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7 août 2025
OMICRON, LE PIC DE LA 4ÈME VAGUE S’ANNONCE À GRANDS PAS
Le variant Omicron est présent au Sénégal. Malgré les nombreux cas répertoriés par jour, les Sénégalais continuent de faire fi des gestes barrières. Les masques ont quasiment disparu du quotidien des Sénégalais
Le variant Omicron est présent au Sénégal. Malgré les nombreux cas répertoriés par jour, les Sénégalais continuent de faire fi des gestes barrières. Les masques ont quasiment disparu du quotidien des Sénégalais, surtout lors des fêtes de fin d’année et de nouvel an. Une situation qui pourrait contribuer à la hausse des cas et à l’atteinte prématurée du pic de la 4ème vague.
Décembre et janvier sont des mois réputés pour être de jouissance. Mariage, baptême, fête de fin d’année et nouvel an, les gens ne perdent pas de temps pour passer à l’acte. Avec la pandémie du coronavirus au Sénégal, marquée par la 4ème vague sous dominante Omicron, ils sont nombreux à oublier les gestes barrières. Le port de masque a presque disparu du commun des Sénégalais en cette période où le variant omicron continue de faire des ravages avec des cas répertoriés par jour très importants. Malgré l’appel des autorités au respect de ces recommandations, les Sénégalais semblent accepter la pandémie et vivre avec le virus.
Selon Maty Ndiaye Lo, rencontrée dans un réveillon de fin d’année : « le coronavirus ne va pas gâcher notre fête. Dieu est là pour veiller sur nous ». Comme elle, ils sont nombreux à voir la vie ainsi, même si l’adage dit « prévenir vaut mieux que guérir». Les salutations, les accolades, les danses, visites ne feront qu’empirer la pandémie du coronavirus au Sénégal qui y est endémique maintenant et par ricochet, augmenter le nombre de cas communautaires.
Face à cet élan adopté par plusieurs Sénégalais et l’arrivée de la campagne et des élections locales, le pic de la 4ème vague pourrait arriver plutôt que lors des dernières. « Les Sénégalais sont bien conscients de l’existence du coronavirus dans le pays. Cependant, ils se lassent des mesures barrières surtout le port de masque et la distanciation physique. Ils ont envie de vivre, de vaquer à leurs préoccupations et cela se comprend, la pandémie a beaucoup duré et les gens ne savent pas quand il va disparaitre », souligne Mansour Sylla, étudiant en sociologie à l’université Cheikh Anta Diop.
Selon ce dernier, les travaux de recherches portés sur le coronavirus renseignent que « les autorités auront du mal à conscientiser les Sénégalais pour un retour à l’application des gestes barrières. Ils sont arrivés à vivre avec le virus et à faire du coronavirus une pathologie ordinaire. A moins que des sanctions contraignantes ne suivent pour les amener à s’y faire».
OMICRON EN ROUE LIBRE
Sur fond de flambée des nouvelles contaminations de Covid-19, le Sénégal a fêté le nouvel an
Sur fond de flambée des nouvelles contaminations de Covid-19, le Sénégal a fêté le nouvel an. A Dakar, beaucoup de personnes se sont agglutinées dans des salles faisant fi des gestes barrières pour fêter l’arrivée de la nouvelle année. Ce qui pourrait ne pas être sans conséquences dans le contexte actuel.
Le monde entier a célébré un deuxième nouvel an sous le signe de la Covid19 et le variant Omicron. Ce qui a permis des annulations des évènements ou un maintien des festivités sous strictes conditions dans certains pays. Mais au Sénégal, l’épidémie n’a pas gâché les fêtes cette fois-ci. Le gouvernement n’a pas décidé de serrer la vis pour lutter contre l’épidémie.
L’arrivée de l'année 2022 s'est ainsi faite dans une ambiance détendue malgré la présence du variant Omicron et la flambée des nouvelles contaminations depuis quelques jours, même si sa dangerosité est encore incertaine.
Des festivités ont bien eu lieu à travers tout le pays surtout dans la capitale, Dakar où des milliers de personnes se sont rassemblées le week-end dernier sans le moindre état d’âme quant au respect des gestes barrières contre le coronavirus.
Samedi dernier, premier jour de l’an, le « Grand Bal » du lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour a rassemblé des centaines voire des milliers de personnes à Dakar Aréna à Diamniadio. Dans le Palais des Sports, le masque n’existe pas. Le respect de la distanciation physique, n’en parlons même pas. Même si la mobilisation est loin d’être la même comme à Dakar Aréna, la foule était tout de même au rendez-vous lors de la soirée de l’artiste Bass Thioung, « Diam la woté ak ambiance » le premier jour de l’an au Grand-Théâtre. Là aussi, il n’y a pas de craintes liées à la covid-19.
En effet, la célébration de la fin d’année s’est aussi déroulée dans une ambiance libérée de l’épidémie de Covid-19 lors de la soirée de Wally Ballago Seck la veille, le 31 décembre. Au CICES, de nombreux fans ont été au rendez-vous sans le moindre respect des gestes barrières contre la maladie. Plusieurs personnes ont également afflué vers le stade Amadou Barry de Guédiawaye le 24 décembre lors du concert du rappeur Ngaaka Blindé, debout côte à côte sans masque.
Pour ne citer que ces évènements, sans oublier le combat de lutte ayant opposé Balla Gaye et Bombardier, le week-end dernier a été marqué par des rassemblements sans une moindre inquiétude au vu de la flambée des nouvelles contaminations. La joie a eu raison des gestes barrières contre la Covid-19, loin des craintes et inquiétudes du nouveau variant. Pour cette nouvelle hausse des contaminations liées au coronavirus, le gouvernement n’a pas serré la vis pour lutter contre la Covid-19.
Depuis l’assouplissement des restrictions, le relâchement est devenu flagrant dans le respect des gestes barrières pourtant essentiels pour limiter les risques de propagation de l’épidémie. Les habitudes ont changé même si ce n’est pas valable pour tout le monde. Bref, la psychose liée à l’apparition du coronavirus a cédé la place à l’indifférence totale. Le constat saute à l’œil dans presque tous les endroits.
KEEMTAAN GI - ALLEZ, SOURIEZ !
Qu’est-ce qui explique donc ce vilain rictus sur vos tronches ? Cet air maussade ? Souriez, messieurs et dames, chassez l’ennui de vos sinistres pensées, le Chef nous promet un avenir radieux. Le temps est à « l’enjaillement » et à l’enchantement. Et puis, vous êtes dans un aussi beau pays où des meufs ont l’allure de poupées « Barbie » avec leurs cheveux naturels, faux cils, faux c… et autres « Make Up » qui leur donnent des airs de guenons perdues dans une ville. Vous avez vu le bon peuple ce week-end ? Malgré la crise sanitaire, on s’est encanaillé aux quatre coins de la capitale jusqu’à la mythique Dakar Arena. Tout cela, on le doit à un homme hors du commun que l’on attendait depuis nos glorieuses indépendances. Et le Bon Dieu, ayant pitié de ce peuple bourré de dévotions, l’a mis à la tête de ce coin perdu du monde pour panser nos souffrances. Ils n’ont pas tort, ces flagorneurs ! Pour ce coup-ci, ils ont véritablement raison. Et les grincheux sont à côté de la plaque. C’est une chance pour le pays et ce pauvre continent qui refuse le développement comme dirait la belle Axelle Kabou qui doit avoir beaucoup perdu de son bagout. Lui, le Chef, il marche au rythme du progrès. C’est un bâtisseur. Il est dans le temps de l’action ! Il lui suffit de claquer les doigts pour que la lumière soit. Un génie, on vous dit ! D’un pays vierge de toutes infrastructures, il est en train d’en faire un paradis. Depuis hier, il a interdit à ses jeunes oisifs et errants de cesser de noircir son œuvre. Pensez-vous ! Pendant qu’il est dans le progrès et qu’il nous construit des transports de masse modernes, y a de vilains gosses qui nous inventent un transport en commun de personnes par vélos-taxis. Quelle balafre au visage d’une capitale si moderne. Le Chef, c’est un visionnaire. Il nous sort du néant un Ter, des ports et aéroports en attendant le BRT. Mais, chut, ne lui dites surtout pas que des plaisantins s’amusent à classer son charmant pays parmi les nations pauvres. Les tordus ! KACCOOR BI
NDAYANE ET LE SULTAN AHMED BIN SULAYEM
On ignorait le rôle énorme que le sultan Ahmed Bin Sulayem a joué comme accélérateur du port de Ndayane. C’est le président de la République qui avait à ses côtés le PDG de Dubaï Port World qui a vendu la mèche. Il a informé que le sultan a testé de ses propres pieds le sol et la plage de Ndayane. Et encore, le patron de Dubaï Ports World a parcouru la plage de Ndayane à Bargny pour avoir la conviction que Ndayane était l’endroit idéal pour lancer ce fameux investissement de 3000 milliards de frs pour la construction du Port du Futur déjà évoqué par le président Abdoulaye Wade. D’ailleurs, le chef de l’Etat a révélé que le sultan a débarqué au Palais en toute vitesse pour lui dire qu’il venait de trouver ce qui fera du Sénégal la future destination maritime internationale du continent noir. Dans le bureau du président, le sultan Ahmed Bin Sulayem a dit tout essoufflé que le plan d’eau de Ndayane est idéal puisqu’il offre naturellement une profondeur de 18 mètres permettant de recevoir les plus grands navires du monde. Des navires de plus de 350 mètres, alors que le Port de Dakar présentement est à 12 mètres de profondeur. D’ailleurs, c’est en homme convaincu des opportunités de Ndayane que le sultan a accepté de s’impliquer personnellement pour la réalisation d’un projet qui sera, lorsqu’il sera achevé, le plus grand investissement privé de l’histoire du Sénégal. A terme, ce sont plus de 3000 milliards de francs qui seront investis dans le projet pour environ 150.000 emplois. Il faut rappeler d’ailleurs que, depuis 2008, Dubaï Port World est le concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Dakar avec près de 800 emplois créés. Un terminal à conteneurs « arraché » au tout-puissant Vincent Bolloré qui, pour cette raison, en avait voulu au président Wade au point d’organiser sa chute. Mais, chut, ne gâchons pas la fête !
REVOILÀ DR CHEIKH KANTÉ !
Depuis qu’il n’est plus au gouvernement comme ministre en charge du PSE, le Dr Cheikh Kanté avait disparu des radars médiatiques. L’homme en tant Envoyé spécial du président de la République s’était retiré dans son petit coin. Ndékétéyo, l’ancien Dg du Port autonome de Dakar agissait efficacement dans l’ombre. Après avoir félicité les ministres Abdoulaye Daouda Diallo, Amadou Hott et Alioune Ndoye pour leurs implications réussies dans le dossier, Macky Sall a salué aussi les actes décisifs posés par l’actuel directeur général du Port autonome de Dakar, Aboubacar Sédikh Bèye. Mais la surprise du chef aura été de prononcer le nom du Dr Cheikh Kanté qui aura lui aussi bien joué sa partition dans le projet de Ndayane. L’ancien patron du Port de Dakar a été vivement félicité par Macky Sall. De la tribune officielle, on voyait l’homme afficher son sourire et surtout plastronner. Certainement, Dr Cheikh Kanté va passer hier un de ses moments de plus grands plaisirs surtout en ce début d’année. Est-ce un signe pour un retour au prochain gouvernement annoncé après les Locales de ce janvier ? Qui vivra, verra.
L’ «OUBLI» DE MANSOUR FAYE
La deuxième édition du « Bësup sétal », anciennement « cleaning day » ou journée nationale de la propreté, s’est tenue dimanche dernier à Saint-Louis. Le ministre de l’Urbanisme et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, était l’hôte de son collègue Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. A cette occasion, l’ancienne capitale a été nettoyée de fond en comble et brille désormais comme un sou neuf. C’est en sa qualité de maire de la ville tricentenaire que le beau-frère du président de la République s’est exprimé pour dire, entre autres, que sa mairie dispose de la plus importante base logistique pour le nettoiement en disant que tous ces équipements ont été acquis sur fonds propres et avec aussi l’appui de l’Etat. Ce faisant, Mansour Faye a tout juste oublié un « détail » mais qui a son importance : il n’a en effet pas cité les deux bennes tasseuses de ramassage d’ordures que lui avait offertes la multinationale française Suez pour sa ville de Saint-Louis. Des bennes tasseuses données à l’alors ministre de l’Hydraulique Mansour Faye alors qu’il s’apprêtait à lancer l’appel d’offres international pour la concession de la distribution de l’eau potable dans les centres urbains du pays. Bien qu’ayant fait une offre financière classée deuxième après celle de la SDE, c’est Suez qui, miraculeusement, avait été déclarée adjudicataire. Depuis lors, les Sénégalais doivent souffrir les factures douloureuses de la Sen’Eau, filiale sénégalaise de SUEZ ! Merci, Mansour Faye…
GRÈVE DE LA FAIM À LA PRISON DE KOUTAL
Les choses se corsent pour les pensionnaires du camp pénal de Koutal en grève de la faim depuis samedi. Ce dimanche déjà, un des grévistes mal en point, avait été évacué à l’infirmerie de la prison. Hier encore, trois autres détenus, terrassés par les rigueurs de la faim, ont rejoint l’infirmerie. Pour rappel, ces détenus au nombre de 120 protestent contre la bouffe infecte servie par les matons. Du «Djagga» assaisonné de...vers de terre. Une situation qui a fait réagir la Ligue sénégalaise des droits de l’homme qui demande ni plus ni moins la fermeture de ce centre de détention dansl’inspection régionale pénitentiaire de Kaolack.
LOCALES 2022 LE CROC-EN-JAMBE DE MAME MBAYE NIANG À ABDOULAYE DIOUF SARR
La guerre de Dakar ne se fera pas qu’entre la majorité présidentielle et l’opposition. Dans le camp présidentiel, les hostilités sont également déclenchées. Et c’est le chef de cabinet du président de la République, Mame Mbaye Niang, candidat de la coalition «Sénégal 2035», qui fait un croc-en-jambe digne de nos lutteurs à son camarade de parti et tête de liste majoritaire de Benno Bokk Yakaar dans la ville de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr. Le bouillant chef de cabinet est allé tout simplement pêcher dans le fief de Diouf Sarr. À Yoff, il a décroché le soutien du marabout Serigne Seydina Mandione ibn Serigne Abdoulaye Thiaw Laye.
TRANSPORTS CHASSE AUX JAKARTA À DAKAR PAR LE GOUVERNEUR
Dans un communiqué publié hier, le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, rappelle que le transport public de personnes par vélos-taxis dénommés « Jakarta » est formellement interdit sur l’étendue du territoire régional, conformément à l’arrêté N°008903 du 29 octobre 2012 réglementant ce type de transport Un rappel qui intervient après les multiples agressions et vols à l’arraché commis par des malfaiteurs utilisant ce type de véhicules qui permet de disparaître plus facilement une fois le forfait perpétré. Ce type de transport est également inadapté à Dakar, selon le chef de l’exécutif régional, du fait de la densité du trafic automobile et des risques pour la sécurité des personnes.
QUAI DE PECHE DE YOFF UN «FAKHMAN» TUE SON COPAIN
Un meurtre a eu lieu dimanche dernier, dans la soirée, au niveau du quai de pêche de Yoff. D’après «Libération» online, tout a commencé dans l’après-midi, lors d’une dispute opposant deux « fakhmen », à savoir les nommés Noreyni et Fallou. Dimanche soir, les deux protagonistes se sont encore donnés rendez-vous au niveau du quai de pêche pour solder leurs comptes. C’est dans ces circonstances que, lors de la bagarre, Noreyni — sorti récemment de prison — a égorgé Fallou avant de prendre la fuite. Il a été arrêté le même soir par la gendarmerie grâce à la mobilisation des populations. Sérieusement lynché, Noreyni a bénéficié de soins au centre de santé Philippe Senghor, avant d’être placé en position de garde-à-vue.
FAUSSAIRE 5 AGENTS ARRÊTÉS À LA MAIRIE DE MBACKÉ
La mairie de Mbacké éclaboussée et déchirée jusque dans ses entrailles avec l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt, d’abord du premier adjoint et ensuite d’un agent de l’état civil. Cela fait suite à la délivrance d’un document d’état civil entaché d’irrégularités. Au moment où les populations attendaient que le juge décide du sort de ces deux personnes, trois autres viennent d’être interpellées par la gendarmerie. Il s’agit d’un autre agent municipal, d’une conseillère et d’un étranger (un guinéen, nous dit-on) bénéficiaire du document en question. Ils étaient hier en garde-à-vue en attendant que l’enquête connaisse son dénouement. Affaire à suivre…
MENDY ET MANÉ DANS LE GROUPE, KOUYATÉ ET GOMIS ATTENDUS, CE MARDI
Les signaux sont passés au vert dans la sélection nationale, avec l’arrivée de Sadio Mané et d’Edouard Mendy, lundi matin, sur le lieu de stage des Lions, où seul l’attaquant de Watford (élite anglaise) Ismaïla Sarr manque à l’appel.
Les signaux sont passés au vert dans la sélection nationale, avec l’arrivée de Sadio Mané et d’Edouard Mendy, lundi matin, sur le lieu de stage des Lions, où seul l’attaquant de Watford (élite anglaise) Ismaïla Sarr manque à l’appel.
Un doute subsiste encore quant à la participation de ce dernier à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui démarre le 9 janvier au Cameroun, suite à sa blessure contractée le 20 novembre dernier.
Son cas fait l’objet d’un bras de fer entre la Fédération sénégalaise de football et son club qui affirme que Sarr n’est pas encore apte à jouer.
Dans ce contexte, l’arrivée de Sadio Mané et d’Edouard Mendy chez les Lions en stage depuis quelques jours est incontestablement une bonne nouvelle.
Ils ont joué l’un contre l’autre en championnat dimanche (2-2) et semblent être dans un bon état de forme.
Sadio Mané, en plus d’avoir été un danger permanent pour Chelsea, a mis fin à neuf matchs sans but.
Edouard Mendy non plus n’a pas été en reste, lui qui a joué les sapeurs-pompiers pour son équipe au moins à trois reprises au cours de la partie.
Le portier des Lions a mis en échec une première fois Sadio Mané avant de sortir deux tentatives de l’Egyptien qui a toutefois réussi à marquer contre lui son 16-ème but en championnat au cours de la saison 2020-2021.
Mané et Mendy ont ensuite voyagé dans le même avion pour rejoindre le lieu de stage des Lions où ils étaient les plus attendus.
Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre) et Alfred Gomis (Rennes, France), positifs au coronavirus, sont attendus mardi pour la poursuite du stage, selon le médecin des Lions, Abdourahmane Fédior.
Seyni Dieng (QPR, Angleterre) et Habib Diallo (Strasbourg), qui ont également joué ce week-end avec leur club, sont aussi désormais tournés résolument vers la préparation de la 33-ème édition de la CAN qui démarre le 9 janvier au Cameroun.
Quant aux autres internationaux ayant démarré la préparation, l’ambiance est au beau fixe, avec notamment le capitaine Kalidou Koulibaly qui a repris l’entraînement collectif, le 1-er janvier, ce qui constitue un grand signe d’espoir pour le défenseur de Naples (élite italienne).
Blessé début décembre, Kalidou Koulibaly avait déclaré avoir un moment douté de sa participation à cette compétition avant de reprendre les entraînements il y a deux semaines.
Le capitaine des Lions fait partie des premiers à arriver sur le lieu de regroupement des Lions.
Le Sénégal va entrer en lice le 10 janvier contre le Zimbabwe.
VOL À L’ARRACHÉ, AGRESSION, INSÉCURITÉ: LE GOUVERNEUR DE DAKAR RAPPELLE L’INTERDICTION DES MOTO-TAXI
A travers un communiqué de presse rendu public mardi soir, le Gouvernement de la région de Dakar, Al Hassan Sall, dit avoir constaté, depuis quelques jours, l’existence de transport en commun de personnes par vélo-taxi, dans divers endroits du territoire
A travers un communiqué de presse rendu public mardi soir, le Gouvernement de la région de Dakar, Al Hassan Sall, dit avoir constaté, depuis quelques jours, l’existence de transport en commun de personnes par vélo-taxi, dans divers endroits du territoire régional. Mais, à l’en croire, ce type de transport, inadapté à Dakar, du fait de la densité du trafic automobile et des risques pour la sécurité des personnes, ne saurait y prospérer.
« Le gouverneur de la région de Dakar rappelle aux usagers de ce mode de transport ainsi qu’aux conducteurs, que le transport public de personnes par vélo-taxi est formellement interdit sur l’étendue du territoire de la région conformément à l’arrêté n°008903 du 29 octobre 2012, réglementant le transport par vélo-taxi dans les régions », relève la note.
Le chef de l’exécutif régional, qui regrette également des cas d’agressions et de vols à l’arraché, soutient que les contrevenants à cette mesure d’interdiction s’exposent aux sanctions administratives et judiciaires prévues par les lois et règlements en vigueur.
D’ailleurs, Al Hassan Sall a demandé à la Police et à la Gendarmerie de « redoubler de vigilance et de continuer à combattre cette pratique dangereuse pour la sécurité des personnes en effectuant notamment un contrôle systématique sur toute moto transportant plus d’une personne ».
CAN 2021 : DES CADRES DE CAIRE « 86 » APPELLENT À L’UNION SACRÉE
Des cadres de l’équipe nationale de football de la CAN 86 appellent à l’union sacrée autour de la sélection nationale devant prendre part à la 33-ème édition de la Coupe d’Afrique des nations qui aura lieu du 9 janvier au 6 février.
Des cadres de l’équipe nationale de football de la CAN 86 appellent à l’union sacrée autour de la sélection nationale devant prendre part à la 33-ème édition de la Coupe d’Afrique des nations qui aura lieu du 9 janvier au 6 février.
’’C’est vrai que nous n’avons pas réussi à passer le premier tour en dépit de la qualité de l’équipe mais nous avons uni le Sénégal autour du football’’, s’est souvenu Amadou Diop dit Boy Bandit, l’ancien milieu de terrain international, actuel directeur technique du Jaraaf (élite sénégalaise).
Il estime que c’est cet état d’esprit qui doit prévaloir autour de Sadio Mané et de ses coéquipiers.
Racine Kane, l’ancien défenseur des Lions, abonde dans le même sens.
’’Le moins que l’on puisse, nous avons une génération exceptionnelle, Il ne reste qu’à amener tout le monde à tirer dans le même sens’’, a plaidé Racine Kane, reconverti dans
les affaires.
Pape Fall, son alter-ego de la défense, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, est d’avis qu’il est temps de taire toutes les querelles au profit des Lions.
’’L’heure n’est plus à la polémique, l’heure est à l’union sacrée, à l’apaisement des cœurs, c’est le moment d’unir toutes les forces pour aller gagner cette CAN au Cameroun’’, a déclaré Pape Fall, l’ancien arrière droit du Sénégal, de Marseille et de SM Caen (France).
’’Pour les joueurs et le staff, faîtes en sorte que le peuple sénégalais soit fier de vous’’, a ajouté l’ancien joueur reconverti en technicien et nommé directeur technique d’Africa Foot, un club promu en National 2 (4-ème division) à la fin de la saison 2020-2021.
LE CNRA MET EN GARDE CONTRE TOUTE RETRANSMISSION ILLÉGALE DE LA CAN
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) avertit les éditeurs et distributeurs de ne pas retransmettre illégalement des matchs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue à partir de dimanche prochain
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) avertit les éditeurs et distributeurs de ne pas retransmettre illégalement des matchs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue à partir de dimanche prochain.
"Le CNRA met en garde contre toute retransmission, distribution ou diffusion illégale des matchs de la Coupe d’Afrique des nations", écrit le régulateur dans un communiqué reçu lundi à l’APS.
Il rappelle que "la retransmission, la distribution et la diffusion des compétitions sportives internationales sont conditionnées par l’acquisition de droits qui y sont relatifs".
Le CNRA estime que les éditeurs et les distributeurs ne bénéficiant pas d’une autorisation de commercialisation, de distribution et de diffusion des matchs de la CAN (9 janvier-6 février) doivent respecter les droits des opérateurs qui les ont acquis.
"Le CNRA, conformément à sa mission de veiller à la libre et saine concurrence entre les entreprises de communication audiovisuelle, appelle les éditeurs et les distributeurs à s’interdire toute retransmission, distribution ou diffusion illégale des matchs de la Coupe d’Afrique des nations", insiste le communiqué.
Il rappelle que le non-respect des règles relatives à la concurrence expose les contrevenants aux sanctions prévues par la loi.
Pour rappel, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a déclaré avoir déboursé 1,2 milliard de francs CFA en contrepartie des droits de diffusion des plus grands événements du football africain pour la saison 2021-2022.
Les droits de diffusion acquis par la RTS incluent ceux de la Coupe d’Afrique des nations, qui se tiendra au Cameroun, a précisé, le 17 décembre, son directeur général, Racine Talla.
Pour la CAN, la télévision nationale s’est acquittée du paiement des droits de diffusion de 52 matchs, selon le chef de son service des sports, Ibrahima Mboup.
"Si la RTS dispose de l’exclusivité de la diffusion hertzienne, elle a obtenu aussi le droit de diffuser sur le satellite, mais uniquement sur le territoire national", a-t-il expliqué.
LIGUE 1 : L’ASAC NDIAMBOUR OBTIENT SA PREMIÈRE VICTOIRE
L’ASAC Ndiambour, vainqueur à domicile, lundi après-midi, contre Mbour FC, 1-0, a relancé sa saison, grâce à un but inscrit en début de seconde période, a constaté l’APS.
L’ASAC Ndiambour, vainqueur à domicile, lundi après-midi, contre Mbour FC, 1-0, a relancé sa saison, grâce à un but inscrit en début de seconde période, a constaté l’APS.
Le but a été marqué à la 46e minute par Amadou Diop.
Cette première victoire permet au club lougatois, dernier au classement de la Ligue 1, de relancer sa saison.
En sept journées de Ligue 1, l’ASAC Ndiambour a été battue par Diambars (3-0), le CNEPS de Thiès (1-0), Teungueth FC (2-0) et Dakar Sacré-Cœur (2-0).
Les hommes de Sidaty Sarr ont fait match nul deux fois à domicile, contre l’US Gorée et Guédiawaye FC, sur le même score, 1-1.
Avec trois buts marqués et 10 autres dans leurs filets, ils n’obtiennent que 5 points au classement.
Le championnat de Ligue 1 est dominé par le Jaraaf, qui a 16 points au compteur.
LA CONSTRUCTION DE L’AUTOROUTE MBOUR-KAOLACK VA GÉNÉRER PLUS DE 4.000 EMPLOIS, SELON UN INGÉNIEUR
Le projet de construction de l’autoroute reliant les villes de Mbour (ouest), Fatick et Kaolack (centre) va générer plus de 4.000 emplois, a assuré, lundi, son coordonnateur, l’ingénieur des travaux publics Mouhamadou Moustapha Dème.
Le projet de construction de l’autoroute reliant les villes de Mbour (ouest), Fatick et Kaolack (centre) va générer plus de 4.000 emplois, a assuré, lundi, son coordonnateur, l’ingénieur des travaux publics Mouhamadou Moustapha Dème.
"Quand il atteindra sa vitesse de croisière, on estime le nombre d’emplois directs et indirects qu’il va générer à plus de 4.000", a dit M. Dème en s’entretenant avec l’APS sur ce projet.
"Les emplois attendus vont tenir compte de la main-d’œuvre locale des zones traversées et de la main-d’œuvre qualifiée", a-t-il précisé.
L’indemnisation des riverains de l’autoroute se passe "très bien, jusqu’à ce jour", "sans difficulté majeure", a assuré Mouhamadou Moustapha Dème, précisant que 90 % des dépenses liées aux impenses de cette future voie ont déjà été payées.
"Pour la première partie de l’autoroute, qui concerne Mbour-Thiadiaye, soit 22 kilomètres, on est à 90 % d’impenses payées", a dit M. Dème.
Le calcul des montants à payer dans les régions de Fatick et Kaolack est également déjà effectué, selon l’ingénieur des travaux publics.
Au total, l’Etat doit 3,5 milliards de francs CFA aux riverains qui seront privés de leurs champs, parcelles ou maisons à usage d’habitation situés le long de l’autoroute, a-t-il indiqué.
La future voie terrestre va s’étendre sur 100 kilomètres comprenant quatre voies (2 x 2). Elle va traverser 17 communes des régions de Thiès, Fatick et Kaolack.
L’autoroute aura quatre échangeurs, qui seront construits à Thiadiaye, Fatick, Gandiaye et Kaolack, et trois ponts de 290 mètres chacun, sur les zones marécageuses de Fatick. La construction de 210 "ouvrages hydrauliques", le long de la voie, est également prévue.
Des routes secondaires de 20 kilomètres au total vont relier Thiadiaye et Gandiaye à l’autoroute, une la construction d’une voie de contournement de la ville de Kaolack, sur sept kilomètres, est envisagée.
Le coût global de cette voie est de 400 milliards de francs CFA, et les travaux, entamés en novembre 2021, vont s’achever en août 2025, selon M. Dème.
POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE DU PORT MULTIFONCTIONNEL DE NDAYANE
Le président de la République a procédé lundi à la pose de la première pierre du port multifonctionnel de Ndayane (ouest), destiné à décongestionner celui de Dakar.
Le président de la République a procédé lundi à la pose de la première pierre du port multifonctionnel de Ndayane (ouest), destiné à décongestionner celui de Dakar.
Les travaux de cette infrastructure portuaire d’une superficie 1.200 hectares vont se dérouler en deux phases, pour un investissement tournant autour de 3.000 milliards de francs CFA, indique un dossier de presse du projet.
La cérémonie de lancement des travaux s’est déroulée en présence du directeur général du Port autonome de Dakar, Ababacar Sédikh Bèye, et du président-directeur général DP World, Sultan Ahmed bin Sulayem.
Etaient également présents des maires des communes de Ndayane, localité voisine de Popenguine, dans la région de Thiès (ouest), ainsi qu’une forte délégation malienne.
La commune de Ndayane est située sur la Petite-Côte, entre Diass (Mbour), Toubab Dialao et Yène (département de Rufisque).
‘’Avec ce port, nous allons relever trois défis’’, dont celui de ‘’décongestionner le port de Dakar et ses environs’’. Il va servir aussi à ‘’donner une impulsion’’ au transport de marchandises, ‘’qui ne cesse d’argumenter à l’échelle mondiale’’, a dit Macky Sall.
Le port de Dakar capte ‘’95 % des échanges commerciaux du Sénégal, mais aussi 80 % des hydrocarbures et 65 % des autres trafics du Mali’’, a indiqué Macky Sall dans le même dossier de presse.
Selon le chef de l’Etat, le futur port de Ndayane va aider à développer la logistique et le fret maritime au Sénégal.
L’Etat du Sénégal est actionnaire de la société chargée de la gestion du terminal à conteneurs du port. "Nous en sommes actionnaires à 40 %, et DP World à 60 %’’, a-t-il précisé.
‘’Au moins 25.000 emplois seront créés dans cette zone, dans un premier temps. Sur les deux phases, il est envisagé la création de 100.000 à 250.000 emplois à long terme’’, indique le dossier de presse du projet.
La première partie des travaux, prévue au cours du premier trimestre de 2022, va s’étendre sur 300 hectares, une superficie prenant en compte la partie réservée au terminal à conteneurs, selon le même document.
Il affirme que les études sont bouclées, ceux des travaux en zone militaire notamment, y compris tout ce qui concerne le tracé des routes.
‘’La première phase, d’un coût de 448 milliards de francs CFA, sera réalisée par la même entreprise, DP World. En plus du terminal à conteneurs de 300 hectares, elle comprendra un chenal maritime de 5 km et la construction d’une profondeur de 18 m dimensionnée pour accueillir des post-Panamax et des navires de 336 m de long’’, lit-on dans le dossier de presse.
La deuxième phase des travaux va coûter près de 169 milliards de francs CFA. Elle comprend un deuxième quai de 410 m et le dragage supplémentaire du chenal marin, selon la même source.
La mise en service de cette infrastructure permettra de traiter des navires de 400 m de long, poursuit-elle, notant qu’avec sa livraison, ‘’de nouvelles liaisons routières et ferroviaires relieront le port de Dakar au réseau de transport régional’’.
Le Sénégal compte sur ce port multifonctionnel pour se doter d’une plateforme portuaire et logistique permettant de faire face aux nouvelles exigences du transport maritime.
La société DP World, en ce qui la concerne, ambitionne de faire de Ndayane ‘’une version africaine délocalisée du port de Jebel Ali, qui est devenu le premier port en eau profonde du golfe Persique et le deuxième port commercial du monde’’.