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19 juin 2025
LE SENEGAL DANS L’HISTOIRE
Le Sénégal a battu, ce vendredi 19 novembre, le record de longévité à la première place du classement Fifa/Zone Afrique, en y étant resté depuis 36 mois, contre 35 pour la Côte d’Ivoire
Le Sénégal a battu, ce vendredi 19 novembre, le record de longévité à la première place du classement Fifa/Zone Afrique, en y étant resté depuis 36 mois, contre 35 pour la Côte d’Ivoire.
Les Lions du Sénégal ont décroché cette place depuis novembre 2018, lorsqu’ils ont détrôné les Aigles de Carthage. Le Maroc est le nouveau dauphin du Sénégal sur le continent et relègue la Tunisie à la 3e position africaine. L’Algérie, qui perd deux places, est 4e, suivie du Nigeria 5e, l’Egypte 6e, le Cameroun 7e, le Ghana 8e, le Mali 9e et la Côte d’Ivoire 10e.
Notons que sur le plan mondial, la Belgique est toujours leader, suivie du Brésil et de la France. Aucune incidence sur les équipes barragistes Ce classement de la Fifa, actualisé suite notamment aux deux dernières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 disputées en Zone Caf, permet désormais de prendre connaissance, avec certitude, des chapeaux qui seront utilisés pour le tirage au sort des barrages.
Et ces chapeaux sont bien ceux qui étaient pressentis, puisque le Sénégal, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et le Nigeria restent, parmi les 10 qualifiés pour les barrages, les 5 meilleures nations africaines de ce classement qui composeront le chapeau 1. L’Egypte, le Cameroun, le Ghana, le Mali et la Rd Congo constitueront, en revanche, le 2e chapeau et joueront chacun leur billet pour la phase finale contre une sélection en tête de série.
La Caf dévoilera, le 25 novembre, la date du tirage au sort des barrages
La Cour d’appel de Dakar a «libéré» hier plusieurs listes, dont celles de Yewwi askan wi (Yaw). Et il y en a une qui avait attiré l’attention de l’opinion.
Le responsable de Pastef Mermoz Sacré Cœur avait introduit un recours aux fins d’annulation de la liste de Yaw, dont son parti est membre. Thierno Ali Sy avait estimé que Barthélemy Dias, tête de liste communale de la coalition, avait «usurpé» la fonction de mandataire de Yaw, alors que c’est Amadou Dieng qui avait été choisi. La Cour d’appel a déclaré «irrecevable» le recours de M. Sy.
Toujours à Mermoz-Sacré Cœur, Zator Mbaye, candidat de Benno bokk yaakaar à la mairie, a vu son recours en annulation de la liste de Yaw rejeté.
Dans les autres communes comme celle de Golf Sud, Lat Diop de Bby n’a pas non plus obtenu gain de cause contre la liste dirigée par Khadija Mahécor Diouf de Pastef. Son recours, tout comme celui de Bby de Sahm Notaire, a été rejeté par la Cour d’appel de Dakar.
LA COUR D’APPEL VALIDE CHEIKH ISSA SALL
La Cour d’appel de Thiès a débouté hier Papa Moussa Saliou Guèye de Yewwi askan wi, qui avait déposé un recours aux fins d’annulation de la candidature de Bby à la mairie de Mbour de Cheikh Issa Sall
Cheikh Issa Sall restera candidat de Benno bokk yaakaar à la mairie de Mbour. Ainsi en a décidé la Cour d’appel de Thiès qui, du coup, a rejeté le recours aux fins d’annulation de cette candidature pour inéligibilité. Papa Moussa Saliou Guèye, le requérant, membre de Yewwi askan wi, n’exclut pas de saisir la Cour suprême.
La Cour d’appel de Thiès a débouté hier Papa Moussa Saliou Guèye de Yewwi askan wi, qui avait déposé un recours aux fins d’annulation de la candidature de Bby à la mairie de Mbour de Cheikh Issa Sall. En effet, le Docteur en droit public avait estimé que M. Sall était encore magistrat et, qu’en conséquence, ce statut le rend «inéligible à un mandat électif», conformément à la loi portant statut des magistrats de la Cour des comptes. Un recours «non fondé» et déposé «par de petits juristes», de l’avis de Cheikh Issa Sall, qui réagissait à cette décision. La tête de liste majoritaire communale de la Coalition Bby explique : «Depuis le renouvellement de mon contrat au niveau de l’Agence de développement municipal (Adm), j’ai su que j’allais au moins passer 10 ans au niveau de l’Adm, si je n’ai pas encore une autre promotion. Plus de 10 ans de détachement, je m’étais dit que je ne pouvais plus retourner à la Cour des comptes.» Il poursuit : «La deuxième chose, c’est que pour l’intérêt et pour le développement de Mbour, j’étais prêt à me départir de ma robe pour me mettre à la disposition de Mbour. Et c’est principalement pour cette raison qu’en juillet 2020, je n’ai pas décidé de réintégrer la Cour des comptes ou demander le renouvellement de ma mise à position de disponibilité. Ça c’était pour me départir définitivement de ma robe de magistrat de la Cour des comptes pour me consacrer définitivement, globalement et entièrement aux intérêts des Mbourois, avec l’équipe de Bby. C’est pour cela que, depuis plus d’un an, je ne suis plus magistrat de la Cour des comptes.» Cheikh Issa Sall dit bien connaître le statut spécial portant sur les magistrats de la Cour des comptes. «Je connais les règles de droit qui me régissaient en tant que magistrat de la Cour des comptes et je suis assez responsable pour ne pas embarquer cette grande Coalition Bby, pour une grande commune comme Mbour, dans des risques, par rapport à ces élections extrêmement importantes», a-t-il souligné. Le responsable de l’Apr dit avoir «déjà tourné la page du procès» et annonce que «la bataille de Mbour est déjà lancée».
Dr Guèye n’exclut pas un recours devant la Cour suprême
Le requérant, Dr Papa Moussa Saliou Guèye, lui, ne s’avoue pas vaincu. «Nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin. Une fois à Mbour, nous allons nous concerter pour essayer de voir les voies et moyens juridiques que nous allons exploiter pour saisir la Cour suprême», a dit le responsable de Yaw dans la commune de Mbour. Sur les motifs de rejet de son recours, il indique que le juge a estimé qu’il n’a pas versé «assez de documents dans le dossier» pour, en conséquence, donner «gain de cause à l’autre partie». Et Dr Guèye campe sur ses convictions : «Cheikh Issa Sall était en disponibilité depuis 2015. Donc, de 2015 à 2020, il a fait 5 ans de disponibilité. Du coup, il devrait réintégrer le corps des magistrats, particulièrement la Cour des comptes. Ce qu’il n’a pas du tout fait. J’ai interpellé le juge sur cette question-là pour lui faire savoir que, même si, après la disponibilité, il ne demande pas expressément sa réintégration, il doit y avoir un acte juridique qui montre que Cheikh Issa Sall a été magistrat et que maintenant il ne l’est plus. Mais malheureusemen,t il n’a produit aucun acte juridique qui montre qu’il a démissionné de la magistrature. Que ce soit une démission volontaire ou une démission par les dispositions législatives.»
LUTTE, LE CNG INTERDIT MMA A TOUS LES LUTTEURS SOUS CONTRATS
Le Cng de lutte se soucie de l’intégrité physique des lutteurs au point d’interdire, à ceux qui sont sous contrat avec un promoteur au niveau de la lutte avec frappe, de souscrire à un combat Mma.
Le Cng de lutte se soucie de l’intégrité physique des lutteurs au point d’interdire, à ceux qui sont sous contrat avec un promoteur au niveau de la lutte avec frappe, de souscrire à un combat Mma. Le Ko infligé à Bombardier, par son adversaire polonais, a sûrement alerté Bira Sène et son équipe. Les acteurs de la lutte apprécient.
Mixed martial arts (Mma) est dans l’œil du cyclone au Sénégal. C’est une discipline qui a du mal à être adoptée, surtout par les dirigeants de la lutte qui voient cette pratique comme une menace pour l’intégrité physique des lutteurs. Le dernier combat de Bombardier en Mma, mis Ko par son adversaire polonais, Pudzianowski, en octobre dernier, a fait réfléchir le Cng. L’instance dirigeante, à travers un communiqué, a en effet interdit aux lutteurs avec frappe sous contrat, de disputer un combat Mma.
Une décision qui connaît l’adhésion des acteurs du «sport de chez nous», qui n’y voient que du positif.
«C’est normal !», s’est montré enthousiasme Omar Diagne Omez. Le technicien de lutte trouve que c’est même «risqué», qu’à deux mois d’un combat, un lutteur «compétisse» en Mma. Citant le cas de Bombardier, victime d’un Ko lors de sa dernière sortie, Omez argumente : «Si un lutteur s’en sort avec une fracture, que va faire le promoteur qui a investi des millions pour organiser son combat ?», s’interroge-t-il.
Emettant sur la même longueur d’onde, Doudou Diagne Diécko de saluer la décision du Cng, avant de rappeler être l’un des premiers à critiquer la pratique du Mma par les lutteurs sénégalais, du fait «du caractère violent» de ce sport de combat.
«On ne peut pas signer, en même temps, un contrat en lutte avec frappe et un contrat en Mma»
«Je l’avais dit. Les lutteurs qui ont des contrats ne devraient pas disputer des combats Mma. C’est donc une décision très importante qu’a prise le Cng. On ne peut pas signer en même temps un contrat en lutte avec frappe et un contrat en Mma. Ce sont les promoteurs qui devraient refuser cela. On ne peut pas donner son argent au lutteur et le laisser aller lutter ailleurs. S’il se blesse là-bas, le seul perdant sera le promoteur», indique le président de l’Association des amateurs de lutte. D’ailleurs, il faut noter qu’après Bombardier, un autre lutteur sénégalais, Call Bou Zapp, pensionnaire de l’écurie Zapp, a aussi été battu par Ko durant un combat Mma.
Les défenseurs de ce sport de combat ne seront certainement pas du même avis. Car considérant que la lutte avec frappe est plus dangereuse que le Mma, parce que pratiqué à main nue. Ce qui expose les lutteurs à plus de risques de blessures.
L’instance en charge de la lutte limite la participation au Mma, aux lutteurs qui ne sont tenus par aucun contrat avec un promoteur au Sénégal.
VIOLENCES PRE-ELECTORALES, LA SOCIETE CIVILE VEUILLE AU GRAIN
La violence pré-électorale commence à s’installer, en prélude des Locales de 2022. Plusieurs organisations de la société civile, regroupés au sein de la plateforme Jammi Rewmi, comptent prendre les devants pour la freiner.
La violence pré-électorale commence à s’installer, en prélude des Locales de 2022. Plusieurs organisations de la société civile, regroupés au sein de la plateforme Jammi Rewmi, comptent prendre les devants pour la freiner. Ces organisations ont planché, hier, sur les principaux déterminants de cette violence au Sénégal.
Les élections locales de janvier 2022 ont un enjeu important. Au-delà de la bataille pour la conquête des municipalités, les résultats issus de ces échéances seront décisifs pour les prochaines consultations, notamment la Présidentielle de 2024. Par conséquent, depuis quelques jours, la violence s’installe peu à peu et risque d’entraver fortement ces joutes. C’est pour contrecarrer cette éventualité que la coalition Jammi Rewmi a organisé, hier, un atelier de partage de l’étude sur les principaux déterminants de la violence au Sénégal. L’objectif, dit-on, est d’identifier les ressorts de cette violence, afin d’y apporter des solutions.
En effet, pour le professeur Babacar Guèye, l’élection peut avoir des effets pervers et être source de violence, lorsque les enjeux sont importants et que les acteurs ne sont pas en mesure de les gérer. ‘’Des signaux inquiétants font surface. Ce qui nous a motivés à discuter pour voir comment se mobiliser, afin d’apporter notre contribution pour que les élections ne soient pas entachées de violence’’, renseigne le constitutionnaliste.
Moundiaye Cissé de l’ONG 3D pense, à ce propos, que les déterminants sont à situer à plusieurs niveaux. Il cite, ainsi, l’aspect socio-économique basé sur l’inégale répartition des ressources. Il y a également, d’après le membre de la plateforme Jammi Rewmi, la dimension géoculturelle liée à la disparité territoriale, ce qui entraine des frustrations et la violence, mais aussi le déterminant institutionnelle, c’est quand, dit-il, on a une police qui matte les opposants et encourage l’impunité chez les membres du pouvoir. Et en perspective de ces locales, M. Cissé rappelle que, même dans les partis et les coalitions de partis, ces germes de la violence ont été détectés avec l’avènement des investitures.
Le secrétaire général du Cadre unitaire de l’islam rappelle que les Sénégalais étaient surpris par l’ampleur de la gravité des violences de mars dernier, car ils n’avaient pas mesuré la frustration issue du désespoir des jeunes, de leur manque de motivation. Cheikh Guèye liste, entre autres, l’impact de la Covid-19 sur l’emploi et le secteur informel.
Toujours dans la même veine, le fondateur d’Afrikajom Center trouve, lui, que depuis le mois de mars dernier, le Sénégal vie une espèce de démocratie de tension, de confrontation et de la peur. Pour Alioune Tine, Il faut y remédier, mais auparavant, situer les responsabilités. ‘’Quand on avait cette situation, Abdou Diouf s’était dit : ‘Les gens n’ont plus confiance en l’Administration.’ Il a pris un général pour en faire un ministre de l’Intérieur et un autre à l’Onel (Observatoire nationale des élections) pour calmer la situation. Ce qui nous avait permis d’avoir des élections assez apaisées et une alternance en 2000. Pour la 2e alternance, il a fallu la mise en place des organisations comme le M23 et des luttes pendant sept mois. Cette fois, on a l’impression que, plus on avance, plus on a de la tension’’, regrette Alioune Tine.
D’après son analyse, si les enjeux politiques et citoyens sont aussi élevés au Sénégal, c’est à cause des ressources. Il pense, néanmoins, qu’il ne faut pas qu’elles soient un enfer pour les Sénégalais. ‘’Il faut que celui qui assure les responsabilités au plus haut niveau rassure, prenne toutes les dispositions opportunes pour que la paix revienne, qu’on ait des élections transparentes, démocratiques et apaisées. De plus en plus, on a l’impression qu’il y a des incohérences. On arrête des gens, on les libère et, beaucoup plus grave, on a une espèce de confrontation entre l’Exécutif et le Judiciaire. Il ne faut pas qu’on fragilise nos institutions dans un contexte de menaces régionales globales. Il faut une Administration non-partisane et une justice indépendante et impartiale. C’est ce qui va amener la confiance et le calme’’, soutient M. Tine.
A ses yeux, il est impératif que le leadership politique sache que ces ressources appartiennent aux peuples. ‘’Ce que nous voulons, poursuit-il, c’est la responsabilité absolue de l’ensemble des acteurs de l’opposition, du pouvoir, de l’Administration et de la justice’’.
Une réflexion pour connaitre les ressorts de la violence
A travers la plateforme Jammi Rewmi, ces membres de la société civile souhaitent donner plus de portée à leur combat de par le regroupement de toutes leurs organisations. Pour Moundiaye Cissé, il s’agit d’une amplification de leurs actions dans le sens d’une société civile beaucoup plus forte. Ainsi, d’après le Pr. Gueye, l’atelier d’hier vise, entre autres objectifs, à mener une réflexion pour connaitre les ressorts de la violence avant d’envisager des actions.
Il permettra, également, d’après lui, de discuter des différentes pistes de solution qui existent et de proposer une charte de non-violence destinée à prévenir la violence à l’occasion de ce processus électoral. Les membres de cette organisation comptent, à cet effet, mettre en place un groupe de médiateurs composé de la société civile des personnalités religieuses qui vont faire de la médiation, à chaque fois que ce sera nécessaire, mais également mener une sensibilisation auprès des politiques et de la population.
Ainsi, toujours en perspective des prochaines Locales, la plateforme prévoit, selon M. Cissé, en plus de cette étude, un plan d’action. Il sera axé, informe-t-il, sur le programme de prévention, de lutte contre la violence, une composante de mobilisation sociale pour accroitre le taux de participation aux élections locales. ‘’Dans le Code électoral, il y a de nouvelles réformes que même les acteurs politiques ne maitrisent pas, de surcroit les citoyens. Il faut aussi sensibiliser sur comment voter, pour éviter le nombre important de bulletins nuls’’, indique M. Cissé.
JOE BIDEN INDISPONIBLE, KAMALA HARRIS ASSURE L'INTERIM
Le président américain Joe Biden va subir ce vendredi 19 novembre une coloscopie « de routine », un examen sous anesthésie générale, et transférer temporairement ses pouvoirs à sa vice-présidente, Kamala Harris, a annoncé la Maison-Blanche.
Le président américain Joe Biden va subir ce vendredi 19 novembre une coloscopie « de routine », un examen sous anesthésie générale, et transférer temporairement ses pouvoirs à sa vice-présidente, Kamala Harris, a annoncé la Maison-Blanche. Les détails du bilan de santé du président, qui fête ses 79 ans samedi, seront publiés dans l’après-midi, a précisé l’exécutif américain, selon l’AFP.
« Le président va subir une coloscopie de routine » au centre médical Walter Reed, près de Washington, a dit la Maison-Blanche. « Comme cela a été le cas lorsque le président George W. Bush a subi la même intervention en 2002 et 2007, et conformément à la procédure prévue par la Constitution, le président Biden transférera ses pouvoirs à la vice-présidente pour une courte période, pendant qu’il est sous anesthésie », a ajouté l’exécutif, toujours selon la même source.
AFFAIRE MISS SENEGAL, AMINA BADIANE FAIT SON MEA CULPA
La présidente du comité Miss Sénégal Amina Badiane a fait une vidéo pour présenter ses excuses à toute la population sénégalaise suite à ses propos d’hier sur le présumé viol de la Miss 2020.
La présidente du comité Miss Sénégal Amina Badiane a fait une vidéo pour présenter ses excuses à toute la population sénégalaise suite à ses propos d’hier sur le présumé viol de la Miss 2020. « C’était une erreur », a-t-elle martelé. Toujours selon elle, les violences faites aux femmes sont au cœur des combats et des débats du concours Miss Sénégal.
« Nous sommes prêts à accompagner notre enfant en justice pour éclaircir l’affaire de viol », a-t-elle affirmé.
« Miss Sénégal existe depuis 1960, donc nous ne voulons en aucun cas gâter ce joyau national qui est un moyen de promouvoir le tourisme et la culture sénégalais », précise Amina Badiane.
«IL NE FAUT PAS POUSSER LES JEUNES DANS LA RUE»
Cheikh Mahi Niass a prêché la bonne parole hier, au stade municipal des Parcelles Assainies, en présence de la Première dame, Maréme Faye Sall, de Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, et de Moussa Sy, maire des Parcelles Assainies
C’est un grand évènement pour la communauté niassène de Dakar. En visite à Dakar, Cheikh Mahi Niass, Khalife général de la Fayda, a rencontré hier les disciples de sa communauté, dirigé la Hadaratoul jummah et livré un discours à la Nation.
Le guide religieux a prêché la bonne parole hier, lors d’un rassemblement au stade municipal des Parcelles Assainies, en présence de la Première dame, Maréme Faye Sall, de Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, et de Moussa Sy, maire des Parcelles Assainies. Evidemment, les mots d’un patriarche sont toujours remplis de conseils, en demandant aux adultes de montrer la voie aux jeunes pour qu’ils participent au développement du Sénégal. «Il ne faut pas les pousser à manifester dans les rues, dit-il. Apprenez aux jeunes comment pêcher et non les inciter à manifester.» Il demande un débat politique plus serein. «S’insulter à travers la presse n’est pas ce que mérite le Sénégal en termes de rétribution», assène Cheikh Mahi Niass, qui demande davantage de respect «à nos institutions».
Par ailleurs, le Khalife général des Niassènes demande une mutualisation des efforts pour sortir le pays de sa situation actuelle. «A chaque Sénégalais est confiée la gestion du pays. C’est nous qui devons développer notre pays. Pour l’instant, nous devons reconnaître que le Sénégal ne dispose pas d’une industrie développée et nous devons davantage nous occuper de l’agriculture, qui constitue un moyen de développer le pays et créer de la richesse», assure le guide religieux.
LIGUE1: L'OLAC ET LA LINGUERE DE SAINT-LOUIS RENOUVELENT LEUR PARTENARIAT
L’Office des lacs et des cours d’eau (OLAC) et la Linguère de Saint-Louis ont renouvelé leur convention de partenariat pour la nouvelle saison du championnat de Ligue 1 qui s’ouvre ce week-end
Saint-Louis, 19 nov (APS) - L’Office des lacs et des cours d’eau (OLAC) et la Linguère de Saint-Louis ont renouvelé leur convention de partenariat pour la nouvelle saison du championnat de Ligue 1 qui s’ouvre ce week-end, a constaté l’APS.
A cette occasion, le président de l’équipe fanion de Saint-Louis, Amara Traoré, a déclaré que cette convention à travers laquelle l’OLAC met à la disposition de son équipe un bus pour ses déplacements lui enlève ’’une épine du pied’’.
Le transport occupe un quart du budget du club et ses soucis dans ce domaine sont réglés, s’est-il réjoui.
"Si la Linguère a pu faire de bons résultats en division 2 l’année dernière, elle le doit en partie à ce partenariat", selon Amara Traoré qui invite les autres directeurs de sociétés à suivre les traces de celui de l’OLAC.
Il lui a demandé aussi ’’d’user’’ de son ’’influence’’ auprès du maire de Saint-Louis et de la Première Dame pour doter la Linguère d’un bus.
Amara Traoré a salué les réalisations de la mairie mais juge qu’en matière sportif, ’’il y a encore des choses à faire’’.
Quant au Directeur général de l’OLAC, Alioune Badara Diop, il a dit que c’est pour lui ’’une fierté d’accompagner’’ la Linguère qui est ’’un patrimoine de la ville’’.
Il a promis de poursuivre ses actions au grand bonheur des sportifs et souhaite que le club se renforce pour prétendre jouer les grands rôles en Ligue 1.