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6 août 2025
JEUX OLYMPIQUES, PEKIN DANS UNE BULLE SANITAIRE CONTRE LA COVID
En Chine, la « bulle sanitaire » est désormais en place autour des installations olympiques. À un mois du coup d'envoi des Jeux d'hiver, la capitale chinoise se prépare à accueillir les épreuves sportives les plus surveillées de l'ère Covid.
En Chine, la « bulle sanitaire » est désormais en place autour des installations olympiques. À un mois du coup d'envoi des Jeux d'hiver, la capitale chinoise se prépare à accueillir les épreuves sportives les plus surveillées de l'ère Covid.
La Grande Muraille, l'opéra de Pékin, la Cité interdite : tous les symboles de la capitale des empereurs sont présents dans la nouvelle vidéo publiée à J-30 du début des épreuves.
Mais en réalité, à part peut-être depuis la fenêtre de leur bus, les participants n'auront pas le loisir de les apercevoir. Pas d'escapades touristiques au programme.
Pendant toute la durée de leur séjour en Chine et avant de reprendre leur avion, les 3 000 athlètes et les membres des délégations seront strictement isolés du reste de la population chinoise via une bulle sanitaire, ou plus précisément des bulles sanitaires reliées entre elles : bulle transports, bulle hôtel, bulle patinoire, bulle piste de ski, bulle village olympique.
Tous les participants doivent être vaccinés, sinon c'est 21 jours de quarantaine à l'entrée. Même tarif à la sortie de cette « boucle fermée », comme l'appellent les organisateurs, pour les volontaires notamment, qui devront aussi passer par une période d'isolement en centre dédié avant de retrouver leur vie normale à Pékin.
Des tests quotidiens de dépistage Covid seront pratiqués pendant la durée des Jeux olympiques et paralympiques. Mais malgré tout cela, le comité d'organisation des JO de Pékin anticipe l'apparition de clusters pendant l'évènement, tout en restant confiant vis-à-vis de l'étanchéité du dispositif, qui vise à prévenir toute transmission aux villes hôtes.
À noter que le renforcement des restrictions entraîne la mise sous cloche d'une autre ville en Chine. Après Xi'an, la ville de Yuzhou se retrouve à son tour confinée pour une poignée d'asymptomatiques. Les 1,2 million d'habitants de cette ville du centre de la Chine ne peuvent plus sortir de chez eux jusqu'à nouvel ordre.
NOUVEL AFFRONTEMENT ENTRE CIVILS ET MILITAIRES AU SOUDAN
Les forces de sécurité ont tiré mardi des gaz lacrymogènes sur des manifestants descendus dans la rue au Soudan pour protester contre le pouvoir militaire, deux jours après la démission du Premier ministre, ont indiqué des témoins.
Les forces de sécurité ont tiré mardi des gaz lacrymogènes sur des manifestants descendus dans la rue au Soudan pour protester contre le pouvoir militaire, deux jours après la démission du Premier ministre, ont indiqué des témoins.
Des milliers de manifestants se sont rassemblés dans la capitale soudanaise et sa banlieue Omdourman, ainsi que dans les villes de Port Soudan (est) et Nyala, la capitale du Darfour méridional, malgré le déploiement massif des forces de sécurité.
En dépit d'une répression meurtrière, le fer de lance de la révolte contre le dictateur Omar el-Béchir déchu en 2019 et contre les militaires depuis le putsch du 25 octobre 2021, l'Association des professionnels soudanais, avait appelé à de nouvelles manifestations mardi.
Réclamant un pouvoir civil, les militants ont appelé les protestataires à se diriger vers le palais présidentiel à Khartoum.
"Non, Non au régime militaire", ont scandé les manifestants en appelant à la dissolution du Conseil de souveraineté, dirigé par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, auteur du coup d'Etat du 25 octobre qui a fait dérailler la transition démocratique.
Les rues menant au palais et au QG de l'armée ont été bouclées par la police anti-émeute, les forces paramilitaires et l'armée qui ont tiré des grenades lacrymogènes sur la foule, selon des témoins.
Les forces de sécurité ont également tiré des gaz lacrymogènes à Omdourman et à Port Soudan.
Aucune indication n'a été donnée dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes.
- Pneus brûlés, barricades -
A Madani, au sud de Khartoum, les manifestants, portant un drapeau soudanais et battant des tambours, ont chanté "le régime civil est le choix du peuple", selon Imad Mohammed, un témoin.
Dans l'est de la capitale, des manifestants "ont brûlé des pneus et érigé des barricades en pierre dans les rues", selon un autre témoin, Sawsan Salah.
D'autres manifestants ont exhorté les soldats déployés "à retourner dans leur caserne".
Les militaires sont seuls aux commandes depuis la démission dimanche du Premier ministre Abdallah Hamdok, un civil, faisant craindre un retour à la dictature.
La répression des manifestations contre l'armée a fait depuis le coup d'Etat au moins 57 morts et des centaines de blessés, selon un syndicat indépendant de médecins.
D'après l'ONU, au moins 13 femmes ont été violées pendant les troubles, et de nombreux journalistes passés à tabac et même arrêtés tandis qu'internet et le téléphone ne fonctionnent que selon le bon vouloir du pouvoir.
Le 21 novembre, le général Burhane avait réintégré Abdallah Hamdok dans un accord promettant des élections mi-2023, mais le mouvement de protestation a qualifié cette entente de "trahison" et poursuivi ses protestations.
En démissionnant, M. Hamdok a affirmé avoir tenté d'empêcher le pays "de glisser vers la catastrophe" mais que la Soudan se trouvait désormais à un "carrefour dangereux menaçant sa survie".
- Nommer un Premier ministre -
M. Burhane a rencontré mardi le chargé d'affaires américain Brian Shukan, et souligné la nécessité de "poursuivre le dialogue entre toutes les parties pour parvenir à un programme de consensus national", selon un communiqué du bureau du général soudanais.
Ce dernier a également indiqué qu'il avait rencontré le représentant spécial de l'ONU Volker Perthes et discuté de "l'accélération de la nomination d'un nouveau Premier ministre".
Le Soudan navigue dans une transition fragile vers un régime civil à part entière depuis l'éviction en avril 2019 du dictateur Omar el-Béchir par l'armée sous la pression de la rue.
Le général Burhane a prolongé son mandat de deux ans, effaçant toute idée d'un transfert du pouvoir aux civils avant la fin de la transition qu'il promet toujours pour juillet 2023 avec des élections.
Il a ensuite autorisé avec un "décret d'urgence" aux termes duquel les membres des services de sécurité -armée, police, renseignement mais aussi paramilitaires des Forces de soutien rapide accusés d'exactions- bénéficient d'une immunité.
Grand pays d'Afrique de l'Est, le Soudan est plongé dans une grave crise économique avec des infrastructures défaillantes, qui n'a fait qu'accroître le mécontentement d'une population appauvrie par une inflation à plus de 300%.
MIGRATION CLANDESTINE, L'ONG CAMINANDO FRONTERAS RECENSE 4000 MIGRANTS MORTS OU DISPARUS EN 2021
2021 est l'année la plus meurtrière sur les routes migratoires qui mènent à l'Espagne, selon Caminando Fronteras. L'ONG a recensé plus de 4000 migrants morts ou disparus durant l'année passée, c'est deux fois plus qu'en 2020
iGFM-(Dakar) 2021 est l'année la plus meurtrière sur les routes migratoires qui mènent à l'Espagne, selon Caminando Fronteras. L'ONG a recensé plus de 4000 migrants morts ou disparus durant l'année passée, c'est deux fois plus qu'en 2020
Actif depuis 2002, le collectif Caminando Fronteras publie ce lundi son rapport annuel des victimes des routes migratoires de la frontière Euroafricaine. Selon l'ONG, plus de 4000 personnes ont disparu l'an dernier en tentant la traversé vers l'Espagne. C'est deux fois plus qu'en 2020.
En moyenne, 12 personnes disparues par jour sur les routes migratoires vers l'Espagne
Chaque année, cette ONG dresse le bilan des victimes de drames migratoires grâce aux appels de migrants ou de leurs proches sur ses numéros d'urgences. En 2021, 4404 personnes ont disparu sur les routes migratoires vers l'Espagne, soit en moyenne douze personnes par jour.
C'est deux fois plus qu'en 2020. À cette époque déjà, 2 170 personnes étaient mortes ou disparues en tentant de rejoindre l'Europe via l'Espagne. Des nombres tragiques qui font de 2021 l'année la plus meurtrière depuis 2015 et le début des rapports de l'ONG Caminando Fronteras.
L'organisation souligne également la féminisation des routes migratoires vers l'Espagne : en 2021, 628 femmes et 205 enfants sont morts ou disparus en tentant de rejoindre l'état espagnol.
Cette année, le bilan de l'ONG espagnole est bien supérieur à celui de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette dernière a recensé au moins 1279 morts ou disparus à travers les quatre voies empruntées pour rallier l'Espagne.
Mais pour l'ONG onusienne aussi, 2021 est une année noire, l'année la plus meurtrière depuis 1997 selon ses données et celles de l'ONG espagnole APDHA.
CAN2021, ON VEUT LA COUPE DIXIT MACKY SALL
Le Président sénégalais, Macky Sall a demandé la Coupe aux Lions du Sénégal, qui doivent disputer la Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun entre janvier et février 2022.
iGFM (Dakar) Le Président sénégalais, Macky Sall a demandé la Coupe aux Lions du Sénégal, qui doivent disputer la Coupe d'Afrique des Nations au Cameroun entre janvier et février 2022.
"Vous avez été en finale, maintenant il faut la Coupe. Car, vous avez une équipe capable de remporter le trophée", a déclaré Macky Sall, lors de la cérémonie de remise du drapeau national, ce mardi, au Palais. "Ensemble, il faut forcer le destin gagnant tout en réunissant les conditions. Il faut aller jusqu'au bout et amener la Coupe. Cette CAN reste un moment de vérité pour le football sénégalais. C'est une exigence de victoire. Donc faites de la CAN 2021, la plus belle page de notre histoire. Vous pouvez le faire Sadio. Un Lion ne recule pas, il faut vous battre", a-t-il ajouté, appelant à l'union des prières pour que le Sénégal puisse remporter la Coupe d'Afrique au Cameroun en février 2022.
CAN 2021, LA CAF OPTE POUR LA PRESENCE DES SPECTATEURS DANS LES STADES
La CAF l’a officialisé ce mardi 4 janvier, il y aura bien du public dans les stades qui s’apprêtent à accueillir d’ici quelques jours les matches de la Coupe d’Afrique des Nations.
La CAF l’a officialisé ce mardi 4 janvier, il y aura bien du public dans les stades qui s’apprêtent à accueillir d’ici quelques jours les matches de la Coupe d’Afrique des Nations. La présence des supporters a longtemps été incertaine en raison de la situation sanitaire mondiale due au Covid-19, mais l’instance a finalement tranché estimant qu’une « limitation drastique des jauges des stades pour la CAN Total Energie 2021 ne s’imposait pas en l’état au Cameroun ». Elle rappelle au passage que Yaoundé n’a par ailleurs imposé aucune mesure allant dans ce sens.
Jauge à 80% pour le Cameroun}
« À titre volontaire, poursuit cependant la CAF dans une circulaire rendue publique, et en complément des mesures préventives déjà adoptées, (…) les jauges suivantes seront appliquées jusqu’à nouvel avis : 80% de la capacité du stade pour les stades accueillant l’équipe du Cameroun, 60% de la capacité du stade pour les autres matches ».
Le pays hôte bénéficie donc d’un traitement de faveur puisque ses matches pourront accueillir plus de spectateurs. Cette mesure surprenante pourrait ainsi permettre aux Lions indomptables de tirer parti d’un soutien massif de ses supporters.
LOCALES, AFRICAJOM CENTER PROPOSE DES DÉBATS ENTRE CANDIDATS DANS 5 VILLES
A la place de la sempiternelle question sur les violences électorales, AfrikaJom Center propose des débats publics sur les véritables enjeux, défis et opportunités de l’heure qui interpellent les collectivités territoriales
En perspective des élections locales du 23 janvier prochain, le Think tank, AfrikaJom Center, en partenariat avec Oxfam, compte organiser des débats publics, du 5 au 19 janvier 2022, entre les candidats en lice. Les débats porteront sur les nouveaux enjeux, opportunités et défis des collectivités territoriales. Cinq villes, à savoir Dakar, Saint-Louis, Kaolack, Mboro et Ziguinchor, sont retenues.
A la place de la sempiternelle question sur les violences électorales, AfrikaJom Center propose des débats publics sur les véritables enjeux, défis et opportunités de l’heure qui interpellent les collectivités territoriales. Le but est de promouvoir la démocratie locale. Ainsi en partenariat avec Oxfam, AfrikaJom Center compte organiser des tables rondes dans 5 Villes du Sénégal entre différents candidats en lice pour les élections locales du 23 janvier prochain. Ces débats, informent Alioune Tine et ses camarades, vont se dérouler à Ziguinchor et Saint-Louis le 05 janvier 2022, à Kaolack et Mboro le 13 janvier et enfin à Dakar le 19 janvier 2022. En effet, les candidats seront interpellés par un modérateur et des journalistes en fonction de leurs localités et des problèmes qui s’y posent et du contenu de leurs programmes. Selon Alioune Tine et Cie, plusieurs thèmes seront abordés lors de ces tables rondes qui visent entre autres à créer par le débat public les conditions d’une culture démocratique et d’élections transparentes et pacifiques.
Parmi les thèmes retenus, il y a la justice environnementale et climatique, la gestion et la mobilisation des ressources, le budgetlocal, la justice sociale, la rénovation urbaine, la paix et la sécurité, la gouvernance locale et la redevabilité, l’intérêt public local. Au total, le débat va durer deux heures par session avec un temps de parole équitable entre les différents candidats. Il démarre par une explication du concept et un exposé sur le déroulement de l’activité suivi par une discussion entre le modérateur et les intervenants. Chaque session dans la série de débats se déroule sous la forme d’un panel animé par un modérateur sous la présidence d’un membre d’AfrikaJom Center, avec la participation du public, notamment des journalistes et autres invités. Sur la méthodologie, le chronogramme du projet s’étend sur une durée de trois jours dans chaque ville ciblée où la délégation va rencontrer les acteurs et leaders influents de l’administration et de la société civile pour sensibiliser sur des élections justes, transparentes et pacifiques. Et le deuxième jour sera consacré à l’organisation de la Table Ronde.
Par ces débats, il y a trois objectifs recherchés. Il s’agit de mettre la lumière sur les projets et programmes des candidats et la reconnaissance des villes comme des lieux d’exercice privilégiés de la démocratie délibérative et de la gouvernance publique. Ce sera également une opportunité pour les candidats de présenter leurs offres politiques aux citoyens en attente de réponses cohérentes face aux problèmes urbains auxquels ils sont confrontés quotidiennement. «L’objectif est alors double lors de ces débats : d’une part, confronter les offres politiques aux nouveaux défis économiques et sociaux suscités par la découverte de nouvelles ressources minérales, la révolution numérique, le changement climatique et la crise sanitaire», soulignent les initiateurs des débats.
Un duel entre Diouf Sarr et Barthélémy Dias… à l’ordre du jour A Dakar et Ziguinchor, des figures de proue de la coalition Yewwi AskanWi vont se mesurer à des candidats de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Pour poser le débat sur les offres politiques, AfrikaJom Center et Oxfam comptent organiser un face-à-face entre ces différents candidats.
A Dakar, Alioune Tine et ses partenaires sont à pied d’œuvre pour organiser un débat entre le candidat du pouvoir Abdoulaye Diouf Sarr et celui de Yewwi Askan Wi Barthélémy Dias. Ces deux responsables seront appelés à répondre à un certain nombre de questions sur des thématiques comme la gestion et mobilisation des ressources, le budget local, la justice sociale et la rénovation urbaine.
A l’heure actuelle, certains candidats semblent être disposés à se mesurer médiatiquement avec leurs adversaires.
D’ailleurs lors de la présentation de son programme pour la mairie de Ziguinchor, Ousmane Sonko avait exigé un débat public avec Benoît Sambou, candidat du pouvoir, Abdoulaye Baldé, actuel maire de Ziguinchor et à tous les autres candidats. Pour ce qui est de Dakar, aucun candidat n’a pour le moment émis l’idée d’un débat public contradictoire avec ses adversaires.
LANCEMENT OFFICIEL DES ACTIVITÉS DE LA PREMIÈRE MICROFINANCE 100% ISLAMIQUE
La ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam, a procédé, mardi, au lancement officiel des activités de Taysir Finance, la première institution de microfinance 100% islamique au Sénégal.
Dakar, 4 jan (APS) - La ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam, a procédé, mardi, au lancement officiel des activités de Taysir Finance, la première institution de microfinance 100% islamique au Sénégal.
’’Avec le démarrage des activités de cette première institution de microfinance 100% islamique au Sénégal, nous venons d’ouvrir une nouvelle ère qui va enrichir le paysage de la finance de proximité’’, a-t-elle déclaré.
Étaient présents à la cérémonie de lancement, le directeur national de la Banque centrale de États de l’Afrique de l’Ouest, (BCEAO) pour le Sénégal, Amadou Al aminou Lô, le directeur régional de la Banque islamique de développement (BID), Moussa Sylla, entre autres.
En tant que pionniers, ’’des responsabilités énormes pèsent ainsi sur les épaules des membres fondateurs de ce groupe, entièrement sénégalais’’, afin de bâtir ’’une véritable industrie durable de la finance islamique, au profit des populations défavorisées et celle à la recherche d’une alternative aux mode de financements conventionnels adossés sur l’intérêt’’, a dit la ministre.
L’objectif à travers ce projet mûri pendant six ans est de faire du Sénégal ’’un hub dans le rayonnement de la finance islamique’’, a pour sa part indiqué le président du Conseil d’administration de Taysir Finance, Papa Adama Cissé.
Il s’agit surtout de ’’mettre en place un écosystème fort’’, dépourvu de ’’spéculations’’ pour le rayonnement d’une ’’industrie islamique exclusive au bénéfice des PME/PMI et autres entreprises individuelles’’, le tout dans ’’le respect scrupuleux des règles en vigueur et suivant notamment les orientations de la BCEAO’’, a t-il ajouté.
Tout en saluant cette initiative qui vient ’’renforcer’’ le sous-secteur de la microfinance et ’’une meilleure efficience’’ des systèmes financiers décentralisés, le président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Sénégal (APSFD-Sénégal), Malick Diop, a plaidé pour ’’l’accélération de la mise en œuvre des textes en cours, relative à l’encadrement du secteur et aux autorisations d’exercice’’.
MACKY SALL DONNE RENDEZ-VOUS AU MOIS DE FÉVRIER PROCHAIN
Les familles impactées par les travaux du port de Ndayane seront indemnisées d’ici le mois de février 2022. C’est l’engagement pris hier par le chef de l’Etat
Les familles impactées par les travaux du port de Ndayane seront indemnisées d’ici le mois de février 2022. C’est l’engagement pris hier par le chef de l’Etat
«Nous souhaiterions que la question des impactés soit traitée», a déclaré le maire de Yène, Gorgui Ciss, lors de son allocution. Un message bien décortiqué par le chef de l’Etat. Répondant à l’assistance, le Président Macky Sall a pris l’engagement de régler la question dans deux mois. «J’ai entendu le discours des maires et j’ai déjà parlé au ministre des Finances ainsi qu’au Gouverneur de la région de Thiès pour qu’après les élections locales, tous les impactés soient payés et qu’ils recouvrent tous leurs droits avant la fin du mois de février. Et je tiens à ce que toutes les informations requises pour la constitution des dossiers des impactés soient fournies et que cela puisse faire l’objet d’un suivi régulier», a déclaré le chef de l’Etat.
Pour montrer sa détermination à traiter cette question le plus rapidement possible, Macky Sall a donné des instructions fermes aux ministres concernés. « Je demande par ailleurs au ministre des Pêches et de l’Economie maritime, en rapport avec le directeur général du Port autonome de Dakar, de prendre toutes les dispositions nécessaires à cet effet et d’assurer une veille permanente sur ce dossier», a-t-il ordonné. Devant les maires des différentes localités concernées, le chef de l’Etat a tenu à rassurer les uns et les autres, notamment sur les retombées de cette infrastructure. «Que ce potentiel profite pleinement aux populations des communes impactées. Je veux parler des communes de Yène et de Diass. Et que ce potentiel puisse profiter aux jeunes et aux femmes. J’accorde la plus haute importance au traitement diligent, transparent et efficace des dossiers des impactés des travaux, que ce soit des personnes physiques ou morales», a ajouté le Président Sall.
MACKY SALL PRÉCONISE LE “FAST TRACK” A NDAYANE «TOUT EST FIN PRÊT POUR DÉMARRER LE PROJET»
La construction du pont de Ndayane se fera en mode « Fast Track ». C’est ce qu’a affirmé hier le chef de l’Etat qui procédait à la pose de la première pierre. A en croire Macky Sall, tout est réuni pour que le chantier débute. Le chef de l’Etat a donné hier le top départ des travaux du port en eau profonde de Ndayane. En présence de ses partenaires dont le Sultan Ahmed Bin Sulayem, Macky Sall a donné des garanties en ce qui concerne la durée des travaux. «Je suis confiant que ce projet sera exécuté en mode «Fast Track» et livré dans les délais convenus», a avancé le chef de l’Etat sans pour autant donner une date précise. Prévu sur 1 200 hectares, ce projet est la concrétisation d’une vision. «Après l’inauguration du Train express régional le 27 décembre dernier, le temps de l’action et du travail continue ici à Ndayane. Après trois années de négociations, nous avons conclu avec notre partenaire stratégique DP WORLD les accords relatifs à la construction du méga-projet du port du futur à Ndayane. Depuis lors, nous avons travaillé sur les études et les modalités préalables au lancement du chantier. A présent, nous y voilà. Tout est fin prêt pour démarrer le projet», a expliqué le Président Sall.
410 MILLIARDS POUR LA PREMIÈRE PHASE
A en croire le chef de l’Etat, la réalisation du port de Ndayane traduit la vision du Plan Sénégal émergent, dans son axe premier, dédié à la transformation structurelle de l’économie. Devant ses hôtes, Macky Sall est revenu sur la pertinence de ce projet. «Il fallait investir pour l’extension de la capacité d’accueil. Nous avons finalement opté pour la construction d’un nouveau port en eau profonde. Ce choix mûrement réfléchi est la vision qui est à la base du projet du port du futur de Ndayane », avance-t-il. Avec un coût dans sa première phase estimé à 837 millions de dollars, soit 410 milliards francs Cfa, ce projet permettra de relever trois défis. «Il permettra de décongestionner le Port Autonome de Dakar et ses environs. Il s’agira également de donner une nouvelle impulsion à la place stratégique que notre pays occupe sur les routes du trafic maritime international. Il permettra aussi de mieux répondre à nos ambitions pour un Sénégal émergent, dans le domaine de la logistique », informe le chef de l’Etat.
Dans la concession changée de gérer le terminal à conteneurs du port de Ndayane, le Sénégal sera actionnaire à hauteur de 40%. Et les 60 % sont pour Dubaï Port World. «Comme pour les hydrocarbures et les autoroutes à péage, nous poursuivons ainsi notre politique publique visant à faire pleinement bénéficier notre pays des opportunités d’investissement qu’il offre. Cette politique publique se traduit par des partenariats intelligents. C’est-à-dire des partenariats mutuellement bénéfiques, car ils protègent à la fois l’intérêt national et les droits de l’investisseur étranger», a souligné le président de la République. Macky Sall a profité de l’occasion pour remercier le Sultan Ahmed, président de Dubaï Port World, sans pour autant oublier ses collaborateurs. «J’aimerais féliciter le ministre Alioune Ndoye, ministre des Pêches et de l’Economie maritime, le ministre des Finances et du Budget, mais aussi le Directeur général du Port autonome de Dakar», a-t-il conclu.
par Hamidou Anne
SEMER LES GRAINES DE L'ESPÉRANCE
La vague conservatrice à laquelle le Sénégal fait face, sortie renforcée des événements de mars, porte ceux qui veulent en découdre avec la République, la démocratie et la laïcité comme la nuée porte l’orage
2021 a été une année étrange à bien des égards. La déferlante antirépublicaine et l’irresponsabilité politicienne n’en sont pas les moindres preuves. Au milieu de la razzia du coronavirus qui engorgeait nos hôpitaux et faisait vaciller notre modèle social, une affaire de mœurs a provoqué une vague de violences sans précédent dans le pays. Quatorze jeunes ont péri sans qu’aucun citoyen épris de justice n’attende la lumière sur les circonstances de ces morts. Des disparitions tragiques touchent ainsi le petit peuple, celui des masses anonymes urbaines et rurales, pour rejoindre la longue liste des victimes du manque, en politique, d’exigence de responsabilité. Qui a tué ces enfants ? Le mémorandum du gouvernement est stupéfiant de légèreté. Celui du M2D est un tract politique indécent et racoleur. A ce stade, je retiens seulement que ces jeunes sont morts pour rien, sacrifiés par des adultes irresponsables qui pensent que la fin politicienne justifie tous les moyens.
Appeler, dans un discours aux accents mi-martiaux mi-christiques, des enfants à donner leur vie pour défendre un individu, dénote du peu de sens républicain des auteurs. Au fond, pris dans un champ de bataille politique, ces jeunes ont été une variable de surenchère et d’ajustement. C’est révoltant et triste à la fois. Hommes politiques, journalistes, activistes, syndicalistes et même universitaires ; chacun a choisi son camp jetant des anathèmes et distillant rumeurs, fausses informations et éléments de manipulation au service d’un camp. Qui a défendu la République ? Peu de gens. Thierno Alassane Sall, Ibrahima Hamidou Dème, Moustapha Diakhaté et quelques autres journalistes courageux, qui ont mis au-dessus de nos petites préoccupations la sacralité de notre pacte républicain malmené par une caste politique qui a perdu ses repères.
La vague conservatrice à laquelle le Sénégal fait face, sortie renforcée des événements de mars, porte ceux qui veulent en découdre avec la République, la démocratie et la laïcité comme la nuée porte l’orage. Ils sont des adversaires attentifs du progrès social qu’ils cherchent à annihiler pour promouvoir une société obscurantiste. Parmi eux, figurent des révolutionnaires du dimanche matin, qui disaient «vouloir que ça pète ; que le système s’écroule pour que le vent du changement embrase le pays et que nous construisions autre chose». Ils se soucient peu de ceux qui paient au prix fort le prix de la violence et du désordre.
Les remous de mars ont menacé la République, notre bien le plus précieux, et fait des victimes chez ceux qui déjà étaient vulnérables, ceux qui souffrent de toutes les formes de domination que le politique promeut. Les morts ont été enregistrés parmi les citoyens des catégories populaires, au cœur du Peuple qui souffre, de Yeumbeul à Bignona. C’est sur eux que la violence des inégalités sociales systémiques s’abat. Ils sont, par la précarité multiforme, sujets aux manipulations et aux mensonges de ceux qui projettent devant eux des promesses qui font fi de toute complexité.
En face, aucun chiffre sur la croissance ne peut cacher la misère insoutenable qui est le quotidien de millions de gens. Respecter la dignité de ceux qui souffrent implique de leur vendre leur pays ; mais pas un pays fantasmé qui ne répond à aucune réalité économique et sociale nationale. Dans les quartiers de mon enfance, je constate l’ampleur de la faillite du politique. Je suis toujours triste de voir que la République laisse des millions de familles dans le dénuement le plus absolu ; des familles laissées à elles-mêmes, qui deviennent ainsi les victimes de tous les marchands de haine qui stigmatisent pêle-mêle la France, les homosexuels, les francs-maçons, les écrivains et les élites.
Dans ce désastre d’un pays que je vois s’effondrer, une petite lumière demeure ; celle des espaces de résistance de la pensée, de la création, de la littérature et de la culture, qui contribue à semer des graines dans le cœur de ceux qui veulent ramener le Sénégal à sa vocation de pays ouvert aux vents humanistes de l’universel.
Aux aurores de cette année nouvelle, j’ai pensé à ceux qui luttent encore pour ce beau mot qu’est la liberté. Il nous faut un profond désir de transformation qui devrait se matérialiser par l’acte symbolique de semer des graines, afin de nourrir les consciences qui demain, vont porter le flambeau de l’égalité et de la liberté.
CAN 2021, ISMAÏLA SARR ATTENDU CE SOIR EN ÉQUIPE NATIONALE
L’attaquant sénégalais de Watford (élite anglaise), Ismaïla Sarr, est attendu mardi soir à Dakar où il va rejoindre ses coéquipiers en regroupement avant leur départ pour Bafoussam, ville de l’ouest du Cameroun où seront logés
Dakar, 4 jan (APS) - L’attaquant sénégalais de Watford (élite anglaise), Ismaïla Sarr, est attendu mardi soir à Dakar où il va rejoindre ses coéquipiers en regroupement avant leur départ pour Bafoussam, ville de l’ouest du Cameroun où seront logés les Lions lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui démarre le 9 janvier, annonce la Fédération sénégalaise de football (FSF)
Un doute subsistait jusque-là quant à la participation de ce dernier à la CAN suite à sa blessure contractée le 20 novembre dernier.
Son cas faisait l’objet d’un bras de fer entre la Fédération sénégalaise de football et son club qui affirme que Sarr n’est pas encore apte à jouer.
La FSF dit avoir pris lundi les dispositions nécessaires pour faire parvenir au joueur son billet d’avion pour rallier le regroupement des Lions à Dakar avant le départ sur Bafoussam.
Elle ajoute dans un communiqué que l’attaquant de Watford a pu ainsi embarquer à Londres "à 11h 30 ce jour à bord du vol Air France et arrivera en début de soirée à Dakar".
Le club anglais avait fait part à la Fédération sénégalaise de football de son opposition à la participation de l’international sénégalais à la Coupe d’Afrique des nations en raison de sa blessure et du calendrier de reprise des compétitions sportives.
"Le club anglais de Watford a notifié sur la base d’arguments aussi spécieux que fallacieux sa décision de bloquer le joueur Ismaïla Sarr qui a exprimé sa volonté de rejoindre la sélection sénégalaise en vue de la prochaine CAN, Cameroun 2021", avait réagi la FSF dans un communiqué.
La partie sénégalaise a informé avoir "répondu immédiatement à ladite correspondance pour confirmer le maintien de la convocation du joueur et l’obligation du club de libérer le joueur au plus tard le 3 janvier 2022".
La FSF s’est ainsi appuyée sur la circulaire dérogatoire de la Fifa et a informé de sa décision de s’en référer aux instances compétentes de la Fifa en cas de persistance de Watford dans son refus délibéré de libérer le joueur au profit de son équipe nationale.