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5 août 2025
L’HISTOIRE D’UNE PERLE DEVENUE ARTISTE
Devenue artiste, il y a juste quelques mois, Joséphine Korassone Ndiaye est sans doute la révélation de l’exposition organisée en marge du dernier festival Kom Kom.
En l'espace de quelques mois, l’étudiante à l’université Assane Seck de Ziguinchor, en deuxième année de sociologie, Joséphine Korassone Ndiaye, a fait son entrée dans le monde artistique et compte s’imposer. Elle est la révélation de la dernière édition du festival Kom Kom. Elle crée des œuvres dites ‘’Tableaux diamants''. Ces œuvres remarquables, très colorées, lui rappellent son enfance et sont réalisées à l’aide de perles.
Devenue artiste, il y a juste quelques mois, Joséphine Korassone Ndiaye est sans doute la révélation de l’exposition organisée en marge du dernier festival Kom Kom. Elle a créé la surprise avec ses magnifiques œuvres faites à base de perles qui sont appelées ‘’Tableaux diamants’’. Pourtant, auparavant, l’étudiante à l’université Assane Seck de Ziguinchor, en deuxième année de sociologie, qui a rejoint le milieu artistique au mois août, ne pensait guère faire un tableau. Tout est parti d’un rêve. Comme une révélation. ‘’Un jour, j’ai fait ma prière et lorsque je me suis réveillée, c’était comme si l’on m’avait montré ce que je devais faire’’, a expliqué la demoiselle à la taille fine et au teint clair. ‘’J’en ai parlé à un de mes professeurs à l’université ; il m’a mis en rapport avec le recteur qui a bien approuvé le projet. Et ils m’ont aidée en me donnant une subvention’’, poursuit Joséphine Korassone Ndiaye.
C’est ainsi qu’elle est devenue artiste. Dans un premier temps, sa famille a été stupéfiée. Ensuite, elle s’est mise à l’accompagner quand elle a vraiment découvert son talent. ‘’Ma famille était surprise, parce qu’elle n’imaginait pas que je sois capable de le faire, relate-t-elle. Le premier tableau, je l’ai réalisé individuellement, mais j’ai eu à faire certains tableaux avec ma famille, mon entourage. Et ils m’ont aidée sur cette lancée’’.
Joséphine Korassone Ndiaye confie que sa famille a été finalement contente de voir ce qu’elle est capable de faire. ‘’Ce n’était pas facile parce que je ne l’ai pas appris, je n’ai pas fait de formation, mais j’aime l’art. J’aime bien ce que je fais’’, dit-elle avec émotion, indiquant que la confection d’un tableau en perles lui prend ‘’énormément’’ de temps. D’ailleurs, la jeune étudiante a dû rater certains cours lorsqu’elle préparait le festival. ‘’À l’école, c’est un peu compliqué. Depuis que j’ai commencé à faire les tableaux, les gens m’appellent "l’artiste" quand je passe à l’université. Parfois, les étudiants disent que je fuis les cours. Parce que lorsque je préparais l’exposition, ce n’était pas facile de cumuler l’organisation avec les études. Mais j’arrivais à me rattraper’’, confie Joséphine Korassone Ndiaye.
La jeune artiste réalise des tableaux très colorés, dans lesquels elle aborde plusieurs thèmes dont la religion. Son inspiration lui rappelle son enfance. ‘’A l’école primaire, avec nos amies, on jouait avec les perles faisant le ‘Kocc’’’, se remémore-t-elle. ‘’Et lorsque j’ai eu cette révélation-là, je n’ai pas pensé à une peinture ou à autre chose, ce sont juste les perles qui sont ‘venues’, et j’ai commencé à faire avec. Parce que l’art est divers’’.
Joséphine Korassone Ndiaye a également eu à exposer à l’université Assane Seck, en marge de l’inauguration de la cafétéria, mais aussi dans deux hôtels. Elle se définit aussi elle-même comme une entrepreneuse. ''En tant qu’étudiant, on peut cumuler le monde des études et le monde de l'entrepreneuriat, parce qu’on voit de nos jours des étudiants qui chôment’’, dit-elle. Elle a déjà un grand projet : construire une maison d’atelier.
GUÉRI DE LA COVID-19, CHEIKHOU KOUYATÉ A REJOINT LA TANIÈRE
Complètement rétabli, le milieu de terrain de Crystal Palace Cheikhou Kouyaté est actuellement à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass avec ses coéquipiers.
« Complètement rétabli, le milieu de terrain de Crystal Palace Cheikhou Kouyaté est actuellement à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass avec ses coéquipiers. Les lions sont en partance pour le Cameroun », a déclaré la Fédération sénégalaise de football (Fsf) sur son compte Facebook.
Le départ de la délégation sénégalaise pour Cameroun est prévu à 12H00 ce mercredi et l’arrivée est annoncée aux environs de 19H. Pour rappel, les membres (joueurs et membres du staff) de la délégation qui ont été testés positifs au Covid-19 resteront à Dakar jusqu’à leur rétablissement pour ensuite rejoindre le groupe à Bafoussam.
«IL NOUS FAUT ROMPRE AVEC LE RÔLE DE SAPEURS-POMPIERS»
Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Amine, Président du Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis), explique la démarche de son association qui veut rompre avec le rôle de sapeurs-pompiers dans lequel on aime les confiner.
Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Amine, Président du Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis), explique la démarche de son association qui veut rompre avec le rôle de sapeurs-pompiers dans lequel on aime les confiner.
Monsieur le président, pouvez-vous nous faire l’historique du Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis) ?
Le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis) est né en 2016 pour fédérer des acteurs des différentes confréries et associations islamiques autour desquelles les musulmans sénégalais d’ici et de la diaspora se reconnaissent. Les comités scientifiques et cadres de haut niveau qui ont été organisés autour d’un agenda de préservation de la paix et de l’exceptionnalité du vivre ensemble sénégalais sont des instruments de recentrage sur les mémoires ainsi que sur les postures et enseignements des fondateurs, tout en reliant leur réflexion à des enjeux nationaux et internationaux. Son émergence correspond à une ère nouvelle dans laquelle on verra une nouvelle génération et de nouveaux profils d’acteurs religieux qui s’insèrent dans l’espace public pour perpétuer le rôle de régulateur et de transformation sociale des chefs religieux. Depuis 2016, le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis), qui est composé d’intellectuels arabophones et francophones d’obédience soufie ou réformiste, initie des projets pour renforcer l’éducation religieuse dans le système éducatif national, préserver les jeunes des réseaux sociaux, faciliter l’observation commune du croissant lunaire, numériser le patrimoine écrit de nos figures religieuses, etc. Notre intervention durant les évènements violents de mars a été une étape importante de notre projection sur l’espace politique, et c’est à la demande des acteurs politiques que nous continuons à intervenir.
Le Cudis s’est proposé de faire signer aux acteurs politiques une charte de non-violence. Êtes-vous optimiste pour l’aboutissement du processus enclenché ?
Oui, nous avons décidé d’intervenir dans le contexte inflammable actuel et la perte de confiance entre acteurs politiques pour rompre avec le rôle de sapeurs-pompiers dans lequel on aime nous confiner et nous inscrire dans une démarche de prévention. Nous sommes déjà très satisfaits que le débat se soit recentré depuis un mois sur la non-violence et qu’il n’y ait pas eu d’évènements violents majeurs depuis lors. C’est déjà un premier aboutissement. Ensuite, depuis lors, toutes les coalitions, y compris Yewwi askan wi (Yaw), ont accepté de nous rencontrer, de discuter, de nous transmettre leurs préoccupations et frustrations. Nous avons rencontré le Président de la République qui est une des clefs de la paix et de la non-violence. Notre échange avec lui a été franc et direct, comme nous l’avaient demandé les autorités religieuses. La Charte de non-violence n’a été qu’une idée que nous avons proposée et les acteurs politiques et sociaux (principales coalitions, syndicats, patronat, etc.), dans leur grande majorité, se sont appropriés de l’initiative. La charte sera leur charte qu’ils signeront et pour laquelle nous jouerons un rôle de facilitateur et de suivi pour qu’elle impacte la situation nationale. Nous allons proposer des mesures d’accompagnement qui, si elles sont suivies, peuvent permettre de faire respecter les engagements souscrits par les différentes parties et contribuer à pacifier l’espace politique.
Le refus d’Ousmane Sonko et certaines réserves de la coalition de Yaw ne risquent-ils pas de plomber votre démarche ?
Non, pas du tout ! Nous continuons à discuter avec certains membres de Yaw pour mieux expliquer notre démarche qui porte déjà ses fruits. Nous comprenons leur position qui a une rationalité politique et qui reflète leur posture. Nous la respectons et les remercions de nous avoir reçus, écoutés et d’avoir répondu avec des arguments. Nous gardons le contact avec eux et continuons à les informer à chaque étape du processus. Nous sommes certains qu’ils contribueront, au-delà de la charte, à la dynamique de préservation de notre pays des affres de la violence incontrôlée.
Ce pacte en gestation aura-t-elle une valeur juridique ?
La signature de la Charte sera un engagement moral de chaque acteur selon lequel il ne sera pas source de violence et qu’il contribuera, à travers la parole et les actes, à l’instauration d’un climat de non-violence. Mais nous ne sommes pas naïfs, nous savons qu’il ne suffira pas de signatures des acteurs politiques pour lutter contre la violence. Le plus dur commencera après la cérémonie de signature. Un travail de monitoring rapproché et de communication porté par les acteurs eux-mêmes, un travail d’éducation des citoyens engagés avec les acteurs politiques, un changement de doctrine dans la gestion de la sécurité par le Ministère de l’intérieur, etc., seront des conditions de préservation de la paix.
Peut-on s’attendre à une coordination des actions de toutes les organisations et cadres pour la pacification de l’espace politique d’ici le 23 janvier 2022 ?
Nous nous réjouissons de voir que d’autres initiatives viennent renforcer la dynamique que nous avons enclenchée, tous les efforts sont louables et utiles. Nous pensons que l’implication des associations d’imams et de prédicateurs, les associations de femmes et les autres relais communautaires peuvent être mis à contribution pour mieux sensibiliser les populations dans la promotion de la culture de non-violence auprès des jeunes. Espérons surtout qu’elles vont impacter, chacune avec sa spécificité, sur le phénomène de la violence qui s’est accentué ces dernières années et dans tous les secteurs.
Ce travail se poursuivra-t-il après les élections territoriales ?
Oui, nous ne comptons pas intervenir à la carte et de manière circonstancielle. Notre démarche veut s’inscrire dans la durée et aider le pays à garder ses ressorts intacts sans remettre en question la vivacité de la compétition électorale. Le contrat social sénégalais et notre démocratie sont un legs qui doit être préservées et les valeurs qui les fondent doivent être renforcées et transmises aux nouvelles générations.
MÉDIATION ÉLECTORALE : DES MÉCANISMES DE GESTION POUR LA PACIFICATION DE L’ESPACE PUBLIC
L’histoire politique et des consultations électorales au Sénégal abonde en mécanismes locaux et internationaux de médiation pour une gestion participative et impartiale du processus électoral par les parties prenantes
Les missions de bons offices des médiateurs citoyens, régulateurs religieux et autres observateurs suscitent la confiance de l’électorat et garantissent l’intégrité du système électoral. Toutefois, s’ils ont fini de faire leur preuve dans la sphère publique, ils souffrent souvent d’une reconnaissance d’une partie des acteurs politiques en compétition qui doutent de leur impartialité.
L’histoire politique et des consultations électorales au Sénégal abonde en mécanismes locaux et internationaux de médiation pour une gestion participative et impartiale du processus électoral par les parties prenantes aux fins de pacifier le landerneau politique et par extension l’espace public. Pendant les deux décennies de règne du Président Léopold Sédar Senghor, des mouvements d’émancipation verront le jour. Leurs manifestations, clandestines, sont marquées par des affrontements violents et souvent lourdement réprimés. Ils vont se décupler sous le magistère de son successeur désigné Abdou Diouf, qui présidera le Sénégal pendant 20 autres années.
Le débat sur les fraudes électorales a connu son paroxysme après le scrutin présidentiel du 24 février 1988 qui a consacré la victoire du socialiste Abdou Diouf sur le « libéral » Abdoulaye Wade. Une élection qui a abouti à des émeutes sanglantes. Le climat social très tendu au Sénégal depuis les violentes manifestations soldées de morts confirmés du mois de mars dernier et la perspective des élections territoriales du 23 janvier 2022 a remis en selle les médiateurs sociaux. Avec les émeutes de mars, les cours ont été suspendus dans les écoles et universités, des signaux des chaînes de télévision privées coupées, des stations-services, des banques et des commerces pillés. Une situation qui avait fait réagir les religieux à l’image du Khalife général des Mourides qui a interdit toute manifestation dans la ville sainte de Touba. Face à l’escalade, les régulateurs sociaux comme le défunt médiateur de la République, feu Alioune Badara Cissé qui estimait que « cela va dans tous les sens et nous sommes au bord de l’apocalypse » et des défenseurs des droits humains, ont interpellé le Président de la République. Le Chef de l’État « doit reprendre vite la main, parler au peuple vite et prendre des décisions pour répondre à cette crise inédite », avait déclaré en son temps Alioune Tine de Africajom Center. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avait aussi « exprimé ses vives préoccupations » et appelé « au calme et à la retenue toutes les parties prenantes pour une issue rapide et pacifique ».
Gérer les plaintes en amont
L’action de ces médiateurs et régulateurs consiste à anticiper et à gérer les plaintes, régler les erreurs de forme et résoudre promptement les questions qui peuvent être source de division pour préserver au mieux l’intérêt national. Selon Ababacar Fall du Groupe de recherche et d’action-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), « ce qui importe, c’est moins la sanction que l’opportunité de la réaction. Il faut réagir promptement pour éviter que des troubles ne portent atteinte à la liberté fondamentale de l’électeur de faire un choix ». Pour lui, « seul un système électoral digne de confiance peut garantir l’existence d’une forme démocratique de gouvernement ». En outre, « ces régulateurs détermineront si l’engagement envers des élections libres, régulières et transparentes est réel et proposeront, le cas échéant, des solutions destinées à améliorer le processus électoral ». Tout en rappelant que « les tâches et opérations pré et post électorales régulières ne sont pas les seules composantes d’un système électoral libre, honnête et régulier », il estime qu’ « il faut aussi traiter promptement les différents types de contestations qui, inévitablement, seront élevées ». Elles peuvent porter sur « un déni du droit d’être candidat ou de voter, des tentatives faites pour limiter ou empêcher la participation électorale des citoyens, des cas de violation des règles ou d’intimidation, une mauvaise interprétation des lois ou procédures électorales, le comptage des voix, ou sur le fait que l’effet cumulé des irrégularités est tel qu’il vicie les résultats de l’élection ».
Selon le président-fondateur du think tank « Afrikajom Center », Alioune Tine, ce climat sociopolitique délétère au Sénégal relève de l’exaspération du fait partisan qu’on remarque dans l’État avec les effets pervers de l’immixtion des gestionnaires de fonds publics dans la sphère politique, le fonctionnement de la justice. Il a, en outre, relevé la privation d’exercer librement les libertés publiques consacrées par la Constitution, notamment le droit de marche suspendu au bon vouloir de l’autorité administrative. Il soutient qu’« il faut également au niveau de la démocratie et de l’espace civique, respecter quand même les libertés constitutionnelles ». Avec la fin des idéologies, « il n’y a plus en politique des hommes politiques qui représentent sociologiquement une base. Il n’y a plus de base sociale. Il n’y a plus d’idéologie », souligne-t-il. Qui plus est, « les coalitions qui ont supplée les partis politiques ». C’est pourquoi, poursuit-il, « une fois que vous gagnez, vous vous partagez les postes. Et même s’il y a alternance, on a des alternances sans alternatives ». Aussi, « le climat, qu’il soit politique, social, économique, est un climat qui est sombre », a-t-il conclu.
KEEMTAAN GI - INDIGNATION SELECTIVE
Ainsi, y a donc des gens qui sont là à s’indigner. De quoi ? Pas bien sûr de ces nombreux détournements qui jalonnent le long chemin qui mène à l’émergence. Ni de la rapine sur les fonds publics par des directeurs généraux et autres ministres qui financent à coups de dizaines de millions sans que l’on ne sache de qui ils ont hérité leur subite fortune. On nous dit qu’ils ont travaillé à différentes stations de l’administration et l’on ne sent leur prodigalité que lorsqu’ils s’investissent en politique. Vous voulez un dessin ? Regardez autour de vous tous ces nouveaux politiciens. Ces anciens fonctionnaires promus à des stations et qui veulent montrer au Chef qu’il n’a pas eu tort de leur faire confiance. Voyez les moyens logistiques qu’ils déploient pour se faire élire maires. De tout cela, personne ne s’indigne. Mais on s’irrite de l’acte involontaire d’un pauvre citoyen qui a eu l’imprudence de déverser sur le nouveau joujou du Chef les reliefs du repas de la veille que se disputent, aujourd’hui, les humains avec les porcs. Signe de la pauvreté. Il ne faut surtout pas leur dire que la famine est présente dans beaucoup de parties du pays. La réponse sera énergique à la mesure de l’affront. Et quoi encore ? De la tenue des « Lions » comme si cela participerait à leurs performances au Cameroun. Le Chef exige la Coupe et met à contribution les saints et les fétiches. Signe de notre laïcité. Ah, ce pays ! Y a également certains messieurs. Ceux-là, jamais repus et qui mangent à tous les râteliers, et qui nous demandent de la fermer. Nous ne devons rien dire. La fermer et s’approprier le nouveau joujou du Chef. Eux, d’ailleurs, ils ne se scandalisent de rien. L’essentiel c’est que leurs comptes en banque explosent. Ne vous attendez pas non plus à ce qu’ils participent à des actions sociales. Toujours près de leurs sous. Et ils sont les plus nombreux à nous tympaniser sur les actions du Chef. A tous ces flagorneurs, nous disons que nous continuerons à nous indigner du montage de ce Ter…rible gâchis ! KACCOOR BI
CONSEIL DES MINISTRES
En réunion du Conseil des ministres, hier, le président de la République, Macky Sall, a insisté sur l’accélération de la mise en œuvre du programme spécial de désenclavement. Il a ainsi demandé au ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, d’intensifier en 2022 l’exécution de ce programme et d’accélérer les processus de réhabilitation de la route Sénoba-Ziguinchor, de reconstruction des ponts de Tobor, Emile Badiane et Baïla, et de procéder à l’ouverture et à la mise en service du Pont à péage de Foundiougne.
ZONE DES NIAYES, UNE PROTECTION URGENTE
Également, dans le cadre de la préservation des Ecosystèmes du littoral, le président de la République a rappelé l’urgence de la protection de la zone des Niayes et demandé aux ministres de l’Environnement et du Développement durable, des Mines et de la Géologie, des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires et de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, d’entreprendre des actions allant dans le sens de préserver les dunes de sable dont l’exploitation abusive par des entreprises privées, notamment dans les zones de Diogo et de Bambilor, entraine une dégradation continue de l’écosystème du littoral.
SUSPENSION TAXE À L’EXPORTATION SUR L’ARACHIDE
En clin d'œil au monde rural, Macky Sall, dans le souci d’augmenter, de façon notable, les revenus des producteurs, a décidé de suspendre la taxe à l’exportation sur l’arachide. Désormais avec cette mesure, les agriculteurs pourront exporter facilement leurs productions pour être encore mieux rémunérés. Un clin d’œil de campagne électorale sauf que cette mesure ne va profiter qu’aux opérateurs qui achètent les graines des paysans à prix bradés avant de les exporter vers la Chine ! Sans aucune plusvalue pour l’économie nationale, hélas…
MESURES INDIVIDUELLES
Au titre des mesures individuelles, le président de la République a nommé Monsieur Ibrahima Sory SYLLA, Conseiller des Affaires étrangères, précédemment Ambassadeur de la République du Sénégal aux Emirats Arabes Unis, comme Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Xi Jinping, président de la République Populaire de Chine, en remplacement de Monsieur Mamadou NDIAYE. Monsieur Babacar Matar NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères, précédemment Ambassadeur de la République du Sénégal en République Fédérale du Nigéria, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, Président des Emirats Arabes Unis, en remplacement de Monsieur Ibrahima Sory SYLLA. Monsieur Ibrahima CISSE, Professeur titulaire des universités, de classe exceptionnelle, spécialiste en Chimie inorganique, est nommé Recteur de l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM), en remplacement de Madame Codou Guèye Mar, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Monsieur Cheikhouna MBACKE, titulaire d'un diplôme approfondi en Finance Islamique, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Djeddah (Royaume d'Arabie Saoudite), en remplacement de Monsieur Aboubacar SARR.
DES «LIONS» AMPUTÉS À BAFOUSSAM
C’est une Tanière singulièrement amputée qui a débarqué hier au Cameroun avant de faire route sur Bafoussam où elle va disputer le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). En effet, comme nous le révélions hier, la détection de cas de Covid avait entraîné le report du vol des « Lions » initialement prévu dans la nuit de mardi à mercredi. Aliou Cissé et ses hommes ne se sont finalement envolés qu’hier mais en laissant sur place à Dakar neuf joueurs et non six comme mentionné dans le communiqué de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Lequel ne mentionne que les footballeurs Alfred Gomis, Nampaliss Mendy, Pape Matar Ciss, Boulaye Dia, Bamba Dieng et Mame Bamba Thiam. Or, ces six viennent s’ajouter aux trois que nous avons mentionnés dans notre édition d’hier à savoir Saliou Ciss, Mamadou Loum Diagne et Moustapha Nam. Ce qui fait bien neuf. En plus, bien sûr, des membres du staff atteints par le Covid et cloués aussi à Dakar (voir notre article page 12).
GENDARMERIE EN DEUIL LE GÉNÉRAL DAOUDA DIOP PERD SA MAMAN
Quand le Général de brigade Daouda Diop, commandant la Gendarmerie Mobile (Gm), perd sa très chère maman Adja Awa Cheikh Diatta, c’est évidemment toute la Maréchaussée qui est endeuillée. Mais pas seulement elle puisque le sympathique Général compte d’innombrables amis à travers le pays et qui compatissent donc également au deuil qui le frappe. Le décès de sa vénérée maman est survenu à Dakar le 31 décembre dernier. La cérémonie du 8e jour, nous dit-on, aura lieu demain vendredi à la maison familiale aux Hlm à Dakar. Cette triste et douloureuse nouvelle est passée presque inaperçue à cause des fêtes de fin d’année. Mais compte tenu de la dimension spirituelle, sociale et humaine de la défunte Awa Cheikh Diatta, tout le quartier des Hlm s’était mobilisé pour l’accompagner dans sa dernière demeure à Yoff. Ils étaient également nombreux les parents et amis ainsi que les officiers généraux, officiers, sous-officiers et hommes ou gendarmes du rang à s’être rendus au cimetière ou à avoir partagé la douleur avec le sympathique Daouda Diop, ancien gouverneur du Palais et ex- patron de la Division communication de la Gendarmerie (Divcom). En cette douloureuse circonstance qui le frappe, Le « Témoin » présente ses condoléances les plus attristées au général Daouda Diop mais aussi à toute la Gendarmerie nationale. Que Dieu accueille la défunte Awa Cheikh Diatta dans Son Paradis de Firdawsi !
Le président de la République a demandé mercredi au gouvernement d’‘’engager sans délai les diligences nécessaires, pour poursuivre et/ou entamer les programmes et projets sectoriels de développement, dès la notification effective des crédits
Dakar, 5 jan (APS) – Le président de la République a demandé mercredi au gouvernement d’‘’engager sans délai les diligences nécessaires, pour poursuivre et/ou entamer les programmes et projets sectoriels de développement, dès la notification effective des crédits pour l’exercice budgétaire 2022’’, a-t-on appris de source officielle.
Macky Sall, présidant la réunion du Conseil des ministres, a demandé ‘’à chaque membre du gouvernement, après la notification effective, par le ministre des Finances et du Budget, des crédits pour l’année 2022, d’engager sans délai les diligences nécessaires pour poursuivre et/ou entamer les programmes et projets sectoriels en cours ou en phase de mise en œuvre’’.
Il a évoqué ‘’la question liée à l’intensification du travail gouvernemental et à l’accélération’’ du Plan Sénégal émergent.
Le chef de l’Etat estime que son message à la nation du 31 décembre 2021 ‘’a (…) dégagé les priorités et les perspectives de l’action gouvernementale pour l’année 2022’’.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président de la République a indiqué, dans ce cadre, que ‘’la doctrine du ‘fast track’ reste toujours au cœur de son action’’.
‘’Elle a permis de délivrer de nombreux projets sectoriels complexes en 2021 (dont le TER, le Train express régional) et d’accélérer l’exécution ou l’instruction de nouveaux projets sectoriels prioritaires’’, ajoute le communiqué.
Il note que ‘’dans le contexte de crise sanitaire persistante’’, Macky Sall a souligné ‘’l’importance qu’il accorde à la relance de l’économie nationale, à la préservation du pouvoir d’achat des populations, à l’accentuation de l’inclusion sociale dans la matérialisation de notre ambition d’un Sénégal émergent’’.
Le chef de l’Etat demande au gouvernement ‘’de prendre les dispositions adéquates pour asseoir la souveraineté alimentaire et pharmaceutique, à travers l’intensification de l’industrialisation (réalisation des agropoles et zones économiques spéciales), le développement des PME/PMI et du secteur privé national, la transformation de l’économie informelle et la modernisation de l’artisanat sénégalais’’.
Le soutien à l’artisanat se justifie, selon lui, par le fait que ce secteur est ‘’un facteur moteur d’accompagnement du repositionnement stratégique du secteur du tourisme et des transports aériens’’.
Le chef de l’Etat a par ailleurs demandé au gouvernement ‘’de renforcer le développement de l’industrie culturelle au Sénégal, afin de valoriser le potentiel créatif des artistes’’.
De même a-t-il évoqué ‘’la place primordiale qu’il accorde à la jeunesse, qui demeure une priorité majeure en termes d’éducation, de formation, d’emploi et d’insertion par l’entrepreneuriat’’
Macky Sall a insisté sur ‘’l’impulsion notable et la coordination optimale des actions gouvernementales liées au programme ‘Xëyu Ndaw Yi’ (des emplois pour les jeunes), soutenu par l’exécution des projets innovants de promotion de la citoyenneté, avec la réception en 2022 des premières ‘maisons de la jeunesse et de la citoyenneté’‘’.
MACKY EXHORTE AU FAST-TRACK
Le président de la République a demandé mercredi au gouvernement d’‘’engager sans délai les diligences nécessaires, pour poursuivre et/ou entamer les programmes et projets sectoriels de développement, dès la notification effective des crédits
Dakar, 5 jan (APS) – Le président de la République a demandé mercredi au gouvernement d’‘’engager sans délai les diligences nécessaires, pour poursuivre et/ou entamer les programmes et projets sectoriels de développement, dès la notification effective des crédits pour l’exercice budgétaire 2022’’, a-t-on appris de source officielle.
Macky Sall, présidant la réunion du Conseil des ministres, a demandé ‘’à chaque membre du gouvernement, après la notification effective, par le ministre des Finances et du Budget, des crédits pour l’année 2022, d’engager sans délai les diligences nécessaires pour poursuivre et/ou entamer les programmes et projets sectoriels en cours ou en phase de mise en œuvre’’.
Il a évoqué ‘’la question liée à l’intensification du travail gouvernemental et à l’accélération’’ du Plan Sénégal émergent.
Le chef de l’Etat estime que son message à la nation du 31 décembre 2021 ‘’a (…) dégagé les priorités et les perspectives de l’action gouvernementale pour l’année 2022’’.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président de la République a indiqué, dans ce cadre, que ‘’la doctrine du ‘fast track’ reste toujours au cœur de son action’’.
‘’Elle a permis de délivrer de nombreux projets sectoriels complexes en 2021 (dont le TER, le Train express régional) et d’accélérer l’exécution ou l’instruction de nouveaux projets sectoriels prioritaires’’, ajoute le communiqué.
Il note que ‘’dans le contexte de crise sanitaire persistante’’, Macky Sall a souligné ‘’l’importance qu’il accorde à la relance de l’économie nationale, à la préservation du pouvoir d’achat des populations, à l’accentuation de l’inclusion sociale dans la matérialisation de notre ambition d’un Sénégal émergent’’.
Le chef de l’Etat demande au gouvernement ‘’de prendre les dispositions adéquates pour asseoir la souveraineté alimentaire et pharmaceutique, à travers l’intensification de l’industrialisation (réalisation des agropoles et zones économiques spéciales), le développement des PME/PMI et du secteur privé national, la transformation de l’économie informelle et la modernisation de l’artisanat sénégalais’’.
Le soutien à l’artisanat se justifie, selon lui, par le fait que ce secteur est ‘’un facteur moteur d’accompagnement du repositionnement stratégique du secteur du tourisme et des transports aériens’’.
Le chef de l’Etat a par ailleurs demandé au gouvernement ‘’de renforcer le développement de l’industrie culturelle au Sénégal, afin de valoriser le potentiel créatif des artistes’’.
De même a-t-il évoqué ‘’la place primordiale qu’il accorde à la jeunesse, qui demeure une priorité majeure en termes d’éducation, de formation, d’emploi et d’insertion par l’entrepreneuriat’’
Macky Sall a insisté sur ‘’l’impulsion notable et la coordination optimale des actions gouvernementales liées au programme ‘Xëyu Ndaw Yi’ (des emplois pour les jeunes), soutenu par l’exécution des projets innovants de promotion de la citoyenneté, avec la réception en 2022 des premières ‘maisons de la jeunesse et de la citoyenneté’‘’.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 5 JANVIER
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 5 janvier 2022.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Ibrahima Sory SYLLA, Conseiller des Affaires étrangères, précédemment Ambassadeur de la République du Sénégal aux Emirats Arabes Unis, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, en remplacement de Monsieur Mamadou NDIAYE.
• Monsieur Babacar Matar NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères, précédemment Ambassadeur de la République du Sénégal en République Fédérale du Nigéria, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, Président des Emirats Arabes Unis, en remplacement de Monsieur Ibrahima Sory SYLLA.
• Monsieur Ibahima CISSE, Professeur titulaire des universités, de classe exceptionnelle, spécialiste en Chimie inorganique, est nommé Recteur de l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM), en remplacement de Madame Codou Guèye Mar, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• Monsieur Cheikhouna MBACKE, titulaire d’un diplôme approfondi en Finance Islamique, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Djeddah (Royaume d’Arabie Saoudite), en remplacement de Monsieur Aboubacar SARR."