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19 juin 2025
SINDIA ENQUETE SUR LE CAMBRIOLAGE DE L’USINE CWE, LA GENDARMERIE MET LA MAIN SUR LE BUTIN
L’enquête n’a pas traîné : moins d’une semaine après l’attaque contre la base de l’usine chinoise, Water and electric corporation (Cwe) de Sindia, la gendarmerie a fait de grands pas pour élucider l’affaire
Que dire ? La gendarmerie n’a pas traîné pour élucider l’attaque qu’a subie l’usine chinoise, Water and electric corporation de Sindia, en retrouvant une partie du butin dans le village de Khokoma. Sur le plan judiciaire, 8 personnes ont été placées sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du Tgi de Mbour pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit et en bande organisée.
L’enquête n’a pas traîné : moins d’une semaine après l’attaque contre la base de l’usine chinoise, Water and electric corporation (Cwe) de Sindia, la gendarmerie a fait de grands pas pour élucider l’affaire. Après l’arrestation de 10 personnes habitant le village de Khokoma, deux individus ont été libérés à la fin de leur garde à vue, dans l’affaire de cette attaque dont les auteurs ont blessé trois ressortissants chinois et emporté une forte somme d’argent. Après leur déferrement, elles ont été placées sous mandat de dépôt hier, pour association de malfaiteurs, vol commis la nuit en réunion, entre autres, par le juge d’instruction. Ils devront faire face prochainement au juge de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Mbour.
8 personnes sous mandat de dépôt
En plus de ces arrestations, les Chinois peuvent pousser un ouf de soulagement, car une grande partie du butin volé dans leur usine a été retrouvée par les pandores. Après qu’ils ont effectué des perquisitions dans les domiciles de ces présumés cambrioleurs où était encore gardé l’argent. La base de l’usine China international water and electric corporation (Cwe), spécialisée dans la construction et en ingénierie, qui s’occupe des travaux de l’Autoroute à péage Aibd-Thiès-Mbour, située à Sindia en allant vers Thiès, a été l’objet d’une violente attaque de personnes en cagoule, ce week-end. En plus d’avoir blessé trois Chinois dont l’un est toujours dans un état très grave, les malfrats ont également emporté une importante somme d’argent. La gendarmerie avait effectué une descente musclée dans le village de Khokoma, situé à quelques mètres des lieux de l’agression, et a arrêté tous les hommes du patelin, pour les besoins de l’enquête. Finalement, ils seront tous libérés, à l’exception de 10 personnes. Après leur déferrement hier, le juge d’instruction n’a, au final, placé que huit sous mandat de dépôt, pour association de malfaiteurs, vol commis la nuit en réunion et en bande organisée…
CONTRE LES MOUVEMENTS TRANSFRONTALIERS DES ENFANTS, SENEGALAIS ET BISSAU-GUINEENS ELABORENT UN PLAN D’ACTION
L’Ong Enda jeunesse action a aidé à la mise en place, dans les villages, de part et d’autre de la frontière entre le Sénégal et la Guinée, du côté de l’arrondissement de Pakour, département de Vélingara, de Comités transfrontaliers de protection de l’enfant (Ctpe) qui se chargent de lutter contre la migration précoce des enfants. Ces comités, en collaboration avec les autorités policières, administratives et locales des 2 pays, se sont réunis ce jeudi pour mettre en place un plan d’action commun pour lutter efficacement contre ce mouvement des enfants.
Le chef de Canton de la région de Ngabou Amadou, Korka Sow, l’autorité administrative de Pirada, Madiw Mballo, les responsables de la police de ces localités de la Guinée-Bissau et leurs collègues de l’arrondissement de Pakour, dans le département de Vélingara, sud du Sénégal, ainsi que les membres du Comité transfrontalier de protection de l’enfant (Ctpe) se sont rencontrés hier dans le village de Wassadou, en vue de finaliser un plan d’action devant permettre de lutter plus efficacement contre la migration précoce des enfants. Car, «un important mouvement d’enfants est remarqué entre ces 2 pays. Ce sont souvent des jeunes talibés avec leur maître,» a noté le sous-préfet de l’arrondissement de Pakour, Moussa Thiam.
Une réalité confirmée par l’autorité administrative de Pirada, Madiw Mballo, qui précise : «Pour la plupart du temps, ce sont des enfants guinéens qui sont déplacés au Sénégal par leur maître coranique. Je n’ai pas encore entendu parler d’enfants sénégalais qui entrent en Guinée-Bissau pour y poursuivre des études de quelque ordre que ce soit.»
l poursuit : «Nous Guinéens avons tout à gagner dans cette collaboration avec le Sénégal. Nous remercions Enda de nous avoir réunis et d’avoir organisé ce combat contre le trafic des enfants.» Et puis la coordonnatrice de Enda Jeunesse action Vélingara, Aïssatou Diouldé Camara, de lister les dangers de toutes sortes qui guettent ces enfants arrachés à l’affection de leurs parents, surtout les mois passés, coïncidant avec la période d’application rigoureuse des mesures restrictives contre le coronavirus. Elle note : «Les enfants passent clandestinement à travers des points de contournement où ils sont victimes de rapts, violences de toutes sortes, déscolarisation, comportements déviants et sont obligés de travailler dur pour survivre.»
Aussi, pour une lutte efficace contre ce trafic précoce des enfants, la rencontre de Wassadou a concocté un plan d’action, accouché par les différents individus et personnalités rassemblés dans ce village, situé à 7 km du pays de Oumarou Sissoko Mballo, afin de garantir la sécurité et la protection des enfants mineurs, le long de la frontière.
On peut lire, dans le plan d’action : «La mise en place de Cap, c’est-à-dire des coalitions des acteurs pour la protection des enfants dans les villages frontaliers, des comités de veille et d’alerte dans les villages de contournement, l’identification de familles d’accueil dans les villages, familles qui vont s’occuper des enfants, le temps de leur orientation vers des structures dédiées, l’installation de clubs d’enfants pour leur implication, en amont, dans les actions qui leur sont destinées, la réalisation d’activités de prévention et sensibilisation et l’appui à la scolarisation des enfants pour amener les parents à intégrer, comme norme sociale, l’éducation des enfants dans les écoles formelles ou dans les daaras.»
Tous les villages, de part et d’autre de la frontière, sont concernés par ces points du plan et «les autorités locales soutiendront toutes les actions retenues, pour une meilleure prise en charge des besoins des enfants et adolescents dans le cadre strict des lois et règlements des pays, et vont aider à la formalisation des comités conformément à la règlementation en vigueur dans l’espace Cedeao», assure le sous-préfet de Pakour, Moussa Thiam.
TRANSFERTS DE FONDS VERS L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE, UNE HAUSSE DE 6,2% EN 2021
Les transferts de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont connu une croissance de 6,2% en 2021, pour atteindre 45 milliards de dollars
Les transferts de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont connu une croissance de 6,2% en 2021, pour atteindre 45 milliards de dollars
La dernière note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, publiée mercredi, fait état d’un regain des envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne.
En 2021, mentionne le document, ces transferts d’argent de la Diaspora ont progressé de 6,2% pour atteindre 45 milliards de dollars. «Au Nigeria, premier bénéficiaire de la région, le rebond est modéré, en partie du fait de l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire.
Les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du Pib est conséquent sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), Cabo Verde (15,6 %) et les Comores (12,3 %)», indique l’institution de Breton woods. En 2022, projette-t-elle, «les envois de fonds devraient augmenter de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux Etats-Unis». Quid des coûts des transferts ? Ils «étaient en moyenne de 8 % au premier trimestre de 2021, contre 8,9 % un an plus tôt», selon le document. Et de préciser que «bien que les migrations intrarégionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de populations, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir».
Globalement, «les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient connaître une forte augmentation de 7,3 % et s’élever à 589 milliards de dollars en 2021». Ce rebond, d’après l’institution, «est supérieur aux prévisions antérieures. Il confirme la robustesse des flux déjà observée en 2020, quand les remises migratoires n’ont baissé que de 1,7 % en dépit de la grave récession mondiale provoquée par la pandémie du Covid-19».
Pour la deuxième année consécutive, relève la banque, «les transferts d’argent vers les pays à revenu faible et intermédiaire (hors Chine) devraient excéder la somme des Investissements directs étrangers (Ide) et de l’aide publique au développement (Apd). Ce constat souligne l’importance de ces flux, qui constituent une véritable bouée de sauvetage en permettant aux ménages de financer des produits essentiels tels que la nourriture, la santé et l’éducation pendant les périodes de difficultés économiques dans les pays d’origine des migrants».
AMADOU LAMINE DIENG ATTAQUÉ DEVANT LA COUR D’APPEL DE KAOLACK
Alors que Cheikh Issa Sall doit faire face à la Cour d’appel de Thiès aujourd’hui, après le recours aux fins d’annulation de sa candidature, Amadou Lamine Dieng aussi, fait l’objet d’une même procédure devant la Cour d’appel de Kaolack pour «inéligibilité
C’est parce que le recours de Yewwi askan wi était dirigé contre Cheikh Issa Sall que le nom de Amadou Lamine Dieng n’avait pas été évoqué. Le maire sortant de Wack Ngouna et candidat de Bby a finalement été attaqué devant la Cour d’appel de Kaolack pour les mêmes raisons : incompatibilité entre fonctions de magistrat et activités politiques.
Alors que Cheikh Issa Sall doit faire face à la Cour d’appel de Thiès aujourd’hui, après le recours aux fins d’annulation de sa candidature à la mairie de Mbour, Amadou Lamine Dieng aussi, un autre (ancien ?) magistrat, fait l’objet d’une même procédure devant la Cour d’appel de Kaolack pour «inéligibilité».
Le requérant, Mamadou Diouf, économiste rural, estime que la tête de liste communale de Benno bokk yaakaar à Wack Ngouna ne peut briguer un mandat électif conformément à la loi sur le statut des magistrats. Les mêmes dispositions visées par Papa Moussa Saliou Guèye dans sa requête devant la Cour d’appel de Thiès. Mais M. Diouf est allé plus loin en citant l’article L.273 du Code électoral qui dispose que «les magistrats de la Cour des comptes sont inéligibles pendant l’exercice de leurs fonctions et 3 mois après l’expiration de celles-ci». Si le directeur de l’Agence de développement municipal (Adm) a mis comme profession «Administrateur» tout court, Mamadou Diouf, lui, relève que Amadou Lamine Dieng a été officialisé candidat de Bby sous la profession «Administrateur de société, sans verser dans son dossier de candidature une preuve qu’il a définitivement quitté le corps des magistrats à la Cour des comptes».
Or, il rappelle que le maire sortant de Wack Ngouna a été «nommé par décret directeur d’une agence publique dont le statut est différent de celui d’une société commerciale». En conséquence, conclut-il, le candidat de Bby a «une volonté manifeste de tromper les électeurs sur son véritable statut». Dans ses «considérants», Mamadou Diouf a rappelé que «le Comité de juridiction de la Cour des comptes avait vigoureusement condamné les activités politiques illégales de M. Amadou Lamine Dieng».
Cheikh Issa Sall avait répondu en 2016 que «l’organe de juridiction n’est pas un organe juridictionnel», pour signifier que le Comité de juridiction n’est que «la branche de l’Union des magistrats du Sénégal au niveau de la Cour des comptes». Reste à savoir si les Cours d’appel vont déclarer recevables ces deux requêtes, étant entendu que des spécialistes soulignent qu’au stade des candidatures, «seul le mandataire a qualité à agir».
VIOLENCE ET LOCALES 2022, L’ANALYSE DE IBRAHIMA BAKHOUM ET MOUNDIAYE CISSE
La violence politique jadis temporelle est désormais une réalité dans l’espace politique. Depuis l’annonce des Locales du 23 janvier prochain, la tension est montée d’un cran dans le champ politique
La violence politique jadis temporelle est désormais une réalité dans l’espace politique. Depuis l’annonce des Locales du 23 janvier prochain, la tension est montée d’un cran dans le champ politique. Faisant l’analyse de cette situation, le journaliste Ibrahima Bakhoum et le directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, indexent les hommes politiques.
Directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé remarque qu’au Sénégal, la violence a toujours été conjoncturelle, c’est-à-dire passagère. Mais aujourd’hui, poursuit-il, elle commence à être une violence structurelle comme dans les pays où il y a la guerre et/ou la violence est devenue la règle et la paix l’exception. En conséquence, si on n’y prend pas garde, on va vers une violence structurelle », avertit le directeur exécutif de l’Ong 3D. D’après lui, cette violence enflammée par les réseaux sociaux et-la diversité médiatique s’enracine. Or, dit-il «auparavant, des foyers de violences ne trouvaient pas de cadre d’amplification ». En l’espèce, appuie M. Cissé, « c’est l’Etat qui doit prendre ses responsabilités, surtout la majorité, en faisant preuve d’exemplarité. Ce, du fait que les tenants du pouvoir sont les garants de la stabilité, de la paix ». Bizarrement, souligne-til, « on constate que les sources de la violence au contraire parfois émanent des tenants du pouvoir. Par exemple : le phénomène des nervis a été encouragé avec les événements de mars. Quand on voit des nervis à côté des forces de l’ordre, sans sanction, ni appel à la raison de la part des tenants du pouvoir. Ce qui peut créer l’effet Talion. Le président de la République doit prendre de la hauteur et garder sa sérénité en toute circonstance. C’est au président de ne pas inciter à la confrontation qui doit être évitée».
Pour Ibrahima Bakhoum, « il n’appartient pas au Président d’y verser de l’huile quelle que soit la raison. Quand il fait une comparaison entre l’opposant qu’il avait été et l’homme de pouvoir qu’il est aujourd’hui, il ne faut pas oublier que l’homme de pouvoir a les pouvoirs de tous les sénégalais entre ses mains». Il précise cependant dans la foulée que le chef de l’Etat a dit qu’il veut des élections apaisées en conseil des ministres. C’est, selon M. Bakhoum, ce que l’on attend de lui, qu’il calme les esprits. «La violence exacerbée peut arriver à un niveau tel que celui qui aura le plus à perdre, c’est-le président de la République. Parce que c’est la mode maintenant dans le monde. Cela dit, tous les acteurs politiques ont intérêt à ce qu’il y ait des élections libres et transparentes », conclut M. Bakhoum.
THIERNO ALASSANE SALL FAIT SA PROFESSION DE FOI
Parcours, critiques contre les 15 ans de gestion d’Idrissa Seck et Cie, ses ambitions pour Thiès
Le président de la République des Valeurs (RV) se jette à l’eau et compte briguer la très convoitée mairie de Thiès. Thierno Alassane Sall (TAS) a ainsi une première occasion pour tester son poids politique en attendant le fameux et très attendu scrutin présidentiel de 2024. Dans une tribune parvenue hier à la rédaction, l’ancien ministre de l’Energie met toutes les chances de son côté et revient sur le sens de son engagement.
«Pourquoi je me présente à la mairie de la ville de Thiès.» Tel est l’intitulé du texte, aux allures de profession de foi, signé par Thierno Alassane Sall(TAS). Le leader de la République des Valeurs (RV) essaye de faire comprendre à l’opinion et particulièrement aux Thiessois que la politique est un sacerdoce pour lui. L’ancien ministre des Transports et de l’Energie sous Macky Sall dit ainsi tirer son leadership dans la cité du rail qui, jadis, était le symbole de la résistance et de l’exigence patriotique. «Cette ville qui m’a vu grandir, où j’ai eu la chance de faire toutes mes classes à l’école primaire puis au lycée Malick Sy, a façonné mon engagement et a fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. C’est à Thiès que j’ai participé à mes toutes premières luttes syndicales, et que j’ai fait ma formation ainsi que mes premiers pas en politique», a expliqué le chef de file de la RV. Il ajoute que son leadership est à rechercher également dans son parcours de résistance auprès de ses aînés du PAI, du RND, de AND-JËF, de la LD, du PIT. «Je n’ai jamais rompu le cordon ombilical avec Thiès », a-t-il souligné.
TAS : «LE CLAN POLITIQUE, AUX COMMANDES DE LA VILLE, S’EST PARTICULIEREMENT DISTINGUE PAR SA RAPACITE ET SON INCAPACITE A TENIR SES PROMESSES»
TAS se désole par ailleurs que Thiès ne soit plus sur la bonne trajectoire. «Notre ville est complètement déconsidérée. Le clan politique, aux commandes de la ville, s’est particulièrement distingué par sa rapacité et son incapacité à tenir ses promesses », fulmine-t-il.
Poursuivant, il affirme que lorsqu’Idrissa Seck et Macky Sall ont scellé leur pacte politique, c’est toute une ville qui s’est sentie trahie face à tant d’incompréhension devant ceux qui marchandent leur dignité pour des postes. «Rien ne leur est interdit, il n’y a pas de limites à leurs agissements et à leur morale à géométrie variable. Ces spéculateurs confiants et arrogants ont même l’audace de vouloir devenir ou redevenir maires », peste-t-il.
Aussi, appelle-t-il à résister face à la déliquescence du monde politique Thiessois, un désastre qui dure depuis 15 années maintenant. Il s’agit, selon TAS, de 15 ans de spoliation foncière qui devient une véritable épidémie ; d’incompétence de la classe dirigeante de la ville et d’absence de perspectives économiques et sociales ; d’offenses à notre ordre moral et politique ; de gangrène de l’argent facile, et de corruption institutionnelle encouragée par l’impunité consacrée à tous ceux qui - soi-disant - militent du “bon côté”, celui de BBY et du Rewmi.
Monsieur Sall martèle également que cela fait 15 ans que cette ville, cité d’artistes et d’art populaire, devient chaque jour un peu plus une ville triste et fanée, sans le moindre événement culturel majeur. A cela, se désole-t-il, s’ajoute la dégradation impardonnable du cadre de vie, infligée à une ville autrefois verte. En tant que fils de la ville, le président de la RV estime qu’il est de son devoir de prouver que cette idée péjorative du prétendu « Nitu Thiès », capable de trahir ses serments et de se renier au gré des circonstances, doit être jetée aux orties. Il souhaite ainsi mettre au service de ses frères et sœurs de la cité du rail, toute l’expérience, les compétences, et le savoir-faire dont il dispose, afin de tourner définitivement la page de ces 15 années de déliquescence économique, sociale, environnementale et culturelle. «Je souhaite que les Thiessois m’accordent leur confiance en nous donnant la mission de restaurer la ville et ses trois communes, afin de porter les ambitions des Thiessois, redresser les finances et rendre à la ville son lustre d’antan », clame-t-il. En définitive, il dit être persuadé que les maires ont un rôle déterminant à jouer. «Il nous faut plus d’audace, de compétence, de créativité, d’implication, d’influence, mais surtout de probité aux personnes qui dirigent », a conclu Thierno Alassane Sall.
LES ACTEURS DE LA LUTTE ANTI-TABAC EXIGENT UNE AUGMENTATION DE LA TAXE DE 225 FCFA PAR PAQUET DE CIGARETTE
Analyser la politique fiscale actuelle du tabac et des produits du tabac au Sénégal, c’est l’objectif visé par le Programme National de Lutte contre le Tabac (Pnlt) qui a organisé hier un atelier de renforcement de capacités des professionnels des médias
Analyser la politique fiscale actuelle du tabac et des produits du tabac au Sénégal, c’est l’objectif visé par le Programme National de Lutte contre le Tabac (Pnlt) qui a organisé hier un atelier de renforcement de capacités des professionnels des médias, au sein du ministère de la Santé.
La consommation du tabac et des produits du tabac etleur impact sur la recrudescence des maladies qui lui sont liées constituent des défis majeurs de santé publique. Selon les données de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), le tabagisme est à l’origine de plus de 8 millions de décès évitables dans le monde par an, dont 800.000 provoqués par l’exposition à la fumée de tabac. Plus de 80% de ces décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Selon l’Oms, la fiscalité sur le tabac et les produits du tabac constituent le moyen le plus efficace pour réduire le tabagisme chez les personnes vulnérables, notamment les jeunes. Le secrétaire exécutif de la Ligue Sénégalaise contre le Tabac (Listab), Djibril Wellé, indique qu’il est possible de financer la santé en taxant le tabac. «Cela permettra de protéger la santé des populations et de prévenir les maladies chroniques non transmissibles liées à la consommation de tabac et à l’exposition à la fumée de tabac.
Des changements de politiques fiscales sont entrepris par les gouvernements des pays Parties à la Convention Cadre de l’Oms pour la Lutte Antitabac, en particulier par le Sénégal. L’un des objectifs recherchés dans le cadre de ce projet est de porter la taxe ad valorem sur le tabac actuellement de 65% à 75%, soit une augmentation de 10 points», affirme-t-il. L’autre objectif, dit-il, est d’instituer une taxe parafiscale en vue de mettre en place un fonds d’appui à la lutte antitabac indispensable pour pérenniser les acquis.
Cependant, il soutient qu’ils font face à des défis tels que le manque de ressources financières, des législations laxistes et non appliquées, une pauvre coordination. «Il nous faut des ressources pour pouvoir continuer à lutter car nous faisons face à des lobbys très puissants. Une augmentation de la taxe sur les cigarettes de 225 francs par paquet réduirait la prévalence du tabagisme de plus de 10%. Dans le même temps, les recettes fiscales augmenteraient de plus de 18 milliards par an», révèle-t-il.
Coordonnateur sous régional Ctfk, Mouhamadou Bamba Sagna indique qu’au Sénégal l’ensemble des taxes d’accises sur les produits du tabac ne représente que 23% du prix moyen de vente au détail. Pour lui, l’impossibilité pour la taxation actuelle d’impacter sur les prix et un accroissement significatif du revenu de l’Etat repose sur deux raisons, notamment une faible base fiscale ; et les lacunes de la taxe de type ad valorem (sur la valeur déclarée en devise locale) comparée à la taxe de type spécifique (sur la quantité constatée en kg ou nombre de paquets).
Y EN A MARRE ANNONCE DE GRANDES MANIFESTATIONS
Refus de liberté provisoire pour Kilifeu, incohérences dans le traitement de l’affaire…
Y en a Marre compte s’impliquer à fond dans le dossier de ses membres cités dans un trafic de visa. Faisant face à la presse hier, après le rejet de la demande de liberté provisoire introduite par les conseils de Kilifeu, Aliou Sané et ses camarades comptent organiser, dans les prochains jours, de grandes manifestations pacifiques pour protester contre la justice qui, à leurs yeux, fonctionne à double vitesse.
L’affaire Simon et Kilifeu impliqués dans une affaire de trafic de visas va prendre une autre tournure. En effet, Y en a Marre qui a opté pour des sorties périodiques depuis l’éclatement de cette affaire s’est prononcé hier sur le refus du juge d’instruction d’accorder la liberté provisoire à Kilifeu.
Selon Aliou Sané et Cie, ce refus de lui accorder la liberté provisoire alors qu’il présente toutes les garanties pour en bénéficier traduit une volonté de la justice de prendre une revanche sur un activiste gênant. «C’est seulement Simon qui a été mis en liberté provisoire. Kilifeu retenu toujours en prison. Kilifeu est un citoyen sénégalais et il a été déjà entendu par le juge d’instruction. Mais il est maintenu en prison, parce que c’est un acteur qui dérange. C’est cela le vrai problème. Il est devenu un otage d’une justice revancharde qui est manipulée par la politique pour garder un activiste gênant en prison, pour que cela serve d’exemple aux autres», a martelé le coordonnateur de Y en a Marre.
Toutefois, Aliou Sané précise que leur organisation ne va mener aucune médiation pour demander la liberté provisoire en faveur de Kilifeu. D’autant que ce dernier réunit toutes les garanties pour qu’une justice indépendante puisse lui accorder la liberté provisoire. « Est-ce qu’on peut parler de justice ? Tous les Sénégalais sont écœurés par la manière dont ce dossier est en train d’être piloté. Au-delà de Kilifeu, il s’agit de notre justice. Tous les Sénégalais s’émeuvent de la manière dont la justice est conduite. Personne n’est content de notre justice. Aujourd’hui, la rupture de confiance entre la justice et les citoyens est profonde, et pire encore, parce que les gens n’essaient même plus de sauver les apparences», fulmine le leader du mouvement Y en a Marre qui annonce de grandes manifestations pacifiques sous le slogan : «Yoona ngi jengg» (Ndlr, la justice est partisane).
Selon Aliou Sané, ces manifestations sont destinées à protester contre la «justice à double tête» et «à symétrie variable». En attendant, il assure que leur mouvement est en contact avec beaucoup d’acteurs qui partagent leur inquiétude sur le fonctionnement de la justice.
Réclamant un traitement équitable du dossier de leurs camarades à l’image de celui des députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar cités dans une affaire de trafic de passeports diplomatiques, Aliou Sané et Cie soutiennent que Kilifeu et Simon ont été mis sous mandat de dépôt sur la base d’éléments collectés de façon illégale et frauduleuse. «Que la personne qui a pris la vidéo du téléphone de Thierno Diallo et l’a remise à Leral.net soit identifiée. Et que Leral aussi réponde de ses actes. Depuis deux mois, rien n’a bougé. Thierno Diallo n’a pas été poursuivi et Leral n’a pas été convoqué comme Kilifeu et Simon l’ont été. En plus de cela, rien n’a été fait pour identifier la personne protégée qui a pris la vidéo de Thierno Diallo qui était déjà dans les liens de la détention. Il y a un élément du puzzle qui est en train d’être protégé dans cette affaire», s’insurge Aliou Sané.
LA POLITIQUE, CE N’EST PAS LE CONCOURS GÉNÉRAL D’INVECTIVES
Dans ce contexte où l’opposition semble reprendre du poil de la bête avec un discours musclé, empreint de menaces, Aminata Touré enfile sa tunique de combat pour envoyer dans les cordes Sonko, Khalifa et Barth sans les citer - ENTRETIEN
Propos recueillis par A BA |
Publication 19/11/2021
Malgré les traversées du désert qui jalonnent son compagnonnage avec le président Macky Sall, Aminata Touré n’hésite pas très souvent à monter au créneau pour apporter la réplique ou pour sévir contre les contempteurs du chef de la majorité présidentielle. Surtout quand elle sent une absence de répondant de l’autre côté. Dans ce contexte où l’opposition semble reprendre du poil de la bête en proférant un discours musclé empreint de menaces, l’ancienne Première ministre a enfilé sa tunique de combat pour envoyer dans les cordes Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Barthélémy Dias et Cie sans les citer. Dans cet entretien avec « L’As», elle semble élever le débat en faisant l’historique la démocratie du Sénégal, mais elle les couvre d’opprobre de manière insidieuse non sans leur faire comprendre que la pyromanie et la violence ne feront jamais bon ménage avec la démocratie.
On assiste à une recrudescence de la violence verbale et même physique en cette veille des élections locales, notamment à Dakar. Cela est-il nouveau que des Locales charrient tant de passion et de tension?
Ce qui est nouveau, c’est ce nouveau style de pratique politique basé sur la violence que certains acteurs cherchent à promouvoir. Ce n’est pas acceptable. La politique, ce n’est pas le concours général d’invectives! Tous les acteurs politiques, tous bords confondus, doivent rejeter cette forme dévoyée de faire la politique. Nous avons toujours su exprimer nos divergences et contradictions politiques dans le cadre des lois et règlements qui nous régissent. C’est ce qui a permis à notre démocratie de se consolider au fil des décennies. Nous avons procédé à deux alternances démocratiques de manière pacifique. De ce point de vue, le Sénégal a été pendant longtemps une exception démocratique sur le continent et une référence dans le monde grâce au sens de la responsabilité des acteurs et à la maturité des citoyens sénégalais. Ce legs, tous les démocrates de ce pays, les militants de la paix, les hommes et femmes d’influence ont le devoir d’élever la voix pour le préserver et éviter les dérapages. Cette stratégie de la terre brûlée que prônent certains ne saurait prospérer car les Sénégalais sont des hommes et des femmes de paix qui savent ce qu’ils doivent faire le jour du vote et retournent vaquer à leur vie normale le lendemain. Il faut néanmoins continuer à sensibiliser, les jeunes en particulier qui ne sauraient être des instruments aux services des intérêts personnels des politiciens. Il est de la responsabilité de tous les acteurs de préserver notre culture politique qui nous a épargné de bien des désastres.
Vous avez été directrice de campagne à 31 ans. Vous arrivait-il de recevoir de coups ou des brimades des forces de police ?
Il faut d’abord rendre hommage aux générations de leaders politiques qui se sont battus et se sont sacrifiées pour consolider cette démocratie qu’il nous faut continuer à renforcer. Je pense à Landing Savané dont je fus en effet la directrice de campagne en 1993 et à tant d’autres qui se sont battus dans des conditions très dures car il n’y avait pas la pluralité médiatique actuelle, et les droits de l’Homme n’étaient pas à la mode à cette époque. Jusqu’au combat des leaders politiques plus jeunes qui ont animé la résistance qui a permis l’alternance de 2012 avec l’élection du Président Macky Sall qui lui-même s’est battu comme opposant sans qu’on l’ait entendu proférer des propos déplacés envers les Institutions, l’Etat et le Chef de l’Etat de l’époque. Les manifestants de 2011 et 2012 se retrouvaient régulièrement à la Place de l’Obélisque et après chaque meeting, ils tenaient à la nettoyer avant de partir en signe d’expression de leur citoyenneté. C’est cette culture politique qu’il nous faut préserver et transmettre aux générations actuelles et futures.
C’est un bon coup de pub pour l’opposition quand même, avec ces arrestations…
Il faut que l’ordre public soit maintenu, c’est la mission régalienne de l’Etat qui doit assurer la quiétude des citoyens. L’opposition a bien évidemment des droits, mais elle doit les exprimer dans le cadre des dispositions de la loi. Les citoyens ont aussi le droit de vaquer librement. La Démocratie, c’est un exercice d’équilibre de droits et de devoirs. Les politiciens sont une infime minorité des 17 millions de Sénégalais que nous sommes. Les citoyens ne peuvent pas être les otages d’une stratégie du désordre permanent prônée par une certaine opposition. Je salue par la même occasion le sang-froid des forces de l’ordre, leur professionnalisme et leur capacité à désescalader la tension artificiellement entretenue et à gérer les provocations. Seulement, il faut arrêter de jouer avec le feu.
Madame la présidente, où se trouvent les responsable de l’Apr qui sont littéralement ‘’inondés’’ par l’opposition ces temps-ci ?
C’est une grosse erreur de la part de ceux qui le pensent de croire que l’APR, Benno Bokk Yaakaar et la majorité présidentielle d’une manière générale sont impressionnées par le «va-t-en guerrisme » d’une certaine opposition. J’ai parlé des combattants de l’Alternance de 2012, ils sont tous là, certains, hélas ! nous ont quitté, qu’Allah les accueille au Paradis, d’autres sont venus renforcer les rangs. Vous savez, il aurait été facile d’organiser des contre-manifestations massives comme on le voit dans certains pays ; des Sénégalais se seraient battus contre d’autres Sénégalais, des voisins et même des parents se seraient affrontés. Quand on est une majorité au pouvoir, on a la responsabilité de préserver la paix et l’unité nationale. Nous ne tomberons pas non plus dans le jeu d’une certaine opposition, les questions de justice appartiennent à la justice. Pour ce qui concerne les questions politiques, vous nous verrez bientôt déployer notre machine pour gagner les élections à venir, pour lesquelles nous partons favoris.
N’y a-t-il pas un mot d’ordre de passivité en sourdine au sein de Bby pour dénoncer les dernières décisions du Président Sall ? C’est en tout cas ce qui se dit….
Les investitures, la lutte des postes d’une manière générale, ce n’est pas facile, cela vient avec son lot de colère et de frustrations. C’est d’ailleurs valable dans tous les camps. Mais nous ferons preuve de surpassement pour faire bloc autour de nos candidats, notamment à Dakar et partout ailleurs. Nous irons à la rencontre de nos concitoyens pour leur parler de nos projets pour les communes, les villes et les départements. Nous serons aussi à leur écoute avec humilité car nul n’est parfait
La Bnde obtient un financement de 05 millions d’euros
Une bouffée d’oxygène pour la Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE)-Sénégal. Hier, la Banque africaine d’import-export (AFREXIM BANK) et la BNDE-Sénégal ont signé un accord de ligne de financement de 05 millions d’euros à Durban, destiné à accompagner les entreprises sénégalaises dans le cadre du financement des besoins en fonds de roulement des PME-PMI. Ainsi ce fonds permettra à la BNDE de renforcer ses capacités financières et disposer d’importantes ressources pour poursuivre le développement de l’affacturage et soutenir les entreprises dans leur activité courante. Pour rappel, cette nouvelle convention d’accord de financement vient consolider une longue relation de confiance entre les deux institutions. La BNDE a eu à bénéficier auprès d’AFREXIM BANK d’un premier accord de financement qui lui a permis de lancer l’activité de l’affacturage au Sénégal.
Matar Bâ et les syndicats d’enseignants
Les syndicats d’enseignants les plus représentatifs appelés G7 étaient hier au ministère des Sports dans le cadre du monitoring des accords et des perspectives. Le ministre Matar Ba, entouré de ses collaborateurs, a informé les syndicalistes des dispositions déjà prises par son département. Il s’agit de la formation diplômante des contractuels de l’EPS ; l’ouverture d’une filière de niveau Bac+2 au CNEPS ; la préparation du décret portant création de certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de collège d’enseignement moyen en EPS (CAPCEM-EPS) ; la reprise de l’examen pour les contractuels de l’EPS recalés á l’issue de l’examen organisé à la fin de leur formation au CNEPS et la préparation du décret modifiant le décret portant création du CAPCEM-EPS. Selon Matar Ba, la modification de ce décret permet aux cinq promotions sorties du CNEPS avant 2018 d’obtenir leur diplôme du CAPCEM-EPS. A ce propos, son département a transmis au secrétariat général du gouvernement un nouveau projet de décret modificatif qui prend en compte les modalités de formation des maîtres d’EPS pour l’obtention du CAPCEMEPS. Avant de lever la séance, le ministre des Sports a pris l’engagement, en synergie avec les autres ministères sectoriels, de parachever dans les plus brefs délais les accords convenus.
06 patients de covid-19 sous traitement
Dans son bulletin d’hier sur la situation du coronavirus au Sénégal, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a indiqué que le pays ne compte plus que 06 patients sous traitement. Aussi, selon les autorités sanitaires, sur 1 144 tests réalisés, 02 sont revenus positif, soit un taux de positivité de 0,17%. Les nouvelles contaminations détectées dans la région de Saint-Louis sont composées d’un cas contact et d’un cas issu de la transmission communautaire. Si 02 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 03 cas graves ont été pris en charge dans les services de réanimation. D’après la même source, aucun décès n’a été enregistré ce mercredi 17 novembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 73 962 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 72 072 guéris et 1 883 morts. S’agissant de la campagne de vaccination, 1 208 personnes ont été vaccinées le mercredi 17 novembre 2021, portant le nombre total à 1 312 681.
Intoxication alimentaire à l’Université de Bambey
Plusieurs étudiants de l’université Alioune Diop sont victimes d’intoxication alimentaire depuis quelques jours. L’affaire a pris une proportion inquiétante au point que le directeur du Crous a pris par mesure de précaution de fermer temporairement le restaurant. Selon l’activiste Pape Abdoulaye Touré qui a saisi le président de la coordination des étudiants dissoute, Assane Ndour, plus de 200 étudiants souffrent d’intoxication alimentaire entre lundi et jeudi. Assane Ndour a soutenu que certains étudiants sont évacués à l’hôpital et d’autres sont pris en charge au service médical du campus. Selon M. Ndour, la qualité de la restauration reste toujours un sérieux problème dans pratiquement toutes les universités publiques du pays à cause du surpeuplement. Sur Rfm, Assane Ndour soupçonne des pâtes et de la viande en conserve servis au dîner. Malgré l’inexistence d’amicales, il promet que les étudiants ne resteront pas les bras croisés.
Journée mondiale des toilettes
A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal va célébrer ce vendredi la journée mondiale des toilettes. Une question cruciale puisque bon nombre d’écoles élémentaires publiques ne disposent pas de toilettes adéquates. Les parents d’élèves se demandent ce que font les autorités municipales et étatiques pour des toilettes fonctionnelles dans les écoles publiques.
Assassinat de Fatoumata Mactar Ndiaye
Pikine se souvient toujours de Fatoumata Mactar Ndiaye, 5e vice-présidente du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), tuée le 19 novembre 2016 dans des conditions atroces. Malgré l’interpellation de son chauffeur, le meurtrier, ses proches continuent de s’interroger sur les circonstances exactes du meurtre et les commanditaires. Pour immortaliser Fatoumata Mactar Ndiaye, un centre de coaching et d’incubation a été baptisé à son nom par l’une de ses militantes, Aïssata Dièye Diaby non moins conseillère du président de la République chargée des questions des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Arrestation de l’activiste de Diop Taïf
L’activiste Lamine Bara Hawdou dit Diop Taïf a été arrêté hier par la police devant le camp Abdou Diassé, en plein direct sur facebook. Ses camarades de Frapp s’inquiète pour lui parce qu’ils n’ont aucune de ses nouvelles et son téléphone est éteint. Frapp alerte sur ce qu’il appelle le kidnapping de leur camarade.
Floraison de bulletins nuls aux Locales
La pléthore de listes aux élections territoriales risque de créer une grande confusion chez les électeurs en plus du double vote, à savoir la commune etla ville ou département. Moundiaye Cissé de l’Ong 3D exhorte les acteurs politiques à beaucoup sensibiliser les populations à cause de la complexité du scrutin. A l’en croire, les confusions lors des dépôts des listes s’expliquent par les nouvelles réformes que même les acteurs politiques ont du mal à maîtriser, de surcroît les citoyens. Il prévient que si les acteurs ne mettent pas l’accent sur la sensibilisation, il y aura beaucoup de bulletins nuls ;
L’État prévoit de construire 34 centres d’état-civil
L’Etat a prévu de construire d’ici 2023 34 centres d’état-civil modernes, équipés et informatisés, a annoncé, jeudi àKaolack, le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Oumar Guèye. Ces centres d’état-civil seront construits dans le cadre du programme d’appui au renforcement du système d’information de l’état-civil et de la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal, a-t-il déclaré à l’APS, à l’occasion de la troisième réunion du comité national de pilotage dudit programme, en présence de l’ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, Irène Mingasson, des élus locaux et du gouverneur de Kaolack, Alioune Badara Mbengue. Il est prévu également, d’ici 2023, la rénovation de 80 centres pour une préparation de la digitalisation du système, l’aménagement etla rénovation complète de 188 salles d’archivage, sans compter les salles d’archivage à construire pour les greffes des tribunaux de grande instance. Oumar Guèye a expliqué que cette réunion essentiellement consacrée au bilan technique et financier de la première année et à la validation du plan de travail annuel budgétisé de la deuxième année a été décentralisée à Kaolack, en raison du caractère participatif etinclusif dudit programme. Selon lui, depuis le lancement de ce programme, 596 centres d’état-civil etles greffes des 15 tribunaux de grande instance du pays ont été visités.
Stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe
Un atelier de partage sur le diagnostic des capacités nationales en matière de réduction des risques de catastrophe (Rrc) s’est ouvert hier en vue de l’élaboration d’une stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation aux changements climatiques (Aac), a constaté l’Aps. Selon les organisateurs, la rencontre s’inscrit dans les orientations des pouvoirs publics, rappelées en conseil des ministres du 06 novembre 2019 et du 08 avril 2020 par le chef de l’Etat, Macky Sall. Le gouverneur de la région de Dakar précise que cet atelier offre l’occasion aux participants d’apporter leurs contributions à travers un diagnostic exhaustif des dispositifs de prévention et de coordination des interventions existantes à l’échelle nationale. A l’en croire, ce diagnostic va permettre d’évaluer de façon exhaustive les pertes et risques liés aux changements climatiques ainsi que le dispositif institutionnel de protection civile, dans l’optique d’apporter les redressements nécessaires. Selon lui, il permet aussi de prendre en compte les réalités et le contexte de chaque région. A l’issue des travaux, le profil risque de chaque région sera connu et également le diagnostic des capacités nationales pour ensuite faire une synthèse nationale qui va précéder à l’élaboration de la stratégie nationale de protection civile et de réduction des risques de catastrophe. Ce document de panification sera accompagné d’un plan opérationnel 2022- 2030.