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6 août 2025
par Yoro Dia
LES TRANSITIONS SANS FIN
L’attitude des militaires au Mali et en Guinée confirme qu’il n’y a pas de putsch vertueux. Les putschistes sont dans les deux pays, en train de s’enfermer dans un pari pascalien à l’envers : à tous les coups, ils perdent
Les masques commencent à tomber à Bamako et à Conakry, avec des militaires qui veulent une transition de cinq ans, l’équivalent d’un mandat présidentiel au Mali et une transition sans date de fin en Guinée. Les hommes politiques qui croyaient pouvoir manipuler les militaires en les utilisant comme voitures-béliers en auront pour leurs frais, parce que les militaires dans ces pays ont leur propre agenda : rester le plus longtemps possible au pouvoir. L’attitude des militaires au Mali et en Guinée confirme qu’il n’y a pas de putsch vertueux.
En 1999, En Côte d’Ivoire quand le Général Robert Guei renversa Bédié, alors que le pays était au bord la guerre civile à cause de la bombe de l’ivoirité, il avait promis de balayer la maison et partir. Après avoir balayé, il prit goût au pouvoir et voulut s’installer. Le reste est connu sous un tube de Tiken Jah Fakoly, Le balayeur balayé, car Guei finit par être emporté par le politicien boulanger Laurent Gbagbo, qui va l’enfariner selon ses propres mots. En democratie, une transition se doit d’être courte, parce qu’en democratie, la plus grande légitimité est élective et une transition de cinq ans comme le veulent les militaires maliens, pose incontestablement des problèmes de légitimité politique.
Une transition sans fin pose aussi un problème de légitimité. La situation du Mali est beaucoup plus grave que celle de la Guinée, qui a disparu des radars de l’histoire et de la politique internationale depuis la mort depuis Sékou Touré. Mais aussi bien qu’en Guinée qu’au Mali, les intrigues des militaires sont vouées à l’échec pour trois raisons. Premièrement, ils n’ont pas les forces sociales de leurs projets politiques, car ils confondent les courtisans, des politiciens adeptes du «soutien mercenaire» comme aurait dit le politologue Sandbrook et les forces sociales. Deuxièmement, la classe politique traditionnelle, qui pensait instrumentaliser, manipuler les militaires et les utiliser comme marchepieds pour accéder au pouvoir, vont se ressaisir rapidement et engager le combat politique. Troisièmement, nous ne sommes plus dans un contexte de guerre froide avec l’Afrique comme enjeu stratégique, qui pouvait justifier qu’un coup d’Etat avait automatiquement le soutien de l’Occident s’il était présenté comme un rempart contre l’avancée communiste.
D’ailleurs, l’intransigeance de la Cedeao envers les deux pays montre que le monde a changé. Autant de facteurs qui font que les putschistes au Mali et en Guinée sont en train de s’enfermer dans un pari pascalien à l’envers : à tous les coups, ils perdent. Ce qui est grave pour le Mali, c’est que depuis le début de la crise, le temps joue en faveur des jihadistes. Le temps est l’allié le plus puissant des jihadistes et les scissiparités politiciennes à Bamako, leur plus grand avantage militaire.
L’urgence pour le Mali est de retrouver rapidement un pouvoir suffisamment légitime qui seul, pourra s’appuyer sur l’honneur bafoué du Mali et son immense orgueil pour remobiliser la Nation et surtout l’Armée, pour la survie du Mali. «Un homme d’Etat, c’est du caractère et des circonstances exceptionnelles.» Le Mali a les circonstances exceptionnelles, mais a un manque cruel d’hommes d’Etat de la trempe de Modibo Keïta. Le Mali a besoin de militaires qui ont le sens de l’Etat et de l’histoire comme Moustapha Kemal Atatürk, un général qui a sauvé son pays d’un dépeçage occidental à la fin de l’empire ottoman ; pas de militaires politiques qui instrumentalisent l’orgueil national pour se maintenir au pouvoir et sauvegarder leurs prébendes.
Quel dommage qu’un si grand pays avec une si grande histoire, se retrouve entre les mains de colonels qui ont si peu le sens de l’histoire, comme les colonels grecs qui en 1967, ont fait un coup d’Etat au berceau de la democratie sous prétexte de vouloir freiner l’avancée communiste. Les colonels au pouvoir au Mali ne pourront même pas invoquer le prétexte d’arrêter l’avancée islamiste car c’est parce que les meilleurs d’entre eux sont planqués à l’arrière, dans la politique à Bamako, que les islamistes avancent.
SONKO FAIT PREUVE D'IGNORANCE
Le maire sortant de Ziguinchor trouve populiste l’idée du leader de Pastef, relative à la création d’une monnaie locale en Casamance. Abdoulaye Baldé y voit un candidat méconnaissant la réalité de la localité
Le maire sortant de Ziguinchor trouve «populiste» l’idée de Ousmane Sonko, relative à la création d’une monnaie locale en Casamance. Abdoulaye Baldé dit voir un candidat qui méconnaît la réalité à Ziguinchor, et qui veut se servir de la commune comme arme contre l’Etat.
C’est par une déclaration de presse de 32 pages, que Abdoulaye Baldé a répondu hier à Ousmane Sonko. Le leader de Pastef, qui présentait son ouvrage Les territoires du développement le 29 décembre dernier, en avait profité pour peindre un tableau sombre de la gestion du maire sortant, à la tête de la commune de Ziguinchor depuis 2009. Mais, le programme du député patriote ne convainc pas le président de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs), notamment l’idée de la création d’une monnaie locale pour les régions de la Casamance. «(…) Envisageant la création d’une monnaie complémentaire, Ousmane Sonko fait preuve d’ignorance totale des contraintes de compétences et d’encadrement financier des collectivités territoriales. La collectivité territoriale n’est pas une association, mais un démembrement de l’Etat, assujetti à l’unicité de caisse qui lui impose une seule banque : le trésor public», a répliqué Abdoulaye Baldé. Le député rallié à Benno bokk yaakaar, considère cette proposition de monnaie locale comme «hors contexte, populiste, dangereuse pour l’unité et la cohésion nationale et impossible à réaliser sous le régime financier des collectivités territoriales, régi parle décret 66-510 du 04 Juillet 1966, modifié».
Pour le maire de Ziguinchor, la plus «grande farce» de Sonko a aussi été de demander aux Ziguinchorois, pour le financement de son «utopiste programme», de cotiser chacun 50 000 francs. «Il veut faire des Ziguinchorois, des actionnaires de la commune. La commune n’est pas une société d’actionnaires, mais plutôt une collectivité territoriale régie par des règles, sur lesquelles un maire n’a aucun pouvoir de modification», a commenté l’ancien ministre sous Wade. A l’intention de Ousmane Sonko, Abdoulaye Baldé précisera que la commune de Ziguinchor «ne saurait être utilisée comme une arme de bataille contre l’Etat central». Le maire sortant dit constater que son adversaire «ne fait aucun effort, pour avoir la moindre information fiable sur la ville qu’il veut diriger».
Sur la question de l’administration de la commune, le maire de Ziguinchor voit que Sonko «se sent déjà dans la peau d’un président de la République». Mais, a-t-il rappelé, son adversaire «semble oublier, ou du moins, ignore que l’organisation et le fonctionnement du Conseil municipal sont régis par le Code général des collectivités territoriales». D’après Abdoulaye Baldé, Ousmane Sonko «ne connaît pas Ziguinchor et Ziguinchor ne l’intéresse pas». Raison pour laquelle le maire sortant affirme ne pas être intéressé par un débat public avec le leader de Pastef.
par Ndeye Khaira Thiam
PROFIL DES PÈRES INCESTUEUX
Soit la société sénégalaise apprend à se regarder en face, soit on va continuer à égrainer des drames dans les médias et ainsi conforter les violeurs dans leurs actes avec les discours qui les entourent
Après avoir été informée qu'une émission de chaîne de radio contribue à diffuser des informations fausses qui sont de nature à jetter le discrédit sur les victimes d'inceste et leur mère, je pense qu'il serait important de faire un point sur les profils des pères incestueux.
Les pères incestueux n'agressent pas leurs filles (ou leurs fils) parce qu'elles pourraient ne pas être les leur d'un point de vue biologique.
Les études en psychiatrie ont montré que sur le plan clinique on retrouve des profils d'hommes profondément immatures, carencés affectivement. Ils peuvent aussi être débordant d'un machisme affirmé et à la pulsionnalité incontenable. Cela cache mal une construction de leur masculinité instable et peu structurée. Ils ne sont pas souvent correctement ancrés dans le réel et ne mesurent pas du tout le degré de responsabilité qu'ils engagent dans leurs actes. Certains sont purement et simplement pervers avec une appétence non dissimulée pour ce type d'acte.
D'autres construisent un système familial particulièrement toxique et pervers ou mères et filles sont interchangeables dans le lit conjugal induisant donc un brouillage de la différenciation des sexes et des générations. Parfois avec la complicité de la famille élargie ou du voisinage notamment quand des enfants naissent de ces actes contre-nature (quand on parle français et que l'on sait ce qu'il y a dans la nature).
Tous les pères incestueux n'ont pas nécessairement été victimes d'inceste ou d'attouchement mais ont pu vivre dans des climats familiaux incestuels (l'incestuel est à la psyché ce que l'inceste est au corps. Racamier.). L'intimité des uns et des autres n'a jamais vraiment été respecté. La sexualité des uns et des autres a pu être portée à la connaissance de tous entretenant ainsi une atmosphère hyper excitante pour les enfants qui n'étaient pas en âge de comprendre. Ils ont pu avoir des pères tyranniques et violents dont leurs propres mères n'ont pas été capables de les protéger voire de s'en protéger elles-mêmes, tant elles s'y sont soumises et l'ont normalisé. Cela nourrit aussi le sexisme et la culture du viol qui favorise le passage à l'acte. Les femmes n'étant pas considérées, dans ces systèmes familiaux, comme des personnes à part entière mais comme des objets de jouissance.
Bref, soit la société sénégalaise apprend à se regarder en face, soit on va continuer à égrainer des drames dans les télés et les radios et conforter les violeurs et les pères incestueux dans la commission de ces infractions avec les discours qui les entourent. Oui à la liberté d'expression non quand elle participe à diffuser de fausses informations et à causer des préjudices aux victimes de viol et d'inceste.
L'État doit réguler ce genre de discours au risque de voir tous ses efforts sur ces questions tomber à l'eau. Il en va de même pour tous les discours de haine envers les femmes, l'apologie de la pédophilie et du viol etc. L'État, par l'institution de la justice, doit prendre au sérieux ces questions là et faire son travail de protection des citoyen.nes. Les discours bilan de fin d'année sont bien jolis mais il faut agir avec célérité et sévérité. Ne dagg ba mou dal ne doit pas se transformer en un slogan pour faire genre. Ca doit s'appliquer !
Ndeye Khaira Thiam est psychologue clinicienne, spécialisée en pathologies psychiatriques et en criminologie clinique.
LE PROJET DE CRIMINALISATION DES LGBT ÉCHOUE
Le Bureau de l’Assemblée nationale a déclaré, mercredi, ‘’irrecevable’’, la proposition de loi, évoquant la ’’position claire et pertinente’’ du chef de l’Etat et de tout le peuple sénégalais sur la question
Le Bureau de l’Assemblée nationale a déclaré, mercredi, ‘’irrecevable’’, la proposition de Loi portant criminalisation de l’homosexualité, évoquant la ’’position claire et pertinente’’ du chef de l’Etat et de tout le peuple sénégalais sur la question.
Le Bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni le même jour pour ‘’examiner la question de la recevabilité de la proposition de Loi déposée par un groupe de Députés, avec à leur tête, le Député Mamadou Lamine Diallo, demandant la criminalisation de l’homosexualité, par une loi de la République’’.
Selon un communiqué transmis à l’APS, les membres du bureau, ’’chacun en ce qui le concerne, ont donné leur avis motivé sur l’opportunité d’un nouveau texte de nature législative, tendant à modifier ou à élargir les dispositions qui existent déjà dans la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 (Loi qui a été modifiée par la Loi n°66-16 du 1er février 1966 modifié)’’.
Le bureau rappelle que ’’tous les Sénégalais connaissent la position définie et affirmée, en plusieurs occasions, et plus particulièrement lors de rencontres avec des chefs d’Etat étrangers, par le président de la République, monsieur Macky Sall’’.
’’Cette position est claire, elle est pertinente et elle engage tout le peuple sénégalais s’opposant à toute forme de dépénalisation et de légalisation de l’homosexualité, qui est punie sévèrement par le Code pénal Sénégalais ; il en est de même en ce qui concerne tous les actes contre-nature et des attentats à la pudeur’’, soutient-il.
’’Pour toutes ces raisons, le Bureau de l’Assemblée nationale, conformément aux prérogatives qui lui sont dévolues, a décidé de déclarer irrecevable cette proposition de Loi’’ lit-on dans le communiqué.
YANKHOBA DIATTARA TACLE LA SONATEL
Mauvaise qualité du réseau, inaccessibilité de l’internet dans certaines zones
A l’issue de l’atelier national sur l’aménagement du territoire qu’il a organisé hier, le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara a cloué au pilori la Sonatel. Il s’est insurgé de la mauvaise qualité du réseau notée ces derniers temps-ci chez cet opérateur. Selon Yankhoba Diattara, Sonatel doit faire plus d’efforts, car elle constitue l’écosystème majeur du secteur des télécommunications.
Depuis quelques mois, la qualité du réseau dans les services de téléphonie et de connexion internet fait défaut. Cette situation a valu aux opérateurs des sanctions pécuniaires. Pour mettre de l’ordre dans ce secteur, le ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications a organisé hier un atelier sur l’aménagement numérique du territoire. L’atelier a regroupé tous les acteurs de l’écosystème et après une présentation de la Sonatel, le ministre Yankhoba Diattara a pris la parole pour lui reprocher la mauvaise qualité de son réseau. «Ce que vous dites et ce qu’il y a dans la réalité, c’est différent. C’est par devoir que l’Etat partage les préoccupations des populations. C’est l’invite et même la préoccupation de tous les acteurs de l’écosystème en général. Il y a un problème sérieux du réseau sur l’ensemble du territoire», indique Yankhoba Diattara.
Poursuivant, il souligne que la Sonatel est soutenue par l’Etat. «Nous vivons la réalité au quotidien du citoyen sur l’ensemble du territoire, donc c’est de la responsabilité de l’Etat de partager les préoccupations du citoyen avec les acteurs de l’écosystème. Ensemble, nous avons besoin de réseau sur l’ensemble du territoire. Parce que ce n’est plus un luxe d’avoir un téléphone et une connexion, c’est une nécessité partout», affirme-t-il avant d’ajouter : «Je salue l’engagement que vous prenez pour accompagner l’Etat du Sénégal pour la quête perpétuelle d’offrir des services à nos concitoyens. Nous avons assez d’opérateurs et d’infrastructures».
Reconnaissant par ailleurs que les investissements doivent être rentabilisés, le ministre pense qu’il faut définir un cadre d’échange et de mutualisation, ainsi qu’un cadre réglementé adéquat. «Nous voudrions qu’il y ait de l’engagement, de la volonté à fournir des services à tous les Sénégalais. Dans les cahiers de charges, l’aspect population a été mentionné, les Sénégalais sont partout. Ils sont dans les grandes agglomérations, mais aussi il y a des Sénégalais dans le fin fond du pays. Il faut donc réfléchir à un schéma de mutualisation. Nos attentes envers Sonatel sont énormes. C’est pourquoi, nous voulons les solutions les plus pratiques, les plus pertinentes», déclare-t-il.
«LA SANCTION N’A JAMAIS ÉTÉ UNE FINALITÉ POUR L’ARTP ET L’ETAT»
Revenant sur les sanctions que l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) a infligées aux opérateurs de téléphonie, le ministre Yankhoba Diattara affirme que l’Etat est disposé à accompagner tous les acteurs de l’écosystème, et que la sanction est le dernier recours. «Elle n’a jamais été une finalité pour l’Artp et l’Etat. Nous ne sommes pas là pour fouetter qui que ce soit. Mais, il faut que vous soyez solidaires pour que les Sénégalais aient accès aux services de qualité et abordables. Parce que même à Dakar, souvent la qualité du réseau fait défaut. A l’intérieur du pays, il y a des problèmes avec la 4 G», souligne-t-il. Au sortir de cet atelier, indique Monsieur Diattara, l’Etat compte définir une feuille de route claire et un plan d’action bien fourni.
«L’AMÉNAGEMENT NUMÉRIQUE EST DEVENU UNE EXIGENCE DES SÉNÉGALAIS»
Face à l’urbanisation galopante, indique le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, nos villes bougent et se transforment. «Par conséquent, les déséquilibres peuvent s’accentuer. L’aménagement du territoire est devenu une nécessité et une exigence des Sénégalais. Ils souhaitent disposer de réseaux de télécommunications sur l’ensemble du territoire national». Yankhoba Diattara ajoute qu’au Sénégal, la mutation est profonde et l’enjeu de taille. «Les défis territoriaux sont à engager en urgence. Les besoins croissants en connectivité se traduisent en termes de couverture mobile de qualité, et de réseaux fixes dans les zones non ou mal couvertes sur toute l’étendue du territoire national», dit-il.
LES TRAVAILLEURS DE LA CBAO DÉZINGUENT LA DIRECTION GÉNÉRALE
Bas salaires, surexploitation dans le cadre du travail...
Courroucés par les agissements de leur Direction générale, les travailleurs de la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (Cbao) menacent de paralyser l’institution. Accusant leurs patrons de détournements de fonds, Pape Doudou Tounkara et ses camarades ont décidé d’assurer le service minimum dès ce matin.
Ils avaient promis de déballer grave contre leur direction constituée principalement d’expatriés. C’est désormais chose faite. Ce qui ravit certainement Pape Doudou Tounkara et Cie. A l’issue d’une réunion tenue hier avec les conseillers syndicaux et le collège des délégués, les travailleurs de la Cbao ont fait face à la presse pour accuser les responsables de la boîte de tous les péchés d’Israël. Ils râlent en effet contre le mauvais traitement que leur réserve la Direction générale à savoir des bas salaires, le non-respect des accords signés, une surexploitation dans le cadre du travail.
N’en pouvant plus de supporter ce qu’ils considèrent comme un diktat, les travailleurs exigent le départ du Directeur général et de son cercle restreint. «Nous demandons le départ du Dg et de son équipe. Ils ont détourné les fonds de la boîte. A chaque fin d’année, on ne sait pas où rentre le résultat des opérations. Comme il est de notoriété publique, au royaume de la Cbao, les expatriés sont rois. Et cette discrimination doit cesser. Il est inacceptable que nous devenions des esclaves soumis aux désidératas du patron de la Cbao dans notre propre pays. Mounir dégage ! Khayri dégage !», ont scandé les agents.
Par ailleurs, le sécrétaire général national des travailleurs de la Cbao et ses camarades ont entériné plusieurs décisions pour amener la Direction générale à engager une voie de sortie de crise. Primo, ils ont décidé de poursuivre le port de brassards rouges afin d’exprimer leur colère. Ils envisagent également d’entamer dès ce matin le service minimum dans tout le réseau de la structure bancaire. Animés d’une ferme intention de paralyser complètement le fonctionnement de la Cbao, ils ont exhorté leurs camarades caissiers et conseils de la clientèle de ne faire que le strict minimum du service.
Last but not least, les travailleurs vont entamer la procédure indiquée pour obtenir une autorisation en vue d’aller en grève. «Nous avons la ferme intention de paralyser le système bancaire à la Cbao. Il est impensable que des travailleurs soient là depuis des années sans obtenir un contrat de travail. Nous dénonçons aussi les conditions de travail. Des gens travaillent sans aucun plan de carrière», s’insurge le secrétaire général national des travailleurs de la Cbao qui annonce, par ailleurs, une conférence de presse, le mercredi 12 janvier 2021 pour expliquer en profondeur la principale pomme de discorde qui les oppose à la Direction générale. «Il n’y aura pas une situation stable cette année tant que les travailleurs n’entreront toujours pas dans le capital de la Cbao. Une promesse qui date de 2008», a prévenu Monsieur Tounkara rouge de colère.
Dans le même sillage, les travailleurs ont prévu d’organiser un grand rassemblement le samedi 15 janvier à la Place de l’Obélisque à partir de 15 heures. Ils convient à ce rassemblement tous les agents de la boite avec leurs familles pour une réussite de la mobilisation.
LES ASP DÉCRÈTENT UNE GRÈVE DE 72 HEURES
Renouvèlement de leurs contrats, matérialisation des promesses de président
Réclamant le renouvèlement de leurs contrats et le respect des promesses faites par le chef de l’Etat, les Assistants à la Sécurité de Proximité (ASP) vont décréter une grève de 72 heures. Elle va démarrer à partir d’aujourd’hui, mercredi 05 janvier
Certains services de l’Etat vont certainement fonctionner pendant trois jours sans les Assistants à la Sécurité de Proximité (ASP) qui ont annoncé une grève de 72 heures, à compter d’aujourd’hui. Dans un document adressé à leurs collègues, « l’Union des ASP du Sénégal (UAS) fait appel à tous les assistants à la sécurité de proximité (ASP) sans distinction de rangs, à répondre massivement par abstinence, aux soixante-douze (72) heures sans ASP sur l’étendue du territoire national notamment les 5,6 et 7 janvier 2022». Elle invite «également tout un chacun vers un rassemblement devant toutes les unités départementales (UD) durant ces trois (03) jours, qui seront suivis d’un communiqué de presse unique au niveau national» et demande à ses membres de respecter strictement le mot d’ordre.
Même si, selon des informations de « L’As», le mot de grève ne sera pas respecté par tout le monde, les grévistes comptent aller jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Ils dénonçant en effet la non prolongation de leurs contrats, expirés depuis le 31 décembre dernier et l’absence de matérialisation des promesses faites par le Président Macky Sall en début de l’année 2021. «Nous comptons faire 72 heures sans ASP dans tous les services des 46 départements du Sénégal. Peut-être qu’il y aura un impact sur le quotidien des Sénégalais. Vous savez bien que là où vous entrez au Sénégal, vous trouvez les ASP, même en Fonguélémie. Il y aura un impact. Que les Sénégalais sachent que nous sommes Sénégalais comme eux. Nous sommes prêts à écouter l’Etat, mais pas arrêter notre lutte. Nous n’allons pas arrêter notre lutte, tant que nous n’aurons pas satisfaction», a déclaré Antoine Preira, président de l’amicale départementale des APS de Ziguinchor.
En janvier 2021, le chef de l’Etat avait invité le ministre de l’Intérieur «à consolider, avec les ministères, les collectivités territoriales et autres partenaires de l’État, les résultats notables de la politique de promotion de la sécurité de proximité et de formation citoyenne des jeunes», pour renforcer les dispositifs de promotion de la sécurité de proximité. Ainsi, il avait demandé à Antoine Diome d’engager la réflexion sur la pérennisation du modèle des ASP, en envisageant la création d’un corps spécial pour ces personnels.
Sur les 10 000 volontaires de la première génération, 4 000 ASP ont été insérés dans la vie professionnelle, avant fin 2020. Puisqu’ils ont été engagés en 2014, leurs contrats devaient expirer en 2017, mais le président de la République leur avait accordé trois ans de plus. En 2021, il y a eu une autre prolongation de leurs contrats pour un an, c’est à dire jusqu’au 31 décembre dernier. «Beaucoup de maires ont pris des engagements dans le cadre de nos conventions partenariales. Et en fonction du décret portant création et fonctionnement de l’ASP, notre mission c’est de recruter, de former et de déployer pour appuyer la police et la gendarmerie, mais également les autres administrations.
Et consécutivement, nous avons 2 000 éléments à la police, 1 000 à la gendarmerie, 2 000 dans les collectivités territoriales à travers une convention partenariale avec l’Uael, 500 dans les familles religieuses, 1 000 dans l’Administration territoriale», avait indiqué Birame Faye, le directeur général de l’Agence de sécurité de proximité (ASP).
LE SAEMSS ET LE CUSEMS PARALYSENT LE MOYEN-SECONDAIRE
Le Syndicat autonome des enseignants du Moyen Secondaire (Saems) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du Moyen et du Secondaire (Cusems) vont observer une grève totale demain jeudi. Un mot d’ordre qui fait suite aux deux jours de débrayage qu’ils ont tenus hier et aujourd’hui. A travers ce mouvement d’humeur, les syndicalistes veulent pousser le gouvernement à respecter les accords qu’il a signés, et à réviser le système de rémunération des agents de la fonction publique.
Dans le cadre de leur troisième plan d’action, le Syndicat autonome des enseignants du Moyen Secondaire (Saems) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du Moyen et du Secondaire (Cusems) ont décrété deux jours de débrayage qui se sont déroulés hier (mardi) et aujourd’hui (mercredi). Et dès demain, jeudi 06 janvier, les deux syndicats vont paralyser l’enseignement dans le moyen secondaire en observant une grève générale sur l’étendue du territoire national. À travers ces actions musclées, les enseignants veulent pousser le gouvernement à respecter le protocole d’accord de 2018. En outre, les deux syndicats réclament également l’équité du système de rémunération des fonctionnaires du public.
Décidés à obtenir gain de cause, le secrétaire général du Saems, Saourou Sène et Abdoulaye Ndoye du Cusems ne comptent pas desserrer l’étau autour du gouvernement. Car en plus de la grève, les syndicalistes prévoient d’organiser une «grande marche» à Thiès dans la semaine du 10 au 15 janvier prochain. Selon Abdoulaye Ndoye, il sera également procédé au «boycott des évaluations, des activités sportives et des cellules pédagogiques». Entre autres revendications, figure en bonne place l’équité dans le système de rémunération des fonctionnaires du public. La question du corps des administrateurs scolaires, notamment les proviseurs, censeurs et principaux, est aussi soulevée par les syndicalistes qui réclament au gouvernement la formation et l’indemnisation de ces gestionnaires. «Ils doivent bénéficier de formation en gestion financière et en administration générale. Mais, le gouvernement ne veut pas en faire un corps. Ils doivent bénéficier de la formation et d’une revalorisation de leur indemnité de suggestion», affirme Abdoulaye Ndoye du Cusems.
Très en verve, Saourou Sène relève l’iniquité entre les différents corps de métiers des fonctionnaires qui sont de la même hiérarchie. «Le gouvernement doit revoir le régime d’indemnisation des enseignants, comparé au régime indemnitaire des magistrats qui est à 800.000 FCFA contre 79.000 voire 80.000 FCFA francs pour l’enseignant. Quelle que soit l’importance de la magistrature, elle ne peut pas être 12 fois plus importante que l’enseignement dans un pays», clame M. Sène qui déplore dans la foulée les lenteurs administratives. La déstructuration de la grille salariale fait partie des causes de la récurrence des mouvements de grèves. «Car la déstructuration du système a engendré des privilégiés d’une part et des victimes d’autre part. Les accords sont signés depuis 2014, il faut que l’Etat respecte ses engagements», tranche Saourou Sène qui précise que les enseignants ne revendiquent pas des salaires comme ceux des magistrats. «Nous voulons plutôt la reconsidération du régime indemnitaire des enseignants», indique le secrétaire général du Samess.
274 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a raison de continuer à exhorter les populations à respecter les mesures de prévention collectives, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Sur 1829 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 274 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 14,98%. Ces derniers sont composés de 12 cas contacts, 05 cas importés enregistrés au niveau de l’Aibd et 257 cas issus de la transmission communautaire. Les contaminations communautaires sont réparties entre les départements de Dakar 153 cas, Pikine 17 cas, Guédiawaye 08 cas, Rufisque 05 cas et Keur Massar 02 cas. Dans les autres régions du Sénégal, 20 cas ont été signalés à Mbour, Kaolack 19 cas, Oussouye 16 cas, Saint-Louis 04 cas, Fatick 04 cas, Thiès 03 cas, Popenguine 02 cas, Kolda 01 cas, Ndoffane 01 cas, Sokone 01 cas et Ziguinchor 01 cas. Si 149 patients suivis sont déclarés guéris, 07 cas graves ont été pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, 01 décès a été enregistré ce lundi 03 janvier 2022. Depuis l’apparition du virus au Sénégal, 76.233 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 73.030 guéris. Le pays compte actuellement 1891 morts causés par la maladie et 1311 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 306 personnes ont été vaccinées le lundi 03 janvier 2022, portant le nombre total à 1.366.108.
Le colonel Alexis Grégoire Vasse assure l’intérim à la Dirpa
Le colonel Mactar Diop, Directeur de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa), est appelé à d’autres fonctions. Il est remplacé par le colonel Alexis Grégoire Vasse qui expédie les affaires courantes de la Dirpa depuis le 1er janvier 2022. Le nouveau chef de la Dirpa était inspecteur technique à l’Etat-Major de l’Armée de Terre (EMAT). Le colonel Vasse est un officier supérieur de l’armée blindée cavalerie (ABC). Entré en service en 1992, il a un parcours militaire complet. Colonel Vasse a servi en unités de combat et d’instruction, en écoles de formation, en état-major et dans les opérations de paix sous l’égide des Nations unies. Il a eu à commander le 24e Bataillon de reconnaissance et d’appui (Bra) à Tambacounda et une compagnie du 8e contingent sénégalais de la mission des Nations unies en Côte d’ivoire en 2015. Le colonel Vasse a aussi occupé les fonctions d’officier adjoint au commandant du 1er contingent sénégalais de la Force de Réaction rapide de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma) en 2013 et de Chef de la cellule des officiers de liaison à la Mission de l’Onu au Sud Soudan (Minuss). Le chef de la Dirpa est diplômé d’état-major du collège de commandement de l’armée de terre de Nanjing en Chine et est titulaire du Diplôme d’Études Universitaires Générales (Deug) en sciences juridiques et économiques de l’Université Mohamed V de Rabat.
Meeting d’ouverture de la campagne de Yewwi Askan wi
On en sait un peu plus sur le meeting d’ouverture de la campagne électorale de la coalition Yewwi Askan Wi. Le coordonnateur provisoire communal de Pastef Ziguinchor, l’ancien député Abdou Sané, révèle que la ville de Ziguinchor va accueillir le meeting national de lancement de la campagne électorale de Yewwi Askan Wi en perspective des élections territoriales du 23 janvier 2022. A l’en croire, le rassemblement est prévu sur le terrain de Diatir au quartier Lyndiane. Le meeting verra la participation de tous les leaders de Yewwi Askan wi. Pour le coordonnateur provisoire communal de Pastef Ziguinchor, au-delà de Ziguinchor, les différents leaders de Yaw manifestent ainsi leur solidarité et leur amitié au président Ousmane Sonko, candidat à la mairie de Ziguinchor. Il appelle les militants à la mobilisation en vue de réserver un accueil à la «dimension de l’honneur fait à la belle ville de Ziguinchor».
Pikine plaide pour un lycée technique et professionnel
L’inauguration du collège de Thiaroye a servi de tribune aux autorités de la banlieue pour demander au ministère de l’Éducation nationale de doter leur localité d’un lycée de formation professionnelle. Une demande sociale, de l’avis du maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo qui demande deux autres lycées dans les communes de Dalifort et de Dagoudane. Venu présider la cérémonie d’inauguration du collège de Thiaroye, le candidat de Benno à la ville de Pikine déclare que c’est une doléance du président des parents d’élèves qui d’abord a demandé que ce nouveau collège soit érigé en lycée. «Nous portons cette doléance auprès de l’Inspecteur d’Académie pour qu’il soit notre porte-parole auprès du ministre de l’Éducation Nationale», a-t-il soutenu avant d’ajouter : «Nous voulons également un autre lycée dans l’arrondissement de Dagoudane en plus du lycée Mame Yély Badiane».
Inauguration d’un collège d’enseignement moyen à Thiaroye Restons à l’inauguration du nouveau Cem de la commune de Thiaroye pour dire que le coût global est de 500 millions Fcfa. Ce joyau est composé de 14 salles de classe, d’une salle informatique, d’un bloc administratif d’un niveau R+2 construit sur 2000 m² et d’un terrain de basket. Il a été réceptionné hier par le maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo. Le maire de Thiaroye sur Mer, Ndiaga Niang, révèle que les élèves étaient obligés de traverser la route nationale n°1 et l’autoroute à péage pour aller étudier à Thiaroye, à Pikine ou à Diamaguène Sicap Mbao. Ce qui occasionne un taux d’abandon très élevé entre la 6e et la 3e. Il salue donc l’érection de ce nouveau collège qui permettra désormais aux potaches d’étudier dans des conditions optimales. Pour le maire Abdoulaye Thimbo, c’est une fierté pour le Conseil Municipal d’avoir construit cet établissement scolaire, à la demande du maire Ndiaga Niang.
Ndiaga Sylla du cabinet Ceelect publie un guide de l’électeur
L’expert électoral Ndiaga Sylla veut faciliter la compréhension du Code Electoral aux populations. Il annonce que son cabinet, Ceelect, vient d’éditer un guide de l’électeur. En raison de la nature des élections et des prérogatives de l’électeur qui s’étendent au-delà des scrutins, les auteurs du livre ont abordé les étapes indiquées au bas de la couverture. L’autre version, plus exhaustive, sera destinée aux candidats et à leurs représentants.
Lettre de politique sectorielle de développement du MTTA
Le ministère du Tourisme et des Transports aériens s’est penché hier sur la lettre de politique sectorielle de développement du département. Sous la présidence du Secrétaire général du ministère, Makhtar Lakh, les représentants de l’ensemble des directions, structures sous tutelle et services rattachés en plus de la présence des représentants de la Direction Générale de la Planification et des Politiques Économiques et du Bureau Organisation et Méthodes ont validé la note méthodologique de la lette pour la période 2022-2026. Il s’agit d’un support de programmation du processus d’élaboration de la lettre de politique sectorielle de développement du ministère. D’après le communiqué, la lettre fixe les orientations stratégiques du ministère sur l’horizon 2022-2026 en articulation avec le Plan Sénégal Émergent et son plan d’actions prioritaires ajustés et accélérés (PAP2A), ainsi que les objectifs et les engagements internationaux, notamment l’agenda 2030 avec les ODD et l’agenda 2063 de l’Union Africaine.
Violences et voies de fait
La Police de Grand Yoff lutte sans répit contre l’insécurité. Les limiers ont mis hors d’état de nuire une dizaine de présumés délinquants lors d’une opération de sécurisation. Au total cinq personnes interpellées sont visées pour les chefs de violences et voies de fait. Il s’agit de M. Dieng, un chauffeur qui a été arrêté par les éléments de la brigade de recherches pour avoir proféré des injures et violenté un vigile de l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff. Le chauffeur qui était venu déposer un malade n’a pas voulu se soumettre aux consignes de sécurité avant de blesser le vigile à l’épaule. Mais il a été maîtrisé par les autres vigiles et livré aux limiers. Le second cas, c’est de la violence à ascendant. L’ivrogne Soulèye D. qui terrorise ses parents a été arrêté suite à une dénonciation de son père pour violences, menaces, injures à ascendants et ivresse publique manifeste. El. M. Sané est aussi interpellée pour menaces de mort avec arme blanche, violences et voies de fait, détention et usage de chanvre indien. Habitant le quartier Arafat de Grand Yoff, le mis en cause a blessé le fils de son grand-frère avant de le menacer de mort.
Kaolack : Programme d’assainissement d’un coût de 2 milliards
Un programme d’assainissement pour le drainage des eaux de pluies de la commune deKaolack (centre) a été lancé mardi, dans le cadre du programme d’appui aux communes et aux agglomérations du Sénégal (PACASEN). D’un coût de plus de deux milliards de francs CFA, ce programme réalisé par l’AGETIP sera exécuté par l’entreprise “Keliman”. Il a été officiellement lancé par le directeur général de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (AGETIP), El Hadji Malick Gaye, et la mairesse de Kaolack, Mariama Sarr. «Il s’agit ici de mettre à niveau les infrastructures d’assainissement de la commune de Kaolack afin de répondre efficacement à la politique de cadre de vie, de santé publique et de riposte sanitaire de la ville», a expliqué à l’APS le directeur général de l’AGETIP, en marge de la cérémonie de lancement tenue au quartier Médina Mbaba. Selon M. Gaye, ce programme pluriannuel comprend «cinq phases (une tranche ferme et quatre tranches conditionnelles). Il s’étendra sur 23 kilomètres et devra toucher à terme 12 quartiers de Kaolack», pour une enveloppe globale évaluée à 2,25 milliards de francs CFA. Aujourd’hui, a-t-il détaillé, nous démarrons la première tranche appelée tranche ferme longue de 5,387 Kilomètres pour un montant de 620 millions 874 mille 288 francs CFA. Une première phase qui va toucher les quartiers Ndorong, Tabangoye, Médina Sud, Sara Ndiougary, Ndialègne et Leona Escale, selon le directeur général de l’AGETIP.
Zahra Iyane Thiam lance la 1ère microfinance 100% islamique
La ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam, a procédé, mardi, au lancement officiel des activités de Taysir Finance, la première institution de microfinance 100% islamique au Sénégal. Avec le démarrage des activités de cette première institution de microfinance 100% islamique au Sénégal, nous venons d’ouvrir une nouvelle ère qui va enrichir le paysage de la finance de proximité, a-t-elle déclaré. En tant que pionniers, ‘’des responsabilités énormes pèsent ainsi sur les épaules des membres fondateurs de ce groupe, entièrement sénégalais’’, afin de bâtir ‘’une véritable industrie durable de la finance islamique, au profit des populations défavorisées et celle à la recherche d’une alternative aux modes de financements conventionnels adossés sur l’intérêt’’, a dit la ministre. L’objectif à travers ce projet mûri pendant six ans est de faire du Sénégal un hub dans le rayonnement de la finance islamique, a pour sa part indiqué le président du Conseil d’administration de Taysir Finance, Papa Adama Cissé. Il s’agit surtout de mettre en place un écosystème fort, dépourvu de spéculations pour le rayonnement d’une industrie islamique exclusive au bénéfice des PME/PMI et autres entreprises individuelles, le tout dans le respect scrupuleux des règles en vigueur et suivant notamment les orientations de la BCEAO, a-t-il ajouté, selon l’APS.
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REVUE DE PRESSE
Revue de presse Wolof de la radio Alfayda présentée par El Hadji Omar Cissé ce mercredi 5 janvier 2022
Fayda Fm |
El Hadj Omar Cissé |
Publication 05/01/2022