Les exportateurs d’arachide ont reçu leur cadeau de fin d’année de la part du Président Macky Sall, lors du conseil des ministres d’hier. Ce dernier a suspendu la taxe à l’exportation du produit. «Dans le souci d’augmenter, de façon notable, les revenus des producteurs dans le monde rural, le Chef de l’Etat a décidé de suspendre la taxe à l’exportation sur l’arachide », informe le communiqué parlant de la rencontre entre le locataire du Palais et son gouvernement.
Selon le document, Macky Sall a également insisté sur l’accélération de la mise en œuvre du programme spécial de désenclavement. A ce sujet, il a demandé au ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement d’intensifier en 2022 l’exécution de ce programme et d’accélérer les processus de réhabilitation de la route Sénoba-Ziguinchor, de reconstruction des ponts de Tobor, Emile Badiane et Baïla, et de procéder à l’ouverture et à la mise en service du Pont à péage de Foundiougne. Le président de la République a aussi évoqué la préservation des Ecosystèmes du littoral. Sur ce point, il a rappelé « l’urgence de la protection de la zone des Niayes et demande aux ministres de l’Environnement et du Développement durable, des Mines et de la Géologie, des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires et de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, d’entreprendre des actions allant dans le sens de préserver les dunes de sable dont l’exploitation abusive par des entreprises privées, notamment dans les zones de Diogo et de Bambilor, entraîne une dégradation continue de l’écosystème du littoral ».
Invitant le gouvernement à renforcer le développement de l’industrie culturelle au Sénégal afin de valoriser le potentiel créatif des artistes, il a expliqué la place primordiale qu’il accorde à la jeunesse, qui demeure une priorité majeure en termes d’éducation, de formation, d’emploi et d’insertion par l’entrepreneuriat. Ainsi, il a insisté sur l’impulsion notable et la coordination optimale des actions gouvernementales liées au programme « Xëyu Ndaw Yi », soutenu par l’exécution des projets innovants de promotion de la citoyenneté avec la réception en 2022 des premières « Maisons de la Jeunesse et de la Citoyenneté ».
MACKY SALL DONNE UN COUP DE POUCE À MATAR BA
Inauguration de la grande mosquée de Fatick à quelques jours des locales
Le chef de l’état sera aujourd’hui l’hôte de la ville de Fatick où il séjournera pendant deux jours. Le président Macky Sall compte inaugurer ce vendredi la grande mosquée de la localité située au boulevard qui porte son nom. En réalité, l’inauguration de cet édifice religieux n’est qu’un prétexte pour voler au secours de Matar Ba, candidat de Benno Bokk yaakar (BBy), menacé par de nombreuses listes parallèles.
La Grande Mosquée de Fatick sera inaugurée demain après la prière de quatorze heures. Le chef de l’Etat, non moins maire honoraire de la cité de Mame Mindiss, va présider l’évènement. Cette inauguration est attendue depuis longtemps par les fidèles musulmans de la localité. L’attente a été tellement longue que beaucoup d’entre eux avaient perdu espoir quant à l’ouverture du lieu de culte.
En effet, l’infrastructure, située sur le boulevard qui porte le nom du président de la République, fait partie des chantiers de Fatick 2005 issus d’un programme spécial que l’Etat du Sénégal avait mis en place pour permettre à la région de renforcer et de moderniser ses infrastructures. Parmi les édifices qui devaient être construits, on peut relever : la Grande Mosquée, la place publique les berges du Sine, l’hôtel royal Malango, l’hôtel de ville, l’inspection régionale du travail et de sécurité sociale, le lycée technique, la gouvernance, le boulevard du défilé aujourd’hui baptisé Boulevard Macky Sall, l’abattoir, le centre régional d’enseignement technique féminin...
Et tous ces chantiers ont accusé un grand retard par rapport aux délais d’exécution. Sans nul doute, aux yeux de beaucoup de Fatickois, l’inauguration de la Grande Mosquée est une manière pour le Président Macky Sall de donner un coup de pouce au maire sortant Matar Ba. Celui-ci est contesté par ses propres frères de parti. Le Président Sall pourrait ainsi profiter de son séjour à Fatick pour rapprocher les différentes parties et concilier sa famille politique. Surtout que les problèmes entre les différents leaders dans cette circonscription pourraient bien faire perdre les élections à la mouvance présidentielle dans cette ville considérée comme le bastion du leader de l’Alliance pour la République (Apr).
En effet, de hauts responsables de la formation marron-beige n’hésitent pas à manifester publiquement leur désaccord sur le choix porté sur l’actuel ministre des Sports et maire de Fatick, Matar Ba, pour conduire la liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar dans la localité. Son investiture a favorisé la création de listes parallèles par des membres de la mouvance présidentielle. Une dizaine de listes est ainsi enregistrée dans la commune pour les élections locales de 2022. Parmi ces listes, quatre sont dirigées par des responsables de l’APR.
Dans cette bataille pour le contrôle de la mairie, la coalition «And Nawlé» pilotée par les PCA de l’Ancar Mamadou Camara et celui d’Aprosi Sémou Diouf risque de faire mal, si les angles ne sont pas arrondis.
VIDEO
REVUE DE PRESSE
Revue de Presse (Wolof) Rfm du Jeudi 06 Janvier 2022
Revue de Presse (Wolof) Rfm du Jeudi 06 Janvier 2022 Par El Hadji Assane Gueye
UNE PRODUCTION HORTICOLE RECORD QUI A COUVERT LE MARCHÉ NATIONAL PENDANT 10 MOIS
Cette année, le Sénégal a connu une production horticole record. Pour les trois spéculations phares, il a été enregistré plus de 400 000 tonnes d’oignons, 120 000 tonnes de pommes de terre et 25 000 tonnes de carottes
Cette année, le Sénégal a connu une production horticole record. Pour les trois spéculations phares, il a été enregistré plus de 400 000 tonnes d’oignons, 120 000 tonnes de pommes de terre et 25 000 tonnes de carottes, qui ont couvert le marché pendant 10 mois. Ces statistiques ont été données hier à Thiès, à l’occasion de l’atelier bilan de la campagne de commercialisation horticole 2021/2022.
Les chiffres fournis hier à Thiès, à l’occasion de l’atelier bilan de la campagne de commercialisation horticole 2021/2022, laissent apparaître une production horticole record au Sénégal. Lors de cette rencontre organisée par l’Agence de Régulation des Marchés (ARM), Samba Ndao, Secrétaire Général du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, a souligné que le pays a connu une production de plus de 400 000 tonnes d’oignons, 120 000 tonnes de pommes de terre, 25 000 tonnes de carottes. Ce qui représente les trois produits phares qui font l’objet d’une régulation systématique et qui ont ainsi couvert le marché national pendant plus de 10 mois pour la pomme de terre, 9 mois pour l’oignon.
Selon lui, il s’agit là d’un bilan satisfaisant, même s’il y a eu des contraintes notées au niveau de la production. Pour lesdites contraintes, il cite la problématique de la conservation et du stockage des produits. Mais, poursuit-il, des stratégies sont développées par le Ministère du Commerce à travers l’ARM, pour prendre en charge cette contrainte. C’est à travers un vaste programme de mise en place d’infrastructures de stockage, et tous les prérequis sont en train d’être installés afin que ce programme puisse commencer les réalisations avec cette année 2022, avec le soutien consenti par le gouvernement, par un financement important. Au-delà de ce programme, dit-il, des opérateurs privés sont également prêts à mettre en place des infrastructures de stockage.
Avec ces initiatives jumelées, il espère que ce goulot d’étranglement, qui a longtemps plombé le développement de la production horticole au Sénégal ne sera plus qu’un mauvais souvenir. A côté de ces démarches pour améliorer la situation horticole, il note que le Ministère du Commerce a inscrit sur les tablettes d’autres programmes comme « la connectivité des marchés et la mise en relation d’affaires, ce qui permet d’accéder aux grandes surfaces, mais aussi de faire des échanges inter régions par rapport à la disponibilité de chaque région. Nous avons également initié le programme de marché à terme qui englobe toutes ces initiatives-là, sans compter la mise en place des coopératives. Ceci pour trouver une solution à la commercialisation».
Mais pour lui, le règlement définitif du problème de stockage reste la piste prioritaire, pour résoudre l’équation de la commercialisation, surtout par rapport à la disponibilité du produit. Il ajoute : « Il y a une période où tous les producteurs mettent en même temps leurs produits sur le marché. Dans ce cas, la voie de la conservation est plus indiquée pour aller ensuite vers une bonne régulation. Parce que si tous les produits arrivent en même temps, l’offre étant beaucoup plus supérieure à la demande, naturellement il y a une chute des prix. Ce qu’il faut faire, c’est avoir des magasins de stockage pour pouvoir conserver ces produits et les mettre sur le marché, selon les besoins. »
Selon lui, l’autre piste, c’est d’aller vers la transformation de ces produits, une bonne manière aussi de commercialiser ces productions et évidemment d’exporter le surplus. Momath Cissé vice-président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), estime qu’au-delà de tous ces efforts, il est temps que les laboratoires s’investissent pour certifier ce que les populations consomment, surtout les limites maximales de résidus (Lmr) de pesticides.
Pour lui, l’Europe est parvenue à résoudre cette question en étant stricte sur ses limites. Il est important à ses yeux d’avoir un regard sur la production des Niayes et de la vallée, en ce qui concerne l’oignon ou la pomme de terre, pour une visibilité sur ce qui est consommé dans les plats. « Sur les prix, on a toujours remarqué que même si les prix baissent au niveau des producteurs, ils flambent à la boutique. Il va falloir apporter des correctifs, en prenant par exemple un arrêté qui encadre les prix en cas de besoin. Ceci est important, il n’est pas question qu’au niveau de l’ARM, l’équidistance qui doit être observée se penche du côté du commerçant au détriment du consommateur », s’est-il désolé.
VIDEO
REVUE DE PRESSE
Les parutions de ce jeudi 6 janvier reprises par Baba Ndiaye sur Iradio et ITV
Le CNG valide la première chute de Balla Gaye II
Non content de la décision de l’arbitre qui l’avait déclaré vainqueur «par avertissements» lors de son combat contre Balla Gaye II, Bombardier avait introduit un recours auprès du Comité national de Gestion de la Lutte (CNG), affirmant qu’il a battu le «Lion» de Guédiawaye au sein de l’arène. Ainsi, l’organe chargé de gérer la lutte avec frappe a statué sur la question hier, en infirmant la décision de l’arbitre. D’après le CNG, le visionnage des vidéos du combat montre nettement que la chute du lutteur a débuté dans l’aire de combat. Par conséquent, il proclame la victoire du B52 de Mbour sur Balla Gaye II qui est tombé sur le côté.
La victoire du B52 fêtée à Mbour
Infligeant à Balla Gaye2 une deuxième défaite pour autant de confrontations, le B52 a été accueilli par une foule en liesse à Mbour. Serigne Dia alias Bombardier a réservé sa première sortie hier à la commune de Malicounda. Les supporters qui étaient contents que leur lutteur ait renoué avec la victoire ont organisé une caravane allant du rond-point du croisement Malicounda au chef-lieu de la commune. Touché par cette forte mobilisation, le B52 a tenu à les remercier. «Je remercie les Mbourois de cette mobilisation exceptionnelle qu’ils m’ont réservée. Le maire de la commune de Malicounda, Maguette Sène, m’a apporté un soutien particulier. J’avais promis de lui réserver ma première sortie après la victoire, je ne pouvais faire autrement. Je remercie les habitants de la commune de Malicounda et son maire», s’est réjoui Bombardier. Pour sa part, le maire de Malicounda Maguette Sène se dit honoré par la visite de courtoisie de son hôte. «B52 est le porte-étendard de la lutte dans le département de Mbour. Bombardier est un lutteur courageux qui a hissé le département à un niveau élevé. Il faut être courageux pour aller à Dakar trouver des lutteurs et les battre dans leur fief. Nous disons à Bombardier qu’il doit être notre voisin», a lancé le premier magistrat de la commune de Malicounda et candidat à sa succession.
Arrestation de conducteurs de mototaxis
L’interdiction des mototaxis dans la région de Dakar a révolté ces jeunes transporteurs. Une centaine de mototaxis ont défilé sur l’autoroute en guise de protestation à la décision du gouverneur de Dakar. Une manifestation de ces jeunes transporteurs a été notée aussi à Colobane. Certains se sont rendus devant les locaux du groupe Walfadjri pour dénoncer la mesure. Mais les policiers de Dieuppeul qui les épiaient en ont interpellé 04. Ils voulaient faire une déclaration à la presse après leur caravane dans les artères de la capitale. Mais les policiers surveillent les alentours du Groupe Walfadjri.
520 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Les populations ont intérêt à respecter scrupuleusement les gestes barrières édictés par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Ces derniers jours, les nouvelles contaminations liées à la maladie ne cessent d’augmenter. Sur 2 398 tests réalisés hier, 520 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 21,68%. Ces derniers sont composés de 31 cas contacts, 03 cas importés enregistrés au niveau de l’AIBD et 486 cas issus de la transmission communautaire. Les cas communautaires de ce mercredi sont répartis entre les départements de Dakar 299, Pikine 21, Guédiawaye 21, Rufisque 14 et Keur Massar 12. Dans les autres régions du Sénégal, 36 cas ont été signalés à Kaolack, 20 à Mbour, 14 à Saint-Louis, 12 à Thiès, 12 à Ndoffane, 07 à Diourbel, 07 à Diouloulou, 03 à Kolda, 02 à Ziguinchor, 01 à Fatick, 01 à Touba, 01 à Oussouye, 01 à Tivaouane, 01 à Khombole et 01 à Pout. Si 172 patients sont déclarés guéris, 05 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, 01 décès causé par le virus a été enregistré ce mardi 04 janvier 2022. Depuis le 02 mars 2020, 76 753 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 73 202 guéris. Le Sénégal compte actuellement 1 892 décès et 1 658 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 659 personnes ont été vaccinées le mardi 04 janvier 2022, portant le nombre total à 1 366 767.
Vol à l’arraché à Saly
Les vols à l’arraché étaient devenus des faits courants dans la commune de Saly. La police et la gendarmerie ont mutualisé leurs forces pour mettre fin à ce phénomène qui est en train de ternir l’image de la station balnéaire de la Petite Côte. Ainsi les forces de l’ordre ont accentué les contrôles des motos sur les axes routiers. C’est dans ces circonstances que la brigade de recherches de la gendarmerie de Saly a mis la main sur Bassirou Diop. Ce présumé voleur, sur sa moto, avait arraché le sac d’une dame avant de disparaître. La victime va ameuter les passants qui se sont mis à ses trousses. Roulant à vive allure, Bassirou Diop dérape et tombe avec la moto. Il l’abandonne sur les lieux avant de prendre ses jambes au cou. Il s’en est suivi une course-poursuite. Mais le voleur sera rattrapé et arrêté. Il est donc conduit à la brigade de recherches de la gendarmerie de Saly. Face au feu roulant des questions des enquêteurs, il avoue son forfait. Très chanceuse, sa victime a finalement récupéré son sac dans lequel il y avait un collier en or. Quant à Bassirou Diop, il a été déféré hier au parquet du tribunal Grande instance de Mbour qui va sceller son sort.
Grogne des contractuels de Senelec
Les agents contractuels de la société nationale d’électricité (Senelec) ont tenu hier un sit-in pour exiger de la direction le respect des accords signés. Il s’agit de la révision de leurs contrats de travail. Ces travailleurs interpellent les autorités étatiques pour l’amélioration de leurs salaires.
Le DG de la Senelec rassure le collectif
Suite à leur sit-in devant la Direction Générale de Senelec, les responsables du collectif des ex contractuels de la boite qui réclament l’application du protocole d’accord signé avec leurs patrons ont été reçus par la Direction générale générale de la structure. A l’issue de la rencontre, qui a permis de passer en revue point par point l’état d’application du protocole, il en ressort que ce protocole ne souffre d’aucun défaut d’application, c’est-à-dire, ce qui était la principale motivation de leur action. En effet, les membres du collectif avaient tenu le sit-in pour être rassurés par rapport à leur sort dans un futur proche.
Crise à l’Aftu : le directeur du Cetud en sapeur-pompier L‘Etat, à travers le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), joue aux sapeurs-pompiers pour convaincre les travailleurs de l’Aftu de ne pas mettre à exécution leurs menaces de grève générale. Car la dernière grève générale des transporteurs avait paralysé le pays. Nos sources renseignent d’ailleurs que le Directeur général du Cetud, Thierno Birahim Aw, a tenu avant-hier une rencontre de crise avec les responsables de l’intersyndicale de l’Aftu. Ces derniers qui réclament des contrats de travail se disent toujours prêts à aller en grève si les transporteurs n’accèdent pas à leurs doléances.
Jeu de chaises musicales au sein de la diplomatie sénégalaise
Macky Sall secoue le cocotier de la diplomatie sénégalaise. De la Chine à l’Arabie Saoudite en passant par les Emirats Arabes Unis, le Chef de l’Etat a fait tourner les hommes. Hier, en Conseil des ministres, le Président Sall a nommé le Conseiller des Affaires étrangères, Ibrahima Sory Sylla, ambassadeur du Sénégal en Chine auprès du Président Xi Jinping. Précédemment ambassadeur de la République du Sénégal aux Emirats Arabes Unis, il remplace Mamadou Ndiaye à ce poste. Du côté des Emirats Arabes Unis, c’est le Conseiller des Affaires étrangères, Babacar Matar Ndiaye, précédemment Ambassadeur Sénégal au Nigeria, qui a été nommé pour succéder à Ibrahima Sory Sylla auprès de son Altesse Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan. Enfin, du côté de l’Arabie Saoudite, c’est Cheikhouna Mbacké, titulaire d’un diplôme approfondi en Finance Islamique, qui remplace Aboubacar Sarr à la tête du Consul général de la République du Sénégal à Djeddah.
Ibrahima Cissé, nouveau recteur de l’UAMM
Restons sur les nominations en Conseil des ministres. Le Chef de l’Etat a nommé, hier, le Professeur titulaire des universités, de classe exceptionnelle, Ibahima Cissé Recteur de l’Université Amadou Mahtar Mbow. Avec cette nomination, le spécialiste en Chimie inorganique remplace le professeur Codou Guèye Mar qui a été admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Les ASP désertent les services à Ziguinchor
A Ziguinchor, les agents d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) ont répondu massivement hier à l’appel au boycott des services décrété par les responsables de leur amicale. Selon leur porte-parole Mohamed Bangoura, le mot d’ordre a été bien respecté dans leur localité et qu’il est satisfait de ses camarades. Précisant qu’ils sont conscients du rôle qu’ils jouent dans les différents services de la région, il a expliqué qu’ils ne font pas la grève par gaieté de cœur. Devant le siège départemental de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) de Ziguinchor où ils ont tenu un grand rassemblement, Mohamed Bangoura et ses camarades ont ainsi dénoncé la précarité de leur situation. « Mais nous sommes obligés de poser des actes pour qu’on soit édifié sur notre sort. Nous travaillons depuis 8 ans dans des conditions extrêmement difficiles. Nous sommes victimes de toutes sortes de discrimination dans les différents services où nous sommes ventilés. Nos salaires frisent la misère. Je n’ose même pas vous donner le montant, tellement il est dérisoire. Alors que nous avons des familles à nourrir en plus de leur prise en charge sanitaire, la scolarité de nos enfants à assurer et bien d’autres besoins que nous n’arrivons pas à satisfaire à cause des miettes que nous percevons», a déclaré M. Bangoura. Dénonçant qu’ils n’ont aucun avantage, il a indiqué que leurs contrats sont arrivés à expiration et qu’ils sont dans un flou total.
VIDEO
REVUE DE LA PRESSE
Revue de presse en wolof de El Hadji Omar Cissé diffusée sur la Radio RADIO ALFAYDA
Fayda Fm |
El Hadj Omar Cissé |
Publication 06/01/2022
Revue de presse en wolof de El Hadji Omar Cissé diffusée sur la Radio RADIO ALFAYDA ce jeudi 06 Janvier 2022.
ALIOU CISSÉ SOUS PRESSION POUR OUVRIR LE PALMARÈS DU SÉNÉGAL À LA CAN
Malgré son excellent bilan à la tête de la sélection nationale, l'entraîneur des Lions aborde la Coupe d'Afrique des nations avec une obligation de résultats. L'attente est grande chez les supporters, qui espèrent un premier sacre au Cameroun
France 24 |
Romain HOUEIX |
Publication 06/01/2022
Combien de temps le Sénégal attendra-t-il son premier trophée ? Au pays de la Teranga, la question est sur toutes les lèvres et le sélectionneur national, Aliou Cissé, en poste depuis 2015, est désormais au pied du mur. S'il ne remporte pas la Coupe d'Afrique, qu'il doit entamer lundi 10 janvier face au Zimbabwe, il risque de se voir indiquer la sortie. Un comble pour celui qui a porté le Sénégal d'abord en tant que joueur puis en tant que sélectionneur.
Ambitieux et travailleur
Aliou Cissé est né à Ziguinchor, en Casamance, dans le sud du Sénégal, le 24 mars 1976. Alors qu'il a 9 ans, sa famille émigre en France et s'installe à Champigny-sur-Marne en région parisienne, où – clin d'œil du destin – il rencontre Djamel Belmadi, actuel sélectionneur de l'Algérie. C'est du côté de Lille que le jeune Sénégalais s'aguerrit au football avant de partir dans les Ardennes, à Sedan, pour disputer ses premières minutes en tant que professionnel.
"J’ai le souvenir de quelqu’un d’ambitieux et de travailleur", se rappelle auprès de l’AFP Pierre Deblock, un partenaire à Sedan. "Tous les lundis, on devait aller courir dans un bois et nous, les anciens, avions trouvé un petit raccourci sur le parcours. Alors qu’il venait d’arriver et qu’il était tout jeune, il nous a fait la morale. Ça m’a fait rire, on sentait qu’il voulait réussir."
Au-dessus du lot sur le plan athlétique, Aliou Cissé est parfaitement armé pour répondre à l’intensité exigée par son entraîneur, Bruno Metsu. Le sélectionneur l'installe au poste de capitaine des Lions de la Teranga. Un choix inspiré : les deux hommes permettent au Sénégal de vivre une époque dorée. En 2002, Cissé hisse les siens en finale de la CAN au Mali, mais son équipe concède le titre face au Cameroun (3-2). L'été suivant, les Sénégalais créent la surprise au Mondial-2002, en battant la France championne en titre lors du match d'ouverture puis parviennent à se qualifier pour les quarts de finale, le plus haut stade jamais atteint par une équipe africaine en Coupe du monde. Une performance seulement imitée par le Cameroun en 1990 et le Ghana en 2010.
"Aliou Cissé, ce n'était pas un joueur flamboyant. Il faisait partie des besogneux, des joueurs de devoir qui réalisent des tâches obscures mais nécessaires loin des projecteurs. On pourrait le comparer à Didier Deschamps", note Salif Diallo, grand reporter et chef du service des sports de l'Agence de presse sénégalaise (APS), joint par France 24.
Une reconversion sur le banc réussie
Sa carrière de joueur, qui l'emmène de Sedan au PSG en passant par Birmingham et Montpellier, s'achève finalement en 2009 à Nîmes. Mais Aliou Cissé ne tarde pas à se reconvertir. En 2012, il devient l'adjoint de Karim Séga Diouf, entraîneur de l'équipe nationale olympique du Sénégal. En 2013, on le laisse prendre seul les commandes de l'équipe des moins de 20 ans lors des Jeux de la francophonie en 2013.
Le 4 mars 2015, la consécration arrive : il succède au Français Alain Giresse à la tête de l'équipe nationale. Le Sénégal vient alors de vivre une CAN humiliante, ayant été incapable de sortir des poules.
"Aliou Cissé, c'était le choix des supporters du Sénégal. Après la CAN-2015, on réclame le départ d'Alain Giresse. On demande à en finir avec les 'sorciers blancs' et de nommer quelqu'un du cru", explique Salif Diallo. "Avec lui, le Sénégal est devenu une machine à gagner. On peut déplorer la qualité du jeu, mais le Sénégal gagne contre ses adversaires. Cissé a aussi mis fin aux problèmes extrasportifs qui détournaient la sélection du football."
Il installe un dispositif efficace en 4-2-3-1 qui s'appuie sur des joueurs-clés, évoluant dans les plus grands clubs européens. Édouard Mendy garde les buts, tandis que Kalidou Koulibaly est le patron de la défense. Le milieu parisien Idrissa Gueye gère les transitions, pendant que l'animation offensive repose souvent sur la star de Liverpool, Sadio Mané.
"C'est un grand frère avec ses joueurs. Il couve sa tanière de Lions de la Teranga. Il ne va jamais s'emporter contre un joueur qui va passer à côté de son match", explique Salif Diallo, qui note par ailleurs que le sélectionneur tient ses joueurs éloignés autant que possible des médias. "Il a une aura due à son passé brillant en sélection qui lui permet d'incarner ça."
Sous la baguette d'Aliou Cissé, le Sénégal s'améliore. À la CAN-2017, pour sa première campagne continentale, son équipe s'incline dès les quarts de finale, mais c'est contre le futur vainqueur camerounais.
Présent au Mondial-2018, le Sénégal est sorti en phase de groupes pour une affaire de… cartons jaunes. Les Lions de la Teranga et le Japon sont alors à égalité pour la deuxième place avec le même nombre de points (4), la même différence de buts (0), le même nombre de buts marqués (4) et de buts encaissés (4). Dans ce genre de situation exceptionnelle, c'est alors le nombre d'avertissements reçus qui départage.
Des victoires mais pas la manière
La CAN-2019 en Égypte aurait pu être parfaite. Les hommes d'Aliou Cissé sont impériaux tout au long de la compétition à l'exception de deux matches : le premier et le dernier, tous les deux face à l'Algérie de Djamel Belmadi, qui les prive de leur premier titre continental. Une nouvelle déception qui affecte en partie la popularité d'Aliou Cissé.
Il a eu des résultats. Il a fait une finale de CAN, il a ramené le Sénégal à la Coupe du monde, mais les gens désormais veulent davantage. Ils veulent la manière, que le Sénégal produise du beau jeu. Le Sénégal bat ses adversaires mais le jeu ne convainc pas", affirme Salif Diallo. "On reproche un excès de verticalité dans le jeu. Il est souvent dit que c'est la seule façon de gagner en Afrique. L'Algérie sous Belmadi prouve que non : on peut jouer au ballon et gagner des matches."
Les résultats restent probants. Sous Aliou Cissé, le Sénégal est devenu la meilleure équipe africaine au classement Fifa, pointant à la 20e place du classement mondial des meilleures nations du football mondial. Sur les 62 matches dirigés par l'ancien capitaine des Lions de la Teranga, il affiche un bilan largement positif : 40 victoires, 14 matches nuls et seulement 8 défaites.
Pourtant, les supporters des Lions de la Teranga abordent la CAN au Cameroun avec la peur au ventre : "Le Sénégal est placé dans les favoris grâce à ses précédentes prestations et la qualité de ses joueurs mais tout le monde peine à le voir vainqueur", note le grand reporter de l'APS. "Aliou Cissé est sous pression. Aujourd'hui, les supporters ne veulent plus rien lui pardonner. La sélection est remplie de joueurs évoluant dans les plus grands clubs européens. Elle est soutenue de près par le gouvernement et la fédération. Il n'y a jamais eu autant de stabilité. Les gens ne pardonneraient pas d'autres résultats qu'un titre ou une nouvelle finale."
LA COVID MAINTIENT NEUF LIONS À QUAI
L’équipe nationale du Sénégal est arrivée hier, mercredi 5 janvier à Douala au Cameroun et a rejoint le même jour son camp de base à Bafoussam. Le Sénégal s’est déplacé sans neuf de ses joueurs qui ont été testés positifs au covid-19.
L’équipe nationale du Sénégal a rejoint hier, mercredi 5 janvier, à Bafoussam, son camp de base où leur groupe jouera ses matchs. Le voyage s’est fait sans neuf de ses joueurs momentanément absents. Ces Lions ainsi que des membres de la délégation ont été testés positifs au Covid-19 et resteront à Dakar jusqu’à leur rétablissement pour ensuite rejoindre le groupe au Cameroun.
L’équipe nationale du Sénégal est arrivée hier, mercredi 5 janvier à Douala au Cameroun et a rejoint le même jour son camp de base à Bafoussam. Le Sénégal s’est déplacé sans neuf de ses joueurs qui ont été testés positifs au covid-19.
Cette situation constatée mardi soir après la remise du drapeau national a entraîné́ un report du départ ce mercredi 05 janvier à 10 heures, par vol spécial affrété́ par l’Etat du Sénégal pour acheminer la délégation à Douala.
La Fédération sénégalaise de football informe dans son communiqué que des joueurs ainsi que six membres de l’encadrement qui ont contracté la covid-19, au retour de la cérémonie de remise du drapeau par le Chef de l’Etat, n’ont pas fait le voyage avec la délégation de l’Equipe nationale du Sénégal.
Pour les joueurs, il s’agit de Saliou Ciss, Mamadou Loum Ndiaye, Moustapha Name, Bamba Dieng, Mame Baba Thiam, Pape Matar Sarr, Nampalys Mendy, Alfred Gomis et Boulaye Dia. Si les sept premiers internationaux cités ont été testés positifs au covid-19, la raison sur l’absence d’Alfred Gomis, guéri du virus et arrivé dans la Tanière mardi soir, n’est pas encore connue. Quant à Boulaye Dia, l’attaquant de Villarreal, dernier arrivé, il souffrirait d’une intoxication alimentaire et est donc actuellement resté à Dakar.
La Fédération sénégalaise de football informe qu’à l’issue des derniers Tests RT PCR effectués mardi dans la nuit, elle a pris toutes les dispositions pour la prise en charge effective des personnes concernées en attendant la négativation de leurs tests Rt Pcr avant de pouvoir les acheminer vers Bafoussam dans les meilleures conditions.
ACCUSÉ ET VISÉ PAR DES PLAINTES, LE MAIRE DE SÉDHIOU S’EMMURE DANS LE SILENCE
Au moins une centaine de personnes ont pris part hier, mercredi 5 janvier 2022, à un sit-in suivi d’une déclaration de presse sur l’emprise de la route qui mène à Marsassoum, dans les domaines de Diendé
Au moins une centaine de personnes ont pris part hier, mercredi 5 janvier 2022, à un sit-in suivi d’une déclaration de presse sur l’emprise de la route qui mène à Marsassoum, dans les domaines de Diendé. Les manifestants qui brandissaient des pancartes accusent le maire, Pape Amadou Diallo, de spoliation de terres et décident de porter plainte contre lui. Des attributions multiples de parcelles, des opérations d’expropriation et sans la moindre explication sont entre autres griefs retenues contre lui. Il reste injoignable sur ses abonnements qui sonnent dans le vide.
Les parcelles de la commune de Diendé, dans les périphéries ouest de Sédhiou, sur la route qui mène à Marsassoum, font l’objet de litiges persistants.
Hier mercredi matin, près d’une centaine de personnes se sont massées sur l’emprise de la chaussée, portant des pancartes hostiles au maire de Diendé, Pape Amadou Diallo. Ils lui reprochent la spoliation de leurs terres. «Pape Diallo, un délinquant foncier», «Pape Diallo, voleur de terres». «Nous réclamons justice», «Non à la spoliation de nos terres», lit-on sur les pancartes.
Diounkou Souleymane Diatta, l’un des porte-parole du groupe de souligner : «les protocoles d’accord que nous avons signés ont été violés. Ils stipulaient que chaque propriétaire de champs devrait disposer des 6/10e de la parcelle. Mais, hélas, Pape Diallo prend tout ou nous laisse juste une ou deux parcelles. Le reste, il en vend pour sa propre poche. Personnellement, il a vendu mes parcelles et voilà que je vois des gens qui cherchent à les occuper. Je m’y opposerai physiquement, à tout prix», dit-il.
Des notables se sont succédé à la tribune pour exprimer leur courroux en langue nationale mandingue. Ils ne comptent jamais céder d’un iota. «Je m’opposerai à toute vente de mes parcelles et je jure que je m’opposerai à Pape Diallo, quitte à y laisser ma vie ou que lui perdre la tienne», menace le vieux Mamadou Mané de Santossou, à Sédhiou. Lamine Mankal, un des conseillers de quartier de Moricounda, ajoute disposer de «60 terrains issus de ses champs. Mais après morcellement, je me retrouve avec seulement trois parcelles. C’est aberrant et choquant. Pape Diallo est vraiment un délinquant foncier. Moi, j’ai porté plainte contre le sieur Kounta Mané qui est un de ses bras droits investi des missions de cession de parcelles».
Albino Mankabou menace de porter plainte. «Moi j’ai une parcelle de deux hectares et demi et c’est ce même Pape Diallo qui les a vendues à un marabout. Et quand je lui en réclame, il me dit que ce n’est pas lui qui a mis cela en vente. Je m’apprête à porter plainte contre lui aussi».
Abdou Latif Cissé de Boussoura, le coordonnateur de l’Union pour le développement de Diendé commune, soutient ce mouvement de contestation. «Il y a eu effectivement un protocole d’accord ; mais qui n’a pas été respecté par le maire de Diendé, Pape Amadou Diallo. Non seulement la mairie prend les 4 lots, elle en abuse en prenant aussi les 6 lots des propriétaires de champs. Cela est inacceptable et nous sommes venus prêter main forte aux victimes de cette mascarade», explique Abdou Latif Cissé. Nos services ont plusieurs fois tenté de joindre le maire de Diendé, Pape Amadou Diallo, mais son téléphone mobile sonne toujours dans le vide. Quant aux manifestants, ils promettent de se faire entendre à nouveau, si la situation reste en l’état.