Comité International Olympique (CIO), le symbole olympique.
Empêché par la troisième vague de la Covid-19, d’assister à la cérémonie d’ouverture des JO de «Tokyo 2020», le chef de l’Etat en a profité pour manifester sa gratitude au CIO pour cet «honneur» qui, selon lui, est fait au Sénégal. «Je vous demande président Mamadou Diagna Ndiaye d’être mon interprète auprès de Thomas Bach président du CIO et auprès du comité exécutif du CIO pour leur dire ma gratitude et ma reconnaissance par rapport à ce geste symbolique mais d’une haute importance. J’accepte avec humilité et surtout remercie le comité exécutif du CIO. J’étais invité des JO « Tokyo 2020 », malheureusement le développement de la pandémie, avec la 3e vague, ne m’a pas permis d’abandonner notre pays et de prendre part à cette importante manifestation. Je voudrai au nom du peuple sénégalais et à mon nom personnel, transmettre mes remerciements et ma gratitude au président du CIO et à l’ensemble des autorités de l’olympisme», a-t-il déclaré, au cours de la cérémonie organisée au Palais présidentiel en présence des disciplines sportives notamment du judo, du break dance, du roller-skateboard, du taekwondo, de l’escrime, de la boxe, du Wu shu et du handisport. Mais aussi de quelques responsables, dont le Secrétaire général du Gouvernement, Seydou Guèye, le directeur de cabinet politique du chef de l’État, Mahmoud Saleh et les membres dont Ibrahima Wade (1er vice-président et coordonnateur des JOJ), Seydina Omar Diagne, Ady Fall, Amadou Dia Bâ et Cécile Faye.
LE DYNAMISME MAMADOU DIAGNE NDIAYE SALUÉ
Dans son adresse, le président Macky Sall n’a pas manqué de saluer le dynamisme du président du CNOSS. «Il ne me reste qu’à remercier le président Mamadou Diagne Ndiaye pour son dynamisme, son engagement au service de l’olympisme au Sénégal et dans le monde. La manière dont il conduit avec brio le CNOSS mais également, je dois le dire, tout ce qu’il faut pour le développement de notre pays », ajoute-t-il.
«IL EST TEMPS QUE L’ON TROUVE UN REMPLAÇANT A EL HADJI AMADOU DIA BA»
Macky Sall a déclaré qu’il était temps pour le sport sénégalais d’avoir un remplaçant à El Hadji Amadou Dia Bâ, seul sénégalais médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Séoul en 1988. Le Chef de l’Etat a lancé cet appel lors de la remise du torche olympique reçue des mains de Mamadou Diagna Ndiaye, président du CNOSS et membre du CIO.
«Je remercie l’ensemble des hauts responsables dont Ibrahima Wade qui l’accompagne merveilleusement, El Hadji Amadou Dia Ba qui a été notre seul médaillé d’argent olympique. Il est temps que l’on trouve un remplaçant à Dia Ba. J’espère que nous pourrons avoir une médaille d’or aux «Paris2024» ou «Dakar2026», a-t-il lancé avant de rappeler son engagement pour doter des sportifs sénégalais d’infrastructures de haut niveau. «Je continuerai à travailler d’arrache-pied pour doter la jeunesse et les sportifs sénégalais des infrastructures qui sont au niveau mondial. De sorte que vous n’aurez plus besoin de s’entrainer dans d’autres environnements. Vous aurez tout sur place», indique Macky Sall. A ce titre, il soutient qu’avec le stade olympique qui sera inauguré au mois de février 2022, le Sénégal se dotera du « stade le plus beau d’Afrique»
«LE STADE OLYMPIQUE À DIAMNIADIO, LE STADE LE PLUS BEAU D’AFRIQUE»
«Nous allons obtenir dans deux mois notre premier stade olympique à Diamniadio. Il sera le stade le plus beau d’Afrique. On pourra le dire sans se tromper. Il permettra d’avoir, à côté, une annexe qui aura une piste d’athlétisme mais également d’autres terrains d’entrainement. A côté de Dakar-Arena, nous aurons un complexe sportif pour tous les sports collectifs et cela est dédié à la jeunesse».
«LE CIO RECONNAIT LES EFFORTS CONSENTIS PAR NOTRE PAYS DANS LE DOMAINE DE L’OLYMPISME»
La remise de la torche olympique au président Macky Sall est une reconnaissance de l’engagement du chef de l’Etat et les efforts consentis par le Sénégal. Mamadou Diagna Ndiaye a souligné qu’elle traduit une reconnaissance du Comité olympique international (CIO) et l’implication du chef de l’Etat dans le domaine de l’olympisme.
«Thomas Bach, président du comité international olympique nous a chargé de vous remettre, en ma qualité du membre de la CIO, la torche olympique. Le CIO vous avez fait l’honneur de vous désigner Monsieur le Président de la République un invité spécial à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques «Tokyo 2020» en reconnaissance des efforts appréciables consentis par notre pays, sous votre impulsion, dans le domaine de l’olympisme. Et seul un contexte global marqué par une forte recrudescence des cas de Covid 19 ait pu empêcher votre déplacement au Japon pour y assister», rappelle-t-il.
Le président du CNOSS et par ailleurs membre du CIO, rappelle que ce geste du CIO est également un encouragement du CIO pour l’organisation des JOJ en 2026 à Dakar. « La flamme olympique annonce le début des Jeux olympiques et transmet un message de paix tout le long de son parcours. Pour ce geste lourd de sens, le président du CIO a voulu, honorer le Sénégal à travers vous et transmettre au peuple sénégalais tous ses encouragements pour l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse «Dakar 2026», rappelle-t-il.
LA CEDEAO MET LE BATON DANS LES ROUES DE LA JUNTE
La Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a publié mercredi 17 novembre une liste comportant les noms de 149 personnalités maliennes (ministres et Conseil national de la transition : l’organe législatif) qui font l’objet de sanctions,
La Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a publié mercredi 17 novembre une liste comportant les noms de 149 personnalités maliennes (ministres et Conseil national de la transition : l’organe législatif) qui font l’objet de sanctions, à savoir le gel des avoirs financiers et l'interdiction de voyage. Cette mesure vise à sanctionner les membres de la junte dirigée par le colonel, absent de la liste, accusés d’entraver la mise en place d’un retour constitutionnel avec le retour des civils au pouvoir.
Le torchon brûle entre la CEDEAO et le gouvernement malien. Après des mois de négociations dirigées par l’envoyé spécial de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, et les lenteurs notées dans la mise en place d’un calendrier de transition en vue de l’élection présidentielle en février 2022 devant garantir le retour à l’ordre constitutionnel, la CEDEAO a décidé d’adopter une série de sanctions contre 149 personnalités maliennes. Dans la liste des personnalités sanctionnées, on peut citer notamment le Premier ministre Choguel Maïga, ainsi qu’une dizaine de ministres détenteurs de poste régalien. Les mêmes sanctions concernent également 121 membres du Conseil national de la transition (CNT, l’organe législatif). Les noms du président du CNT et de ses principaux collaborateurs figurent également sur la liste des personnes accusées ‘’d’empêcher le retour à l’ordre institutionnel’’.
Ces sanctions comprennent le gel des avoirs financiers et l'interdiction de voyage qui seront également étendues aux membres de leurs familles. Seuls le président de la transition, le colonel Assimi Goïta (chef de la junte) et le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, ne figurent pas sur la liste.
Selon plusieurs sources, ils auraient été écartés pour permettre aux autorités de transition de se faire représenter aux futures réunions de l’organe ouest-africain et ainsi maintenir le dialogue entre les deux parties.
Coup de pression de la CEDEAO pour retour de l’ordre constitutionnel
Dans un document dont ‘’EnQuête’’ détient une copie, le président ghanéen et président en exercice de la CEDEAO, Nana Akufo Addo, et ses 13 autres chefs d’Etat de ladite organisation ont adopté, à l’issue d’une session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO, le 7 novembre dernier, cette mesure afin, disent-ils, de ‘’créer une atmosphère favorable au retour de l'ordre constitutionnel et à l'Etat de droit, ainsi qu'au maintien de la paix et de l'intégrité territoriale du Mali’’.
Ces sanctions seront ainsi soumises aux différents partenaires internationaux du Mali, afin d’augmenter la pression sur le régime malien. ‘’Le président de la commission notifie la liste des personnes sanctionnées aux autorités maliennes, aux Etats membres, aux institutions de la communauté, aux Nations Unies, à l'Union africaine, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux et à l'ensemble des structures impliquées dans la mise en œuvre des sanctions’’, indiquent-ils.
Les incertitudes dans la transition vers un pouvoir civil
Toujours dans le texte, les chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale ont émis une kyrielle de griefs à l’encontre du Comité national de salut pour le peuple (CNSP), dirigé par le colonel Assimi Goita qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keita, en août 2020. Ainsi, l’organisation sous-régionale dénonce ‘’l’absence de progrès dans la préparation des élections, notamment l'absence d'un calendrier détaillé des activités pour la tenue des élections aux dates convenues ainsi que la non-tenue des élections à date est constitutif de la remise en cause des fondements essentiels de la CEDEAO et viole ainsi les dispositions qui prescrivent le respect et la protection des Droits de l'homme, l'Etat de droit, la démocratie et l'ordre constitutionnel’’, peut-on lire dans le document.
D’après la CEDEAO, cette situation a occasionné ‘’des incertitudes politiques accrues dans ce pays ont pour conséquence la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, qui est de nature à compromettre la paix et la stabilité du Mali et de la région CEDEAO’’.
Une liste de personnalités sanctionnées évolutive
Et la CEDEAO de préciser que ‘’la liste pourrait changer en fonction de l’évolution de la situation. Autrement dit, la liste pourrait être rallongée ou des personnes ciblées pourraient être retirées de la même liste’’, nous informe le document. Les dirigeants de la CEDEAO, réunis en sommet le 7 novembre dernier, avaient décidé d'infliger des sanctions individuelles à ceux qui, après deux coups d'État (18 août 2020 et 24 mai 2021), retardaient, selon eux, la tenue d'élections pour un retour des civils au pouvoir.
Or, le respect de ce calendrier était une condition de la CEDEAO qui avait levé ses sanctions financières et commerciales contre le Mali, depuis le premier coup d'État d'août 2020.
VISITE DU KHALIFE, CHEIKH MAHI NIASS APPAISE
C’est un grand évènement pour la communauté niassène de Dakar. En visite à Dakar, Cheikh Mahi Niass, Khalife général de la Fayda, a rencontré hier les disciples de sa communauté, dirigé la Hadaratoul jummah et livré un discours à la Nation.
C’est un grand évènement pour la communauté niassène de Dakar. En visite à Dakar, Cheikh Mahi Niass, Khalife général de la Fayda, a rencontré hier les disciples de sa communauté, dirigé la Hadaratoul jummah et livré un discours à la Nation.
Le guide religieux a prêché la bonne parole hier, lors d’un rassemblement au stade municipal des Parcelles Assainies, en présence de la Première dame, Maréme Faye Sall, de Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, et de Moussa Sy, maire des Parcelles Assainies. Evidemment, les mots d’un patriarche sont toujours remplis de conseils, en demandant aux adultes de montrer la voie aux jeunes pour qu’ils participent au développement du Sénégal. «Il ne faut pas les pousser à manifester dans les rues, dit-il. Apprenez aux jeunes comment pêcher et non les inciter à manifester.» Il demande un débat politique plus serein. «S’insulter à travers la presse n’est pas ce que mérite le Sénégal en termes de rétribution», assène Cheikh Mahi Niass, qui demande davantage de respect «à nos institutions».
Par ailleurs, le Khalife général des Niassènes demande une mutualisation des efforts pour sortir le pays de sa situation actuelle. «A chaque Sénégalais est confiée la gestion du pays. C’est nous qui devons développer notre pays. Pour l’instant, nous devons reconnaître que le Sénégal ne dispose pas d’une industrie développée et nous devons davantage nous occuper de l’agriculture, qui constitue un moyen de développer le pays et créer de la richesse», assure le guide religieux.
LOCALES 2021, ABDOU KARIM FOFANA TACLE BARTH
Tête de liste majoritaire de BBY pour la mairie Fann, Point E, Amitié et par ailleurs ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana a été l’invité du Jury du Dimanche (JDD).
Emédia |
Cheikh Moussa Fall |
Publication 22/11/2021
Tête de liste majoritaire de BBY pour la mairie Fann, Point E, Amitié et par ailleurs ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana a été l’invité du Jury du Dimanche (JDD). S’exprimant sur les élections locales qui se profilent à l’horizon avec, entre autres, l’arrestation de Barthélémy Dias (tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi pour Dakar), le choix de Diouf Sarr comme candidat de la coalition BBY pour la mairie de Dakar, il a soutenu d’emblée que la bataille de Dakar a déjà démarré. « Puisque vous voyez chaque semaine dans les rues de Dakar certains candidats qui n’ont peut-être comme argument les invectives, les muscles et les marches. Vous savez que nous sommes dans une démocratie et tout le monde sait qu’une démocratie, c’est des principes républicains.
Depuis des années, une partie de notre opposition nous a habitués à des marches, des invectives et des manières de faire qui ne sont pas démocratiques. Vous voulez concourir aux suffrages des sénégalais, vous avez le temps de faire vos réunions publiques, des porte-à-porte. Moi j’en fais tous les jours, mais je prends tout le temps la peine d’informer l’autorité », a-t-il dit devant le JDD.
« Ceux qui tiennent le pouvoir municipal à Dakar se comportent comme des opposants »
Parlant justement de Barthélémy Dias, Abdou Karim Fofana a invité les sénégalais à se poser la question de savoir à quoi le sieur Barth nous a habitués ? « Est-ce qu’il nous a habitués à des promenades sans aucune violence ? Sans aucune provocation ? Moi je suis factuel. Prenez l’année 2021, vous prenez jour par jour et Barth l’a dit. Il a dit qu’il va se calmer et ça c’est un aveu. Il nous a habitués à la violence, à des invectives. La preuve ? Comment vous pouvez expliquer l’appel qu’il a lancé avant de quitter sa maison le jour de l’audience à 8 heures 30 minutes, alors qu’il sait que le procès a été renvoyé. Mais malgré tout, il mobilise tous ses amis, ses acolytes et force une marche à Dakar qui n’est pas autorisée d’ailleurs », a indiqué le ministre. Selon lui, lorsqu’une personne comme ça vous habitue à de tels actes, la police, les autorités territoriales ont le devoir et la responsabilité de prévenir tout débordement.
Par ailleurs, dit-il, « on a vu au Sénégal pendant des années, des mouvements dits « citoyens » qui nous disent que tous les vendredis nous serons à telle place jusqu’à ce que le régime s’en mêle. Ce sont des attitudes antirépublicaines, des attitudes anarchistes ». Alors, vous voulez que nous soyons ceux qui permettent ces types d’agissement au Sénégal ? Je rappelle que BBY est un opposant pour ces élections locales. Mais, ce sont ceux qui tiennent le pouvoir municipal à Dakar qui se comportent comme des opposants ».
« C’est irresponsable de dire que je ne vais pas travailler avec Macky si je gagne »
S’agissant toujours des élections locales, Abdou Karim Fofana pense que : « Dakar est la capitale de l’Afrique de l’ouest donc, Dakar ne peut pas s’offrir au dernier des insulteurs ou le premier des bandeurs de muscle. C’est une attitude républicaine qui manque chez l’opposition et qui crée tout ce bruit ». Il poursuit : « je pense aussi que dans Yewwi Askan Wi il y’a un problème, des non-dits, des conflits d’intérêt, des calculs politiciens. Barth c’est la pire des choses qui peut arriver à la ville de Dakar. S’il gagnait ces élections, ça deviendrait un concurrent pour Sonko en 2024. C’est la raison pour laquelle ils ont tardé à déposer des listes. Aussi, c’est illégalement irresponsable de sa part de dire que je ne travaillerai pas avec le président de la République une fois élu maire. La collaboration pour le bonheur des sénégalais est nécessaire. »
AFFAIRE MISS, LA MISS MALI 2020 VOLE SECOUR DE FATIMA DIONE
« J’ai été choquée d’apprendre le viol de ma consœur Fatima Dione, Miss Sénégal 2020 ». C’est la réaction de Miss Mali 2020, Fatoumata Tounkara.
« J’ai été choquée d’apprendre le viol de ma consœur Fatima Dione, Miss Sénégal 2020 ». C’est la réaction de Miss Mali 2020, Fatoumata Tounkara. « J’ai été encore plus choquée quand j’ai lu les propos du comite d’organisation qui a réussi à trouver une justification à ces actes et limite à en défendre leurs auteurs », a-t-elle ajouté, dans son message posté sur les réseaux sociaux.
La reine de beauté de poursuivre : « j’aimerai avoir une énorme pensée à toutes les victimes de viol et d’agression sexuelle. Ne développez pas de sentiments de honte, de culpabilité, d’isolement ou de peur, vous êtes des victimes et non des coupables. Que Dieu nous préserve et nous éloigne de ces prédateurs. La culture du viol est tellement ancrée dans les mœurs dans certains pays que vous arrivez à trouver des excuses aux violeurs et à décrédibiliser les victimes de viol. Que justice soit faite pour Fatima Dione ».
La présidente du comité Miss Sénégal, Amina Badiane, a fait une vidéo pour présenter ses excuses. « Nous sommes prêts à accompagner notre enfant en justice pour éclaircir l’affaire de viol. Miss Sénégal existe depuis 1960, donc nous ne voulons en aucun cas gâter ce joyau national qui est un moyen de promouvoir le tourisme et la culture sénégalais », a-t-elle précisé.